Par Michel Morin |
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Cette page se réfère à
la prédication de William
Branham, prêchée le 6 décembre 1960,
mardi soir, Jeff. (Indiana).
Lien vers le texte original en Anglais:
Smyrnaean Church Age,
[60-1206] Lien vers le texte traduit en Français:
L'âge de l'Église de
Smyrne [60-1206]
Édition 1965 - http://www.branham.fr/read_prop.php?id=366
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Note: Les paragraphes #1 à #9 sont une répétition des mêmes textes publiés sur d'autres pages Préambule, textes d'introduction #01) Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé? #02) L'intégrité de la Parole de Dieu dans l'évangile de grâce est liée à celle de l'Esprit de Christ
#03) L'exactitude et la précision parfaite des radiofréquences entre «émetteur et récepteur»
#04) La loi universelle des types de semences
#05) The «meeting of the minds» ou «la rencontre des esprits»
#06) Le but de l'adversaire était de fausser l'interprétation des clauses, termes et conditions de la Nouvelle Alliance
#07) 1954, l'Église aurait pu vivre un grand réveil! Mais l'étincelle fut éteinte avant même d'avoir pu mettre le feu
#08) L'enseignement des «sept âges de l'Église» est une doctrine fondamentale du «Message des temps de la fin»
#09) L'appel des vainqueurs - la trompette de 1 Thessaloniciens 4:16 la trompette qui ressuscite les morts en Christ
Réfutation de la crédibilité de William Branham
#10) L'imposteur qui a prétendu qu'il était «l'Esprit d'Élie»
#11) William Branham confirme: «Les messages ne sont pas adressés à l'Église, mais à «l'ange/messager»
#12) William Branham confirme: «Le message de la lettre, est adressé au conducteur de l'Église»
#13) Jean aurait reçu la vision du «Jour du Seigneur» sur l'île de Patmos vers les années 95-96
#14) Le cas particulier de la lettre adressée à «l'ange/messager» de l'Église de Thyatire
Section consacrée au personnage choisi par William : Irénée de Lyon
#15) Est-ce que lettre écrite à «l'ange/messager» de l'Église de Smyrne s'adresse à Irénée de Lyon?
#16) Les 7 «anges/messagers» des 7 Églises, partagent exactement les mêmes caractéristiques spirituelles
#17) Les 7 «anges/messagers» sont tous réunis, se tiennent «devant Dieu», tous en même temps
#18) Que signifie «se tenir devant Dieu» ? ou «être dans la présence de Dieu» ?
#19) Seuls les vrais vainqueurs se tiennent continuellement «devant Dieu», jour et nuit
#20) Irénée de Lyon est considéré comme «un Père de l'Église» de Rome
#21) Suivre la piste du serpent ancien à travers les premiers siècles
#22) Les «Pères de l'Église», sont tous des théologiens
#23) La position de William Branham face «aux théologiens»
#24) Ce que l'Histoire révèle sur son appartenance à l'Église de Rome
#25) William Branham a choisi Irénée de Lyon en se référant au tome un des «pères pré-nicéens»
#26) D'où vient ce que nous connaissons sur le personnage d'Irénée de Lyon?
#27) Quel est le lien entre «Irénée de Lyon» et la ville de Smyrne? Est-ce qu'Irénée a eu un ministère à Smyrne?
#28) Qui dit «messager» dit «message». Est-ce qu'Irénée avait une «message particulier» de la part du Seigneur?
Cinq réfutations de déclarations de William Branham
#29) Première réfutation: «Irénée était fermement opposé au système organisé de l'Église de Rome»
#30) Deuxième réfutation «Irénée n'a pas pris le parti des Trinitaires»
#31) Troisième réfutation «Irénée avait la même foi que Paul»
#32) Quatrième réfutation «Irénée était rempli de l'Esprit»
#33) Cinquième réfutation «Irénée de Lyon n'a pas été canonisé»
Section consacrée à la doctrine dispensationaliste «des 7 âges de l'Église»
#34) «au mieux de ma connaissance, car la Bible ne dit pas qui ils sont» #35) Les raisons élémentaires pourquoi Irénée de Lyon n'est pas «l'ange/messager» de l'Église de Smyrne
#36) Comment les ouvriers d'iniquité ont graduellement dénaturé la personne de Jésus-Christ
#37) Irénée de Lyon et son influence sur la doctrine de la Trinité
Réfutation de l'enseignement de William Branham
#38) Les théologiens contemporains de William Branham
#39) La «révélation progressive» dispensationaliste, enseigne que Dieu
«restore progressivement Sa Lumière»
#40) William Branham a consulté les théologiens contemporains pour élaborer l'Exposé des 7 âges de l'Église
#41) William Branham a repris les mêmes dates des
«soi-disant âges», publiées dans les travaux de Clarence Larkin
#42) Clarence Larkin: Son livre «Dispensational Truth», 1918, chapitre 22, Les Sept Églises
#43) Comment se fait-il que William Branham a accepté de se laisser inspirer par le théologien Larkin?
#44) L'enseignement de William Branham est une spéculation purement personnelle
#45) La «soixante-dixième semaine de Daniel» - Comparaison entre Scofield, Larkin et Branham
#46) 1963: Mise à jour importante de sa version des «soixante-dix semaines de Daniel»
#47) Est-ce qu'avant 1963, l'inspiration du Saint-Esprit lui faisait défaut?
#48) Le 17 mars 1963 au matin, William Branham déclare qu'il ne sait rien sur les 7 sceaux
#49) Novembre 1947, la table de la nourriture des «7 âges de l'Église» était déjà mise
#50) Argumentation 1 (fenêtre à ouvrir) Est-ce que William Branham a consulté les théologiens de son époque?
#51) Argumentation 2 (fenêtre à ouvrir) Est-ce que «l'Exposé des 7 âges de l'Église» a été rédigé dans les règles?
#52)
Argumentation 3 (fenêtre à ouvrir) William Branham affirme qu'Irénée de Lyon avait la foi de l'apôtre Paul
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#01)
Note:
Les liens sont soulignés en bleu
(Les liens indiqués avec
s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)Ce site Internet
a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement
tous les critères requis selon la Parole de
Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée
pour être un «ange» ou un «messager»
du Seigneur. Cette étude vise expressément la
crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste
«des sept dispensations ou 7 âges de
l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive»
sur laquelle repose l'enseignement des
Sept Âges de l'Église, tel que prêché
par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le don de guérison de William M. Branham et ne doit pas être pris comme une attaque sur l'homme qui
était William M. Branham, mais cible seulement sa
propre crédibilité en tant
qu'enseignant biblique, et son interprétation
des volets historiques et spirituels
reliés à des personnages qu'il a
délibérément choisis de sa propre
initiative afin d'interpréter les
soi-disant «âges» de l'Église... La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur les «personnages historiques» qu'a choisis William Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que les personnes avec lesquelles ils se sont associés et tous ceux qu'ils ont admirés et qui les ont inspirés.
Cette page en particulier s'adresse au
personnage d'Irénée de Lyon qui
vécut d'environ 130 à environ 202 de
notre ère
- (Saint Irénée pour les catholiques).
Non seulement Irénée de Lyon vécut à une époque où le
«christianisme» était déjà «organisé», mais vous verrez tout au long de cette publication comment
ce personnage a contribué personnellement à «organiser» la «TRADITION» catholique de sorte qu'il occupe toujours une place
importante parmi les «soi-disant» Pères
de L'Église. Ce personnage a combattu «toutes
les hérésies» qui n'épousaient pas la
doctrine catholique de l'Époque et ses
œuvres ont contribué, non seulement à
affermir l'orthodoxie de l'Église
catholique romaine, mais ont façonné la
pensée théologique de ses successeurs
dans les siècles suivants.
Bien qu'Irénée de Lyon ait vécu il y a
plus de 1,800 ans, ses écrits sont
toujours utilisés par l'Église
catholique romaine et si vous faites une
simple recherche sur Internet en
associant le nom d'Irénée de Lyon avec
les doctrines catholiques, vous serez
étonnés d'apprendre que ses écrits sont
encore utilisés pour justifier le culte
de Marie «co-rédemptrice» ou expliquer
«le mystère de l'eucharistie» et bien
d'autres doctrines. IL n'en demeure pas
moins que tous les faits et éléments
historiques vérifiables que William M.
Branham a omis ou occultés dans son
interprétation sur la vie d'Irénée de
Lyon,
changent notre perception lorsqu'ils
sont clairement soulignés et compris, et
l'on peut comprendre ensuite que son
enseignement biaisé sur le personnage d'Irénée
de Lyon est lourd de conséquence, car
tout le «Message» est échafaudé sur cet
enseignement, et que si
l'enseignement des «7 âges de l'Église»
perd toute crédibilité, c'est tous les
enseignements qui y sont directement
reliés qui s'effondrent. J'espère qu'une fois que les
«pendules seront remises à l'heure»,
tous ceux qui avaient donné un «chèque
en blanc» aux enseignements de William M. Branham,
vont enfin se réveiller et comprendre que la
résistance subversive de l'esprit
humain, qu'on nomme «l'adversaire», a
joué ses dernières cartes en se servant
de la notoriété de William M. Branham
avec son don de guérison.
Cette page va «peser» et «juger» l'enseignement des «7 âges de l'Église»
en scrutant particulièrement le
personnage historique d'Irénée de Lyon.
Cette illustration circule parmi les assemblées «du Message des temps de la fin» qui suivent les enseignements de William Branham. L'illustration est celle d'un chandelier à 7 branches, lequel est jumelé à 7 phases «lunaires» assorties d'étoiles représentant chacune un personnage identifié en tant «qu'ange/messager» pour son «pseudo âge». |
Pour réaliser ce site Internet, j'ai
consulté les archives officielles des
documents historiques, tant en français
et en anglais. Les références
proviennent de sources surprenantes, des
encyclopédies dont William M. Branham a
lui même fait référence, et même un site musulman qui
a
développé une expertise non négligeable
sur les doctrines de l'Église catholique
romaine. Par exemple, les lettres
de l'empereur Constantin aux évêques de
Nicée et ses édits, ainsi que des milliers de documents
provenant des «Pères de l'Église» des
époques pré-nicéennes et post-nicéennes, les écrits d'Irénée de Lyon,
(Contre les hérésies), etc. , la plupart des archives en langue anglaise, sont actuellement
disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans.
Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base
sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne
s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité
dans une logique implacable.
William Branham, le Balaam des temps de la fin. Évidemment, les pasteurs et enseignants qui défendent les enseignements de William Branham seront scandalisés de voir que je réprime sans aucune crainte «leur prophète», mais je crois qu'il est temps de mettre les pendules à l'heure, et je suis parfaitement à l'aise de réfuter ses enseignements avec l'approbation du Seigneur, sachant très bien que tout ce que je réfute ne peut tenir la route lorsqu'on se tient dans la présence de Dieu, dans Sa sainte alliance sous le sang de Jésus. Les enseignements de William Branham ont conduit l'Église dans l'errance du désert spirituel et la confusion, et ce dernier rendra des comptes car il est maintenant jugé.
Dans la
tradition juive, (on prononce Bilam), ce qui signifie «qu'il est celui qui a abîmé le peuple» : en effet, par un conseil impie que Balaam donna au roi de Moab Balak, il fit tomber les enfants d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie au sens littéral. Cependant c'est une analogie du «Balaam spirituel» des temps
de la fin. Bien qu'à plusieurs reprises William Branham s'est élevé contre les «théologiens contemporains» de son époque, il n'a pas pu résister à «emprunter et partager» leurs études théologiques et leurs fausses interprétations des prophéties bibliques, et en ajoutant un peu par çi et un peu par là,
William Branham s'est comporté comme Balaam et a hybridé les prophéties du livre de l'Apocalypse au point tel, que tous ses enseignements sont devenus empoisonnés. Tel Balaam, il s'est servi de ses connaissances et ses expériences spirituelles pour limiter toute méfiance à son égard et a entrainé une grande foule de croyants à suivre ses
enseignements. Les enseignements de William Branham étaient tellement séduisants qu'un grand nombre de chrétiens sincères les ont pris «pour la Parole de Dieu» et ont cru à tort qu'ils «mourraient» s'ils ne croyaient pas ses enseignements.
Vaincre «la mort» générée par les enseignements du «Message des temps de la fin» Maintenant, pour eux, le seul moyen de vaincre les faux enseignements du «Message» et de ne plus «craindre la mort» consiste à revenir dans la présence de Dieu,
jour et nuit, et prendre conscience de la puissance du sang expiatoire de Jésus William Branham a brandit la peur de la mort spirituelle pour forcer des tas de croyants à suivre ses enseignements.
Citation WMB. (C’est le Message de notre temps! Au Nom de Jésus-Christ, recevez-Le!) Les authentiques vainqueurs se reconnaissent car ils possèdent la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, celle qui qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui
est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, jour et nuit.
L'enseignement des 7 Âges de l'Église est une doctrine fondamentale du «Message des temps de la fin». En réfutant implacablement cet enseignement, je prie le Seigneur qu'Il provoque la réaction en chaîne dévastatrice de tous les enseignements de William Branham, comme la chute d'une file de dominos. Je prie que tout le «Message» s'effondre, car la majorité des
enseignements relatifs aux «7 tonnerres» et des «7 sceaux» y sont étroitement reliés. Seule l'œuvre de Christ est «parfaite» et hors de cette œuvre, aucune ne peut être «parfaite». Pour qu'un enseignement soit reconnu «parfait» devant Dieu, il faut qu'il soit baptisé dans l'œuvre parfaite de Christ à la croix, dans le sang expiatoire de Jésus.
Sources Certains sites de références consultés La doctrine de saint Irénée de Lyon (les enseignements d'Irénée ont servi de fondement au dogme de la Trinité) Saint Irénée, évêque, martyr et Père de l'Église (Saint officiellement vénéré par les catholiques) Saint Irénée de Lyon https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/ante-nicene/ https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/post-nicene/
http://www.newadvent.org/fathers/0103.htm
Le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon Le texte intégral de l’Exposé de la prédication apostolique par Irénée de Lyon.
Citation WMB. (C’est le Message de notre temps! Au Nom de Jésus-Christ, recevez-Le!)
Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction
à la lecture de cette publication!
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#02)
Ce texte vise à vous introduire dans l'Esprit de cette page. Commençons donc par lire ces deux passages des Écritures:
Hébreux 4:12 « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.» Apocalypse 2:12 « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants:»
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L'Évangile apostolique prêché par l'apôtre Paul exprimait un message d'une telle précision, d'une telle amplitude, d'une telle perfection divine, que la moindre altération du concept du salut, tel que prêché par Paul, non seulement rendait nulle l'efficacité de toute l'Alliance spirituelle en Jésus-Christ mais annulait complètement l'action de l'Esprit de rédemption. Les analogies et les métaphores modernes pour expliquer à quel point l'intégrité d'un système nécessitant une précision absolue pour fonctionner ne manquent pas. Prenez n'importe quel programme informatique ou un système d'exploitation d'un ordinateur,
enlevez-lui un élément (un pilote) ou insérez-lui un élément corrompu, (bug informatique ou pilote
défectueux), et c'est tout le programme ou le système qui tombe en panne. Rien ne va plus. Insérez une erreur dans l'ordinateur de bord d'un avion et ce sont tous les passagers et membres d'équipage qui sont en danger. Ainsi, je désire vous faire la démonstration que toute altération de «l'Esprit de l'Évangile» de Paul rendait «vaines, obsolètes et caduques» toutes les promesses de la Nouvelle Alliance. Autrement dit, insérez un «bug» spirituel, même celui qui semble inoffensif, et c'est toute l'Alliance qui n'est plus accessible. Plusieurs croient que Dieu a «réparé progressivement» l'Évangile apostolique à partir de la
période de la Réforme. Rien de plus faux! Les «bugs spirituels des réformateurs» étaient des virus spirituels rendant nul l'efficacité de l'Évangile apostolique! Les virus spirituels contenus dans leurs enseignements n'auraient jamais permis l'authentique nouvelle naissance. Toute insinuation ou allégation de la part d'un enseignant de la Bible ou d'un prédicateur de l'Évangile, qui vous propose un enseignement visant à propulser (élever) un personnage historique ayant endossé un
«Évangile altéré», et ce, dans une «zone spirituelle» qui serait exceptionnellement «acceptable» par l'Esprit de Christ, et ce, sous prétexte que le personnage était sincère et ne disposait pas de toute la vérité à son époque, est contraire à l'intégrité de l'Esprit de Christ. Même si vous croyez que Dieu est miséricordieux, toujours prêt à pardonner, et qu'Il peut accueillir n'importe qui à la condition que la personne est sincère, cela ne marche pas. Cette page va vous démontrer, preuves historiques irréfutables à l'appui, que les personnages choisis par William Branham,
tels que Martin de Tours, Irénée de Lyon, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, furent des vecteurs de transmission des virus mortels du mystère de l'iniquité, ce qui contredit
complètement ce que William Branham a dit à leur sujet.
Extrait de [60-1208] L'Âge De l'Église De Thyatire Source
https://branham.fr/sermons/bss-online/60-1208/ « (E-14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. (E-15) Ses églises étaient toutes remplies du Saint-Esprit; tout le monde parlait en langues, avait des signes, des prodiges et des miracles; il s'opérait toutes sortes de miracles. Il garda la foi de la
Pentecôte» Extrait de [61-0806] La Soixante-dixième Semaine De Daniel Source
https://www.branham.fr/sermons/bss-online/61-0806/ « (E-109) (...) Et nous avons vu qu'il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et-et saint Colomba, et tous ces hommes remplis de l'Esprit.(...) Et c'est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen! Gloire à Dieu! C'est juste...»
Même si vous tentez d'interpréter la prophétie de Joël 2:25, « Je vous remplacerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.» en suggérant que Dieu a étalé progressivement
«une restauration» de ce qui a été dévoré, sur une longue période historique, cela ne marche pas.
Lorsque Dieu restaure, cela ne Lui prend pas des centaines d'années. Une seule génération suffit. Par conséquent, il est totalement impossible d'attribuer les vertus de rédemption de la Nouvelle Alliance à quiconque n'est pas «un seul Esprit» avec Christ, qu'il soit un évêque, un moine prédicateur ou un réformateur. Si l'on vous propose comme exemple d'intégrité spirituelle un personnage historique quelconque qui a enseigné un Évangile «altéré» (contenant le moindre virus spirituel), ce personnage ne peut pas être «un seul Esprit» avec Christ. Analogiquement, quiconque est infecté du coronavirus Covid-19, même s'il n'en ressent pas les symptômes, devient un danger public pour la planète. Jamais une personne infectée peut
prétendre que «son virus» n'est pas dangereux. Ainsi en est-il dans le spirituel. Les ouvriers d'iniquité ont infecté mortellement toute l'Église. Tout Évangile infecté d'enseignements contraires à la parole de Dieu, même s'il est prêché par Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley, demeure un Évangile empoisonné et mortel. Tous les personnages que je viens de citer ont endossé le trinitarisme et une foule d'autres enseignements erronés issus des ouvriers du mystère de l'iniquité de la première heure. C'est en méditant sur le passage dans Hébreux 4:12 qu'on voit que la précision de la pensée de Christ, telle que témoignée par l'apôtre Paul dans le passage de
1 Corinthiens 2:16 et celui de 1 Corinthiens 6:17 ne
laisse place à aucune interprétation différente ou altérée ou variante du message de l'Évangile apostolique. Il serait par conséquent complètement faux de prétendre qu'un Évangile altéré d'un seul «iota» puisse quand même être acceptable aux yeux de Dieu et que dans «Sa grâce» Il va quand même honorer le «protocole de son Alliance» avec son peuple même si les conditions de l'Alliance ne sont pas remplies. C'est exactement ce qu'a tenté de faire croire l'enseignement «des 7 âges de l'Église».
Matthieu 5:18 « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. » |
Aucun critère, ou principe divin contenu dans la Nouvelle Alliance ne peut faire l'objet d'une altération. En vertu du principe divin, que Dieu ne change pas Sa Parole, ses promesses et ses critères pour passer de la mort à la vie dans la nouvelle naissance, il est acquis que pas un
seul «iota ou principe établi» dans la «disposition ou Alliance de Dieu» ne peut être altéré, sinon le contrat est complètement nul et sans effet. Et que disent les termes de la Nouvelle Alliance?
- Jésus est notre frère ainé
Romains 8:29
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- Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu
Jean 20:17
- Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus
Hébreux 2:11
- Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus)
Jean 12:24
- Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus
1 Corinthiens 6:17
- Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus
2 Corinthiens 3:18
- Nous devenons participants de la nature divine
2 Pierre 1:4
- Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu
Matthieu 5:48
- Nous sommes saints comme Dieu est saint
1 Pierre 1:16
Sans contredit, les 2 plus grandes promesses contenues dans la Nouvelle Alliance, promises au peuple saint, sont:
- La SAINTETÉ de Dieu, qui n'est pas humaine, que l'on retrouve en tant que prophétie à quelques endroits dans l'Ancien Testament Lévitique 20:26 et répété dans le Nouveau Testament ans
1 Pierre 1:16 et dans le passage de Éphésiens 4:24
- La JUSTICE de Dieu, qui n'est pas humaine et que l'homme ne peut produire, tel que témoigné à Moïse dans Deutéronome 9:5 et
déclaré par l'apôtre Paul dans Philipiens 3:9
Hébreux 6:19 « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, »
Cliquez pour agrandir
Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»
La sainteté progressive ou progressive n'a jamais existé dans l'Esprit de Dieu qui réside dans l'Alliance de la réconciliation! Et pourtant, la plupart des Églises enseignent une auto-sanctification progressive qui est contraire aux Écritures! C'est pourquoi je réfute de telles doctrines, telles que l'Exposé des 7 Âges de l'Église! Lisons dans Hébreux:
Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»
Ainsi tout autre Évangile prêché et enseigné qui altère les principes de Sainteté divine et de Justice divine conféré par la nouvelle naissance, est non seulement un faux Évangile mais travaille de concert avec le mystère de l'iniquité. En aucun cas, un personnage historique tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'a jamais professé la foi apostolique qui confère à celui qui croit, la nature divine, la même sainteté et perfection que celle de Jésus.
Éphésiens 4:24 « (...) et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une
justice et une sainteté que produit la vérité. » |
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#03)
J'aimerais apporter ici une métaphore concernant l'intégrité de la Parole de Dieu, et des termes précis de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ qui sont exprimés par l'Évangile de grâce. Nous vivons actuellement à l'ère des communications électroniques. Les
fréquences radio sont un bel exemple pour illustrer ce que je désire exprimer. Il y a des règles immuables en matière de transmission radio et ce sont des lois de physique inaltérables. Ces lois sont non seulement «élémentaires» du point de vue des connaissance scientifiques humaines, mais personne ne sera jamais capable de les changer, car notre Dieu qui a créé le ciel et la terre les a faites ainsi. Par conséquent, comme vous le savez déjà, lorsqu'un émetteur radio transmet son signal sur une fréquence précise, le récepteur doit s'harmoniser complètement sur la même fréquence, avec une exactitude parfaite, pour décoder et reproduire ce que le signal de l'émetteur a émis. Par exemple, si nous faisons
allusion aux hautes fréquences des communications des
téléphones cellulaires, nous savons que les différents réseaux n’entrent pas en conflit les uns avec les autres parce que leurs fréquences sont d'une précision absolue. Ces fréquences sont exprimées en hertz (Hz). Les réseaux de télécommunication les plus utilisés pour les applications destinées à la population utilisent des fréquences qui peuvent aller jusqu'à quelques milliards d’hertz (5 Gigahertz). La moindre altération d'un seul hertz entre la fréquence utilisée par la société fournisseur du téléphone portable et son antenne réseau, annule toute l'utilisation de l'appareil pour fins de communication. Ainsi en est-il avec l'Esprit de l'Évangile apostolique.
1 Corinthiens 6:17.
Cliquez pour agrandir « La communication est totalement impossible si l'émetteur et le récepteur ne sont pas sur une fréquence identique »
L'analogie entre des souris sans-fil de différents modèles et leurs récepteurs USB respectifs La majorité de ceux et celles qui utilisent des claviers ou des souris sans-fil utilisent de l'équipement fonctionnant sur des radiofréquences du spectre de 2.4Ghz, mais cette plage de fréquence offre des millions de combinaisons différentes. Le récepteur USB fourni par le manufacturier est propre au modèle du clavier ou de la souris et ne peut pas s’utiliser avec autre chose de ce à quoi il a été prévu.
Marc 7:13 « (...) annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.»
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#04)
Ce texte vise avant tout à démontrer qu'il existe une relation étroite entre les types de semences terrestres et les types de semences spirituelles. Les semences terrestres obéissent à des lois immuables, lesquelles ont été promulguées selon l'auteur du début de la Genèse, lors de leur création tel que mentionné dans
Genèse 1:12 et qui sont en réalité une pâle image des créations célestes, et des lois célestes. Vous comprendrez que les semences naturelles ont été utilisées analogiquement par Jésus lorsque ce dernier a voulu dresser des comparaisons avec le royaume des cieux.
En m'informant sur Internet à propos des semences de grains, j'ai lu un article qui disait que depuis des millénaires, des générations de familles paysannes et fermières avaient sélectionné, conservé et partagé leurs meilleures semences, ce qui a augmenté peu à peu leur diversité. Elles ont développé des milliers de variétés et chacune de ces variétés possède ses propres forces uniques et s’adapte aux conditions changeantes de chaque saison de culture agricole. Certaines variétés résistent aux maladies ou aux ravageurs. D’autres tolèrent les
conditions climatiques extrêmes comme la sécheresse, les inondations ou le gel précoce. Certaines ont de meilleurs rendements ou une meilleure valeur nutritionnelle. Une fois que la semence est «stabilisée», elle se reproduira toujours selon ses propres particularités et caractéristiques. Aujourd'hui, les agriculteurs ont plus que jamais, besoin de toutes ces caractéristiques.
Aujourd'hui dans le secteur de l'agriculture, les semences sont répertoriées, numérotée, cataloguées
par l'institut Canadien des semences, laquelle est une agence gouvernementale, et les fournisseurs garantissent aux agriculteurs que ce qui va pousser, est réellement le produit conforme de la sorte de semence qui offre toutes les caractéristiques promises. Par exemple, si vous semez du blé «durum» (Triticium turgidum) ou du blé commun (Triticium aestivum) vous savez exactement ce que vous allez récolter.
C'est garanti. S'il y a une métaphore dans les Écritures qui mérite toute votre attention, c'est bien celle des semences. D'ailleurs Jésus l'avait maintes fois souligné et dans son allocution sur le «grain de blé semé en terre», et il est évident qu'il voulait insister sur la le lien direct entre sa propre nature et la
nature exacte des grains produits à la récolte en mentionnait que s'il «ne tombait lui-même» en terre, il restait seul, sans personne à appeler frères, de la même famille que lui, cohéritiers avec lui du Royaume de son Père,
notre Dieu et son Dieu. En d'autres mots, si vous semez un grain de blé selon une espèce donnée, vous récolterez du blé exactement de la même espèce, car c'est une
loi divine non-négociable que de se multiplier selon son espèce. Comme c'est la règle pour le naturel, il en est également ainsi pour le
spirituel.
Que voulait dire Jésus, en disant qu'il «resterait seul» ? Jean 12:24 « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » |
Ainsi, lorsque Dieu, par le Fils «sema» Jésus, Il s'attendait à récolter des saints justifiés comme Jésus. Cohéritiers, frères de Jésus devant notre Dieu et son Dieu. Même niveau de sainteté et de perfection. En d'autres mots, copie conforme à ce qu'était Jésus dans la présence de Dieu. Rien de moins. Voyez-vous, les œuvres les plus nobles ou les plus charitables, n'ont absolument aucun effet sur la sorte de semence qui a été semée et la sorte de grain que vous produisez. Même avec beaucoup de soleil, d'eau et d'engrais, vous ne pourriez produire autre chose que ce qui a été semé.
Toutes les œuvres qu'un croyant pourrait faire dans sa vie, n'amélioreront jamais sa sanctification dans la présence de Dieu. Pourquoi? Parce que c'est Dieu qui sanctifie! C'est Dieu qui rend «saint» lorsqu'Il voit que celui qui croit est sur « la même longueur d'onde que Lui» ! J'insiste pour vous rappeler que celui qui accède par la foi à la pleine justification devant Dieu,
démarre dans sa Nouvelle Naissance, là où ceux qui tenté de suivre la Loi, ne sont jamais parvenus. En d'autres mots, le fil d'arrivée que visaient les croyants du temps de la Loi, est la ligne de départ de ceux qui naissent de nouveau. La sainteté et la perfection de Jésus est leur fondation, leur ligne de départ.
Cliquez pour agrandir « Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé. Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »
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#05)
Les théologiens disent que les Écritures sont inerrantes. Ils enseignent que l'inerrance de l'Écriture est l'un des piliers de la foi chrétienne. Mais jusqu'à maintenant, ils semble bien qu'ils n'ont pas réussi à résoudre beaucoup de mystères cachés. Pourquoi? Parce que les auteurs de la Bible, qui est la Parole inspirée de Dieu, ont écrit POUR le peuple de Dieu, pour l'Église. Les auteurs et les prophètes qui ont écrit les livres avaient l'esprit de Christ (exactement comme lorsque Jésus disait: «L'Esprit du Seigneur est sur moi»), de même que ceux qui interprètent avec exactitude
les Écritures inspirées. La Parole de Dieu est beaucoup plus que juste «la Bible», mais comprenez-moi bien: la Parole est plutôt comprise par ceux qui rejoignent l'esprit de l'auteur, en d'autres mots, ils sont «sur la même longueur d'onde» que l'auteur. The Meeting of the Minds J'aime particulièrement l'expression anglaise «meeting of the minds». Cette expression de trois mots n'a pas d'équivalence en langue française mais signifie simplement «la rencontre des esprits» dans le sens de
«fusion des idées» ou « une situation où deux personnes s'accordent parfaitement à
propos de quelque chose» ou une «harmonie entre deux ou plusieurs parties qui s'accorde sur les mêmes idées.» En anglais, le mot «mind» signifie «esprit» ou «pensée»
Le dictionnaire ajoute: Un «meeting of the
minds» (réunion des esprits) est une entente ou un accord entre deux personnes ou groupes. Légalement, cela est interprété comme «un contrat», «une alliance» ou «un traité». La «réunion des esprits» (également appelée accord mutuel, consentement mutuel ou consensus ) est une expression utilisée en droit des contrats pour décrire les intentions des parties constituant le contrat. En particulier, il fait référence à la situation dans laquelle il existe une compréhension commune dans la formation du contrat.
La réunion des esprits est également une expression utilisée en droit des contrats pour décrire les intentions des parties constituant le contrat. En particulier, il est une référence à la situation dans laquelle il existe une compréhension dans la formation du contrat. Critères pour qu'un «meeting of the minds» (contrat) soit valide Tous ceux d'entre vous qui désirent rechercher sur Internet une définition de «meeting of the minds» (la «rencontre des esprits») verront que cette expression désigne un accord entre les parties dans lequel chaque partie est au courant des engagements pris par chaque personne.
L'expression «réunion des esprits», ou consensus, est associée au droit des contrats et est fondamentale pour l'existence d'un contrat. Lorsque deux parties parviennent à un accord (dans un contrat), les deux parties comprennent exactement de la même manière tous les termes de l’accord. Une compréhension mutuelle sur tous les points de l'entente est essentielle à un contrat valide. En d'autres termes, les deux parties doivent être sur «la même longueur d'onde» (ou le même esprit) lorsqu'elles acceptent un contrat, du début à la fin,
qu'il soit oral ou écrit, pour chaque mot, chaque virgule et chaque point.
Voici l'exemple d'un accord ou d'un contrat, invalidé parce que les 2 parties sont sur une «longueur d'onde différente». Par exemple, une entreprise de matériaux de construction doit se réapprovisionner en inventaire de quincaillerie et s’adresse à son fournisseur. L'homme d'affaires indique qu'il désire lui acheter tout son stock de ruban à mesurer. Le fournisseur a compris que l’homme d’affaires cherche à acheter tout son stock de ruban à peinturer. Aussi, lorsque le camion de livraison du fournisseur viendra livrer la marchandise, il devra repartir avec la commande qui sera refusée. Parce que les deux parties ne peuvent être d'accord sur la commande, il n'y a pas de «réunion des esprits», et donc pas d'accord, et la commande n'est pas valide.
Voici ce que je veux dire: comme dans le naturel, il en est de même pour le spirituel. Si Dieu a conclu une alliance avec son peuple, les deux parties doivent être sur la même «longueur d'onde spirituelle» ou «d'esprit». Autrement, le résultat est exactement comme s'il n'y avait aucune alliance entre les deux parties.
Jérémie 31:33 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.» Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils
seront mon peuple.»
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Référence: https://www.nisarlaw.com/blog/2015/august/theres-no-contract-without-a-meeting-of-the-mind/
Le passage de Galates 3;15 et 17 nous indique qu'une «disposition» que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut plus jamais être annulée. Bien que la traduction française utilise le mot «disposition» le sens original du mot grec est «diatheke» No Strong 1242, signifiant « arrangement, un testament ou dernières volontés,
un contrat, un accord, un pacte ou une Alliance de Dieu » Bref, Paul faisait référence à la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, et insistait pour témoigner que les «clauses du contrat en Jésus-Christ» étaient immuables. Les traductions en langue anglaise sont peut-être plus explicites:
New International Version - Galatians 3:15, 17 « (15) Brothers and sisters, let me take an example from everyday life. Just as no one can set aside or add to a human covenant that has been duly established, so it is in this case. (17) What I mean is this: The law, introduced 430 years later, does not set aside the covenant previously established by God and thus do away with the promise.» |
« (15) Frères et sœurs, permettez-moi de prendre un exemple de la vie quotidienne: tout comme
personne ne peut mettre de côté ou modifier un contrat humain dûment établi, il en est de même dans ce cas. (17) Je veux dire ceci: l'a loi introduite 430 ans plus tard, ne met pas de côté l'alliance précédemment établie par Dieu, ce qui supprimerait ainsi la promesse
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New Living Translation - Galatians 3:15, 17 « (15) Dear brothers and sisters, here’s an example from everyday life. Just as no one can set aside or amend an irrevocable agreement, so it is in this case. (17) This is what I am trying to say:
The agreement God made with Abraham could not be canceled 430 years later when God gave the law to Moses. God would be breaking his promise.» |
« (15) Frères, voici un exemple de la vie quotidienne: tout comme personne ne peut annuler ou modifier un accord irrévocable, il en est de même dans ce cas. (17) Voici ce je j'essaie de dire: l'accord que Dieu a conclu avec Abraham n'a pu être annulé 430 ans plus tard lorsque Dieu a donné la loi à Moïse. Dieu briserait sa promesse.» |
New King James Version - Galatians 3:15, 17
« (15) Brethren, I speak in the manner of men: Though it is only a man’s covenant, yet if it is confirmed, no one annuls or adds to it. (17) And this I say, that the law, which was four hundred and thirty years later, cannot annul the covenant that was confirmed before by God in Christ, that it should make the promise of no effect.» |
«(15) Frères, je parle à la manière des hommes: bien que ce ne soit que l’alliance humaine, mais si elle est confirmée,
personne ne l’annule ni y ajoute. (17) Et je dis ceci, que la loi, qui vint quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler l'alliance qui a été confirmée auparavant par Dieu en Christ, ce qui rendrait la promesse sans effet.» |
La promesse d'une restauration complète Le but de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ est la restauration parfaite de la communion entre Dieu et son peuple. Ou, en d'autres termes: Une restauration complète de la communion spirituelle avec le Seigneur, jour et nuit. Jésus est venu et a témoigné du but de son ministère. Matthieu 18: 11 dit
«Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.» Voilà ce qui fut perdu! Une communion perpétuelle entre Dieu et son peuple.
Luc 22:20 «Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.» Hébreux 10:16 «Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, (...) »
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#06)
Le but de l'adversaire fut toujours de cibler premièrement l'objectif de l'Alliance, soit la restauration de la communion entre l'homme et son Dieu, restauré selon le modèle divin, qui nous fut donné en Jésus. L'accusateur s'y est pris de diverses façons, pour insérer des
«bugs» dans le «système» de la Nouvelle Alliance, en autres, en falsifiant «l'Esprit des Écritures» comme par exemple en divinisant la personne physique de Jésus, afin de décourager quiconque de s'identifier à la personne de Jésus. En élaborant «une trinité» de Dieu, et en donnant à Jésus la même essence divine que notre Père
Céleste, l'adversaire s'est assuré que personne n'oserait prétendre avoir reçu la même sainteté et la même perfection que celle qu'avait Jésus. Comment cela a-t-il pu se produire? Où étaient les gardiens le la foi? Où étaient ceux qui avaient du discernement? Et dans notre époque, qui a suffisamment de discernement pour s'apercevoir ce qui ne va pas? Rappelez-vous que tous les personnages historiques choisis par William Branham, identifiés comme «anges/étoiles/messagers» de son enseignement des «sept âges de l'Église», sauf l'apôtre Paul, étaient trinitaires, et par conséquent jamais un seul de ces personnages n'a vraiment jamais compris qui était Jésus. De plus, l'esprit de l'accusateur étant toujours sur eux, ils ont manifestement cherché la perfection promise dans l'auto sanctification par les œuvres et proposé à leurs groupes, un message de culpabilité et de repentance
perpétuel. William Branham n'a jamais eu assez de discernement pour se rendre compte que ses personnages n'étaient pas à la hauteur. Il les a excusés en élaborant la théorie que la foi apostolique, aussi corrompue fut-elle, a été restaurée graduellement au cours des siècles. Pourtant, parfois ses commentaires semblent justes, mais décidément il n'est pas conséquent dans ce qu'il dit. « (219) Dieu ne change pas Sa politique; Il ne le peut pas, et rester Dieu. Si Dieu dit une fois quelque chose ou fait quelque chose, Il doit le faire la prochaine fois. Quand cette crise arrive, s'Il n'agit pas la seconde fois comme Il l'a fait la première fois, c'est qu'Il a mal agi la première fois. Et qui accusera Dieu de mal agir? Qui êtes-vous pour accuser Dieu de péché? C'est ce que Jésus a dit «Qui d'entre vous Me convaincra de péché?» Qu'est-ce que le péché? L'incrédulité. «Celui qui ne croit pas est déjà condamné.»
62-1230M - L'Absolu - Source: https://www.branham.fr/sermons?find=62-1230
Non seulement la doctrine des 7 âges de l'Église est complètement fausse, mais ce genre d'interprétation véhicule un message antichrist. Une restauration progressive du Saint-Esprit n'existe pas. Dieu ne change pas et son Esprit non plus. Ce qui était requis dans l'époque de l'Évangile Apostolique pour naître de nouveau n'a jamais changé, et Dieu n'a jamais fait de compromis. Si l'intégrité de l'Évangile Apostolique a été perdu, alors le feu du sacrifice perpétuel fut aussi perdu, éteint. Cela avait été prophétisé. L'Alliance en Jésus-Christ ne pouvait plus opérer la Nouvelle Naissance. Et ce, William Branham aurait du le savoir et prêcher ce genre de message, plutôt que
de tenter d'improviser comme il l'a fait avec les prophéties bibliques du Livre de l'Apocalypse. Je défie n'importe quel pasteur ou enseignant du «Message des temps de la fin» de me montrer, citations à l'appui, si William Branham a enseigné entre 1955 et 1965, que la nouvelle naissance nous conférait la nature exacte de Jésus-Christ, même sainteté et même perfection que celle qu'avait Jésus dans la présence de son Père Céleste. Trouvez-moi une seule citation de William Branham qui affirme que Jésus est notre frère ainé spirituel, et que son Dieu est aussi notre Dieu! Si vous trouvez cela, revenez me le montrer. Voici quelques commentaires sur les personnages choisis par William Branham qu'il a excusés
et élevés en qualité «d'anges/étoiles/messagers» Le personnage d'Irénée de Lyon a laissé des œuvres qui ont servi à édifier les doctrines de l'Église de Rome sur «l'importance de la Tradition» que seul le clergé romain avait le droit d'interpréter. Irénée de Lyon était aussi de foi trinitaire. Ce personnage a œuvré pour consolider les enseignements des ouvriers du mystère de l'iniquité. Voici quelques informations qui indiquent clairement que William Branham n'a pas su identifier le personnage en vertu des critères nécessaires pour être un authentique saint de l'Église Apostolique.
