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La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une traduction de la Bible
hébraïque en dialecte commun grec. Selon une tradition rapportée dans
la Lettre d'Aristée (2e siècle av. J.-C.), la traduction de
la Torah aurait été réalisée par 72 (septante-deux) traducteurs
à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., à la demande de
Ptolémée II. Par extension, on appelle Septante la version grecque
ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament).
Le judaïsme n'a pas adopté la Septante, restant fidèle au texte hébreu,
et à des traductions grecques ou araméennes (Targoum)
plus proches selon leurs autorités dudit texte. Plusieurs manuscrits de
la Septante nous sont parvenus. Quelques écarts existent entre ces
différentes versions. Trois codex complets en écriture
calligraphique médiévale en capitales arrondies existent : Le Codex
Vaticanus, le Codex Sinaiticus et le Codex Alexandrinus. Les traductions
de la Bible en français ont d'abord été réalisées à partir de la Vulgate
latine, puis du texte hébreu
massorétique pour l'Ancien Testament et du texte grec pour le
Nouveau Testament. |
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Clément de Rome Épitre aux Corinthiens
Chapitre 40 ( XL) verset 5
-(Note: Une succession apostolique
fondée sur le modèle clérical Juif -)
« […] . Au grand prêtre
des fonctions particulières sont confiées ; les prêtres ont leur
place, les lévites leur service, le laïc les obligations des
laïcs. […]»
Chez les Juifs, le souverain pontife a des fonctions
particulières, le prêtre un rang qui lui est propre, les lévites
un ministère déterminé, le laïque des observances qui lui
conviennent. C’est ainsi, mes frères, que chacun de vous doit,
dans la place où il se trouve, rendre grâce à Dieu, vivre avec
une conscience pure, sans jamais sortir des règles de son
ministère, ni des bornes de la modestie.» |
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Isaïe 60:17
Traduction française de la Septante
« Et au lieu d'airain je
t'apporterai de l'or ; au lieu de fer, je t'apporterai de
l'argent ; au lieu de bois, je t'apporterai de l'airain, et au
lieu de pierre, je t'apporterai du fer. Et je te donnerai des
princes dans la paix, et des surveillants dans la justice.»
Site web |
Hébreux 10:15-16
« (15) C'est ce que le Saint
Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit: (16) "Voici
l'alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le
Seigneur:
Je mettrai mes lois dans
leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit"»
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//fin du cinquieme tableau //début du sixieme tableau
Matthieu 12:36-37
« (36) Je vous le
dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole
vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras
justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»
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2 Thessaloniciens 2:6-7
« Et
maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse
qu'en son temps. (7)
Car le mystère de l'iniquité agit déjà
; il faut seulement que celui qui le retient encore ait
disparu.
»
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Actes 13:2
«
Pendant qu'ils servaient le Seigneur dans leur ministère et
qu'ils jeûnaient, le
Saint Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour
l'œuvre à laquelle je les ai appelés.. »
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1 Corinthiens 12: 27-30
« (27) Vous êtes le
corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.
(28) Et
Dieu a établi dans
l'Église premièrement des apôtres, secondement des
prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le
don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de
secourir, de gouverner, de parler diverses langues. (29) Tous
sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils
docteurs ? (30) Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils
le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous
interprètent-ils ? »
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1 Pierre 5: 1-5
« (1)Voici les
exhortations que j'adresse
aux anciens qui
sont parmi vous,
moi ancien comme eux,
témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire
qui doit être manifestée: (2) Paissez le troupeau de Dieu qui
est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement,
selon Dieu ; non
pour un gain sordide, mais avec dévouement ; (3) non comme
dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant
les modèles du troupeau. (4) Et lorsque le souverain pasteur
paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la
gloire. (5) De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux
anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous
d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait
grâce aux humbles. »
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Éphésiens 4: 14-16 (en parlant de
Christ, le chef de l'Église)
« (14) afin
que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à
tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur
ruse dans les moyens de séduction, (15) mais que, professant la
vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en
celui qui est le chef,
Christ. (16)
C'est de lui, et grâce à tous les liens de son
assistance,
que tout le corps, bien
coordonné et formant un solide assemblage, tire son
accroissement selon la force qui convient à chacune de ses
parties, et s'édifie lui-même dans la charité.»
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Colossiens 1: 16-18 (en parlant
de Christ)
« Tout a
été créé par lui et pour lui. (17) Il est avant toutes choses,
et toutes choses subsistent en lui. (18)
Il est la tête du corps
de l'Église ; il est le commencement, le premier-né
d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.»
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Apocalypse 6:2
« Je regardai,
et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un
arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et
pour vaincre.»
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Actes 15: 1-10
« Actes 15:
(1) Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères,
en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous
ne pouvez être sauvés. (2) Paul et Barnabas eurent avec eux un
débat et une vive discussion ; et les frères décidèrent que Paul
et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem
vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.
(...) (4) Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Église,
les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu
avait fait avec eux. (5) Alors quelques-uns du parti des
pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il
fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi
de Moïse.(...)(10)
Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le
cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu
porter ? » |
Extraits
Galates chap. 4, 5
«(...) comment
retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de
nouveau vous voulez vous asservir encore ? 10 Vous
observez les jours, les mois, les temps et les années ! 11 Je
crains d'avoir inutilement travaillé pour vous. (...) 17 Le zèle
qu'ils ont pour vous n'est pas pur,
mais ils veulent vous
détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux.
(...) 21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi,
n'entendez-vous point la loi ? (...) 5: 1 C'est pour la liberté
que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc fermes, et
ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la
servitude. (...) 18 Si vous êtes conduits par l'Esprit,
vous n'êtes point sous la loi. (...) 19 Or, les œuvres de la
chair sont manifestes, (...) les inimitiés, les querelles, les
jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les
sectes, (...) 26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous
provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux
autres.»
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Clément de Rome
Épitre aux Corinthiens Chapitre 42 ( XLII) versets 1 à 5
«
Les apôtres,
éclairés par Jésus-Christ, ont connu qu’un jour des disputes
s’élèveraient dans son Église, au sujet de l’épiscopat ; et
voilà pourquoi, d’après cette connaissance certaine qu’ils
avaient reçue d’avance,
ils ont établi ceux
dont nous avons parlé plus haut, et
ont déterminé
un ordre de succession
; ils ont voulu qu’après leur mort
le ministère et les fonctions qu’ils exerçaient passassent à
des hommes éprouvés.
Les prêtres établis
par les apôtres et ceux qui furent choisis depuis par
des hommes recommandables avec l’assentiment et
l’approbation de toute l’Église, et qui gouvernèrent le
troupeau de Jésus-Christ avec une humilité, une modération,
une noblesse qui leur a concilié l’estime générale, ces
hommes, tel est mon sentiment, ne peuvent sans injustice
être exclus de leurs fonctions. Nous-mêmes nous ne
pourrions, sans nous rendre très-coupables devant Dieu,
déposer de l’épiscopat des hommes dont la conduite fut
sainte et irréprochable dans l’exercice de leur ministère.
Heureux les prêtres qui, parvenus au terme de la carrière,
trouvent dans une sainte mort la récompense d’une sainte vie
! ils ne craignent plus de se voir enlever la place qui leur
était destinée. Et vous, vous arrachez des ministres
(presbytres) du Seigneur d’une vie exemplaire aux fonctions
qu’ils exerçaient, non-seulement sans reproche, mais avec
honneur !»
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Clément de Rome Épitre aux
Corinthiens Chapitre 42 ( XLII) versets 1 à 6
« (1). Les Apôtres nous
ont annoncé la bonne nouvelle de la part de Jésus-Christ.
Jésus-Christ a été envoyé par Dieu. (2). Le Christ vient donc de
Dieu et les Apôtres du Christ. Cette double mission elle-même,
avec son ordre, vient donc de la volonté de Dieu. (3). Munis des
instructions de Notre Seigneur Jésus-Christ, pleinement
convaincus par sa résurrection, et affermis dans leur foi en la
parole de Dieu, les Apôtres allaient, tout remplis de
l’assurance que donne le Saint-Esprit, annoncer partout la bonne
nouvelle de la venue du Royaume des cieux. (4). A travers les
campagnes et les villes, ils proclamaient la parole, et c’est
ainsi qu’ils prirent leurs prémices ; et après avoir éprouvé
quel était leur esprit,
ils les établirent
évêques et diacres des futurs croyants.
(5). Et ce n’était pas là chose nouvelle :
depuis de longs siècles
déjà l’Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en
effet : « J’établirai leurs évêques dans la justice, et les
diacres dans la foi » [Isaïe 60, 17]
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Irénée de Lyon Contre les
hérésies Livre III, chapitre 3, 2
« Ainsi donc, la Tradition
des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c’est en
toute Église qu’elle peut être perçue par tous ceux qui veulent
voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui
furent établis par les apôtres dans les Églises,
et leurs successeurs
jusqu’à nous. (Contre les hérésies, III, 3, 1) « Mais
comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci,
d’énumérer les
successions de toutes les Églises, nous prendrons
seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très
ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres
Pierre et Paul fondèrent et établirent
à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des
apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes
sont parvenues jusqu’à
nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous
ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou
par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes :
car avec cette Église,
en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement
s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout,
— elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la
Tradition qui vient des apôtres. »
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Ignace d'Antioche
Lettre d'Ignace écrite à Polycarpe, l'évêque de l'Église de
Smyrne
« Ignace, dit aussi
Théophore,
à Polycarpe, évêque de
l'Église de Smyrne,
ou plutôt qui a pour évêque Dieu le Père et le Seigneur
Jésus Christ, salut et toute sorte de joies ! Accueillant avec
joie les sentiments que tu as pour Dieu, fondés comme un roc
inébranlable, je glorifie à l'extrême le Seigneur de m'avoir
jugé digne de contempler ton visage irréprochable : puissé-je en
jouir en Dieu ! Je t'exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à
presser ta course et exhorter tous les frères pour qu'ils soient
sauvés.
Justifie ta dignité
épiscopale
par une entière sollicitude de chair et d'esprit ;
préoccupe-toi de l'union, au-dessus de laquelle il n'y a rien de
meilleur.(...) » — Ignace d'Antioche, Lettre à Polycarpe, 1.6-7,
trad. Th. Camelot, Sources Chrétiennes 10, Cerf, 1969, p.
147.151-155 »
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Ignace d'Antioche
Lettre d'Ignace écrite aux Philadelphiens
« Ignace, dit aussi
Théophore, à l'Église de Dieu le Père du Seigneur Jésus-Christ
qui est à Philadelphie d'Asie, objet de la miséricorde, affermie
dans la concorde qui vient de Dieu, et pleine d'une inébranlable
allégresse dans la passion de notre Seigneur, et pleinement
convaincue, en toute miséricorde, de sa résurrection; je la
salue dans le sang de Jésus-Christ. Elle est ma joie éternelle
et durable,
surtout s'ils restent
unis avec l'évêque et avec les prêtres et les diacres qui sont
avec lui, établis
selon la pensée de Jésus-Christ, qui selon sa propre
volonté les a fortifiés et affermis par son Saint-Esprit.
Cet évêque, je
sais que ce n'est pas de lui-même, ni par les hommes (Ga 1, 1),
qu'il a obtenu ce ministère ... (...) Car tous ceux qui sont à
Dieu et à Jésus-Christ,
ceux-là sont avec
l'évêque; et tous ceux qui se repentiront et viendront à
l'unité de l'Église, ceux-là aussi seront à Dieu, pour qu'ils
soient vivants selon Jésus-Christ. ” (...) Ayez donc soin de ne
participer qu'à une seule eucharistie; car il n'y a qu'une seule
chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et un seul calice pour
nous unir en son sang, un seul autel,
comme un seul évêque avec le presbyterium et les diacres, mes
compagnons de service: ainsi, tout ce que vous ferez,
vous le ferez selon Dieu. »
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1 Timothée 3:1-13 (Segond
1910)
« (1) Cette parole
est certaine: Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il
désire une œuvre excellente. (2) Il faut donc que l'évêque soit
irréprochable, mari d'une seul femme, sobre, modéré, réglé dans
sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement. (3) Il faut
qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent,
pacifique, désintéressé. (4) Il faut qu'il dirige bien sa propre
maison, et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans
une parfaite honnêteté ; (5) car si quelqu'un ne sait pas
diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église
de Dieu ? (6) Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de
peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable.
(7) Il faut aussi qu'il reçoive un bon témoignage de ceux du
dehors, afin de ne pas tomber dans l'opprobre et dans les pièges
du diable. (8) Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés
de la duplicité, des excès du vin, d'un gain sordide, (9)
conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. (10)
Qu'on les éprouve
d'abord, et qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils
sont sans reproche. (11) Les femmes, de même, doivent être
honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. (12)
Les diacres doivent être maris d'une seule femme, et diriger
bien leurs enfants et leurs propres maisons ; (13) car ceux qui
remplissent convenablement leur ministère s'acquièrent un rang
honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus Christ.»
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Qu'est-ce qu'un dogme ? Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dogme
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Note: Le mot dogme vient du grec «δόγμα dogma» :
«opinion» ou δοκέω dokéô : «paraître, penser, croire» ou
«vraisemblablement» et du verbe dokein qui signifie, «sembler
bon». Ce terme est une affirmation considérée comme
fondamentale, incontestable et intangible formulée par une
autorité politique, philosophique ou religieuse. Historiquement,
le dogme a été une formulation d'un article de foi, utilisé
lorsque le critère de conformité à la foi devait être utilisé
par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel
(historiquement, l'Empire romain d'Orient) sanctionnait
pénalement les déviations par rapport à l'orthodoxie. Un système
de dogmes cohérents, ou en apparence cohérents, forme une
idéologie. Le premier usage non officiel du «dogme» dans
l'église chrétienne a été fait par Irénée de Lyon dans son
ouvrage intitulé «Démonstration de l'enseignement apostolique»,
qui fournit un «manuel de base» constituant le «corps de vérité»
Pour le catholicisme, la foi n'est pas une connaissance
intellectuelle, mais un cheminement vers Dieu,
où les
dogmes jouent le rôle de moyens. Selon
l'Église Catholique romaine,
par sa nature, un dogme
n'est pas immédiatement compréhensible
— sinon ce ne serait qu'une vérité scientifique.
L'Église Catholique ne revendique cependant de n'être qu'un
«conservatoire de sagesse et d'expérience spirituelle»: «la
transmission des dogmes n'est pas un acte d'autorité, mais un
service dû à la Vérité».
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Signification du mot évêque - Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Évêque
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Note: Le mot « évêque » provient du mot gallo-roman
EPISCU, forme raccourcie du mot latin episcopus, lui-même adapté
du grec episkopos qui veut dire littéralement « surveillant » ou
« superviseur », c'est-à-dire modérateur, tuteur, responsable
d'une organisation ou d'une communauté. Avant le christianisme,
le terme était utilisé pour désigner toutes sortes
d'administrateurs (ce mot est la meilleure traduction) dans les
domaines civil, financier, militaire, judiciaire.
La première attestation de la
structure hiérarchique de la communauté chrétienne est la
Première lettre aux Corinthiens de Clément 1er écrite aux
alentours de 95.
La plus ancienne organisation de l'Église de Jérusalem ressemble
à celle des synagogues juives, mais elle a un conseil ou un
collège de prêtres ordonnés, le presbytérium. Le terme de prêtre
ne se distingue pas encore à cette époque de celui de «
surveillant » (en grec Eπίσκοπος / episkopos), le pouvoir au
sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux
apôtres ou à leurs délégués.
Le ministère épiscopal
naît dans le courant du IIe siècle qui voit progressivement la
figure de l'évêque présider ce presbytérium
: les premiers episkopoi sont élus par les membres de
l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles (clergé et peuple
de la ville, avec en plus les évêques suburbicaires pour
l'élection de l'évêque de Rome), à la manière dont une
association élit aujourd'hui ses dirigeants.
L'autorité d'un évêque ne découle pas de la Bible, mais de sa
connexion aux apôtres en ligne de succession
; les sièges apostoliques ayant été directement fondés ou
visités par un Apôtre peuvent se réclamer plus facilement de sa
tradition, dont on garde jalousement le récit, l'évêque étant le
gardien de cette tradition dans la communion plus large de
l'Eglise. |
Signification du mot presbytre -
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Presbytre |
Le presbytre (du grec ancien πρεσβύτερος /
presbutéros) désigne l'« ancien » ou l' « aîné » en grec
classique avant de désigner une fonction de responsable et de
conseiller de communauté dans les premières communautés
chrétiennes.
Il est à l'origine du
mot actuel « prêtre ».
Catholicisme: Le presbytre s'occupe de
l'organisation de la communauté et de la gestion de ses biens,
tout en étant investi d'autorité et de pouvoir sacramente. Le
presbytre relève également de la mission pastorale et de la
succession apostolique comme le mentionnent déjà la première
épître de Pierre et les actes des apôtres. La fonction semble
relever du rôle de l'ancien dans la tradition juive et la
fonction presbytérale se calque sur l'organisation synagogale
dirigée par des Anciens. À l'instar de ceux-ci,
les presbytres sont
présentés comme gardiens de la Tradition et les
défenseurs de l'orthodoxie. Le rôle des presbytres est moins
clair que celui de l'épiscope, avec lequel il se confond
souvent, qui désignera quant à lui progressivement le pasteur
principal des communautés, en prélude à la fonction d'évêque,
même si le mot presbytre est de temps à autre utilisé pour
désigner la dignité de l'épiscopat. Le terme évoluera en latin
chrétien en presbyter, puis en prestre en français à l'origine
du mot « prêtre ».
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Signification de «diacre« Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diacre_(christianisme)
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Note:
Le diacre (du grec διάκονος / diakonos, serviteur) est une
personne qui assiste le dirigeant d'une église locale
chrétienne. Il est choisi pour sa foi et ses qualités morales.
Il est responsable de certaines activités de l'Église.
Catholicisme: Le diacre (du grec
ancien diákonos « serviteur ») est une personne ayant reçu le
premier degré du sacrement de l'ordre dans l'Église catholique
romaine. Alors que les prêtres, qui ont reçu le second degré du
sacrement de l'ordre, sont les collaborateurs de l'évêque dans
son caractère sacerdotal, le diacre est collaborateur de
l'évêque dans son caractère ministériel. Au cours des âges, la
fonction de diacre va peu à peu évoluer, en particulier dans
l'Église latine : il semble que le besoin se fait moins sentir
d'avoir des hommes dévoués au seul service, les laïcs étant
souvent en mesure d'assurer les tâches matérielles diaconales.
Peu à peu, le diaconat permanent disparaît et l'ordre des
diacres ne devient qu'une étape vers l'ordination presbytérale.
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diacre_(catholicisme)
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La «succession apostolique» Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Succession_apostolique
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(Selon l'Église catholique de Rome) La
succession apostolique est la transmission, par les apôtres, à
des successeurs, de l’autorité et des pouvoirs reçus de Jésus de
Nazareth. De ce fait, ces successeurs s'estiment seuls habilités
à enseigner et à gouverner leurs Églises respectives. La
succession apostolique se transmet au moyen des consécrations
épiscopales dont certains canons (Écritures) définissent la
validité. Ce concept ecclésiologique propre au christianisme
joue dans la non-reconnaissance par les Églises catholique et
orthodoxe des ministres d'autres confessions chrétiennes (les
Églises antéchalcédoniennes et celles issues de la Réforme
protestante) ou de leur autorité.
La succession apostolique consiste en la
consécration d'un nouvel évêque par un, ou plusieurs évêques,
eux-mêmes validement consacrés. Le concile de Nicée de 325 a
précisé qu'il fallait la présence d'au moins trois évêques. Mais
en cas de nécessité, la présence d'un seul suffit. Cette règle
est appliquée par les catholiques, les orthodoxes et d'une façon
générale, par l'Église anglicane quoique les deux précédents
dénient à cette dernière la validité de ladite succession (...)
Chez les protestants, la succession apostolique n'est pas
considérée comme devant être historique (alors même qu'elle est
parfois un fait historique, comme dans les églises luthériennes
scandinaves), mais comme spirituelle.
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#01)
La neuroscience admet que
la connaissance du bien et du mal est une caractéristique
exclusive du cerveau humain, situé dans
le lobe frontal.
Les scientifiques appellent les lobes frontaux de notre cerveau «des
superstructures» qui gèrent toutes les autres parties du cortex cérébral, afin
de remplir une fonction plus universelle de régulation générale du comportement.
Capture d'écran
du site de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)
À propos de l'ICM
Site web
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Le lobe frontal, chef d’orchestre du cerveau humain
Les progrès de la biologie sont là pour nous persuader qu’il n’y a pas d’état
psychique qui ne corresponde à un fonctionnement cérébral, et qu’inversement
toute modification du fonctionnement cérébral est susceptible d’entraîner des
changements de nos états psychiques. Les scientifiques savaient que des lésions
du lobe frontal pouvaient par exemple entrainer une désorganisation des
fonctions exécutives, nécessaires pour s’adapter à des situations nouvelles, et
une altération du comportement social. Un rabbin Juif a
publié « Si, depuis l’antiquité, le dicton médical
plaidait pour «une âme saine dans un corps sain», de nos jours, on a pu vérifier
comment un léger dommage dans l’âme entraîne d’importants dégâts dans le corps ;
que plus l'âme est saine et plus elle exerce sa domination sur le corps et est à
même de corriger ses déficiences, au point que de nombreux traitements d’ordre
matériel s'avèrent beaucoup plus efficaces dans la guérison du corps lorsqu’ils
sont accompagnés de l’intense volonté et de la force de l’âme du patient.»
La dualité du corps et de l'âme et la conscience humaine.
2 Corinthiens 4:2 « Nous rejetons les choses
honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et
nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous
recommandons
à toute conscience d'homme devant Dieu.» |
Selon les chercheurs en neuroscience, le lobe frontal, situé à l'avant de la
tête, contrôle nos comportements les plus complexes tels que: l'évaluation et la
prise de décision en fonction d'une situation donnée. Dans le cas où un individu
a une décision à prendre, c'est là que tout se passe. Que l'individu soit un
illettré ou le président d'un grand pays, les décisions passent par le lobe
frontal.
Néanmoins, la partie matérielle du cerveau humain n'est pas la seule responsable
des choix et des décisions quant au comportement. Généralement, on s'entend pour
dire que ce qui influence et caractérise l'identité individuelle et collective
diffère d'une personne à l'autre, d'un pays ou d'une collectivité à l'autre.
L'identité individuelle, c'est ce qui est propre à l'individu et ses «valeurs
acquises». Le dictionnaire Larousse en ligne, donne l’explication suivante pour
le mot «valeur»: « Ce qui est posé comme vrai, beau,
bien, et intègre d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société
et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à
défendre». Ici, il n'est pas question de religion ou de culte, mais
de «valeurs morales». Qu'un individu croit en Dieu ou qu'il se dise athée, et
peu importe ses talents innés ou aptitudes, le concept de justice et d'intégrité
devrait être «normalement» valorisé, comme règle morale (état d'âme idéalisé)
pour son propre comportement individuel. Je ne parle pas ici de la notion de ce
qui est mal ou de ce qui est bien, car cette notion de bien ou mal, s'impose
d'elle-même dès l'enfance, comme un héritage partagé par la race humaine toute
entière.
Dans le cas des comportements, impliquant des gestes à poser ou
des paroles à exprimer,
les valeurs morales acquises au cours de l'éducation,
enseignées par les parents ou un autre milieu social (école, église), offrent
des repères au jugement et à la prise de décision. Dans le cas de problèmes
difficiles à solutionner, ou de décisions difficiles à prendre, c'est à cet
endroit que toutes les ressources du cerveau s'activent. Donc, si quelqu'un ment
consciemment, ou s'il décide d'enfreindre la loi sur les impôts en ne déclarant
pas ses revenus, c'est dans le lobe frontal que sa décision va se prendre.
La symbiose de l'âme et du corps, prouvé scientifiquement, sans équivoque.
Des scientifiques ont récemment observé la zone frontale (le lobe frontal)
(derrière le front de la tête), en utilisant un appareil de balayage par
résonance (scanner) dans le but de voir ce qui se passait dans le cerveau dans
le cas ou un individu exprime un mensonge. Il s’est avéré que la principale zone
qui a été active pendant l’action de mentir était la zone frontale du cerveau,
zone située directement derrière le front de la tête… Par la suite, des dizaines
d’expériences ont été menées pour vérifier et étudier l'activité du cerveau lors
d'occasions de mensonges ou d'erreurs chez l’être humain afin d’améliorer la
capacité de prise de décision… Par conséquent, toutes ces expériences ont prouvé
implacablement que la zone du devant de la tête ou ce que les scientifiques
appellent le cortex préfrontal est également responsable du choix moral et de la
prise de décision lors des mensonges, des erreurs et même de la tromperie.
À partir du moment où vous allez comprendre que le lobe
préfrontal (désigné dans les Écritures par «le front») est non seulement
responsable de la coordination motrice volontaire et du langage, mais est
également le siège du cerveau qui renferme les centres de la mémoire,
de la prise de décision,
de la créativité et
du raisonnement par analogie, vous pourrez faire le lien avec
le volet spirituel qui est relié aux fonctions du lobe préfrontal.
L’arrière du lobe frontal est associé à des aires qui
contrôlent les mouvements simples tels que le mouvement du pied, de la main
alors que l’avant du lobe correspond aux aires associées à des fonctions plus
complexes comme l’estimation de la valeur des choses, le comportement social.
Ainsi les fonctions élaborées de planification se trouvent
à l’avant du cerveau.
Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont
importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes
frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et
de la prise de
décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau
préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien
ou le mal. Les vertus qui idéalisent le comportement humain, comme par
exemple le respect, la solidarité, l'empathie ou l'altruisme, complètent
graduellement cette notion du bien et du mal, et ces vertus sont souvent
acquises dès l'enfance et l'adolescence.
Lors de recherches sur Internet, j'ai observé que plusieurs sites web faisant
l'apologie de l'Islam, s'étaient intéressés aux dernières avancées scientifiques
de la neuroscience, sur le rôle du cortex préfrontal du cerveau humain, car les
dernières découvertes semblent donner raison à un passage du Coran qui dit
« un devant de la tête qui ment et qui fait des erreurs » et ils
s'étonnent de ce que ce le Coran ait parlé de cela avant même que la science le
confirme. Par contre, nous savons également que l'Ancien Testament le mentionne
aussi, et cela implicitement à plusieurs endroits. Ce thème sera traité un peu
plus loin.
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lien Internet |
Éducation, formation, instruction, apprentissage, mémoire, aptitudes,
raisonnement, jugement, décision ... Le cerveau humain est comme un jardin
«d'arbres de la connaissance» . Mais il y a un arbre qui s'impose de lui-même,
c'est celui de la connaissance du bien et du mal.
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#02)
Si
vous regardez les photos ci-dessous, vous vous demanderez peut-être ce que
l'homme et le soldat israélien portent sur leur front. Les Juifs appellent cela
un phylactère. Alors, qu'est-ce qu'un phylactère?
Le phylactère est le nom de cette petite boîte de cuir renfermant des morceaux
de parchemin où sont inscrits des versets de la Torah, que les Juifs pieux
portent attachée au front et au bras gauche pendant la prière du matin.
Comme ces 2 boîtiers contiennent des textes bibliques écrits
sur des parchemins, les Juifs expliquent que le geste de les porter signifie :
soumettre ses pensées (la tête) et son action (le bras) à la loi divine. La
tête, symbole des facultés intellectuelles, le bras, symbole de la force
physique et le cœur, symbole des sentiments sont les éléments les plus
importants de notre corps, puisqu’ils permettent d'exprimer à travers la pensée
et la parole (tête), les relations à autrui (cœur), et l’action (bras). Les
Juifs font référence aux instructions des Écritures contenues dans
Deutéronome 6: 4-8
et
Deutéronome 6: 4-8
Donc, le phylactère attaché au front est symboliquement lié à «l'esprit» ou
«souvenir». Il n'est donc pas étonnant que le seigneur ait voulu que «son sceau»
soit identifiée au front de son peuple, quand on lit
Apocalypse 7:3
et nous savons pertinemment que le sceau de Dieu est dans la pensée, et non pas
à la surface du front, visible de l'extérieur.