Irénée de Lyon sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité de la «Tradition» et la «succession apostolique». À son époque le mystère de l'iniquité avait déjà pleinement le contrôle sur l'Église. Selon Irénée, seul le clergé avait le privilège d'interpréter les Écritures et d'expliquer le salut.
«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous
ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) » - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2« Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ, l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental.»
Lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»
Citation d'Irénée de Lyon «Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu. Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots: Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous
depuis toujours et pour toujours. Amen.
https://catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-3.pdf |
Martin de Tours et Colomba d'Iona étaient des moines, fondant des monastères pour ensuite convaincre le plus de gens possible à joindre le monachisme. Ces deux personnages ont tout misé pour leur salut, sur le monachisme ascétique et les œuvres qui leur ont donné l'illusion de sainteté. Martin
Luther fut un personnage dont la rhétorique et les écrits qu'il a laissés font honte aujourd'hui. Son antisémitisme ouvert et arrogant, a servi d'assises pour le nazisme en Allemagne et en aucun cas, ce personnage aurait pu prétendre que Christ lui avait conféré la «sainteté» et «la perfection» de Dieu. John Wesley fut un ardent prédicateur de repentance, excellant dans l'art d'accuser les consciences afin que la culpabilité de ses disciples engendre un changement de comportement. John Wesley était légaliste et «la sainteté» qu'il prêchait relevait de l'auto-sanctification produite par une conduite morale la plus intègre possible. Néanmoins, la pensée «méthodiste»
n'a jamais pu vaincre l'esprit de l'accusateur.
LE CONTRAT - L'ALLIANCE ENTRE DIEU ET SON PEUPLE - Son but Le but de l'Alliance en Jésus-Christ est la restauration parfaite de la communion entre Dieu et son peuple. Ou, en d'autres termes: Restauration complète de la communion spirituelle avec le Seigneur nuit et jour. Jésus est venu et a témoigné du but de son ministère. Matthieu 18: 11 dit
«Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.»
Pour revêtir le «nouvel homme» créé en Jésus-Christ dans la présence constante de Dieu, il fallait que la restauration divine donne aux saints une victoire constante (jour et nuit) sur l'accusateur qui les «accusait devant Dieu» jour et nuit. Mais dès le premier siècle de l'ère apostolique, l'adversaire avait réussi à briser la force du peuple saint en introduisant ses ouvriers du mystère de l'iniquité. C'est «ce sacrifice perpétuel», version spirituelle, lequel avait été enlevé au peuple saint, qui est maintenant redonné au peuple saint de nouveau.
Qu'est-ce qui a été perdu?
La communion parfaite entre Dieu et son peuple. À l'origine, la sainteté et la perfection du peuple de Dieu avaient été perdues puis Dieu fit une Nouvelle Alliance et donna un Agneau de sacrifice parfait (Jésus) afin de restaurer ce qui avait été perdu.
Évidemment, tout le monde sait que Dieu a fait une alliance ou un pacte avec son peuple. La plupart ont entendu ce qui avait été dit dans Hébreux 8:10, Hébreux 10:16, Jérémie 31: 33-34. Mais peu de gens comprennent l'intelligence de cette Nouvelle Alliance dans les détails. Prenons
Jérémie 31:33 et voyons ce qu'il y a dans la pensée de Dieu.
«Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël après ces jours, dit le Seigneur: je mettrai ma loi dans leur esprit et l'écrirai dans leur cœur. Et je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple.»
L'Alliance: «Et maintenant que vous appartenez à Christ, vous êtes les vrais enfants d'Abraham. Vous êtes ses héritiers et la promesse de Dieu envers Abraham vous appartient.» Dans la pensée de Dieu, être « fils d'Abraham» signifie avoir toutes les qualités spirituelles d'Abraham. Être un vainqueur. Or qu'est-ce qui distingue Abraham de tous les autres patriarches avant lui? Qu'est-ce qui le place dans une catégorie à part? Abraham a combattu l'adversaire et l'accusateur, là où personne ne s'était rendu...et Abraham fut vainqueur. À l'époque d'Abraham, les nations païennes offraient des sacrifices humains pour honorer leurs dieux et leurs idoles, et la morale d'Abraham
fut mise à rude épreuve, lorsque Dieu lui demanda de Lui offrir son fils Isaac. Si nous croyons que nous sommes la postérité d'Abraham, alors l'Alliance de Dieu est la nôtre et c'est une Alliance éternelle. Maintenant, nous savons tous que toute alliance commence toujours dans l’esprit, et que lorsque les deux parties conviennent de tous les termes et conditions avec le même esprit, et qu’elles se font mutuellement confiance au sujet de l’alliance qu’elles ont conclue, cette alliance est une pensée perpétuelle qui ne peut pas changer jusqu'à ce qu'elle soit accomplie. Dieu a donné à Abraham et à sa semence spirituelle, une Alliance éternelle, et cette Alliance a été scellée par Dieu avec un serment que Dieu a fait avec Lui-même. Le modèle divin du deuxième Adam
fut attaqué, son identité fut pervertie, afin que personne ne puisse s'identifier à lui. De cette perversion de l'identité réelle de Jésus, l'adversaire a graduellement remplacé la la pensée perpétuelle qui sanctifie (sacrifice perpétuel) par une sanctification progressive fondée sur la connaissance et la pratique de meilleures valeurs morales.
S'il y a des passages des Écritures que les ouvriers du mystère d'iniquité ont attaqués de front, ce sont bien ceux de Romains 8:27 et 33! Je fais allusion ici au mystère de l'intercession de Christ. Parce que c'est le mystère de Dieu! En aucun cas, l'apôtre Paul n'a mentionné que Christ intercédait pour les pécheurs. Christ ne peut pas intercéder pour les gens qui pèchent contre le principe élémentaire de l'Évangile apostolique. Ce principe élémentaire enseigne que Christ accorde au croyant une restauration parfaite et une sainteté, à l'image de la perfection et de la sainteté de Jésus. En d'autres mots, les saints sont des «copiés/collés» de Jésus. Les saints sont de la même semence (de blé) que celle qui est tombée en terre (Jésus). Dans le passage de Romains 8:27, l'apôtre Paul mentionne que Christ intercède en faveur des saints, pas des pécheurs! Voilà la nuance que peu comprennent. L'intercession de Christ est réservée aux saints!
Le sang de Jésus sur l'autel de grâce est une figure spirituelle, et ce sang n'existe que dans l'Esprit de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ. L'intercession de Christ est réservée à ceux
qui sont parfaits dans l'Esprit de la Nouvelle Alliance! C'est exactement ce qu'affirme encore l'apôtre Paul dans Philippiens 3:15:
« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. »
Quelques uns d'entre vous me diront que «les frères» mentionnés dans Apocalypse 12:10 sont des saints et qu'il est normal que le diable les accuse devant Dieu. Oh que non! C'est là que le mystère de l'iniquité a trompé l'Église! Si les «frères» mentionnés dans
Apocalypse 12:10
avaient été les «saints» de
Romains 8:27
, alors expliquez-moi comment l'accusateur aurait-il pu accuser des saints parfaitement conscients de qui ils sont en Jésus-Christ devant Dieu? Cela aurait été tout simplement impossible, car leur Esprit en Christ intercédait pour eux! Christ n'intercède pas pour des gens qui ne croient pas! Et ceux qui ne croient pas sont des pécheurs! Personne ne peut accuser les authentiques saints, personne! Aucun ange! Aucun démon! Satan ne peut pas accuser un vrai saint! Personne n'aurait pu accuser Jésus! Personne ne peut accuser un frère de Jésus, qui est un parfait «copié/collé» de Jésus! Méditez bien le passage de
Romains 8:33-34
Le diable n'est pas stupide et quand il sait qu'il a affaire à d'authentiques saints de Dieu, il sait parfaitement qu'ils sont intouchables. Ils sont restaurés à l'image de Jésus.
Romains 8:29
,
Colossiens 3:10
Avez-vous déjà
vu une Écriture qui mentionnait que le diable accusait Jésus, jour et nuit? Le diable, l'esprit accusateur, sait parfaitement qu'il ne peut accuser les authentiques saints de Dieu. Ils sont nés de Dieu et ils se gardent eux-mêmes. 1 Jean 5:18
Le diable sait parfaitement qu'il ne peut accuser un «copié/collé» de Jésus! Quelle était «la préoccupation» de l'apôtre Paul ? De toutes les épitres de Paul qui nous sont parvenues, il y a effectivement un passage qui mentionne l'obsession permanente de Paul pour les frères. Il s'agit du passage de "1 Corinthiens 2:2
.
Paul n'avait que
«Jésus-Christ crucifié» en tête, et n'avait pas d'autre sujet de conversation que celui-là. Paul ne pensait qu'à cela. Il était obsédé par une pensée continuelle de PERFECTION en Jésus-Christ! Rien d'autre. Comprenez que Paul voulait engendrer des vainqueurs. Des élus qui deviendraient obsédés comme lui. Lorsque Paul s'adressait aux Philippiens ainsi qu'aux autres assemblées, il parlait de lui et de ceux qu'il avait engendrés comme
suit: Philippiens 3:15 « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.» NOUS SOMMES PARFAITS EN JÉSUS-CHRIST!
Cliquez pour agrandir « Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé. Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. » Le vrai péché, c'est plutôt celui de se laisser accuser perpétuellement dans la présence de Dieu!
Contrairement à l'apôtre Paul qui était «obsédé» par la «sainteté et la perfection» en Jésus-Christ, qui n'accepte aucune accusation, William Branham n'était pas «obsédé» d'inculquer chez ses auditeurs la pensée perpétuelle de la PERFECTION en Jésus-Christ! William Branham était plutôt obsédé à refiler à son auditoire des concepts qu'il avait reçu de théologiens trinitaires du Dispensationalisme, tels que Darby, Scofield et Larkin. William Branham n'était obsédé que par des mystères qu'il tentait d'interpréter. En empruntant l'enseignement des 7 âges de l'Église de Clarence Larkin, William Branham a échafaudé toute une doctrine à partir des années proposées par Larkin. Ensuite pour chaque
soi-disant «âge», il a choisi délibérément des personnages historiques qui avaient vécu dans ces
époques, lesquels ne furent jamais d'authentiques vainqueurs. Pourtant, s'il avait compris que dans les 7 lettres adressées aux messagers des 7 Églises, Christ cherchait des vainqueurs. Et pour les vainqueurs, Christ accordait «le vêtement blanc».... Ce qui signifie que sans victoire, il n'y simplement pas de vêtement blanc! Le vêtement blanc ne peut s'obtenir que «dans le sang de l'agneau» et pour vaincre l'esprit accusateur, Satan, qui domine sur la pensée humaine «jour et nuit», il faut une pensée nouvelle qui combat l'accusation «jour et nuit»! À une pensée qui accuse jour et nuit, il faut opposer un nouvel Esprit, jour et nuit! Et les vainqueurs ont la pensée de Christ!
Si l'apôtre Paul a pris la peine de mentionner dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 que ceux qui étaient réellement inspirés avaient la Pensée de Christ, il est hors de question de prétendre que la pensée de Christ puisse «évoluer»
et que la «révélation ou la compréhension du Royaume des cieux» soit progressive. Lorsque Christ, l'Esprit Saint, a révélé ses mystères aux apôtres et particulièrement à l'apôtre Paul, leurs révélations n'ont pas «évolué» pendant des décennies. Mettez-vous bien dans la tête qu'une inspiration venant directement du Saint-Esprit, Christ, ne peut pas être progressive, comme si une personne «remplie de l'Esprit» serait au début dans les ténèbres, puis ensuite un peu dans l'erreur, puis un peu plus dans la vérité et plus tard encore un peu plus dans la Lumière, et ainsi de suite. Ou vous êtes inspiré de l'Esprit, ou bien vous ne l'êtes pas. Ou bien vous comprenez le mystère de Dieu, Christ en vous, ou bien vous ne le croyez pas. Vous ne pouvez être
«ignorant» lorsque vous êtes en Jésus-Christ. Méditez bien ce passage:
Jean 16:13 « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. »
Alors, vous les défenseurs «des enseignements de William Branham», vous du «Message», ne venez pas me dire que les «ignorants» (comme Irénée de Lyon, Marin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley qui étaient tous trinitaires, étaient conduits dans toute la vérité, et que Christ étaient pleinement en eux, et parce qu'ils étaient «ignorants» de la vérité, le sang de Christ intercédait pour eux! Ces personnages ont cherché à «étouffer» la voix de l'esprit accusateur par toutes sortes de moyens, sauf la foi dans la parfaite restauration spirituelle en Jésus-Christ! Si vous dites cela, vous êtes des menteurs!
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« Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»
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Apocalypse 12:10
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#07)
En 1954, William Branham avait déclaré dans une
prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient réellement nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord
avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit et que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même! Jamais plus nous l'avons entendu répéter les mêmes paroles! Aujourd'hui, avec la tendance de la «révélation progressive», il est évident que les défenseurs des enseignements de William Branham rejetteraient cette affirmation, puisqu'elle n'a jamais été répétée dans les années 60s.
La
citation de William Branham est ici
(survolez ce lien avec votre curseur)
Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite. Pour ceux qui affirment que William Branham a prêché le pur Évangile Apostolique, détrompez-vous. À compter de 1954, William Branham aurait pu placer la barre du mystère du salut, un million de fois plus haute, et amener les saints sur la montagne de Dieu, mais il s'est rangé du côté de l'accusateur en déployant tous ses efforts à tenter de redresser le comportement
«immoral» humain en lui appliquant sa propre vision d'un «pseudo comportement chrétien». Au lieu d'appeler les saints à s'identifier à la sainteté et la perfection même de Jésus, il s'est contenté de prêcher un salut conditionnel à
une repentance perpétuelle entretenue la culpabilité permanente d'une conscience constamment accusée devant Dieu. Les réformateurs et John Wesley avaient fait la même chose. Souvenez-vous que Jésus avait dit que s'il «ne tombait pas en terre» Jean 12:24, il resterait seul. Seul de sa famille, des frères et sœurs comme lui, restaurés à son image. Trouvez-moi des déclarations de William Branham qui affirment que maintenant Jésus n'est plus seul, et que ceux qu'il a rachetés sont restaurés à égalité de sainteté et de perfection avec lui devant son Père et notre Père, devant son Dieu et notre Dieu!
Jean 20:17
On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence.
Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements! William Branham s'est conduit comme Balaam. La bénédiction et l'erreur sortait par la même bouche!
William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et
«dispensationaliste» bricolée par des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela,
William Branham a essayé de vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! William Branham a tenté de nous faire croire que les critères requis pour expliquer le principe spirituel de la nouvelle naissance pouvaient «évoluer» selon «le degré de «Lumière» et «de révélation» de l'Évangile apostolique que le
«pseudo ange/messager» avait comprit. Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance! Dieu n'a
jamais fait de compromis avec des personnages tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona ou Martin Luther. Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes,, la pensée de Dieu n'est pas «progressive», et ce qui est «ténèbres spirituels»
aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement
Jamais l'authentique foi de Dieu n'a eu besoin d'une lente «restauration progressive» étalée sur plusieurs siècles, comme a tenté de nous faire croire William Branham! Le fondement même de toutes les interprétations humaines des prophéties du Livre de l'Apocalypse, incluant le soi-disant «Message» de William Branham, repose essentiellement sur des travaux littéralement «empruntés» aux théologiens
trinitaires qui enseignaient «l'évolution et la restauration de la foi Apostolique» par «étapes» au cours des siècles, qu'on appelle «Dispensationalisme», tel que développé initialement par les théologiens Darby, Scofield et Larkin! Et à tous les pasteurs des assemblées de «ce Message» qui défendent les enseignements de William Branham, je déclare que la seule bonne chose à faire maintenant, est de démissionner et de laisser les vrais ouvriers faire leur travail.
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#08)
La doctrine des «Sept âges de l'Église» repose essentiellement sur les enregistrements audio des prédications de William Branham. Les principales prédications
portant sur les «Sept âges de l'Église»,
ont été prêchées entre 1960 et 1965, lesquelles par la suite, ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples
«du Message des Temps de la fin». Le fondement de cet
enseignement repose entièrement sur l'adaptation
dispensationaliste que William Branham a toujours conservé,
depuis le temps où il assimilé tout ce qui était endossé par
l'église baptiste évangélique du «coloré pasteur Roy Davis»,
qui l'a «ordonné»
en tant que ministre. C'est à partir de ce moment-là que William Branham a commencé à répéter ce qui était «tendance» au sein des assemblées évangéliques baptistes et pentecôtistes.
Selon ceux qui ont endossé les enseignements qui sont véhiculés par le groupe du «Message des temps de la fin», le ministère de prédication de William Branham aurait apporté à l'Église
«le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Lorsque le livre de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» parut, ce livre devint très important pour les disciples du «Message», malgré le manque flagrant de références et de bibliographie sur les personnages cités par William Branham. William Branham n'avait pas l'expérience d'un écrivain ou d'un éditeur et son dernier livre «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» a été «corrigé et adapté» par son ami de longue date, Lee Vayle. Dans la transcription de sa prédication audio, du 14 juin 1964, «Dieu dévoilé - 64-0614M» , nous pouvons lire à la page 36 de la brochure,
ou au paragraphe 272 de la transcription en ligne, que William Branham dit : «Comme le docteur Lee Vayle est en train d’écrire ce fameux livre, je veux que vous voyiez ça, à un moment donné. Frère Vayle est ici, sur les lieux, quelque part. Je l’ai vu dehors. Je ne pense pas qu’il a pu entrer. Mais il est en train d’écrire un livre, là, et–et c’est très impressionnant, sur l’Âge de Laodicée. Et je veux que vous… Il sera publié sous peu. Donc, nous en sommes à la dernière correction d’épreuves, et
nous écrivions… nous
en discutions là, voyez-vous (..)»
Évidemment, comme nous le constatons, à la mi-juin 64, William Branham n'a lu son livre que partiellement, et en a discuté le contenu avec le Dr Lee Vayle. Néanmoins un an plus tard, en août 65, William Branham confirme qu'il n’a pas pu lire entièrement «l’Exposé des Sept Âges de l’Église» rédigé par son ami Lee Vayle et par conséquent, n’a donc pas pu procéder lui-même à la correction de l’ouvrage avant sa dédicace. Dans sa prédication
du 1er août 1965, «Les évènements rendus clairs par la prophétie» ; page 1 ; paragraphe 4 ; (aussi en ligne, paragraphe 4) nous pouvons lire : « Maintenant nous allons dire ceci, pendant que j’y pense, non pas pour interrompre.
Frère Vayle est ici, et il se pourrait que je n’arrive plus à le voir. Je vais… Puis-je vous envoyer ce manuscrit quand je serai rentré à Tucson ? Je suis en train de le parcourir, je ne l’ai pas encore entièrement lu, et je vous le renverrai aussitôt que je serai arrivé à Tucson. »
Et le 27 novembre 1965, dans la brochure «J'avais entendu, mais maintenant j'ai vu» à la page 8, paragraphe 40, ou au paragraphe 40 de la transcription en ligne, il dit : « Je suis heureux d'avoir ce soir au milieu de nous un autre frère dans le ministère. Je viens juste de regarder autour de moi il y a quelques minutes et je l'ai vu et l'ai reconnu; c'est frère Gordon Lindsay. C'est un vieil ami qui était avec nous il y a longtemps. Il fait du bon travail maintenant en imprimant; il imprime mon livre «Les - les 7 Âges de l'Église». Nous espérons avoir aussi les 7
Sceaux. S'il lit cet ouvrage avant son impression, il s'ensuivra une discussion théologique. Je sens cela venir. Mais il sait que je ne suis pas un théologien, ainsi... Mais nous sommes dans l'attente pour demain soir. Si vous êtes là, Frère Lindsay, soyez ici demain soir.»
Bien qu'il soit évident que Lee Vayle contribua à la rédaction, lorsque William Branham mentionne «mon livre» cela confirme sans équivoque que William Branham endosse le travail de Lee Vayle et lui fait confiance aveuglément. Tant qu'à Gordon Lindsay, c’est lui qui s'occupa de le faire imprimer. Le 04 décembre 1965, le livre
«Exposé des Sept Âges de l'Église» fut publié, du vivant de William Branham, mais à peine 3 semaines plus tard, le 24 décembre, ce dernier va trouver la mort dans un accident d'auto.
William Branham, le Balaam des temps de la fin. Évidemment, les pasteurs et enseignants qui défendent les enseignements de William Branham seront scandalisés de voir que je réprime sans aucune crainte «leur prophète», mais je crois qu'il est temps de mettre les pendules à l'heure, et je suis parfaitement à l'aise de réfuter ses enseignements avec l'approbation du Seigneur, sachant très bien que tout ce que je réfute ne peut tenir la route lorsqu'on se tient dans la présence de Dieu, dans Sa sainte alliance sous le sang de Jésus. Les enseignements de William Branham ont conduit l'Église dans l'errance du désert spirituel et la confusion, et ce dernier rendra des comptes car il est maintenant jugé.
Dans la
tradition juive, (on prononce Bilam), ce qui signifie «qu'il est celui qui a abîmé le peuple» : en effet, par un conseil impie que Balaam donna au roi de Moab Balak, il fit tomber les enfants d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie au sens littéral. Cependant c'est une analogie du «Balaam spirituel» des temps
de la fin. Bien qu'à plusieurs reprises William Branham s'est élevé contre les «théologiens contemporains» de son époque, il n'a pas pu résister à «emprunter et partager» leurs études théologiques et leurs fausses interprétations des prophéties bibliques, et en ajoutant un peu par çi et un peu par là,
William Branham s'est comporté comme Balaam et a hybridé les prophéties du livre de l'Apocalypse au point tel, que tous ses enseignements sont devenus empoisonnés. Tel Balaam, il s'est servi de ses connaissances et ses expériences spirituelles pour limiter toute méfiance à son égard et a entrainé une grande foule de croyants à suivre ses
enseignements. Les enseignements de William Branham étaient tellement séduisants qu'un grand nombre de chrétiens sincères les ont pris «pour la Parole de Dieu» et ont cru à tort qu'ils «mourraient» s'ils ne croyaient pas ses enseignements. Vaincre «la mort» générée par les enseignements du «Message des temps de la fin» Maintenant, pour eux, le seul moyen de vaincre les faux enseignements du «Message» et de ne plus «craindre la mort»
consiste à revenir dans la présence de Dieu,
jour et nuit, et prendre conscience de la puissance du sang expiatoire de Jésus William Branham a brandit la peur de la mort spirituelle pour forcer des tas de croyants à suivre ses enseignements. Citation WMB. (C’est le Message de notre temps! Au Nom de Jésus-Christ, recevez-Le!) Les authentiques vainqueurs se reconnaissent car ils possèdent la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, celle qui qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui
est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, jour et nuit. L'enseignement des 7 Âges de l'Église est une doctrine fondamentale du
«Message des temps de la fin». En réfutant implacablement cet enseignement, je prie le Seigneur qu'Il provoque la réaction en chaîne dévastatrice de tous les enseignements de William Branham, comme la chute d'une file de dominos. Je prie que tout le «Message» s'effondre, car la majorité des enseignements relatifs aux
«7 tonnerres» et des
«7 sceaux» y sont étroitement reliés. Seule l'œuvre de Christ est «parfaite» et hors de cette œuvre, aucune ne peut être «parfaite». Pour qu'un enseignement soit reconnu
«parfait» devant Dieu, il faut qu'il soit baptisé dans l'œuvre parfaite de Christ à la croix, dans le sang expiatoire de Jésus.
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#09)
S'il est un livre du Nouveau Testament qui est différent de tous les autres, c'est bien celui de l'Apocalypse. L'apôtre Jean,
fut transporté et ravi en esprit , « au Jour du Seigneur», (
Malachie 4:5-6 ce Jour grand et redoutable), ce qui équivaut à «un voyage dans le futur», là où il a vu « tous les 7 anges/étoiles/messagers» réunis tous ensemble, devant Dieu. C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire 7 lettres et de les adresser à
«7 anges/messagers». Techniquement, «c'est au Jour du Seigneur» que le Seigneur s'adresse aux 7 anges des 7
Églises, et ces message sont des appels aux «vainqueurs des 7 Églises», au
«Jour du Seigneur».
C'est à cette période que ceux qui sont «morts en Christ» vont se
«réveiller spirituellement».
Le prophète Daniel a parlé de ce «Jour de réveil», un Jour extraordinaire
qui réveillera tous ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l'agneau»
Sachez que pour être reconnu et choisi lors de
«l'appel des vainqueurs», en tant qu'«ange/messager» de Dieu, le vainqueur doit
TOUJOURS être en mesure de se tenir dans la
présence de Dieu, quand il le veut, jour et nuit, complètement conscient de qui il est. En anglais j'aime bien l'expression «constant self-awareness in Jésus-Christ» ou si vous voulez:
«la conscience perpétuelle de soi dans l'Alliance de Dieu en Jésus-Christ». C'est un «état d'esprit» qui s'acquiert par la foi
et la révélation divine, dans lequel le «soi-même crucifié en Jésus» devient le centre d'attention de notre vie. La «conscience de soi en Jésus-Christ» génère toujours une guerre spirituelle, (en vous-même) et ceux qui persévèrent «se gardent eux-mêmes» dans l'Esprit, et l'esprit humain
«adversaire» finit par être vaincu et ne le «et ne le touche pas».
La particularité de «l'Esprit de l'Alliance en
Jésus-Christ» est que vous avez vaincu toute culpabilité et condamnation dans votre
intérieur, une fois pour toutes, et que toute forme de pratique religieuse, ou comportements basés sur des règles morales
«pseudo-chrétiennes», visant à vous faire croire que cela va plaire à Dieu ou va «vous sanctifier» d'avantage, devient quelque chose que vous détestez. Autrement dit, quelqu'un réellement né de nouveau
«hait
toute forme de légalisme», ou «règles de comportement chrétien» enseignées pour «plaire à Dieu».
C'est parce que voyez-vous, l'Esprit de Dieu n'a pas besoin d'aide pour écrire Lui-même, Sa Loi, dans le cœur de ses enfants! Et je crois sincèrement que William Branham ne l'a jamais compris! Croyez-vous vraiment que les «personnages historiques» choisis par William Branham aient su qu'ils étaient les
«vainqueurs» des 7 Églises? Beaucoup de ces personnages historiques ont laissé des écrits, et jamais aucun d'eux n'a laissé de témoignage qu'il ait été
«un ange/messager» d'une des 7 Églises. Pensez-y! Un Martin Luther qui rejette complètement tout le livre de l'Apocalypse car à ses yeux, l'Apocalypse de Jean n'est même pas un livre «inspiré» et digne de faire partie de la Bible!
Croyez-vous vraiment que le Seigneur aurait dicté à Jean, d'écrire une lettre à un des «anges/messagers» sachant d'avance que le récipiendaire ne recevrait jamais la lettre? Comment Martin Luther aurait-il pu lire une lettre personnelle, dictée par le Seigneur et transcrite par Jean, prophétisée 1400 ans
d'avance, alors que la lettre ne pouvait même pas l'atteindre? Tous ces personnages historiques, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Luther et Wesley sont des inventions sorties tout droit d'une imagination basée sur un ouvrage d'interprétation humaine des Écritures!
Jean a été ravi en Esprit «au
Jour du seigneur», lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2
et 2 Pierre 3:10 Comprenez, que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de centaines d'années» !, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour
« des véritables vainqueurs»... 7 Trompettes vont les appeler simultanément! Et l'appel les atteindra dans les nuages (clouds) qui ont été créés pour leur époque. Comment pouvez-vous imaginer un seul instant qu'un personnage historique comme Martin Luther, pourrait être
«un vainqueur» dans le même sens que les vainqueurs des 7 Églises? Comment William Branham pouvait-il imaginer simplement que Dieu devait renoncer à tous Ses propres critères pour qu'une personne comme Martin Luther
«naisse de nouveau» afin qu'il puisse VOIR (comprendre à sa manière) le Royaume de Dieu, en lui accordant plein d'exceptions et de passe-droits! Martin Luther, même après avoir quitté le catholicisme, est demeuré «tatoué spirituellement» avec des
enseignements
hérités de l'Église de Rome,
continuant à adorer la sainte Trinité et
rendant un culte
à Marie et aux saints de L'Église Catholique! Et William Branham il les a «excusés» parce que tous ces pauvres «personnages» marchaient dans
«le peu de lumière» qu'ils avaient pour leur époque! Martin Luther
n'a jamais connu l'authentique nouvelle naissance, lui qui a écrit et publié durant
«sa réforme»
que tuer un Juif n'était même pas un péché!
Et il faudrait lui donner le titre de «vainqueur»? William Branham a essayé de vous enseigner «la restauration progressive» de «la nouvelle naissance» ce qui est une aberration diabolique! Les Écritures sont claires et explicites, à compter du moment où une personne «nait de nouveau» la nouvelle naissance ne s'étire pas «progressivement» sur plusieurs années! Tout comme une naissance naturelle, tant que le bébé à naitre est dans le sein de sa mère, on ne peut pas à proprement parler, de «naissance» mais plutôt de
«croissance» d'une potentielle naissance. Mais dès que l'enfant nait, il est « né » une fois pour toutes! Après avoir analysé les enseignements de William Branham je peux vous affirmer que la table est mise afin de réfuter toute la
crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste
«des sept dispensations ou 7 âges de
l'Église». Selon son enseignement, William Branham place les «7 âges» de l'Église à l'intérieur des «soixante-dix semaines de Daniel», au «centre de la soixante-dixième semaine», et son interprétation situe le début de l'Église des nations à la mort de Jésus après son ministère de 3½ ans, et accorde à la nation littérale d'Israël une «alliance» distincte que 2 prophètes Juifs publieront pendant une période de 3½ ans, soit la dernière moitié de la «soixante-dixième semaine».
Vous observerez que tout au long de ce site Internet, je réfute intensément le concept de la «révélation progressive»
de William Branham
sur laquelle repose l'enseignement des
Sept Âges de l'Église. Je désire surtout pointer du doigt l'absence totale de discernement spirituel de William Branham, sur la nature même «de l'esprit» qui animait ses personnages, qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative comme «anges/messagers», pour les livrer à ses auditoires comme de «saints exemples» de «serviteurs/anges/messagers» dans la main du Seigneur, se tenant dans la présence de Dieu. Ici j'insiste pour vous rappeler que ce que le Seigneur affirmé, est non-négociable, en ce que le discernement de l'Esprit sait reconnaitre un arbre à ses fruits:
Matthieu 12:33-37 .
« (33) Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit. (34) Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (35) L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront
compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»
Cliquez pour agrandir « Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé. Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. » Le péché, c'est celui de se laisser accuser perpétuellement!
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Section consacrée à la réfutation de la crédibilité de William Branham |
#10)
Matthieu 17:10 « Les disciples lui firent cette question: Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Élie doit venir premièrement ? Matthieu 17:11 Il répondit: Il est vrai qu'Élie doit venir, et rétablir toutes choses. »
Toute la doctrine des «sept âges de l'Église»
repose sur les allégations de William Branham, voulant que Dieu aurait restauré progressivement, en 3 étapes successives, la Vérité Apostolique perdue dès la fin du 1er siècle et que la première restauration aurait débuté avec Martin Luther, pour être perdue à nouveau, puis ensuite avec John Wesley dont la restauration qui fut encore perdue, et ensuite avec «le mouvement Pentecôtiste» qui sera suivi d'Élie le prophète...
Malachie 4:5-6 Voyons comment William Branham a tenté d'expliquer cela.
« (277) Le hasil romain s'est mis à dévorer cet Arbre Épouse jusqu'à ce qu'il n'en reste que les racines (l'a décimé jusqu'au bout, tout, il a décimé tout l'Arbre, comme il l'avait fait de Jésus-Christ, l'Époux) il a décimé l'Épouse, il est allé par les crédos et les dénominations, ce même vieil insecte. (285) (...) Juste comme Il a fait pousser l'Arbre pour la première fois, Il Le restaure de nouveau ici pour la deuxième fois. Voyez-vous cela? (286) Remarquez, le même insecte (ce petit insecte mesquin), ce même insecte qui avait commencé et qui a détruit l'Arbre au début, il a repris par les branches luthériennes.
Mais quoi donc? Il ne peut pas Le tuer; ils ne peuvent pas détruire cela, parce que Dieu a déjà dit : "Je restaurerai..."
(287) Cet insecte a commencé par Luther, à tuer toutes les branches luthériennes. Il a continué jusqu'à Wesley et a tué toutes les branches Wesleyennes. Mais la partie principale de l'Arbre continue à pousser. Eh bien, remarquez qu'autrefois, lorsque l'Arbre fut rongé, il mourut et il n'en resta que les racines, lorsqu'il L'a tué là, jadis.
(288) Tout aussi sûr qu'Il a ressuscité Jésus de la tombe dans l'espace de trois jours, dans trois dispensations ou dans trois étapes, Il va susciter l'Église et l'amener à la plénitude et à la puissance de nouveau. "Je restaurerai, dit l'Éternel." (313) Comprenez-vous cela? Amen. Car Dieu a dit : "Je restaurerai Cela." Comment va-t-Il restaurer Cela? Par quatre messagers de la mort, Il a été détruit, alors quatre messagers de la Vie restaureront Cela. Qui fut le premier? Martin Luther avec la
justification. Qui fut le deuxième?
John Wesley, avec la sanctification. Qui était le troisième? La Pentecôte avec la restauration des dons, le Saint-Esprit, le baptême du Saint-Esprit.
Qui était le quatrième? La Parole. Quoi? La Parole. (314) Il y a eu quatre grands prophètes. L'un d'eux, Martin Luther, a commencé à faire briller une Lumière. C'était une petite Lumière, juste une très petite force de justification. Puis vint Wesley, plus fort : La sanctification. Après Wesley vint un plus fort que lui, la Pentecôte, le baptême du Saint-Esprit dans un autre grand prophète.
Voyez? Mais dans les derniers jours, selon Malachie 4, Élie doit venir avec la Parole Elle-même. » La restitution de l'Arbre-Épouse [62-0422] https://www.branham.fr/sermons/1817-The_Restoration_Of_The_Bride_Tree
Malheureusement, prétendre que Martin Luther et John Wesley faisaient partie «des 4 grands prophètes» est complètement absurde. Et penser que les restaurations de Dieu n'ont pas tenu le coup après que Dieu ait envoyé des «messagers» ne tient pas la route non plus. Les 2
personnages Martin Luther et John Wesley n'ont rien restauré du tout. Ils ont simplement permis au mystère de l'iniquité de se rapprocher plus de la séduction. Et ensuite de prétendre qu'après John Wesley
«le mouvement Pentecôtiste» était un 3e prophète et que finalement le ministère de William Branham est «l'Élie qui devait venir» n'est pas scripturaire et cette allégation est fausse. Non seulement c'est tout l'enseignement qui est faux, mais celui qui l'a donné s'est autoproclamé «l'Élie qui devait venir» avant «ce Jour grand et redoutable». Il est vrai que l'Esprit d'Élie doit effectivement venir avant la fin et «rétablir» ce qui
«avait été perdu» mais l'Esprit d'Élie n'agit pas sur 3-4 «soi-disant âges de l'Église» et lorsque l'Esprit d'Élie vient, c'est juste avant et pendant «le Jour du Seigneur», ce Jour grand et redoutable
Malachie 4:5-6. Lorsque l'Esprit d'Élie se manifeste, c'est pour réellement ramener le cœur des enfants à la foi Apostolique. Son œuvre porte des fruits et son message est un gros rappel à l'ordre pour placer Christ au centre des préoccupations et de la pensée des saints. Or il est évident que les personnages choisis par William Branham n'ont jamais
«ramené le cœur des enfants» à celui des pères. Martin Luther n'a jamais restauré la foi Apostolique ni John Wesley, ni le «mouvement pentecôtiste». Luther, Wesley et les acteurs du mouvement pentecôtiste étaient tous trinitaires et ils n'ont jamais restauré quoi que ce soit. Si je peux faire une métaphore, Ils étaient peut-être juste comme si le même loup tentait d'améliorer son look d'agneau, en changeant sa vieille peau de mouton pour une plus belle à chaque fois. Et William Branham, en alléguant un rôle extraordinaire à des personnages qui n'avaient rien en commun avec l'Esprit de Christ, et en s'autoproclamant celui qui révèle et restaure toutes choses, est l'ouvrier
d'iniquité qui a tenté de nous faire croire que sa parole était celle de Dieu. Non seulement William Branham est un faux prophète, mais LE FAUX PROPHÈTE! William Branham est ce type d'humain qui s'est élevé si haut dans l'arbre de la connaissance du bien et du mal, qu'il s'est assis sur la montagne de Dieu et a voulu régner sur les saints pendant 1 heure...
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#11)
Du livre de l'Apocalypse, chapitre 2 et 3
«À l'ange de l'Église d'Ephèse, écris:» Apocalypse 2:1
«À l'ange de l'Église de Smyrne, écris:» Apocalypse 2:8
«À l'ange de l'Église de Pergame écris:» Apocalypse 2:12
«À l'ange de l'Église de Thyatire, écris:» Apocalypse 2:18
«À l'ange de l'Église de Sardes écris:» Apocalypse 3:1
«À l'ange de l'Église de Philadelphie écris:» Apocalypse 3:7
«À l'ange de l'Église de Laodicée, écris:» Apocalypse 3:14
Lors de la vision dans laquelle l'apôtre Jean a été transporté en Esprit, au Jour du Seigneur, l'ange a demandé 7 fois à l'apôtre Jean d'écrire
«à l'ange» d'une Église désignée, en commençant par l'Église d'Éphèse. Est-ce que la lettre était adressée à l'Église ou au messager de l'Église? Sans hésitation, la réponse devrait être que chaque lettre que Jean a écrite, est destinée «à l'ange» ou au «messager»
de l' Église désignée.
Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/étoiles/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.
Ensuite, puisque le message adressé à «l'ange/messager» le place comme responsable de «son assemblée», en aucun cas «le chandelier/Église» ne sera tenu responsable à la place de «son messager». C'est pourquoi dans les lettres du Seigneur aux «candidats-messagers» contiennent des avertissements ou des reproches, car c'est premièrement un «appel aux vainqueurs». Le Seigneur n'a jamais menacé aucune assemblée ou Église, de lui enlever son «étoile»,
mais plutôt l'inverse, c'est-à-dire que c'est «l'étoile/ange/messager» qui est menacé de se faire enlever son «chandelier/assemblée»
En guise d'analogie, comprenez que lorsque «l'entraineur» d'une équipe de sport (par exemple, le coach d'un club de hockey) est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, parce que son équipe ne gagne jamais de victoires, est-ce qu'on punit l'équipe? Non! On change le «coach»! Autrement dit, on lui enlève l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Si la «lampe/chandelier» représente «l'équipe»
et que «l'étoile» représente «l'entraineur» vous comprendrez que si le propriétaire (le Seigneur) dit à l'entraineur : «Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.» cela signifie que le propriétaire peut enlever l'équipe à l'entraineur et la donner à un autre, qui lui sera plus compétent et mènera son équipe à la victoire. Cependant, nous verrons plus loin que William Branham a été forcé de
«de se contredire» et d'attribuer les messages adressés aux «anges/messagers», directement aux Églises, car son interprétation des
prophéties ne pouvait accepter que les réprimandes du Seigneur contenues dans la
«lettre au messager d'Éphèse s'adressent à Paul». De plus, contrairement à
son affirmation du 7 décembre 1960, son changement d'interprétation lui permettait de se placer lui-même à l'abri des
reproches adressés au messager de l'Église de Laodicée, car l'orientation de son enseignement des 7 âges de l'Église le plaçait directement à la fin des âges «de la dispensation des nations» en tant que
« dernier messager de Laodicée», et bien que tout l'enseignement était faux, ce «conflit d'intérêt» entre un «messager-prophète» et les reproches adressés à « l'ange/messager» de Laodicée, était insupportable ... Quiconque, ajoute/modifie ou retranche
les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves. Qui se lèvera parmi les vainqueurs pour défendre William Branham? ....Personne! Les vrais vainqueurs précipiteront son enseignement dans l'étang de feu! «(...)
(286) La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que
ces messages sont adressés,
non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas?
(287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Source: L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207 Note: Je suis entièrement d'accord avec la citation ci-dessus.
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#12)
Voici une citation de William Branham, avec laquelle je suis entièrement d'accord. «(289) Le message est adressé au conducteur de l’Église.
Que Dieu vienne en aide à celui qui
s’éloignerait de ce message! Mais ce message a été donné à un ange, et l’ange était dans la main de Dieu et sous Sa direction, donnant la Lumière et la puissance qui venaient de Lui, de Sa main droite. Ils sont dans Sa main droite, c’est-à-dire qu’ils ont l’autorité suprême tandis qu’ils sont ici sur cette terre, parce qu’ils sont les lampes qui donnent Sa lumière à chaque âge de l’Église. Vous voyez: «À l’ANGE de l’assemblée… écris…».
Ceci s’adresse à «l’étoile» de l’âge, qui est le responsable. L’ange de l’Église aura à rendre compte s’il ne prêche pas la Parole. C’est vrai! Cet ange devra rendre compte au jour du jugement.»
Note: Je suis entièrement d'accord avec la citation ci-dessus. Sermon: ---
Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (289) 60-1207 Dans le cas du messager de l'Église d'Éphèse, comme les réprimandes
du Seigneur ne peuvent pas s'adresser à Paul en aucune façon, ni à «son pseudo successeur» l'apôtre Jean (que William Branham a désigné), c'est sans doute là que William Branham a commencé à «rediriger les avertissements et les réprimandes personnelles» adressées aux «anges/messagers», directement sur les Églises, incluant celle de Laodicée. Son «raisonnement» ne pouvait pas supporter d'attribuer les avertissements directement aux
«anges/messagers», surtout pour les pseudo-messagers de l'Église d'Éphèse et de Laodicée. Au lieu que les lettres du Seigneur soient adressées personnellement à chaque «ange/messager» comme il avait pourtant demander à son auditoire
«de se rappeler», il a attribué les reproches du Seigneur aux assemblées. En d'autres mots, si l'équipe est perdante, cela ne
peut pas impliquer «l'entraineur» d'aucune façon! Pourquoi? Parce qu'autrement, toute l'interprétation de l'enseignement des 7 âges de l'Église se serait écroulée! Il est évident que les lettres du Seigneur s'adressent à chacun des 7 messagers, et dire le contraire
est non-scripturaire. Un authentique croyant, se tenant continuellement dans la présence de Dieu, revêtu du «vêtement blanc symbolique» blanchi dans le sang de l'agneau, ne peut interpréter la Parole de Dieu comme l'a fait William Branham. Et croyez-moi, le Royaume de Dieu n'est pas divisé sur l'authentique interprétation de la Parole de Dieu!
Rappelez-vous les citations de William Branham! Il avait pourtant insisté pour dire que chaque lettre du Seigneur était adressée au «conducteur/messager» de son Église que
c'est le conducteur qui aurait à rendre compte, pas l'Église! En aucun cas, le Seigneur a menacé les «chandeliers» d'ôter leurs «étoiles» de leur place, mais l'inverse, c'est-à-dire que «l'étoile/ange/messager» doit se repentir, sinon le Seigneur va lui
enlever la responsabilité de son chandelier. Voyez-vous? Au «Jour du Seigneur», retentit «l'appel aux vainqueurs». Les «vainqueurs» sont réveillés, et doivent se préparer. Posez-vous la
question suivante. Puisque le
«conducteur de l'Église» est son «ange/messager» et qu'il est le premier responsable de l'état spirituel de l'Église, pourquoi l'Église serait coupable de sa propre condition spirituelle?
Précédemment j'ai donné la métaphore de «l'entraineur» d'une équipe de sport. Lorsque e dernier est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, ce pas l'équipe du coach qui est punie. On change le «coach»! On lui enlève l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Quiconque, ajoute/modifie ou retranche les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves. Qui se lèvera parmi les vrais vainqueurs pour défendre un imposteur? ....Personne! «(...)
(286) La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que
ces messages sont adressés,
non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “À l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas? (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Note: Je suis entièrement d'accord avec la citation ci-dessus. Sermon: Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207
Maintenant choisissons quelques autres citations tirées des prédications de William Branham, qui traitent du même sujet.
«(305) Qu’est-ce que la “manne cachée”? C’est une manne qui n’est pas donnée à toute l’assemblée.
La Révélation de la Parole est donnée à l’ange de l’Église. Vous voyez? La Révélation de la Parole est donnée à l’ange de l'âge, car elle est cachée à tous les regards, puis elle est révélée de nouveau (la manne cachée).
Elle est adressée à l’ange de l’Église. Vous saisissez? C’est une révélation un peu plus grande de ce qu’est Christ, peut-être un appel un petit peu plus haut.»
Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (305) [60-1207] Note: Je suis entièrement d'accord avec la citation ci-dessus. WMB a dit «ces messages» (les 7) ne sont pas adressés «à l'Église concernée, mais toujours «aux messagers»
«(27) Avez-vous
remarqué ces adresses? Ces messages sont adressés à l’ange, ou au serviteur qui porte la lumière de cet âge de l’Église. Vous voyez? »
Prédication L'Âge de l’Église de Thyatire (27) [60-1208] Note: Je suis entièrement d'accord avec la citation ci-dessus.
«(35)
(...) Vous voyez, cet ange, s’il avait vaincu, il recevait cette révélation. “Tiens ferme, car à celui qui vaincra…”. Il avait vaincu!
C’est adressé à l’ange de l’Église. Vous comprenez? » Prédication L'Âge de l’Église de Thyatire (35) [60-1208] Note: Je suis entièrement d'accord avec la citation ci-dessus.
Maintenant, ce que William Branham a déclaré était juste. Bien que le contenu des lettres soit destiné à des «candidats» et des «vainqueurs» qui deviendront les «anges/messagers» de leur Église, au Jour du Seigneur, il faut seulement garder à l'esprit que chaque lettre est adressée au messager de l'Église qui lui est attribuée, et non pas à son Église. La lettre prophétique lui est adressée personnellement.
Il ne peut donc y avoir plus d'un seul messager par «Église» et tout le contenu de la lettre s'adresse personnellement au messager de l'Église.
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#13)
Voici quelques raisons élémentaires pourquoi le personnage d'Irénée de Lyon, choisi par William Branham, n'est pas «l'ange/messager» de l'Église de Pergame. La principale raison c'est que le personnage a vécu il y a plus de 1815 ans, et que le «Jour du Seigneur» n'est pas encore arrivé. L'apôtre Jean, fut transporté et ravi en esprit
, «au Jour du Seigneur», ce qui équivaut à «un voyage dans le futur», là où il a vu «tous les 7 anges/messagers» réunis tous ensemble, devant Dieu. C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire 7 lettres et de les adresser à «7 messagers». Techniquement, «c'est au Jour du Seigneur» que le Seigneur s'adresse à l'ange de l'Église de Pergame, et ce message est un appel au «vainqueur de l'Église de Pergame», au
«Jour du Seigneur». Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront,
lesquels n'ont pas été manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps..
Apocalypse 2:12-17 (Louis Segond 1910) «(12) Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants: (13) Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (14) Mais j'ai quelque chose contre toi,
c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15) De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. (16) Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. (17) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je
lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
Ici, j'ajoute un autre commentaire. Au verset 14, le Seigneur ajoute «qu'Il a quelque chose» contre le «candidat/messager», ce qui confirme que seul, «l'ange/messager» est le responsable et le récipiendaire des «reproches» qui lui sont adressés. Martin de Tours ne peut être le messager de l'Église de Pergame, car si ce personnage hagiographique aurait été «qualifié» pour être véritablement un «ange/messager» du Seigneur, cela signifierait que «le Jour du Seigneur» serait arrivé il y a plus de 1815 ans! Chose
certaine, l'authentique «ange/messager» répondra à l'appel du Seigneur, à «son cri de commandement», à la «voix d'un archange», et il sera un «vainqueur, revêtu de vêtements blancs lavés dans le sang de l'agneau», se tenant continuellement dans la présence de Dieu, jour et nuit. Nulle part dans l'enseignement «des 7 âges de l'Église» vous ne trouverez de mise en garde contre des enseignements
qui prétendent que le Jour du Seigneur est déjà là, ou que le «Jour du Seigneur» s'est déroulé sur presque 2000 ans.
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#14)
Dans l'édition de son livre, l'Exposé des 7 Âges de l'Église, nous observons qu'au chapitre 6, dont le titre est «LE DERNIER AVERTISSEMENT», page 230, les seuls commentaires
de William Branham sur Apocalypse 2:23, se résument seulement à quelques lignes, soit une référence sur Timothée 2:19 et quelques mots portant uniquement sur ce que signifie l'expression
«sonder les reins et les coeurs». Mais dans ce court passage d'Apocalypse 2:23,
était caché une affirmation qui démolissait tout l'enseignement de l'Exposé des 7 Âges de l'Église, que William Branham a occulté!
Il semble bien, que personne n'a remarqué que lorsque le Seigneur s'adresse à «l'ange/messager» de l'Église de Thyatire, il est mentionné à propos du «personnage symbolique de
Jézabel», qui se dit prophétesse, que le Seigneur la jettera sur un lit et qu'une grande tribulation atteindra ceux qui commettre l'adultère avec elle, et que «ses enfants» mourront «de mort». Évidemment, il s'agit «d'adultère spirituel et de mort spirituelle». Mais voici un
détail, complètement occulté par «la théorie des 7 dispensations des âges de l'Église»: Lorsque cela arrive, il est dit que
toutes les 6 autres Églises (en même temps)
comprennent que c'est le Seigneur qui sonde les cœurs et les esprits.
Il est à souligner que le Seigneur dit que cet événement ne passera pas inaperçu et que cela va sans doute marquer «la mémoire» des disciples de toutes les Églises. J'insiste sur le fait que le Seigneur dit bien: «toutes les Églises» et non seulement celle de Thyatire. Vous comprendrez, qu'on ne peut «ajouter» ni «retrancher» aux paroles écrites du livre de l'Apocalypse. Alors, est-ce que le Seigneur affirme c'est juste l'Église de Thyatire, ou c'est toutes les Églises qui «apprennent» que c'est l'Esprit du Seigneur, uniquement, qui sonde les cœurs et les esprits? Et même si quelqu'un voudrait tenter d'expliquer que c'était pour «les Églises à venir» cela ne tient pas la route, car aucun «pseudo ange/messager» n'en a jamais fait allusion de quelque façon que ce soit, sauf évidemment William Branham! Donc, techniquement, si l'on s'en tient à l'interprétation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église, et qu'on place «l'Église de Thyatire» entre les années 606 et 1520, je ne vois pas comment les 3 Églises, celle «d'Éphèse
53-170», celle de «Smyrne 170-312» et de «Pergame 312-606», auraient été en mesure de «savoir» que le Seigneur est celui qui sonde les cœurs et les esprits, puisque chronologiquement, les «anges/messagers» des 3 premières Églises ne sont pas contemporains de
«l'ange/messager» de Thyatire! Comment «toutes les Églises» pourront «savoir» s'il y en a 3 qui sont déjà absentes? S'il est un passage des Écritures, que je vais vous citer, c'est bien celui de 2 Thessaloniciens 2:1-2, qui met en garde les disciples contre des enseignements qui veulent tout expliquer comme si les «anges/messagers» au Jour du Seigneur étaient révélés
«(...)
(286) La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que
ces messages sont adressés,
non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église.(...)»
Sermon: L'Âge de l’Église de Pergame (286)[60-1207]
(Note: Ces messages signifient que les 7 lettres sont lues par les 7 «anges/messagers»)
Selon l'enseignement des 7 âges de l'Église, Martin Luther serait «l'ange/messager» de l'Église de Sardes. Si le soi-disant «messager» Martin Luther était l'authentique destinataire de la lettre écrite à l'ange de Sardes, il n'a jamais compris qu'il y avait une lettre qui lui avait été destinée, ni ses disciples d'ailleurs. Pourquoi? Lisez un peu de ce que Martin Luther pensait du livre de l'Apocalypse au complet.
Martin
Luther sur la valeur de l'Écriture (Parole de Dieu) «À mon avis, cela «le livre de l'Apocalypse» ne porte aucune marque de caractère apostolique ou prophétique ... Chacun peut former son propre jugement sur ce livre; quant à moi, je ressens une aversion pour ce livre, et pour moi c'est une raison suffisante pour la rejeter.»
(réf. ammtliche Werke, 63, pp. 169-170," Les faits sur Luther ", O'Hare, TAN Books 1987, page 203). Lien
(Anglais) Lien en Français
Donc, si Martin Luther aurait été le vrai destinataire d'une lettre qui lui était adressée par le Seigneur, il faut croire que cela a été une perte de temps d'essayer de lui écrire, puisque la «livraison» ne pouvait se faire! Aimeriez-vous envoyer une lettre à quelqu'un, avec des instructions à suivre, sachant qu'il ne la lira jamais? Martin Luther a rejeté complètement tout le livre de l'Apocalypse! Savait-il qu'il y avait une malédiction pour ceux qui oseraient ajouter, déformer, falsifier, altérer ou soustraire aux paroles du Seigneur. En fait, Martin Luther a soustrait le rouleau au complet, (et ses disciples aussi bien.)
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#15)
Note:
Les liens sont soulignés en bleu
(Les liens indiqués avec
s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)
Est-ce que la lettre écrite à «l'ange/messager» de l'Église de Smyrne, pourrait être adressée au personnage d'Irénée de Lyon? Dans un premier temps, avant de répondre à cette question, à savoir si la lettre écrite à l'ange de l'Église de Smyrne s'adresse à Irénée de Lyon, nous allons brosser le «profil spirituel général» que le Seigneur demande d'un «ange/messager», selon les adresses du Seigneur à chaque «ange» de chaque Église et ensuite appliquer ce «profil général» sur Irénée de Lyon pour voir si la «foi d'Irénée» rencontre les critères requis pour «se tenir» dans la présence de Dieu. Ensuite nous allons voir pourquoi la lettre dans ce passage, n'a jamais été adressée à Irénée de Lyon ni directement à l'Église
de Smyrne, mais plutôt à son authentique «ange/messager», bien que l'enseignement de l'Exposé des Sept Âges de l'Église prétend le contraire, en interprétant les symboles bibliques à sa façon. La version des 7 âges de l'Église enseignée par William Branham circule depuis près de 60 ans, et malheureusement n'a réussi qu'à apporter chez des croyants sincères, une confusion sur l'identité réelle des «étoiles/anges/messagers» qui sont dans la main du Seigneur. Voyons ici le passage relatif à l'ange/messager de l'Église d'Éphèse, dans Apocalypse 2, versets 8 à 11.
Apocalypse 2:8-11
«(8) Écris à l'ange de l'Église de Smyrne: Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie:
(9) Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.
(10) Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
(11) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.»
Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse
«à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est
«une restauration progressive» de la foi apostolique étalée sur plusieurs siècles. L'appel cible 7 vainqueurs, simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.
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#16)
Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse «à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est «une restauration
progressive» de la foi apostolique étalée sur 2 millénaires. L'appel cible 7 vainqueurs, simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.
- L'ange/messager doit être avant tout, le premier vainqueur de son Église
- «L'ange/messager vainqueur» se tient constamment devant Dieu. Jour et nuit.
- Les sept «anges/messagers» sont toujours «vus réunis» ,
«tous les 7, ensemble» «devant» Dieu.
- Les sept «anges/messagers» sont saints. Ce sont de saints messagers, et ils n'ont d'autre pensée que Jésus crucifié»
- Le vainqueur ne peut vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr.
- Le vainqueur est toujours revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu
- Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique «dans le sang de l'agneau
- Le vainqueur
est restauré à égalité avec Jésus,
son frère ainé, (exactement conforme, rendu saint,
comme son Père Céleste est saint ), devant son Dieu. Le vainqueur combat
«l'accusateur» dans sa conscience humaine, le précipite hors de ses pensées, et garde en lui la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
- Le vainqueur a toujours devant lui, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui le restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, il la tient fermement et ne la lâche jamais. Son
«ange» voit constamment «la présence de son Père» par l'Esprit.
Quand vous aurez compris ce que sont les caractéristiques spirituelles des vrais «vainqueurs» des 7 Églises, vous comprendrez pourquoi les personnages choisis par William Branham, dans l'enseignement des 7 âges de l'Église, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, ne peuvent même pas se qualifier comme «véritables vainqueurs», se tenant perpétuellement devant Dieu, revêtu du «vêtement blanc» symbolique lavé «dans le sang de l'agneau». Paul a témoigné dans
Hébreux 10, verset 10 , que par la volonté de Dieu, ceux qui sont appelés et qui croient, sont «sanctifiés» (rendus saints, comme leur Père Céleste est saint)
une fois pour toutes!
Une fois pour toutes, n'est pas 2-3 ou 4 fois, un an, ou 10 ans ou 100 ans! Autrement dit, ceux qui croient ne se repentent qu'une seule fois, pas jour après jour, pas 1000 fois comme sous la Loi de Moise! Vous vous rendez compte? La nouvelle naissance démarre exactement au fil d'arrivée, là où ceux qui obéissaient à la Loi espéraient se rendre! En d'autres mots, leur fil d'arrivée (sous la Loi) est notre ligne de départ! Nous sommes déjà saints et parfaits! Restaurés et faits égaux avec Jésus! C'est là que le fameux passage de Jésus
«Soyez parfaits comme leur Père Céleste est parfait»
prend tout son sens! Puis du verset 11 au verset 14, Paul affirme
que le sacrifice de Jésus a amené «à la perfection pour toujours» ceux qui étaient sanctifiés. Qui comprend ce que cela signifie? Romains 8:29 nous confirme que Jésus est le premier-né entre plusieurs «frères
et sœurs» et que par son sang et son sacrifice, nous avons été restaurés à égalité avec lui dans la présence de Dieu! Même sainteté, même perfection que celle de Jésus! Restaurés à son image! Copie conforme dans la présence de Dieu! Comment voulez-vous expliquer ce mystère à un trinitaire comme John Wesley? Cela me met littéralement en colère de voir qu'on a berné l'Église pendant des décennies, des frères et sœurs qui cherchaient Dieu de tout leur cœur, avec un enseignement comme les Âges de l'Église! Mais maintenant, il y a des coupes de colère qui vont être versées!
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#17)
Le passage d'Apocalypse 8:2 nous montre que Jean vit les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ces 7 «anges/messagers» sont des hommes, des êtres humains vivant sur terre
«au Jour du Seigneur» lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans
1 Thessaloniciens 5:2
et 2 Pierre 3:10. Comprenez bien que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de plusieurs siècles»!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le
«Jour du Seigneur» est un appel pour révéler «des véritables vainqueurs»... et un «cri de commandement» sortant d'un «nuage» va les «réveiller» et les appeler simultanément!
Tout cela se passe au-dedans d'eux. Aux chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse, nous observons que ces 7 messagers livrent un témoignage, accomplissent des œuvres, peuvent souffrir et même mourir. Bien que les Écritures affirment que personne ne peut
«voir Dieu», il semble que dans la vision, le Seigneur a voulu faire observer à Jean, un principe et un critère qui s'applique aux 7 «messagers/vainqueurs» des 7 Églises. C'est un détail d'une importance capitale. Donc, dans la vision, Jean a vu les 7 «anges/messagers» devant Dieu.
Ce sont les mêmes
«anges/messagers» que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20
Ils sont les sept messagers des sept Églises. Dans la vision, les sept anges ont été vus tous ensemble. Il faut comprendre aussi que notre Père Céleste habite une lumière inaccessible que nul ne peut voir et ne verra jamais. De plus,
la vision a montré à Jean les 7 messagers, tous réunis en même temps, alors que ces derniers ont reçu «leurs coupes de colère» et s'apprêtent à «accomplir la colère de Dieu»
Apocalypse 15:1. Cette illustration des 7 messagers, «se tenant devant Dieu», tous réunis en même temps avec leurs fléaux, indique que le
Jour du Seigneur ne s'est pas déroulé durant 7 dispensations qui ont duré plusieurs siècles! Tous les 7, se tiennent dans la présence du Seigneur. Il est dit qu'ils se tiennent devant Dieu, totalement conscients
«de la présence de Dieu», et ils ne sont pas ignorants de ce qui se passe, et de plus, ils sont entièrement conscients qui ils sont. Il est écrit: «en eux» ou «par eux», la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, et ils le savent. Ils exerceront ensemble la colère de Dieu Voyez-vous? Ils ne peuvent pas être les soi-disant «anges/messagers» des siècles passés, tels que : Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et même William Branham, car il est écrit dans Apocalypse 16:1, une seule voix forte, dit aux 7 anges réunis, «Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.»
Apocalypse 16:1
L'ordre de répandre les sept coupes de la colère de Dieu est donné aux sept, tous ensemble, en même temps. Ensuite, nous observons qu'il est écrit dans Apocalypse 15:8 que « personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis», ce qui indique clairement que
les 7
«coupes de colère de Dieu» sont versées au même moment par les 7 «anges/messagers» (jusqu'à ce que les 7 fléaux fussent accomplis) et non pas, 7 fléaux répartis en 7 dispensations réparties sur plusieurs siècles! Ces 7 fléaux sont un «nettoyage spirituel» coordonné d'une grande intensité, avec les signes du Seigneur qui les authentifient, envers les ouvriers d'iniquité qui ont endossé les faux enseignements de tous ceux qui ont altéré l'Évangile Apostolique.
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#18)
D'abord, voyons ces passages: Apocalypse 1:20 « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.» Apocalypse 1:20
Apocalypse 8:2 «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.» Apocalypse 8:2 Note: Si seulement l'un d'entre eux (les personnages choisis par William Branham) n'est pas digne et ne répond pas aux critères requis pour
«se tenir devant Dieu», sans aucun doute, nous rejetterons pour toujours cette doctrine des sept âges de l'Église. Ainsi, si un lecteur veut argumenter et défendre un de ces soi-disant messagers, il devra prouver que mes conclusions sont fausses, avec la Parole de Dieu. Je n'accepterai jamais que l'enseignement des sept âges de l'Église soit «de source inspirée de Dieu» simplement parce que quelqu'un appelé William Branham l'a prêché. Chaque détail tiré de la doctrine des Sept Églises enseignée et prêchée doit être soutenu par la parole de Dieu, avec la précision de cette épée à double tranchant. Paul était constamment dans la présence de Dieu. En d'autres termes, son esprit
était perpétuellement dans la présence de Dieu, et nous appelons cela «la sainte conscience» ou le «Saint-Esprit». Voyons ce que les Écritures rapportent sur les témoignages des apôtres, Paul et les disciples de l'époque apostolique, à propos d'être
«dans la présence de Dieu» ou d'être «devant Dieu», exactement dans le sens donné par le passage d'Apocalypse 8:2 Je développerai un peu plus tard comment l'esprit de quelqu'un peut «se tenir» dans la Présence de Dieu et quels sont les critères pour expérimenter cette grâce.
2 Corinthiens 1:12,
2 Corinthiens 2:17, 2 Corinthiens 4:2,
2 Corinthiens 7:12, 2 Corinthiens 12:19, Galates 1:20,
1 Thessaloniciens 3:13, 1 Jean 3:21, 1 Timothée 6:13,
2 Timothée 2:14, 2 Timothée 2:15,
2 Timothée 4:1
Voyons un peu comment Paul était dans la Présence de Dieu. Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». C'est «dans le ciel» qu'un élu «se tient dans la présence de Dieu. Et le ciel, ou si vous préférez,
«le royaume des cieux» est en lui Évidemment aucun homme, ne peut
«se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi, parce que si le royaume des cieux est en lui, il est impossible qu'il n'en soit pas conscient, «jour et nuit. » Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». Évidemment aucun homme, ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi.» Permettez-moi de poser la question suivante: que signifie l'expression «se tenir
devant Dieu»? En d'autres termes, comment quelqu'un peut-il être dans la Présence de Dieu? Les Écritures affirment que
tous sont privés de la gloire de Dieu ce qui confirme que, naturellement, tous sont privés de la «présence de Dieu», et que l'homme
«non-régénéré»
ne peut voir Dieu et vivre ou autrement dit:
«s'il pouvait voir Dieu, ou le simple fait de pouvoir être dans la présence de Dieu, il vivrait» ou s'il était «régénéré, il serait vivant» au sens spirituel de Dieu. Depuis la chute d'Adam
tous ont péché, et tous sont «morts spirituellement» et le court passage d'Exode 33:20 signifie à lui seul, tout le mystère de la rédemption du peuple de Dieu. Car «la mort spirituelle» est synonyme de «culpabilité perpétuelle», et celui qui est «mort» ne peut «voir Dieu» ou «se tenir dans Sa présence» en esprit. Il y a un principe divin qui dit que la culpabilité
n'est pas admise en présence de Dieu.
Quiconque se sent accusé de cœur ne peut se tenir «devant Dieu», car la culpabilité enlève toute assurance. Et c'est sur ce principe «d'assurance du cœur» dont je désire parler.
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#19)
Observez que je souligne les expressions «continuellement» et «jour et nuit» qui signifie aussi continuellement». Et pourquoi «jour et nuit»? Parce que pour être un véritable vainqueur aux yeux du Seigneur, il faut être «dans Sa présence, jour et nuit». (i.e: continuellement dans l'Esprit
de l'Alliance qui est dans le sang de Jésus). Si le Seigneur a utilisé l'expression
«jour et nuit» à quelques reprises, ce n'est pas en vain, et nous ferions mieux d'aller voir dans les Écritures où se trouve un autre «jour et nuit» pour mieux comprendre la portée de cette expression.
Prenons Apocalypse 12, verset 10. «Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères,
celui qui les accusait devant notre Dieu « jour et nuit.»
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Voyez-vous, tant qu'un croyant est «accusé devant Dieu» jour et nuit (continuellement) il ne peut pas «être un vainqueur» et ne peut pas se «tenir continuellement, jour et nuit» dans la présence de Dieu! Pourquoi? parce que la «culpabilité» n'est pas admise dans la présence de Dieu, tout simplement! Si quelqu'un n'est pas «continuellement» (jour et nuit) devant Dieu, alors il est continuellement devant l'accusateur, c'est-à-dire «jour et nuit». Vous ne pouvez pas être dans la présence de Dieu et être accusé en même temps. Il n'y a aucune accusation qui tienne, devant Dieu, pour ceux qui sont
en Jésus-Christ! Il n'y a aucune «justification» dans la culpabilité. Il n'y a aucune
«sanctification» dans la culpabilité. C'est pourquoi toute personne qui tente de plaire à Dieu en obéissant à une «règle de conduite» ou des «enseignements légalistes» sera constamment «accusée» dans sa conscience, qui «la met en garde» et «l'avertit» constamment de ne jamais «déroger» aux principes moraux qui lui ont été enseignés. La «présence de Dieu» est une «pensée perpétuelle», une «conscience continuelle» que le croyant garde en lui, une sorte
de «porte ouverte» sur la présence du Seigneur, que personne ne peut fermer! en toute assurance sans «culpabilité», sans «accusation».
À partir du moment qu'un croyant cesse de réagir et se sentir coupable devant Dieu, lorsque l'accusateur (via sa conscience) le tourmente (tribulation), jour et nuit, il devient un vainqueur perpétuel «jour et nuit» dans Sa présence! Sa conscience par laquelle «l'ennemi et accusateur» veut le culpabiliser s'appelle «l'arbre de la connaissance du bien et du mal»
C'est l'arbre de l'accusation et de la culpabilité, jour et nuit, devant Dieu. C'est sur «son arbre intérieur» qu'il doit «vaincre»! Et comment peut-on vaincre l'accusateur qui nous culpabilise jour et nuit devant Dieu? En se «plaçant» continuellement sous l'Alliance du sang de l'agneau! Perpétuellement! Jour et nuit! En gardant la pensée de la Nouvelle Alliance Jour et Nuit dans le temple! Quand on sonde certaines Écritures, on se rend compte que le principe de «pensez constamment, continuellement, perpétuellement, à toujour», était là bien avant la venue de Jésus. Dans 1 Chroniques 16:15, nous lisons: «Rappelez-vous à toujours son Alliance, Ses promesses pour mille
générations» J'aime bien certaines versions anglaises qui ont traduit ce passage avec l'expression: «Be you mindful always of His Covenant»
qui signifie dans un sens plus ferme «gardez à l'esprit continuellement, jour et nuit, Son Alliance». Comprenez-vous cela? Irénée de Lyon a tenté de se justifier en suivant «la Tradition» de l'Église de Rome, Martin de Tours a vainement cherché la perfection qui plairait à Dieu dans le monachisme ascétique, Colomba d'Iona a fait de même et Martin Luther s'est réfugié dans une perpétuelle repentance devant une Trinité qu'il ne comprenait pas! Et pourquoi John Wesley ne pouvait-il pas se tenir, jour et nuit dans la présence de Dieu? Parce qu'il ne savait pas qui était Jésus, ni qui était l'Esprit, le Seigneur, ni qui était son Dieu. Comme Martin Luther, John Wesley croyait à «la sainte
Trinité» de Dieu, «un Dieu en 3 personnes, co-existantes et égales entre elles, et partageant
«la même essence» dans leur «divinité». Cette «compréhension» de la divinité chez Irénée, Martin, Colomba, Luther et Wesley, leur fermait spirituellement «la porte» à double-tour. Il ne pouvait accéder «au Saint des Saints, dans la présence de Dieu». Comment aurait-ils pu reconnaître, que par le sacrifice de Jésus et son sang versé, ils avaient été restaurés à parfaite égalité avec Jésus
devant Dieu, si Jésus est lui-même Dieu? Comprenez-vous?
Le dogme de la Trinité est la «marque sur le front» qui bloque l'esprit du «croyant», et l'empêche de se rendre dans la présence de Dieu, jour et nuit. C'est le genre de croyant qui ne sait pas qui est son Dieu, ni qui est le Dieu du Seigneur ni qui est le Dieu de Jésus! Il ne sait pas que Jésus est son frère ainé. Il ne sait pas que l'agneau du sacrifice, Jésus, est le premier-né entre plusieurs frères et sœurs
Et c'est la raison pourquoi William Branham ne s'est jamais aventuré pour tenter d'expliquer
le passage d'Apocalypse 3:12», où celui qui vient bientôt, le Saint, le Véritable, parle du «nom de son Dieu»,«du temple de son Dieu», «de la ville de son Dieu» ... Voilà la principale raison qui disqualifie tous les «pseudo anges/messagers» choisis par William Branham. Lorsque vous lirez le chapitre que j'ai consacré à John Wesley, vous comprendrez que cette page va vous renseigner sur ce personnage qui n'a jamais été un «vainqueur» et qui ne s'est «jamais tenu»
dans la présence de Dieu, tel que requis dans le livre prophétique d'Apocalypse 8:2
«(1) Écris à l'ange de l'Église de Sardes: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles: Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. (2) Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. (3) Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. (4) Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. (5) Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je
n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. (6) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises !»
Est-ce que le personnage Irénée de Lyon était un vainqueur? Est-ce qu'Il se tenait constamment dans la présence de Dieu et «se gardait lui-même» ? C'est exactement ce que nous allons vérifier tout au long de ce chapitre, car ce personnage a laissé beaucoup de ses écrits, lesquels sont maintenant disponibles en totalité sur Internet.
Dans un premier ordre d'idée, nous allons voir quel est le lien entre Irénée de Lyon et le nom de Smyrne, et voir si cet homme a eu un ministère d'évangélisation, s'il a vécu «une tribulation», s'il était «pauvre» matériellement, s'il était
«riche» spirituellement, s'il a fait l'objet de «calomnies», s'il a «souffert», qui étaient ceux qui étaient avec lui et s'ils ont été jetés en prison. Or puisque les œuvres écrites qu'Irénée de Lyon ont été conservées et qu'ils contiennent son témoignage, sur un assez longue période de sa vie, il sera relativement possible d'analyser la pensée profonde du personnage, car les pensées du cœur sont manifestées par les écrits ou la bouche. Cette page jugera donc les œuvres laissées par Irénée de Lyon afin de voir si effectivement cet homme «se tenait dans la présence de Dieu».
Également, nous allons sonder toutes les affirmations de William Branham, concernant la foi et la vie de ce personnage. Rien ne sera laissé de côté, tout ce que William Branham a déclaré, allégué et déclaré et affirmé, sera vérifié, d'une part avec les Écritures et d'autre part avec le témoignage écrit laissé par Irénée de Lyon. Concernant la foi d'Irénée de Lyon, que William Branham a comparée à «une foi identique à celle de Paul» et l'affirmation qu'Irénée était rempli de l'Esprit Saint, je vais être impitoyable sur l'authenticité et la crédibilité des allégations de William Branham.
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#20)
Selon Wikipédia, Irénée de Lyon est un «Père de l'Église» et un «grand théologien»
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A9n%C3%A9e_de_Lyon
(Extrait) Irénée de Lyon (en latin Irenaeus Lugdunensis, en grec ancien : Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyrne ») est le deuxième évêque de Lyon au IIe siècle entre 177 et 202. Il est l'un des Pères de l'Église et le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la véritable gnose, il s'est illustré par sa dénonciation de l'idéologie dualiste et des sectes pseudo-gnostiques qui la professaient. Vénéré comme saint, il est fêté le 28 juin dans l'Église catholique et le 23 août dans l'Église orthodoxe.
Quelques références sur Internet:
Irénée de Lyon, un théologien pastoral
Irénée, premier théologien « systématique » ?
Irénée, théologien de l'unité
La théologie de la Tradition et son rapport à l'Écriture chez saint Irénée de Lyon
L'acte théologique d'Irénée de Lyon à Karl Rahner: les grandes créations en théologie chrétienne
Un si jeune théologien: seulement 18 siècles!
Pour une théologie «apocalyptique» de l'histoire, une lecture de l'Adversus Haereses, V, VIII
Sources chrétiennes: Master en théologie et sciences patristiques > Programme > Irénée de Lyon
Benoit XVI présente saint Irénée de Lyon, le premier grand théologien de l'Église
Irénée de Lyon, pilier de la Tradition
Le statut du modèle céleste dans la théologie économique d'Irénée de Lyon
La pédagogie divine d’après Saint Irénée de Lyon
L'histoire du salut chez saint Irénée de Lyon
Marie dans la théologie du salut selon saint Irénée
La doctrine de saint Irénée de Lyon
BERTHOUZOZ, Roger, Liberté et grâce suivant la théologie d’Irénée de Lyon
Chapitre II Saint Irénée, exégète ecclésial de la récapitulation christocentrique
Un si jeune théologien : seulement 18 siècles !
(Extrait) «Il peut paraître singulier de présenter ici un ouvrage posthume paru il y a une dizaine d’années et consacré à Irénée, le deuxième évêque de Lyon (de 177 à 202) et sans nul doute, le premier « grand théologien » chrétien. Mais le lecteur sera d’emblée saisi par la modernité et l’audace de ces propos vieux de dix-huit siècles !» L’auteur de cette stimulante étude, Donna Singles (1928-2005), est une religieuse américaine venue en France faire sa thèse sur Irénée de Lyon, précisément. Elle devint par la suite professeur à la Faculté de théologie dans la même ville et fut une des premières à enseigner en France la théorie du Process. Elle a consacré plusieurs
anthologies ou études à Irénée « un penseur fascinant parce que, à la différence d’un certain nombre d’autres, il fonde sa réflexion uniquement sur la Bible et non les spéculations de tel ou tel philosophe de l’Antiquité. En outre, c’est un vrai poète dont l’œuvre pétille d’images tendres ou hardies. On peut regretter seulement qu’il n’ait pas eu un rayonnement analogue à celui d’Augustin : cela aurait évité au christianisme de tomber dans bien des écueils !
Dès le premier abord, le lecteur est séduit par le regard positif qu’Irénée porte sur la création : décidément, le dénigrement du corps et du « monde » n’a rien de connaturel au christianisme ! Irénée est également aux antipodes de la théologie sacrificielle qui a longtemps empoissonné la pensée chrétienne
(mais faut-il vraiment parler au passé ?) : ce n’est pas pour racheter l’humanité déchue, au prix de son sang, que le Christ s’incarne mais pour accomplir en plénitude l’alliance de l’humanité avec Dieu.» Donna Singles, L’homme debout, le credo de saint Irénée, Cerf, 2008, 156 pages.
Note: Effectivement, Irénée enseigne que «le Christ» n'a pas racheté toute l'humanité par son sang, mais a accompli une alliance entre Dieu et les hommes au moyen de leur soumission et obéissance à l'Église de Rome et «sa Tradition». William Branham n'aurait pas pu choisir pire personnage qu'Irénée de Lyon comme «soi-disant messager» divin....
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#21)
Cette section reprend une partie de
mon exposé sur le mystère de l'iniquité
et je souligne le processus d'infiltration de «l'œuvre du serpent» au sein de l'Église : Dans un premier temps: organiser une «succession hiérarchique» et lui attribuer des privilèges exclusifs d'enseignement et d'interprétation des Écritures, et ensuite altérer les vérités fondamentales de l'Évangile apostolique pour les rendre inefficaces. Paul écrivit les 2 épitres aux Thessaloniciens entre les années 50-52. On ignore le lieu de la rédaction du texte et, pendant longtemps, on a considéré qu'il s'agissait d'une lettre envoyée par Paul de Tarse à la communauté de Thessalonique pendant qu'il était à Corinthe, au cours de sa première visite en Europe, vers 50. De toutes façons, là n'est pas la question et c'est plutôt ce que Paul écrivit
qui compte.
2 Thessaloniciens 2:7 «Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.»
Wikipedia Pères pré-nicéens (avant 325) : Clément de Rome · Ignace d'Antioche · Papias · Polycarpe de Smyrne · Justin de Naplouse · Tatien · Irénée de Lyon · Clément d'Alexandrie ·
Tertullien · Méliton de Sardes · Hippolyte de Rome · Origène · Cyprien de Carthage · Lactance
La piste des pères d'avant Nicée confirme une doctrine (de la Tradition et de la succession apostolique) identique chez Ignace d’Antioche, Tertullien, Origène et Cyprien de Carthage, et Irénée de Lyon, n’est pas le seul témoin de cela. Nous pouvons l'observer également chez quatre autres auteurs des trois premiers siècles, dont un «Père apostolique». Cela prouve qu’il s’agit d’un dogme de foi divine transmise à l’Église universelle
par les apôtres.
Voici leurs témoignages, à commencer par
Ignace d’Antioche (vers 35-vers 107), soi-disant disciple des saint apôtres Pierre et Jean, en plus de nombreux enseignement sur le pouvoir exclusif de l’Évêque (qu’on pourra retrouver ici), je ne citerai ici que le plus connu : Ignace d’Antioche (vers 35-vers 107),
Selon Wikipedia, Ignace d'Antioche fut un disciple des apôtres Pierre et Jean, en plus de nombreux enseignement sur le pouvoir exclusif de l’Evêque (qu’on pourra retrouver ici), nous ne citerons ici que le plus connu :
« Là où paraît l’évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l’Église catholique. Il n’est pas permis en dehors de l’évêque ni de baptiser, ni de faire l’agape, mais tout ce qu’il approuve, cela est agréable à Dieu aussi Ainsi tout ce qui se fait sera sûr et légitime. » (Lettre aux Smyrniotes, VIII)
Polycarpe de Smyrne (vers 69-155)
Selon Wikipedia Polycarpe fut un évêque, théologien et saint grec ancien. Ce fut un disciple de Giovanni apostolo et il est devenu Évêque de Smyrne sous le règne de Trajan. En tant que théologien, il jouissait d'une grande autorité et était l'un des pasteurs les plus respectés de l'époque. Note: Bien que ses écrits semblent à première vue,
conformes aux lettres des apôtres, il n'en demeure pas moins qu'il imposait à l'église l'obéissance inconditionnelle au clergé, un comportement qu'il assimile à la «foi» récompensée par un salut mérité, en commençant par les diacres et s'incluant lui-même en tant qu'évêque
(si nous lui sommes agréables), et que tous «étant agréable à Dieu par l'obéissance (au clergé)», Dieu donnera en échange «dans le temps à venir», de les ressusciter d'entre les morts, et que, si leur conduite est digne de Lui, ils régnerons aussi avec Lui, si du moins ils ont la foi.». En reléguant le salut complet du croyant au faux privilège conféré par une soumission au clergé, et niant le rôle de la pensée perpétuelle du sang de Jésus de la Nouvelle Alliance, Polycarpe était un loup déguisé en brebis, citant des Écritures pour maquiller son influence inspirée par le mystère de l'iniquité.