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Conclusion: Nul besoin de préciser que le front
symbolise la pensée, et que toute allégorie relative au front, comme «le
sceau de Dieu» sur le front,
Apocalypse 7:3
,
est en fait l'Esprit de Dieu qui a pris contrôle des pensées. Jésus l'avait
explicitement dit à l'apôtre Pierre lorsqu'il fut reprit,
Matthieu 16:23
, et l'apôtre Paul l'a aussi explicitement confirmé dans le passage de
1 Corinthiens 2:16
Je développerai également plus loin, comment l'archange Michel (Jude 1:9) a pris
le contrôle du
corps de Moise
,
car qui contrôle la pensée, contrôle tout le corps.
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#03)
J'aimerais ici développer un exposé sur le sens qu'on accorde au mot
«pensée», ou si vous désirez
«l'esprit», car bibliquement, la pensée humaine est aussi appelée
l'esprit humain.
Je suis d'avis qu'il est primordial que les pasteurs et enseignants dans les
assemblées comprennent le sens exact de ce que les mots «esprit et pensée»
veulent dire, surtout dans le contexte biblique. Il est très important de
souligner que cette compréhension de l'esprit ou de la pensée affermit le
fondement même de la foi et une fois que le sujet est maitrisé, le croyant
possède une clé qui lui ouvre les portes du royaume des cieux et commence à
comprendre certains mystères qui étaient demeurés obscurs jusqu'à maintenant.
Lorsque l'Église accédera
enfin au mystère de l'esprit humain et de l'esprit divin, dans un
entendement renouvelé, cela mettra «les pendules à l'heure» et qui
corrigera la perception altérée que les croyants ont du «diable» et du «Saint
Esprit» de Dieu.
Dans un premier temps, j'aimerais vous citer quelques passages pour vous
convaincre qu'esprit et pensée sont deux expressions qui se rejoignent et
partagent la même signification. Voyons d'abord ce qui est dit dans le l'Ancien
Testament à propos de l'Esprit de Dieu (de l'Éternel).
Isaïe 40:13 Prenons le passage dans Isaïe 40:13, et
observons ce qui est écrit dans la Bible Segond 1910 :
«Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel,
Et qui l'a éclairé de ses conseils ?»
Note:
Les autres versions bibliques de
langue française donnent
exactement la même expression Darby
(fr),
Martin,
Ostervald,
Annotée Neuchâtel,
Segong 21
Ici vous remarquez que la traduction française nous donne l'expression «l'Esprit
de l'Éternel» et nous verrons que ce passage sera repris dans le Nouveau
Testament avec une traduction légèrement différente. Pour pour prouver hors de
tout doute que le terme «Esprit» a bel et bien été utilisé, voyons quelques
traductions de langue anglaise pour le même passage d'Isaïe 40:13
Dans Isaïe 40:13, si vous observez les différentes versions
en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement
l'expression
«Spirit of the Lord»
pour remplacer l'expression française «l'Esprit de l'éternel»
New International Vers.,
New Living Translation,
English Standard Vers.,
Darby Bible Translation,
New American Standard Bible,
King James Bible,
Christian Standard Bible,
GOD'S WORD® Translation,
American Standard 1977,
Jubilee Bible 2000,
American King James Vers.,
International Standard Version
Note: J'ai trouvé seulement 3 versions anglaises ont traduit l'expression
«Spirit» par «The Mind of the Lord»
NET Bible,
New Heart English Bible
Brenton Septuagint Translation
Maintenant, lisons le passage de Romains 11:34, lorsque l'apôtre
Paul a explicitement fait référence et cité le même passage d'Isaïe 40:13. Vous
observerez que l'expression «l'Esprit de l'Éternel» a été remplacée par «la
pensée du Seigneur»
Romains 11:34 Voyons maintenant si «l'Esprit de
Dieu» sa la même signification que «la pensée de Dieu». Dans le Nouveau
Testament, l'apôtre Paul a cité
EXACTEMENT le même passage d'Isaïe 40:13, et cela se trouve dans
Romains 11:34 où il est écrit: « Qui a connu
la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?»
(Segond 1910) Note:
Les autres versions bibliques de
langue française donnent
exactement la même expression Darby
(fr),
Martin,
Ostervald, Annotée
Neuchâtel,
Segong
21
1 Corinthiens 2:16 (Note: Paul utilise le mot «pensée», alors
qu'Isaïe utilise le mot «Esprit»). Le même mot «pensée» est également utilisé
dans
1 Corinthiens 2:16: «Car Qui a connu
la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous,
nous avons la pensée de Christ.»
Paul connaissait parfaitement la signification derrière le mot «pensée» et il
était parfaitement conscient que le mot «Esprit» était utilisé dans le livre
d'Isaïe.
Romans 11:34 (anglais) Dans Romans 11:34, si vous observez
les différentes versions en langue
anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression
«the Mind of the Lord»
qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version,
English Standard Version,
Berean Study Bible,
New American Standard Bible,
King James Bible,
Christian Standard Bible,
Good News Translation,
Holman Christian Standard Bible,
International Standard Version,
NET Bible,
New Heart English Bible,
Aramaic Bible in Plain English,
GOD'S WORD® Translation,
American King James Version,
American Standard Version,
Douay-Rheims Bible,
Darby Bible Translation,
English Revised Version,
Webster's Bible Translation
Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression
«Mind of the Lord» par «the Lord's thoughts ou the thoughts of the Lord»: New
Living Translation,
Contemporary
English Version
1 Corinthians 2:16 (anglais) Dans 1 Corinthiens
2:16, si vous observez les différentes versions
en langue anglaise, vous
retrouverez presque exclusivement l'expression
«the Mind of the Lord»
qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version,
English Standard Version,
Berean Study Bible,
New American Standard Bible,
King James Bible,
Christian Standard Bible,
Good News Translation,
Holman Christian Standard Bible,
International Standard Version,
NET Bible,
New Heart English Bible,
Aramaic Bible in Plain English,
GOD'S WORD® Translation,
American King James Version,
American Standard Version,
Darby Bible Translation
Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression
«Mind of the Lord» par «The thoughts of the Lord» et aussi utilisé l'expression
« what Christ is thinking »
New
Living Translation,
Contemporary
English Version
Note: Les Écritures rapportent qu'un jour, un docteur de
la loi, questionna Jésus pour l'éprouver, en lui disant «Maître, quel est le
plus grand commandement de la loi ?» Nous observons que dans les passages de
Matthieu 22:37, Marc 12:30 et Luc 20:27, Jésus n'a jamais
mentionné le mot «esprit» mais a utilisé le mot «pensée». Les traductions
françaises et anglaises sont précises sur ce détail.
Matthieu 22:37: « Jésus lui
répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme,
et de toute ta pensée.»
Matthew 22:37:« Jesus
replied: Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and
with all your mind.»
|
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(esprit accusateur) |
Conclusion: La plupart d'entre nous sommes
familiers avec le passage des Écritures dans
Matthieu 22:37
sur le plus grand commandement, à savoir
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de
toute ta pensée». L'intensité de l'expression
«toute ta pensée» ne laisse pas vraiment de place à une interprétation
particulière, car dans ce contexte l'expression «toute ta pensée» signifie
«entièrement, complètement, totalement, à 100%». Les passages de
Marc 12:30,
Luc 10;27
mentionnent également la même expression. Évidemment, si le mot «pensée» est
associé au mot «esprit», alors l'expression «tout ton esprit»
ne pourrait pas s'appliquer à l'esprit humain
dont Jésus a affirmé que les pensées des hommes ne sont pas celles de Dieu.
Dans le texte original grec, le mot utilisé dans «toute ta pensée» est le mot
[holos] qui porte la référence Strong #03650, qui est interprété comme
«entier, complètement, à 100%». Puisque l'esprit humain ne
saurait rencontrer l'intensité d'une pensée entièrement focussée sur la Nouvelle
Alliance en J.-C., il va sans dire que l'authenticité d'une personne remplie de
l'Esprit de Christ se confirme quant cette personne rencontre les critères
énoncés dans
Matthieu 22:37
Page Internet de www.lexique-biblique.com sur ce mot
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#04)
Cependant, suite à la déclaration utilisée par Jésus lorsqu'il réprima
Pierre, «Arrière de moi Satan!»
(Marc,8:31-33), Satan est devenu le nom propre et «diabolique» du diable,
l'accusateur et l'adversaire, celui qui accusait les frères devant Dieu,
jour et nuit, jusqu'à ce qu'il soit «précipité/banni» du royaume des cieux.
Jésus aurait très bien pu dire : «arrière de moi
Accusateur!» ou «Arrière de moi
Adversaire» et cela aurait été la même chose. Lorsqu'on
analyse la déclaration de Jésus, selon différentes traductions, il est clair
que Jésus ne confond pas Pierre avec Satan, mais s'adresse à l'esprit humain
de Pierre, car Pierre ne connaîtra l'authentique nouvelle naissance que plus
tard. L'accusateur, la pensée universelle de tous
les hommes Matthieu 16,21-23 «Arrière de
moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car
tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais
celles des hommes.» Marc 8:33 « Alors Pierre le
prit à part et se mit à le reprendre, mais Jésus se retourna, regarda ses
disciples et réprimanda Pierre en disant: «Arrière,
Satan, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais
celles des hommes.»
Version Annotée Neuchâtel: Matthieu 16:23
« Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! tu m'es
en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles
des hommes» «Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi,
Satan, tu m'es en scandale, parce que
tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu,
mais celles qui sont des hommes.»
(Note: de toute l'humanité) Ainsi lorsque
Jésus dit:
«Satan, tes pensées»
et qu'ensuite il fait référence à l'humanité ou au genre humain,
(tes pensées sont celles de tous les
hommes) il donne quelques indices sur la nature de
l'esprit humain. Pourquoi les traducteurs n'ont jamais osé traduire le vrais
sens des paroles de Jésus? Tout simplement parce que la vérité est
insoutenable. D'autres
traductions expriment plutôt la pensée de Satan comme étant
«celles de tous les humains». Les traductions de la Bible
en anglais sont plus explicites: la version anglaise GOD'S WORD a
traduit le verset par «Mais Jésus dit à Pierre:
Enlèves-toi de mon chemin Satan, tu me tentes à pécher. Tu ne penses pas
selon la manière de Dieu, mais de
la manière que les humains pensent»...
«But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my
way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God
thinks but the way humans think.»
Effectivement, Jésus n'avait pas en tête de comparer les pensées de Pierre à
seulement quelques hommes, mais à l'humanité toute entière, et sur ce point,
personne ne peut me contredire.
Quelques
versions anglaises de Matthew 16:23 Good
News Translation
«thoughts of yours don't come from God, but from human nature» - nature humaine-
«Jesus turned around and said to Peter, Get away from me, Satan! You are an
obstacle in my way, because these
thoughts of yours don't come from God, but from human nature.»
International Standard Version
«you are
not thinking God's thoughts but human thoughts!» -pensées humaines -
«But Jesus turned and told Peter, «Get behind me, Satan! You are an offense to
me, because you are not thinking
God's thoughts but human thoughts!»
Aramaic Bible in Plain English
«you do not reason of God but of humans» - tu raisonnes comme les humains-
«But he turned and said to Kaypha, «Get behind me, Satan; you are a stumbling
block to me because
you do not reason of God but of humans.»
GOD'S WORD® Translation
- «the way
humans think» - la façon dont pense les humains-
« But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are
tempting me to sin. You aren't
thinking the way God thinks but the way humans think.» |
Conclusion: Alors que j'ai fait la démonstration
que Satan ou le diable, est en fait l'esprit qui anime actuellement la race
humaine, je développerai également l'analogie de la mer spirituelle dans
laquelle tous les hommes sont
comparés à des poissons
et où vit le «dragon». Puisque celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un
seul Esprit,
1 Corinthiens 6:17,
ainsi celui qui n'est pas né de Dieu,
1 jean 3: 9-10,
est avec l'accusateur et l'adversaire un seul esprit. Ainsi donc, contrairement
à l'opinion généralement répandue,
le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan
signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui
s'oppose», «la pensée ennemie»,
«l'esprit accusateur».
Et d'ajouter que Dieu avait dit à cet esprit adversaire
(Satan) qu'Il ferait sortir «du milieu de lui» (en d'autres mots, du milieu de
cet esprit) , un feu dévorant
Ézéchiel 28:18,
d'où le principe de la Nouvelle Naissance.
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#05)
Voyons ce trouve généralement à propos de «Satan» sur
Internet... Ci-après vous verrez ce que l'encyclopédie Wikipédia
publie sur son site web. L'explication qu'on y trouve est assez
élémentaire, et bien qu'on y lit que la signification du mot
«Satan» semble être «adversaire» ou «accusateur», cela n'apporte
pas vraiment de vraie réponse à la question: «qui est l'esprit
adversaire qui accuse les élus de Dieu?»
Satan:
Satan (mot hébreu : שָׂטָן śātān, « ennemi » ; grec ancien : Σατανâς Satanâs ;
araméen : ܣܛܢܐ sātānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥ šaytān) désigne un être apparaissant dans
le judaïsme, le christianisme et l'islam. Le nom « satan » apparaît d'abord dans
la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śātān). Satan est un mot
problématique, sa signification réelle demeure mystérieuse: Il est
manifestement relié au verbe śātan mais la signification exacte de ce verbe est
problématique car la racine ŚTN n'a pas d'équivalent dans les langues sémitiques
antérieures ou contemporaines de l'hébreu biblique. La signification de la
racine ŚTN ne peut être déterminée qu'à partir de ses occurrences dans le texte
biblique. Son sens semble être «être un adversaire» ou le verbe «accuser», avec
la nuance de «diffamer». Référence
Apocalypse 12:10
Judaisme:
Tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et
en ce sens le « diable » n'existe pas: il existe une instance appelée « le satan
», avec l'article défini parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction,
dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier comme dans le
livre de Job où le satan participe à l'assemblée des anges. Les Sages de la
Mishna mentionnent rarement Satan. Il y apparaît comme une force du mal
impersonnelle.
Christianisme:
Dans la tradition «chrétienne», Satan est mentionné dans le Livre de Job et
dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est
identifié au chef des anges déchus.
Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : le chérubin qui
avait été oint «pour protéger» fut déchu selon Isaïe 17, et Ézéchiel 18, dans
l'Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Satan est
identifié également au serpent et à l'arbre de la connaissance du bien et du mal
de la Genèse.
Références
Matthieu 16:23
,
Luc:10:18
Apocalypse 12:9
Satan est fréquemment surnommé Lucifer, sans qu'aucun texte de l'Ancien
Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer
provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression
rappelant celle d'Isaïe.
|
Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue,
le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan
signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui
s'oppose», «la pensée ennemie»,
«l'esprit accusateur». En d'autres mots, la «pensée
perpétuelle de l'accusateur» est cette pensée humaine universelle, qu'on appelle
«le diable» et c'est la raison pourquoi l'homme doit «naître de nouveau» et
mourir entièrement à l'esprit accusateur.
En naissant de nouveau, il n'y a plus jamais d'accusation Romains
8:1 valide devant
Dieu, de la part de cet esprit.
Matthieu 16:21-23. Après
la nouvelle naissance, si le diable continue d'accuser, ce ne sont que des
mensonges.
Jean 8:44,
Romains 3:4
Comment expliquer que nous pouvons «quitter définitivement» la nature de cet
esprit accusateur? La promesse de Dieu contenue dans son Alliance avec son
peuple, en Jésus-Christ, déclare que
DU SEIN DE CET ESPRIT ACCUSATEUR, Dieu va susciter
«un feu qui le dévore»,
Ezéchiel 28:18 et
que ses serviteurs sont «des flammes de feu»
Hébreux 1:7 qui
ont pris conscience de qui ils étaient,
Daniel
12:3,c'est-à-dire
«des étoiles de Dieu» et qu'ils se sont approchés
Hébreux
12:22 de la
montagne de Dieu.
Depuis la fin de l'époque apostolique, le crime de l'esprit
accusateur, c'est d'avoir voulu régner sur les étoiles de Dieu,
Isaïe 14:12-15
et de s'être assis sur la montagne de Dieu pour les asservir. Maintenant, il va
être exposé et précipité.
Abdias 1;4 ,
Jérémie 49:16,
2 Thessaloniciens 2:4
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Le diable: père du mensonge Que tout homme soit reconnu menteur
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|
Vous comprendrez que nous sommes loin du personnage
symbolique, affublé de 2 cornes et d'une queue fourchue, qui se tient invisible
derrière une personne, pour le tenter, ou lui «induire» dans ses pensées, le
désir de suivre un comportement que sa morale lui interdirait normalement de
faire.
Conclusion: Le terme original «diable» et
«Satan» qui est employé en hébreu signifie simplement « adversaire» ou
«accusateur», comme un procureur dans un tribunal hébraïque qui accuse quelqu'un
d'avoir enfreint la loi. L'hébreu
ne connaît ce terme qu'en tant que nom commun, désignant une
fonction, et non pas un être bien déterminé. Donc oubliez le personnage du
diable et ses démons invisibles qui hantent l'enfer. Ce n'est pas tout à fait
cela. Par contre, ce que la bible appelle «le diable et Satan» est étroitement
lié à l'humanité sur terre. C'est l'esprit universel qui règne sur l'humanité.
Étant donné que Satan n'est pas un personnage invisible qui se tient près de
nous pour nous tenter, comme le veut la tradition, mais plutôt
l'esprit adversaire de tout ce qui appartient à Christ, voyons
au chapitre suivant, un peu plus de quoi il en retourne. Mais avant tout, Satan
signifie «l'accusateur» car cet accusateur n'est relatif qu'à l'humanité.
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#06)
Les Écritures nous fournissent plusieurs indices quant au
rôle d'accusateur du diable, l'esprit humain (l'esprit de tous les hommes).Matthieu
16:21-23
Néanmoins, le seul passage d'importance qui associe explicitement
le rôle d'accusateur avec le «dragon» ou «le serpent ancien»,
qui est aussi le diable et Satan, est le passage de l'Apocalypse 12, versets
9 et 10 :
Apocalypse 12:9-10 « Et il fut précipité, le
grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit
toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités
avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le
salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de
son Christ ; car il a été précipité,
l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu
jour et nuit.» |
Un accusateur doit toujours se fonder sur quelque chose
pour accuser Pour le mot «accusateur» le dictionnaire de la langue
française donne comme signification
«délateur, dénonciateur». Les Écritures ne mentionnent pas que
l'accusateur exerce nécessairement la calomnie. Par contre la médisance rapporte
quelque chose de vrai, alors que la calomnie s'applique à des choses ou
événements faux. La diffamation peut pour sa part s'appliquer autant à des
choses ou événements vrais que faux. Mais ici dans le passage d'Apocalypse
12:10, il n'est pas dit que le diable était un calomniateur ou qu'il
accusait faussement les frères par des mensonges, mais plutôt comme
«un procureur» qui sait que l'accusation est fondée. En
d'autres mots, une accusation ne peut être «reçue» comme telle par un magistrat,
si l'accusation ne repose sur rien de précis ou des allégations mensongères.
Dans le cas du passage d'Apocalypse 12:10, il s'agit d'une
«atmosphère d'accusation perpétuelle» sur la pensée des
frères, qui dure depuis l'âge Apostolique, liée au fait que la nature même de
l'esprit qui contrôle la pensée des frères, est celle d'un esprit «accusateur»,
lié à un rôle spirituel qu'il ne peut s'empêcher d'exercer.
Cet esprit accusateur ne peut accuser qui que ce soit, à moins de comparer les
règles, les lois et les valeurs morales de l'accusé avec son comportement et son
témoignage. Les «bons» prédicateurs modernes sont passé maîtres dans l'art de
prêcher la repentance et culpabiliser leur auditoire. Rappelez-vous dans le
Nouveau Testament l'histoire de la femme surprise en adultère que les scribes et
les pharisiens amenèrent à Jésus. Ces scribes et pharisiens étaient
maîtres dans l'art d'accuser, bien qu'ils ne «voyaient pas le royaume de Dieu»,
tout comme Nicodème qui vint voir Jésus de nuit et à qui Jésus lui dit qu'il
devait naître de nouveau pour accéder au royaume de Dieu .
Jean 3:3 « Jésus lui répondit: En vérité, en
vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume
de Dieu.» |
Les prédicateurs qui vous disent que votre vie n'est pas
assez sanctifiée Quand l'assemblée ou l'auditoire d'un prédicateur se
retrouve constamment à genoux lors d'un appel à l'autel, le diagnostic est
clair: Personne n'a rien compris du salut, le pasteur en premier! Encore mieux,
si les gens à genoux pleurent et se lamentent de désespoir, l'aura du
prédicateur brillera davantage aux yeux de son assemblée! Prenez tous ces
prédicateurs dans l'histoire des peuples et observez leur habileté à susciter
chez leurs auditeurs, le sentiment de culpabilité! Observez ce que certains
appellent «des réveils» et comment les prédicateurs maîtrisant l'art de
provoquer «la repentance» ont été des acteurs important dans le succès et le
prosélytisme de leurs idées et enseignements! Et ici, je cite William Marrion
Branham, un prédicateur élevé au rang de prophète par ceux qui ont été
«ébranlés» et conquis par ses doctrines et enseignements. Mais quel accusateur!
S'il y a un prédicateur qui possédait la technique parfaite de provoquer un
sentiment de culpabilité chez ses auditeurs, c'était bien lui! Il était
tellement efficace, que sur une échelle de 1 à 10, je lui donne un 10 parfait,
comme prédicateur/accusateur.
Jean 8:1-11 (Segond 1910)
«(1) Jésus se rendit à la
montagne des oliviers. (2) Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le
temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. (3) Alors
les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; (4) et,
la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été
surprise en flagrant délit d'adultère. (5) Moïse, dans la loi, nous a ordonné de
lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? (6) Ils
disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus,
s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. (7) Comme ils continuaient
à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché
jette le premier la pierre contre elle. (8) Et s'étant de nouveau baissé, il
écrivait sur la terre. (9) Quand ils
entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis
les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui
était là au milieu. (10) Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme,
Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il
condamnée ? (11) Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te
condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.»
Le terme grec du mot accusateur dans Apocalypse 12:10 est
«kategoros» (Strong #02725)
L'accusation est un processus assez simple. Je pourrais le
résumer en 3 phases: Accusation, jugement, condamnation entrainant la
culpabilité. Pour «accuser» dans la conscience d'un individu, il faut
qu'un comportement ou un témoignage de l'individu soit «aligné/comparé» avec
«ses valeurs morales acquises» y faisant référence, ensuite si le comportement
transgresse les dites valeurs, le jugement l'individu lui génère une
culpabilité. Donc, soit que le jugement du comportement rassure l'individu ou
lui génère un sentiment de culpabilité. Lorsque cela se produit consciemment
«devant Dieu», cette culpabilité confirme alors que l'individu n'est pas «un
vainqueur» dans le sens «des valeurs chrétiennes acquises»
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Une
valeur morale est un principe ou une idée qui guide le jugement moral des
individus et des sociétés. Chez un individu, la somme des valeurs morales
acquises, que j'appellerais une «connaissance du bien
et du mal, exerce une distinction entre l'intégrité et l'iniquité.
Chez certains groupes d'individus, les valeurs morales forment un corps de
doctrines, qui prennent la forme d'obligations qui s’imposent à la conscience
comme un idéal. Ces valeurs morales sont créées et transmises par les
idéologies, les religions et les sociétés humaines. Les lois des sociétés
relèvent des notions d'honnêteté et de justice. Certaines de ces valeurs morales
se veulent universelles. L'intégrité, la tolérance, le respect, la loyauté, la
charité, l'altruisme, l'éthique, sont des exemples de valeurs morales.
On
parle souvent de «valeurs morales» pour désigner l’ensemble des principes
partagés par un grand nombre d’êtres humains pour guider leur comportement dans
leurs rapports avec autrui. Ces valeurs morales sont souvent associées à de
grandes religions comme le christianisme, l’islam, le bouddhisme. Rappelons-nous
que la notion de conscience individuelle est un attribut exclusivement humain
qui est partagé universellement entre tous les hommes, peut importe leur foi,
croyance ou religion.
Romains 2:14 « Quand les
païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils
sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes »
En recherchant sur Internet, je suis tombé sur un livre
intitulé : «Mon livre des valeurs» dont le résumé disait:
«12 valeurs chrétiennes pour les enfants, par Lesley Wright, La Maison de la
Bible , (octobre 2001) Résumé Présente douze valeurs morales : amour, pardon,
bonté, joie, générosité, reconnaissance, patience, honnêteté, courage,
application, responsabilité, fidélité. Pour chacune : une définition, l'exemple
d'un récit biblique, une citation d'enfant, un verset de la Bible, des pistes
pour en discuter en famille, une prière composée par un enfant. © Electre 2019»
J'imagine que les bons parents de foi chrétienne vont acheter ce livre pour
éduquer leurs enfants, ou même que certaines assemblées vont l'acheter pour leur
école du dimanche. Je ne parle pas ici d'instinct naturel, mais de connaissance.
Aussi comment ne pourrait-on pas reconnaître que la «connaissance des valeurs
morales» passe par un apprentissage, une éducation, une «acquisition». Le terme
«connaissance» ne saurait exister sans qu'il y ait eu au départ un
«commencement» un apprentissage progressif des dites connaissances.
Le
sentiment de culpabilité chez l'homme est directement lié aux règles ou valeurs
morales transgressées ou aux erreurs de décision lors de comportements qui
entrainent des conséquences négatives. L'autodiscipline monastique ascétique par
exemple, est un idéal de «martyr non-sanglant» dont les valeurs morales strictes
sont parfois à la limite de l'endurance et de l'obéissance, dans le but
d'atteindre «une perfection» morale et spirituelle pour plaire à Dieu.
Cet arbre prétend connaître ce qui est bien ou mal, intègre ou inique, devant
Dieu, pour dicter et diriger le comportement de l'homme. Sous la domination de
cet arbre, l'homme n'est jamais assez saint ou parfait. L'esprit de cet arbre
nourrit l'homme de fruits légalistes, de règles à suivre, de codes moraux, qu'il
interprète comme étant des préceptes et des lois divines pour plaire à Dieu.
L'esprit de cet arbre devient un accusateur devant Dieu, si l'homme enfreint ce
que l'arbre prétend être bien ou mal. Le crime de cet arbre, c'est qu'il a
usurpé le rôle de l'arbre de vie. |
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#07)
Prenons d'abord ces passages d'Hébreux
10 et voyons un peu ce que l'apôtre Paul a voulu expliquer.
À partir du verset 10, il devient évident que Paul s'adresse aux
élus sanctifiés par la Nouvelle Alliance dans le sacrifice
expiatoire de Jésus. En aucun cas ici, Paul n'avait en tête un
peuple Juif qui bénéficierait d'une Alliance distincte en tant
que nation, mais il fait allusion directement au peuple de Dieu
sous la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ,
composé de toutes les nations, Juifs inclus.
Donc, il n'y a qu'une seule et unique Nouvelle alliance et un
seul et unique peuple de Dieu. Et c'est sur cette Alliance que
le diable, l'adversaire, va s'acharner, afin de l'altérer au
point de la rendre innefficace.
Hébreux 10:10
«(10) C'est en vertu de cette
volonté que
nous sommes
sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus
Christ,
une fois pour
toutes.
Hébreux 10:14
« (14) Car, par une seule offrande,
il a amené à la
perfection
pour toujours
ceux qui sont
sanctifiés.»
Hébreux 10:16
« Voici l'alliance que je ferai
avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai
mes lois dans leurs cœurs, Et
Je les écrirai
dans leur esprit...»
Pour s'attaquer à cette Nouvelle
Alliance entre Dieu et son peuple, le diable doit d'abord
s'infiltrer au sein de l'Église, y placer ses ouvriers et
finalement corrompre les termes et conditions de l'Alliance avec
leurs enseignements et leurs fausses interprétations des
Écritures et de l'Évangile Apostolique.
La loi de Dieu de son Alliance, ne peut
être écrite dans «les esprits», que par l'Esprit du Seigneur.
Lorsque l'apôtre Paul reprend le passage de dans Hébreux
10:16, il nous fait observer que Dieu va écrire Lui-même sa loi,
dans les esprits et les cœurs,
de
tous ceux qu'Il a appelés
,
sanctifiés et glorifiés.
Il est important de comprendre que Dieu n'a vraiment pas besoin
d'aide de l'extérieur,
pour graver Lui-même sa loi,
dans les esprits de ceux dont le nom est écrit dans le
livre
de vie.
Dieu n'a pas besoin de théologiens, ou même d'honnêtes pasteurs
pour écrire sa loi, et Il a affirmé qu'Il le ferait Lui-même.
Autrement dit, seul l'Esprit de Christ se réserve le privilège
d'écrire dans le cœur de ses élus. Or l'esprit
humain, l'adversaire et l'accusateur, a toujours voulut écrire
dans le cœur des «étoiles de Dieu». Et c'est justement là le
problème. Il y a vraiment eu trop de personnages qui ont voulu
«aider» Dieu à leur manière et tenter de «graver» eux-mêmes, ce
qu'ils croyaient être «la loi de Dieu» dans l'esprit des gens,
dans les cœurs de
leurs
disciples et assemblées
Qu'ont-ils fait?
Ils ont fait exactement ce que les Écritures
avaient prophétisé: Ils ont joué le rôle des ministres de
l'accusateur. Ces ministres inspirés par l'accusateur sont les
anges de l'adversaire, ceux de l'esprit humain, ceux qui sont
nommés dans
Apocalypse 12;7
et qui sont finalement vaincus et dont l'autorité spirituelle
sur les cœurs des saints est finalement anéantie à la fin des
temps.
L'accusateur mentionné dans
Apocalypse 12;10
est
celui qui se prend pour Dieu
et qui a voulu écrire dans
la pensée perpétuelle des saints
c'est-à-dire les contrôler, leur faire avaler ses enseignements.
Malheureusement, l'esprit humain accusateur
a réussi dans ses plans
et les saints, qui sont symboliquement
représentés comme les étoiles de Dieu, furent vaincus, comme il
avait
été prophétisé
L'accusateur finit par faire cesser
complètement le
sacrifice
perpétuel
(la mémoire perpétuelle)
de la Nouvelle Alliance
et les étoiles de Dieu tombèrent
du ciel
et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue. Ce
n'est qu'au retour de celui qui
détient et dispense
l'Esprit de l'Alliance, que les saints retrouveront la pensée du
sacrifice perpétuel et qu'ils
brilleront à nouveau
.
Lorsque les saints furent vaincus et que
les étoiles tombèrent du ciel. Il semble que plusieurs
prophéties dans les Écritures ont annoncé qu'aux temps de la
fin, les «étoiles du ciel» tomberaient.
Ecclésiaste 12:2
,
Isaïe 13:10
,
Joel 2:10 et Joel 3:15
,
Matthieu 24:29
,
Marc 13:25,
Daniel 8:10
En fait, à notre horloge
du temps, les saints sont tombés à la fin de ce qu'on appelle
l'âge de l'Évangile Apostolique. Le prophète
Daniel l'avait également mentionné.
Daniel
8:10
Daniel avait également mentionné que le diable ferait
cesser le «sacrifice perpétuel», façon de parler qui exprimait
évidemment «la conscience perpétuelle» de la Nouvelle alliance
en J.-C. La plupart des théologiens se sont embrouillés à tenter
d'interpréter ces prophéties avec des événements historiques ou
de leur donner un sens littéral. Or, la réalité des prophéties
était beaucoup trop simple pour leur intelligence. Il est vrai
qu'il semble bien qu'à la lecture des Écritures, que c'est au
retour de l'Esprit du Seigneur à la fin du temps des nations,
que les étoiles du ciel tombent.
Cependant, je vous avise qu'il ne faut pas
vous attendre à voir littéralement des étoiles filantes tomber
sur la terre, ni à voir le soleil s'éteindre dans le ciel ou la
lune cesser de briller. Ce n'est pas tout à fait ce qui arrive à
la fin.
En fait c'est un mystère
survenu il y a près de 2000 ans environ qui est révélé.
Ce ne sont pas les étoiles qui tombent à la fin, mais c'est
plutôt cette révélation des étoiles qui tombent, qui «vient» à
la fin des temps. C'est comme écouter à la télévision, le
dernier bulletin de nouvelles en soirée, annonçant des
événements qui viennent de se passer. Elles n'ont pas vraiment
besoin d'être «en direct», mais si les nouvelles se sont
produites dans les 48 heures précédant leur diffusion, c'est
acceptable. Par exemple, s'il se produirait un terrible
cataclysme sur la planète, il est probable que les médias ne
pourraient publier quoi que ce soit de bien précis avant d'avoir
dépêché des journalistes et des enquêteurs sur le terrain, le
temps de prendre des images et des vidéos, monter des reportages
et c'est seulement après plusieurs heures ou même quelques
jours, qu'on commencerait à en parler et ainsi, la nouvelle du
cataclysme serait répandue pendant plusieurs jours, voir
plusieurs semaines. Voyez-vous, si pour le seigneur un jour est
comme 1000 ans, des faits datant de 2000 ans peuvent se classer
dans le créneau des 48 heures du Seigneur. Encore fallait-il que
tout l'auditoire soit branché dans les nuages (clouds), ce qui
est très récent dans notre époque technologique.
Les élus de l'Église sont comparés à des
«étoiles» sur la montagne de Dieu
Dans son épitre aux Hébreux, lorsque l'apôtre Paul
utilise l'analogie de la montagne de Dieu, il est évident que
les Écritures font également allusion à cette même montagne
spirituelle, lorsque les prophéties nous disent que l'adversaire
de Dieu est parvenu pour un temps, à s'y asseoir, pour régner
sur les saints de Dieu, ceux que les Écritures nomment «les
Étoiles de Dieu». Voyons quelques passages qui confirment ces
choses.
Les
prophéties : les élus de Dieu sont sur la «montagne de Dieu» |
|
Hébreux 12: « (18) Vous ne vous
êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher
(...) ! (22) Mais
vous vous êtes approchés de
la montagnede
Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem
céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, (23)de
l'assembléedes premiers-nés inscrits dans les cieux,
du juge qui est le Dieu de tous,des
esprits des justes parvenus à la perfection,»
Isaïe 14:13 « Tu disais en
ton cœur: Je monterai au ciel,
j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ;
je m'assiérai sur la montagne
de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion» |
|
Les
prophéties : les saints sont les étoiles de Dieu |
|
Daniel 8:10
« Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux,
elle fit tomber à
terre une partie de cette armée et des étoiles, et
elle les foula.»
Daniel 12:3 «
Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la
splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à
la multitude
brilleront comme les
étoiles, à toujours et à perpétuité.»
Abdias 1:4 «
Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l'aigle,
quand tu le placerais parmi les étoiles, Je t'en
précipiterai, dit l'Éternel.»
|
|
Les
prophéties :l'adversaire entraine les étoiles de la montagne
de Dieu sur la terre |
|
Apocalypse 6:13 «
et les étoiles du
ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier
secoué par un vent violent jette ses figues vertes.»
Apocalypse 12:4 «
Sa queue
entraînait le tiers
des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le
dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de
dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.»
Daniel 8:10 «
Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux,
elle fit tomber à
terre une partie de cette armée et des étoiles, et
elle les foula.»
(Note: une partie= 1/3)
Joël 3:15 « Le
soleil et la lune s'obscurcissent, et les étoiles retirent
leur éclat.»
Marc 13:25 «
les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui
sont dans les cieux seront ébranlées»
|
|
Les
prophéties : l'adversaire précipité de la montagne de Dieu |
|
Ézéchiel 28:2 «
Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le
Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé,
et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de
Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu
prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»
Ezéchiel 28:16 «Par
la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et
tu as péché ; Je
te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais
disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres
étincelantes.»
Apocalypse 12:9 «
(7) Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges
combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges
combattirent, (8)
mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut
plus trouvée dans le ciel (9)
Et il fut
précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le
diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut
précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui.»
|
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#08)
Jean 20:17
«Jésus lui dit: (Marie Madeleine) Ne me touche pas ; car
je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver
mes frères, et dis-leur que je monte
vers mon Père et
votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
»
De tous ceux qui ont écrit des lettres dans
le Nouveau Testament, le seul rédacteur du Nouveau Testament à
utiliser le terme « antichrist » est l’apôtre Jean. Observons
quelques détails et voyons comment il en parle. Notez ce qu’il
en dit dans 1 Jean 2:18-19
« (18) Petits
enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris
qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs
antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière
heure. (19) Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils
n'étaient pas des nôtres ;
car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec
nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste
que tous ne sont pas des nôtres.»
J'ai même trouvé sur Internet une traduction française du verset
19 qui donnait un sens un peu plus clair:
« « Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas de
notre genre ; car s’ils avaient été de notre genre, ils seraient
demeurés avec nous »
(1 Jean 2:18-19). (Bible TDJ Traduction du Monde Nouveau.)
Jean précise en effet
qu’« ils sont sortis de
chez nous ».
Cela s'est passé du vivant de l'apôtre Jean! Il est évident que
ces ouvriers d'iniquité n'avaient aucune prise sur les disciples
des assemblées, tant que les apôtres étaient là pour les retenir
et les chasser. Ce nouveau
«genre d'ouvrier
d'iniquité» professant Jésus-Christ n'existait
pas auparavant. Ils avaient été discernés et c'est la raison
pourquoi l'apôtre Jean parle de « la dernière heure »,
vraisemblablement la fin de la période apostolique. De toutes
façons, le Seigneur leur avait montré ce qui devait arriver.
Précédemment j'ai fait la démonstration que le personnage
d'Ignace d'Antioche, évêque autoproclamé et ouvrier d'iniquité,
a laissé des écrits exhortant les disciples de toutes les
assemblées d'Asie Mineure à être soumis inconditionnellement au
«clergé», (évêque, presbytres, diacres). Il
suffit de lire dans le Livre des Actes des apôtres, que l'Église
d'Antioche avait assurément été avertie par des prophètes du
Seigneur, lesquels leur avaient prophétisé que l'adversaire
finirait par s'emparer de leur assemblée:
Actes 11:27
« En ce temps-là,
des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche.»
Actes 13:1 «
Il y avait dans
l'Église d'Antioche quelques prophètes et docteurs,
Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem,
élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. »
Jésus
avait annoncé que de faux prophètes,
«des loups rapaces», viendraient en
«vêtements de brebis». Bien
avant que Jean n’écrive au sujet de tels imposteurs religieux,
Jésus avait recommandé à ses disciples :
« Méfiez-vous des faux prophètes, qui
viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont
des loups rapaces » Matthieu 7:15
La particularité de ces ouvriers d'iniquité était qu'il leur
était impossible de comprendre le mystère du royaume des cieux.
Ils ne pouvaient comprendre qui était Jésus. Selon eux, personne
ne pouvait être saint ni parfait, et la grâce de Dieu ne
reposait que sur une repentance perpétuelle. L'esprit de
l'accusateur qui était sur eux, avait carte blanche, pour les
accuser jour et nuit. C'est la raison pourquoi «ce genre de
soi-disant chrétiens» travaillèrent toute leur vie à tenter de
se «sanctifier» eux-mêmes, par des comportements moraux
d'apparence de sainteté, mais ils ont toujours renié la force
que conférait l'authentique nouvelle naissance dans le Royaume
de Dieu. Dès la fin du 2ième siècle, la tendance d'une vie
«sanctifiée» par la privation, le jeûne, la pauvreté et
l'abstinence allait devenir la norme. La montée du monachisme à
partir du 2e siècle, était perçue comme «un martyre
non-sanglant» pour atteindre «une perfection» par la discipline
du corps. L'accusateur mentionné dans
Apocalypse 12;10
est
celui qui se prend pour Dieu
et qui a voulu écrire dans
la pensée perpétuelle des saints
c'est-à-dire les contrôler, leur faire avaler ses enseignements.
Malheureusement, l'esprit humain accusateur
a réussi dans ses plans
et les saints, qui sont symboliquement
représentés comme les étoiles de Dieu, furent vaincus, comme il
avait
été prophétisé
L'accusateur finit par faire cesser
complètement le sacrifice
perpétuel
(la mémoire perpétuelle)
de la Nouvelle Alliance
et les étoiles de Dieu tombèrent
du ciel
et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue.
Qu’a encore écrit Jean au sujet de
l’antichrist ? Parlant de faux prophètes, il fait cette mise en
garde : « Toute parole inspirée qui
confesse Jésus Christ comme étant venu dans la chair vient de
Dieu, mais toute parole inspirée qui ne confesse pas Jésus ne
vient pas de Dieu. C’est là, en outre, la parole inspirée de
l’antichrist dont vous avez entendu dire qu’elle venait, et
maintenant elle est déjà dans le monde » (1 Jean 4:2,
3).
Puis, dans sa deuxième lettre, Jean explique
à nouveau : « (7) Car plusieurs
séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point
que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le
séducteur et l'antéchrist. (8) Prenez garde à vous-mêmes, afin
que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous
receviez une pleine récompense. (9) Quiconque va plus loin et ne
demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui
qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. »
(2 Jean : 7-9).
Incontestablement, Jean avait compris que
tous les ouvriers d'iniquité qui sont animés de l'esprit
antichrist, sont tous ceux qui n'ont jamais compris qui était
Jésus et qui était son Dieu, et qui plus tard ont dénaturé la
personne de Jésus et propagé une doctrine qui nie que Jésus est
le premier-né «entre plusieurs frères» et que le Père de Jésus
est notre Père et que son Dieu est notre Dieu.
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#09)
1 Jean 2:18-19« (18) Petits
enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris
qu'un antéchrist vient, il y a maintenant
plusieurs
antéchrists: par là nous connaissons que c'est la
dernière heure. (19) Ils
sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres
; car s'ils eussent été
des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela
est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des
nôtres.»
Le mot « antéchrist(s) » vient du grec ancien
antíkhristos par l'intermédiaire du latin médiéval antechristus,
mot qui vient du latin ecclésiastique antichristus. Le terme
« antichrists » signifie
simplement « contre (ou à la place de)
Christ ». Le terme
«esprits ursupateurs»
serait évidemment approprié. Mais comme l'apôtre Jean a
mentionné qu'il y avait plusieurs «antichrists», on comprend que
ce sont des ouvriers d'iniquité, tous animés du même esprit, cet
esprit adversaire qui veut prendre la place de Christ dans
l'Église. À noter que le mot antéchrist signifie
adversaire de Christ et non
pas
«celui qui vient avant Christ».
Le mot grec antikhristos est utilisé au
pluriel dans les épîtres de l'apôtre Jean, désignant ceux qui
vont participer au mystère de l'iniquité. Donc, en fin de
compte, l’antichrist (ou antéchrist) n’est pas un personnage,
une organisation ou une entité en particulier, puisque le
Nouveau Testament dit qu’il y a «
beaucoup d’antichrists »
1
Jean 2:18
.
Puisque apôtre Paul a révélé que les anges de Dieu étaient des
esprits au service de ceux qui devaient hériter du salut,
Hébreux 1:14,
les anges du diable sont par conséquent des esprits au service
des ouvriers d'iniquité. L'antichrist est l'esprit du diable, et
ses ouvriers sont animés de ses «anges d'iniquité», lesquels
sont des esprits au service de ceux qui périssent.
Apocalypse
12:9
Le terme «antichrist» au singulier, n'apparaît pas dans les
textes chrétiens de base en grec: il n'apparaît ni dans
l’Apocalypse de Jean, ni dans le livre de Daniel, ni dans la
deuxième épître aux Thessaloniciens, ni dans l'évangile selon
Matthieu dans la discussion de Jésus sur les signes « de la fin
du monde » qui n'emploie d'ailleurs jamais le terme au cours de
son ministère.
Au départ, plusieurs ont émis l’idée que
«l'antéchrist» aurait été un personnage diabolique, ce qui
semble plutôt se combiner dans la première épître de Jean avec
celle qui en fait
une catégorie de personnes. Jean y parle de
«plusieurs antéchrists» qui incarnent
l'«esprit de l'antéchrist»,
lesquels
auraient côtoyé les apôtres dès le 1er siècle. Les témoignages
de l'apôtre Paul et Jean nous indiquent que les apôtres en
avaient discerné leur présence au sein des Églises. Lorsque Jean
mentionne que «cet esprit antichrist»
existe au moment même où il écrit son texte
«c'est la dernière heure
» (...) et qui maintenant, est déjà dans le monde»,
1 Jean 4:3
cela indique également que les temps de
«la fin de L'Église Apostolique»
sont sur le point de se concrétiser. Donc, nous observons qu'il
ne s'agit pas vraiment «de la fin du monde» mais de la
«fin des Églises»
de l'ère apostolique. Nous comprenons
maintenant que les élus savaient qu'il était
prophétisé
que «les saints seraient vaincus»
et qu'ils devaient «retenir» l'esprit antichrist le plus
longtemps possible afin que tous ceux dont le nom était écrit
dans le
livre
de Vie
parviennent à la
pleine
maturité
de la moisson apostolique. Lorsque les «anciens» qui avaient
acquis la maturité spirituelle furent partis, il n'y avait plus
personne pour encadrer les jeunes convertis.
Hébreux
5:14
Cela est également confirmé par l'apôtre
Paul, lorsqu'il mentionne dans
2 Thessaloniciens 2:6-7,
«Car
le mystère de l'iniquité agit déjà
; il faut seulement que celui qui le retient
encore ait disparu.» Et qui retenait cet «esprit
d'iniquité» ? C'était le Saint-Esprit au sein des apôtres et de
Paul! L’apôtre Paul avait aussi averti les
chrétiens de Thessalonique : «Que
personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut que
l'apostasie soit arrivé auparavant et qu'on ait vu paraître
l'homme de péché, l'homme de perdition»
2
Thessaloniciens 2:3
Le mot grec «apostasia»
signifie «le fait de s'écarter de»,
dans le sens de «conserver
un semblant de position par rapport à la position originale
de l'Évangile apostolique», tout en se réclamant les
héritiers légitimes de l'intégrité de la foi apostolique. Ainsi,
au 1er siècle, des ouvriers d'iniquité étaient déjà actifs et
s’efforçaient d’assujettir les congrégations chrétiennes, en se
positionnant parmi «les anciens».
Paul a avertit les élus que le jour du
Seigneur ne viendra pas avant qu'ils aient vu paraître ce
nouveau type de «soi-disant croyant», que Jésus a comparé à
des «loups» dans des «vêtements de brebis»
Matthieu
7:15.
Ce «genre de chrétien» ayant l'apparence de la piété et de
la sainteté, professant Jésus-Christ, n'existait pas
auparavant, et c'est ce qui était dangereux.
2 Corinthiens 11:3-4 «(3)
Toutefois,
de même
que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains
que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la
simplicité à l'égard de Christ. (4) Car, si quelqu'un vient
vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché,
ou si vous recevez un autre esprit que Celui que vous avez
reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé,
vous le supportez fort bien.»
Le terme « antichrist » employé par l'apôtre Jean visait tous
ceux qui s'autoproclamaient «anciens», «presbytres», «évêques»
ou «diacres» sans avoir été reconnus et éprouvés par les vrais
élus. Et comme le dicton le dit si bien, qui se ressemble,
s'assemble. Le point de vue du Seigneur sur ces individus
ressort des propos de Paul, qui les qualifie de «fils de
destruction». Ainsi les vrais élus avaient discerné cette race
d'hommes qui avaient l'apparence de la piété et de la sainteté,
et qui s'employaient à devenir influents dans les assemblées.
Lorsqu'ils eurent l'opportunité d'agir sans être contestés, ces
ouvriers d'iniquité organisèrent graduellement un système de
«succession» ou de «transmission d'autorité» (entre eux) pour
s'enraciner définitivement dans les Églises et devenir
indélogeables. Leur apparition était le signe de la fin des
temps apostoliques. Ainsi la Parole prophétique s'accomplit:
Daniel 7:21
« Je vis cette corne faire la guerre
aux saints, et l'emporter sur eux »
Apocalypse 13:7 « Et il lui
fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre.
Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple,
toute langue, et toute nation.»
Ces ouvriers d'iniquité qui étaient inspirés par l'esprit
accusateur, sont ces «anges» de l'adversaire, ceux qui sont
nommés dans
Apocalypse 12;7
et qui seront finalement vaincus au Jour du Seigneur, lorsque
leur autorité spirituelle sur les cœurs des saints est
finalement anéantie à la fin des temps.
Mise au point sur les «ouvriers d'iniquité»
L'expression «ouvriers d'iniquité» semble à prime abord
très péjorative et plusieurs seraient portés à croire que ces
hommes étaient de mauvaises personnes, avec des comportements
immoraux ou scandaleux. Or ce n'est le cas, et tous ces
personnages ont probablement témoigné de vies exemplaires, car
l'iniquité selon le Seigneur, n'a absolument rien à voir avec un
comportement moral d'un individu. L'iniquité selon Dieu vise
essentiellement l'attitude et l'entendement d'une personne face
à la Parole de Dieu. Les ouvriers d'iniquité ont utilisé leur
propre justice qu'ils ont assimilé à la justice de Dieu pour
gagner le cœurs des disciples des assemblées. La façon dont ces
gens ont interprété l'Évangile Apostolique pour en faire un
culte «chrétien» balisé par des codes de conduite
fondamentalement justes et honnêtes, était en fait une habile
contrefaçon très séduisante de la foi apostolique.
Les ouvriers d'iniquité ont tous reconnu que la nature humaine
était déchue et que Jésus était venu «sauver» la race humaine
déchue, du moins ceux qui croyaient en sa venue, sa crucifixion
et sa résurrection. Mais le mystère du Royaume des cieux ne leur
a jamais été révélé, et ils n'ont jamais compris que personne ne
pouvait être sauvé tout en demeurant dans «l'arbre de la
connaissance du bien et du mal». Tous ont tenté de se
positionner dans les plus hautes branches «du bien» dans l'arbre
de la connaissance, alors que c'est tout l'arbre qui était
déchu. Ils n'ont jamais compris que la nouvelle naissance, celle
dont avait parlé Jésus à Nicodème ainsi que l'apôtre Jean, ne
pouvait exister que dans l'arbre de vie, là où la perfection
n'est pas la ligne d'arrivée ou la cible à atteindre, mais
plutôt la ligne de départ.
Ils n'ont jamais compris que par le sang et sacrifice expiatoire
de Jésus, le but ultime que visait à atteindre ceux qui étaient
sous la loi, c'est-à-dire une justice fondée sur l'obéissance
parfaite aux commandements de Dieu, était devenu le point de
départ et la fondation de base de tout l'édifice. Ils n'ont
jamais compris que l'esprit de l'accusateur avait jadis été le
gardien de l'intégrité de la conscience humaine, l'arbre de la
connaissance du bien et du mal, mais que lorsqu'il a été déchu
de Dieu, c'est également tout l'arbre de la connaissance qui a
été déchu. Ils n'ont jamais compris que lorsque Dieu a dit à son
peuple
« Vous serez saints, car je suis saint.
(1 Pierre 1:16 )» et que Jésus a confirmé en témoignant «
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
(Matthieu 5:48)», cela ne pouvait s'accomplir qu'en passant de
l'arbre de la mort, à l'arbre de vie. Enfin ils n'ont jamais
compris que celui qui était réelement né de nouveau, ne pouvait
plus pécher et
qu'il ne le pouvait même
pas.
1 Jean 5:18 «Nous savons que
quiconque est né de
Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu
se garde lui-même, et
le malin ne le touche
pas.»
1 Jean 3:9 « Quiconque est né de
Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu
demeure en lui ;
et il ne peut pécher
, parce qu'il est né de Dieu.»
Et pourquoi ne pouvaient-ils pas croire
à ce que l'apôtre Jean avait écrit dans 1 Jean 3:9?
Parce que tout simplement,
ils n'ont jamais compris qui était Jésus
et qui était
l'Esprit qui
oignait Jésus, ni qui était le Père de Jésus,
le
Dieu de Jésus,
et leur Dieu. En dénaturant Jésus et en l'élevant au même rang
que
son
Dieu et notre Dieu,
ils ont annulé pour eux et leurs disciples, toute possibilité de
s'identifier parfaitement conforme à la nature spirituelle de
Jésus, car personne n'aurait osé s'identifier à Dieu, puisqu'ils
avaient élevé Jésus au rang de Dieu, ne comprenant pas comment
«la divinité» du Fils, pouvait habiter en lui.
Ils n'auraient jamais pu interpréter comment l'Esprit de
Christ qui s'adressait aux Églises, et qui disait aux vainqueurs
qu'Il viendrait bientôt,
pouvait parler de son Père comme étant son Dieu, tel que dans Apocalypse 3:12
Apocalypse 3:12-13
« (12) Celui qui vaincra, je ferai de
lui une colonne dans le temple
de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur
lui le nom de mon
Dieu, et le nom de
la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui
descend du ciel
d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. (13) Que
celui qui a des oreilles entende
ce que l'Esprit dit
aux Églises !»
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#10)
À première vue, les indices qui nous
renseignent sur le «Nicolaïsme» des passages d'Apocalypse chap.
2, versets 6 et 15, sont les expressions «œuvres des Nicolaïtes»
et «la doctrine des Nicolaïtes». En ce qui a trait à la
doctrine, le fait que le mot soit au singulier indique qu'il n'y
en a qu'une. Par contre, cette doctrine produit des œuvres que
le Seigneur hait. Voyons tout d'abord ce que signifie
«Nicolaïsme».
Le mot «Nicolaïsme» tiré du mot «Nicolaïtes»,
lequel est mentionné dans 2 passages du livre de l'Apocalypse.
Nicolaïtes est la traduction du mot grec «Nikolaites» et dans la
concordance Strong, porte le numéro 3531 qui signifie
«destruction du peuple». Ce terme grec se retrouve dans
Apocalypse 2:6 et Apocalypse 2:15.
Ce terme grec «Nikolaites» a été traduit en
français par Nicolaïtes. L'origine grecque de «Nikolaites» vient
du mot «Nikolaos» (Strong 3532) lequel est un terme grec trouvé
1 fois dans le Nouveau testament. Ce terme peut être traduit en
français par le nom de Nicolas. La traduction littérale de
Nicolas signifie «vainqueur du peuple» ou «victorieux du
peuple». Le personnage biblique de Nicolas était un prosélyte
d'Antioche et un des sept diacres de l'Église de Jérusalem.
Occurrence:
Actes 6:5
Donc, si Nicolas signifie
«vainqueur du peuple» et
Nicolaïtes signifie «destruction du peuple», et
que ces termes sont liés directement à une doctrine et des
œuvres que le Seigneur hait, cela ne peut être qu'une doctrine
et des œuvres
visant la destruction du
peuple saint, l'Église.
Cette doctrine est celle du mystère de
l'iniquité et rassemble dans un seul esprit,
tous ceux qui ont participé à la
destruction du peuple saint,
Daniel 7:21,
Daniel 12:7
en transférant le joug de l'Esprit Saint sur les
assemblées, vers un joug «étranger», dont l'identité se révèle
dans une autorité humaine dans un cadre de «succession
apostolique» étendu à toutes les Églises.
Traduction littérale Nicolaïtes (Anglais:
Nicolaitans) = "destruction du peuple". Définition: une secte
mentionnée dans , qui suivait l'erreur de la doctrine de Balaam,
enseignant à l'église de Dieu la liberté de manger les choses
sacrifiées aux idoles aussi bien que de commettre la
fornication. Apocalypse 2:6 et Apocalypse 2:15
À l'ange/messager de l'Église
d'Éphèse: Apocalypse 2:
« (4) Mais ce que j'ai contre toi,
c'est que tu as abandonné ton premier amour. (5)
Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique
tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai
ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.
(6) Tu as pourtant ceci, c'est que
tu hais les
œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi.