Lettre de Polycarpe aux Philippiens: « Chap. 5, verset 1: Sachant donc que " l'on ne se moque pas de Dieu ", nous devons marcher d'une façon digne de ses commandements et de sa gloire. De même, que les diacres soient sans reproche devant sa justice: ils sont les serviteurs de Dieu et du Christ, et non des hommes: ni calomnie, ni duplicité, ni amour de l'argent; qu'ils soient chastes en toutes choses, compatissants, zélés, marchant selon la vérité du Seigneur qui s'est fait le serviteur de tous. Si nous lui sommes agréables en ce temps présent, il nous donnera en échange le temps à venir, puisqu'il nous a promis de nous
ressusciter d'entre les morts, et que, si notre conduite est digne de lui, «nous régnerons nous aussi avec lui », si du moins nous avons la foi. »
L'influence de Tertullien, contemporain d'Irénée de Lyon Tertullien (vers 160 – vers 230) en Afrique Latine : Tertullien, est le premier auteur latin du 2e siècle à avoir utilisé le terme «Trinité» pour définir la divinité
Selon WikipediaQuintus Septimius Florens Tertullianus, dit Tertullien, né entre 150 et 160 à Carthage (actuelle Tunisie) et décédé vers 220 à Carthage, est un écrivain de langue latine issu d'une famille berbère, romanisée et païenne. Il se convertit au christianisme à la fin du 2e siècle et devient le plus éminent théologien de Carthage.
Tertullien avait environ 40 ans lorsqu'Irénée de Lyon mourut.
Auteur prolifique, catéchète, son influence fut grande dans l'Occident chrétien. En effet, il est le premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité, dont il développe une théologie précise. Il est ainsi considéré comme le plus grand théologien chrétien de son temps. C’est également un polémiste qui lutte activement contre les cultes païens et contre le gnosticisme de Marcion. Sa figure est toutefois controversée, car il rejoint le mouvement hérétique montaniste à la fin de sa vie. Il est, ainsi, avec Origène, un des auteurs à être étudié avec les Pères de l'Église sans en être un à proprement parler, car il n'a pas été canonisé par l’Église catholique.
« D’ailleurs, si quelques-unes osent se rattacher à l’âge apostolique pour paraître transmises par les apôtres, sous prétexte qu’elles existaient à l’époque des apôtres, nous sommes en droit de leur dire : « Montrez l’origine de vos Églises ; déroulez la série de vos évêques se succédant depuis l’origine, de telle manière que le premier évêque ait eu comme garant et prédécesseur l’un des apôtres ou l’un des hommes apostoliques restés jusqu’au bout en communion avec les apôtres.» Car c’est ainsi que les Églises apostoliques présentent leurs fastes. Par exemple, l’Église de Smyrne rapporte que Polycarpe fut installé par Jean ; l’Église de Rome montre que Clément a été ordonné par Pierre. De même encore, d’une façon générale, les autres Églises exhibent les noms de ceux qui, établis par les apôtres dans l’épiscopat, possèdent la bouture de la semence apostolique. » (De la prescription contre les hérétiques, XXXII)
Origène (vers 185-vers 254) en Égypte :
Selon Wikipédia, Origène (en grec ancien Ôrigénês) est le père de l'exégèse biblique. Théologien de la période patristique, il est né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 253. Il est aussi l'un des Pères de l'Église et « le plus grand génie du christianisme antique avec saint Augustin ». Cependant, contrairement à de nombreux Pères de l'Église, il n'a jamais été
canonisé comme un saint par l'Église catholique. De manière plus générale, ses enseignements sur la pré-existence des âmes, la réconciliation finale de toutes les créatures, y compris peut-être même le diable (l'apokatastasis) et sa croyance possible que Dieu le Fils était subordonné à Dieu le Père ont été rejetés par l'orthodoxie chrétienne. Origène avait environ 17 ans lorsqu'Irénée de Lyon mourut. Il est vraisemblable que ce personnage a sans doute lu les écrits de Tertullien ou d'Irénée. « Nombreux sont ceux qui estiment avoir les pensées du Christ, et plusieurs sont en divergence avec leurs prédécesseurs. Cependant la prédication ecclésiastique est conservée car elle a été transmise
par les apôtres suivant l’ordre de la succession et elle subsiste jusqu’à présent dans les Églises. Ainsi la seule vérité qu’il faut croire est celle qui ne s’écarte en rien de la tradition ecclésiastique et apostolique. » (Des principes, livre I, préface, 2)
Cyprien de Carthage (vers 200-258) :
Selon Wikipedia, Cyprien de Carthage, de son vrai nom Thascius Caecilius Cyprianus, serait né vers 200 et mort en martyr le 14 septembre 258 sous la persécution de l'empereur Valérien. Il était un berbère converti au christianisme, et fut évêque de Carthage et reconnu comme Père de l'Église. Il est, après (saint) Augustin, l'un des plus grands témoins de la doctrine de
l'Église latine des premiers siècles. Né Afrique du Nord vers 200, de parents païens d'origine berbère, il fait d'abord une carrière de rhéteur à Carthage. Il professe la rhétorique et se convertit assez tard au christianisme. Il devient prêtre puis, en 249, évêque de Carthage. En 255, commencent les démêlés entre lui et Étienne, évêque de Rome : affaire de deux évêques espagnols apostats, imprudemment, à ses yeux, réhabilités par le pape ; affaire de Marcianus d'Arles, novatianiste, qu'il demande à Étienne d'écarter de la communion ; dispute relative à la validité (que refuse Cyprien) du baptême donné par les hérétiques5. Cyprien a laissé quelques témoignages « Les choses ayant
été ainsi établies par Disposition divine, je m’étonne de l’audace téméraire de certains qui m’ont écrit, en affectant de parler au nom de l’Église, alors que l’Église est établie sur les évêques, le clergé et ceux qui sont restés fidèles. » (Lettre XXXIII) « Ainsi naissent, et ainsi naîtront toujours schismes et hérésies, quand l’orgueilleuse présomption de certaines personnes fait mépriser l’évêque qui est unique et gouverne l’Église, quand un homme que Dieu a daigné honorer paraît indigne à des hommes. Quelle est en effet cette superbe, cette arrogance ? Quel est cet orgueil d’appeler à son tribunal prélats et évêques ? Ainsi donc si nous ne sommes pas
justifiés devant vous, et acquittés par votre sentence, depuis six ans les frères seront restés sans évêque, le peuple sans chef, le troupeau sans pasteur, l’Église sans pilote, le Christ sans représentant, Dieu sans prêtre. […]
Par là, vous devriez comprendre que l’évêque est dans l’Église et l’Église dans l’évêque, et que si quelqu’un n’est pas avec l’évêque, il n’est pas dans l’Église ; que ceux-là se flattent et se font illusion qui, subrepticement et en cachette, veulent communiquer avec certains, puisque l’Église qui, tout entière est une, n’est pas en plusieurs morceaux séparés, mais ne forme qu’un tout dont l’union des évêques est le lien. » (Lettre 66)
Autant dire à partir de ces quatre témoins : « L’Évêque c’est l’Église, l’Église c’est l’Évêque ! ». Ces témoignages nous indiquent que cela devait être la doctrine commune à l’époque que la transmission de la foi se faisait par les évêques ayant autorité sur le peuple. Nous en profitons pour signaler que certains pourraient lire dans ces mots que Tertullien croyait que Clément fut le premier évêque de Rome. Cette idée se trouve entre autres réfutée dans cet article. Par ailleurs, cette formule peut aussi s’expliquer par la manière dont s’est transmis l’épiscopat romain après saint Pierre, nous l’expliquons entre autre dans cet article. La foi de l’Église est donc que c’est par la succession des Evêques que
s’est transmise la Tradition et non pas par les
« fidèles de partout ». Et si par extraordinaire il en avait été différemment dans l’Église de Rome, Irénée n’aurait en aucun cas pris l’exemple particulier de Rome pour y appliquer la règle qu’il venait d’exposer au paragraphe juste au dessus pour la montrer en exemple de premier importance. Rappelons qu’il dit au paragraphe précédent :
« Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c’est en toute Église qu’elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu’à nous. » - Irénée de Lyon Irénée dit dans le paragraphe-même :
« Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome » C’est donc bien de la succession des Évêques de Rome dont il s’agit. Surtout lorsqu’on se remémore qu’il est dit juste après :
« en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques »
L’auteur dresse la liste des Evêques de Rome comme canal de cette Tradition Et enfin, il énumère lesdits Evêques au paragraphe suivant. Or, comme le dit fort justement l’abbé FREPPEL : « Si c’est à la présence des empereurs païens et à l’importance politique de Rome qu’il attribuait la prééminence de l’Église de celle ville, il aurait dû, ce semble, produire la liste des Césars, au lieu de dresser le catalogue des évêques de Rome, auxquels il rapporte la conservation de la vraie foi, et non pas à un concours de fidèles venus de toutes les parties du monde. Bien loin de tirer des arguments de la grandeur sans égale de l’Église romaine, de son antiquité, de sa renommée universelle, de sa fondation par les
glorieux apôtres Pierre et Paul, et enfin de sa principauté supérieure, il aurait dû faire valoir les privilèges qu’assuraient à la ville de Rome son rang de capitale du monde, ses empereurs, sa cour, son sénat… »
(FREPPEL, page 20)
Cela est d’autant plus vrai lorsqu’on sait que ce paragraphe d’énumération est conclu par cette énième référence à la transmission épiscopale de la Tradition :
« Voilà par quelle suite et quelle succession [d’Evêques] la Tradition se trouvant dans l’Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu’à nous. Et c’est là une preuve très complète qu’elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante qui, dans l’Église, depuis les apôtres jusqu’à maintenant, s’est conservée et transmise dans la vérité. » Ce n’est donc sous aucun prétexte qu'Irénée aurait pris l’exemple de l’Église de Rome en y faisant partout ressortir le caractère épiscopal de la Tradition si il avait pensé que celle était conservée par les fidèles de passage, alors même que juste après l’énumération des Evêques de Rome il évoque la parfaite orthodoxie des Églises
d’Ephèse et de Smyrne :
« Mais on peut nommer également Polycarpe. Non seulement il fut disciple des apôtres et vécut avec beaucoup de gens qui avaient vu le Seigneur, mais c’est encore par des apôtres qu’il fut établi, pour l’Asie, comme évêque dans l’Église de Smyrne. Nous-mêmes l’avons vu dans notre prime jeunesse — car il vécut longtemps et c’est dans une vieillesse avancée que, après avoir rendu un glorieux et très éclatant témoignage, il sortit de cette vie —. Or il enseigna toujours la doctrine qu’il avait apprise des apôtres, doctrine qui est aussi celle que l’Église transmet et qui est la seule vraie. C’est ce dont témoignent toutes les Églises d’Asie et ceux qui jusqu’à ce jour ont succédé à Polycarpe […] Ajoutons enfin que l’Église
d’Ephèse, fondée par Paul et où Jean demeura jusqu’à l’époque de Trajan, est aussi un témoin véridique de la Tradition des apôtres. » (Contre les hérésies, III, 3, 4)
Ces Églises sont également des témoins parfaits de la Tradition. Il est même précisé que c’est par la succession à saint Polycarpe que « témoignent toutes les Églises d’Asie ». Notons enfin que l’Église d’Ephèse fut gratifiée de la présence du disciple Timothée jusqu’en 97 et de celle de Jean jusque vers 100. Et que celle de Smyrne fut gratifiée de la présence de Polycarpe, disciple de Jean et maître d'Irénée dont ce dernier fait les éloges, jusqu’en 155, c’est-à-dire seulement 30 ans avant la rédaction de notre fameux paragraphe. Aussi en matière de transmission épiscopale de la Tradition, c’est bien plus sûrement une de ces deux Église qui aurait du être prise en exemple plutôt que Rome si cette dernière n’avait pas joui du
privilège de l’infaillibilité et à plus forte raison si son orthodoxie était la conséquence du passage des fidèles et non de l’autorité des Evêques. On nous répondra peut-être qu’une autre différence devait donner une supériorité à Rome : celle qu’en tant que capitale de l’empire, les « fidèles de partout » venaient de fait puiser à cette source qui elle aussi aurait été de fait et non de droit, pure. Et que ces derniers auraient irrigués leurs Églises dispersées de cette doctrine. C’est cette erreur que vont réfuter nos réponses aux deux objections suivantes. |
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#22)
Le titre de Père de l’Église est donné aux anciens théologiens qui furent à la source, jusqu’à la séparation de l’Église en deux branches (catholique et orthodoxe) de la théologie commune. Le père engendre et donne la vie, il fait vivre la famille et la dirige. Les Pères de l’Église sont des maîtres antiques en matière de foi. Mais leurs écrits peuvent malgré tout contenir des erreurs sur tel ou tel point de théologie. Tous ne sont pas canonisés ni même béatifiés. On reconnaît aux pères de l’Église trois caractères: 1- Enseignement juste sur les sujets fondamentaux (Trinité, Christ, salut) et remarquable sur tel ou tel point, 2- Approbation des écrits par l’Église,
3- Antiquité: se situer dans la période ancienne de l’Église jusqu’à l’an 800.
La dénomination de Père de l’Église est fondée sur l’usage et réservée à des écrivains, des théologiens des premiers siècles chrétiens. Elle n’a été décernée par aucune autorité. Le titre de Docteur de l’Église est au contraire donné officiellement par l’Église ; son attribution n’est soumise à aucune limite dans le temps.
Source:
http://docteurangelique.free.fr/saint_thomas_d_aquin/docteurs.html Quelques références sur Internet:
Wikipédia > Les pères de l'Église
La Croix > Croire > Qui sont les pères de l'Église?
Universalis > Théologiens et pères de l'Église
À la découverte des pères de l'Église et des docteurs de l'Église
Got questions > Qui étaient les pères de l'Église?
La Revue réformée > Des pères de l'Église - Leur intérêt et leur actualité
Introduction à la lecture des pères de l'Église - faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris
Apport des pères de l'Église à la théologie des religions
Dictionnaire de théologie catholique Les pères de l'Église
Théologie des pères de l'Église et questions d'inculturation
La Tradition des pères et l'ethos de l'église orthodoxe
Les pères de l'Église et la théologie chrétienne
La tradition catholique doit-elle avoir la même autorité que celle de la Bible ou en revêtir une supérieure ?
La doctrine catholique sur la Tradition de l'Église
Des Pères de l’Église – Leur intérêt et leur actualité (*Auteur Jean Daumas)
* J.-M. Daumas est professeur d’histoire de l’Église à la Faculté libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence. Ce texte est un extrait d’un polycopié du cours « Histoire et théologie de l’Église ancienne ».
(Extraits) Les Pères sont nourris de l’Écriture.
Ils nous aident à lire l’Écriture et à pénétrer les richesses de la Révélation. Ils ont une étonnante connaissance de l’Ancien Testament. Les Pères font leur le mot de Jérôme: « Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ. » Qu’il s’agisse des catéchèses – l’enseignement très simple pour la formation des catéchumènes –, des homélies ou des commentaires, des traités comportant des élaborations d’ordre philosophique ou théologique, des écrits apologétiques en vue de contrecarrer, de réfuter les hérétiques, ces élaborations s’appuient toujours, avant tout, sur l’Écriture. Le remarquable, c’est que cet enseignement des Pères, tout en se situant en continuité avec l’Ecriture abondamment citée, dépasse la seule lettre
grâce à cette intelligence que donne l’Esprit saint dans l’Église. C’est particulièrement lumineux chez un homme comme Irénée de Lyon. Il se méfie de la spéculation, car il en constate les excès dans la pseudo-gnose.
C’est pourquoi il est habité du souci de se rattacher à la tradition – transmission des apôtres. Mais s’appuyant sur l’Ecriture, il en a une pénétration lui permettant de choisir des axes de lecture, de faire jaillir du texte son sens profond. (...) Pour ne donner que quelques exemples, il est certain que quand on relit la première épître de Jean par-dessus l’épaule d’Augustin, grâce à son commentaire, on y perçoit toutes sortes de richesses (on pourrait dire la même chose de ses commentaires des Psaumes qui sont absolument magnifiques).
Notre saisie du sens de l’Écriture se trouve enrichie grâce à la fréquentation des Pères. (...) Les Pères ont une vision unifiée du mystère chrétien Chez eux, tout consonne et converge. La pensée des Pères est vraiment centrée sur le cœur même du message chrétien, à savoir le mystère trinitaire, l’incarnation du Sauveur, l’Église – communion dans l’Esprit saint.
Avec les Pères, nous sommes d’emblée confrontés avec les grandes perspectives théologiques (trialogiques, diraient les orthodoxes), à savoir la théologie trinitaire, christologique, pneumatologique, ecclésiologique et eschatologique. Bref, toutes ces grandes perspectives qui sont proclamées dans les grands symboles de foi: celui dit des apôtres et, surtout, celui de Nicée-Constantinople. (...) Les Pères ont une vision unifiée, parce qu’elle vient avant les développements qui ont parfois morcelé la présentation du mystère chrétien. »
Note: Irénée enseigne que «l'attachement à la Tradition» est la preuve que le croyant est «sauvé», car la tradition implique naturellement la soumission et obéissance à l'Église de Rome et «sa succession apostolique» constituée de prêtres et d'évêques, qui seuls, détiennent l'autorité d'interpréter les Écritures et «la tradition» William Branham n'aurait pas pu choisir pire personnage qu'Irénée de Lyon comme «soi-disant messager» divin....
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#23)
Quelle était la position de William Branham, face aux théologiens en général?
Il n'est pas difficile de trouver des déclarations de William Branham sur les théologiens. Bon nombre de ses prédications enregistrées et transcrites sous forme de brochures témoignent de son opinion sur les théologiens en général. Par contre, il semble que William Branham a fait plusieurs compromis avec ses propres déclarations en n'associant pas de classer certains personnages historiques parmi les théologiens, dont Irénée de Lyon. William Branham a fait une nette distinction entre «les pères pré-nicéens» d'avant le concile de Nicée en 325 et ceux de Nicée et après Nicée. Pour William Branham, l'époque allouée à la «pseudo église de Smyrne» de l'an 170
à 312, était «un âge» ou il y avait encore de la «lumière», comme si le concile de Nicée était la l'époque référence pour distinguer «la lumière des ténèbres»... ce qui est complètement faux, car le «mystère de l'iniquité» agissait déjà au temps de Paul. Selon des historiens, Paul écrivit les 2 épitres aux Thessaloniciens entre les années 50-52. On ignore le lieu de la rédaction du texte et, pendant longtemps, on a considéré qu'il s'agissait d'une lettre envoyée par Paul de Tarse à la communauté de Thessalonique pendant qu'il était à Corinthe, au cours de sa première visite en Europe, vers 50. De toutes façons, là n'est pas la question et c'est plutôt ce que Paul écrivit qui compte.
2 Thessaloniciens 2:7 «Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.»
Nous sommes conscients que 125 ans après avoir écrit sa deuxième épitre aux Thessaloniciens, «le mystère de l'iniquité» avait déjà complètement submergé la foi apostolique de l'époque de Paul.
La foi apostolique stipule clairement que c'est l'Esprit de Dieu qui conduit l'Église, c'est-à-dire que chacun est conduit par l'Esprit, et non pas par des enseignements consignés dans des livres.
Jean 6:45 « Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu.» Romains 8:14 « (...) car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.» Galates 5:18 « Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi.» 1 Corinthiens 6:17 « Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. »
Néanmoins, bien que William Branham ait lu qu'Irénée de Lyon prônait «la Tradition» et la «transmission orale et écrite de la Tradition» par une succession d'évêques (le clergé romain), il n'a offert aucune résistance à accepter qu'Irénée de Lyon était «un ange» se tenant dans la présence de Dieu, tout simplement à cause de certains clichés d'association, dictés par «sa propre logique», qui étaient des rapports de fréquentation ou simplement de connaissance, entre Irénée et Polycarpe et entre Polycarpe et l'apôtre Jean.
Comprenez-moi bien: Ce n'est pas parce qu'Irénée naquit
«de parents grecs et soi-disant chrétiens» et que selon l'histoire, il succéda vers l'an 177 au premier évêque de Lyon, Potin (saint catholique) et qu'il est mentionné qu'Irénée fut le disciple de Polycarpe, qui fut lui-même le disciple de Jean l'Evangéliste, que la doctrine d'Irénée était inspirée de Dieu. Il suffit de prendre connaissance de l'héritage qu'a laissé Irénée de Lyon pour discerner le type «d'esprit» qui animait ce personnage. Son œuvre majeure est son traité de réfutation des gnostiques, «Contre les hérésies» qu’il écrivit à la du 2ième siècle. Voici d'ailleurs une citation tirée de des travaux théologiques d'Irénée de Lyon qui nous renseigne parfaitement sur la source
de tout ce qu'il croyait et de tout ce qui lui avait été enseigné.
Vous trouverez ci-dessous quelques citations sur ce qu'il enseignait concernant les érudits de la Bible, les théologiens et docteurs en théologie, les enseignants de la Bible, et bien entendu, cela inclus tous ceux de son époque, et son point de vue semblait pourtant non négociable. Évidemment, William Branham visait les
théologiens Darby, Scofield et Larkin (tous les 3 sont Trinitaires) et ici on voit mal pourquoi William M. Branham aurait fait
des compromis
et utilisé deux poids deux mesures pour Darby, Scofield et Larkin. Et pourtant, de 1961 à 1965, ses enseignements s'alignèrent exactement dans la voie dispensationaliste et la révélation progressive.....
Si certains pasteurs du «Message des Temps de la Fin» accordent plus de crédibilité aux sermons de William M. Branham des années 1963-64-65, ils devraient porter attention aux citations que je publie, ci-dessous et comprendre que tous
ceux qui l'ont inspiré, (les érudits et les théologiens)
ne se tenaient pas
«dans la présence de Dieu» revêtus des vêtements blancs des vainqueurs: 1965 - Sermon «Événements modernes rendus clairs par la prophétie» [65-1206] "(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les
théologien aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.» (pourquoi? parce que pour «voir» le Royaume de Dieu, il faut être né de nouveau!)
Citations:
1963,
1963,
1963,
1963,
1963,
1964,
1964,
1964,
1964,
1965
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#24)
Selon l'encyclopédie en ligne Wikipedia, Irénée de Lyon est l'un des Pères de l'Église et le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Irénée est né vers 135-145, à Smyrne (Izmir) en Asie Mineure. Soucieux de l'unité de l'Église, il met en valeur son nom d'homme de paix «Eirènè» signifiant «la paix». C'est ainsi qu'il intervient auprès de l'évêque de Rome (Victor) lors de la querelle autour de la date de Pâques. Dans une partie de l'Asie, on célèbre Pâques le 14 Nissan*, comme les juifs. Ailleurs, Pâques est fêté le dimanche suivant. Après plusieurs tentatives de résolution au
cours du 2e siècle, l'évêque de Rome Victor 1er veut mettre un terme à cette dispute. Vers l'an 190, il se décide à excommunier les évêques d'Asie parce qu'ils sont délinquants par rapport aux directives de Rome. Par son intervention, Irénée, lui enjoint de laisser chaque Église libre dans les matières qui ne portent pas sur la Foi. Le conflit ouvert est ainsi évité. Les Églises orientales prendront progressivement et pacifiquement l'usage majoritaire. Irénée est reconnu pour avoir dressé la liste de succession des évêques de Rome. * Le mois de Nissan est un mois printanier «plein» (de 30 jours). Il a généralement lieu entre les mois de mars et d'avril du calendrier grégorien.
Irénée auprès de l'évêque de Rome Un fragment d’une lettre, cité par Eusèbe de Césarée, atteste la présence d’Irénée à Rome en 177 ; il est alors prêtre, missionné par l’Église de Lyon auprès du pontife Eleuthère. La communauté lyonnaise le charge d'aborder la question de l’hérésie montaniste et la question d’une hiérarchie charismatique et non pas institutionnelle.
Irénée de Lyon, dans une lettre à Eleuthère, l'appelle Père. Ce séjour à Rome a sans doute permis à Irénée d’échapper à la persécution qui se déroule à Lyon la même année. À son retour, il est désigné pour succéder à Pothin, mort en prison.
Il est vraisemblable qu’il quitta sa ville natale à l’adolescence pour compléter sa formation à Rome. Vers l'an 170 de notre ère, quarante-huit «confesseurs de la foi chrétienne», de Vienne et de Lyon, emprisonnés dans un cachot à Lugdunum (Lyon), et s'attendant à être mis à mort, s'adressent à l'évêque de Rome (pape) Eleuthère, qu'ils reconnaissaient comme le «Père commun de la chrétienté», et lui demandèrent, à propos d'une question intéressant le dogme et la discipline, ce qu'ils devaient croire et pratiquer! Ils y expriment leur sentiment sur le montanisme, un mouvement prophétique qui commence à se répandre en Phrygie. Les évêques d'Asie ayant condamné «les Montanistes», Irénée fut envoyé auprès de l'évêque de Rome
Éleuthère, pour demander qu'on soit indulgent à leur endroit. Ce voyage lui évita, par ailleurs, d'être victime de la terrible persécution dont furent alors victimes les chrétiens de Lyon (177-178).
Les Montanistes affectaient une sévérité excessive dans la morale, jeûnaient fréquemment, distinguaient comme les Juifs les viandes pures des viandes impures, refusaient l'absolution à ceux qui étaient tombés dans quelque faute d'impureté, etc. Selon les anales de l'Église de Rome, le plus déplorable fut que des chrétiens éclairés et illustres, comme Tertullien, furent attirés par ce rigorisme et ce légalisme. Semble-t-il que cette austérité exagérée que les Lyonnais pratiquaient sans doute de bonne foi, émut le clergé, et une députation fut envoyée à Rome. Les «bienheureux confesseurs de la foi», lisons-nous dans l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, écrivirent à Eleuthère, évêque de la ville de Rome, au sujet de
cette «hérésie naissante». Ils lui firent porter leur lettre par Irénée, prêtre de Lyon, qu'ils lui recommandèrent d'une façon toute spéciale, ainsi qu'on peut s'en convaincre par leurs expressions mêmes.
«Avant tout, vénérable Père, disaient-ils, nous prions Dieu de vous combler toujours de ses faveurs. Cette lettre vous sera remise par notre frère et collègue, Irénée, qui a cédé à nos instances, en acceptant ce message. Nous vous supplions de l'accueillir comme un Apôtre zélé du Testament de Jésus-Christ, et nous vous le recommandons à ce titre. Si le rang pouvait ajouter quelque chose au mérite, nous insisterions, pour le mieux recommander encore près de vous, sur sa dignité de prêtre de l'Eglise, car il l'est».
Ainsi donc, pour transmettre leur message au siège de Rome, ils choisirent Irénée et réclamèrent pour lui de nouveaux honneurs. Les prisonniers de Lyon envoyèrent donc «le plus illustre de leurs prêtres», afin que l'évêque de Rome leur rendît un second et illustre évêque en sa personne. Irénée se rend donc à Rome avec cette lettre qui est le document écrit le plus ancien de l’Église des Gaules. L'année suivante, en l'an 177, Irénée revint s'asseoir sur le siège épiscopal de Lyon, laissé vacant par la mort de l'évêque Pothin. Irénée fut l'un des quinze évêques consacrés d'après le «Liber Pontificalis» par Eleuthère qui furent envoyés par ce pontife à diverses églises d'Occident. Eleuthère, en l'élevant à la dignité
épiscopale, lui remettait une réponse adressée «à toutes les églises qui combattent pour la foi de l'Église de Rome dans les provinces des Gaules». Il est entendu, qu'Irénée reçut «une formation ecclésiastique» à Rome, avant de retourner à Lyon. La nouvelle distinction que le Montanisme, exagérant encore les observances judaïques, prétendait établir entre les aliments défendus ou permis, y était condamnée par l'autorité des Ecritures et de la tradition. Nous avons vu que le Liber Pontificalis relate cette décision, parmi les constitutions dogmatiques d'Eleuthère.
Irénée encore à Rome auprès de Victor 1er. Selon les historiens, sous le pontificat de Victor (189-198), Irénée a agit en homme de paix en tempérant un conflit au sein de l'Église. Alors que les communautés chrétiennes d’Asie mineure célébraient la Pâque le 14 nisan, comme les Juifs, au lieu de la célébrer le dimanche suivant, comme on faisait à Rome, Victor, soucieux peut-être d’éviter un retour aux pratiques juives, cherchait à imposer la coutume romaine à l’ensemble des Églises. Mais les autres Églises résistèrent et invoquèrent le fait que leurs coutumes n’étaient pas moins vénérables que celles de Rome. Le Pape voulut les excommunier mais Irénée et quelques autres évêques lui écrivent pour l’inviter à la modération.
Une seconde visite à Rome, le verra de nouveau jouer le rôle de pacificateur, quand il tentera d'empêcher l'évêque de Rome, Victor, de sévir contre les évêques d'Asie Mineure, et il encourage l’évêque de Rome à ne pas procéder par voie disciplinaire. Source: https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/irenee-de-lyon-un-theologien-pastoral/
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Les évêques de Rome contemporains d'Irénée de Lyon |
Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique. Sôter (mort en 174 ou 175) est, selon la tradition catholique, le 12e
évêque de Rome. Il succède à Anicet vers 166 environ sous le règne de Marc Aurèle.
Éleuthère est, selon la tradition catholique, le 13e évêque de Rome de 175 à sa mort en 189. Il succède à Sôter et est suivi par Victor Ier
Victor. Il fut, selon la tradition catholique, le 14e évêque de Rome, c'est-à-dire le 13e successeur de saint Pierre au souverain pontificat. C'est avec lui que commence à s'affirmer la volonté des évêques de Rome d'imposer un magistère moral sur les autres Églises, bien que déjà Clément Ier, troisième successeur de Pierre, fût déjà intervenu avec vigueur, dès le Ier siècle, pour calmer des troubles au sein de l'Église de Corinthe. Il succède à Éleuthère vers 189 et gouverne l'Église de Rome jusque vers 198/199. C'est à cette époque que le latin supplante le grec dans la liturgie. Victor est connu pour son implication dans la querelle quartodécimaine, où il s'illustre en s'opposant aux évêques asiatiques. Il rédige vers 192 des décrets d'excommunications
envers ces évêques, mais : « cela ne plut pas à tous les évêques, ils l'exhortèrent au contraire à avoir souci de la paix, de l'union avec le prochain et de la charité : on a encore leurs paroles; ils s'adressaient à Victor d'une façon fort tranchante. Parmi eux encore se trouve Irénée, il écrivit au nom des frères qu'il gouvernait en Gaule. » Irénée de Lyon occupa dans cette querelle une place d'arbitre et de juge, puisqu'il reprit Victor et ramena la paix dans l'Église. Par son intervention, les excommunications de Victor furent sans effet.
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#25)
William Branham avait sa propre opinion sur l'époque d'avant-Nicée et d'après-Nicée (325) car il croyait que «les pères pré-nicéens» étaient tous «remplis de l'Esprit» et qu'après-Nicée, ils étaient tous dans l'erreur. Pour lui, il ne faisait aucun doute qu'à partir du concile de Nicée de 325, le christianisme avait basculé dans les ténèbres. Ainsi donc, William Branham accorda au personnage d'Irénée de Lyon «une foi apostolique» avec les caractéristiques suivantes:
Irénée était plus près des Écritures que Polycarpe, lequel avait tout de même «une foi profonde»...
Contrairement à Polycarpe, Irénée dénonça formellement le système de l'Église organisée
Irénée de Lyon ne prit jamais le parti des «trinitaires»
Voyons un peu ce que déclare William Branham, et ce qui motive son choix sur le personnage d'Irénée de Lyon. L'Âge de l’Église de Smyrne 60-1206. Lien direct; http://www.branham.fr/read_prop.php?id=196
« (8) Voici pourquoi j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation. Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique. (9) Je pourrais vous lire juste une petite citation
dans le livre Les Pères pré-nicéens, premier tome, page 412, si vous voulez le noter: tome un des Pères pré-nicéens. Vous pourriez lire le tout; il y a plusieurs phrases. Je vais lire tout à la fin; il y a environ vingt ou trente lignes, mais je ne lirai pas tout, seulement une partie: «Toutes les autres expressions font ressortir les titres d’un seul et même Être (vous voyez, il parle de Celui qu’ils appellent Père, Fils et Saint-Esprit, et il dit: ce sont des titres, pas des noms, ce sont des titres d’un seul Être.» — C’est exactement ce que nous enseignons encore aujourd’hui), comme par exemple: Le Seigneur et Père de tous, le Dieu Tout-Puissant,
le Très-Haut, le Créateur, et d’autres de ce genre. Ce ne sont pas des noms et des titres d’une succession d’êtres différents, mais ceux d’une seule et même Personne (amen!) par le nom duquel le Dieu Unique, le Père… c’est Lui qui a accordé le don de l’existence à toutes choses”. (25) (...) Polycarpe fut le premier évêque de Smyrne. Lui, et d’autres fidèles serviteurs, établirent une foi profonde en Dieu dans les croyants de Smyrne. Les pères de l’église primitive exhortaient les gens de Smyrne à marcher dans la Vérité. Le nom de l’église de cet âge était Smyrne. Smyrne signifie amertume; ce mot vient de myrrhe. Ce nom nous rappelle la mort, parce qu’ils
étaient en train de mourir.»
Disons que que dans les déclarations de William Branham, c'est assez fragile comme argument pour discerner qui était vraiment Irénée de Lyon. William Branham n'a pas appliqué avec rigueur les éléments fondamentaux de la foi apostolique pour juger Ia foi d'Irénée de Lyon. D'une part, il est prouvé qu'Irénée de Lyon était loin de comprendre les Écritures. Irénée s'était plutôt attaché à la «Tradition» et ne croyait que seuls la succession pastorale, prêtres et évêques, de l'Église de Rome avaient l'autorité de l'enseigner et de l'interpréter, et je cite:
« Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c’est en toute Église qu’elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu’à nous. (Contre les hérésies, III, 3, 1) « Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très
ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, —
elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. » (Contre les hérésies, III, 3, 2)
Dans les textes ci-dessus, on voit parfaitement que la foi apostolique, accordant au croyant d'être conduit et inspiré par l'Esprit a été remplacée par «une Tradition» qui se transmet de bouche-à-oreille par «une succession d'évêques» perpétuelle. Et il faudrait donner à «la Tradition» transmise oralement ou écrite, par une «succession de prêtres et d'évêques» le rôle de l'Esprit de Dieu? Quant à
«l'Unité de Dieu», il semble bien que William Branham n'a pas lu tout ce qu'Irénée a écrit sur le sujet, et je cite ce qu'on y trouve dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»
«Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu,
car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»
et au paragraphe suivant 47b « (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»
et ensuite au paragraphe 51, il écrit: «Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.» Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots: Gloire à
la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen
Effectivement, bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique Dieu» il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence. Les «écrits» d'Irénée ont littéralement «inspiré» les partisans trinitaires de Nicée, un siècle plus tard, en 325. Ci-dessous, une capture d'écran de la dernière page du document d'Irénée de Lyon traduit en Français.
Et que penser des allégations des théologiens catholiques qui défendent «la Tradition» d'Irénée de Lyon? Je vous recopie ici quelques textes trouvés sur le site web Yesus Kristus Azu, un site dédié à la défense de la foi catholique de Rome.
« Avant toute chose, il est convenable de définir ce qu’est la tradition. Il s’agit d’une chose qui est transmise d’une génération à une autre. Le dictionnaire de la langue française nous dit Le mot « tradition » (en latin traditio, « acte de transmettre ») vient du verbe tradere, « faire passer à un autre, livrer, remettre ». Littré en a distingué quatre sens principaux : « Action par laquelle on livre quelque chose à quelqu’un » ; « transmission de faits historiques, de doctrines religieuses, de légendes, d’âge en âge par voie orale et sans preuve authentique et écrite » ; « particulièrement,
dans l’Église catholique, transmission de siècle en siècle de la connaissance des choses qui concernent la religion et qui ne sont point dans l’Écriture sainte » ; « tout ce que l’on sait ou pratique par tradition, c’est-à-dire par une transmission de génération en génération à l’aide de la parole ou de l’exemple ».» « Il faut donc bien avoir en tête que la Bible est l’enseignement écrit, tandis que la Tradition est l’enseignement qui est généralement oral, mais peut aussi être mis par écrit.» ...« C’est quoi, la tradition ? N’est ce pas la transmission généralement orale des choses à travers des générations ? » Sources:
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2012/08/24/fondements-bibliques-de-la-tradition-sainte/ https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/category/foi-catholique/
Les théologiens catholiques concluent que puisqu'Irénée était un disciple de Polycarpe; et que Polycarpe quant à lui, était un disciple de l’apôtre Jean (en personne)» ils en déduisent logiquement que l’apôtre Jean a donné des enseignements à Polycarpe, qui a ensuite transmis à Irénée etc. Quelle erreur! En lisant sur la vie du personnage d'Irénée, William Branham avait à sa disposition tout ce qu'il fallait pour placer Irénée de Lyon sous la loupe de Matthieu 15,6-9 : « Et vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition. Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. Vain est le culte qu’ils me
rendent : les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains»
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#26)
Selon les historiens, Irénée de Lyon serait né de parents grecs et de foi «chrétienne catholique» vers 120 ou 130 en Asie Mineure, qui est l'actuelle Turquie, probablement à Smyrne (ce qui ne peut être confirmé), et dont le nom aujourd'hui est Izmir. (voir carte routière ci-dessous) De culture et de langue grecque, Il a témoigné dans ses écrits avoir connu Polycarpe dans son adolescence, qui selon ses dires, aurait reçu
lui-même l'imposition des mains de l'apôtre Jean. Toujours selon les historiens, il semble que Polycarpe l'a entretenu de ce que lui avait appris l'apôtre Jean, mais cela n'a pas été vérifié. D'après les théologiens catholiques, Irénée serait le dernier qui ait connu les témoins des apôtres, et c'est par Irénée que la tradition orale est devenue une source privilégiée pour l'interprétation des Écritures et de l'Évangile du salut.
Arrivé en Gaule (France) vers 175 ( alors âgé entre 45 et 55 ans), il exerça d'abord la fonction de simple prêtre (catholique), et s'associa aux travaux de Pothin, premier évêque de Lyon. Quand Pothin périt victime d’une persécution de l'empereur romain Marc Aurèle, en 177, Irénée fut choisi pour le remplacer. Sa vie épiscopale d'évêque catholique fut alors consacrée à la défense de la
«vérité catholique» par la lutte contre les hérésies des gnostiques et autres doctrines chrétiennes considérées comme hérétiques par l'Église de Rome. Nous comprenons bien que le seul fait qu'Irénée ait connu Polycarpe, lequel a connu l'apôtre Jean, ne donne aucune crédibilité sur la relation que le personnage avait personnellement avec le Seigneur, et cela ne confère pas plus d'importance ou de privilège au personnage que si je vous rappellerais que Nicodème ou Ponce Pilate ont connu Jésus.