»
À l'ange/messager de l'Église de
Pergame: Apocalypse 2:
(12) Écris à l'ange de l'Église de
Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux
tranchants: (13) Je sais où tu demeures, je sais que là est
le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié
ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a
été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (14)
Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des
gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à
Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils
d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux
idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15)
De même, toi aussi,
tu as des gens attachés pareillement à
la doctrine des Nicolaïtes. »
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#11)
Selon
l'encyclopédie Wikipedia, le nicolaïsme désigne, dans le
«christianisme», et particulièrement dans l'Église latine du
Moyen Âge, l'incontinence sexuelle des clercs en opposition au
célibat, que ce soit par le mariage, le concubinage ou tout
commerce sexuel ou encore le fait de prêcher la luxure. Cette
interprétation tire son origine de ce que les «Pères» de
l'Église (catholique de Rome) de leur compréhension du passage
de la lettre à l'Église de Pergame (Apocalypse 2,14–15) :
« Mais j'ai quelque chose contre toi,
c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam,
qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant
les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes
sacrifiées aux idoles et
qu'ils se livrassent
à l'impudicité. »
Toujours selon l'encyclopédie Wikipedia,
certains «Pères de l'Église» et théologiens catholiques
attribuent l'origine du nicolaïsme dont parle l'Apocalypse au
verset 2:6 au disciple Nicolas d'Antioche. Ayant une
connaissance du grec de l'époque, ils étaient capables d'y voir
une relation étroite entre le nom de Nicolas et le «nicolaïsme».
Néanmoins, ils n'auraient jamais pu interpréter correctement la
signification des «nicolaïtes» car c'est effectivement d'eux que
le terme visait. C'est quand même assez remarquable qu'Antioche
soit également la ville de l'évêque d'Antioche dont j'ai parlé
dans les chapitres précédents, et qui a laissé des preuves
écrites de ses œuvres de nicolaïte.
Clément
d'Alexandrie (150- 215 après J.-C.) raconte dans ses écrits
Stromates,
III, chap. IV, que le diacre «Nicolas avait épousé une femme
d'une grande beauté dont il était fort jaloux. Les apôtres lui
reprochant sa conduite, il la conduisit devant la communauté en
déclarant : «Voici ma femme. Qu'elle soit à qui voudra ! » Il
continua à vivre «saintement» mais ses disciples affirmèrent que
les femmes, comme tous les autres biens, devaient être mises en
commun. Clément précise que Nicolas mène par la suite une vie
d'ascète, de même que ses enfants. Les nicolaïtes sont donc dans
l'erreur quand ils interprètent sa maxime « il faut mésuser de
la chair » comme une incitation à la débauche, et non à
l'ascèse. Cette distinction entre Nicolas lui-même et les
nicolaïtes ne sera pas reprise par la suite».
2e siècle «Visiblement, selon les
«Pères de l'Église», le mode de vie «nicolaïte» enfreignait
directement le «décret apostolique», qui enjoint aux fidèles de
s'« abstenir des viandes sacrifiées aux
idoles, du sang, des animaux étouffés, et
de l'impudicité ».
Donc, ces «Pères de l'Église» ont offert des interprétations
plus précises, dérivées de la tradition. Selon
Irénée de Lyon
(2e siècle), il reprend la référence à Nicolas, cité par les
Actes des Apôtres: prosélyte d'Antioche, il est l'un des sept
premiers diacres de l'Église de Jérusalem. Pour Irénée, les
nicolaïtes sont des
gnostiques
qu'il considère comme les prédécesseurs de
Cérinthe
(nom d'un maître gnostique qui aurait été contemporain de
l'apôtre Jean) et qui, apparemment, existent toujours de son
temps».
3e siècle «À peu près à la même époque, l'écrivain
et auteur de langue latine,
Tertullien
(±150/160 à 220 après J.-C.) accuse les nicolaïtes de prêcher la
luxure mais ne semble pas avoir de connaissance directe de leur
doctrine : il se contente de les rapprocher des caïnites, qui
prêchent un Dieu rédempteur opposé au Dieu créateur et
réhabilitent le personnage de Caïn, persécuté par ce dernier.»
Cliquez
pour agrandirTableau
succession apostolique |
4e siècle
«Épiphane
de Salamine (évêque et théologien chrétien du 4e siècle)
reprend en effet l'histoire de la femme de Nicolas, mais
l'interprète de manière radicalement différente : ayant échoué à
rester chaste aux côtés de sa femme, Nicolas bâtit une doctrine
où les relations sexuelles deviennent la clef du Royaume des
cieux, disant de Nicolas, qu'il prêchait que quiconque voulait
faire son salut, devait chaque jour accomplir l'œuvre de chair.
C'est aussi la version relatée par
Thomas d'Aquin (±1224/1225 à 1274 après J.-C.)»
5e siècle «Par la suite, les Pères
de l'Église se contentent de réitérer les condamnations
antérieures des nicolaïtes, en se focalisant sur le caractère
obscène de leur mode de vie.
Jérôme
de Stridon (347 à 420 après J.-C.), un moine et traducteur
de la Bible, fait ainsi de Nicolas « l'inventeur de toutes les
obscénités », arguant qu'il « conduisait des troupes de femmes.
»
9e et 11 siècle «Sous l'influence
patristique, les acteurs de la
réforme
grégorienne popularisent le terme aux 9e et 11e siècles pour
désigner l'« incontinence » des clercs. En effet, à cette
époque, le mariage des prêtres est encore permis, dans l'Église
grecque comme l'Église latine, sous quelques conditions : un
clerc peut se marier tant qu'il n'a que les ordres mineurs ; à
partir du grade de sous-diacre, il doit garder sa femme s'il est
marié et rester célibataire s'il ne l'est pas. Les hommes
appelés à devenir prêtres doivent donc choisir leur mode de vie.
Mais parallèlement, l'abstinence sexuelle a très tôt été
encouragée chez les clercs, sans exclure la possibilité du
mariage. La première prescription connue en la matière est un
canon du concile d'Elvire, tenu en Espagne, vers 306 et est
étendue lors du premier concile œcuménique,
le concile de Nicée, en
325. Le célibat ecclésiastique a ensuite connu une
évolution différente dans les églises d'Orient et d'Occident : «
Le célibat ecclésiastique qui, du 1er au 4e siècle, avait été en
honneur sans être obligatoire, tomba du 4e au 12e siècle sous le
coup de lois très précises et beaucoup plus rigoureuses en
Occident qu’en Orient : tout l’Occident reste en effet
très ferme à proclamer
que les évêques, prêtres et diacres mariés doivent s’abstenir de
tout rapport conjugal. Le mariage est interdit aux clercs
déjà engagés dans les ordres ».
«Cependant,
les mentalités évoluent : dès le 11e siècle, l'idéal du célibat
se répand dans l'Église d'Occident,
sous l'influence de
l'idéal monastique.
Le mot « nicolaïsme »
apparaît rarement sous la plume des papes : il est alors
étroitement associé à la simonie, c'est-à-dire le trafic de
biens spirituels, voire englobé par ce dernier terme : les
prêtres mariés ou concubins ayant des enfants, ces derniers
héritent souvent des paroisses ou des bénéfices de leur père.
Le terme n'est cité qu'une fois dans les actes de
Grégoire
VII. Plus tard l'origine exacte du terme tend à être
oubliée, le moine-ermite
Pierre
Damien écrivant ainsi que
« les prêtres mariés
sont appelés nicolaïtes à cause d'un Nicolas, qui est à
l'origine de cette hérésie. » L'apogée de la
dénonciation du nicolaïsme se produit au 12e siècle. L'abbé
Rupert de Deutz (1070 à 1129) explique ainsi que le « diacre
Nicolas» a institué la coutume de l'échange des femmes.
Parallèlement à l'usage
du mot à proprement parler, le mariage des prêtres est fermement
condamné depuis le 10e siècle. Sa signification
principale était d'être une plus parfaite imitation de la
chasteté du Christ, fondateur de l’Église, et de l'exemple de
l'apôtre Paul. Les conciles de Latran III (1179) et Latran IV
(1215)
réitèrent encore
l'interdiction du mariage.
Celle-ci joue un rôle non négligeable dans le
creusement du fossé entre Églises catholiques d'Orient et
d'Occident.»
Ainsi donc, d'après l'Église catholique de
Rome, le nicolaïsme serait «le manque d'abstinence sexuelle» des
prêtres et du clergé en général... lesquels
sont obligés
de pratiquer le célibat depuis plus de 850 ans. Quelle
interprétation! Mais nous savons maintenant, que le nicolaïsme
est cet esprit antichrist, ce «mystère d'iniquité» qui est s'est
développé dès que les apôtres furent partis, qui a fait la
guerre aux saints et a fini par les vaincre totalement...
Daniel 7:21 «
Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et
l'emporter sur eux,»
Apocalypse 13:7 « Et
il lui fut donné de faire la guerre aux saints,
et de les vaincre.»
Daniel 12:7 « (...)
toutes ces choses finiront
quand la force du
peuple saint sera entièrement brisée.»
Apocalypse 17:6 « Et
je vis
cette femme ivre du
sang des saints et du sang des témoins de Jésus.(...)
»
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#12)
Ici j'ai préféré recopier des citations de ses
sermons traduits en langue française, lesquels furent prêchés en
1965. Toute personne «du message» endossant la tendance
observée de «* la révélation progressive de William Branham»
n'aura aucune autre version d'interprétation que celle que
l'on retrouve dans la rhétorique de 1965. Pour simplifier,
William Branham enseigne que «la marque de la bête» est
l'adhésion au système dénominationel et du fait, le rejet de
«son message», voir «ses enseignements».
[65-0711] Honteux De Lui - Jeffersonville — Indiana,
U.S.A.
«
E-4 Maintenant, pendant que je suis ici, je voudrais
m’arranger avec les diacres et les anciens. Cela commence à
être partout la même chose. Nous vivons dans les derniers
jours, et l’Évangile n’a plus la prééminence qu’Il devrait
avoir; Il n’a plus les droits qu’Il devrait avoir. Il a été
mélangé à la politique et à toutes ces choses, pour donner
une sorte d’union. Et c’est ce à quoi nous arriverons
finalement, car
la marque de la
bête doit venir au moyen d’une union. Et nous
savons que cela finira par un boycott;
aucun homme ne
pourra vendre ni acheter s’il n’a pas la marque de la bête.»
[65-0801M] Le Dieu De Cet Age Mauvais - Jeffersonville,
Indiana, USA
«
E-145 Voyez-vous maintenant qui est le conducteur de cet âge
mauvais, religieux et moderne? C'est le diable qui prend
l'arbre du bien et du mal et le place là (remarquez),
conduisant sa belle église épouse vers le conseil œcuménique
pour un mariage (c'en est une bonne), sa belle église
scientifique ayant tous les - les - les diplômes que l'on
puisse obtenir, les doctorats d'État de l'église de Christ,
les doctorats d'État de l'Église baptiste, presbytérienne,
pentecôtiste et tout. Il les conduit tous avec leurs belles
décorations, leurs grandes églises et tous vers le conseil
œcuménique. "Nous sommes un." Cela ne leur sera jamais
pardonné. Une dénomination...
Porter la marque
d'une dénomination, c'est la marque de la bête.
Nous avons déjà vu ici ce que c'est que de faire cela. Fuyez
cela, les enfants; fuyez cela. Voyez-vous? Une très belle
église pour les noces œcuméniques, portant sa marque, des
shorts (certainement), des robes mondaines, sexy,
maquillées, de bons et véritables disciples du diable pour
attraper les fils de Dieu - faisant entrer un bon garçon mûr
dans une vieille histoire réprouvée comme cela par le
mariage. C'est vrai. Quel...»
[65-0911] La Puissance De Dieu Pour La
Transformation - Phoenix, Arizona, USA
«
E-136 Mais il a laissé ce faux docteur-là les vaporiser avec
sa conception intellectuelle de la chose Et c'est exactement
ce que fait en ce moment même le Conseil Œcuménique, vous
voyez, la même chose: "Eh bien, mettons-nous
tous ensemble
dans une grande organisation." Tout votre système
organisationnel est du diable.
C'est la marque
de la bête dont il est question dans la Bible. Le
Seigneur voulant, je publierai un livre sur ce sujet, très
bientôt...»
[65-1127B] Essayer de rendre un service à Dieu, sans
que ce soit la volonté de Dieu - Shreveport La «
E-86 Bien, et quand je parle des dénominations, il ne s’agit
pas pour vous d’être cruel au point de… Non, il ne s’agit
pas pour vous de ne pas aller à votre église. Allez à votre
église, faites ce que vous avez à faire. Mais seulement,
ne vous joignez
pas à ces organisations, parce qu’un jour, je vous dirai et
je vous prouverai par les Écritures que c’est la marque de
la bête. Et souvenez-vous-en: c’est la marque.»
Mes commentaires:
La «révélation
progressive» est une doctrine à laquelle adhèrent la plupart
de ceux qui suivent les enseignements de William Branham. Le
principe de base de cette doctrine est que William Branham a «grandi
et évolué» dans l'inspiration de l'Esprit qui accorde la
révélation, et ainsi les citations des sermons ultérieurs sont
plus «inspirés» que les
premiers.
Selon cette doctrine, les enseignements contenus dans les
derniers sermons de William Branham sont doctrinalement plus
exacts. Ainsi par exemple, dans le cas où une déclaration de
1965 contredirait le sens doctrinal d'une déclaration antérieure
datée de 1961, c'est la déclaration de 1965 qui devrait être
acceptée comme «vraiment
inspirée». Ainsi les derniers sermons de William
Branham, entre 1962/63/64 et 1965, sont plus proches de la
vérité que les anciens qui sont antérieurs à ces années-là.
Cependant voici l'exemple d'un effet pervers de ce type de
logique. William Branham a souvent déclaré qu'il ne parlait que «sous
inspiration» de l'Esprit. Prenons le cas où il a déclaré en
février 1960 qu'il ne parlait «que
par inspiration». S'il s'avérait qu'une déclaration
doctrinale de 1962, 63, 64 ou 65 semblerait contredire ce qu'il
a déclaré en 1960 ou antérieurement, c'est également la
déclaration à propos de «son inspiration» qui serait moins «inspirée» ....
ce qui est complètement contraire aux Écritures, puis que Dieu
n'évolue pas dans «son
inspiration».
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#13)
Selon William Branham «le front» symbolise «une
révélation»,
donc c'est une expression qui range «le sceau de Dieu» et
«la marque de la bête» dans le domaine spirituel. Jusque
là, cela semble juste et la prochaine étape pour comprendre
ce qu'est vraiment «la marque» de Dieu ou du diable,
consiste à comprendre également tout ce qui consiste au
«mystère de l'iniquité». Et c'est malheureusement sur ce
point que William Branham fait défaut.
Évidemment vous observerez que selon les témoignages de William
Branham, la marque de la bête est associée à toute personne qui
refuse de reconnaître William Branham comme
dernier «ange/messager/prophète» et «son enseignement».
Selon «le message«, l'enseignement de William Branham est
actuellement la somme des «mystères révélés», et ceux qui
refusent «son message» sont invariablement «marqués de
la marque de la bête» et par conséquent «ne peuvent être
scellé de Dieu».
Dans les enseignements de William Branham, son interprétation
dans le livre de l'Apocalypse des 144,000 scellés «du sceau
de Dieu» sur leur front accorde à tort aux juifs ce
privilège, car il n'a absolument rien compris sur ce point. Bien
qu'il ait mentionné qu'un «sceau» signifie
«une œuvre achevée», il est évident que son entendement sur
«une œuvre achevée» se limite plutôt à son propre
ministère et ses enseignements, et non pas à la révélation du
mystère de Christ et à la perfection divine de même calibre que
celle de Jésus, conférée au croyant dans l'efficacité du
sacrifice de Jésus.
Le Seigneur n'a jamais placé de conditions particulières dans
«le contrat» de la rédemption complète du peuple de Dieu par
la réalisation de la Nouvelle Alliance par le sacrifice de
Jésus, telles qu'il fallait reconnaître tel ou tel ouvrier de
l'Évangile et adhérer à «ses auditeurs» ou «fidèles»!
La seule condition est de croire que le sacrifice de Jésus était
suffisant pour restaurer le croyant
complètement à
l'image de Jésus,
autrement dit, de faire du croyant un copié-collé
conforme au grain de blé spirituel tombé en terre! Tout le reste
vient naturellement! Je ne peux naturellement pas enseigner cela
directement aux fidèles des assemblées du «message», et
cela me prend des «coachs» ou «entraineurs» pour y
arriver! Voilà pourquoi le Seigneur cherche de vrais vainqueurs!
[58-0128] L'Harmonie De l'Unité (La Tour De Babel) -
Waterloo, Iowa, USA
E-150
Il y a plusieurs passages des Ecritures, mais laissez-moi
vous en donner un afin que vous ne l'oubliiez pas. Éphésiens
4.30 dit: " N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par
lequel vous êtes scellés jusqu'au jour de votre Rédemption.
"
Voilà le Sceau de
Dieu. C'est ce que j'essaie de vous dire. Vous
attendiez que le Sceau de Dieu vienne dans les derniers
jours, pas sur votre front.
Dire que c'est
sur votre front signifie votre connaissance afin de
comprendre. Mais la Bible dit que
le Sceau de Dieu,
c'est le Baptême du Saint-Esprit. Et tous ceux
qui l'ont, leurs cœurs sont libres.
Ils sont scellés par la connaissance de Dieu, sur
leur front, par laquelle savent que Jésus est mort et
ressuscité, parce qu'ils peuvent Le voir.»
[59-1216]
Qu’est-Ce Que Le Saint-Esprit? -Jeffersonville, Indiana, USA
«
E-46 ... vous êtes scellés par le Saint-Esprit. Voilà ce
qu’est le Saint-Esprit. C’est le Sceau de Dieu, qui montre
qu’Il a trouvé... que vous avez trouvé grâce à Ses yeux, et
qu’Il vous aime, et qu’Il vous croit, et qu’Il a apposé Son
Sceau sur vous.
Qu’est-ce qu’un sceau? Quelqu’un...
Eh bien, un sceau
indique ou veut dire une œuvre achevée. Amen.
Dieu vous a sauvé, vous a sanctifié, vous a nettoyé, vous a
manifesté Sa grâce, et Il vous a scellé. Il a terminé. Vous
êtes Son produit jusqu’au jour de votre rédemption. Un
article scellé, c’est un produit fini.»
[60-1211M] Les Dix Vierges, et les cent quarante quatre
mille Juifs - Jeffersonville, Indiana, USA
«
E-52
Les cent
quarante-quatre mille, au chapitre 14 de l'Apocalypse, se
tenaient sur le Mont Sinaï. C'est tout à fait
vrai. Ils avaient le Nom de leur Père écrit sur leur front.
C'est tout à fait exact!
Les Juifs, le reste des Juifs...»
« (E-243) Observez maintenant ce
qui se passe ici: "Et elle fit que tous,... grands,
riches... pauvres, libres... esclaves, reçussent une marque
sur leur main droite ou sur leur front; et que personne ne
pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la
bête, ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que
celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête.
Car c'est... nombre d'homme, et son nombre est 666."
Nous savons ce
que c'est: c'est la hiérarchie de Rome, le pape.»
« E-250 Eh bien, je voudrais maintenant condenser cette
partie avant de nous en aller dans quelques minutes. Eh
bien, le sceau de
Dieu, c'est le Saint-Esprit. Tout le monde sait
cela, n'est-ce pas? Bien! Nous le savons tous que le sceau
de Dieu, c'est le Saint-Esprit. Eh bien, on trouve... Prenez
Apocalypse 9-9:1 à 4; vous verrez
qu'ils avaient
tous le sceau sur le front. Dans I Corinthiens
1.22, Paul dit: "Par lequel Il nous a scellés du
Saint-Esprit pour le jour..." Ephésiens 4.30 dit:
"N'attristez pas le Saint-Esprit."
C'est cet ange
qui vient apposer un sceau sur votre front. Cela
ne veut donc pas dire que vous... qu'il prend quelque chose
et appose une marque là-dessus. Votre front,
c'est votre
révélation,
voyez-vous?
Et votre main, c'est
ce que vous faites en conséquence. Vous voyez,
c'est une marque
spirituelle. Vous voyez? Il ne prend pas un gros
cachet pour vous marquer comme cela. Oh, non!»
«
E-252
Mais Il a marqué
ceux qui sont scellés! Vous voyez? Bien! Comment
était le-comment était le premier sceau, à quoi
ressemblait-il? Ils furent remplis du Saint-Esprit (c'est
vrai), et leurs œuvres étaient les œuvres de Christ. Ils
imposaient les mains aux malades et les malades étaient
guéris; ils firent toutes sortes de signes, de miracles et
de prodiges.
Et sur leur front
était scellée la révélation qu'Il était le Fils de Dieu,
et ils-ils collaboraient avec Lui (la-la Divinité de
Christ):
c'est cela, la
marque.»
En résumé, je suis d'accord pour dire que la marque de la bête et le sceau de Dieu sont des
marques spirituelles et relèvent de l'esprit. En vertu de son
interprétation, William Branham aurait du rejeter complètement
l'interprétation d'une marque sur le front avec le nombre du nom
de la bête, 666 étant la somme des chiffres des lettres
équivalentes des chiffres romains pour «Vicarius Filii Dei». Cependant, dans
la
conception de William Branham et ses interprétations bibliques teintées de sa
doctrine «dispensationaliste», doctrine qu'il a acquise dès ses
premières années dans l'Église baptiste-pentecôtiste, et de son
enseignement sur les juifs au sens littéral, est un mensonge
induisant en erreur tous ceux et celles qui le suivent. Déformer
la vérité en proclamant l'interprétation mensongère avec le
«ainsi dit le Seigneur» n'est qu'une ruse du diable et cela
fait partie du mystère de l'iniquité!
[61-0217]
La marque de la bête
« (85)... Le Sceau de Dieu, c’est le baptême
du Saint-Esprit. La marque de la bête, c’est rejeter»
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#14)
William Branham a vraiment exploité tout ce qu'il a pu
trouver sur le nombre du nom de la bête, 666. Malgré son
témoignage anti-dénominationel tout au long de son ministère
de prédicateur, nous pouvons
observer qu'il
a utilisé ce que les dénominations utilisaient déjà depuis
un bon bout de temps, voir plusieurs siècles, avec le fameux
«VICARIVS FILII DEI» en alphabet
romain. Bien que William Branham se soit dissocié du trinitarisme,
il est étonnant qu'il ait utilisé des enseignements
véhiculés par les dénominations trinitaires et leurs
théologiens. Tous ces gens à partir des temps de la réforme,
étaient des trinitaires et ne connaissaient pas le Seigneur.
Croyez-vous vraiment qu'ils furent inspirés de Dieu? Même
William Branham a déclaré que Dieu n'a jamais traité avec un
théologien. Pour les gens utilisant l'alphabet latin, cela
peut être étonnant, mais essayez donc d'interpréter ces lettres
alphabétiques avec un
chinois ou un arabe! Cet enseignement est tellement faux que
la logique même la condamne!
D'une part William Branham ne pouvait prévoir que l'Église
Catholique Romaine tomberait en déchéance à cause des
innombrables scandales sexuels de ses prêtres et son
hiérarchie et perdrait toute crédibilité au sein des Églises
protestantes, et qu'ainsi le rôle de Rome au sein d'une
direction au sein d'une fédération ou d'un œcuménisme est
non seulement improbable, mais plutôt impossible.
Voyons d'où vient l'enseignement sur
«VICARIVS FILII DEI»,
tel que proposé par William Branham!
Les réformateurs protestants interprètent le nombre 666
en années
Martin Luther avait inscrit une des notes marginales accompagnant sa traduction de la Bible en allemand, telle qu'elle figure dans son Nouveau Testament de
1530, ainsi que dans ses éditions 1534, 1541, 1545 et 1546 de la Bible entière. . Dans chacun d'eux, il a écrit:
«Ce sont six cent soixante-six ans. Tant que la papauté terrestre est debout.» Les calvinistes en vinrent à adopter la même interprétation.
Comme Luther et Calvin, les derniers écrivains protestants ont identifié la bête
d'Apocalypse 13 avec le pape. Ils ont également supposé que
le nombre notoire faisait référence à une période de temps.
Ils ont tous omis de considérer qu'Apocalypse 13:18
concernait clairement le «nom» de la bête.
Vers l'an 1600.
Andreas Helwig interprète Vicarius Filii Dei comme ayant une valeur numérique de 666
Vivant environ cinquante à cent ans après Luther, Andreas Helwig
(1572-1643), un brillant érudit connaissant bien le latin,
le grec et l'hébreu, arrive sur la scène avec une toute nouvelle interprétation. Il a souligné que Vicarius Filii Dei (Vicaire du Fils de Dieu), qui était l'un des titres du pape, avait une valeur numérique de 666. Son traité Antichristus Romanus (L'Antéchrist romain) est apparu pour la première fois en
1600. Plus connu est la réimpression du livre paru douze ans plus tard à Rostock, en Allemagne. En 1630, il publie la troisième version définitive du livre à Stralsund, en Allemagne. Ici, et tout au long de cet article, le mot
« vicaire » signifie en fait « représentant de » et
« remplacer pour ».
La bibliothèque municipale de Västerås (à l'ouest de Stockholm, en Suède) semble posséder le seul exemplaire survivant du livre de Helwig. Il a été placé là apparemment par Carl Frederik Muhrbeck en 1772, et donc avant la Révolution américaine. Le plus remarquable à propos de cette édition du livre est le fait que Helwig a inclus Vicarius Filii
Dei sur la page de titre.
À partir de 1715
D'autres protestants éminents n'ont pas immédiatement accepté l'interprétation
du chiffre 666 de Helwig. Néanmoins, de 1715 à 1896, plus de quatre-vingt-dix écrivains non catholiques ont évoqué ou discuté le titre Vicarius Filii Dei. La plupart d'entre eux ont appliqué ce titre à la papauté et ont montré qu'il avait une valeur numérique de 666. Par exemple, en 1759, James Ferguson (1710-1776), un célèbre astronome écossais, portraitiste et grand mathématicien, qui aimait les chiffres tout en étudiant prophétie, mentionnait clairement l'équivalence nom-numéro. Il a élaboré trois tables établissant la valeur numérique de Romiith en hébreu, Lateinos en grec et Vicarius Filii Dei en latin. Il a souligné qu'à son époque, ce dernier nom était un titre reconnu par les catholiques :
« Les papistes appellent le pape Vicarivs Filii Dei (Le Vicaire du Fils de Dieu). Et, si nous prenons la somme de toutes les lettres numérales dans ces trois mots, nous le trouverons aussi être 666.»
Est-ce vraiment l'intelligence humaine
des hommes non-régénérés qui peut comprendre cela? Il semble
bien que l'intelligence humaine, ou «la ruse», ne soit pas
l'intelligence divine dont parle les apôtres!
Romains 10:2
« Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu,
mais sans intelligence:»
Romains 12:2
« Ne vous conformez pas au siècle présent,
mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.»
Comme le prétend William Branham, il était
«inspiré» de Dieu lorsqu'il a enseigné cela dans
ses sermons, et c'est là que les «chrétiens» naïfs
ont cru ses fables «habilement conçues» et ont tout
pris ses enseignements pour «la Parole de Dieu». Afin
de convaincre les gens de quitter leurs églises
dénominationelles «organisées», il n'a pas hésité à
les menacer de recevoir «la marque de la bête»
s'ils n'obéissaient pas à quitter leurs églises
dénominationelles. Si vous y regardez de près, tous ses
enseignements et interprétations bibliques n'avaient
aucune valeur du point de vue évangélique, car rien n'était
concentré sur le mystère du salut par grâce.
Contrairement à ce que
l'apôtre Paul déclarait dans 1 Corinthiens 2:2
« Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.»,
William Branham était plutôt obsédé par ses enseignements
«dispensationalistes» concernant les 7 âges de l'Église,
les 7 messagers, les 7 sceaux, les 7 tonnerres, etc... Selon
lui, le seul fait d'accepter ses enseignements plaçait les
gens qui le suivaient dans une classe d'élus à part, «une
épouse», et cela n'avait absolument rien à voir avec
leur communion personnelle avec «Jésus crucifié», tel
qu'enseigné par l'es ouvriers de l'Église apostolique!
La vraie Parole de Dieu ramène toujours
le croyant è «Jésus crucifié» et au mystère de Dieu
qui rétablit sa nature spirituelle à la nature même de
Jésus! Un croyant avec l'obsession permanente de «Jésus
crucifié» en lui, lui confère tout ce qu'il a besoin et
selon les termes de la Nouvelle Alliance, Dieu écrit
Lui-même sa loi dans son cœur! Comment ne pas vomir tous ses
enseignements humains qui «sélectionnent» ceux et
celles qui les suivent, et qui «leur évite la marque de
la bête»!
« (11) Oui, monsieur, vous devez l'avoir!