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# Une Tradition infailliblement conservée grâce à l’Ordre de la Succession Apostolique des Evêques 1) Affirmation du principe
« Mais lorsqu’à notre tour nous en appelons à la Tradition qui vient des apôtres et qui, grâce aux successions des presbytres, se garde dans les Églises, ils (les hérétiques) s’opposent à cette Tradition : plus sages que les presbytres et même que les apôtres, ils ont, assurent-ils, trouvé la vérité pure, car les apôtres ont mêlé des prescriptions de la Loi aux paroles du Sauveur ; et non seulement les apôtres, mais le Seigneur lui-même a prononcé des paroles venant tantôt du Démiurge, tantôt de l’Intermédiaire, tantôt de la Suprême Puissance ; quant à eux, c’est sans le moindre doute, sans contamination aucune et à l’état pur qu’ils connaissent le mystère secret. Et voilà bien le plus impudent des blasphèmes à
l’endroit de leur Créateur ! Il se trouve donc qu’ils ne s’accordent plus ni avec les Écritures ni avec la Tradition. » (Irénée - Contre les hérésies, III, 2, 2)
Irénée affirme que seuls les membres du clergé de l'Église de Rome ont le droit et privilège d'interpréter les Écritures et la «Tradition». Irénée de Lyon ne peut pas être plus clair, dans le 26ième chapitre du 4ième livre de son œuvre «Contre les hérésies» :
« Le Christ était dans les saintes Écritures comme un trésor caché, que son incarnation et sa passion ont manifesté au monde ; mais l’interprétation des Écritures et l’explication des règles de la foi n’appartient qu’aux évêques qui, dans la hiérarchie catholique, sont les successeurs légitimes des apôtres» . Il poursuit également dans ce chapitre :
« C’est aux évêques et aux prêtres, qui tiennent des mains des Apôtres le dépôt de la foi, et qui ont reçu l’ordination d’après l’institution même du Christ, que nous devons nous en rapporter pour les véritables règles de notre croyance. Quant à ceux qui s’éloignent du sein de l’Église, quelque soit le lieu où ils se réunissent, nous devons les tenir pour suspects, à l’égal des hérétiques et des gens de mauvaise foi, ou comme des hommes égarés par l’orgueil et qui ne se complaisent qu’en eux-mêmes ; ou bien enfin comme des hypocrites qui n’ont pour mobile de leur conduite qu’un vil intérêt, une vaine gloire.» (Irénée - Contre les hérésies, IV, 26, 2)
Ce n’est qu’au sein de l’Église que se trouvent de pareils ministres ; c’est d’eux dont le prophète a dit : « Je te donnerai des princes pacifiques et des grands prêtres pleins de justice. » C’est à leur sujet aussi que notre Seigneur a dit ces paroles : « Qui est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a commis sur sa maison pour distribuer la nourriture au temps marqué ? Bienheureux serviteur, si son maître arrivant le trouve ainsi. » Et saint Paul nous explique où l’on pourra trouver ce serviteur fidèle, quand il dit : « Dieu a établi dans son Église, premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs. » Où chercherions-nous donc ailleurs la vérité, que là où le Seigneur lui-même en a établi le sanctuaire, où
l’Église conserve la succession spirituelle des apôtres et maintient, dans toute sa pureté, dans son incorruptibilité, la parole du salut. Voilà quels sont ceux qui gardent le dépôt de notre foi en un seul et même Dieu, l’auteur de toutes choses : ils alimentent, ils accroissent de plus en plus notre amour pour le Christ, son fils, qui nous a donné tant de preuves de sa bonté ; enfin ce sont eux qui, en nous expliquant les Écritures, avec la fermeté de la conviction, trouvent une nouvelle occasion de louer Dieu et de glorifier les patriarches et les prophètes. » (Contre les hérésies, IV, 26, 5)
Et en d’autres chapitres : « Mais on peut nommer également Polycarpe. Non seulement il fut disciple des apôtres et vécut avec beaucoup de gens qui avaient vu le Seigneur, mais c’est encore par des apôtres qu’il fut établi, pour l’Asie, comme évêque dans l’Église de Smyrne. Nous-mêmes l’avons vu dans notre prime jeunesse — car il vécut longtemps et c’est dans une vieillesse avancée que, après avoir rendu un glorieux et très éclatant témoignage, il sortit de cette vie —. Or il enseigna toujours la doctrine qu’il avait apprise des apôtres, doctrine qui est aussi celle que l’Église transmet et qui est la seule vraie. C’est ce dont témoignent toutes les Églises d’Asie et ceux qui jusqu’à ce jour ont succédé à Polycarpe
[…] Ajoutons enfin que l’Eglise d’Ephèse, fondée par Paul et où Jean demeura jusqu’à l’époque de Trajan, est aussi un témoin véridique de la Tradition des apôtres. » (Irénée - Contre les hérésies, III, 3, 4) « Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c’est en toute Église qu’elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu’à nous. Or ils n’ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. Si pourtant les apôtres avaient connu des mystères secrets qu’ils auraient enseignés aux « parfaits », à part
et à l’insu des autres, c’est bien avant tout à ceux à qui ils confiaient les Églises elles-mêmes qu’ils auraient transmis ces mystères. Car ils voulaient que fussent absolument parfaits et en tout point irréprochables ceux qu’ils laissaient pour successeurs et à qui ils transmettaient leur propre mission d’enseignement : si ces hommes s’acquittaient correctement de leur charge, ce serait un grand profit, tandis que, s’ils venaient à faillir, ce serait le pire malheur. » (Irénée -Contre les hérésies, III, 3, 1) Parlant de la succession des Evêques dans l’Eglise de Rome, il dit :
« Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute
Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. » (Irénée - Contre les hérésies, III, 3, 2) Dans le paragraphe suivant il énumère les évêques de Rome. Lorsqu’il y évoque la Lettre de Clément aux Corinthiens, il dit qu’il le fit pour : « renouveler leur foi et leur annoncer la Tradition qu’elle avait naguère reçue des apôtres » (Contre les hérésies, III, 3, 3) Et il conclu en écrivant : « Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l’Eglise à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu’à nous.
Et c’est là une preuve très complète qu’elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante qui, dans l’Église, depuis les apôtres jusqu’à maintenant, s’est conservée et transmise dans la vérité. » (Irénée - Contre les hérésies, III, 3, 3) 2) L’infaillibilité de l’Évêque de Rome, selon Irénée Une condition : l’union à l’Eglise de Rome. Selon Irénée la condition d’unité et de garantie de l’infaillibilité du corps des Évêques est l’union à l’Église de Rome, avec laquelle les fidèles de partout, du monde entier, doivent s'accorder: « Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les
successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent
et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, —
elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. » (Irénée Contre les hérésies, III, 3, 2)
Irénée va jusqu’à imaginer le cas où les apôtres n’auraient pas laissé d’écrits : la Tradition suffirait Irénée va même plus loin que tous les autres Pères de l’Église en envisageant le cas d’école dans lequel les apôtres n’auraient pas laissé d’écrits et où le dépôt de la foi pour la Nouvelle Alliance ne nous serait connu que par la Tradition :
« Telle étant la force de ces preuves, il ne faut donc plus chercher auprès d’autres la vérité qu’il est plus facile de recevoir de l’Église, car les Apôtres, comme en un riche cellier, ont amassé en elle, de la façon la plus plénière, tout ce qui a trait à la vérité, afin que quiconque le désire y puise le breuvage de la vie. C’est elle, en effet, qui est la voie d’accès à la vie ; « tous » les autres « sont des voleurs et des brigands ». C’est pourquoi il faut les rejeter, mais aimer par contre avec un zèle extrême ce qui est de l’Église et saisir la Tradition de la vérité. Eh quoi ! S’il s’élevait une controverse sur quelque questions de minime importance, ne
faudrait-il pas recourir aux Églises les plus anciennes, celles où les Apôtres ont vécu, pour recevoir d’elles sur la question en cause la doctrine exacte ?
Et à supposer même que les Apôtres ne nous eussent pas laissé d’Écritures, ne faudrait-il pas alors suivre l’ordre de la Tradition qu’ils ont transmis à ceux à qui ils confiaient ces Églises ? » (Contre les hérésies, III, 4, 1) II) L’infaillibilité de l’Evêque de Rome, selon Irénée Voici encore le passage d'Irénée où ce dernier fait dépendre la prédication de la vérité à l’union à l’Église de Rome : « Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul
fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. » (Contre les hérésies, III, 3,
2) Le message est évident : l’Evêque de Rome est infaillible et il est nécessaire de lui être soumis. Cependant les contestations se font entendre de partout chez les chrétiens non-catholiques, reconnaissant dans ces quelques mots une preuve implacable en faveur de l’Église catholique, si on les comprend dans leur signification la plus obvie. C’est pourquoi il n’est pas inutile de consulter une explication du texte, et de prendre connaissance des réponses aux objections.
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#27)
En fait, il n'existe aucune preuve ou mention (nulle part dans ses écrits), qu'Irénée ait jamais exercé quelque «ministère que ce soit» en Turquie ou à même à Smyrne ou la région. Même sa naissance à Smyrne (Turquie) est demeurée jusqu'à maintenant, une hypothèse avancée par les historiens. Ce qui est certain c'est qu'il voyagea en France et s'établit à Lyon où il prit la charge
d'évêque vers l'âge de 45-55 ans, et qu'il ne semble pas qu'il soit jamais retourné en Turquie.
Si l'on considère qu'aujourd'hui un voyage de 2,754 km en voiture entre Smyrne et Lyon durerait près de 30 heures, à son époque, si l'on tient compte des routes et moyens de transport existants, un tel voyage était un très long voyage, rempli de défis et d'obstacles.
Or, il s'avère qu'Irénée ne fut pas un «évangéliste» parcourant l'empire romain ou les assemblées «chrétiennes» de l'Asie mineure, mais un théologien, avec une excellente maitrise du raisonnement humain, bien installé confortablement dans sa ville d'adoption (Lyon), occupé à écrire sa théologie contre les hérésies condamnées par la tradition de l'Église de Rome. Également, je défie quiconque désirant faire des recherches sérieuses sur les allégations de William Branham voulant qu'Irénée a exercé un quelconque don de guérison, et que les miracles étaient «chose commune» dans les assemblées d'Irénée, ou qu'on y parlait en langues, de me le prouver, soit à l'aide de citations d'Irénée prises dans un de ses nombreux écrits ou de témoignages de son époque. Rien
de tel ne peut être trouvé, et Irénée n'en a jamais fait mention une seule fois dans tous ses ouvrages.
En ce qui concerne l'enseignement des Sept Âges de l'Église, si le simple fait qu'on présume qu'il naquit à Smyrne est suffisant pour lui attribuer le rôle «d'ange/messager» de l'Église de Smyrne, on ne peut que douter du choix du personnage et d'absence totale de critères spirituels pour lui attribuer un tel statut. Même si William Branham aurait pu prouver que l'évêché de Lyon en Gaule cachait «un sens spirituel» pour décrire «l'Église de Smyrne en Asie mineure», cela ne nous empêcherait pas de
vérifier le témoignage et les œuvres qu'a laissées ce personnage, afin de juger de l'esprit qui l'animait et voir si réellement cet homme avait «un message particulier», car qui suppose «messager» suppose également «un message».
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#28)
Vous constaterez que le personnage de l'évêque Irénée de Lyon n'avait aucun message à partager et que le seul héritage qu'il a laissé par ses écrits prouve qu'il n'avait absolument rien en commun avec un véritable chrétien né de nouveau.
Les écrits d'Irénée de Lyon servent aujourd'hui de fondement théologique pour l'Église catholique. Irénée de Lyon n'a évangélisé personne. Il était un évêque dirigeant des prêtres et si l'on se fie aux écrits d'Irénée, c'est son clergé qui avait la charge d'enseigner le peuple, tandis que lui «écrivait» ses livres de doctrine. Son seul et unique «message» fut de combattre toutes les doctrines dites «hérétiques», enfin, tout ce qui était contraire aux enseignements de l'Église de Rome, et d'élaborer les fondements d'un culte à Marie, qu'il appelait la «mère de Dieu». Vous
allez comprendre à quel point ce personnage était aussi un défenseur de la doctrine trinitaire. Et je le répète, aucun «trinitaire» ne peut se tenir dans la présence de Dieu! C'est simple, qui oserait prétendre avoir été restauré à égalité avec la sainteté de Jésus devant Dieu, si Jésus est une «personne» de la Trinité de Dieu? En aucun cas, Irénée de Lyon aurait pu s'approcher de la présence du Seigneur à moins de cent milliards d'années-lumière. Comme vous l'avez observé, Irénée de Lyon a personnellement contribué à consolider le paganisme de l'Église de Rome. Ainsi, toute assertion ou insinuation qu'Irénée de Lyon aurait pu être «rempli de l'Esprit» est une insulte à
l'intelligence de quiconque est né de nouveau.
De ce que j'ai découvert assez facilement parmi toutes les informations que nous pouvons maintenant obtenir de différentes sources, il semble que William M. Branham n'aurait pas choisi pire personnage que cet homme pour entrer dans l'époque choisie par Clarence Larkin dans son interprétation des Sept Églises du livre de l'Apocalypse. Les œuvres laissées par cet homme disent qu'il s'est battu contre tous ceux qui n'avaient pas une «foi aveugle»
dans l'autorité de l'Église, et même contre tous ceux qui ne croyaient pas au dogme de la Sainte Trinité. Pourquoi William M. Branham a choisi l'évêque Irénée de Lyon? C'était sa propre opinion ... peut-être simplement parce que l'homme était né à Smyrne, et surement pas d'une révélation du Saint-Esprit!
«P.7 (...) Pour l’âge de Smyrne, je crois, à cause de tout ce que j’ai pu trouver à son sujet, que le messager fut Irénée.
Je veux vous donner la raison pour laquelle
j’ai choisi Irénée plutôt que Polycarpe. La plupart des pasteurs et des docteurs de la Bible pensent que cet ange était Polycarpe. Polycarpe fut disciple de Jean, c’est vrai. Et Polycarpe scella son témoignage par le martyre: on le tua d’un coup de poignard au cœur. Il était un grand homme, un homme remarquable, un homme pieux et doux. C’est sans aucun doute l’un des plus grands chrétiens qu’il y ait jamais eu. Et il n’y
avait rien dans sa vie que l’on pût lui reprocher.
Voici pourquoi
j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Ecriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation. Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela.
D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique.» --- William M. Branham Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206
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Après avoir commenté plusieurs déclarations de William Branham et démontré implacablement les contradictions entre les affirmations de ce dernier d'avec les écrits laissés par Irénée de Lyon, je crois que toute personne sérieuse doit remettre tout l'enseignement en question.
Je défie quiconque désire consulter les archives historiques disponibles actuellement sur cet homme, et me démontrer que j'ai tort. En aucun cas il n'a été fait mention de «restauration» d'un Évangile apostolique perdu ou altéré dans les commentaires de William Branham au sujet d'Irénée de Lyon, puisque ce dernier avait «la foi de Paul». Irénée de Lyon n'est pas un réformateur ni n'a combattu d'autres hérésies que celles qui ne se pliaient pas aux enseignements de «la Tradition» de l'Église de Rome. Les œuvres d'Irénée de Lyon démontrent
tout le contraire de ce qu'a affirmé William M. Branham. Ce personnage fut un rouage important dans l'installation du mystère de l'iniquité. En conséquence, je réfute à 100% les affirmations de William Branham concernant la soi-disant «foi» d'Irénée de Lyon, qui ne saurait correspondre à «la même foi que celle de Paul» et je déclare que l'enseignement des Sept Âges de l'Église est une aberration mensongère qui ne peut que nuire au développement spirituel de l'Église.
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J'ai créé ce site pour provoquer un moment de réflexion chez tous ceux qui cherchent au fond d'eux-mêmes, des réponses que le «Message des Temps
de la fin» n'a jamais su répondre. D'une part, l'enseignement des
«Sept Âges de l'Église» n'aurait pu trouver quelque «semblant de crédibilité» que ce soit, s'il n'aurait pas été livré par William Branham lui-même, et d'autre part n'aurait pu séduire personne sans la théorie dispensationaliste habilement élaborée par les théologiens contemporains de William Branham, axée sur la «restauration progressive» de la foi au cours des
«âges». Vu sous cet angle, le raisonnement humain a réussi à «vaincre» pour un certain temps, les «saints», mais il semble que maintenant les choses vont changer. Du fait que William Branham a exercé un ministère de guérison extraordinaire, des gens sincères lui ont littéralement donné un «chèque en blanc et une autorité» pour «enseigner n'importe quoi», sans jamais vérifier ses affirmations et oser le contredire, car cela aurait été perçu comme une attaque contre «un serviteur de Dieu» voir même «un prophète de Dieu». Cependant, lorsqu'on se tient dans la présence de Dieu,
perpétuellement conscient de la sainteté conférée par le sacrifice et le sang expiatoire de Jésus, cette crainte disparait et l'on devient
«éclairé» pour juger les enseignements et les doctrines qui nous sont présentées. Néanmoins, même réussissant à réfuter toutes les fausses affirmations et allégations de William Branham, au sujet des soi-disant «anges/étoiles/messagers», personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, il n'en reste pas moins que cela ne répond pas à toutes les questions.
La question qu'on m'a souvent posée est la suivante: «Si ce n'est pas Paul, Irénée, Colomban, Martin, Luther ou Wesley, alors qui sont ces «anges/messagers» dont il est parlé dans les chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse?» Et je répondrai: Toute la confusion au sujet de
ces 7 Églises vient d'un enseignement qui est complètement faux au départ. Ce n'est pas tant le choix du personnage qui est erroné, mais toute la base de cet enseignement. Toute la doctrine «des 7 âges» repose sur une conception «dispensationaliste» de l'histoire de l'Église, c'est-à-dire la notion de 7 dispensations ou périodes d'années distinctes, chacune étant allouée aux élus avec l'entrée en scène d'un «ange/messager» pour leur époque. Les «sept anges/messagers» seront révélés AU JOUR DU SEIGNEUR. Ils se tiennent tous les 7, dans la présence de Dieu,
complètement conscients de qui ils sont. Ils exerceront les «jugements» du Seigneur tous ensemble. Ce sont des
«VAINQUEURS» et aucune faille ne peut être trouvée en eux. Ils sont saints et parfaits et les «soi-disant» personnages historiques que William Branham a choisi comme «anges/messagers» ne sauraient être comparés à aucun d'eux.
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#29)
«Voici pourquoi
j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation. Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. (...)» --- William M. Branham Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne
[60-1206]
D'abord prêtre à Lyon, puis évêque après la persécution de 177 par l'empereur romain, il reste de ses œuvres écrites en grec, la traduction latine de «Contre les hérésies» (Adversus hæreses) et «La Démonstration de la prédication apostolique». Actuellement les écrits d'Irénée de Lyon sont disponibles sur Internet et peuvent être consultés en quelques clics. Les théologiens catholiques diront que ces œuvres sont parmi
les plus grandes synthèses théologiques d'avant les Pères de l'Église du IVe siècle. Donc, si nous désirons sonder la pensée d'Irénée de Lyon, ces 2 œuvres devraient nous éclairer sur la «foi» de ce personnage, et nous permettre de vérifier si effectivement, cet homme avait «la même foi que Paul», comme William Branham l'a affirmé.
Par son étroit contact avec des «origines chrétiennes» du IIe siècle, et un enseignement fondé sur l'héritage d'une connaissance transmise oralement, la théologie d'Irénée a canalisé l'orthodoxie de l'Église de Rome dans une doctrine exclusive de
«foi universelle» commune à tous, d'ou vient le sens du mot «catholique», car dans ses écrits, la
«Tradition» est désormais reconnue comme «fondement de la foi». Pour Irénée, la tradition orale transmise par le clergé est aussi importante que les Écritures. Cet aspect intimement relié à tous les enseignements d'Irénée de Lyon va à l'encontre de la «foi de Paul» et ici, je ne parle pas d'un «processus de restauration de la foi apostolique», ou même d'un personnage qui a «vécu et marché dans la lumière de son époque», mais j'insiste pour souligner un dessein diabolique en pleine expansion visant la «corruption de l'authentique foi» par les
enseignements théologiques de ce personnage, qui n'ont pour but que de prendre le contrôle spirituel des croyants en instaurant un système de clergé, lequel possède exclusivement le privilège d'interpréter les Écritures et l'Évangile du salut prêché par les apôtres et els disciples de l'ère apostolique, et ce faisant, éloigner les croyants le plus loin possible d'un accès à l'authentique nouvelle naissance. En cherchant bien parmi les ouvrages d'Irénée de Lyon, je n'ai jamais rencontrer une seule allusion de sa part «à la pensée perpétuelle du sang de Jésus» qui garde le croyant «dans la présence de Dieu»
«(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et
la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.» - Contre les hérésies Livre III
On comprend immédiatement l'intérêt de l'Église catholique dans les propos d'Irénée, car assurément ce principe de «Tradition apostolique»
est le fondement même de la retransmission perpétuelle du privilège d'interpréter les Écritures, lequel est réservé exclusivement au clergé, privilège «spirituel» qui se transmet dans une succession sans fin d'évêques qui ordonnent d'autres prêtres et d'archevêques qui ordonnent d'autres évêques. Les déclarations d'Irénée de Lyon ont servi de fondement aux persécutions de l'Église catholique contre «les hérétiques», ces soi-disant «groupements illégitimes» comme Irénée les appelait, qui ne s'accordaient pas avec la «Tradition» de l'Église. En aucun
cas, le sens donné à la «Tradition» par Irénée n'a de lien avec la
«révélation» par l'Esprit-Saint, donnée personnellement à quiconque possède la foi pour s'identifier à Jésus sur la croix, mais plutôt «une éducation spirituelle» donnée par un clergé «d'initiés», formés dans «la Tradition» universelle «non-négociable». Comment voulez-vous interpréter le sens des mots écrits par Irénée alors qu'ils sont tellement explicites? Croyez-vous vraiment qu'Irénée, un «évêque» nommé par le système déjà organisé de Rome, était comme l'affirme William Branham,
«fermement opposé» et qu'il «a dénoncé cela» ?
Irénée de Lyon sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas la «Tradition» et la «succession apostolique»
«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à
nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) » - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2
(note: les mots
«les imaginations délirantes de ces gens-là» font allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité du clergé et «la Tradition») «(...) À ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues
jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante»
- Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III
Référence: Irénée de Lyon Traité Contre les Hérésies
Dénonciation et réfutation de la gnose. LIVRE III, p. 2 et 3 Cliquez ici pour télécharger le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon
« Au surplus, comment ne voient-ils [les gnostiques] que le pain sur lequel est prononcée l’action de grâce est le corps le corps du Seigneur et le calice son sang, s’ils ne disent pas qu’il est le Fils de l’Auteur du monde, c’est-à-dire son Verbe, par qui le bois « fructifie », les sources coulent, « la terre
donne d’abord une herbe, puis un épi, puis du blé plein l’épi Mc 4,27-28″? Comment encore peuvent-ils dire que la chair s’en va à la corruption et n’a point part à la vie, alors qu’elle est nourrie du corps du Seigneur et de son sang? Qu’ils changent donc leur façon de penser, ou qu’ils s’abstiennent d’offrir ce que nous venons de dire ! Pour nous, notre façon de penser s’accorde avec l’Eucharistie, et l’Eucharistie en retour confirme notre façon de penser. Car nous lui offrons ce qui est sien, proclamant d’une façon harmonieuse la communion et l’union de la chair et de l’Esprit: car de même que le pain qui vient de la terre, après avoir reçu l’invocation de Dieu, n’est plus du pain ordinaire, mais
Eucharistie, constituée de deux choses, l’une terrestre et l’autre céleste, de même nos corps qui participent à l’Eucharistie ne sont plus corruptibles, puisqu’ils ont l’espérance de la résurrection…» »Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre IV, 18, 4
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En consultant les écrits d'Irénée, je vous cite un commentaire d'un théologien catholique sur Irénée sur «ce qui est fondamental«, en d'autres mots: «le fondement de la foi»:
«Dans notre vie de chrétiens, nous risquons de ne pas savoir faire la différence entre ce qui est fondamental dans la doctrine chrétienne et ce qui est moins important. Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ, l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental. Ce sont là les racines de notre vie de foi et de prière, de notre vie tout entière. (...) Ce livre d’Irénée nous aide à réfléchir avec notre intelligence et notre cœur sur notre foi et à mieux comprendre les Écritures.»
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#30)
«(...) D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige
fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique. (...) (10) Irénée disait que tous ces titres se résument en un seul Nom, qui se rapporte à un seul Dieu, et ce ne sont que des titres de ce qu'Il était. Il était la Rose de Saron. C'est ce qu'Il était. C'est un titre. Il était l'Étoile du Matin. Il était l'Alpha; Il était l'Oméga; ce sont des titres de ce qu'Il était. Il était le Père, Il était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un seul Dieu, et Son Nom est un.
Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Écritures.» ---
William M. Branham --- Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206] J'ai vainement cherché dans tous les écrits d'Irénée, la référence exacte dont William Branham a fait mention, concernant ce qu'Irénée aurait écrit à propos des «titres» attribués à Dieu. Or, dans son œuvre «Traité contre les hérésies, livre III» il n'y a que 5 occurrences qui peuvent
être associées au mot «titre». Je sais parfaitement que vous n'êtes probablement pas familier avec le langage d'un théologien et si c'est votre cas, ne vous inquiétez pas car toute la théorie de la
«trinité de Dieu» aboutit dans un «mystère» incompréhensible que personne ne peut comprendre. Donc après avoir vérifier les 5 occurrences, le seul endroit qui pourrait s'appliquer à la déclaration de William Branham se trouve dans le texte suivant, lorsqu'Irénée parle des «titres» attribués «aux êtres» du Dieu unique, en d'autres mots la «Trinité de Dieu» avec des «appellations différentes»
«(...) c'est ce que dit encore David : « Notre Dieu, dans les cieux là-haut et sur la terre, tout ce qu'il a voulu, il l'a fait ». Or ce qui a été créé est autre que Celui qui l'a créé, et ce qui a été fait, autre que Celui qui l'a fait. Car ce dernier est incréé, est sans commencement ni fin,
n'a besoin de rien, se suffit à lui-même et, de surcroît, donne à tout le reste jusqu'à l'existence même. Au contraire, tout ce qui a été fait par lui a reçu un commencement, et tout ce qui a reçu un commencement peut aussi connaître la dissolution, se trouve dans une condition de dépendance et a besoin de Celui qui l'a fait.
Il est donc nécessaire que ces êtres (???) aient une appellation différente, même chez ceux qui n'ont qu'un sens rudimentaire de ces distinctions, en sorte que Celui qui a fait toutes choses soit seul, avec son Verbe, à être légitimement appelé Dieu et Seigneur, tandis que ce qui a été fait ne pourra recevoir cette dénomination ni s'attribuer légitimement ce titre, qui appartient au Créateur.»
Évidemment, personne ne peut vraiment débattre
sur un texte pareil, à savoir ce qu'Irénée voulait vraiment exprimer. C'est du pur langage de théologien qui tente d'expliquer ce qu'il ne comprend pas. Cependant, d'autres écrits d'Irénée sont beaucoup plus explicites, comme par exemple «que le Fils est Dieu» et «éternel» et comme Irénée ne peut se contredire dans une même publication, je vais vous citer les déclarations d'Irénée, que vous pouvez vérifier vous-mêmes.
Lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église
catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»
«Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le
Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»
et au paragraphe suivant 47b « (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»
et ensuite au paragraphe 51, il écrit: «Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.»
Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots: Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen
Effectivement, bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique Dieu» il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence. Ci-dessous, une capture d'écran de la dernière page du document d'Irénée de Lyon traduit en Français.
https://catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-3.pdf
Cliquez pour télécharger le texte intégral de l’Exposé de la prédication apostolique par Irénée de Lyon
L'Église catholique romaine persiste à affirmer que l'enseignement de «la Sainte Trinité» est confirmé non seulement par les premières croyances de l'Église, mais aussi par les écrits des premiers chrétiens, dont évidemment leur saint préféré : Leur
«Saint Irénée» qui a écrit: «En effet, l'Église, bien que dispersée dans le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre, ayant reçu des apôtres et de leurs disciples
la foi en un seul Dieu, Père tout-puissant, « qui a fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu'ils contiennent », et en un seul Christ Jésus, le Fils de Dieu, qui s'est incarné pour notre salut, et en l'Esprit Saint, qui a proclamé par les prophètes les « économies », la venue, la naissance du sein de la Vierge, la Passion, la résurrection d'entre les morts et l'enlèvement corporel dans les cieux du bien-aimé Christ Jésus notre Seigneur et sa parousie du haut des cieux dans la gloire du Père, pour « récapituler toutes choses » et ressusciter toute chair de tout le genre
humain, afin que devant le Christ Jésus notre Seigneur, Sauveur et notre Roi, selon le bon plaisir du Père invisible, « tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers et que toute langue » le «confesse» et qu'il rende sur tous un juste jugement» (Contre les hérésies, 1, 10, 1).
En l'an 180 - Irénée écrivit: Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis
toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..."
(Contre les hérésies, livre II, 30, 9)
«C'est lui le Père de notre Seigneur Jésus-Christ : par son Verbe, qui est son Fils, il est révélé et manifesté à tous ceux à qui il est révélé, car il est connu de ceux à qui le Fils le révèle; et, comme le Fils est depuis toujours avec le Père, depuis le commencement il ne cesse de révéler le Père aux anges, aux Archanges, aux Puissances, aux Vertues, et à tous ceux que Dieu veut révéler.» Source:https://catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-2.pdf
Autre source: https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/08/la-doctrine-de-saint-irenee-de-lyon/
En l'an 180 - Irénée écrivit: " Par conséquent, ni le Seigneur, ni le Saint-Esprit, ni les apôtres, n'auraient jamais nommé Dieu, définitivement et absolument, celui qui n'était pas Dieu, à moins qu'il ne fût vraiment Dieu, et ils ne l'auraient nommé en personne. , sauf
Dieu le Père qui domine tout, et
Son Fils qui a reçu la domination de Son Père sur toute la création, comme ce passage l'a dit: "L'Éternel dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que Je fasse de Tes ennemis "Ici l'Ecriture nous représente le Père s'adressant au Fils, Lui qui lui a donné l'héritage des nations, et soumis à Lui tous ses ennemis, puisque, par conséquent, le Père est vraiment Seigneur, et le Fils vraiment Seigneur, le Saint-Esprit les a désignés avec raison par le titre de Seigneur.
(Contre les hérésies, livre III, chapitre 6)
En l'an 180 - Irénée écrivit: "Pour l'Église, bien que dispersée dans le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant ... et en un seul Jésus-Christ,
le Fils de Dieu, qui s'est fait chair pour notre salut, et dans le Saint-Esprit" (Contre les hérésies, livre 1 , chapitre 10)
«(15) Et là, ce grand espace qu’aucun esprit humain ne peut se représenter, au-delà de cela, de cet espace, c’est l’éternité. C’est Jéhovah Dieu qui est là. Et on nous enseigne qu’au commencement, le Logos, ou le Fils de Dieu est sorti de Dieu. Bon, je ne crois pas que le Fils est éternel. C’est même insensé de mentionner une telle chose, que le Fils est éternel. Comment… Il avait la qualité de Fils éternel …?… moyen, c’est même la qualité de Fils éternel, comment a-t-il pu être un
Fils? Il a dû avoir un commencement. Voyez?»
- William Branham ---- L'attitude et qui est Dieu? [50-0815]
En l'an 180 - Irénée écrivit: Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..." (Contre les hérésies, livre II, 30, 9)
«(64) Dieu n'avait pas trois personnes là-haut, dont il en aurait envoyé une, son fils. C'était Dieu Lui-même, qui est venu sous forme de fils, un fils a un commencement, et le Fils a eu un commencement. voilà quelques-uns d'entre vous, chers catholiques... J'ai votre livre, « Faits de notre Foi », où il est dit: « l'Éternelle filiation de Dieu. » Comment allez-vous exprimer cette parole? Comment pouvez-vous faire en sorte qu'elle ait un sens? Comment cette chose peut-elle être éternelle? Cela n'est pas la Bible, c'est votre livre. « Filiation éternelle », ils n'ont pas...
Cette parole n'est pas juste, car tout ce qui est un fils a un commencement, et ce qui est éternel n'a pas de commencement. Ainsi, ce n'est pas la « Filiation éternelle »; Christ est devenu chair et a habité parmi nous, il a eu un commencement. Ce n'était pas une « Filiation éternelle », c'est la Divinité éternelle, pas une filiation. Alors, il est venu pour nous racheter, et Il nous a rachetés.»
--- Hébreux chapitres 5 et 6 - première partie [57-0908M]
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#31)
«(13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même
foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu
produiront toujours la même chose.»
Les historiens soulignent que l'héritage d'Irénée se trouve dans le livre le plus connu d'Irénée, «Adversus Haereses» ou «Contre les hérésies» (vers 180) qui est une polémique détaillée contre les hérétiques, notamment le «gnosticisme» qu'il considérait comme une menace sérieuse pour l'Église catholique romaine. Nous savons très peu de choses sur le «gnosticisme» tout simplement parce que la
plupart des textes anciens sur le sujet, faute de pouvoir s’appuyer sur des documents originaux, héritèrent des erreurs d’appréciation des réfutateurs qui combattirent les gnostiques. L'une des principales sources concernant le gnosticisme est évidemment Irénée de Lyon. Il est probable que ce qu'Irénée appelait «l'hérésie du gnosticisme» était un enseignement contenant des vérités beaucoup plus authentiques que les principes axés sur «la Tradition» d'Irénée. Avec quelques recherches j'ai trouvé que le «gnosticisme» se réfère aux mystères de l'origine du «Chérubin déchu» du livre d'Ézéchiel, dont l'archange (la tête) est
«Satan» qui signifie «la pensée accusatrice» ou «l'accusateur» et croit que l'humanité non-régénérée est prisonnière de
«cet océan spirituel» qu'est le diable. Il est fort probable que nous ne saurons jamais exactement ce que le «gnosticisme» enseignait, mais une chose est certaine: s'il y avait de l'authentique «Lumière» dans cette « soi-disant hérésie», il faut reconnaître qu'Irénée n'était pas du bon côté. Irénée de Lyon est reconnu comme l'un des premiers grands théologiens catholiques romains, et ce personnage a souligné les éléments traditionnels de l'Église romaine, en particulier l'épiscopat et la Tradition. Dans «Contre les hérésies», Irénée a
soutenu que les évêques des différentes villes sont connus depuis les temps apostoliques et qu'ils possèdent par privilège successoral le droit d'enseigner «la Tradition» et que cette «Tradition» est le seul guide sûr pour l'interprétation des Écritures. Irénée de Lyon est reconnu comme un pilier de l'Église catholique romaine pour sa contribution à «l'orthodoxie de l'Église romaine», par «sa foi», par «sa prédication» et les
livres qu'elle tient pour
«autorité sacrée» lorsqu'ils sont interprétés par le clergé. Ses écrits sont considérés comme les premiers signes de la doctrine de la primauté de la «théologie» romaine». Maintenant, la question porte sur une affirmation de William Branham, à savoir: Est-ce qu'on peut trouver chez Irénée de Lyon, la preuve d'une foi comparable à celle de Paul?
Puisque nous disposons des œuvres d'Irénée, il devient évident que si des énoncés, ou affirmations d'Irénée contredisent les principes élémentaires des enseignements de Paul ou des Écritures, Irénée de Lyon devient indéfendable et inexcusable, et l'évidence trouvée dans ses écrits sera suffisante pour réfuter l'affirmation de William Branham dont il est ici question. Dans le Nouveau Testament, 13 épîtres sont explicitement attribuées à Paul : l'Épître aux Hébreux, l'Épître aux Romains, la première Épître aux Corinthiens, la deuxième Épître aux Corinthiens, l'Épître aux Galates, l'Épître aux Éphésiens, l'Épître aux Philippiens, l'Épître aux Colossiens, la
première Épître aux Thessaloniciens , la deuxième Épître aux Thessaloniciens, la première Épître à Timothée, la deuxième Épître à Timothée, l'Épître à Tite, l'Épître à Philémon. Or, si nous voulons voir «la foi de Paul», il nous suffit simplement à consulter l'héritage qu'il a laissé à l'Église. Maintenant, lorsqu'on arrive avec une affirmation telle que celle de William Branham qui allègue qu'Irénée avait la foi de Paul, je crois qu'il faut beaucoup plus que des déclarations non-fondées.
| | Hébreux 10:10 «C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.» |
| et verset 14: «Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» | |
| | 1 Corinthiens 6:17 «Mais celui qui s'attache au Seigneur
est avec lui un seul Esprit.» | | |
| | Éphésiens 3:17-19 «(...) afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte
que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.» |
| Paul croyait exactement ce qu'avait affirmé Jésus, tel que nous pouvons le lire dans Jean 6:45 «Il est écrit dans les prophètes:
Ils seront tous enseignés de Dieu.» | | 1 Corinthiens 6:17 «Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit.» | | Hébreux 10:16 : «14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.
15 C'est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit: 16 Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute: 17 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. 18 Or, là où il y a pardon des péchés, il n'y a plus d'offrande pour le
péché.» | | Romains 8:14 «(...) car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.» | | 1 Thessaloniciens 4:9 «Pour ce qui est de l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive ; car
vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres...» | | Galates 5:18 «Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi.» | | 1 Corinthiens 2:10 «Dieu
nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.» |
| Colossiens 2:8 «Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.» | | 2 Corinthiens 11:3
«Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.» | | Galates 1:14 «(...) et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant
animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères».
|
Comme l'Église catholique romaine enseigne aussi que Jésus accordé à Pierre une place particulière parmi les apôtres en tant que chef de l'Église, en faisant de lui le premier pape, Irénée explique que cela est la Tradition de l'Église de son époque:
«L'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome;
en montrant que
la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout,
— elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.» (Contre les hérésies, 3, 3, 2).
Les évêques de l'Église catholique sont les successeurs des apôtres choisis par Jésus-Christ.
«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde
entier, c'est
en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises,
et leurs successeurs jusqu'à nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là» (Contre les hérésies, vol.3, 3, 1). »
Contrairement à Paul qui enseignait une justification et une sanctification «une fois pour toute» (Héb. 10:10 et Héb. 10:14) Irénée était d'avis que le croyant devait faire pénitence régulièrement pour plaire à Dieu, c'est-à-dire une repentance permanente dans une confession des «ses péchés». Aussi c'est en soulignant que la seule connaissance de savoir que Jésus «enlève» les péchés du monde est suffisante pour accomplir le salut de l'âme et que Jean-Baptiste avait
procuré «cette connaissance» à ses disciples simplement en leur témoignant que Jésus était le sauveur. On comprend bien que le personnage n'avait vraiment rien compris sur le vrai salut par grâce ni à l'action de l'Esprit dans le cœur de chaque croyant né de nouveau. «Or, que le Seigneur soit venu comme médecin des mal portants, lui-même l'atteste, lorsqu'il dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes,
mais les pécheurs à la pénitence ». Comment donc les mal portants
se rétabliront-ils ? Et comment les pécheurs feront-ils pénitence ? Est-ce en persévérant dans les mêmes dispositions ? N'est-ce pas au contraire en acceptant un profond changement et retournement de leur ancienne manière de vivre, par laquelle ils ont amené sur eux une maladie peu banale et de nombreux péchés ? Or l'ignorance, mère de tous ces maux, n'est détruite que par la connaissance. (...) Ensuite il dit à Jean : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies, pour
donner la connaissance du Salut à son peuple en vue de la rémission de ses péchés ». C'était bien là, en effet, la "connaissance du Salut" qui leur manquait, à savoir celle du Fils de Dieu.
Cette connaissance, Jean allait la leur procurer, en disant : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. C'est de lui que j'ai dit : Après moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'il était avant moi, et nous avons tous reçu de sa plénitude ». Telle était la "connaissance du Salut". (...) Mais la "connaissance du Salut", c'était la connaissance du Fils de Dieu, qui est appelé et est en toute vérité Salut, Sauveur et Vertu salvatrice : — Salut, dans ce texte : « En vue de ton Salut je t'ai attendu, Seigneur » ; Sauveur, dans cet autre : « Voici mon Dieu, mon Sauveur, je me confierai en lui » ; Vertu salvatrice, enfin, dans ce
troisième : « Dieu a fait connaître sa Vertu salvatrice à la face des nations ». Il est en effet Sauveur parce que Fils et Verbe de Dieu ; il est Vertu salvatrice parce qu'Esprit, « car, est-il dit, l'Esprit de notre face, c'est le Christ Seigneur » ; enfin il est Salut, parce que chair, car « le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous ».