Et, cela se terminera ainsi. C'est ma prédiction en tant que serviteur de
Christ. Par la compréhension que j'ai de la Parole et par l'inspiration:
cela arrivera de cette manière. (244) Vous pouvez seulement servir Dieu...
Vous pouvez seulement servir Dieu comme vous le faites et croire les
serviteurs que Dieu envoie. Vous ne pouvez servir Dieu, voyez-vous, que dès
le moment où les serviteurs de Dieu, qui sont envoyés, interprètent pour
vous la Parole par une inspiration divine.» [62-0318E]
« (8)
Mais comment un homme qui va
prêcher par inspiration peut-il dire autre chose que ce qui lui vient par
inspiration? Si jamais je dis quelque chose de contraire à la Parole,
attirez donc mon attention là-dessus.» [62-0519]
« Si Dieu veut simplement me faire
confiance dans cette position-là, je suis juste Son porte-parole. Eh bien,
ces hommes sont des érudits. Ils ont reçu une instruction. Ils savent
comment rassembler ces choses. Moi, je ne fais qu’éparpiller les choses comme cela de toutes les manières juste par inspiration.
» [62-0623]
« (5) Je suis sans instruction, et je ne
peux parler que par inspiration.» [64-0125]
1965 - Citation prise dans
le sermon "Événements modernes rendus clairs par la prophétie"
[65-1206] "(p. 68) Dans
Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen
qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des
théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des
théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens
aient eu une interprétation de la Parole de Dieu."
(William M. Branham)
1963 - Citations prises dans le
sermon "Christ est le mystère de Dieu révélé [63-0728]
"(p 296) "Ainsi donc, il n’y a
pas d’écoles, pas de théologiens, ni d’enseignants de la
Bible dans n’importe quelle école qui connaissent quelque chose
à ce sujet. Ils ne peuvent rien connaître à ce sujet. Il
leur est impossible de connaître quoi que ce soit à ce sujet.
Dieu a caché aux véritables docteurs élus et à tous les
autres le sens pour pouvoir reconnaître cela."
Et
William Branham a quand même réutilisé la vieille recette
concoctée par des trinitaires....
[58-0928M] Le Baptême du Saint-Esprit - Le
Saint-Esprit expliqué ou le nom de Jésus -
Jeffersonville, Indiana, USA
«
(E-32) Il est dit: "À celui qui a de la sagesse." Nous
trouvons que l'Esprit continue à parler expressément: "A
celui qui a de la sagesse, à celui qui a la
connaissance, à celui - les différents esprits, les
dons." Pouvez-vous voir ce Dieu faisant avancer cette
Église dans les derniers jours? Il doit s'élever une
Eglise pleine des dons spirituels, de réels dons de
Dieu. "Voici, que celui qui a de la sagesse calcule le
nombre de la bête, car c'est un nombre d'homme, son
nombre est 666." Et nous avons vu où cela se trouve
exactement, ça ne peut pas être plus parfait. Écrivez
vous-même VICARIVS, qui est le vicaire du Christ, FILII,
de Dieu -
VICARIVS FILII DEI et voyez si cela ne fait pas (en
chiffre romains) 666.
Voyez si cela ne se trouve pas... Ce n'est pas situé à
un endroit qui vous laisse soupçonner ceci, cela, mais
c'est à l'endroit même où il est écrit dans les autres
Écritures qu'elle serait assise. Et voici les
protestants sortis directement de...»
[61-0806] La Soixante-dixième semaine de
Daniel - Jeffersonville, Indiana, USA
«
(E-184)
Maintenant, on pourrait retourner ici, dans Apocalypse 13,
et vous montrer que cet homme est assis sur une ville...
dans une ville, et que cette ville se trouve sur-sur sept
collines.
Et le nombre de la bête, c'est 666, écrit dans le-dans
l'alphabet latin... l'alphabet romain, 666, c'est VICARIVS
FILII DEI, ce qui veut dire " à la place du Fils de Dieu ",
sur le trône du pape.
Et il a une tri-...-il a une triple couronne. Et j'ai
regardé cette couronne de mes yeux, aussi près que ma main
l'est de mon visage, comme ça, et-et j'ai vu la tiare du
pape, là même au Vatican, de mes yeux, j'étais là et je l'ai
regardée, pour être sûr,
je sais de quoi je parle. »
Note:
Non William Branham! Tu ne sais pas de quoi tu parles!
William Branham a enseigné que l'appartenance à la Fédération
des Églises serait la marque de la bête. Où est la communion
perpétuelle d'un «Jésus crucifié» entre la personne
croyante et son Dieu dans les menaces de William Branham?
Trouvez-moi la moindre allusion dans les promesses de la
Nouvelle Alliance en Jésus-Christ où il faut que vous ayez en
vous des «connaissances» historiques pour être «nés de
nouveau» ? Selon les interprétations de William Branham, quiconque porte la marque de la bête ou adore
l'image de la bête sera jeté dans l'étang de feu lors du
jugement final parce qu'il a «été rejeté» et qu'on a pas
suivit ses enseignements! Ses déclarations passent largement à côté du
vrai message Évangélique.
[62-1014M]
La stature d’un homme parfait - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-373 (273) Maintenant, vous
voyez où nous allons aujourd’hui. Même à la fin de cet âge,
l’Église de Laodicée est devenue si formaliste qu’elle et le
catholicisme (qui l’a dispersée juste ici) se mettent
ensemble et s’unissent en une seule grande église.
Avec une
fédération d’églises, c’est pareil au catholicisme.»
[62-1111E\ Pourquoi je suis contre la
religion organisée? -
Jeffersonville, Indiana, USA
« E-195 ... C'est en chiffres romains au Vatican, ou plutôt sur le trône du pape, VICARIVS FILII DEI, ce qui signifie, cela se trouve dans le diocèse catholique,
que c'est le - le nombre de la bête d'Apocalypse?"»
[63-0319] Le deuxième sceau -
Jeffersonville, Indiana, USA
« E-266 Et la Bible dit: «Que celui qui possède le don de la sagesse calcule les nombres de la bête, car c’est un nombre d’homme.
Et son nombre est six cent soixante-six.» Maintenant, prenez VICARIVS FILII DEI, tirez une ligne, avec les chiffres romains: «V» représente cinq, «I» représente un... Additionnez cela et voyez si vous n’obtenez pas six cent soixante-six.»
[63-0630E]
Votre vie est-elle digne de l'Évangile? - Jeffersonville,
Indiana, USA
« E-49 ... Et le système
religieux est plus pourri que les mœurs. Elle devient... En
faisant cela, l'Amérique a donc adhéré avec toutes les
églises du pays, à la
fédération des églises et elle a reçu la marque de la bête.
»
[65-0418E] Dieu change-t-Il de pensée
au sujet de sa parole? - Jeffersonville, Indiana, USA
«
E-73 ....mais un Message m'a été confié, je dois être fidèle
à ce Message, sinon je serais un hypocrite. Voyez? Je - je
ne peux pas dire plus que ce qu'on m'a envoyé dire. Et je -
je pense que le grand ennemi de la communauté chrétienne
aujourd'hui, ce sont
les églises organisées. Je crois vraiment de
tout mon cœur que cela finira par devenir la marque de la
bête (en fait, je peux - je pense que je peux prouver
cela par la Bible et avec l'aide de Dieu, je l'ai déjà
fait.) - que cela
deviendra la marque de la bête dans la fédération des
églises.»
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#15)
La notion de vainqueur de
William Branham n'est pas celle prônée par les apôtres et les
ouvriers de la première Église Apostolique. La «notion de
vainqueur» de William Branham, c'est une reconnaissance de
son ministère et de ses enseignements. Par contre, les
enseignements du catholicisme, du protestantisme et du système
des dénominations se rejoignent sur le «dogme de la trinité»
et ne sont pas vraiment un obstacle pour celui qui est régénéré
spirituellement et qui sait Qui est son Père et qui est son
Dieu. L'authentique «nouvelle naissance» lui ouvre tout
l'entendement nécessaire pour comprendre que le dogme trinitaire
est un mensonge diabolique.
Vous constaterez que la première mention de
William Branham au sujet «de la marque de la bête» date de 1954, et la deuxième
date de 1964, soit un an après «l'ouverture des sceaux». La question que
je pose aux «gens du message» se résume à ceci : dans le livre de l'Apocalypse, il est effectivement fait mention du
«nombre du nom de la bête» (Apocalypse 13.17). Ce nombre
est 666.
« […] « (428) “ Seulement les vainqueurs, ceux qui auront vaincu la bête, vaincu sa marque, ”
c'est-à-dire le catholicisme, le protestantisme, le système des dénominations, “ qui auront vaincu la bête, sa marque, la lettre de son nom. ” “ Il aura droit à l'Arbre de Vie, à entrer par les portes où rien de souillé ne pourra jamais entrer. ” Voyez? Pensez-y. Maintenant, un instant, là, comme on continue juste un petit peu plus loin. L'Arbre de Vie sera réservé aux vainqueurs. » […] »
La Demeure future de l’Epoux Céleste et de l’Epouse
terrestre, 2 août 1964,
Lien Internet
Selon un examen des Écritures et des
nombreuses références et déclarations que William Branham a faites
sur le sujet, les gens du «message» définissent l'essence de l'expression
« La
Marque de la Bête » comme suit ;
La Marque de la Bête,
(c'est-à-dire la caractéristique d'identification des individus
et organisations sous l'influence de la hiérarchie catholique
romaine) est celle de aveuglement spirituel irréversible à la
vraie Parole de Dieu, semblable à l'aveuglement qui enveloppe
une personne lorsqu'elle rejette la lumière du Saint-Esprit pour
la dernière fois.
Néanmoins l'aveuglement «spirituel» est
plutôt caractérisée par une non-reconnaissance ou un rejet des
enseignements de William Branham, et de son rôle comme «ange/prophète/messager» de Dieu pour son époque. Voyons
comment William Branham a interprété tout cela:
[61-0806] La Soixante-dixième
Semaine De Daniel - Jeffersonville, Indiana, USA
« (E-184)...
Voyez, incirconcis… Ils pouvaient entendre cela avec leurs
oreilles, mais étant incirconcis, ils ne pouvaient pas
croire cela. Voyez-vous ? Incirconcis de cœur et d’oreilles,
comprenez cela. « Oh, tout est mystère pour moi, comme Caïn.
C’est à prendre ou à laisser. J’ai adhéré à une église,
c’est tout ce que je peux faire de bien.» Très bien, Caïn.
Vous serez marqué par la bête et vous vous en irez droit
dans votre dénomination.
Mais vous pouvez venir à Christ et être scellé par le
Saint-Esprit. Vous pouvez faire votre choix. Suivez donc.
Vous entendez la trompette de l’Evangile… Qu’est-ce qu’est
la trompette de l’Évangile ? Les bonnes nouvelles, le
Saint-Esprit est ici.
Comment
le savez-vous ? Voyez-Le à l’œuvre ; voyez ce qu’Il fait. Ce
sont les bonnes nouvelles.»
Voici les déclarations qu'il a
faites en 1961, dans un sermon qu'il a prêché le 17 février
1961, intitulé «la marque de la bête»
« (14) ...Je pense que le Sceau de Dieu, c’est le Saint-Esprit.
La Bible soutient cela.
La marque de la bête, c’est le fait de
rejeter le Saint-Esprit. Il n’y a que deux catégories de gens.
Et ce côté-ci de… Le salut et le rejet commencent dans la
Genèse, comme toute autre chose.»
« (75)
Au temps du soir, la lumière paraîtra. C’est vrai.
Pendant que les lumières du soir brillent, pourquoi ne
recevez-vous pas cela ? Pourquoi ne venez-vous pas à cela ? Ne
soyez pas scellés à l’écart. Ne restez pas assis morts. Croyez
au Seigneur Jésus-Christ et soyez scellés dans le Royaume.
Qu’est-ce que la marque de la bête ? C’est rejeter le
Saint-Esprit. ...»
« (85)... Le Sceau de Dieu, c’est le baptême du Saint-Esprit. La
marque de la bête, c’est rejeter»
Exposé des sept âges de
l'Église: Sept âges chapitre 9 page (316)
«Premièrement,
ce messager sera un prophète. Il aura la fonction de
prophète. Il aura le ministère prophétique. Ce
ministère sera solidement fondé sur la Parole, car,
lorsqu’il donnera une prophétie ou qu’il aura une vision,
elles seront toujours “axées sur la Parole” et elles
s’accompliront TOUJOURS. Il
sera authentifié comme prophète par l’exactitude de ses
prophéties. La preuve qu’il est prophète se trouve dans
Apocalypse 10.7 : “Mais qu’aux jours de la voix
du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le
mystère de Dieu s’accomplirait, comme Il l’a annoncé à Ses
serviteurs, les prophètes.” Or,
cette personne, que ce verset appelle un “ange” dans la
version du roi Jacques [une version anglaise de
la Bible], n’est PAS un être céleste. Le sixième ange qui
sonne de la trompette, lequel est un être céleste, se trouve
dans Apocalypse 9.13, et le septième de ces anges se trouve
dans Apocalypse 11.15. Celui
que nous avons ici dans Apocalypse 10.7 est le messager du
septième âge : c’est un homme, il doit apporter un message
de la part de Dieu, et son message et son ministère vont
mener à terme le mystère de Dieu, comme Il l’a
annoncé à Ses serviteurs, les prophètes.
«Dieu
traitera ce dernier messager comme un prophète, PARCE QU’IL
EST UN PROPHÈTE. C’est ce que Paul était
dans le premier âge, et le dernier âge en a aussi un. Amos
3.6-7 : “Sonne-t-on de la trompette dans une ville, sans que
le peuple soit dans l’épouvante? Arrive-t-il un malheur dans
une ville, sans que l’Éternel en soit l’auteur? Car le
Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, sans avoir révélé Ses
secrets à Ses serviteurs les prophètes.” Nous
voyons donc venir un messager du septième âge, et c’est un
prophète.
Exposé des sept âges de
l'Église: Sept âges chapitre 9 page 332 Oui monsieur. L’Église n’est plus le “porte-parole” de Dieu,
elle est son propre porte-parole. Aussi, Dieu se retourne
contre elle. Il
la confondra au moyen du prophète, et de
l’épouse, car la voix de Dieu sera en elle.»
[62-1111E] Pourquoi Je Suis Contre La Religion Organisée? -
Jeffersonville, Indiana, USA « E-218 (205).... Qui était le messager de l'âge de l'Église de Laodicée qui appelle les gens à sortir de Babylone? Suivez.
.... Celui-ci, c'est l'ange de la Lumière qui est envoyé à l'Église de Laodicée qui avait rejeté Christ et Sa Parole à cause des dogmes et qui L'avait mis dehors.
... Aujourd'hui, le Saint-Esprit, la manifestation du Saint-Esprit, c'est cet Ange qui cherche à ramener les gens à la Parole, car le Saint-Esprit ne confirmera que la Parole. Il ne peut pas confirmer des dogmes; ils n'ont pas de vie. Il est la vie. Remarquez, l'âge de l'Église de Laodicée L'a renié, L'a rejeté, et L'a mis dehors.»
64-0119 Shalom -Phoenix, Arizona, USA
« E-36 Je
sais que ce n'est pas populaire de parler contre
l'organisation,
mais c'est la marque de la bête.
C'est la chose qui nous y introduit d'un trait. Cela forme
une image à la bête... Et comme
ce
Glorieux Saint-Esprit a confirmé ces messages
et a prédit ces choses, jamais cela n'a failli une seule
fois! Et pourquoi tâtonnons-nous dans les ténèbres? Pourquoi
les gens ne se réveillent-ils pas avant qu'il ne soit trop
tard?
L'un de ces jours, il sera trop tard, quand vous aurez déjà
pris la marque,
et alors il n'y aura plus... Il n'y aura plus rien d'autre
que vous pourriez alors faire à ce sujet. Vous serez attrapé
dans ce système-là, et vous aurez reçu la marque avec ce
système-là.»
Ainsi, quiconque rejette le ministère de William Branham va
recevoir «la marque de la bête» car selon lui,
l'efficacité et toute la restauration spirituelle promise dans
le salut par le sacrifice de Jésus est étroitement lié à ses
enseignements, et les rejeter c'est Dieu Lui-même! Quelle
audace! Quel mensonge!
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#16)
Ce volet va vous démontrer à quel point le «mensonge du
serpent» a cheminé au cours des siècles à travers le trinitarisme, lequel
fut instauré après l'époque de l'Église Apostolique par l'Église Romaine. Voilà
la vraie vérité! Incapables de connaître Dieu au moyen de l'authentique
«nouvelle naissance», ils se sont créé «une trinité divine» d'un Dieu
en trois personnes de la même essence, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Vous
voulez voir «la trace du serpent?»... Suivez le trinitarisme!
Bien qu'il soit généralement admis et enseigné au sein des différentes Églises du protestantisme que le système hiérarchique de l'Église de Rome est «la prostituée assise sur 7 collines», et que le Pape de Rome est la «personne de l'antichrist»,
j'aimerais vous démontrer que ce n'est pas tout à fait exact. Vous allez comprendre que c'est beaucoup plus profond que cela. Mais est-ce que le «romanisme» ou «le Pape» sont vraiment ce que l'on
prétend être? Nous savons tous qu'actuellement, l'Église catholique de Rome ne peut plus séduire aucune église issue du protestantisme. Et si vous me suivez bien nous allons voir que le cheminement du mystère de l'iniquité ne s'est pas arrêté aux jours de la Réforme, comme plusieurs le prétendent.
Si vous voulez comprendre, le mystère de l'iniquité ne fut jamais une «succession apostolique» ou «un évêque de Rome (pape), ni «une liturgie propre à l'Église de Rome» ou un faux enseignement sur le baptême d'eau qui «effaçait tous les péchés» et donnait «la nouvelle naissance». Ce fut beaucoup plus subtil que cela. Depuis près de 19 siècles, ce mystère a cheminé dans ce qu'on appelle «le christianisme», ce qui comprend aujourd'hui pratiquement toutes dénominations, et cela n'est pas le «romanisme» à proprement parler.
C'est une doctrine qui est demeurée «tatouée» dans les enseignements de toutes les églises depuis la réforme. La bête est un enseignement et elle a un nom.
Ce nom est un nombre. Le nom de la bête s'identifie par un nombre, lequel est
la somme d'une addition de 3 nombres. 600+60+6. Voyons comment les Écritures nous révèlent comment le calculer.
Il n'est pas nécessaire de connaître le grec ou même le latin. Même les gens qui
utilisent un alphabet et des chiffres différents des nôtres, tels que les
chinois, les arabes, les hindous, etc.. sont capables de comprendre sans effort. À ce jour la meilleure traduction vient de la version anglaise «International Standard Version» qui n'hésite pas à mentionner qu'il s'agit d'une addition logique de 3 nombres et que la somme est un total de 666.
La clé de l'énigme n'est pas l'addition ou la somme des trois nombres, mais la
métaphore qui est cachée dans «le nombre de la bête». Voici le texte d'Apocalypse
13:18 Traduction Segond 1910 « C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.» (666) Traduction King James « Here is wisdom. Let him that hath understanding count the number of the beast: for it is the number of a man; and his number is Six hundred threescore and six.»
(600 +60+6) (Note: «threescore» signifie 3 x 20, donc 60) International Standard Version «
In this case wisdom is needed: Let the person who has understanding calculate the total number of the beast, because it is a human total number,
and the sum of the number is 666. » (Note: la somme de l'équation donne un total de 666)
Ce qui est remarquable, c'est la simplicité dans laquelle le
Seigneur désire pointer du doigt la «doctrine tatouée dans l'esprit» (le
front) , de ceux qui «adorent la bête et son image». Voici la logique
élémentaire requise pour calculer le nombre de la bête. Vous avez 3 nombres, et
ensuite les 3 nombres sont «un». C'est un calcul purement humain. Voyons
un peu comment cela est possible avec une traduction de 1 Jean 5:7 avec
ces 2 traductions. Bible catholique Crampon « Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, le Verbe et l'Esprit ;
et ces trois sont un. » Version King James « For there are three that bear record in heaven, the Father, the Word, and the Holy Ghost: and these three are one. »
La logique veut que trois nombres additionnés deviennent un seul
nombre, soit la somme des 3. Voilà, ce n'est pas plus compliqué que cela. Voilà
l'indice de la doctrine, la bête spirituelle.
Cliquez pour agrandirCalculez le nombre de la bête |
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#17)
Pourquoi la bête? Parce que la «bête» est cette créature animale (l'homme non-régénéré) la plus intelligente que Dieu ait créé sur terre et qui peut s'élever jusqu'à faire croire que son esprit est Dieu, et qui sait imposer à
ses semblables, sa perception humaine de ce qu'il croit être bon ou mal, juste et injuste, vrai ou faux. Maintenant, voici comment calculer le nombre de la bête. Le passage d'
Apocalypse 13:18 dit qu'il faut compter. C'est une addition et le total est donné: 666. Oubliez totalement l'interprétation de la marque de la bête avec l'inscription
«Vicarius Filii Dei» et le pape de Rome. Les Chinois et les Japonais ne peuvent pas décoder le latin, et les Écritures sont assez claires sur le point que le nombre de la bête est accepté par toutes les nations, peu importe leur langue et leur alphabet
d'écriture.
- En chinois, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 神的牧师 La majorité des chinois ne peuvent lire le latin
- En japonais, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 神の牧師 >Très peu de japonais pourraient lire le latin
- En hindi, «Vicarius Filii Dei» s'écrit
Très peu d'indiens pourraient lire le latin
- En coréen, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 하나님의 교구 신부 Très peu de coréens pourraient lire le latin
- En hébreux, «Vicarius Filii Dei» s'écrit הכומרהאל
- En russe, «Vicarius Filii Dei» s'écrit НаместникБога
- En arabe, «Vicarius Filii Dei» s'écrit النائب الله
Calculer le nombre de la bête est mathématiquement très simple et nul est besoin de connaître l'alphabet latin pour le comprendre. Même des peuples comme les Chinois, les peuples arabes et hindous qui utilisent des caractères différents peuvent le compter, car c'est une simple addition. Même un jeune enfant peut le compter.
Six cent et soixante et six , soit 600 + 60 + 6
Le nombre de la bête est la somme, un total, ce qui implique 3 nombres, qu'on additionne. Prenez ces 3 nombres. Ce n'est pas une multiplication, mais une addition. Le premier étant 600, ajoutez ensuite 60, puis finalement 6. Quelle est la réponse? La réponse est : 666, et les 3
nombres deviennent «UN» , analogie du principe de la trinité. Les 3 personnes de la trinité de Nicée sont «UN». Réalisez-vous que le passage d'Apocalypse 13:18 était prophétique et ne devait être compris qu'à la fin? Même un chinois peut comprendre cette explication....
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Bien que la pensée trinitaire a commencé à être enseignée dès le 2ième siècle, elle s'est ancrée officiellement à partir de Nicée en 325 puis en 381 lors du concile de Constantinople avec la protection de l'empereur romain, parce que la religion et la politique étaient unies, et cette pensée trinitaire a subsistée jusqu'à maintenant. En accordant à l'homme nommé Jésus, l'identité divine qui n'était réservée qu'à son Père et son Dieu, il n'était plus possible désormais de s'identifier au «sacrifice expiatoire» sur une base d'égalité, d'homme à homme, en ce qui a trait à la nature même de Jésus. En d'autres mots, personne ne peut s'identifier à un «Dieu le Fils», même sur la croix. Les Écritures étaient pourtant assez claires sur ce point: Jésus était devenu «notre sacrifice personnel» afin que nous devenions
«lui» en toutes conformité, dans
une attitude de conscience «perpétuelle». Voilà la marque de la bête dans le front. ils ne peuvent pas comprendre que ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie, ont été restaurés à l'image même de Jésus, et qu'ils sont co-égaux et cohéritiers avec lui devant son Père et notre Père, et devant son Dieu et notre Dieu. La pensée constante et perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus fut remplacée
par une orthodoxie faisant l'apologie d'un monachisme ascétique trinitaire, d'abord en Gaule (partie de l'empire romain) avec Martin de Tours, puis ensuite migra en Angleterre (Britannia, province romaine) et en Irlande, avec Colomba d'Iona. À peu près à la même époque, un compatriote Irlandais contemporain de Colomba d'Iona, Colomban de Luxeuil, exporta le monachisme partout en Europe. Ces personnages, étaient tous des moines dont le prosélytisme était fondé sur le Trinitarisme de Nicée. Même Martin Luther passa une partie de sa vie chez les moines catholiques. Mais la vraie piste à suivre, c'est celle du trinitarisme de Nicée. Jusqu'à maintenant! Le trinitarisme de Nicée est la marque de la bête. C'est un crédo dans leur front.
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#18)
Nous allons maintenant parler sur le texte de 1 Jean 5:7, dont le verset 7 a été modifié dans quelques versions, et les mots «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu'un.» n'existent pas dans la version grecque originale.
Dans certaines traductions des écritures, le texte de 1 Jean 5:7 a été souvent employé comme «preuve» relative à la question de la Trinité de la divinité. Il convient que je vous présente ici un exposé qui réfute implacablement l'imposture spirituelle de ce verset, qu'on a volontairement modifié, et qui renvoie un message clair aux défenseurs de la doctrine trinitaire. Dans la version du roi Jacques (King James), nous lisons :
« Car il y a trois qui portent témoignage dans les cieux, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois sont un.» Vous trouverez ci-dessous, une liste de diverses traductions bibliques qui offrent sensiblement le même texte. Comprendre la manière dont 1 Jean 5:7 a pu se trouver dans la Version King James est une chose étonnante. Le verset ne se trouve pas dans toutes les traductions anglaises. Cependant je l'ai retrouvé dans 3 versions françaises et 5 versions dites «protestantes» qui affichent un texte complémentaire apocryphe dont l'origine ne date que du 16e siècle. La portion du verset qui se trouve entre parenthèses, est considéré comme un ajout «apocryphe» non authentique, ce qui revient à une
falsification des Écritures pour accommoder les défenseurs du «crédo» trinitaire de Nicée.
Cherchez sur Internet à propos du «Comma Johanneum» et vous verrez qu'un passage apocryphe a été ajouté pour justifier le dogme de la Trinité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Comma_Johanneum
Voici quelques traductions bibliques en français
Traduction Abbé Crampon
« Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel: le Père, le Verbe et l'Esprit; et ces trois sont un.» (1 Jean 5:7) Bible catholique |
Traduction Pirot-Clamer / Liénart «
Au fait, ils sont trois qui rendent témoignage [dans le ciel, le Père, le Verbe et l'Esprit-Saint, et ces trois sont d'accord;] (1 Jean 5:7) Bible catholique |
Traduction Abbé Fillion « Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le Ciel: le Père, le Verbe et le Saint-Esprit; et ces trois sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible catholique |
Traduction David Martin «
Car il y en a trois {dans le Ciel} qui rendent témoignage, {le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu'un.} (1 Jean 5:7) Bible Protestante (1696-1712) |
Traduction King James
française « Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le ciel, le Père, la Parole, et la Sainte Présence, et ces trois-là sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible Protestante |
Bible à la Colombe «
Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, la Parole et l'Esprit-Saint. Et ces trois sont un].» (1 Jean 5:7) Bible Protestante - Louis Second révisée |
Bible d'Ostervald «
Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible Protestante - Bible de Genève révisée - 18e siècle |
Traduction Lemaistre de Sacy « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, Le Père, le Verbe, & le Saint-Esprit; & ces trois sont une même chose.» (1 Jean 5:7) Protestante (huguenot) 1696 Note: Aussi connu sous le nom de la "Bible de Mons" ou la "Bible du Port Royal”, cette traduction est considéré comme la première traduction en français accessible au grand public qui ne connaissait pas le latin. |
Les autres versions françaises telles que: Louis second 1910, Annotée Neuchâtel, Darby et la Nouvelle Édition de Genève n'ont pas ajouté le complément apocryphe et leur texte se limite seulement à « Il y en a trois qui rendent témoignage»
La contestation est compréhensible puisque le verset 7 n’a pas le support des manuscrits grecs. Les érudits de la Version King James, dans leur traduction de 1611, ont essentiellement utilisé le texte grec publié par
Erasme, un théologien catholique du siècle précédent. Quand Erasme a publié la première édition de son texte grec du Nouveau Testament, il a rencontré de sévères critiques, et celles-ci étaient en rapport avec le verset en question.