Telle était la "connaissance du Salut" que Jean procurait à ceux qui faisaient pénitence et croyaient en l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. . (...) Et maintenant, frères, je sais que c'est par ignorance que vous avez fait le mal. Dieu a accompli par là ce qu'il avait prédit par la bouche de tous les prophètes, à savoir que son Christ souffrirait. Faites donc pénitence et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés, que des temps de rafraîchissement viennent pour vous de la face du Seigneur et qu'il envoie Celui qui vous a été destiné, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps de la
restauration de toutes choses dont Dieu a parlé par ses saints prophètes» L'Église catholique enseigne que Jésus est littéralement présent - corps, sang, âme et divinité - dans l'Eucharistie. (transsubstantiation). Cette doctrine est absolument inconciliable avec les enseignements apostoliques et de Paul, et oser prétendre que ce qu'Irénée croyait et enseignait était
«la même foi que Paul» est une aberration. Néanmoins, comme cette fausse doctrine se retrouve dans les écrits théologiques d’Irénée, l'Église catholique s'en sert encore aujourd'hui pour la justifier:
« Si donc la coupe qui a été mélangée et le pain qui a été confectionné reçoivent la parole de Dieu et deviennent l'eucharistie, c'est-à-dire le sang et le corps du Christ, et si par ceux-ci se fortifie et s'affermit la substance de notre chair, comment ces gens peuvent-ils prétendre que la chair est incapable de recevoir le don de Dieu consistant dans la vie éternelle,
alors qu'elle est nourrie du sang et du corps du Christ et qu'elle est membre de celui-ci, comme le dit le bienheureux Apôtre dans son épître aux Éphésiens . « Nous sommes les membres de son corps, formés de sa chair et de ses os»
? (Contre les hérésies, 5, 2).
L'Église catholique enseigne que la «vierge Marie» est la mère de Jésus et que Jésus est Dieu. Donc les catholiques se réfèrent à Marie comme étant la « Mère de Dieu » qui possède le glorieux privilège d'intercéder auprès de «Dieu le Fils» lorsqu'on s'adresse à elle dans la prière. Même si beaucoup de chrétiens fondamentalistes affirment que Marie ne portait pas Dieu dans son sein mais disent plutôt que Marie a seulement porté la nature humaine de Jésus, il n'en demeure pas moins que ce n'est pas ce qu'Irénée de Lyon croyait. Irénée écrit que Marie portait physiquement
«Dieu» dans son sein :
«[…] par la bonne nouvelle de vérité magnifiquement annoncée par l'ange à Marie [...] de même celle-ci fut instruite de la bonne nouvelle par le discours d'un ange,
de manière à porter Dieu en obéissant à sa parole» (Contre les hérésies, 5, 19, 1).
N'essayez même pas de défendre Irénée de Lyon sur cette doctrine, c'est indéfendable! Comment pourrions-nous affirmer, tout comme William Branham l'a fait, que cet homme avait la «même foi que Paul»? Les écrits d'Irénée de Lyon sur le culte à rendre à Marie sont toujours utilisés aujourd'hui par l'Église
catholique de Rome. Maintenant, qui est l'hérétique? Croyez-vous toujours que cet homme avait un «réel message» ? «De même qu'Ève, femme d'Adam, encore vierge, devint par sa désobéissance la cause de la mort pour elle-même et pour toute la race humaine, ainsi Marie encore une Vierge, épousa et devint par son obéissance la cause du salut pour elle-même et toute la race humaine ... Et c'est ainsi que le nœud de la désobéissance d'Eve fut dénoué par l'obéissance de Marie. Car ce que la vierge Ève a lié par
son refus de croire,
c'est la Vierge Marie qui l'a déliée de sa foi.» --Irénée de Lyon «Ainsi, lorsque ce qui est parfait sera venu, nous ne verrons plus un autre Père, mais celui que nous désirons voir (car «les bienheureux qui ont le cœur pur, verront Dieu»); nous ne chercherons pas non plus un autre Christ et Fils de Dieu, mais celui qui est né de la
Vierge Marie, qui a souffert aussi, en qui nous avons confiance et que nous aimons; Esaïe dit: «Et ils diront en ce jour-là: Voici notre Seigneur, le Seigneur, en qui nous avons confiance, et nous nous sommes réjouis de notre salut.» -Irénée de Lyon (Contre les hérésies, Livre V)«Car de même que celle-là, séduite par le discours d'un ange afin de se soustraire à Dieu, a transgressé la Parole de Dieu ; de
même celle-ci a reçu par le discours d'un ange l'annonce qu'elle porterait Dieu, et a obéi à sa parole. Et de même que celle-là fut séduite de manière à désobéir à Dieu, de même celle-ci fut persuadée d'obéir à Dieu, afin que de la vierge Ève,
la Vierge Marie devienne l'avocate. » -Irénée de Lyon «Irénée de Lyon , est reconnu par l'Église catholique comme "grand défenseur de
l'orthodoxie chrétienne" et sans doute le premier vrai "mariologue",
car il a établit Marie comme la Nouvelle Ève qui participe avec Jésus-Christ à l'œuvre du salut, devenant par son obéissance la «cause du salut pour elle-même et toute la race humaine»
«L'enseignement d'Irénée met en évidence la foi et la compréhension de l'Église primitive selon lesquelles
Marie coopère librement et uniquement avec Jésus, le nouvel Adam, dans le salut de la race humaine.» Théologie plus spécifiée de la Corédemption mariale Source: Mary in the Early Church by Dr. Mark Miravalle
Réf:http://www.piercedhearts.org/hearts_jesus_mary/heart_mary/mary_early_church_miravalle.htm
Si William M. Branham aurait fait une recherche plus poussée et lu les écrits d'Irénée de Lyon, il aurait découvert qu'Iréné était un trinitaire convaincu qui n'a jamais changé d'avis à propos de cette fausse doctrine. De plus, Irénée a persécuté tous ceux qui n'endossaient pas l'autorité hiérarchique de l'Église de Rome en statuant que seuls les Évêques de l'Église de Rome avaient le privilège d'interpréter les Écritures. De plus Irénée rendait un culte à la vierge Marie en tant que mère de Dieu le Fils. Cela est une contradiction flagrante avec les déclarations de William M. Branham.
Et après avoir lu les écrits d'Irénée de Lyon, vous me direz que William Branham avait raison? Comment ne pas réfuter les affirmations de William Branham lorsque ce dernier affirme: |
| «(13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous ,
il avait la même foi que Paul,
celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose.» -- William M. Branham Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206
«Ceci fut fait par l'Église catholique romaine avant qu'elle ne devienne l'Église catholique de Rome, aux environs de l'an 86, 106, quelque part là, ou plutôt en l'an 306. Eh bien, nous voyons que les païens romains adoraient Jupiter, qui était le dieu soleil, et ils adoraient Ashtoreth, qui était la déesse lune, en d'autres termes, la mère du - la mère du ciel. Eh bien, pour apporter ceci, ils ont dit qu'Ashtoreth ou plutôt la mère du dieu du ciel n'existe plus, et elle s'est reflétée en Marie. Ainsi, c'était toujours de l'idolâtrie, mélangeant le christianisme à l'idolâtrie.» (William
M. Branham) Citation: La Dislocation du monde 62-1216 «L’antichrist dira: «Marie.»
Surveillez ces esprits. Voyez-vous? Les voilà. «Je vous salue Marie,
mère de Dieu, vous êtes bénie parmi les femmes et priez pour nous, pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen. Marie, prie ! » Oh, bonté divine ! Vous voyez. Vous voilà partie, femme,
sujet du diable. Christ, l’objet d’adoration et le seul. Vous y êtes. Vous y êtes.» William M. Branham Citation: Pourquoi nous ne sommes pas une dénomination? -- 58-0927 «Elle a dit : “Eh bien, nous, on ne croit pas à ce genre de chose.” J’ai dit : “C’est parce que vous ne croyez pas la Parole de Dieu.” Et elle a dit : «Nous croyons que Marie intercède pour nous.» J’ai dit : «Ça, c’est carrément païen.»
(William M. Branham) Citation: Cinq Identifications Précises De La Véritable Église Du Dieu Vivant -- 60-0911E |
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#32)
«
(109)
Alors, nous avons vu quel Esprit, et ce que cet homme a fait.
Et nous avons vu qu’il était un saint rempli du Saint-Esprit, Saint Irénée et tous les autres
, et–et Saint Colomban, et tous ces hommes remplis de l’Esprit. Et nous savons, par l’Écriture, que cette sorte d’Esprit-là devait être sur cette sorte d’homme-là, pour ce temps-là. Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...»
William Branham --- Sermon: Soixante-dix semaines de Daniel (109) [61-0806]
«
(76)
Et, souvenez-vous, chacun d’eux est arrivé à la fin de l’âge. Saint Paul est arrivé à la fin. Tous les autres sont arrivés à la fin,
Saint Irénée et tous les autres. L’âge
de l’un se prolongeait dans celui de l’autre, ils se recouvraient ; lui, il reprenait ça, et il continuait avec cela
dans l’âge suivant. Voyez ?»
William Branham --- Sermon: Soixante-dix semaines de Daniel (109)[61-0806]
Textes originaux en Anglais
«
(57)
And we find out that he was a Holy Ghost filled saint
, Saint Irenaeus, and all those others, and--and
Saint Columbus, and all--all those--those men filled with the Spirit. And we know that by the Scripture that that type of spirit was to be upon that type of man for the same time. There it is, so it can't be wrong. Amen. Glory to God. That's just...
» William Branham --- Sermon: Seventy weeks of Daniel P:76 [61-0806]
«(76) And remember, each one's come at the end of the age. Saint Paul come at the end; the rest of them come down at the end,
Saint Irenaeus and all the rest of them.
The other one's age carried over to the other one, lapped over, and he taken it up and went on to the next age with it. See?»
William Branham ---Sermon: Seventy weeks of Daniel P:76 [61-0806]
Tout d'abord, je dois préciser que l'évêque Irénée de Lyon n'est pas un saint homme, pas plus qu'il est saint dans le sens spirituel. C'est peut-être un
«saint» de l'Église Catholique, mais pas plus que cela.
Premièrement, la personne qui est sainte devant Dieu, est celle qui a reçu sa sainteté de Dieu. Sa sainteté est celle-là même du Seigneur, car elle n'existe que par l'Esprit dans la foi de Dieu.
Personne ne peut se tenir dans la présence de Dieu sans en être complètement conscient. L'expression «être dans la main de Dieu» signifie «être conscient à 100% d'être dans la présence de Dieu». Jamais vous ne trouverez dans les Écritures qu'une personne s'est tenue devant Dieu (dans Sa présence) sans en être totalement conscient, ou
sans le savoir. C'est un critère incontournable et c'est ce qu'on appelle «l'Esprit» de Dieu. Je répète et j'insiste:
Aucun «ange/messager» de Dieu ne peut être «dans la main de Dieu» sans le savoir, ou si vous voulez: en être conscient à 100%.
Je défie quiconque de me prouver le contraire, qu'il soit un théologien ou un érudit des Écritures ou un pasteur d'une assemblée du «Message». Les Écritures sont parfaitement claires à ce sujet: Jésus a affirmé que «nul ne peut voir (comprendre) le Royaume de Dieu, sans passer par la nouvelle naissance» (Jean 3:3) et l'apôtre Jean a affirmé que
«celui qui est né de Dieu, ne peut pécher et se garde lui-même», (1 Jean 5:18), autrement dit: il ne quitte jamais la présence de Dieu. Il est saint et il sait qui il est. Alors, si vous avez observé ci-haut, les «œuvres» d'Irénée de Lyon, vous comprendrez que ce personnage était seulement un «grand théologien» et qu'il ne pourrait même pas s'approcher à un milliard de kilomètres de mériter le titre de «messager de Dieu».
Deuxièmement, la sainteté du Seigneur ne s'obtient que par la foi constante,
perpétuelle (permanente) dans le sacrifice et le sang expiatoire de Jésus. Seule une conscience et une compréhension de la portée absolue de la valeur du sacrifice expiatoire de Jésus accorde au croyant, la grâce de se tenir dans la présence de Dieu. Une religion basée sur un comportement exemplaire et intègre ne donne même pas le privilège de se tenir dans la présence de Dieu en Esprit. Ainsi puisque personne ne peut se tenir dans la présence de Dieu sans passer par la perfection accordée par le sacrifice expiatoire de Jésus, il faut souligner que les critères pour être «un ange/messager» sont les «mêmes hier, aujourd'hui et éternellement» car le niveau et degré de
sainteté conféré par la foi, est exactement le même que celui de Jésus lui-même, lorsqu'il était sur terre durant son ministère. En ce qui concerne Irénée de Lyon, seuls les catholiques l'appellent un saint, et je ne peux pas comprendre pourquoi William M. Branham a utilisé le titre catholique donné à cet homme. Et comme vous le verrez un peu plus loin, cet homme était loin d'être irréprochable du point de vue doctrinal. «(19)
(...) ô mon frère! vous qui êtes nés de nouveau, vous êtes des fils et des filles de Dieu,
égaux à Jésus-Christ,
dans Sa Présence. Oh! la la! C’est ce qui met le diable en colère. C’est laisser L’Église de Dieu comprendre qui Elle est.» - William Branham; Sermon: --- Dieu amène son église à la perfection [54-1204]
Voici la citation originale en Anglais
«
(19)(...) Oh, brother, you that's borned-again are sons and daughters of God, co-equal with Jesus Christ, in His Presence. Oh, my. That's what makes the devil angry. Is let the Church of God realize who they are.» William Branham; Sermon: --- God perfecting His church P:19 [54-1204]
«Ils ne peuvent rien connaître à ce sujet.
Il leur est impossible de connaître quoi que ce soit à ce sujet.
Dieu a voilé les sens, caché la connaissance de Cela aux docteurs mêmes qui ont été élus, et tout le reste."
"(...) “Aveugles, conducteurs d’aveugles!” Remarquez, c’est Dieu qui détient cette clé, Lui seul. Aucun théologien ne peut vous le dire. Ce n’est pas connu. Ça leur est caché.
Ils n’en savent absolument rien.»
«Donc
les écoles, quand vous dites: “J’ai un doctorat, un doctorat en droit”, vous ne faites… Pour moi et, je crois, pour Dieu, et pour tout vrai, tout véritable croyant, ça veut dire que vous êtes d’autant plus éloigné, que vous avez simplement reculé.
On ne connaît pas Dieu par l’instruction. On ne Le connaît pas par une certaine manière d’expliquer cela.
On connaît Dieu par la simplicité et par la révélation de Jésus-Christ donnée à la personne la plus illettrée. Voyez? Pas par votre théologie.»
- William M. Branham; Citations: Christ est le mystère de Dieu révélé -- 63-0728
Dites-moi, est-ce que le Seigneur est le même, hier , aujourd'hui et éternellement? C'est vraiment incroyable que William Branham se contredise de cette façon! Est-ce qu'exceptionnellement les théologiens du temps d'Irénée auraient bénéficié d'un privilège de la part du Seigneur? Ci-dessus, [63-0728] William Branham
s'est vraiment enlisé dans une position intenable, car souvenez-vous que non seulement Irénée de Lyon est reconnu comme un éminent théologien de son époque mais que William Branham a utilisé les dates improvisées du théologien Clarence Larkin, pour situer le soi-disant messager nommé Irénée de Lyon.
William M. Branham a présenté Irénée comme l'ange de Lumière luttant contre la religion catholique romaine ... Ce qui est totalement faux! Devriez-vous vraiment croire tout ce que William M. Branham a enseigné sans jamais vérifier quoi que ce soit?
[64-1221] « Eh bien, la Parole de Dieu ne vient pas à un théologien;
il n’y a pas... C’est lui qui L’embrouille.
Dire que... n’existe pas... Vous dites: «Eh bien, ce gars est un théologien.» Cela ne fait que l’éloigner davantage de la Parole, plus que toute autre chose que je connaisse. Voyez? La Parole du Seigneur Dieu, le Dieu immuable, ne change jamais.» (William M. Branham) Citation: Pourquoi il fallait que ça soit les bergers -- 64-1221
[65-0425] «Je lui ai dit: "Je n'ai pas la prétention d'être théologien. «J'ai dit: "La Parole ne vient pas aux théologiens; ce qui vient à eux, c'est la théologie.» La Parole vient... Voyez? J'ai dit: «Ce qui vient à un théologien, ce n'est que de la théologie. Mais, ai-je dit, nous parlons d'autre chose.»
(William M. Branham) Citation: Le Lieu d'adoration auquel Dieu a pourvu -- 65-0425
Et après avoir lu les écrits du «grand théologien» Irénée de Lyon, vous me direz que William Branham avait raison? Comment ne pas réfuter les affirmations de William Branham lorsque ce dernier affirme: |
| «(109) Alors, nous avons vu quel Esprit, et ce que cet homme a fait. Et nous avons vu qu’il était un
saint rempli du Saint-Esprit, Saint Irénée et tous les autres, et–et Saint Colomban, et tous ces hommes remplis de l’Esprit. Et nous savons, par l’Écriture, que cette sorte d’Esprit-là devait être sur cette sorte d’homme-là, pour ce temps-là. Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...» William Branham --- Sermon: Soixante-dix semaines de Daniel (109)[61-0806]
(13) C’est pourquoi je pense que c’est Irénée; parce que, vous voyez, il avait la même foi que celle que Paul et les disciples avaient transmise.
C’est pourquoi je pense qu’il était l’ange de l’église de Smyrne, parce qu’il avait le même enseignement scripturaire; et les mêmes enseignements scripturaires sur la base de la Parole de Dieu produiront toujours les mêmes résultats, en tout temps. Si vous prenez simplement la formule de Dieu et la mettez en application à la lettre, sans vous soucier de ce que diront les églises, et que vous la suiviez simplement selon ce qu’elle vous indique, cela produira les mêmes résultats. Et c’est ce qu’a fait Irénée.»
William Branham ---- Sermon: L'Âge de L’Église de Smyrne [60-1206] |
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#33)
«Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé,
parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait.»
Sermon : L'Âge de l’Église de Thyatire 60-1208
Évidemment, je ne pouvais pas trouver meilleur argument qu'une allocution prononcée par le Pape lui-même pour discréditer l'affirmation de William Branham sur sa négation en ce qui concerne la «canonisation» d'Irénée de Lyon par l'Église catholique. Si William Branham a erré dans ses affirmations, est-ce vraiment important? Je crois qu'aujourd'hui personne ne peut se permettre d'affirmer quoi que ce soit, se disant «inspiré par l'Esprit» sans auparavant avoir vérifié ses sources. C'est toute la crédibilité de William Branham qui encaisse ses erreurs. Même en politique, personne n'oserait affirmer quelque chose qui est contraire aux faits réels,
sans avoir à s'excuser et se rétracter publiquement. J'aimerais que vous portiez attention au texte colorés en jaune, qui confirme vraiment tout ce que j'avais préalablement découvert et publié.
Je désire retranscrire ici une allocution du Pape Benoit XVI, intitulée « Audience générale : Saint Irénée de Lyon»
ROME, Mercredi 28 mars 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse que le pape Benoît XVI a prononcée au cours de l’audience générale de ce mercredi.
«Chers frères et sœurs, (...) En s’enracinant solidement dans la doctrine biblique de la création, Irénée réfute le dualisme et le pessimisme gnostique qui sous-évaluaient les réalités corporelles. Il revendiquait fermement la sainteté originelle de la matière, du corps, de la chair, ainsi que de l’esprit. Mais son œuvre va bien au-delà du rejet de l’hérésie : on peut dire en effet qu’il se présente comme le premier grand théologien de l’Église, qui a créé la théologie systématique ;
lui-même parle du système de la théologie, c’est-à-dire de la cohérence interne de toute la foi. Au centre de sa doctrine réside la question de la « règle de la foi » et de sa transmission.
Pour Irénée, la « règle de la foi » coïncide en pratique avec le Crédo des Apôtres et nous donne la clé pour interpréter l’Evangile, pour interpréter le Credo à la lumière de l’Évangile. Le symbole apostolique, qui est une sorte de synthèse de l’Evangile, nous aide à comprendre ce qu’il veut dire, et la façon dont nous devons lire l’Evangile lui-même. En effet, l’Evangile prêché par Irénée est celui qu’il a reçu de Polycarpe, évêque de Smyrne, et l’Evangile de Polycarpe remonte à l’apôtre Jean, dont Polycarpe était le disciple. Et ainsi, le véritable enseignement n’est pas celui inventé par les intellectuels au-delà de la foi simple
de L’Église. Le véritable Évangile est celui enseigné par les évêques qui l’ont reçu d’une chaîne ininterrompue par les Apôtres. Ceux-ci n’ont rien enseigné d’autre que précisément cette foi simple, qui est également la véritable profondeur de la révélation de Dieu. Ainsi — nous dit Irénée — il n’existe pas de doctrine secrète derrière le Crédo commun de l’Église. Il n’existe pas de christianisme supérieur pour les intellectuels. La foi publiquement confessée par L’Église est la foi commune de tous. Seule cette foi est apostolique, elle vient des Apôtres, c’est-à-dire de Jésus et de Dieu. En adhérant
à cette foi transmise publiquement par les Apôtres à leurs successeurs, les chrétiens doivent observer ce que les évêques disent, ils doivent suivre en particulier l’enseignement de l’Église de Rome, prééminente et très ancienne. (...) a) La Tradition apostolique est « publique », et non pas privée ou secrète. Pour Irénée, il ne fait aucun doute que le contenu de la foi transmise par l’Église est celui reçu par les Apôtres et par Jésus, par le Fils de Dieu. Il n’existe pas d’autre enseignement que celui-ci. C’est pourquoi, celui qui veut connaître la véritable doctrine doit uniquement connaître « la Tradition qui vient des Apôtres et la foi annoncée aux hommes »: tradition et foi qui « sont parvenues jusqu’à nous à travers la succession des évêques » (Adv. Haer. 3, 3, 3-4). Ainsi, succession des évêques, principe personnel et Tradition apostolique, ainsi que principe doctrinal coïncident. b) La Tradition apostolique est « unique ». En effet, (...) la Tradition de l’Église est unique dans ses contenus fondamentaux que —
comme nous l’avons vu — Irénée appelle précisément regula fidei ou veritatis : et parce qu’elle est unique, elle crée ainsi une unité à travers les peuples, à travers les diverses cultures, à travers les divers peuples ; il s’agit d’un contenu commun comme la vérité, en dépit de la diversité des langues et des cultures. Il y a une phrase très précieuse de saint Irénée dans le livre Contre les hérésies : « L’Église, bien que disséminée dans le monde entier, préserve avec soin [la foi des Apôtres], comme si elle n’habitait qu’une seule maison ; de la même façon, elle croit dans ces vérités, comme si elle n’avait qu’une seule âme et un même cœur ; elle proclame, enseigne et transmet
en plein accord ces vérités, comme si elle avait une seule bouche. Les langues du monde sont différentes, mais la force de la tradition est unique et la même : (...) On voit déjà à cette époque, nous sommes en l’an 200, l’universalité de L’Église, sa catholicité et la force unificatrice de la vérité, qui unit ces réalités si différentes, de la Germanie à l’Espagne, à l’Italie, à l’Egypte, à la Libye, dans la vérité commune qui nous a été révélée par le Christ. c) Enfin, la Tradition apostolique est, comme il le dit dans la langue grecque dans laquelle il a écrit son livre, «
pneumatique », c’est-à-dire spirituelle, guidée par l’Esprit Saint : (...) Pour Irénée, Église et Esprit sont inséparables : « Cette foi », lisons-nous encore dans le troisième livre Contre les hérésies, «nous l’avons reçue de l’Église et nous la conservons : la foi, par l’œuvre de l’Esprit de Dieu, comme un dépôt précieux conservé dans un vase de valeur rajeunit toujours et fait rajeunir également le vase qui la contient. Là où est L’Église se trouve l’Esprit de Dieu ; et là où est l’Esprit de Dieu, se trouve L’Église et toute grâce » (3, 24, 1). Comme on le voit, saint Irénée ne se limite pas à définir le concept de Tradition. Sa tradition, la tradition ininterrompue, n’est pas traditionalisme, car cette Tradition est toujours intérieurement vivifiée par l’Esprit Saint, qui la fait à nouveau vivre, qui la fait être interprétée et comprise dans la vitalité de L’Église. Selon son enseignement, la foi de L’Église doit être transmise de manière à apparaître telle qu’elle doit être, c’est-à-dire « publique », « unique », «
pneumatique », « spirituelle ». A partir de chacune de ces caractéristiques, on peut conduire un discernement fructueux à propos de l’authentique transmission de la foi dans l’aujourd’hui de L’Église. De manière plus générale, dans la doctrine d’Irénée la dignité de l’homme, corps et âme, est solidement ancrée dans la création divine, dans l’image du Christ et dans l’œuvre permanente de sanctification de l’Esprit. Cette doctrine est comme une « voie maîtresse » pour mettre en lumière avec toutes les personnes de bonne volonté l’objet et les limites du dialogue sur les valeurs, et pour donner un élan toujours nouveau à l’action missionnaire de L’Église, à la force de la vérité qui est la source de toutes les
véritables valeurs du monde.»
Vénéré comme saint, il est fêté le 28 juin dans l'Église catholique et le 23 août dans l'Église orthodoxe, ce qui contredit complètement l'affirmation de William Branham au sujet du personnage, lequel n'aurait jamais été canonisé. Il suffit de consulte le site web https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_saints_catholiques au chapitre
«canonisations» pour retrouver «Saint Irénée de Lyon» (° vers 140 - + 202) parmi la liste des saints canonisés. La liste des «saints catholiques» confirme également la canonisation de «Saint Martin de Tours» († 397) (listé dans l'onglet «lettre M») et de «Saint Colomba d'Iona» moine irlandais (†597) évangélisateur de l'Écosse, (listé dans l'onglet «lettre C»).....
«(...) L'étoile de cet âge était Colomban ...(21) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait.» Sermon : L'Âge de l’Église de Thyatire 60-1208
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#34)
«(6)
Chaque église avait une étoile qui était dans la main de Dieu, et qui représente le messager de cet âge de l’église. Au mieux de ma connaissance (car la Bible ne dit pas qui ils sont), le messager de l’âge de l’Église d’Éphèse fut Paul, car s’est lui qui a fondé l’église d’Éphèse et qui fut le pasteur de cet âge d’église; c’est lui qui apporta la lumière à l’Église, jusqu’à ce que Jean la reprît. Après cela, il y eut Polycarpe et les suivants.» William Branham ---- Sermon: L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]
Voici la citation originale en Anglais «(5)
Each church had a star that was held in God's hand, which represented the messenger to that church age. The best that I could think was the messenger at the Ephesian church age (because the Bible does not say who they are) » was Paul (...) (5) Now, the Smyrna age, I believe with all the--that I have been able to find, was Irenaeus. And now, I want to give you the reason why that I chose Irenaeus instead of Polycarp.» William Branham ---- Sermon: L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]
Maintenant j'aimerais analyser ici l'expression «au mieux de ma connaissance» de la citation ci-dessus, et vous dire ce que j'en pense. Dans cette expression, William Branham nous confie candidement que selon «sa meilleure connaissance personnelle», l'ange/messager de l'Église d'Éphèse est Paul. Lorsque quelqu'un utilise l'expression «au mieux de ma connaissance» c'est qu'il a probablement aussi des évaluations inférieures de «sa connaissance», situées entre la complète ignorance et tout ce qu'il a appris. C'est probablement ce qui s'est produit lorsque William Branham a été confronté par les versets 4 et 5 au chapitre 2 du livre de l'Apocalypse, qui ne correspondaient pas à ses
propres déclarations. Cette simple phrase pourrait démolir tout l'enseignement des Sept âges de l'Église. Si toutes les affirmations deviennent des «allégations au mieux de sa connaissance», avouez que l'enseignement des Sept âges de l'Église n'est pas basée sur une révélation divine, mais
«selon sa propre appréciation parmi tout ce qu'il a pu apprendre», «au mieux de sa connaissance».
Comprenez bien maintenant que lorsque William Branham affirme «qu'au mieux de sa connaissance», ou encore qu'il essaie de nous convaincre pourquoi il a délibérément «choisi» l'apôtre Paul, et aussi en nous donnant «les raison» pourquoi a choisi tous les autres, tels qu'Irénée de Lyon ou Martin de Tours, ou Colomba d'Iona, a on vraiment pas l'impression qu'il n'a jamais reçu «aucune révélation» de la part du Seigneur au sujet de l'identité des «soi-disant messagers», et dans le texte original de la citation [60-1206] en Anglais, c'est mentionné entre parenthèses «(because the Bible does not say who they are).
Par conséquent, les mots «who they are», signifient les 7 messagers sans exception, incluant bien sûr l'apôtre Paul. Citations:
[61-0209] «Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce
que je sais.»,
[61-0210] « Et après tout, je ne parle que par inspiration.»,
[61-0412] « (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler»,
[61-0429B] « Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration»,
[61-08-06] « d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»,
[61-08-06] « Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume,
«(8) (...) La raison pour laquelle j'ai choisi Irénée, c'est parce que je pense qu'Irénée était plus» Sermon: --- L'Âge de l'Église de Smyrne-- 60-1206]
Certains d'entre vous se poseront sans doute la question, à savoir: Comment William Branham en est-il arrivé à penser
qu'Irénée de Lyon pouvait être
«l'ange/messager» de l'Église de Smyrne? La réponse à cette question est étroitement liée au choix des «dates» ou des «époques» allouées à chaque soi-disant âges. Et d'où viennent les dates des «soi-disant» âges de l'Église? Qui les a publiées pour la première fois? Quand furent-elles révélées au public pour la première fois? Une chose est certaine, les dates des âges de l'Église ne viennent pas de William Branham. Ce sujet sera développé un peu plus loin dans les chapitres suivants.
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#35)
En lisant les paroles de cette lettre on voit immédiatement que toute la syntaxe de la traduction française s'accorde avec le genre masculin singulier, (tu vas souffrir, sois fidèle, je te donnerai...) et cela prouve que la lettre est adressée à un homme et non pas à un groupe d'individus (pluriel) ou à l'Église (nom féminin). Cette lettre adressée à «l'ange/messager» de
Smyrne fait suite à l'appel prophétique «au vainqueur» parmi les croyants de cette «Église». Dans cette Église, un vainqueur est choisi pour devenir «l'ange/messager» de l'Église de Smyrne. Je souligne que le terme de «Smyrne» est symbolique, et n'a rien à voir avec le lieu de cette ancienne ville, qui se nomme aujourd'hui «Izmir» en Turquie. Voici quelques raisons élémentaires pourquoi le personnage d'Irénée de Lyon, n'est pas «l'ange/messager» de l'Église de Smyrne. La principale raison c'est que le personnage a vécu il y a plus de 1800 ans, et que le
«Jour du Seigneur» n'est pas encore arrivé. L'apôtre Jean, qui fut transporté et ravi en esprit
, «au Jour du Seigneur» a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire cette adresse à l'ange de l'Église de Smyrne, et ce message est un appel au vainqueur de l'Église de Smyrne, au
«Jour du Seigneur». Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront, lesquels n'ont pas été
manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps. Ensuite, si tout le contexte se situe «au Jour du Seigneur» et s'adresse «à celui qui vaincra», il faut voir le message du Seigneur comme «un appel au
vainqueur». Pour cela, il faut que le destinataire soit vivant sur terre, au Jour du Seigneur. Au moment où le destinataire à qui s'adresse du Seigneur est appelé, il devient évident que le Seigneur s'adresse à quelqu'un qui n'a pas encore «vaincu», sinon l'expression «à celui qui vaincra» n'aurait aucun sens. Comme l'adresse du Seigneur est également une prophétie, l'adresse mentionne que ce «vainqueur en devenir» devra être fidèle jusqu'à la mort physique, laquelle est la première mort, puisqu'elle est comparée à la seconde mort, qu'il n'aura pas à souffrir, puisqu'il recevra la couronne de vie (éternelle). Bien que chacune des adresses du Seigneur,
faite aux 7 «anges/messagers» des 7 Églises,
soit personnelle
à «l'ange/messager», et contienne des détails et des instructions qui le concerne relativement à son entourage, son témoignage et ses œuvres, il n'en demeure pas moins que toutes les conditions requises pour être dûment qualifié comme «vainqueur» sont les mêmes pour tous les 7 messagers, et ces conditions sont «non-négociables» du point de vue de la foi apostolique. C'est ici que je désire souligner les détails pertinents reliés aux critères de sélection des authentiques vainqueurs, les «anges/messagers» des 7 Églises, lesquels sont répartis parmi les 7 adresses personnelles pour chaque
«ange/messager». Un détail élémentaire se trouve dans l'adresse à «l'ange/messager» de l'Église de Sardes. «Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs» À la lumière du passage dans
Apocalypse 3: 5-6,
celui qui dit qu'il est le «premier et le dernier» et «celui qui était mort, et qui est revenu à la vie», s'introduit lui-même au verset 6
comme étant l'Esprit qui s'adresse aux 7 Églises, et c'est en passant par leur «ange/messager» réciproque, le vainqueur, qu'il s'adresse ainsi à chaque Église. Sauf, qu'au verset 5, l'Esprit (le Seigneur) lance un appel «au vainqueur» de Smyrne (notez: à «celui», au singulier) et il est clair que les critères requis pour être «trouvé digne» d'être un vainqueur, s'appliquent également à tous les vainqueurs des 6 autres Églises, quels qu'ils soient. C'est
ainsi que dans l'adresse à «l'ange/messager» de Sardes, il est mentionné que ceux qui sont trouvés dignes d'être des vainqueurs,
sont
«revêtus de vêtements blancs», et par conséquent, s'il y a un vainqueur dans l'Église de Sardes,
ce doit être premièrement son messager, et ce qui s'applique à «l'ange/messager» de l'Église de Sardes s'applique également à l'ange de Smyrne. En d'autres mots, si le messager de Sardes doit être revêtu de vêtements blancs, tous les autres messagers, incluant celui de l'Église de Smyrne, doivent être revêtus de «vêtements blancs», et leurs témoignages s'exercent de leur vivant sur terre, et dans le cas de l'ange de l'Église de Smyrne, avant sa mort. Et c'est à partir d'ici que vous allez comprendre pourquoi Irénée de Lyon ne fut jamais un «vainqueur», et ne marcha jamais
«revêtu de vêtements blancs» avec le Seigneur. Toute cette page va réfuter l'enseignement de William Branham sur le personnage d'Irénée de Lyon. Le symbole du «vêtement blanc» est très important et ici, je désire faire une petite mise au point. Les Écritures expliquent généralement les Écritures quand on sait trouver. Dans Apocalypse 7: 13-17, il est clairement mentionné que ceux qui sont revêtus de «robes blanches»,
ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'agneau Il n'est pas dit «leur propre sang»
mais celui de l'agneau. Même si «l'ange de l'Église de Smyrne» devait verser son propre sang, cela ne lui conférerait aucune «robe blanche» pour être qualifié, car la «robe blanche» s'acquiert seulement «dans le sang de l'agneau». L'expression «laver sa robe dans le sang de l'agneau» est une figure allégorique du domaine spirituel, tout comme
je dirais
«laver nos propres pensées dans le sang de Jésus». Le «sang de l'agneau» est la pensée perpétuelle de la Nouvelle Alliance, une conscience libre
«jour et nuit», du sacrifice expiatoire de Jésus sur sa propre vie. Ainsi donc, ceux qui sont «revêtus de vêtements blancs» se tiennent constamment dans la présence de Dieu. Dans le chapitre suivant, à partir du passage d'Apocalypse 8:2, je désire développer la profonde signification de l'expression «se tenir devant Dieu» ou «dans la présence de Dieu», jour et nuit. «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.» Apocalypse 8: 2
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#36)
Les preuves écrites existent et sont maintenant accessible, à l'effet que dès le deuxième siècle, certains personnages qu'on considère comme «Pères de l'Église»
enseignaient que Jésus faisait partie de la «divinité» et l'avaient littéralement élevé au rang de Dieu dans une «Trinité». Ces enseignements se classent dans la deuxième phase de l'avènement du mystère de l'iniquité, après avoir pris le contrôle des assemblées au moyens d'une «succession apostolique» autoproclamée.
Encore Antioche
Selon Wikipédia,
Théophile d'Antioche
(† ± 183-185) fut, au 2e siècle, le septième évêque de l'Église d'Antioche. À la suite de circonstances dont on ignore tout, il devient «évêque de l’Église d’Antioche», succédant à Éros vers l'an 169. On le suppose mort en 183 ou 185. Il nous est connu par quelques écrits anciens, ainsi que par le seul de ses traités – une apologie en 3 livres – qui nous soit parvenu:
les Trois livres à Autolycus.
Note: Une apologie signifie un discours visant à prendre la défense de quelqu'un ou de quelque chose, à le justifier. Par extension, discours qui prononce un éloge.
Plusieurs ouvrages de Théophile ont existé, mais de ses autres œuvres, nous n'en connaissons que les titres qui nous ont été transmis par Eusèbe de Césarée ou Jérôme. Dans un témoignage d'Eusèbe, nous savons que Théophile a utilisé des citations de l'Apocalypse de l'apôtre Jean.
Mais paradoxalement, dans ses trois livres, Théophile n'a jamais parlé à «son ami païen Autolycus» une seule fois de Jésus et de son sacrifice expiatoire sur la croix. Comment accorder la moindre crédibilité aux discours de l'évêque Théophile et reconnaître en lui, la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus, qui confère à celui qui croit, la sainteté et la perfection de Jésus devant Dieu? Ce personnage était certes, un bon théologien, un peu comme «les docteurs de la loi» aux jours de Jésus, mais de la «sainteté» il n'en avait que l'apparence. Non seulement son témoignage est nul et sans vie, mais ceux qui l'ont consommé pour «s'en nourrir» sont devenus de la même nature
que l'esprit qui l'avait composé
Pour dater son Traité à Autolycus, comme il mentionne la mort de
l'empereur Marc Aurèle , qui eut lieu en l'an 180, on suppose qu'il serait mort en 183 ou 185.
Le
«Traité à Autolycus», une apologie, est le seul qui soit parvenu jusqu'à nous, de sorte que son auteur – écrivain varié – a reçu le qualificatif d'apologiste. Un «ami» païen nommé Autolycus lui ayant vanté la gloire des dieux et de leurs statues, et lui reprochant vigoureusement de se dire chrétien, Théophile répond par un trois Traités successifs. Son objectif est de démontrer que la foi des chrétiens en un Dieu invisible, irreprésentable n'est pas une innovation déraisonnable, mais s'appuie au contraire sur une sagesse de la plus haute antiquité, ayant sa source en Dieu même. Aussi va-t-il s'employer à présenter ce Dieu créateur de l'univers, sage législateur de l'humanité en se fondant sur des écrits qui ne sont ni récents, ni
légendaires.
(Livre III. 1 ; cf III. 16)
L'apologie se compose de 3 livres que l'ont peut schématiser comme suit
:
Livre 1 : Le Dieu des chrétiens
Livre 2 : Supériorité des auteurs sacrés sur les profanes
Livre 3 : Antériorité des Livres sacrés sur les auteurs profanes
Le contenu du traité
«Les Traités à Autolycus» ne sont pas des exposés systématiques, et les différents thèmes, se retrouvent épars tout a long de ces écrits. Théophile écrit à une époque où le langage théologique des chrétiens n'avait pas encore pris sa forme définitive. Toutefois, on notera que certaines des expressions qu'il emploie ont eu un destin singulier (comme le Verbe qui est
«Dieu, né de Dieu», ou le terme «Trinité»).
Livre II.15 Théophile précise, en usant copieusement des textes bibliques
«qui» est Dieu. Aussi, Théophile prend-il bien soin de distinguer «le Verbe et la Sagesse» d'avec la création : tandis que la création est tirée du néant
II.15 le Verbe est de toute éternité en Dieu
λογος ενδιαθετος – II. 10 avant d'être engendré au dehors
λογος προφορικος – II.20 . Avant que rien ne fut, Dieu s'entretien avec le Verbe, qui est son intelligence et sa pensée.