Parmi les critiques lancées contre Erasme, une des plus sérieuses semble être l’accusation de
Stunica… que son texte n’avait pas la portion du dernier chapitre de 1 Jean, c’est-à-dire la déclaration trinitaire concernant «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit : et ces trois sont un. Et il y a trois qui rendent témoignage sur terre» (1 Jean 5:7). Erasme répondit qu’il n’avait pas trouvé de manuscrit grec contenant ces paroles, bien qu’il en ait, entre temps, examiné plusieurs autres en plus de ceux sur lesquels il s’était appuyé quand il avait commencé à préparer son texte. Dans un moment d’inattention, Erasme promit qu’il insèrerait ce qui est appelé le Comma Johanneum dans les futurs éditions, si un seul manuscrit grec contenant ce passage pouvait être trouvé.
Une telle copie fut enfin trouvée, ou fut «fabriquée» sur ordre ! Comme il en ressort maintenant, le manuscrit grec douteux a probablement été écrit à Oxford vers 1520, par un moine Franciscain (catholique) nommé Froy (ou Roy), qui tira les mots contestés de
la Vulgate Latine. Erasme tint sa promesse et inséra le passage dans sa troisième édition (1522), mais il indiqua, dans un long commentaire, qu’il soupçonnait que le manuscrit avait été spécialement préparé afin de le confondre et «appuyer l'orthodoxie trinitaire» de l'Église de Rome. Parmi les milliers de manuscrits grecs du Nouveau Testament examinés depuis le temps d’Erasme, trois seulement sont connus comme contenant ce passage apocryphe. Le passage contesté n’apparait pas avant l’an 800 dans les manuscrits de la Vulgate en Latin… Les érudits modernes de
l’Église Catholique Romaine reconnaissent que les mots ne sont pas dans le Testament grec.
Bien que l’affirmation trinitaire se trouve dans la Vulgate latine, elle ne se trouve pas dans plusieurs milliers des anciens manuscrits grecs du texte du Nouveau Testament. On doit se rappeler que les textes qui ont été choisis pour constituer le canon du Nouveau Testament ont été écrits, à l’origine, dans la langue grecque et non dans la langue latine.
En conséquence, il est plutôt étonnant que les érudits, Protestants et Catholiques, acceptent unanimement que 1 Jean 5:7 puisse ne pas être considéré comme une partie du texte original grec.
Source:
http://www.trinitytruth.org/was1john5_7addedtext.html
Bien que beaucoup de ces érudits/théologiens soient trinitaires, ils sont tous d’accords pour reconnaître que la preuve du manuscrit du texte latin de 1 Jean 5:7 est insuffisante… et que ce texte ne devrait pas être utilisé. Vu l’absence de support d’un manuscrit grec, la décision des traducteurs de la Version King James d’insérer le passage contesté dans leur traduction, a livré aux Églises protestantes le faux prétexte de défendre la doctrine trinitaire de Nicée. Néanmoins, il est intéressant de noter que la dernière partie du verset
déclare que « ces trois sont un ».
Il serait toujours bon de faire savoir comment ce verset a été introduit dans la Bible du Roi Jacques imprimé aux environs de 1535. Voici ce qu’on peut lire à ce propos dans l’Encyclopédie britannique:
«Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions, et ce fut lui qui proposa la formule capitale qui allait exprimer la relation du Christ à Dieu dans le Credo adopté par le concile, «de même substance que le Père» (...). Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”
L'histoire nous enseigne que
durant les première réunions du concile de Nicée en 325, les évêques n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur «la divinité», et c'est justement là que Constantin intervint en obligeant les évêques à choisir la «consubstantialité de Jésus» au Père. Trois évêques seulement résistèrent aux pressions. Le vote n'était pas «démocratique». L'empereur Constantin n'était pas du tout «chrétien» à l'époque et que son intérêt n'était que politique. Voilà comment le diable s'installa et prit graduellement le contrôle. L’Encyclopédie américaine fait remarquer à ce sujet: «L’idée trinitaire atteignit son plein développement au Moyen âge, en Occident, lorsque la scolastique en entreprit l’explication par la philosophie et la psychologie.» L’Encyclopédie américaine dit aussi «La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu; elle en constituait au contraire une déviation.»
Plusieurs penseront, qu'il n'est pas nécessaire de citer des sources d'historiens ou de théologiens pour se convaincre que le dogme de la Trinité est une «aberration philosophique» imposée par le diable. Par contre il pourrait être intéressant de constater que même certains érudits trinitaires actuels se posent la question, à savoir: qu’est-ce qui a provoqué cette déviation de l'interprétation de la divinité?
Comme l'a affirmé
Adolf Harnack dans son
Précis de l’Histoire des dogmes, la doctrine de l’Église se trouvait “rivée par des chaînes au sol de l’hellénisme [la pensée grecque païenne]. (...) Elle devint ainsi un mystère pour la très grande majorité des chrétiens”.
L’historien
Will Durant fait remarquer à cet égard: “Le christianisme n’a pas détruit le paganisme; il l’a adopté. (...) D’Égypte vinrent les idées de trinité divine.” Un éminent égyptologue et théologien nommé
Siegfried Morenz, a déclaré dans son travail: La religion égyptienne: “[On] faisait de la trinité à la fois une possibilité et un devoir pour les théologiens (...). On réunit donc trois dieux en un seul dont on peut parler au singulier. Mais de cette manière le courant d’influence égyptienne est mis en contact direct avec la théologie chrétienne.”
À la fin du IIIe et au IVe siècle, en Égypte, des ecclésiastiques d’Alexandrie, tel
Athanase, transmirent cette influence par les idées qu’ils formulèrent et qui conduisirent à la Trinité
(celle de Nicée qui combattit contre l'Arianisme). L’Église de Rome a remplacé l'enseignement pur de l'unité d'un seul Dieu des premiers chrétiens par l’incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Égyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi. Selon le Dictionnaire de la connaissance religieuse (angl.), beaucoup de gens disent que la Trinité “est un enseignement corrompu, emprunté des religions païennes et greffé sur la foi chrétienne”. Dans la Nouvelle Encyclopédie de la connaissance religieuse (angl.), de
Schaff-Herzog, on y lit que dans L’Église des trois premiers siècles:
“La doctrine de la Trinité est apparue progressivement et relativement tard; (...) son origine est totalement étrangère aux Écritures juives et chrétiennes; (...) elle s’est développée et a été introduite dans le christianisme avec le concours des Pères platoniciens.”
Le témoignage de l’Histoire est clair: le dogme de la Trinité est une déviation et relève de l’apostasie face à l'Évangile apostolique. Référence:
https://www.foicatholique.com/2010/04/lempereur-constantin-nicee-et-la.html
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#19)
Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»
Le passage ci-dessus est une métaphore qui explique que «la marque de Dieu», autrement dit, «le sceau de Dieu sur le front», est de nature spirituelle, tout comme la marque de la bête fait partie de la «pensée» ou de «l'esprit humain» non-régénéré.
Dans ce monde, le type de garantie le plus courant que le consommateur retrouve sur les marchandises, est une garantie du manufacturier qui confirme que son produit est exempt de défauts, tant matériel que dans la fabrication. Une telle garantie promet simplement que le fabricant a correctement assemblé son produit, à l'aide des matériaux appropriés de la meilleure qualité. Cela implique évidemment que son produit durera et se comportera exactement comme l'on s'attend qu'il le fasse.
Lorsqu'une entreprise garantit à l'acheteur original, que son produit ne présentera aucun défaut de fabrication, si son produit est correctement installé pour
un usage conforme aux spécifications de ce produit, le manufacturier place souvent un sceau de qualité, soit sur son produit ou le certifie par écrit sur un contrat de garantie.
Analogiquement, dans le spirituel, Dieu met son sceau dans l'esprit, la pensée étant illustrée par le front, seulement quand il voit Sa Perfection. C'est ici que ce qu'a dit Jésus dans
Matthieu 5:48 prend tout son sens: C'est possible si le croyant s'est vu accorder la Sainteté et la Perfection de Dieu par le sacrifice et le sang de Jésus. La Sainteté de Dieu est exactement la même, que celle qu'avait Jésus durant son ministère sur terre. D'ailleurs Jésus le savait et nous a explicitement demandé de tout faire afin de la recevoir:
Matthieu 5:48 «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Jésus faisait ainsi écho au passage de Lévitique 11: 44-45, qui a été repris par l'apôtre Pierre : Pierre 1:16 «Vous serez saints, car je suis saint».
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Pas de perfection ? Pas de sceau! Aussi longtemps que vous croyez que vous «n'êtes pas assez saint» ou «pas parfait», votre esprit ne mérite certainement pas le sceau de Dieu. Comprenez-vous? Vous feriez mieux de lire encore
Hébreux 10:14et
Hébreux
10:10, car ceux qui savent que le sang expiatoire de Jésus les a rendu saints et parfaits devant leur Père Céleste, ou en d'autres termes, fait co-égaux d'avec Jésus, recevront le sceau de Dieu
dans leur esprit. Le sceau y sera «gravé» pour toujours.
Comprenez aussi, que Dieu n'a besoin de personne pour sanctifier ses élus et graver son propre sceau de qualité, car Il le fait Lui-même par son Esprit. Toutes les tentatives de faire le travail de l'Esprit à sa place, soit par l'auto-sanctification par les œuvres, (monachisme ascétique), tel qu'ont essayé de le faire des personnages choisis par William Branham (Irénée, Martin de Tours, Colomba d'Iona) sont autant d'exemples antichrist qui luttent contre l'Évangile apostolique. Dans
Hébreux
10:10 « Et par cette volonté, nous avons été sanctifiés par le sacrifice du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.» et dans
Hébreux 10:14 , il est dit: « Car, par un seul sacrifice, il (Christ) a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» Non seulement cet esprit vous rend saint et parfait devant Dieu, mais nous devons aussi comprendre que l'esprit de l'alliance perpétuelle est un état d'esprit éternel au sens perpétuel / continu, et qu'il est lié à l'expression
«alliance éternelle, sacrifice perpétuel».
Hébreux 8:10 «Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.» Note: Lorsque Dieu «écrit» c'est «gravé» éternellement, comme un «sceau»
Le verset d'Hébreux 10:14 témoigne de l'exigence du sceau de la qualité de Dieu :
«Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» (la perfection requise pour recevoir le sceau) Notre Évangile nous enseigne que Dieu a publié une Alliance de réconciliation avec Abraham et sa progéniture spirituelle, à savoir le peuple saint de Dieu. La plénitude de l'Esprit de Dieu s'est déplacée et s'est installée dans cette Alliance, et son Esprit a promis d'habiter pleinement dans son peuple SAINT, en autant que toutes les conditions du contrat soient pleinement rencontrées.
« Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres,
jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël:» Apocalypse 7:3-4 Seuls les vainqueurs auront leur esprit marqué du sceau de Dieu
Les vainqueurs ne peuvent
vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de leur propre sang, même s'ils devaient mourir martyrs.
Les vainqueurs sont toujours
revêtus des
vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu
Les vainqueurs lavent toujours leur robe symbolique
«dans le sang de l'agneau
Les vainqueurs
sont restaurés à égalité
avec Jésus,
leur frère ainé, (exactement conforme, rendus saint, comme leur Père Céleste est saint)
), devant leur Dieu. Les vainqueurs combattent
«l'accusateur» dans
leur conscience humaine,
le précipite hors de leurs pensées, et gardent en eux la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
Les vainqueurs ont toujours devant eux, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui les restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, ils la tiennent fermement et ne la lâchent jamais.
L'«ange»
de chaque vainqueur
voit constamment «la présence de leur Père» (par l'Esprit.)
Un sceau sera placé dans l'esprit des vainqueurs !
Recevez le sceau de Dieu ! Soyez un vainqueur !
«Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.» Apocalypse 12:11
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#20)
Liens Internet
The Mark Of The Beast - William Branham - 54-0513 - Bing video
The Mark Of The Beast And The Seal Of God #1 (William Branham
61/02/16) - YouTube
The Mark of the Beast and The seal of God #1 -16/02/1961 -
William Branham - YouTube
The Mark of the Beast - study (williambranhamstorehouse.com)
https://www.branham.fr/files/pdf_print/54/SHP54-0513.pdf
La "lettre du nom de la bête", concept biblique ? ~
Prédications - Restauration Promise (branham.fr)
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#21)
Le mystère de l'iniquité, comme le dit
l'expression, est demeuré un «mystère» jusqu'à maintenant.
Plusieurs théories ont été avancées, telle que celle d'un
personnage appelé «l'antichrist» ou «l'homme de perdition», qui
doit se manifester à la fin des temps, imposant sa marque. Non
seulement cette interprétation est fausse et contraire aux
Écritures, mais elle contribue à masquer complètement le mystère
de la grâce. Lorsque vous aurez parcouru les chapitres de mon
exposé, vous comprendrez que le mystère de l'iniquité est déjà
en place depuis la fin du premier siècle après Jésus-Christ, et
qu'il a migré à travers les temps dans toutes les tentatives de
réforme, incluant celle du Message des Temps de la fin, dont les
enseignements reposent sur les prédications de William Branham.
L'apôtre Paul l'a mentionné,
2 Thessaloniciens 2:6-7,
et Paul savait pertinemment de quoi il s'agissait. Il est
cependant assez surprenant que ce sujet «du mystère de
l'iniquité» ne se retrouve pas ailleurs dans les épitres de
Paul. Ceux qui ont réuni les lettres des apôtres pour constituer
ce qu'on appelle «le canon» du Nouveau Testament, n'auraient
certainement pas choisi d'inclure des textes qui donnaient plus
d'explications sur ce que Paul avait partagé concernant «ce
mystère», car ce n'était assurément pas dans leur intérêt. Vous
serez surpris de la simplicité de l'explication de «ce mystère»
et vous comprendrez la tragédie spirituelle et les dommages
qu'il a infligés à l'Église. En faisant une recherche dans le
Nouveau testament, j'observe que dans l'évangile de Matthieu, le
mot «iniquité est mentionné dans 4 passages.
Matthieu
7:23
,
Matthieu
13:41,
Matthieu 23:28,
Matthieu 24:12.
Par contre, comme c'est de la part de Paul
que nous avons appris «que le mystère d'iniquité» agissait déjà
aux jours apostolique, je préfère les passages des épitres de
Paul, tels que
2 Corinthiens 6:14, qui assimile l'iniquité «au joug
étranger» «qui agit déjà» jusqu'à ce que
«celui qui le retient encore, ait
disparu».
2 Corinthiens 6:14
«Ne vous mettez pas avec les
infidèles sous un joug étranger.
Car quel rapport y
a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y
a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?»
2 Thessaloniciens 2:7
«Car
le mystère de l'iniquité agit déjà
; il faut seulement que celui qui le retient
encore ait disparu.»
Dans Galates 5, bien que Paul mentionne de
fuir «l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la
magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les
animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie,
l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables», ce
n'était assurément pas le fondement de son Évangile. Paul a
prêché que Dieu a garantit dans une Nouvelle Alliance avec son
peuple, c'est-à-dire à tous ceux qui croient, la sainteté et la
perfection dans Sa présence. Cette Nouvelle Alliance est
conditionnelle et validée seulement si celui qui croit conserve
la pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus pour sa
nature de pécheur. L'apôtre Paul et l'apôtre Jean était
exactement sur la même longueur d'onde, lorsque ce dernier a
écrit :
1 Jean 5:18 «Nous savons que
quiconque est né de
Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu
se garde lui-même, et
le malin ne le touche
pas.»
1 Jean 3:9 « Quiconque est né de
Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu
demeure en lui ;
et il ne peut pécher
, parce qu'il est né de Dieu.»
Quand on a compris ce que Jean voulait dire dans
«il ne peut pécher» et
«le malin ne le touche pas»
je ne vois pas comment un chrétien serait perpétuellement accusé
dans sa conscience, une fois qu'il a compris que la foi
véritable restaure le croyant au même niveau de perfection et de
sainteté que celui de Jésus. Par contre, il
faut comprendre que si le diable voulait prendre le contrôle de
l'Église, ce n'est pas avec les comportements que Paul avait
énumérés dans Galates 5, qu'il pourrait séduire les élus. Le mot
«iniquité» a un sens spirituel beaucoup plus profond que ce que
les mots «idolâtrie», «impureté» ou «dissolution» veulent dire.
L'esprit d'iniquité est beaucoup plus
subtil
et ruséque
cela. Les mauvais comportements ne séduisent pas les élus,
et personne ne serait assez crédule et dupe pour adhérer à des
enseignements faisant l'apologie de telles choses. Par contre,
des enseignements prodigués par quelqu'un ayant une apparence de
«sainteté» pourraient possiblement susciter quelque intérêt.
Paul a mentionné que les Corinthiens «supportaient» fort bien,
«un autre Jésus» et «un autre Évangile».
2
Corinthiens 11:4
C'est ce que je développerai un peu plus loin.
Un autre indice que nous a laissé l'apôtre
Paul, se retrouve dans le passage de
2 Corinthiens 11:3, lorsque Paul a exprimé son inquiétude à
propos de cette assemblée, qui se détournait de son
enseignement. Mais l'influence que subissait les Corinthiens
allait bientôt devenir généralisée dans toutes les Églises
d'Asie Mineure et en Galatie.
2 Corinthiens 11:3-4 «(3)
Toutefois,
de même
que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que
vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la
simplicité à l'égard de Christ. (4) Car, si quelqu'un vient vous
prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si
vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un
autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le
supportez fort bien.»
Corinthe Aux jours de Paul, la ville grecque de
Corinthe était devenue le centre des communications entre ces diverses
parties du monde civilisé. Selon les historiens, sa population était
très mélangée, et on l'évalue entre six ou sept cent mille âmes dont
quatre cent mille esclaves. Telle était cette grande ville dans laquelle
arriva, probablement vers l'automne de l'an 52, Paul, qui venait y
prêcher avec simplicité l'Évangile du mystère de Dieu.
1
Corinthiens 12:1-2.
Paul prêchait dans une assemblée
Actes
18:4,8,10,
composée en grande partie
1
Corinthiens 12:2
de païens, mais qui renfermait aussi des Juifs ; et même le chef
de la synagogue, Crispus, crut à l'Évangile avec toute sa
maison. Cependant la plupart de ceux qui avaient cru,
appartenaient aux classes inférieures ou moyennes de la société
de Corinthe.
1
Corinthiens 1:26.
Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Puis, voyant que
le moment était venu de porter ailleurs l'Évangile, il
s'embarqua pour la Syrie, et, après un quatrième voyage à
Jérusalem, il vint s'établir à Ephèse. Il y fit un long séjour
d'environ trois ans, pendant lequel il écrivit l'épître aux
Corinthiens.
Actes
18:18-23,19:1
Que se passait-il à Corinthe? Quelles étaient les inquiétudes de
Paul? Les Corinthiens avaient reçu des «faux apôtres», des
«ouvriers d'iniquité» déguisés en ouvriers de justice, ayant l'apparence
de la piété, mais qui en reniaient la force. Ces «ouvriers d'iniquité»,
que Paul compare au «serpent rusé» de la Genèse, prêchaient «un autre
Jésus» et un autre Évangile. Observons ce que Paul écrit dans
2 Corinthiens 11:13,14,15,19,20
«(13) Ces hommes-là sont
de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de
Christ. (14) Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se
déguise en ange de lumière. (15) Il n'est donc pas étrange que ses
ministres aussi se déguisent en ministres de justice. (...) (19) Car
vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages. (20) Si
quelqu'un vous asservit, si quelqu'un vous dévore, si quelqu'un
s'empare de vous, si quelqu'un est arrogant, si quelqu'un vous
frappe au visage, vous le supportez.»
Diviser pour régner
Rappelons-nous les passages prophétiques
d'Isaïe
14:13
et celui
d'Ézéchiel
28:2,
lorsqu'il est dit que Satan n'avait pour objectif de régner sur
«la montagne de l'assemblée», cette même montagne décrite par
Paul dans Hébreux 12:22-24
« (22) (...) Mais vous
vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu
vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des
anges, (23) de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux,
du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à
la perfection, (24) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle
alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui
d'Abel»
Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel,
j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je
m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du
septentrion ;»
Ézéchiel 28:2 «
Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur,
l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu,
je suis assis sur le
siège de Dieu, au sein des mers !
Toi, tu es homme et
non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»
Voilà le mystère de l'iniquité! L'esprit de l'adversaire, celui
qui désire toujours prendre la place de Dieu pour contrôler la
pensée et le cœur du peuple de Dieu!
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#22)
Les
livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits
en Français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et
araméen puis traduit dans d’autres langues dont le Français,
même chose pour le Nouveau Testament, qui lui a été écrit en
Grec. La traduction des textes bibliques en français (ou dans
toute autre langue) manque souvent de fidélité et de «relief»
par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne
quelques difficultés pour bien interpréter les textes des
Écritures. Aussi, ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en
profondeur savent qu'il est important de pouvoir avoir accès aux
textes bibliques originaux pour mieux comprendre et interpréter
un passage biblique. Cependant, apprendre le grec et l’hébreu
représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné
à tout le monde, il faut le souligner. C’est pour cela qu’un
théologien du 19ème siècle nommé
James Strong, nous a facilités la tâche, en remarquant tout
simplement que les mots de l’AT et du NT sont immuables et qu’il
suffisait de les classer par ordre alphabétique dans chaque
langue originale et d’y associer à côté un numéro dans l’ordre
croissant : Ceci a donné tout simplement
les mots codés Strongs
pour l’Ancien et le Nouveau Testament (ou les Strongs en
raccourcis). Lui et une centaine de ses collaborateurs après un
travail fastidieux, ont sorti un ouvrage de référence à la fin
du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive Concordance of the
Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui correspond
à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite
quand on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le
grec.
Voyons comment les mots du passage de 2
Thessaloniciens sont codés grâce à la numérisation Strong.
Chaque mot porte un numéro.
Nous observons que le mot
«l'homme»
porte le numéro
Strong 444.
Maintenant allons voir ce que la référence «444» nous donne.
D'après la concordance Strong, le code 444 nous mentionne que le
terme original en grec est (ἄνθρωπος) qui se prononce
«anthropos» et ce terme est utilisé un très grand nombre de fois dans le Nouveau Testament. Mais
la signification du terme grec anthropos peut varier
selon le contexte. Un peu comme si je dis:
«sentir le parfum d'une fleur» et
«sentir une bonne affaire». L'on comprend que le mot
«sentir» peut avoir plusieurs sens. Ainsi en est-il avec le
terme
«anthropos».
Or le terme grec «anthropos»
(Strong 444) peut vouloir dire en français:
- la
nature humaine,
en référence à la nature du
vieil homme
corrompu par rapport au
nouvel homme
-
régénéré par la grâce de Dieu,
- l'homme
intérieur
et l'homme
extérieur
- tous les
hommes non-régénérés
- tous les
individus du genre humain
-
l'humanité
-
quelqu'un, un homme
Voici quelques passages des Écritures qui possèdent
le terme «anthropos» (Strong 444)
Comme vous pouvez le voir, le même mot
«anthropos»
possèdent plusieurs significations. Ainsi j'aurais pu traduire
le passage de 2 Thessaloniciens 2:3 par
«il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait
vu paraître la nature humaine du mystère de l'iniquité, (
l'homme intérieur de l'iniquité - comme dans 2 Cor.4:16»
Le tableau ci-dessous nous montre quelques passages pris dans
l'épitre aux Romains utilisant le terme
«anthropos» (Strong 444),
et dont la signification traduite par le mot «homme» varie
considérablement selon le contexte.
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#23)
2 Thessaloniciens 2:7
«Car le mystère d’iniquité opère déjà;
il faut seulement
que celui qui le retient encore maintenant, ait disparu»
Cette «retenue» ne dura pas longtemps,
jusqu’au moment où le champ libre fut laissé à l’ennemi,
«l’adversaire, qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle
Dieu».
Quel est ce mystère
d’iniquité ?
Serait-ce une forme inédite de «mal» ? une forme inédite de
péché ? De quel obscur adversaire parle donc l’apôtre Paul, à
quel cancer fait-il allusion ?En fait, l’iniquité n’a rien de
mystérieux, comme chacun en conviendra. Dire que l’iniquité
provienne du mal, c’est une figure de style inutile.
Mais que l’iniquité existe sous
l'apparence du «BIEN», c’est cela qui est mystérieux.
Je fais référence ici à
l'arbre de la connaissance «du bien et du mal», qui est une
allégorie à l'esprit humain déchu, et qui a sans cesse tenté
d'atteindre sa propre justice en s'élevant le plus haut
possible dans la branche du «bien» de son arbre déchu.
Peut-être faudrait-il se rappeler, pour
comprendre la pensée de l’apôtre Paul, de la surprise ressentie
par Jean lors de sa vision
d’Apocalypse
chapitre 17:7
lorsqu’il comprend
QUI est
véritablement la grande prostituée Voilà, en effet, ce que le
mystère de l’iniquité a de mystérieux : c’est qu’il soit révélé
là où on ne l’attendait pas.
Colossiens 2:1-2
« Car je veux que vous sachiez
quel combat j’ai
pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous
ceux qui n’ont point vu mon visage en la chair, afin que
leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans
l’amour »
Pour se convaincre de cette triste réalité,
il suffit d’observer le sens de tous les combats de l’apôtre
Paul contre l'adversaire qui a réussi à introduire ses ouvriers
au sein des assemblées, lesquels vont profiter de toutes les
opportunités de pervertir ses enseignements, dès qu'il sera
définitivement parti. Nous comprenons effectivement que le
mystère d’iniquité agissait déjà, dès les premiers pas de
l’Église naissante, pour implanter les virus destinés à
pervertir la plus grande partie possible de la récolte.
2 Corinthiens 11:2 «Car je suis
jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce
que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter
à Christ comme une vierge pure.»
Philippiens 3:15,17 :
« 15)
Nous tous donc qui
sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous
êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera
aussi là-dessus. (17)
Soyez tous mes imitateurs,
frères, et portez les regards sur ceux qui marchent
selon le modèle que
vous avez en nous.»
Paul savait exactement qu'il était
«celui qui le retenait
encore» et savait aussi ce qu'il adviendrait
lorsque le mystère de l'iniquité serait «libéré» après son
départ. Paul craignait en effet que le modèle d'assemblée que le
Seigneur lui avait inspiré, consistant à y installer un
«surveillant»
(episkopos)
et un «diacre»
(diákonos)
dûment éprouvé par l'Esprit de Christ,
soit remplacé par une forme d'autorité humaine, qui n'avait
d'autre objectif, dans un premier temps, que de remplacer les
vrais ouvriers remplis de l'Esprit par des hommes n'ayant que
l'apparence de la piété, et par la suite, pervertir tout
l'Évangile de grâce par des
dogmes,
et des doctrines humaines.
Le modèle inspiré du Seigneur pour
établir les assemblées chrétiennes
Le surveillant -
(en grec episkopos) Le mot grec
« episkopos » est traduit dans la bible Louis Segond
1910 par :
évêque, gardien,
et signifie simplement «un préposé», «un surveillant», «un
gardien» ou «un responsable». Ce serviteur doit être éprouvé
et rencontrer les critères de l'Évangile apostolique.
Le diacre -
Le diacre est
une personne qui
assiste le surveillant d'une assemblée chrétienne à
qui l'on a confié la responsabilité de certaines activités
de l'assemblée. Le mot diacre est dérivé du mot grec
diákonos, qui est un mot grec ancien standard qui
signifie «serviteur», «homme dans l'attente», «ministre» ou
«messager». Vous trouverez une description biblique des
qualités requises d'un diacre dans
1 Timothée 3: 1-13
Note: Ce modèle n'a rien à voir avec
une «démocratie ecclésiastique» quelconque relevant d'une
majorité de décideurs ou d'un consensus des membres d'une
assemblée ou d'une autorité hiérarchique supérieure régnant
sur plusieurs assemblées. Ceux qui sont choisis pour être
des surveillants le sont par la volonté de l'Esprit. Tous
ceux qui ont défendu le concept d'une «succession
apostolique» ont participé au «mystère de l'iniquité».
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Il semble également que tout ce que Paul
appréhendait, c'est-à-dire,
de
voir un jour les assemblées se placer sous un «joug étranger»,
visait toutes les Églises qui avaient été établies durant son
ministère, que ce soit en Grèce (Thessaloniciens et Corinthiens)
ou en Asie Mineure, (Éphèse, Colosses) et partout ailleurs. Dans
Actes chapitre 20, de passage à Milet (Asie mineure, aujourd'hui
nord de la Turquie) Paul demande aux disciples d'Éphèse de venir
le rencontrer et s'adresse à eux en ces termes:
Actes 20:29-30
« (29) Je sais qu'il s'introduira
parmi vous,
après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront
pas le troupeau, (30) et qu'il
s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des
choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.»
Après son départ, effectivement des loups
cruels se sont introduits parmi toutes les assemblées que Paul
avait implantées lors de ses voyages missionnaires, pour
assujettir les saints et instaurer «le joug étranger» de
«l'homme de perdition», et dans les prochains chapitres, c'est
ce que je vais vous démontrer.
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#24)
Le passage de 2 Corinthiens 6:14 nous
livre
un
indice de taille.
«
Ne vous mettez pas
avec les infidèles
sous un
joug
étranger. Car quel rapport y a-t-il
entre la justice et
l'iniquité
? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les
ténèbres ?»
Paul mentionne
«le joug étranger»
et l'associe directement à sa notion d'iniquité. Il semble bien
que l'assemblée de Corinthe était une source constante de tracas
pour Paul. L'adversaire de son Évangile y avait installé ses
ouvriers d'iniquité et Paul devait combattre constamment pour
conserver le contrôle de l'Église de Corinthe.
2
Corinthiens 11:3,
2
Corinthiens 12:20,
2
Corinthiens 12:21
Rappelez-vous que Jésus avait associé le mot
«joug» au contrôle de l'Esprit sur ceux qui le suivaient.
Matthieu 11:29-30
« (29)
Prenez mon joug sur
vous
et recevez mes instructions, car je suis doux et
humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
(30)
Car mon joug est
doux, et mon fardeau léger.»
Ainsi donc, il y a un joug du Seigneur et un
joug étranger. Jésus parlait aussi de son «fardeau» léger en
comparaison avec le fardeau de la loi de Moise, les préceptes et
le légalisme implacable que faisaient appliquer les chefs du
Judaïsme, les scribes et les pharisiens. Il faut comprendre que
dans l'esprit des apôtres, la loi de Moise était ce «joug»
associé à l'iniquité, que «leurs pères» n'avaient pas été
capables de porter.
Actes 15:10
«Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant
sur le cou des disciples
un joug que ni nos
pères ni nous n'avons pu porter
?»
Actes 15: 1-10 (tout le contexte)
Hébreux 12:1 « Nous
donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande
nuée de témoins, rejetons tout fardeau,(...)»
Dans le passage de Galates 5:1, Paul rappelle
aux Galates de fuir
«le joug de la
servitude» afin de demeurer libres et
affranchis en Jésus-Christ. Si nous observons bien, dans
le contexte du passage, les disciples de l'Église des Galates
ont parmi eux des gens qui tiennent encore aux préceptes de la
loi et qui désirent imposer leur «orthodoxie». Lorsqu'on examine
la lettre de Paul adressée à Timothée, encore là, Paul met en
garde Timothée contre
les vaines discussions
théologiques, qui «conduisent à l'iniquité».
Vous comprendrez que cette situation va se répéter
continuellement, jusqu'à ce que
«celui qui le retient encore ait disparu».
Galates 5:1
«C'est pour la liberté que Christ nous
a affranchis. Demeurez donc fermes, et
ne vous laissez pas mettre de
nouveau sous le joug de la servitude.»
Extraits
Galates 4: 9-21, 5: 1-26 ( le
contexte)
La première étape du mystère de l'iniquité,
fut de créer des divisions, pour remplacer graduellement les
authentiques responsables/surveillants des assemblées. Ceux qui
avaient été approuvés pour prendre soin des Églises enseignaient
le véritable Évangile Apostolique. Au fil du temps, lorsque le
diable a fini par les remplacer par ses propres ouvriers, il lui
a alors été donné carte blanche pour enseigner ses doctrines et
interpréter les Écritures comme bon lui semblait, et ainsi
empêcher quiconque de réellement naître de nouveau.
Paul avait averti les saints à plusieurs reprises. Le modèle
de surveillance des assemblées qu'il avait implanté dans toutes
les Églises n'avait absolument rien à voir avec une élection par
vote démocratique ou un consensus de la majorité des disciples
d'une assemblée, ou d'une hiérarchie «apostolique» ayant
autorité sur les surveillants de toutes les Églises. Ceux
qui sont choisis pour être des surveillants (évêques) le sont
par la volonté de l'Esprit. Le Chef de l'Église c'est Christ, et
Christ n'a jamais eu besoin de déléguer son autorité à des
hommes pour faire son travail. Les Écritures sont précises sur
ce point:
Dieu produit en nous le vouloir et le faire et ceux qui sont
appelés à occuper des fonctions de surveillants ou de diacres
sont d'abord choisis et guidés par l'Esprit de Christ
Philippiens 2:13 «
(...) car
c'est Dieu qui
produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon
plaisir.»
1 Corinthiens 6:17
« Mais
celui qui s'attache
au Seigneur est avec lui un seul esprit.»
Par contre, il est mentionné que ceux qui
n'ont pas l'Esprit, causent des divisions, car pour «régner» le
diable a besoin de diviser, pour rallier à ses propres ouvriers,
la majorité des disciples.
Jude 1:19 «
ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels,
n'ayant pas l'Esprit.»
Tite 3:10 «
Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement,
celui qui provoque des divisions,»
Romains 16:17« Je vous
exhorte, frères, à
prendre garde à ceux qui causent des divisions et des
scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez
reçu.
Éloignez-vous d'eux.»
Philippiens 3:15 :
«
Nous tous donc qui
sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous
êtes en quelque
point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus »
1 Corinthiens 1:10 «
Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus
Christ, à tenir tous un même langage, et
à ne point avoir
de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans
un même esprit et dans un même sentiment.»
1 Corinthiens 4:6
« C'est à cause de vous, frères,
que j'ai fait de ces choses une application à ma personne et
à celle d'Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes
à ne pas aller au
delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de
l'orgueil en faveur de l'un contre l'autre.»
C'est chez les Corinthiens que Paul avait
observé plusieurs divisions. Le texte de Paul dans 1 Corinthiens
1:10-12, nous laisse entrevoir déjà des clans et des rivalités
parmi les disciples de cette assemblée, les uns se réclamant de
Paul, d'Apollos ou de Pierre (Céphas). Les analystes des
Écritures attribuent l'écriture de la première épitre aux
Corinthiens par l'apôtre Paul entre l'an 52 et 55 après J.-C.
Ainsi donc, il est probable que dès que Paul quitta la scène
missionnaire apostolique vers l'an 67 ou 68 à Rome, les
divisions ont repris de plus belle et ce qui devait arriver,
arriva.
1 Corinthiens 1:10-12 «
(10) Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur
Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point
avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis
dans un même esprit et dans un même sentiment. (11) Car, mes
frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé,
qu'il y a des disputes au milieu de vous. (12) Je
veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de
Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de
Christ ! »
1 Corinthiens 11:18 «
Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en
assemblée, il y a parmi vous des divisions, -et je le crois
en partie,»
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#25)
Clément 1er, «évêque» de Rome
Selon les historiens,
Clément de Rome ou Clément le Romain (Clemens Romanus), qui
était peut-être d’origine juive. Il était le fils de
Faustinus, et naquit vers l’an 30. l'Église catholique considère
que Clément de Rome fut un «pape» (évêque de Rome) et est
aujourd'hui reconnu comme étant le premier Père apostolique.
Note: Le titre de «Pape»
n'apparaît qu'au cours du 3e siècle pour les «évêques» et
n'est pas attesté pour «l'évêque de Rome» avant le début du
4e siècle,( Nicée 325), après quoi il tend à lui devenir
spécifique. Donc, seul l'évêque de Rome peut être «pape» et
recevoir l'autorité de régner sur tous les évêques, prêtres,
diacres, etc...
L’absence de sources fiables met au
conditionnel l’ensemble de la vie de Clément 1er reconnu par
l'Église catholique comme quatrième évêque de Rome. Selon Irénée
de Lyon (+ 202), il fut «ordonné prêtre» puis sacré «évêque» par
l'apôtre Pierre. Selon Origène (+ 254), Eusèbe (+ 340) et Jérôme
(+ 420), il était le collaborateur de l'apôtre Paul à Philippes
: la haute estime dans laquelle Paul le tient est manifeste dans
l’Épître aux Philippiens Chapitre 4, verset 3.
Philippiens 4:3 « Et toi
aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles
qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec
Clément
et mes autres compagnons d'œuvre, dont les noms sont dans le
livre de vie.»
Pendant son séjour au Moyen-Orient où il
participa en 48/49 au concile de Jérusalem, l'Église catholique
prétend que l'apôtre Pierre confia «le gouvernement de
l'Église», aux trois futurs évêques de Rome :
Lin,
Anaclet et
Clément.
Note: Selon
Irénée
de Lyon, l'évêque de Rome est le Lin mentionné par Paul
de Tarse, dans sa deuxième épître à Timothée (4:21). Un
passage d'Irénée
(Adverus
haereses, III, III, 3) nous dit :
« Après que
les apôtres Pierre et Paul eurent fondé et organisé
l'Église (à Rome), ils conférèrent à Lin l'exercice de
la charge épiscopale. »
Quant à Anaclet, (en latin : Anacletus)
ou Clet (Cletus) ou Anenclet, ce personnage est, selon la
tradition catholique, le troisième évêque de Rome, et pour
les orthodoxes, le troisième presbytre de l'Église de Rome.
Il succède à Lin vers début octobre 79 et meurt vers l'an
91. Encore selon Irénée de Lyon, il mentionne dans
«Contre les hérésies, III, 3, 3.»
« Donc,
après avoir fondé et édifié l'Église, les bienheureux
apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ; c'est
de ce Lin que Paul fait mention dans les épîtres à
Timothée. Anaclet lui succède. Après lui, en troisième
lieu à partir des apôtres,
l'épiscopat
échoit à Clément. »
Les dates du pontificat de Clément Ier (92 à
101 selon l'Annuario pontificio) sont imprécises. Clément aurait
été précédé par Lin d’après Augustin (+ 430), et viendrait en
quatrième lieu, après Pierre, Lin et Anaclet, et si nous croyons
ce qu'affirment Irénée de Lyon (+ 202) et Eusèbe de Césarée (+
340) «Clément fut le troisième évêque des Romains». Clément est
vénéré comme «saint et martyr» par l'Église catholique, l'Église
orthodoxe, l'Église copte orthodoxe l'Église d'Angleterre.
Grâce aux archives sur Internet maintenant
accessibles à tous, j'ai trouvé une première attestation écrite,
concernant la structure hiérarchique de «surveillants/évêques»,
reliée à l'assemblée des Corinthiens, la même que celle
installée par l'apôtre Paul. Il s'agit de la «Première lettre
aux Corinthiens» d'un personnage nommé Clément 1er, (ou Clément
de Rome) écrite aux alentours de
l'an 95 ou 96 après J.-C.
Heureusement, ce document ne fait pas partie du canon biblique
car il n'a été publié qu'en 1633 pour la première fois. Son
contenu est une une exhortation de l'évêque Clément destinée à
l'assemblée des Corinthiens, traitant de la nature de la
«hiérarchie» et de l'obéissance aux «anciens». La lettre de
Clément constitue pour l'Église catholique romaine, l'un des
documents les plus anciens de la
«primauté romaine» de la doctrine sur la constitution et
l'hiérarchie du clergé romain. En fait, ce que je désire ici
souligner, c'est l'importance qu'on lui a accordée et
l'influence grandissante de la notion d'une «succession» d'une
hiérarchie cléricale. sur les assemblées. Selon
Denys
de Corinthe, l'un des «Pères de l'Église», qui a été
«évêque» de Corinthe vers l'an 171, on lisait encore la lettre
de Clément, lors des «liturgies» vers 170 après J.-C.
Le modèle «de surveillance» des assemblées
de Clément emprunte l'exemple d'un clergé du Judaïsme
C'est au chapitre 40 de sa lettre que Clément s'inspire du
modèle clérical Juif pour rappeler à l'assemblée de Corinthe que
la soumission des laïcs aux «évêques» est un ordre divin.
« C’est ainsi, mes
frères, que chacun de vous doit, dans la place où il se trouve,
rendre grâce à Dieu, vivre avec une conscience pure,
sans jamais sortir des règles de son ministère, ni des bornes de
la modestie.»
Chapitre 40, verset 5
Selon Clément de Rome «
Les apôtres ont établi un ordre de succession «apostolique»
pour gouverner l'Église» |
Clément de Rome |
C'est au chapitre 42, ( XLII), dans sa
lettre que Clément affirme à l'assemblée des Corinthiens de
son époque, que les apôtres ont déterminé
«un ordre de
succession» pour qu'après leur mort, le
ministère et les fonctions qu'ils exerçaient soient
transmises à d'autres, avec l'approbation de toute l'Église.
Chapitre 42, verset 1 à 5
Tout comme son affirmation, cette façon de procéder
n'est pas scripturaire, et aucune consigne «d'ordre
successoral» n'a été donnée par les apôtres, ni ne peut être
trouvée dans le Nouveau Testament. Et
c'est justement là que la doctrine du mystère de l'iniquité
tente de s'introduire. Dans le prochain chapitre,
observez la
manipulation et l'interprétation des écritures par Clément
de Rome. |
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#26)
L'Épitre aux Corinthiens de Clément de
Rome L'épitre aux Corinthiens de Clément de Rome a
vraisemblablement été rédigée vers l'an 95/96, alors que
l'Apôtre Jean était probablement encore vivant (à Patmos) et qui
fut publiée pour la première fois en 1633 après avoir été
traduite. Cette lettre possède 65 chapitres qui sont divisés en
versets. La lettre est une exhortation de l'évêque Clément
destinée à l'assemblée de Corinthe traitant de la nature de la
«hiérarchie» et de l'obéissance aux «anciens».
La lettre de Clément
constitue pour l'Église catholique romaine, l'un des documents
les plus anciens de la «primauté romaine» de la doctrine sur la
constitution et l'hiérarchie du clergé romain.
En fait, ce que je désire ici souligner,
c'est l'importance qu'on lui a accordée et l'influence
grandissante de la notion d'une hiérarchie cléricale. Selon
Denys de Corinthe, l'un des «Pères de l'Église», qui a été
évêque de Corinthe vers l'an 171, on la lisait encore lors des
«liturgies» vers 170 après J.-C.
La façon dont l'épître aux Corinthiens est
adressée, au nom «
de l'Église de Dieu qui séjourne à
Rome, à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe »
est perçue dans la «tradition catholique» comme un premier
document post-apostolique en faveur de la préséance de l'Église
de Rome sur les autres Églises, et ainsi de son évêque, et du
rôle d'arbitre qu'on lui accorde lors de conflits.
Durant les années où Clément fut «évêque de
Rome», la communauté chrétienne de Corinthe fut en proie à des
troubles internes graves, alors qu'une division s'était soldé
par la déposition des «presbytres» de leurs charges, lesquels
semble-t-il, n'avaient pas une bonne conduite. Clément de Rome,
qui est l'auteur de la lettre, suggère alors le rétablissement
dans leur fonction de ces «évêques/surveillants» légitimes et
appelle les révoltés à l’obéissance envers ces derniers.
La lettre de Clément « témoigne cependant
qu'à la fin du 1er siècle, que l'hiérarchie tripartite du
clergé, avec un évêque, des presbytres et des diacres n'est pas
encore en place dans la capitale impériale. Clément parle plutôt
d'une organisation en une hiérarchie bipartite, qui semble se
référer à ce qui existait sans doute dix ou vingt ans plus tôt,
tel que mentionné dans
1 Pierre 5: 1-5
,
avec des presbytres-évêques (anciens) et des diacres. Par
contre, dans sa lettre aux Corinthiens, Clément affirme qu'il y
a équivalence globale entre «presbyteroi» (presbytres/anciens)
et «episkopoi» (évêques/surveillants).
Liens vers des versions françaises de l'épitre de Clément
de Rome
http://seigneurjesus.free.fr/epitreclement.htm
https://fr.wikisource.org/
https://journals.openedition.org/rsr/1979
http://www.saintpierreenvallee.fr/index.php/
Le terme de «prêtre» ne se distingue pas
encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec
episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés
chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le
ministère épiscopal naît dans le courant du 2e siècle qui voit
progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium :
les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία /
ekklêsia, l'assemblée des fidèles
(clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques
suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome),
à la manière dont une association élit aujourd'hui ses
dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie est
consacré comme évêque
par l'ensemble des évêques de la province, au
moyen de l'imposition des mains, au sein de la syntaxe
eucharistique. À partir du 5e siècle, le corps électoral se
restreint aux grands laïcs et au clergé local.
Les dons et les appels au ministère de
l'Église sont exclusivement
la responsabilité et le privilège de
l'Esprit
et en aucun cas, le Seigneur laisserait l'Église décider à sa
place, qui est digne d'hériter du titre d'apôtre, de
prophète, de docteur, etc. Le passage de
1
Corinthiens 12: 27-30
stipule que c'est dieu qui établi les ministères et non un
conseil d'évêques ou d'anciens.
Le passage de
Colossiens 1:16-8
est clair sur ce point: Christ est le chef de l'Église:
Éphésiens
4:14-16Il
est la tête du corps, qui est l'Église et c'est Lui qui dirige,
et non pas un évêque à Rome. Christ n'a jamais délégué qui que
ce soit pour prendre «la tête», car la tête de l'Église, c'est
le Saint-Esprit. Nul besoin d'insister pour vous rappeler ce que
Dieu avait dit à propos de son Alliance avec son peuple.
Hébreux 10:15-16
Extraits de la lettre de Clément Mais ce qui va
retenir l'attention, c'est son interprétation particulière des
Écritures, interprétation que personne ne semble vouloir
contester.
Voyons un peu ce qu'il affirme:
«
À travers les campagnes et les villes, ils
(les apôtres)
proclamaient la parole, et c’est ainsi qu’ils prirent leurs
prémices ; et après avoir éprouvé quel était leur esprit, ils
les établirent évêques et diacres des futurs croyants. 5. Et ce
n’était pas là chose nouvelle :
depuis de longs siècles
déjà l’Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en
effet :
« J’établirai leurs
évêques dans la justice, et les diacres dans la foi »
[Isaïe 60, 17]»
Chapitre 42, verset 1 à 6
Le texte d'Isaïe 60:17, qui
semble emprunté de la Septante, cité par Clément de Rome, est
très différent de ce que nous trouvons actuellement dans nos
bibles, lequel est déjà différent du texte hébreu original.
Cette différence s’explique par un double changement de l'esprit
du texte hébreux, résumé dans ce tableau :
Ainsi donc, cette
«traduction améliorée»
d'Isaïe 60:17 en grec, et réinterprétée par Clément de Rome, et
assurément partagée dans plusieurs Églises, a vraisemblablement
«justifié» la doctrine de succession cléricale, composée de
diacres, de prêtres et d'évêques (presbytres), et plus tard,
d'un pape qui était l'évêque de Rome.
La doctrine de la succession
apostolique est une doctrine selon laquelle les 12 apôtres ont
transmis leur «autorité» à des successeurs, qui l’ont à leur
tour transmise à leurs successeurs, et ainsi de suite à travers
les siècles, jusqu’à nos jours. L’Église Catholique romaine
combine cette croyance avec le concept selon lequel Pierre est
devenu plus tard le premier évêque de Rome, et que les évêques
romains qui ont succédé à Pierre étaient acceptés par l’Église
primitive comme l’autorité centrale de toutes les Églises.
L’Église Catholique romaine considère l'apôtre Pierre comme le
chef des apôtres, doté de l’autorité suprême et dont, par
conséquent, tous les successeurs de l'évêque de Rome, sont
revêtus de l’autorité suprême. Cela revient à dire en quelque
sorte, que la ville de Rome a été «choisie» de Dieu pour
conférer «un privilège d'autorité» à son «évêque», lequel
lui permet de régner sur tous les autres évêques et membre du
clergé. La succession apostolique, ajoutée à la suprématie de
Pierre parmi les apôtres, a fait de l’évêque de Rome l’autorité
suprême de l’Église Catholique : le Pape qui est le «vicaire»
autoproclamé de Christ.
Toutefois, il n’est écrit nulle
part dans les Écritures que Jésus, les apôtres ou tout autre
écrivain du Nouveau Testament ait émis l’idée d’une «succession
apostolique». Par ailleurs, Pierre n’a pas non plus été présenté
comme étant «chef suprême» sur les autres apôtres. En un mot, la
succession apostolique est antichrist. Le concept de la
succession apostolique n’apparaît nulle part dans les Écritures.
Ce qui y apparaît, c’est que la vraie Église enseignera ce
qu’enseignent les Écritures et examinera toutes les doctrines et
pratiques à la lumière des Écritures afin de déterminer si elles
sont vraies et justes.
C'est ici que je désire faire la
démonstration, comment le mystère de l'iniquité,
déjà
discerné durant le ministère de l'apôtre Paul,
2 Thessaloniciens 2:6-7
,
s'est graduellement développé pour finalement prendre le
contrôle de toute l'Église dès le 2ième siècle. Je puiserai
quelques citations de Clément de Rome, à partir des textes qu'il
a laissés et qui ont subsisté jusqu'à nos jours, et je jugerai
«la pensée» de ce personnage selon les Écritures afin de
déterminer l'influence spirituelle qui l'animait. Et c'est-là
que vous observerez comment
la pensée subtile
«du serpent ancien» a lentement détourné l'Esprit de l'Évangile
Apostolique vers un culte religieux hybride n'ayant de
«chrétien» qu'une apparence extérieure sans puissance, tout
comme ce cavalier «couronné»
monté sur un cheval blanc
à
l'apparence inoffensive,
parti «en vainqueur»
pour vaincre.
Bien que la lettre de Clément «
témoigne d'une organisation consistant en une hiérarchie
tripartite, avec un évêque, des presbytres et des diacres, il
faut souligner qu'à la fin du 1er siècle, le système successoral
n'était pas encore en place dans la capitale impériale. Au début
, ce n'était qu'une organisation en une hiérarchie «bipartite»,
avec des «presbytres-évêques» et des
diacres.
L'équivalence globale entre
presbyteroi
(presbytres/anciens)
et episkopoi (évêques/surveillants)
peut se comparer à l'Épître aux Corinthiens. Cependant les
«presbytres/évêques» devinrent 2 groupes distincts dès le début
du 2e siècle, et la structure tripartite est attestée dès le
début du 2e siècle dans certaines épîtres
d'Ignace
d'Antioche.
Ensuite les «successeurs» de
Clément à Rome, prendront bien soin de tout consolider
l'organisation durant le 2ième siècle. Le témoignage laissé par
l'évêque Irénée de Lyon
démontre qu'à son époque, entre les années 177 à 202,
un système clérical de
succession apostolique
bien établi avait pris le contrôle de toute l'Église.
De plus, déjà au 2e siècle, toute l'orthodoxie et l'enseignement
de l'Église catholique de Rome reposait sur «la Tradition»,
laquelle ne pouvait être transmise et interprétée que par le
clergé romain. Par conséquent, tous ceux qui, comme Clément de
Rome, ont endossé la notion de la «succession apostolique» ont
participé au «mystère de l'iniquité», incluant Irénée de Lyon,
et en aucun cas, les enseignements de l'apôtre Paul n'auraient
pu prétendre que ces hommes avait l'esprit de Christ.
«(...)
l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les
deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et
établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient
des apôtres et
la foi qu'elle annonce aux hommes sont
parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques,
nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit,
ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et
erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car
avec cette Église, en raison de son origine plus excellente,
doit nécessairement
s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout,
— elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.»
Irénée de Lyon -
Contre les hérésies Livre III
Traité
Contre les hérésies» par Irénée de Lyon
«(13)
C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous ,
il avait la même foi que Paul, celle que les disciples
avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était
l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était
- il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes
enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu
produiront toujours la même chose.» (???)
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#27)
L'Évangile de Paul, dit «l'Évangile
apostolique», était fondé essentiellement sur la prédestination
du peuple saint,
Romains
8:30
et la sainteté divine conférée au peuple de Dieu par la foi en
Jésus-Christ, et surtout sur
l'influence directe de
l'Esprit divin dans les pensées et les comportements des
saints. Paul a insisté pour dire que celui qui était en
Jésus-Christ, était «un seul esprit» avec celui du Seigneur.
1
Corinthiens 6:17
Selon la prédestination et la volonté de
Dieu,
Hébreux 9:15
,
l'Esprit Saint avait donné à chacun un rôle à exercer,
Hébreux
13:20-21
et avait installé des surveillants sur les assemblées, afin de
fournir aux saints la nourriture spirituelle au temps
convenable. Jésus avait parlé de «serviteur et d'économe fidèle
et prudent» que le maître avait établi sur ses gens (les gens du
maître)
Matthieu 24:45,
Luc
12:42
Actes 20:28
«Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout
le troupeau sur
lequel le Saint Esprit vous a établis évêques
(surveillants), pour paître l'Église du Seigneur, qu'il
s'est acquise par son propre sang. »
Note: C'est le Saint-Esprit qui établit
les surveillants, et personne d'autre.
En aucun cas, dans toute l'Évangile de Paul,
rien n'indique que «les serviteurs du maître», pouvaient
s'autoproclamer «surveillants» de leur propre autorité et
s'octroyer une telle fonction et une telle dignité; ou
s'octroyer un tel statut. Les Écritures sont très claires sur ce
point: c'est Dieu, et Dieu seul, qui opère tout en tous:
1
Corinthiens 12;6
et les «surveillants/évêques» appelés de Dieu n'ont pas le
pouvoir et l'autorité d'engendrer à leur tour, d'autres
«surveillants/évêques» comme eux. Les «surveillants» établis par
l'Esprit Saint ne font que dispenser ce que le Seigneur leur
donne.
De plus, c'est Dieu qui se garde le privilège
exclusif de produire en chacun de ses élus, le vouloir et le
faire, selon son bon plaisir.
Philippiens 2:13
En d'autres mots, bien que l'Esprit du Seigneur ait installé des
surveillants sur les assemblées, ces derniers n'avaient pas
l'autorité de prendre des initiatives personnelles pour
«transférer» à d'autres, leur statut de «surveillant», ou «leur
onction» de serviteur choisi, privilège exclusivement réservé à
l'Esprit Saint et la volonté divine. La transmission
successorale de leur rôle de surveillant est une invention
purement humaine.
Vous observerez ci-après, que le mot grec
«episkope», dont le mot signifie «charge» ou «fonction», et le
mot «episkopos» signifiant simplement «préposé,
surveillant, gardien, responsable» a été associé à un sens
beaucoup plus large, quand on comprend que plus tard, de ce
terme est issu le mot «épiscopal», lequel est lié à une doctrine
de «succession apostolique», telle qu'on la retrouve dans
l'organisation du clergé de l'Église catholique.
Strong numéro : 1984 : source:
https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/1984/
Mot translittéré en caractères latin: episkope
Définition : Ce mot peut être associé avec les
mots suivants: investigation, inspection, visite
d’inspection, acte par lequel Dieu visite les hommes,
observe leurs voies, leurs caractères, pour leur accorder en
partage joie ou tristesse, surveillance, contrôle, fonction,
la fonction d’un ancien, la charge d’une église chrétienne.
« episkope » est traduit dans la bible
Louis Segond 1910 par :
visiter, être
visité, charge, charge d’évêque.
|
Concordance biblique du mot grec «
episkope » :
Luc 19.44 « ils te
détruiront , toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne
laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas
connu le temps où tu as été
visitée (Strong
1984). »
Actes 1.20 « Or, il est
écrit dans le livre des Psaumes : que sa demeure devienne
déserte, et que personne ne l’habite ! Et : Qu’un autre prenne
sa
charge (Strong
1984)! »
1 Timothée 3.1 «
Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la
charge d’évêque
(Strong 1984), il désire une œuvre excellente.»