En bref,
«le Verbe est Dieu», né de Dieu, et à chaque fois que le veut le Père de toutes choses, ce Père l'envoie
Livre II. 22 . De même, la Sagesse est engendrée par Dieu avant toutes choses (Livre I. 3, Livre II. 10). D'ailleurs, Théophile associe de façon
récurrente «Dieu, le Verbe et la Sagesse»
Livre I. 7 ;
Livre II. 10 ; II. 15 ; II. 18 . au point qu'il
les nomme ensemble sous le terme de «Triade», (τριας)
Livre II.15 .
C'est la première attestation chrétienne de cette désignation de Dieu qui, via le latin «Trinitas» est traduit en français par Trinité. Pourtant, Théophile ne semble pas l'avancer comme une nouveauté, mais comme
un concept d'usage commun dans l'Église. Ainsi, en deux longues énumérations
Livre II. 10 et Livre II. 22 , il désigne «le Verbe» comme le «Principe de la création», «l'Esprit de Dieu» comme la
«Puissance du Très Haut» et…
«la Sagesse». S'il ne cite pas expressément Théophile,
Irénée de Lyon en est particulièrement proche dans une dizaine de passage. Novatien, dans son «De Trinitate» cite, sans le nommer, Théophile. Phase 1 du mystère de l'iniquité: Le système clérical prend le contrôle de l'Assemblée
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Phase 1 du mystère de l'iniquité: La prise de contrôle de l'Assemblée (l'Église) |
Phase 2 du mystère de l'iniquité: Le système clérical dénature l'identité de Jésus-Christ pour en faire une deuxième personne de la divinité, co-égale en «substance» avec son Père.
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Phase 2: La doctrine trinitaire de la divinité |
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Phase 2: La doctrine trinitaire de la divinité |
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Capture d'écran: Phase 2 - La doctrine trinitaire de la divinité |
Sources Internet
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8576/Saint-Theophile-d-Antioche.html
http://lafoidenosperes.com/peres-apostoliques/theophile-dantioche-183/
http://lafoidenosperes.com/traite-a-autolycus-livre-3/
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#37)
L'héritage laissé par Irénée de Lyon. Les historiens soulignent que le livre le plus connu d'Irénée, Adversus
Haereses ou Contre les hérésies (vers 180) est une polémique détaillée contre le gnosticisme, qu'il considérait comme une menace sérieuse pour l'Église catholique romaine. En tant que l'un des
premiers grands théologiens catholiques romains, il a souligné les éléments traditionnels de l'Église romaine, en particulier l'épiscopat, l'Écriture et la
Tradition. Contre les Gnostiques, lesquels disaient qu'ils possédaient des enseignements secrets de Jésus lui-même, Irénée a soutenu que les évêques des différentes villes
sont connus depuis les temps apostoliques et que le seul guide sûr pour l'interprétation de l'Écriture appartient aux évêques de l'Église de Rome. Son travail polémique est crédité pour la présentation des orthodoxies
de l'Église romaine, de sa foi, de sa prédication et des livres qu'elle tenait pour autorité sacrée». Ses écrits sont considérés comme les premiers signes de la doctrine de la primauté de la vision romaine. Irénée est le premier témoin de la reconnaissance du caractère canonique des quatre évangiles. Irénée est reconnu comme un saint à la fois dans l'Église catholique et l'Église orthodoxe orientale.
Je tiens ici à souligner qu'Irénée a toujours soutenu ouvertement que les évêques de Rome dans les différentes villes étaient connus depuis les apôtres (succession apostolique) et que les évêques fournissaient le seul guide sûr pour l'interprétation de l'Écriture ... Était-ce suffisant pour que William Branham saute aux conclusion que ce théologien était un «ange/étoile/messager» du Seigneur, se tenant dans la présence du Seigneur? Quand un théologien comme Irénée déclare que seuls les évêques de Rome possèdent l'interprétation des écritures, cela contredit William M. Branham à 100%, parce que ce dernier a dit : « qu'Irénée
était plus près de l’Écriture que Polycarpe et que Polycarpe était plutôt incliné vers l'objectif de l'Église de Rome d’établir une organisation, tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et qu'Irénée dénonça formellement cela.» - William Branham
Je suppose que William Branham n'a pas appliqué à Irénée les mêmes règles qu'il a prêchées au sujet des théologiens. Lisons quelques citations tirées des propres mots de William Branham ... «Le trinitarisme» c'est du diable. Je dis que c'est l'AINSI DIT LE
SEIGNEUR. Regardez d'où cela est venu. C'est venu du Concile de Nicée, lorsque l'Eglise catholique a commencé à dominer.» Citation prise du sermon: Le Trône (Apocalypse chapitre Quatre #3) [61-0108]
Sauf, que ce n'est pas au Concile de Nicée que cela a commencé. Cela avait commencé dès la fin du premier siècle. Mais si vous suivez la logique de William Branham, ceux qui ont la «pensée Trinitaire» sont «inspirés» par le diable... puisque la pensée Trinitaire est du domaine de l'esprit... la pensée humaine. Comment peut-on être inspirés par le diable et en même temps, marcher dans la Lumière et en même
temps être élevé au rang «d'ange/étoile/messager» ? Voyons ce que Jésus a dit à propos de la pensée humaine... celle de tous les hommes, non-régénérés... la même pensée que Jésus avait réprimée lorsqu'il s'était adressé à Pierre dans Marc, chap. 8: 31-33, Matthieu 16:21-23.
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#38)
Ces trois hommes sont des théologiens. Les trois sont Trinitaires et enseignent le
le Dispensationalisme et la théorie de la révélation progressive. Les trois ont interprété les Écritures et les prophéties du livre de l'Apocalypse et par leurs publications, ont grandement influencé les chrétiens du monde entier.
Les trois partagent la théologie dispensationaliste Le le Dispensationalisme est une doctrine évangélique et un mode de lecture de la Bible, fondé sur une approche théologique consistant en une interprétation biblique de l’histoire et en une révélation progressive de la façon particulière dont Dieu administre souverainement Son règne sur le monde pour atteindre progressivement Son objectif. En tant que système doctrinal, il est exposé dans les écrits de Jean Nelson Darby et développé dans le mouvement évangélique
et conservateur des Assemblées de Frères et popularisé par les commentaires bibliques de Cyrus Scofield. Le le Dispensationalisme propose une interprétation du livre de l'Apocalypse non plus comme un compte d'événements passés (le prétérisme), mais comme des prédictions de l'avenir. En effet, sur bien des aspects, il propose une interprétation des textes compatible avec la plupart des doctrines chrétiennes. Cyrus Ingerson Scofield s'inspira de la Bible Darby pour parvenir à la Bible annotée (par lui-même), qui est aujourd'hui la Bible commentée de référence aux États-Unis. Par ailleurs, plus récemment, c'est Charles Caldwell Ryrie qui a considérablement vulgarisé cette doctrine dans les pays anglo-saxons.
Les trois partagent la théologie pré-millénariste Plus proches de la lecture littérale, les prémillénaristes conçoivent le retour de Jésus-Christ avant le millénium. Les Chrétiens Évangéliques associent le millénaire et l'Enlèvement de l'Église selon trois courants doctrinaux majeurs: pré-tribulationisme, mid-tribulationisme et post-tribulationisme (chacun dépendant du moment où l'Église sera enlevée, soit avant, au milieu ou à la fin des tribulations telles que décrites dans l'Apocalypse de Jean). Selon le courant le plus répandu, le pré-tribulationisme, dans un premier temps, l'Église sera enlevée (1 Thessaloniciens 4.16-18) et ainsi préservée des jugements qui frapperont le monde (Apoc 3.10) pendant 7 ans, puis sera unie au Messie (Apoc 19.7-8)
avant que celui-ci ne vienne effectuer le millénium (Apoc 20.1-6), c'est-à-dire un règne de paix de 1 000 ans sur la terre. Après quoi viendra le Jugement dernier (Apoc 20.11-15), la fin du monde et l'entrée dans un monde nouveau (Apoc 21.1). C'est la conception des dispensationalistes (Cyrus Ingerson Darby,
Charles Caldwell Ryrie...) en vigueur dans la plupart des églises évangéliques: Assemblées de Frères, églises baptistes et pentecôtistes.
Clarence Larkin Clarence Larkin (1850-1924) était un pasteur chrétien évangélique baptiste américain, enseignant de la Bible, et écrivain. Ses livres et ses cartes ont exercé un grand impact sur la culture évangélique conservatrice. Ses recherches su les Écritures bibliques, et la lecture de quelques livres qui tombaient entre ses mains, l'ont conduit à adopter bon nombre des principes de la théologie pré-millénariste qui était populaire dans les milieux protestants conservateurs entre 1865 et 1901, lorsque William M. Branham fut ordonné pasteur Baptiste.
Dans le livre "Pourquoi je suis un Baptiste" de Clarence Larkin, on retrouve au chapitre 2, "HISTOIRE DES BAPTISTES" le texte suivant:
«(...)... Depuis l'origine des baptistes, des âges longs et mouvementés se sont écoulés. Certains d'entre eux étaient des âges d'ignorance et d'obscurité.(...) ... Leur existence et leur continuité peuvent être retracées à travers les âges par «les taches du sang de leur martyr et la lumière des feux de leurs martyrs». - Clarence Larkin
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#39)
Le dispensationalisme est une doctrine évangélique et un mode de lecture de la Bible, fondé sur une approche théologique consistant en une interprétation biblique de l’histoire et en une révélation progressive de la façon particulière dont Dieu administre souverainement Son règne sur le monde pour atteindre
progressivement Son objectif.
Le terme «révélation progressive» fait référence à l'idée et à l'enseignement que Dieu a révélé divers aspects de sa volonté et son plan général pour l'humanité au cours de différentes périodes, qui ont été qualifiées de «dispensations» par certains théologiens. Pour les dispensationalistes, une dispensation est une économie distincte (c'est-à-dire, une
condition ordonnée des choses) dans l'accomplissement du dessein de Dieu. Alors que les dispensationalistes discutent du nombre de dispensations qui ont eu lieu à travers l'histoire, tous croient que Dieu n'a révélé que certains aspects de Lui-même et de Son plan de salut dans chaque dispensation, chaque nouvelle dispensation reposant sur la précédente.
En tant que système doctrinal, il est exposé dans les écrits de John Nelson Darby et développé dans le mouvement évangélique et conservateur des Assemblées de Frères et popularisé par les commentaires bibliques de Cyrus Scofield.
Le dispensationalisme propose une interprétation du livre de l'Apocalypse non plus comme un compte d'événements passés, mais comme des prédictions de l'avenir. Le nombre de chrétiens adhérant au dispensationalisme, uniquement aux États-Unis, est estimé entre 5 et 40 millions. En effet, sur bien des aspects, il propose une interprétation des textes compatible avec la plupart des doctrines chrétiennes.
La révélation progressive de Dieu depuis l'époque d'Adam à celle de Jésus-Christ oblige à opérer certaines distinctions dans la portée actuelle des différents textes de la Bible. Les
dispensationalistes trouvent dans leur propre schéma la réponse la plus satisfaisante à cette nécessité. En effet,
les dispensations permettent de définir des phases assez distinctes dans la révélation divine. Cependant, d’après les dispensationalistes, ces étapes ne sont pas de simples périodes temporelles dans la révélation de l’alliance de la grâce, mais plutôt des régimes nettement distincts dans la direction divine des affaires du monde. Le dispensationalisme se base essentiellement sur les éléments suivants :
La reconnaissance d’une distinction entre Israël et l’Église, soit une dispensation de grâce pour les Gentils, et une
dispensation séparée pour les Juifs, qui seraient les 144,000 élus de l'Apocalypse. À noter que la dispensation de grâce des Gentils serait divisée en sept époques distinctes, appelées «âges», et ces époques seraient allouées à chacune des «sept Églises» et son «messager», lequel a un message particulier pour les «élus» de son époque. Ce concept fut publié largement par Clarence Larkin en 1918 dans son livre «Dispensational Truth» ou le «Plan de Dieu et
Ses objectifs à travers les âges», (God's Plan and Purpose in the Ages) lequel reçut un accueil plus que favorable dans le milieu Évangélique. À noter également que les dispensationalistes ont adopté le principe d’une interprétation littérale de la Bible. Ainsi, la révélation progressive est le concept que les sections de la Bible qui ont été écrites chronologiquement plus tard contiennent une révélation plus complète de Dieu que les sections précédentes. Par exemple, le théologien Charles Hodge a écrit:
«Le caractère progressif de la révélation divine est reconnu par rapport à toutes les grandes doctrines de la Bible ... Ce qui d'abord est seulement obscurément dévoilé se déploie progressivement dans les parties suivantes du volume sacré, jusqu'à ce que la vérité soit révélée dans sa plénitude."»
Ainsi donc, selon les théologiens qui ont défini l
a révélation progressive,
c'est l'enseignement que Dieu a révélé Lui-même et Sa volonté à travers les Écritures
avec une clarté croissante au fur et à mesure que de plus en plus d'Écritures étaient écrites. En d'autres termes, plus tard est l'Écriture donc plus tard plus d'informations sont données. Par conséquent, Dieu révèle la connaissance de manière progressive et croissante tout au long de la Bible, du plus tôt au plus tard. À première vue, tout cela semble parfaitement logique puisque nous savons que tout ce que Dieu nous a révélé n'a pas été révélé tout de suite. En d'autres mots, selon les dispensationalistes, la connaissance de Dieu "évolue" tout au long des Écritures, ce qui ouvre la voie à une interprétation "progressive" qui n'est rien d'autre que la pensée humaine, c'est-à-dire, celle de l'ennemi de Dieu. Je vous rappelle que la majorité des
érudits et des théologiens ont omis de dire que l'ordre actuel dans lequel sont placés les livres du Nouveau Testament relève de décisions humaines prises par l'Église de Rome au 3ième et 4ième siècle, et non de la volonté divine.
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#40)
Est-ce que William Branham s'est inspiré des travaux publiés par les théologiens de son époque, pour élaborer son enseignement sur «les 7 âges de l'Église» ? La réponse est implacablement OUI. Selon les enregistrements audio et les transcriptions de ses sermons, il est parfaitement clair qu'en Juillet 1961, William M. Branham n'avait pas encore reçu aucune
révélation de la part du Seigneur sur tout ce qui concernait les Sept Églises mentionnées dans le Livre de l'Apocalypse. Il affirme qu'il a passé des heures à se documenter et à lire plusieurs ouvrages de théologiens, qu'il a «essayé de demander à Dieu» de comprendre les prophéties bibliques (Il a demandé l'inspiration de Dieu) car il ne savait absolument rien. Lors de l'enregistrement du sermon du dimanche 30 juillet 1961, William M. Branham explique qu'il compte sur l'éclairage du Seigneur afin de prêcher sur le sujet des sept Églises le dimanche suivant, soit le 6 août 1961.
Vous noterez que le 30 juillet, il affirme «ne rien savoir» et que le dimanche suivant, le 6 août, il «a été éclairé». Voici les citations et références du 30 juillet et du 6 août 1961.
- Les Instructions de Gabriel à Daniel 61-0730M
(paragraphe 32) "Celle-ci a été une semaine d’étude approfondie. Hier, je ne suis presque pas sorti de mon bureau toute la journée, je cherchais à étudier. C’est quelque chose, dernièrement, beaucoup d’anciens, dans mes enseignements, je me contentais de dire : « Là, il y a les soixante-dix semaines de Daniel », mais je n’osais pas les aborder pour les expliquer. Mais cette fois-ci, par la grâce de Dieu, j’ai essayé (???) de demander à Dieu de m’accorder la grâce de pouvoir l’apporter aux gens. Et je constate qu’il y a là-dedans des choses dont je ne sais absolument
rien. (paragraphe 33)
Et puis, je–j’ai lu le livre du Dr Larkin, le livre du Dr Smith, les notes du Dr Scofield, différents commentaires émis par des hommes de partout, et pourtant, je n’arrive pas à faire concorder cela pour que ça soit intelligible. Voyez ? Alors, cette semaine, j’ai l’intention de... J’ai visité la bibliothèque au Kentucky (pour me documenter) sur l’astronomie ancienne, les calendriers et la chronologie, et j’ai pris dans les bibliothèques et autres tous les anciens livres que j’ai pu et... faire mon humble part, en faisant solennellement confiance à Jésus-Christ qu’Il me le révèle. En effet, je ne cherche pas cela pour dire : « Je sais ceci, je sais cela. » Il connaît mon coeur.
Il est en train de m’écouter. Mais j’en ai besoin pour pouvoir éclairer Son peuple ; je crois donc qu’Il va me l’accorder. Je ne sais pas encore, mais je compte sur Lui pour dimanche prochain, parce que ce sera la partie capitale, dimanche prochain : connaître et placer ces soixante-dix semaines.
(paragraphe 34) "Chacune a une place à part. Et quand vous faites... vous les mettez ensemble, cela ne donne rien de juste, le résultat est faux. C’est inévitable. Et, donc, peut-être que moi, je–je n’arriverais pas à les placer comme il faut, mais je vais placer ma confiance dans le Seigneur pour ça. (paragraphe 35) Et je me souviens de Salomon qui, une fois, a prié et a demandé au Seigneur Dieu de lui donner de la sagesse, non pas pour lui-même (non pas que ses jours soient prolongés, qu’il ait une vie plus longue, qu’il ait des
richesses), mais qu’il ait de la sagesse pour savoir comment juger le peuple de Dieu. Et Dieu a exaucé cette prière et a donné à Salomon cette sagesse-là, parce
que c’était pour Son peuple. Et c’est pour ça que je demande à Dieu de me faire savoir ce que ces soixante-dix semaines signifient, parce que je sais que c’est le calendrier qui s’applique à l’âge où nous vivons. Et, par conséquent, je veux savoir cela, pas pour moi-même, je suis... pas pour moi-même. Évidemment, je veux savoir cela. Ce n’est pas dans ce sens-là que je dis : « Pas pour moi-même », parce que je veux le savoir pour moi-même. Je veux le savoir, parce que je veux savoir où nous en sommes et dans
quel temps nous vivons. Et puis, je sais que cela a été donné.
(paragraphe 36) Plusieurs ont fait leurs propres calculs, et ils ont fait aboutir cela bien avant, dans le passé. Je lisais que quelqu’un avait dit que tout cela s’était terminé en 1919, les soixante-dix semaines. Eh bien, ce n’était pas vrai. Après soixante-dix semaines... Après soixante-dix semaines, tout est terminé. Alors, nous–nous ne... Nous voulons connaître la Vérité,
et je demande à Dieu de me donner la Vérité.
Maintenant observez bien! C'est très important! Vous avez vu que le dimanche 30 juillet 1961, William Branham avouait candidement «qu'il ne savait absolument rien» sur l'interprétation des 70 semaines de Daniel, ni sur les prophéties d'apocalypse 2 et d'ailleurs. or, le dimanche suivant, il revient «éclairé» après avoir lu les œuvres de Clarence Larkin, un théologien Baptiste! Qu'a--il appris? Il a tout récupéré l'enseignement «dispensationaliste» de Scofield et de Larkin! Larkin avait placé toute la dispensation de la grâce de Dieu aux nations (l'Église) entre la 69e semaine et de la 70e semaine de Daniel, attribuant la 69e semaine et la 70e semaine entièrement à la
nation littérale d'Israël. Le tableau ci-dessous représente le concept de cet enseignement, que William Branham a repris et ensuite y a ajouté ses «personnages» pour les aligner avec «les âges de l'Église de Larkin» (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
- La Soixante-dixième semaine de Daniel (Daniel's Seventy Weeks) , paragraphe 51, [61-0806] «Je suis très reconnaissant au Dr Larkin, de son point de vue. Je suis reconnaissant à tous ces gens très érudits, pour leurs points de vue sur le sujet.
Et de les lire, ça m’éclaire beaucoup, je trouve des choses qui ont l’air justes. Mais, pour exploiter le point de vue que je—j’ai pensé que j’aimerais exposer, j’ai fait une recherche sur le “temps”, dans l’encyclopédie, pour savoir ce que c’est que le “temps”.»
Mais on ne donne pas d'ultimatum au Seigneur, car Il révèle à qui Il veut en son temps. Cependant, il devient évident que le Seigneur ne lui a rien donné durant la semaine, car le dimanche suivant il affirma avoir plutôt été éclairé par les érudits et les théologiens comme Clarence Larkin: «Je suis très reconnaissant au Dr Larkin, de son point de vue. Je suis reconnaissant à tous ces gens très érudits, pour leurs points de vue sur le sujet.
Et de les lire, ça m’éclaire beaucoup, je trouve des choses qui ont l’air justes.»
Voilà d'où vint "sa lumière" .... directement de théologiens et d'érudits! Ceux-là même dont il avait dit:
« Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.» - «Ainsi donc, il n’y a pas d’écoles, pas de théologiens, ni d’enseignants de la Bible dans n’importe quelle école qui connaissent quelque chose à ce sujet. Ils ne peuvent rien connaître à ce
sujet. Il leur est impossible de connaître quoi que ce soit à ce sujet. Dieu a caché aux véritables docteurs élus et à tous les autres le sens pour pouvoir reconnaître cela." «Aveugles, conducteurs d’aveugles!» Remarquez, Dieu seul tient cette clé. Aucun théologien ne peut vous le dire, ce n’est pas connu. Cela leur est caché. Ils n’en savent rien.» - « la Parole de Dieu ne vient pas à un théologien; il n’y a pas... C’est lui qui L’embrouille.» - «Mais les théologiens s’étaient représenté tout cela à leur manière, et ils L’ont manqué à des centaines de kilomètres.» - William Branham
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Et je crois personnellement qu'à partir d'août 1961, William M. Branham a complètement renié ce qu'il avait déclaré à propos des théologiens. En acceptant la théologie dispensationaliste de la «révélation progressive» à
travers les siècles, il ne pouvait qu'en être autrement. Élaborée par les théologiens Darby, Scofield et Larkin, la
«révélation progressive» à «travers les âges» insinue que Dieu a restauré la foi apostolique de façon progressive à travers les siècles, et qu'Il a accordé sa grâce et sa miséricorde à tous ceux qui ont «marché dans la lumière qu'ils avaient à leur époque» aussi insignifiante fut-elle du point de vue biblique. C'est donc dire que la «révélation progressive» pouvait envisager qu'un trinitaire rendant un culte à la vierge Marie en tant que
«mère de Dieu» était pleinement justifié devant Dieu et pouvait se tenir dans la Présence de Dieu, autrement dit, être né de nouveau, et que Dieu ne lui demandait pas plus que tout ce que
«sa lumière» lui avait enseigné.
En 1954, William M. Branham avait déclaré dans «Dieu amène son église à la perfection» (paragraphe 19)» «(...)...le baptême du Saint-Esprit. Et cela les fait participer à la communion (en harmonie) avec Dieu, des fils et des filles de Dieu, nés de nouveau. Enseignez-leur la Bible et ils vont croire cela. Mais la chose est qu’ils oublient ce qu’ils sont. Ils se disent : «Eh bien, je ne sais pas.» ô mon frère! vous qui êtes nés de nouveau, vous êtes des fils et des filles de Dieu, égaux à Jésus-Christ, dans Sa Présence. Oh!
la la! C’est ce qui met le diable en colère. C’est laisser l’Église de Dieu comprendre qui Elle est.»
La
citation de William Branham est ici
(survolez ce lien avec votre curseur)
C'est probablement la première et dernière fois que William Branham a prêché que par la foi dans le sang expiatoire de Jésus, nous étions restaurés et faits égaux avec Jésus, même justice, même sainteté, même perfection que celle de Jésus, dans la Présence de Dieu en Esprit. C'était cela le vrai MESSAGE. Sans cette LUMIÈRE, personne ne peut se tenir dans la présence de Dieu, peut importe que vous soyez un moine, un prêtre ou un évêque Catholique du moyen âge, tel Irénée de Lyon, Martin de Tours ou Colomban. Aucun trinitaire ne peut croire à cela. Ce qu'il déclara en 1954, il aurait du le prêcher durant tout son ministère de guérison, il aurait dû marteler cette vérité et envoyer
promener la "révélation progressive" inventée par des théologiens trinitaires. Au lieu de cela, William M. Branham a essayé de faire croire que n'importe qui pouvait être un "ange/messager" de Dieu, se tenant dans la présence de Dieu avec des dogmes et des croyances religieuses, croyant à la Trinité et rendant un culte à Marie et aux saints de L'Église Catholique, à la condition que la personne marchait dans toute la «lumière» qu'elle avait !...
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#41) Citation
de William Branham
Question: Au fait qui avait décidé en premier lieu de fixer les dates de 70 à 170 de sa propre initiative?
Réponse: En 1918, un théologien baptiste nommé Clarence Larkin,
décida de sa propre initiative
de placer le soi-disant âge d'Éphèse entre les années 70 et 170. Ce fut publié en 1918. Larkin n'osa jamais nommer quelque personnage historique en tant que «messager» pour les soi-disant âges qu'il avait suggérés. Mais William Branham prit les dates de Larkin, fouilla dans l'histoire et assigna des personnages historiques ayant eu «une certaine renommée du point de vue religieux» aux dates de Larkin!
Voici l'exemple du soi-disant «âge d'Éphèse» Traduction française Clarence Larkin: Chapitre 22. Les sept Églises Référence: https://www.blueletterbible.org/study/larkin/dt/22.cfm
Référence:
https://www.preservedwords.com/disptruth/chap22.html Extraits Sept périodes d'Église clairement définies dans l'histoire de l'Église. I - Le message à l'Église à Éphèse. Apocalypse 2: 1-7. Extrait: «... Le but était d'établir un «Ordre de Saints Hommes», et de les placer (en authorité) sur les laïcs, qui
étaient étrangers au plan du salut du Nouveau Testament, et de ne pas les appeler pasteurs, mais Clergé, Evêques, Archevêques, Cardinaux, Papes. Nous avons là l'origine du dogme de la «Succession apostolique» et la séparation du clergé du laïcat, une chose que Dieu «déteste». L'Église d'Éphèse n'a pas été trompée, mais elle les a reconnus comme de faux apôtres et des menteurs. «Le caractère de l'Église à Éphèse est un bon aperçu de la période de l'Église de 70 à 170 ap J.-C.»
(Clarence Larkin: Dispensational Truth 22. Les sept églises)
* Texte original en Anglais:
Clarence Larkin : Chapter 22. The Seven Churches Seven Church Periods clearly defined in Church History. I - The Message to the Church at EPHESUS. Apocalypse 2:1-7. Excerpt: «...The object was to establish a 'Holy Order of Men," and place them over the laity, which was foreign to the New Testament plan, and call them not pastors, but Clergy, Bishops, Archbishops,
Cardinals, Popes. Here we have the origin of the dogma of «Apostolic Succession,» and the separation of the Clergy from the Laity, a thing that God "hates." The Church at Ephesus was not deceived, but recognized them as false apostles and liars.» The character of the Church at Ephesus is a fair outline of the Church Period from A.D. 70 to A.D. 170. » (Clarence Larkin : Dispensational Truth 1918, Chapter 22. The Seven Churches) *
Référence: https://www.preservedwords.com/disptruth/chap22.html
Graphique dessiné par Clarence Larkin, 1918 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
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#42)
Question: Au fait qui avait décidé en premier lieu de fixer les dates de 170 à 312 de sa propre initiative?
Réponse: En 1918, un théologien baptiste nommé Clarence Larkin,
décida de sa propre initiative
de placer le soi-disant âge d'Éphèse entre les années 170 et 312. Ce fut publié en 1918. Larkin n'osa jamais nommer quelque personnage historique en tant que «messager» pour les soi-disant âges qu'il avait suggérés. Mais William Branham prit les dates de Larkin, fouilla dans l'histoire et assigna des personnages historiques ayant eu «une certaine renommée du point de vue religieux» aux dates de Larkin!
Voici l'exemple du soi-disant «âge de Smyrne»
«Cet âge a duré de 170 à 312 ap. J.-C.» - William Branham Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Église de Smyrne 65-0003 «(5) Le
2ème âge de l’église est appelé l’Âge de Smyrne. L’âge de Smyrne a commencé à la fin de l’âge d’Éphèse. (...) L’âge de Smyrne a commencé en 170 et a duré jusqu’en 312». Prédication L'Age de l’Église de Smyrne de William Branham a été prêchée 60-1206
Traduction française Clarence Larkin: Chapitre 22. Les sept Églises Référence: https://www.blueletterbible.org/study/larkin/dt/22.cfm Référence: https://www.preservedwords.com/disptruth/chap22.html
Extraits Sept périodes d'Église clairement définies dans l'histoire de l'Église II - Le message à l'Église à Smyrne. Apocalypse 2: 8-11. Extrait: «L'Église dans sa «Période Éphésienne» ayant perdu son «Premier Amour», le Seigneur est maintenant sur le point de le «châtier», afin de le ramener à Lui. Smyrne a pour racine «amertume» et signifie «myrrhe», un onguent associé à la mort, et nous voyons dans le sens du mot une prophétie de la persécution et de la mort qui devait arriver aux membres de l'Église de Smyrne. On leur a dit de ne pas "craindre" les choses qu'ils
devraient être appelés à souffrir, mais d'être fidèles "à" la mort, non pas «jusqu'à» la mort. C'est-à-dire que, jusqu'à la fin de leur vie «naturelle», ils ne devaient pas «se rétracter» face à la mort d'un martyr, mais rester fidèles jusqu'à ce que la mort les soulage de leurs souffrances. La récompense serait une «couronne de vie». C'est la couronne du martyr. On leur dit que «l'auteur» de leurs souffrances serait le diable, et sa durée serait «dix jours», ce qui était sans doute une référence prophétique aux «dix grandes persécutions» sous les empereurs romains, à commencer par Néron, 64 ans. , et se terminant avec Dioclétien en l'an 310. Sept de ces «grandes persécutions» se sont produites pendant cette «période de Smyrne» de l'histoire de l'Église. Ou il peut
se référer aux 10 ans de la dernière et la plus féroce persécution sous Dioclétien.
Cette période s'étend de 170 à Constantin en 312» (Clarence Larkin: Dispensational Truth 1918, chapitre 22. Les sept églises)
* Texte original en Anglais: Clarence Larkin : Chapter 22. The Seven Churches Seven Church Periods clearly defined in Church History. II. The Message to the Church at Smyrna. Revelation 2:8-11. Excerpt: «The Church in its "Ephesian Period" having lost its "First Love," the Lord is now about to "chastise" it, so as to cause it to return to Him. Smyrna has for its root meaning "bitterness," and means "Myrrh," an ointment associated with death, and we see in the meaning of the word a prophecy of the persecution and death which was to befall the members of the Smyrna Church. They were told
not to "fear" the things that they should be called on to suffer, but to be faithful "unto" death, not "until" death. That is, not until the end of their "natural" life, they were not to "recant" when called upon to face a Martyr's death, but remain faithful until death relieved them of their suffering. The reward would be a "Crown of Life." This is the Martyr's crown. They were told that the "author" of their suffering would be the Devil, and its duration would be "ten days," which was doubtless a prophetic reference to the "Ten Great Persecutions" under the Roman Emperors, beginning with Nero, A.D. 64, and ending with Diocletian in A.D. 310. Seven of these "Great Persecutions" occurred during this "Smyrna Period" of Church History. Or it may refer to the 10 years
of the last and fiercest persecution under Diocletian.
This Period extended from A.D. 170 to Constantine A.D. 312.» (Clarence Larkin : Dispensational Truth 1918, Chapter 22. The Seven Churches) *
Référence: https://www.preservedwords.com/disptruth/chap22.html
Graphique dessiné par Clarence Larkin, 1918 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
LARKIN 1918 - Chapitre 22. The Seven Churches Seven Church Periods clearly defined in Church History. II. The Message to the Church at Smyrna. Revelation 2:8-11.Traduction française «L'Église dans sa «Période Éphésienne» ayant perdu son «Premier Amour», le Seigneur est maintenant sur le point de le «châtier», afin de le ramener à Lui.
Smyrne a pour racine «amertume» et signifie «myrrhe», un onguent associé à la mort, et nous voyons dans le sens du mot une prophétie de la persécution et de la mort qui devait arriver aux membres de l'Église de Smyrne. On leur a dit de ne pas "craindre" les choses qu'ils devraient être appelés à souffrir, mais d'être fidèles "à" la mort, non pas "jusqu'à" la mort.
C'est-à-dire que, jusqu'à la fin de leur vie «naturelle», ils ne devaient pas «se rétracter» face à la mort d'un martyr, mais rester fidèles jusqu'à ce que la mort les soulage de leurs souffrances. La récompense serait une «couronne de vie». C'est la couronne du martyr.
On leur dit que «l'auteur» de leurs souffrances serait le diable, et sa durée serait «dix jours», ce qui était sans doute une référence prophétique aux «dix grandes persécutions» sous les empereurs romains, à commencer par Néron, 64 ans. , et se terminant avec Dioclétien en l'an 310. Sept de ces «grandes persécutions» se sont produites pendant cette «période de Smyrne» de l'histoire de l'Église. Ou il peut se référer aux 10 ans de la dernière et la plus féroce persécution sous Dioclétien.»
Ne cherchez même pas de coïncidence! Presque tous les mots utilisés par Larkin en 1918, se sont retrouvés dans le sermon sur l'Âge de l'Église de Smyrne de 1960, parfois allant jusqu'à des phrases complètes, mot pour mot. William Branham n'a jamais cité sa source d'inspiration dans aucune bibliographie. Si vous observez la page qui traite de l'Église d'Éphèse, vous trouverez une comparaison similaire.
| BRANHAM 1960 - 60-1206 - l'Âge de l'Église de Smyrne
(25) « (...) Smyrne
signifie amertume; ce mot vient de myrrhe. Ce nom nous rappelle la mort, parce qu’ils étaient en train de mourir. (25)
C’était une église persécutée: Dieu a dit qu’ils étaient persécutés. Dieu a vu leurs persécutions et leur a donné la grâce pour les supporter. Il a vu leurs tribulations et leur a donné la victoire sur la mort.(...) (83) C’est l’introduction. Smyrne signifie amertume, et vient du mot myrrhe. La première église, l’église d’Éphèse, avait perdu son premier amour. Elle avait commencé à laisser croître en elle une racine d’amertume parce
que, dans cette église, (...) (84) Cette église avait commencé à laisser croître une racine d’amertume. (...) C’est pourquoi l’amertume était en eux. (...) 119 Observez bien ce qui est dit dans ce verset 10. Je le relis:
Ne crains en aucune manière ces choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés: et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à… (avez-vous remarqué qu’Il ne dit pas en attendant? Non pas en attendant la mort, mais jusqu’à la mort.
Vous saisissez?) …sois fidèle jusqu’à la mort… (...).
(120) (...) ..mais ceux-ci devaient être fidèles à l’Évangile jusqu’à la mort. Avez-vous observé ce qui se dit dans une cérémonie de mariage? Ce n’est pas: “unis en attendant la mort”, mais “unis jusqu’à la mort”. (...) Ils devaient être fidèles à Christ jusqu’à la mort. “Continuez avec ceci jusqu’à la mort.
Ne craignez pas, car Je vous donnerai une couronne”.
121 Or, il est parlé de ces “dix jours”, de dix jours. Ici, une journée dans la Bible représente un an. Et les dix jours représentent les dix dernières années du règne de Dioclétien. Il y eut plusieurs empereurs qui régnèrent pendant l’âge de l’église d’Éphèse.
Néron, je crois, fut l’un d’eux. Et ce
Dioclétien-là fut le dernier qui régna; les dix dernières années, il fut le persécuteur le plus sanguinaire de tous. (...)
C’étaient les dix jours de tribulation. Les persécutions commencèrent avec Néron, et se terminèrent avec Dioclétien. Cela commença avec Néron en 64, après que
Néron fut monté sur le trône.
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Question: Quelle était sensé être la position de William Branham, face aux théologiens (trinitaires) contemporains? Réponse:
Vous trouverez ci-dessous quelques citations sur ce qu'il enseignait concernant les érudits de la Bible, les théologiens et docteurs en théologie, les enseignants de la Bible, et bien entendu, cela inclus tous ceux de son époque, et son point de vue semblait pourtant non négociable. Évidemment, William Branham visait les
théologiens Darby, Scofield et Larkin (tous les 3 sont Trinitaires) et ici on voit mal pourquoi William M. Branham aurait fait
des compromis
et utilisé deux poids deux mesures pour Darby, Scofield et Larkin. Et pourtant, de 1961 à 1965, ses enseignements s'alignèrent exactement dans la voie dispensationaliste et la révélation progressive.....
Si certains pasteurs du «Message des Temps de la Fin» accordent plus de crédibilité aux sermons de William M. Branham des années 1963-64-65, ils devraient porter attention aux citations que je publie, ci-dessous et comprendre que tous
ceux qui l'ont inspiré, (les érudits et les théologiens)
ne se tenaient pas
«dans la présence de Dieu» revêtus des vêtements blancs des vainqueurs: 1965 - Sermon «Événements modernes rendus clairs par la prophétie» [65-1206] "(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les
théologien aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.»
1963,
1963,
1963,
1963,
1963,
1964,
1964,
1964,
1964,
1965
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#43)
Question: Au fait qui avait décidé en premier lieu de fixer la date de la fin de l'âge d'Éphèse en 170?
Qui proposa cette date? Était-ce une révélation divine donnée à des théologiens?
Réponse: La «théorie» que les 7 Églises des chapitre 2 et 3 du livre de l'Apocalypse soient réparties historiquement sur près de 2000 ans est une «interprétation théologique» que Dieu a divisé «la dispensation de la grâce» à «l'Église des gentils» en sept phases, représentées par 7 Églises. Cette doctrine sépare la dispensation «des gentils (non-Juifs)» d'avec la nation littérale d'Israël. En 1918, un théologien baptiste nommé Clarence Larkin, inspiré par un ouvrage publié en 1893 par un auteur nommé William Mitchel Ramsey, décida de sa propre initiative de placer la date de la
fin du soi-disant âge d'Éphèse en 170, dans un ouvrage dont le titre était
Dispensational Truth, aussi appelé «Plan et le dessein de Dieu dans les âges». |
Alors que Clarence Larkin avait situé le «début en l'an 70», William Branham a plutôt choisi de le placer en l'an 53, pour accommoder le
«pseudo messager», Paul, qui est mort vers l'an 66-67. Larkin publia ses dates en 1918. Larkin n'osa jamais nommer quelque personnage historique en tant que
«messager» pour les soi-disant âges qu'il avait suggérés. Mais William Branham prit les dates de Larkin, fouilla dans l'histoire et assigna des personnages
historiques ayant eu
«une certaine renommée du point de vue religieux» aux dates de Larkin!
Note: Il apparaît que William Branham a modifié la date du commencement du premier âge de Larkin pour l'harmoniser avec l'apôtre Paul et la date du commencement du dernier âge pour l'harmoniser avec sa propre date de naissance. De Darby à Scofield, de Ramsey à Larkin, de Larkin à William Branham
Au début des années 1800, avec l'essor des églises évangéliques, et, tout particulièrement les églises des Frères de Plymouth, considérées comme étant à l'origine du
«mouvement évangélique», avec Jean Nelson Darby, on vit revivre la
«conception de la triple nature de l'homme», ainsi que celle du pré-millénarisme
et une élaboration du le Dispensationalisme basé sur la «révélation progressive». Source:
Wikipédia Ses recherches sur les Écritures bibliques, l'ont conduit à adopter bon nombre des principes de la théologie pré-millénariste qui était populaire dans les milieux protestants conservateurs. Selon ses propres interprétations des Écritures, Clarence Larkin a publié plusieurs tableaux prophétiques, qui ont été largement diffusés et ont contribué à la
rédaction des articles pour les écoles du dimanche. En 1918, il a publié
Dispensational Truth. Son livre , aussi appelé
«Plan et le dessein de Dieu dans les âges», contient des dizaines de cartes et des centaines de pages d'éléments descriptifs. Il a consacré trois années à concevoir et dessiner les graphiques et à préparer le texte.
Ce livre est une véritable défense du le Dispensationalisme pré-millénariste, s'appuyant notamment sur les grands thèmes présents dans les œuvres de figures majeures de l'époque comme Cyrus I. Scofield, William Eugene Blackstone et Jean Nelson Darby. Tout comme Cyrus. I. Scofield, Clarence Larkin a également repris les sept dispensations ou phases historiques, la courante étant la
«dispensation de la grâce», ou les
«les 7 dispensations de l'Église », et c'est à partir de ce concept élaboré des 7 dispensations des 7
«pseudo âges» de l'Église., qu'il a notamment repris à son compte la date de l'an 170, pour la fin du «pseudo âge» d'Éphèse et le début du «pseudo deuxième âge» de l'Église de Smyrne.
Plusieurs théologiens avaient déjà «découvert» certaines parties de la «théorie» des 7 phases de l'Église et Larkin, en bon savant à part entière, a combiné plusieurs de ces morceaux en une seule structure d'apparence
«logique» et «cohérente» et surtout très séduisante, puis il y a ajouté sa propre portion en supplément. Il semblerait que c'est une procédure standard sur la façon de
«développer les connaissances»
en construisant sur des fondations que d'autres ont élaborées. Est-ce que Larkin reçut «des révélations de l'Esprit» ? Absolument pas! Pas plus de Darby et Scofield! Le fait que William Branham ait ouvertement affirmé que jamais un seul théologien trinitaire ait pu recevoir quoi que ce soit de Dieu, nous montre à quel point il n'a pas eu assez de discernement pour comprendre d'où venait son enseignement dispensationaliste ni l'esprit qui était derrière les sources qui étaient à l'origine de ces doctrines. À titre d'exemple, dans un tableau comparatif que vous trouverez un peu plus bas, nous considérerons les premiers paragraphes de Larkin (1920) et ceux de Cyrus I. Scofield (1917) dans ses Notes de
référence, Apocalypse 1:20
et ensuite nous comparerons Scofield, Larkin et William Branham sur la même thématique. (Tableau au paragraphe 45 ci-dessous)
La date de l'an 170 était-elle venue d'une inspiration divine? Absolument pas...
1965 - Citation prise dans le sermon "Événements modernes rendus clairs par la prophétie" [65-1206]
"(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu." (William M. Branham)
1963 - Citations prises dans le sermon "Christ est le mystère de Dieu révélé [63-0728]
"(p 296) "Ainsi donc, il n’y a pas d’écoles, pas de théologiens, ni d’enseignants de la Bible dans n’importe quelle école qui connaissent quelque chose à ce sujet. Ils ne peuvent rien connaître à ce sujet. Il leur est impossible de connaître quoi que ce soit à ce sujet. Dieu a caché aux véritables docteurs élus et à tous les autres le sens pour pouvoir reconnaître cela."
« (p. 301) Aveugles, conducteurs d’aveugles!» Remarquez, Dieu seul tient cette clé. Aucun théologien ne peut vous le dire, ce n’est pas connu. Cela leur est caché. Ils n’en savent rien. » « (p. 303) Dieu Se fait connaître dans la simplicité de la révélation de Jésus-Christ à la personne la plus illettrée. Voyez-vous? Pas votre théologie. C’est la révélation de Jésus-Christ. «Sur ce roc, Je bâtirai Mon Eglise.» Aucun autre rocher n’est accepté, rien d’autre n’est accepté, pas un autre rocher romain, pas un autre rocher protestant, pas d’autres écoles, ni rien d’autre, mais exactement sur la révélation de Jésus-Christ à travers la nouvelle
naissance. » « (p.327) Mais le théologien dira : «Attendez, maintenant, juste une minute. Je vais voir si Untel, si le pasteur Moody a dit, ou...»"(William M. Branham)
1963 - Citation prise dans le sermon «Dieu se cachant Lui-même dans la simplicité» [63-0412E]
"(p.179) «Mais les théologiens s’étaient représenté tout cela à leur manière, et ils L’ont manqué à des centaines de kilomètres.» (William M. Branham)
1964 - Citations prises dans le sermon "Pourquoi il fallait que ça soit les bergers" [64-1221]
« (p.21) Maintenant, souvenez-vous, le Messie était déjà dans la ville, né dans la ville, dans une étable; juste à côté de grandes cathédrales où le souverain sacrificateur... et les grands sacrificateurs, les théologiens, les sages, les gens instruits, eux tous étaient là attendant le Messie.» « (p.112) Eh bien, la Parole de Dieu ne vient pas à un théologien; il n’y a pas... C’est lui qui L’embrouille. Dire que... n’existe pas... Vous dites: «Eh bien, ce gars est un théologien.» Cela ne fait que l’éloigner davantage de la Parole, plus que toute autre chose que je connaisse. Voyez? La Parole du Seigneur Dieu, le Dieu immuable, ne change jamais. Partout
dans la Bible, la Parole de Dieu venait toujours aux prophètes, pas aux théologiens ni aux docteurs; aux prophètes. Et chaque fois, ils étaient toujours rejetés et refusés.»
« (p.184) Et personne, à cause d’un diplôme de théologie ou d’un quelconque diplôme de docteur, n’a le droit de se tenir derrière la chaire pour proclamer le Message de Jésus-Christ avant d’avoir premièrement rencontré Dieu face à face dans la colonne de Feu. Il n’a pas le droit de se dire messager; en effet, tous les théologiens du monde ne pourraient vous en dissuader.» « (p.226) C’est ce que le Grand Prophète-Berger a dit: «Vous devez naître de nouveau.» Il a dit à un théologien: «Tu dois naître de nouveau.»
1965 - Citation prise dans le sermon «Le lieu d’adoration que Dieu a donné» [65-0425] « (p.109) J'ai dit: La Parole ne vient pas à un théologien; La théologie le fait. » La Parole vient ... Vous voyez, j'ai dit:« La théologie vient à un théologien.» (William M. Branham)
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#44)
Bien que de nombreux chrétiens aient soutenu la théorie, que les sept Églises de l'Apocalypse 2-3 étaient vraiment des
«âges d'Église», l'enseignement de William Branham est une spéculation purement personnelle, imparfaite à plusieurs niveaux. Il y a quelques problèmes de logique dans la théorie des «pseudo âges de l'Église». Par exemple, William Branham a appelé Columba d'Iona le «messager» de l'âge de Thyatire (606 à 1520), ignorant totalement que Columba est mort en 597. Comme son enseignement affirme que tous les «pseudo messagers» apparaissent en «chevauchant» leur propre âge et l'âge précédent, il semble bien que William Branham a confondu le personnage de Colomba d'Iona, qu'il avait pourtant bien identifié, avec Colomban de Luxeuil, qui lui est né en 543 et est mort vers l'an 615, en Italie. Aussi, les
«soi-disant messagers» Martin Luther (pseudo âge de Sardes) et John Wesley (Philadelphie) ont défendu le dogme de la Trinité. Pourtant, William Branham a dénoncé le «dogme trinitaire» comme étant
«l'esprit du diable» et que ceux qui endossaient et enseignaient la Trinité étaient «inspirés par le diable». Et que dire de Martin Luther, duquel William Branham confirme que l'Allemagne Nazie n'a fait qu'exécuter les ordres de Luther à propos des Juifs, et qui donne comme simple excuse que Luther n'était pas un prophète! William Branham a prétendu qu'il était un
«prophète-messager», et que cela lui permettait de corriger Luther et Wesley, qui n'étaient pas «des prophètes». Notez encore que William Branham a toujours insinué que le Seigneur lui avait octroyé une plus grande position d'autorité que les autres dirigeants.
Les principales publications de Clarence Larkin étaient
«Dispensational Truth» (Le plan et le dessein de Dieu dans les âges)
«Rightly Dividing the Word» (Dispense correctement la parole),
«The Book of Daniel» (Le livre de Daniel),
«Spirit World» (Esprit du monde),
«Second Coming of Christ» (Seconde venue du Christ), et
«A Medicine Chest for Christian Practitioners»,
un manuel de formation pour les pasteurs et sur l'évangélisation. Comme les travaux de Clarence Larkin étaient contemporains de la formation des pasteurs baptistes au début du ministère de William Branham, ce dernier a été influencé par tous les travaux de Larkin. Si vous observez la nature des thèmes développés dans les travaux de Larkin, vous retrouverez certainement bon nombre de ces mêmes thèmes dans les prédications de William Branham.
Les livres de Clarence Larkin (comme «Dispensational Truth», publié en 1918), offraient des tableaux détaillés et des explications très précises concernant la triple nature de l'homme. Voici seulement un exemple, de la formation théologique que William Branham a reçue des travaux de Clarence Larkin. Prenons un extrait de l'ouvrage de Larkin sur la
«triple nature de l'homme» |
EARNESTLY CONTENDING FOR THE FAITH: CLARENCE LARKIN: THE SPIRIT WORLD: PART 2: CHAPTERS 6-11
THE THREEFOLD NATURE OF MAN
«The
outer circle stands for the «Body» of man, the middle for the «Soul», and the inner for the «Spirit», or what Paul calls the «CARNAL» (1Co 3:1-3); the «NATURAL» (1Co 2:14); and the «SPIRITUAL» (1Co 3:1), parts of man.
In the outer circle the «Body» is shown as touching the Material World through the five senses of «Sight», «Smell», «Hearing», «Taste» and «Touch». The Gates to the "Soul" are «Imagination», «Conscience», «Memory», «Reason» and the «Affections».
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Rev. Chapter 4 Pt 3 Throne Mercy P:96 [61-0108] (96) Here's the gate on this side that goes into the body: one, two, three, four,
five. Now, you got that drawed? Now, the first gate over here is, see,
smell, hear, and taste, and touch or feel (either one it wants to be, doesn't matter). Now, that's the senses in the body. Is that right? How many knows that? Six senses control the body. Now, we got a soul after you get through this. The senses is outside; that's the outer system. Now, in here there's one, two, three, four,
five, five attributes in the soul. Now, you want to write them down? The first one is imagination, imagination. The second one is conscience. And the third one is memory. And the fourth one is reason. And the fifth one is
affection. Now, did you get them all? If you don't, then let me know now. You got them all down? See, taste, feel, smell, and hear: the body, that's the open to the body. The soul is imagination, conscience, memory, reason, and affection, is the
senses or the attributes, or like the senses of the soul. |
Le livre de Clarence Larkin disponible en format .pdf en suivant ce lien: Dispensational Truth Les livres de Clarence Larkin sont facilement disponibles sur des sites comme
www.clarencelarkincharts.com, www.preservedwords.com/charts.htm, www.larkinestate.com,
et beaucoup d'autres site internet.
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#45)
Les 7 âges de l'Église sont placées entre la 69e semaine et la 70e semaine de Daniel |
SCOFIELD REFERENCE NOTES 1917 Apocalypse 1:20 http://biblehub.com/commentaries/sco/Apocalypse/1.htm |
LARKIN 1920 The Apocalypse Book - The Things Which Are
THE MESSAGES TO THE SEVEN CHURCHES. |
« Les messages aux sept églises ont une application quadruple: (...) le quatrième est prophétique, comme révélant les sept phases de l'histoire spirituelle de l'église, depuis, par exemple, l'an 96 jusqu'à la fin. Il est incroyable que dans une prophétie couvrant la période de l'Église, il ne devrait pas y avoir de tels préjugés. Ces messages doivent contenir cette vue si elle est dans le livre,
car l'église n'apparaît pas après le chapitre 3:22 d'Apocalypse ». |
« Les chapitres deux et trois, doivent être une description ou un aperçu prophétique de « l'histoire spirituelle» de l'Église depuis l'époque où Jean a écrit le Livre en l'an 96, jusqu'à l'enlèvement de l'Église, sinon nous n'avons pas de «Vision prophétique» de l'Église pendant cette période, car elle disparaît de la terre à la fin du
chapitre trois, et on ne la voit plus
jusqu'à ce qu'elle réapparaisse avec son Seigneur au chapitre dix-neuf.» |
WILLIAM BRANHAM 1961 Prédication La soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806] |
« (39) L’Église part au chapitre 3 de l’Apocalypse. Il n’est absolument rien dit, là, de rien; mais la toute dernière chose, c’était le dernier messager de l’âge. Après ça, nous parlons des Juifs, jusqu’au retour, avec l’Épouse, au chapitre 19. Du chapitre 6 au chapitre 19, c’est rien que les Juifs. » |
Le théologien Larkin semblait avoir résumé un aperçu et une structure, plus élaborée, des «7 phases» de l'Église, à partir des différents éléments que d'autres théologiens avaient avancés avant lui, ce qui était perçu comme une bonne technique d'érudition, mais sa principale faiblesse était
toutes les lacunes qu'il avait laissées dans le dossier des 7 «pseudo âges» de l'Église. Pour plusieurs, Larkin en savait beaucoup et faisait un excellent travail, mais il était déconcerté sur certains points et ne pouvait donc pas terminer ou «finir le mystère» que d'autres avaient commencé. |
1965 - Citation prise dans le sermon «Événements modernes rendus clairs par
la prophétie» [65-1206] «(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais
écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.» (William M. Branham) |
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Prédication La soixante-dixième semaine de Daniel 61-0806
« (57) Bon, donc si nous lisons dans la Bible que soixante-dix semaines ont été fixées sur le peuple. Or… Ça n’a rien à voir avec l’Église. Les soixante-dix semaines n’ont rien à voir avec l’Église. Si vous remarquez ici, sur le schéma, j’ai inséré *l’âge de l’église* entre les soixante-dix semaines.» (*La période de grâce de l'Église)
« (61) Bon, maintenant, situons les soixante-dix semaines de Daniel. Maintenant, je vais encore répéter ceci: ministres de l’Évangile, si vous n’êtes pas d’accord avec ceci, c’est en ordre. Elles se
divisent en trois périodes, comme nous le voyons dans Daniel 9. Trois périodes. D’abord, une période de sept semaines; ensuite, une de soixante et deux, c’est-à-dire soixante-deux; et ensuite une période d’une semaine. Elles se divisent en trois périodes différentes.»
« (62) Maintenant, j’ai tracé les divisions, ici au tableau. La première période, la deuxième période, et, *d’après la façon dont je le comprends, par l’Évangile, par le Saint-Esprit*, au temps de la fin, Dieu revient de nouveau aux Juifs.» (*Après avoir consulté les travaux de Larkin)
« (74) Alors nous voilà ici, la première semaine. [Frère Branham montre du doigt le schéma qui se trouve au tableau.—N.D.É.] Quarante-neuf ans pour que le temple soit reconstruit. La ligne du haut, qui passe, là, ça représente la nation juive.»
« (79) Donc, il nous est dit que “depuis la promulgation de la parole disant de reconstruire la ville jusqu’au Messie, il y a sept” (sept, ça, c’est la première, la première, ici), “sept semaines et soixante-deux”, ça fait, soixante-deux plus sept, ça fait soixante-neuf, soixante-neuf semaines.
« (80) (...) Jésus est entré dans Jérusalem le dimanche des Rameaux de l’an 30 ap. J.C. Et maintenant, maintenant, de 445 av. J.-C. à 30 ap. J.-C., il y a exactement quatre cent soixante-quinze ans.»
«
(189) Bon, donc si les soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement, et que les Juifs sont maintenant dans leur patrie, et que l’âge de l’église des nations correspond exactement au temps de la fin, au temps des Nicolaïtes… ou, au temps de Laodicée, (...) Dès l’instant où Il fait commencer la soixante-dixième semaine, ou sept ans, l’Église est partie.
« (191) Ces soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement; le départ des Juifs a correspondu parfaitement; l’âge de l’église a correspondu parfaitement. Nous sommes au temps de la fin, au temps de la fin, l’âge de l’église de Laodicée, la fin de celui-ci. [Frère Branham se réfère au schéma qui se trouve au tableau.—N.D.É.] Les messagers/étoiles, ils ont tous prêché leur message. Il a été proclamé.»
« (192ième semaine, ou sept ans, l’Église est partie.
Maintenant écoutez. Je cite de nouveau, je re-cite, pour que vous ne l’oubliez pas. *Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume, pendant que j’écrivais.* Nous sommes dans l’âge de Laodicée. Le Christ est rejeté par Sa propre église.
L’étoile de cet âge-ci, le Message a été proclamé. Et Israël est dans son pays. Vous voyez où nous en sommes? Nous sommes à la fin. (*Après avoir consulté les travaux de Larkin) |
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Comme le graphique original |
Même graphique redessiné |
Note: Dans le dessin ci-haut, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus, William Branham a placé les «soi-disant sept dernières années» à la fin des 7 âges de l'Église, et il a placé les 2 prophètes d'Apocalypse 11:3 dans les premiers 3½ ans, suivis ensuite par «la bataille d'Armageddon» en plein milieu, et finalement a attribué les trois dernières années et demi à une soi-disant «tribulation» des nations. Cette version semble avoir subsisté jusqu'en 1961. Bien que William Branham ait admis indirectement en 1963 que son enseignement sur «la soixante-dixième semaine» était «erroné» il n'en demeure pas moins que William Branham
avait affirmé que cette version «erronée» lui avait été donnée «sous l'inspiration du Saint-Esprit» Vous devez vous poser la question suivante. Si en février, mars et août 1961, William Branham affirme que tout ce qu'il disait était inspiré du Saint-Esprit, comment se fait-il, qu'il a été obligé de changer toute l'interprétation son enseignement après août 1961, au sujet de la 70ième semaine de Daniel ? Était-ce vraiment de l'inspiration? Surement pas! Comment le Seigneur pourrait-Il inspirer une telle doctrine concoctée par des théologiens trinitaires? Cette doctrine dispensationaliste est 100% humaine!
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#46)
Je reprends ici un échange par courriel avec un nommé Rudi, identifié comme étant le contact du site Internet https://churchages.net/, lequel offre des études à la défense de William Branham, j'avais demandé quelques informations sur le cheminement et la formation pastorale de William Branham, et sur l'influence ou la provenance des enseignements qu'il a partagés à ses auditoires, durant sa vie. Voici un résumé de ce que fut sa réponse: « Bonjour, frère Michel Morin (...) William Branham semblait avoir lu sur beaucoup de choses. William Branham, comme beaucoup de prédicateurs pentecôtistes de l'époque, lisait sur un bon nombre d'auteurs. William Branham, par exemple, a utilisé une
«Scofield Reference Bible», qui contient des notes de C.I. Scofield.
Comme Clarence Larkin, Scofield était dispensationaliste. Le dispensationalisme est encore un point de vue très fort parmi beaucoup de chrétiens pentecôtistes - bien que peut-être quelque peu mis à jour par des gens comme le Dr Charles Ryrie. Il a également fait référence à la Bible Thompson Chain Reference.
(...) William Branham a utilisé à l'origine l'enseignement d'Uriah Smith et d'autres lorsqu'il prêchait les 70 semaines du chapitre 9 de Daniel, disant que la Tribulation serait de 7 ans. Plus tard cependant, il a corrigé son point de vue à ce sujet, en utilisant l'Écriture, en disant
que le temps de la Tribulation sera de 3 ans et demi au lieu de 7 ans. Les autres 3,5 années de ces 7 années étaient les années de ministère de Jésus-Christ. (Il y a des études bibliques sur ce sujet sur notre site.)
Cette réponse vous aide-t-elle? Dieu te bénisse! Frère Rudi
Version 1960
La soixante-dixième semaine de Daniel 61-0806
« (61) Bon, maintenant, situons les soixante-dix semaines de Daniel. Maintenant, je vais encore répéter ceci: ministres de l’Évangile, si vous n’êtes pas d’accord avec ceci, c’est en ordre. Elles se divisent en trois périodes, comme nous le voyons dans Daniel 9.
Trois périodes. D’abord, une période de sept semaines; ensuite, une de soixante et deux, c’est-à-dire soixante-deux;
et ensuite une période d’une semaine.
Elles se divisent en trois périodes différentes.»
« (62) Maintenant, j’ai tracé les divisions, ici au tableau. La première période, la deuxième période, et,
*d’après la façon dont je le comprends, par l’Évangile, par le Saint-Esprit*, au temps de la fin, Dieu revient de nouveau aux Juifs.»
(*Après avoir consulté les travaux de Larkin)
« (189) Bon, donc si les soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement,
et que les Juifs sont maintenant dans leur patrie, et que l’âge de l’église des nations correspond exactement au temps de la fin, au temps des Nicolaïtes… ou, au temps de Laodicée, (...) Dès l’instant où Il fait commencer la soixante-dixième semaine,
ou sept ans, l’Église est partie.
« (191) Ces soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement;
le départ des Juifs a correspondu parfaitement; l’âge de l’église a correspondu parfaitement. Nous sommes au temps de la fin, au temps de la fin, l’âge de l’église de Laodicée, la fin de celui-ci.
[Frère Branham se réfère au schéma qui se trouve au tableau.—N.D.É.]
Les messagers/étoiles, ils ont tous prêché leur message. Il a été proclamé.»
« (...) la 192ième semaine, ou sept ans, l’Église est partie. Maintenant écoutez. Je cite de nouveau, je re-cite, pour que vous ne l’oubliez pas.
*Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume, pendant que j’écrivais.*
Nous sommes dans l’âge de Laodicée. Le Christ est rejeté par Sa propre église.
L’étoile de cet âge-ci, le Message a été proclamé. Et Israël est dans son pays. Vous voyez où nous en sommes? Nous sommes à la fin.»
(*Après avoir consulté les travaux de Larkin)
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Version 1963 Le Messager du soir (Messager du temps de la fin) 63-0116 « (130) Remarquez, si l'église des nations doit d'abord être retirée à cause des Juifs, alors ça sera la fin de soixante-dix semaines de Daniel. Le Messie a prophétisé pendant trois ans et demi, et ensuite Il a été retranché, le Prince, au milieu de la soixante-dixième semaine. Et alors, il reste encore trois semaines et demi.
Et nous voyons deux prophètes de l'Apocalypse (Il ne change jamais de manteau), d'Apocalypse 11, venir et prophétiser aux Juifs. Eh bien, à ce moment-là l'église sera enlevée.»Le Premier Sceau 63-0318 « (215) Bon, voici une petite chose sur laquelle nous allons revenir un instant, les trois ans et demi… Ou, les soixante-dix semaines de Daniel, la dernière moitié des soixante-dix semaines de Daniel, c’est-à-dire trois ans et demi. Bon, nous, combien se souviennent de ça, dans les Âges de l’église? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Voyez? “Soixante-dix semaines ont été fixées.” Voyez comme
c’était parfait. Il était dit: “Le Messie viendra et, au milieu de la semaine, Il sera retranché pour être un sacrifice, et l’obligation cessera.” Alors, il y a encore trois ans et demi en réserve, pour que la doctrine du Messie soit apportée aux Juifs.» Le Cinquième Sceau 63-0322 « (298) Au temps de Daniel, donc, la deuxième moitié de la soixante-dixième semaine. Maintenant, souvenez-vous, “le Messie devait être retranché au milieu”. Ça, c’est la moitié. Eh bien, la moitié de sept, c’est quoi? [L’assemblée dit: “Trois et demi.”—N.D.É.] Trois et demi. Christ a prêché combien de temps? [L’assemblée répond: “Trois et demi.”] C’est
ça. Bon, “mais, de la période qui a été fixée sur le peuple, il reste encore” (quoi?) “un autre trois ans et demi”.»
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#47)
Citations:
[61-0209] «Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce
que je sais.»,
[61-0210] « Et après tout, je ne parle que par inspiration.»,
[61-0412] « (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler»,
[61-0429B] « Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration»,
[61-08-06] « d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»,
[61-08-06] « Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume,
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Pour William Branham, combler ces lacunes donnait une portée complètement différente à l'histoire des Églises en «7 phases», insérées dans les «soixante-dix semaines de Daniel». William Branham voulait ajouter sa propre compréhension «du mystère non-révélé» en soulignant les
erreurs fondamentales des doctrines ecclésiastiques de l'Église de Rome au cours des siècles, lesquelles indiquent à quel point les «églises sont encore hors la loi», malgré le travail effectué pendant les siècles de la Réforme, pour restaurer
«progressivement» l'Église «aux vérités originelles» du Nouveau Testament. Selon William Branham,
Larkin pouvait voir certaines erreurs, mais était incapable de voir les erreurs les plus subtiles et les plus dangereuses. Nul doute que William Branham a cru que Larkin avait probablement fait de son mieux avec ce qu'il avait trouvé, mais comme ce dernier n'avait jamais osé nommer un «messager» pour les aligner avec ses dates,
c'est lui qui va prendre l'initiative de combler les lacunes de Larkin dans l'interprétation des «soixante-dix semaines de Daniel» , une interprétation humaine des prophéties qu'on nomme
«le Dispensationalisme».
En livrant des personnages historiques et religieux aux témoignages douteux et non-scripturaires à son auditoire, en tant qu'exemples
«d'anges/messagers» se tenant devant Dieu, William Branham a méprisé le vrai sens spirituel de la «nouvelle naissance» et littéralement suggéré que Dieu dans sa grâce infinie, avait
«restauré» progressivement «sa lumière», et qu'en faisant cela, le Seigneur avait été obligé de faire «des compromis» avec les critères requis aux jours de la foi apostolique pour
«naître de nouveau», en accordant durant la «pseudo évolution» de «sa lumière» le salut à n'importe qui, professant n'importe quoi, en autant que la personne était sincère! Lui qui citait régulièrement que
«Jésus est le même, hier, aujourd'hui et éternellement!» Comment l'excuser? Pour ma part, je juge William Branham pour avoir induit en erreur toute l'Église et jamais cet homme ne règnera sur le trône avec les vainqueurs! Jamais! Je le jure devant mon Dieu! Je ne peux que vomir ses enseignements! Les enseignements de William Branham, nous ont servi des «moines» obsédés par le monachisme ascétique pour
«exprimer une vie de martyr non-sanglante», et un Martin Luther obsédé par la haine de Juifs, qui affirme que tuer les Juifs n'est pas un crime, défendant le dogme trinitaire de Nicée, rendant un culte aux saints et à la vierge Marie, comme «anges/messagers», revêtus des vêtements blancs, lavés dans le sang de l'agneau et se tenant constamment dans la présence de Dieu! Quelle honte!
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#48)
Il est vraiment étonnant de lire un commentaire de William Branham qu'il a fait au sujet des 7 sceaux, en ce sens qu'il affirmait le matin du 17 mars 1963, qu'il ne savait absolument rien des 7 sceaux, autrement dit «des mystères» révélés, qui plus tard se sont avérés à peu près tout ce qu'il avait enseigné auparavant, tel que «les 7 âges de l'Église, la semence du serpent, l'unité de Dieu, les 144,000 juifs de la nation littérale d'Israël», etc... «(20) Je ne sais pas ce que signifient ces Sceaux. Je n’en sais pas davantage à leur sujet ce matin que certains d’entre vous.»
Sermon «Dieu caché et révélé dans la simplicité», matin du 17 mars 1963
Vraiment? Pourtant nous retrouvons plusieurs déclarations de William Branham, bien antérieures à 1963, dans lesquelles il semble savoir parfaitement «ce que signifie» ces sceaux. En 1961, il déclarait «en poser le fondement» et associait directement les 7 personnages «étoiles/anges/messagers» de son enseignement sur «les 7 âges de l'Église» aux 7 sceaux et aux 7 tonnerres. À partir de citations extraites de plusieurs prédications antérieures à mars 1963, nous observons que William Branham parlait ouvertement des 7 sceaux. Alors comment expliquer qu'il ne
«savait rien» en mars 1963? Qu'a-t-il apporté de plus en 1963? Vraiment rien de plus que tout ce qu'il avait enseigné auparavant. Pourquoi avoir prétendu qu'il avait reçu des «révélations» de la part du Seigneur? Nous pouvons constater que William Branham voulait vraiment impressionner ceux qui suivaient ses enseignements!
1961 « (E-69) Aujourd'hui, mon objectif est de placer les Écritures dans l'ordre, peut-être dans le futur, je ne sais pas quand ce sera, mais si le Seigneur y pourvoit, j'aimerais prendre une fois sept jours de réunions au Tabernacle pour traiter des Sept Sceaux. Nous avons eu les Sept Ages de l'Église et maintenant nous allons consacrer sept soirées aux Sept Sceaux mystérieux de Dieu, en ouvrant un sceau chaque soir, jusqu'à terminer les sept sceaux. Maintenant, je ne sais pas quand le Seigneur pourvoira à cela, mais s'Il le fait...
je vais simplement en poser le fondement ce matin. » Source; 61-0618 Apocalypse Chapitre 5, 2e Partie « (E-79) Maintenant, nous voyons donc qu'au commencement du chapitre - nous voyons que le - le chapitre 5 n'est qu'un trait d'union. C'est-c'est une attache de diamant qui relie la dernière partie de l'âge de l'église au chapitre 3... Le chapitre 4 nous dit que Jean fut enlevé au ciel et le chapitre 5 est une préparation pour ces... on a étudié les sept âges de l'Église, ensuite Jean est enlevé au chapitre 4. Et le chapitre 5 prépare la scène pour l'ouverture
de sept sceaux, juste comme il l'a fait au chapitre premier de l'Apocalypse en préparant la voie aux sept âges de l'Église. Il se tient là au milieu des sept chandeliers d'or, ayant l'aspect d'une pierre de Jaspe et de Sardoine, préparant la voie aux sept âges de l'Église.» Source; 61-0618 Apocalypse Chapitre 5, 2e Partie
« (E-201) (204) Sept sceaux, sept Esprits, sept anges, sept cornes et sept Églises. Vous voyez, sept "sept" . Il y a cinq "sept". En effet, sept, c'est la "perfection", et cinq c'est la "grâce". La grâce de Dieu envers les sept âges de Son Eglise, à Ses sept messagers-hommes - hommes, aux sept Esprits de Dieu, aux sept sceaux du plan de la Rédemption (Nous y sommes maintenant-même.). Les sept cornes représentent sept "âges".
Source; 61-0618 Apocalypse Chapitre 5, 2e Partie
L'année précédente, en 1962, dans son sermon du 14 octobre «La stature d'un homme parfait » [62-1014M] il affirmait que «l'ouverture des sceaux» déliait «un message».... le sien!:
1962 « (45) Après que nous aurons terminé avec les Sept Sceaux, alors, au temps où les Sept Sceaux se font entendre, ou sont brisés... Bien sûr, nous savons ce qu'est un Sceau; c'est pour délier un ministère – briser Sept Sceaux. Et nous verrons cela sur le graphique. Cela délie un message, quelque chose qui est scellé. »
Souvenons-nous que les gens du «message de William Branham» croient que «les sept sceaux» et «les sept tonnerres» vont ensemble et sont étroitement liés.
« Ce livre scellé de sept sceaux est révélé à l’heure des sept Tonnerres d'Apocalypse10.»
La brèche. JEFF.IN 63-0317E)
À partir de cette citation, il s’ensuit que les gens du «message de William Branham» croient que «les sceaux» étaient la «couverture» du Livre, et que les «tonnerres» étaient le «contenu» du livre qui sont les «vérités mystérieuses» contenues dans les sept sceaux. Ensuite, toutes «les vérités révélées» sont les enseignements de William Branham qu'il a livré tout au cours de sa vie.
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#49)
En analysant les premiers enregistrements audio de William Branham, qui datent de 1947, on voit immédiatement que certains de ses enseignements sur l'Apocalypse sont ouvertement orientés sur «les âges de l'Église» et ses connaissances proviennent de sa «pseudo formation pastorale» entre 1932 et 1947. Or, en 1947, il n'est absolument pas question de
«révélation divine» sur ce thème, car la doctrine existe déjà et est très répandue dans les milieux évangéliques et baptistes. Le théologien Baptiste Clarence Larkin en a déjà publié «une version améliorée» depuis 1918. Tout comme Cyrus Ingerson Scofield (Bible annotée) et Nelson Darby (Bible Darby), Clarence Larkin a développé l'approche «dispensationaliste» pour interpréter les chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse et inclure la version «de la soixante-dixième semaine de Daniel» qui affirme qu'il existe une alliance distincte entre Dieu et le peuple Juif au sens littéral, lesquels seront
«sauvés» après «l'enlèvement de l'Épouse des nations». Il ya avait des différences «d'interprétation» entre divers groupes et assemblées chrétiennes, et c'est ce que William Branham appelait «les points en suspens» dont il se sentit «investi» pour «les régler» selon «son interprétation «inspirée». Donc, dès ses débuts en tant que ministre «ordonné»
par le «coloré pasteur Roy Davis», William Branham a commencé à répéter ce qui était «tendance» au sein des assemblées évangéliques baptistes et pentecôtistes.
Dans sa prédication «Les enfants d’Israël» (Les enfants dans le désert) prêchée le 23 novembre 1947, il mentionne déjà le concept «dispensationaliste» des âges de l'Église, tel qu'il est enseigné dans le milieu Baptiste et Pentecôtiste depuis le début des années 1920s (paragraphes 51 et 52)
Les enfants d'Israël [47-1123] « (51) Nous sommes à notre troisième et dernier jour. Et rappelez-vous, l'âge de la Pentecôte, c'est un âge
rejeté. Je déteste le dire, car je n'avais point trouvé la foi dans une quelconque église comme j'en ai trouvé dans l'Église pentecôtiste. Mais elle est rejetée, parce que c'est le dernier âge de l'église de Laodicée : tiède. Elle est vomie de la bouche de Christ. Mais Dieu en a fait sortir Son peuple, de cet âge pentecôtiste. Vous direz : «Eh bien, j'attends un âge glorieux. » Je sais, beaucoup parmi vous... Il y a un enseignement, les écoles des prophètes. Ils disaient qu'il y aurait tout un grand âge de l'église à venir. Ne le croyez pas. La
prochaine chose à venir, c'est Christ venant pour Son Église. C'est vrai. Pour... Rappelez-vous donc, le dernier âge de l'église, c'est l'âge de l'église de Laodicée, l'âge tiède qui est vomi de la bouche de Dieu. C'est vrai. Et vous le savez. (52) (...) Mais n'oubliez pas, je le crois de tout mon cœur, je connais Dieu. Et je crois que c'est dans cet âge-ci, où nous nous attachons trop à telle église et à telle autre. Dieu n'aime pas ça. Il nous faut sortir de cela. Il nous faut nous rassembler, que nos cœurs soient ensemble. C'est vrai.»
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#50)1 - Est-ce que William Branham a consulté les théologiens de son époque?
Lorsque William Branham disait «Je crois que...» ou encore «La Bible ne dit pas qui ils sont» en parlant des soi-disant «anges/messagers» pour chaque Église du livre de l'Apocalypse, non seulement il n'a fait que nous proposer son propre choix, mais pour «ancrer ses personnages», a délibérément répété les enseignements de plusieurs «érudits» contemporains, qui avaient publié leurs ouvrages sur la doctrine dispensationaliste au sujet de la «dispensation des nations». Le dispensationalisme enseigne qu'il y a une «période parenthèse» entre
le ministère de Jésus et la reconversion de la nation littérale d'Israël, après un «enlèvement de l'Église». Est-ce que William Branham a vraiment consulté les théologiens de son époque?
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#51)2 - Est-ce que «l'Exposé des 7 âges de l'Église» a été rédigé dans les règles?
Extrait: Est-ce que le livre «Exposé des Sept Âges de l'Église» a été rédigé dans les règles de rédaction contemporaines requises? William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et autres documents de «théologiens baptistes» et «évangéliques» de son époque, qui présentent eux-aussi, les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé et insisté dans ses prédications, sur l'aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, même contemporains, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles, je ne manquerai pas de souligner implacablement.
Citation WMB Puisque l'absence de sources bibliographiques dans l'Exposé des Sept Âges de l'Église, n'offre aucun moyen d’étayer ses argumentations par des citations puisées dans des sources, c'est cette faiblesse que j'ai exploitée pour réfuter toutes les affirmations et allégations non-fondées.
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#52)3 - William Branham a affirmé qu'Irénée de Lyon avait la même foi que l'apôtre Paul
Puisque William M. Branham a délibérément choisi Irénée de Lyon en se basant seulement sur ce qu'il a trouvé sur le personnage, selon les «encyclopédies catholiques qu'il a consultées», il a d'une part démontré clairement qu'il n'avait aucun discernement en ce qui concernait le
personnage et ne pouvait qu'errer et induire en erreur tout son auditoire. Lorsque William Branham a affirmé que ce personnage avait la même foi que l'apôtre Paul, sa crédibilité en tant qu'enseignant est devenue complètement nulle. Les défenseurs de William Branham l'excuseront peut-être en invoquant le principe de «la révélation progressive»! Mais malheureusement, le personnage d'Irénée de Lyon est demeuré «l'ange/étoile/messager» du soi-disant âge de Smyrne, jusqu'à la fin de la vie de William Branham. Seul un faux prophète, dans tout le sens du terme, pouvait enseigner de telles
choses! Le pire, c'est qu'il a persisté à élever plusieurs personnages historiques au rang «d'anges/étoiles/messagers» se tenant perpétuellement dans la présence de Dieu, alors que ces hommes n'étaient que des ouvriers du mystère de l'iniquité! De vieux documents datant des premiers siècles de notre ère, tels que «la Didachè» et maintenant publiés sur Internet, nous aident à comprendre ce que les personnages d'Irénée de Lyon et de Martin de Tours croyaient et enseignaient. La Didaché (à prononcer « didakè ») est un document anonyme du
«christianisme primitif», écrit vers la fin du
1er siècle ou au début du 2e siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens témoignages écrits
en dehors des textes bibliques du Nouveau Testament. Le manuscrit retrouvé est intitulé
«Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres ».
Le mot grec « Διδαχή » signifie «enseignement» ou
«doctrine» en grec. En somme, la Didachè n'est que le premier mot du titre complet ainsi libellé: "Doctrine des Douze Apôtres". Paradoxalement, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans le texte lui-même.
Selon plusieurs chercheurs, la Didaché date, selon toute vraisemblance,
entre les années ± 70 et
± 150 après Jésus-Christ. La
date de la Didaché a été l’objet de longues discussions qui
n’ont pas encore fait l’unanimité des savants. Lors de la
découverte du manuscrit, on a voulu dater l’ouvrage des années
80 à 100. Mais des rapprochements avec
«l'épitre de Barnabé » (± 70 et
± 132 après Jésus-Christ), et même avec l'œuvre de langue grecque appelée
«le Pasteur d’Hermas», datée du début du 2e siècle.
D'après certains, ce qui fait le grand intérêt de la Didachè,
c'est qu'elle est le premier document «extra-canonique du
christianisme primitif», pratiquement contemporain des livres
qui composent le Nouveau Testament. On pense qu'il s'agirait
d’un recueil d’instructions d’un «apôtre» (missionnaire) à
l’intention de ses communautés. Comme d’autres recueils
analogues, la Didachè se réclame de la tradition et de
l’autorité des douze apôtres. Dans l'encyclopédie en ligne Wikipedia, il est mentionné que les Pères de l'Église, Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie, Origène y font référence, ainsi qu'Eusèbe de Césarée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Didach%C3%A8 La Didaché
a été de bonne heure l'objet d'une grande vénération, à tel
point que pendant un temps on la lisait, avec les épîtres des
apôtres, durant les cultes des assemblées du 2e siècle. La
Didachè fut considérée comme
«canonique»
par les Pères de l'Église, notamment citée par
Irénée de Lyon
(±120 -
± † 202) ou
Clément d'Alexandrie
(±150 -
± † 215), ce qui
laisse à penser à une influence de ces derniers écrits sur la
Didachè, ce qui a amené des historiens à retarder la date de
celle-ci jusqu’à 120, 130 et même l'an 160. Également, elle fut
très fréquemment citée dans les ouvrages d'Athanase
d'Alexandrie,
le théologien Origène, ainsi
qu'Eusèbe de Césaré, l'auteur de
l'Histoire ecclésiastique, L'auteur de la Didachè est inconnu
à ce jour. Ce petit livre est divisé en 16 chapitres.
Ce texte, très court, comporte deux parties:
un enseignement moral d’après le thème des «deux voies»
, chapitres
1 à 6 Des prescriptions sur:
Une catéchèse morale, des chapitres 1 à 6 Une liturgie des chapitres 7 à 9, le baptême au chapitre 7, le jeûne et la prière, au chapitre 8 Sur les prophètes, les épiscopes et les diacres, des chapitres 13 à 15 Sur l’agape et l’eucharistie des chapitres 9 à 12 Une instruction sur le retour du Seigneur au
chapitre 16.
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