1 Pierre 2.12 « Ayez au
milieu des païens une bonne conduite , afin que, là même où ils
vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils
remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il
les
visitera (Strong
1984).»
Strong numéro : 1985 source:
https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/1985/
Mot translittéré en caractères latins: episkopos
Définition : Ce mot peut être associé avec
les mots suivants: préposé, surveillant, superviseur,
gardien, responsable, évêque, surveillant de l’église
chrétienne.
« episkopos » est traduit dans la bible
Louis Segond 1910 par :
évêque, gardien
|
Concordance biblique du mot grec «
episkopos » :
Actes 20.28 « Prenez donc
garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le
Saint-Esprit vous a établis
évêques (1985),
pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son
propre sang.»
Philippiens 1.1
« Paul et Timothée, serviteurs de Jésus -Christ, à tous les
saints en Jésus -Christ qui sont à Philippes, aux
évêques (1985) et
aux diacres :»
1 Timothée 3.2
« Il faut donc que
l’évêque (1985) soit irréprochable, mari d’une seule
femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier,
propre à l’enseignement.»
Tite 1.7 «
Car il faut que l’évêque
(1985) soit irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit
ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à
un gain déshonnête; »
1 Pierre 2.25
« Car vous étiez comme des brebis errantes . Mais maintenant
vous êtes retournés vers le pasteur et le
gardien (1985) de
vos âmes.»
La
première attestation d'une structure hiérarchique de la
communauté chrétienne est la «Première lettre aux
Corinthiens» de Clément 1er écrite aux alentours des années
95-96. Le terme de prêtre ne se distingue pas encore à cette
époque de celui de « surveillant » (en grec Eπίσκοπος /
episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés
chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le
ministère épiscopal naît dans le courant du 2e siècle qui
voit progressivement la figure de l'évêque présider ce
presbytérium : les premiers episkopoi sont élus par les
membres de l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles
(clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques
suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la
manière dont une association élit aujourd'hui ses
dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie
est consacré comme évêque par l'ensemble des évêques de la
province, au moyen de l'imposition des mains, au sein de la
syntaxe eucharistique. À partir du 5e siècle, le corps
électoral se restreint aux grands laïcs et au clergé local.
Source
|
Actes 20:28
«Prenez donc garde à
vous-mêmes, et à tout
le troupeau
sur lequel le Saint Esprit vous a établis
évêques (surveillants), pour paître l'Église du
Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. »
Philippiens 3:15 :
« 15)
Nous tous donc
qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et
si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous
éclairera aussi là-dessus
Philippiens 1:1
«Paul et Timothée, serviteurs
de Jésus Christ, à tous les saints en Jésus Christ qui
sont à Philippes,
aux évêques et
aux diacres:»
|
|
|
#28)
Selon les historiens, le
personnage Ignace *d'Antioche, (env. ±40 ±110 après J.-C.) était
le «troisième évêque» *d'Antioche en Syrie, après le passage de
l'apôtre Pierre et d'un personnage appelé
Evode,
qui aurait peut-être fait partie «des saints» mentionnés dans
Philippiens 4:21. Les historiens disent qu'Ignace fut arrêté à
Antioche et emmené à Rome par dix soldats romains. Son
«extradition» a pris la route à travers les terres de la Turquie
d'aujourd'hui en empruntant la route nordique, vers Laodicée,
Philadelphie, Sardes et Smyrne. Cependant, un silence
impénétrable s’étend sur les quarante années de son «pastorat» à
Antioche et les historiens ignorent totalement les événements
qui ont conduit à son procès et à sa condamnation. L'on présume
qu'il a peut-être été dénoncé comme «chrétien» par quelqu'un qui
ne l'aimait pas ou pour avoir enfreint quelque politique à
l'égard de l'empereur Trajan, à qui l'on sacrifiait en son
honneur.
Sur l'empereur romain
Trajan
et sa politique envers les chrétiens, il est mentionné sur
Wikipédia qu'il existe une correspondance entre
Pline
le Jeune (AD ±62 et ±113) et
Trajan
(AD 98-117) concernant les chrétiens. Cette correspondance
historique est précieuse car il s’agit d’une des rares sources à
caractère officiel qui ne soit pas d’origine chrétienne. Pline,
s’adressant à l’empereur, demande des conseils sur des problèmes
sensibles qu’il rencontre dans son gouvernement de la province.
Concernant les chrétiens, contre lesquels
Pline
a reçu des dénonciations anonymes, il se demande quelle attitude
adopter et ce qui doit être puni : le fait d’être chrétien
(nomen Christianum) ou les crimes qui y sont associés (flagitia
cohaerentia nomini). Pline cherche à savoir également jusqu’où
doit aller le travail d’enquête et les interrogatoires qui
fournissent les preuves (quatenus quaeri soleat). Dans sa
réponse, l’empereur reste ambigu et n’adopte pas de
positionnement clair. Selon lui, un chrétien ne peut être
recherché et poursuivi uniquement en raison de sa foi
(conquirendi non sunt).
Par contre, il considère qu'il faut les punir s'ils ont été
dénoncés de manière non anonyme. En revanche, si,
convaincus de christianisme, ils acceptent d'offrir un sacrifice
«au génie de l’empereur», ils doivent être pardonnés.
La «vie» d'Ignace présente un
paradoxe remarquable: l'éminence d'un «évêque» inconnu. Même son
martyre, en fait, n’est jamais détaillé, mais seulement
anticipé. Néanmoins, il existe un consensus quasi unanime selon
lequel Ignace a probablement été martyrisé pendant le règne de
Trajan. Selon
Eusèbe,
cela s’est passé quelque part au milieu du règne de Trajan. Si
sa mort a eu lieu vers ±106-110 après J.-C., les lettres doivent
être écrites peu de temps avant. Par conséquent, les lettres
doivent être datées vers ±106-±110AD.
*Note: Paul et les apôtres connaissaient
très bien Antioche:
Actes 6:5,
Actes 11:19-20, 22, 26-27
,
Actes 13:1,
Actes 13:14
,
Actes 14:19,21,26,
Actes 15:22-23,30,35,
Actes 18:22-23,
Galates 2:11
2 Timothée 3:11
Le point de vue traditionnel
selon lequel
sept lettres attribuées
à Ignace sont authentiques reste le point de vue le plus
probable et le moins problématique. La
comparaison des éditions anciennes et des manuscrits originaux
ainsi que l'examen critique connue
d’Eusèbe,
conserve la forme originale des lettres écrites par Ignace. Les
documents historiques sont donc reconnus comme fiables.
Ainsi donc, la collection de
lettres prétendument écrites lors de son dernier voyage,
permettent à «Ignace» de nous livrer un aperçu de la doctrine de
la «succession apostolique» et de «l'orthodoxie chrétienne»
partagée à cette époque, dans les Églises d'Asie Mineure.
Ce détail est important, du fait que les 7 Églises mentionnées
dans le livre de l'Apocalypse sont situées dans cette région.
Ensuite, si les lettres d'Ignace ont été conservées, copiées et
recopiées au cours des siècles, c'est que son influence a marqué
profondément l'orthodoxie de l'Église catholique de Rome.
J'ai choisi de tirer de ces
lettres des extraits et citations d'Ignace pour faire la
démonstration que l'esprit d'iniquité dont parle l'apôtre Paul
dans
2 Thessaloniciens 2:6-7
,
était bel et bien installé et avait déjà ravagé l'Église.
Cliquez
pour agrandir
Églises au temps de Paul |
Nous avons donc sept lettres
écrites par Ignace d'Antioche:
Église à Éphèse (écrite à Smyrne) Église à Magnésie
(écrite à Smyrne)
Église à Tralles (écrite à Smyrne) Église à Rome (écrite
à Smyrne) )
Église de Philadelphie (écrite à Troas) Église de Smyrne
(écrite à Troas)
Évêque Polycarpe de Smyrne (écrit à Troas)
Cliquez
pour agrandir
Églises Asie Mineure, 1er siècle |
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#29)
Selon son propre témoignage, ne
renonçant pas à la forme de «christianisme» de son époque,
l'évêque Ignace d'Antioche fut arrêté et emmené à Rome où il fut
vraisemblablement «exécuté». Ses sept «épîtres» racontent son
parcours au cours duquel il a fait parvenir des lettres à
diverses communautés chrétiennes d'Asie mineure. Il a souligné
l'importance du martyre et a essentiellement institué une
théologie du martyre. C'est à cette époque que les chrétiens
commencent à rechercher le martyre plutôt que de fuir la
persécution.
À Smyrne, Ignace fut autorisé à
recevoir des visiteurs. des représentants des églises de
Tralles, de Magnésie et d'Éphèse ont passé du temps avec lui
pour l'encourager et lui demander son avis ecclésial. Tralles,
Magnésie et Éphèse étaient des villes situées sur la route sud
de la voie romaine non visitées par Ignace. Ceux qui lui avaient
rendu visite de ces églises avaient avec eux des lettres
d'Ignace. De Smyrne, Ignace a également envoyé une lettre à
l’église de Rome pour la préparer à son arrivée. Nous savons
qu'il a écrit cette lettre le 24 août. Ignace ne mentionne pas
l'année.
Le voyage se poursuivit jusqu'à
*Troas, d'où Ignace envoya des lettres aux églises de
Philadelphie et de Smyrne, deux des villes qu'il avait visitées
auparavant. De Troas, il a également écrit une lettre plus
personnelle à son ami Polycarpe, évêque de Smyrne. Ensuite,
Ignace a été emmené à Philippes où l'église l'a reçu
chaleureusement. Nous le savons parce que Polycarpe remercie
plus tard cette église pour son hospitalité envers Ignace. Le
voyage a continué jusqu'à Rome où Ignace a été vraisemblablement
été exécuté. Il y avait suffisamment de confusion au sujet de
l'exécution d'Ignace pour que son ami Polycarpe ne sache pas ce
qui s'était réellement passé à Rome; il a écrit à l'église de
Philippes pour savoir ce qu'ils savaient des derniers jours
d'Ignace.
La lettre envoyée à la
communauté de Smyrne
Durant son «extradition» vers Rome,
Ignace d'Antioche s'est arrêté à Troas, d'où vraisemblablement,
il a écrit une lettre adressée aux membres de la communauté de
Smyrne.
Ce texte est un vibrant plaidoyer en faveur de la soumission
absolue à l'évêque, lequel tient la place de Dieu dans
l'assemblée. En insistant sur le fait qu'aucun membre de la
communauté ne peut faire quoi que ce soit à l'insu de l'évêque,
il faut constater que sous une apparence de «piété» et de
«sainteté» l'esprit de ce personnage ......, le concept de
l'autorité divine conféré au clergé est vraiment diabolique. Il
suffit de se rappeler les passage prophétiques d'Isaïe 14:13,
d'Ézéchiel 28:2, d'Abdias 1:4
*Note: Paul et les apôtres
connaissaient parfaitement Troas:
Actes
16:8,
Actes
16:11,
Actes
20:5-6,
2
Corinthiens 2:12,
2
Timothée 4:13
Cliquez
pour agrandirLettre
d'Ignace d'Antioche aux Smyrniotes |
(Lettre aux Smyrniotes, VIII, IX)
Source:
http://www.croixsens.net/livres/ignacesmyrniotes.php
(Chapitre 8) - VIII, «
(1).
Suivez tous l'évêque,
comme Jésus-Christ suit son Père,
et le presbyterium comme les Apôtres ; quant aux diacres,
respectez-les comme la loi de Dieu.
Que personne ne fasse,
en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde l'Église.
Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se
fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura
chargé. (2). Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté,
de même que là où est le Christ Jésus, là est l'Église
catholique. Il n'est pas permis en dehors de l'évêque ni de
baptiser, ni de faire l'agape, mais tout ce qu'il approuve, cela
est agréable à Dieu aussi Ainsi tout ce qui se fait sera sûr et
légitime. »
(Chapitre 9) - IX, «
(1) Il est raisonnable de retrouver désormais notre bon sens,
et, pendant que nous en avons encore le temps, de nous repentir
pour retourner à Dieu.
Il est bon de
reconnaître Dieu et l'évêque. Celui qui honore l'évêque est
honoré de Dieu ;
celui qui fait quelque chose à l'insu de
l'évêque sert le diable. (...)»
Ignace d'Antioche, lettre envoyée à Polycarpe
Ignace d'Antioche, lettre aux Philadelphiens
Cette lettre date à la fin de sa vie
Liens Internet sur Ignace
d'Antioche
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/07/la-doctrine-de-saint-ignace-dantioche/
https://testimonia.fr/ignace-d-antioche/
http://didascale.com/lettres-dignace-dantioche/
http://www.patristique.org/Les-Peres-apostoliques-II-Ignace-d-Antioche.html
http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacesmyrniotes.htm
http://cathobiblique.unblog.fr/les-peres-de-leglise/ignace-dantioche/ignace-dantioche-lettre-aus-smyrniotes/
https://orthodoxesantiochenice.com/2008/03/26/lettre-de-saint-ignace-aux-smyrniotes-71-2-81-2/
https://www.la-croix.com/Archives/2009-04-25/La-ou-est-l-eveque-la-est-l-Eglise-_NP_-2009-04-25-343977
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#30)
(écrite lors de son passage à Smyrne)
La lettre d'Ignace aux Magnésiens
nous indique une fois de plus que la mentalité des Églises
d'Asie Mineure a subi un endoctrinement majeur sur la notion de
la succession apostolique. Dans cette lettre nous pouvons
observer 3 «charges» différentes du clergé au sein des
assemblées. L'évêque (le surveillant) qui tient la place de
Dieu, et auquel tous doivent être soumis comme «Jésus-Christ
était soumis à son Père», les presbytres (prêtres) qui tiennent
la place du «sénat des Apôtres» et les diacres. En outre, les
évêques exercent un rôle de «présidence» sur les autres
«présidents/presbytres» qui appartiennent au «presbyterium»,
lesquels sont une «image et leçon d'incorruptibilité».
Finalement, son exhortation à ne jamais rien faire dans
l'assemblée, sans l'approbation de l'évêque ou des presbytres,
enlève toute liberté à l'Esprit Saint d'intervenir dans
l'assemblée sans l'approbation de «l'évêque ou des presbytres»
nommés par une succession apostolique autoproclamée.
Note: Le seul fait,
qu'historiquement, cette lettre ait survécue jusqu'à
aujourd'hui, nous renseigne sur l'importance et l'influence que
ce genre de discours avait sur les assemblées chrétiennes d'Asie
Mineure, moins de 100 ans après le départ des apôtres. Si le
contenu de ce genre de lettre aurait été jugé par les
assemblées, hérétique et contraire à la prédication apostolique,
la lettre aurait été détruite et personne n'en aurait tenu
compte.
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Lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens |
(Chapitre 4) - VI,
« (1). Ainsi, puisque dans les personnes que j'ai nommées plus
haut, j'ai dans la foi vu et aimé toute votre communauté, je
vous en conjure,
ayez à cœur de faire
toutes choses dans une divine concorde,
sous la
présidence de l'évêque qui tient la place de Dieu, des
presbytres qui tiennent la place du sénat des Apôtres, et des
diacres qui me sont si chers,
à qui a été confié le service de Jésus-Christ, qui avant
les siècles était près de Dieu, et s'est manifesté à la fin.
(2). Prenez donc tous les mœurs de Dieu, respectez-vous les uns
les autres, et que personne ne regarde son prochain selon la
chair, mais aimez-vous toujours les uns les autres en
Jésus-Christ. Qu'il n'y ait rien en vous qui puisse vous
séparer,
mais unissez-vous à
l'évêque et aux présidents en image et leçon d'incorruptibilité.
»
(Chapitre 7) - VII,
« (1). De même donc que le Seigneur n'a rien fait, ni par
lui-même, ni par ses Apôtres, sans son Père, avec qui il est un,
ainsi
vous non plus ne faites rien sans l'évêque et les presbytres;
et n'essayez pas de faire passer pour raisonnable ce que vous
faites à part vous, mais faites tout en commun : une seule
prière, une seule supplication, un seul esprit, une seule
espérance dans la charité, dans la joie irréprochable ; cela,
c'est Jésus-Christ, a qui rien n'est préférable. (2). Tous
accourez pour vous réunir comme en un seul temple de Dieu, comme
autour d'un seul autel, en l'unique Jésus-Christ, qui est sorti
du Père un, et qui était en lui l'unique, et qui est allé vers
lui.»
(Chapitre 12) - XII.
« Puissé-je jouir de vous en toutes choses, si j'en suis digne.
Car, bien qu'étant enchaîné, je ne suis comparable a aucun de
vous qui êtes libres. Je sais que vous ne vous gonflez pas
d'orgueil ; car vous avez Jésus-Christ en vous. Et davantage,
quand je vous loue, je sais que vous en êtes confus, comme il
est écrit: »
(Chapitre 13) - XIII.
« (1). Ayez donc soin de vous affermir dans les enseignements du
Seigneur et des Apôtres, afin qu'en tout ce que vous ferez vous
réussissiez de chair et d'esprit, dans la foi et la charité,
dans le Fils et le Père et l'Esprit, dans le principe et dans la
fin,
avec votre si digne
évêque, et la précieuse couronne spirituelle de votre
presbyterium, et avec vos saints diacres.
(2). "
Soyez soumis à l'évêque
et les uns aux autres,
comme le Christ selon la chair fut soumis au Père, et les
Apôtres au Christ et au Père et à l'Esprit, afin que
l'union soit à la fois charnelle et spirituelle.»
(Chapitre 14) - XIV.
« Sachant que vous êtes pleins de Dieu, je vous ai exhortés
brièvement. Souvenez-vous de moi dans vos prières, afin que je
trouve Dieu, et aussi de l'Église de Syrie ; je ne suis pas
digne d'en être appelé un membre, -- car j'ai besoin de votre
prière et de votre charité tout unies en Dieu, --pour que Dieu
daigne, par votre Église, faire tomber sa rosée sur l'Église de
Syrie.»
Liens Internet sur Ignace d'Antioche
http://www.croixsens.net/livres/ignacemagnesiens.php
https://adoratioiesuchristi.blogspot.com/2015/07/lettre-de-saint-ignace-d-aux-magnesiens_21.html
https://adoratioiesuchristi.blogspot.com/2014/07/lettre-de-saint-ignace-dantioche-aux.html
http://cathobiblique.unblog.fr/les-peres-de-leglise/ignace-dantioche/ignace-dantioche-lettre-aux-magnesiens/
https://bibletalks.blogspot.com/2011/07/ignace-dantioche-lettre-aux-magnesiens.html
https://www.youtube.com/watch?v=hi8oDG5ib6Q
(Video youtube)
https://www.youtube.com/watch?v=PrThuH9tEA0
(Video youtube)
Les
7 lettres d'Ignace d'Antioche - lettre aux Éphésiens (Vidéos
Youtube)
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#31)
(écrite de Smyrne)
La lettre d'Ignace aux Tralliens
reprend sensiblement le même genre d'exhortation que celle qu'il
a écrite à l'assemblée de Magnésie. Dans cette lettre, Ignace
insiste sur la soumission absolue à l'évêque et au
«presbyterium», qu'il associe dans la lettre aux Magnésiens, à
une classe «de présidents». Dans son texte, Ignace impose sa
pensée en exigeant
«que tous révèrent les diacres comme
Jésus-Chwiki_i l'évêque, qui est l'image du Père, et les
presbytres comme le sénat de Dieu et comme l'assemblée des
Apôtres : sans eux on ne peut parler d'églises.»
La lettre déclare ensuite que «le
sanctuaire» est «l'église soumise à l'évêque» et que celui qui
agit
« en dehors de l'évêque, du
presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de
conscience. »
Voilà comment le mystère de l'iniquité impose sa
juridiction. L'Évangile apostolique qui prêche la pureté et la
justification par la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus,
a été altérée au point de maintenant attribuer «la pureté devant
Dieu» seulement à ceux et celles qui se soumettent aveuglément à
l'évêque et aux prêtres (presbyterium).
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Lettre
d'Ignace d'Antioche aux Tralliens |
Retranscription des textes
d'Ignace d'Antioche aux Tralliens
(Chapitre 2) - II,
« 1. Car quand vous vous soumettez à l'évêque
comme à Jésus-Christ, je ne vous vois pas vivre selon les
hommes, mais selon Jésus-Christ qui est mort pour vous, afin
que, croyant à sa mort, vous échappiez à la mort. 2.
Il est donc nécessaire,
comme vous le faites, de ne rien faire sans l'évêque, mais de
vous soumettre aussi au presbyterium, comme aux apôtres de
Jésus-Christ notre espérance en qui nous serons trouvés si nous
vivons ainsi. 3. Il faut aussi que les diacres, étant les
ministres des mystères de Jésus-Christ, plaisent à tous de toute
manière. Car ce n'est pas de nourriture et de boisson qu'ils
sont les ministres, mais ils sont les serviteurs de l'église de
Jésus-Christ. Il faut donc qu'ils évitent comme le feu tout
sujet de reproche. »
(Chapitre 3) - III,
« 1. Pareillement,
que tous révèrent les
diacres comme Jésus-Christ,
comme aussi l'évêque,
qui est l'image du Père, et les presbytres comme le sénat de
Dieu et comme l'assemblée des Apôtres : sans eux on ne peut
parler d'églises. 2. Je suis persuadé que vous êtes ainsi
disposés à leur égard. J'ai reçu et je possède avec moi, en la
personne de votre évêque, l'exemplaire de votre charité : sa
conduite elle-même est un grand enseignement et sa douceur une
force ; je pense que les païens eux-mêmes le révèrent. »
(Chapitre 7) - VII,
« 1. Gardez-vous donc de ces gens-là. Vous le ferez en ne vous
gonflant pas d'orgueil,
et en restant
inséparables de Jésus-Christ Dieu et de l'évêque et des
préceptes des Apôtres. 2. Celui qui est à l'intérieur du
sanctuaire est pur, mais celui qui est en dehors du sanctuaire
n'est pas pur ;
c'est-à-dire que celui qui agit en dehors
du sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en
dehors de l'évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là
n'est pas pur de conscience.
»
(Chapitre 12) - XII,
« 1. Je vous salue de Smyrne, avec les églises de Dieu qui sont
ici avec moi, qui en toutes choses m'ont réconforté de chair et
d'esprit. 2. Mes liens vous exhortent, que je porte partout à
cause de Jésus-Christ, demandant d'arriver à Dieu : persévérez
dans la concorde et dans la prière en commun.
Car il convient que
chacun de vous, et particulièrement les presbytres, vous
réconfortiez votre évêque en l'honneur du Père de Jésus-Christ
et des Apôtres. 3. Je souhaite que vous m'écoutiez avec
charité, pour que par cette lettre je ne sois pas un témoignage
contre vous. Et priez pour moi, qui ai besoin de votre charité
dans la miséricorde de Dieu, pour être digne d'avoir part à
l'héritage que je suis près d'obtenir, et pour ne pas être
trouvé indigne d'être accepté »
(Chapitre 13) - XIII,
« 1. La charité des smyrniotes et des éphésiens vous salue.
Souvenez-vous dans vos prières de l'église de Syrie : je ne suis
pas digne d'en faire partie, étant le dernier d'entre eux. 2.
Portez-vous bien en Jésus-Christ,
soumis à l'évêque comme
au commandement du Seigneur, semblablement aussi au
presbyterium, et tous individuellement aimez-vous les uns les
autres, dans un cœur sans partage.»
Source:
http://www.croixsens.net/livres/ignacetralliens.php
Source:
https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-leglise-ignace_19.html
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_d%27Antioche
Source:
http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacesmyrniotes.htm
(Lettre aux Smyrniotes) Source:
Ignace d'Antioche,
Lettre à Polycarpe, 1.6-7, trad. Th.
Camelot, Sources Chrétiennes 10, Cerf, 1969, p. 147.151-155.
Liens Internet sur Ignace
d'Antioche
Source:
http://www.croixsens.net/livres/ignacetralliens.php
Source:
http://cathobiblique.unblog.fr/les-peres-de-leglise/ignace-dantioche/lettre-dignace-dantioche-aux-tralliens/
Source:
https://bibletalks.blogspot.com/2011/07/lettre-dignace-dantioche-aux-tralliens.html
Source:http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacetralliens.htm
Source:
https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-leglise-ignace_19.html
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_d%27Antioche
Source:
http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacesmyrniotes.htm
(Lettre aux Smyrniotes)
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#32)
Ignace est le premier écrivain
soi-disant «chrétien» dont les écrits nous sont parvenus et qui
insiste fortement sur la loyauté à l'évêque de la ville, assisté
par les presbytres (prêtres) et les diacres. Selon les
historiens, Ignace fut le responsable de la communauté
chrétienne d’Antioche à la fin du 1er et au début du 2e siècle.
D’après la tradition rapportée par Eusèbe, c’est le deuxième
«successeur de Pierre», car l'apôtre Pierre était considéré
comme le fondateur de la communauté d’Antioche. Il est possible
qu'Ignace ait peut-être connu certains apôtres, ou du moins
leurs disciples. Les lettres ont vraisemblablement été écrites
dans les années 110. Les écrits antérieurs mentionnent en effet
soit les évêques soit les presbytres, et donnent l'impression
qu'il y avait plusieurs évêques par communauté. Ignace insiste
aussi sur la valeur de «l'eucharistie», et l'appelle un
«médicament pour la vie éternelle».
Il montrait que l'Église romaine avait primauté sur les autres
Églises, car elle présidait à l'amour.
Antioche, Actes 6:5, Actes
11:19-20, 22, 26-27, Actes 13:1, Actes 13:14, Actes 14:19, 21,
26, Actes 15:22-23, 30, 35, Actes 18: 22-23, Galates 2:11, 2
Timothée 3:11
Troas, Actes 16:8, Actes 16:11, Actes 20:5-6, 2 Corinthiens 2:12,
2 Thimothée 4:13
Cependant, sur les épîtres qui
nous sont parvenues sous le nom d'Ignace d'Antioche, seules
sept, celles citées par Eusèbe de Césarée, sont aujourd'hui
considérées couramment comme authentiques. Nous observons que
dès que les derniers témoins vivants de Jésus sont partis, la
notion d'une «succession apostolique» autoproclamée s'est emparé
de l'Église, et déjà
seul l'évêque possède le privilège d'exercer un ministère en
faveur de l'Église, ainsi que l'apparition d'une
liturgie associée à «l'eucharistie».
La théologie eucharistique
d'Ignace d'Antioche est par ailleurs très précise : Il définit
en effet «l'eucharistie» comme un «remède d'immortalité,
«un antidote contre la
mort» dénonçant au passage ceux qui
«s'abstiennent de l'Eucharistie parce qu'ils ne veulent pas
reconnaître en elle la chair de Jésus Christ». Il prévient de ne
reconnaître comme
«valide»
l'eucharistie, à moins qu'elle soit célébrée sous la présidence
de l'évêque ou de son délégué». Tout en affirmant l'Unité de
Dieu, Ignace évoque la Trinité soit par la formule
«le Fils, le Père et
l'Esprit», soit
«le Christ, le Père et
l'Esprit».
L'orientation qu'a prise les assemblées
chrétiennes du premier siècle à se soumettre complètement
à un clergé constitué «d'anciens autoproclamés», lesquels ont
entretenu un système permanent de leur «succession apostolique»,
s'est aussi caractérisée par des «enseignements liturgiques»
complètement accessoires et non-scripturaires. Les lettres
d'Ignace en disent long sur le style et la rhétorique du message
évangélique qui va être dispensé dans les Églises à partir du 2e
siècle.
Bien qu'Ignace avoue son
«infériorité» aux congrégations à qui il écrit, il ne peut
s'empêcher de se vanter de sa
«capacité à comprendre
les secrets célestes et les hiérarchies angéliques, la
disposition des puissances célestes et bien d'autres choses à la
fois visibles et non vues»
Ignace prétend qu'il porteur de «Dieu» (Lettre aux Tralliens
chapitre 5) C'est que «les évêques» et les «anciens» du clergé
qui lui ressemblent, possèdent l'exclusivité de dispenser les
«vérités» du Royaume des cieux. Eux seuls, détiennent la
connaissance du royaume des cieux, et peuvent l'interpréter.
Sur «l'eucharistie» Ignace
oriente l'Église sur la future liturgie de l'Église catholique
de Rome
Source:
https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-leglise-ignace.html
Ignace enseigne que le pain consacré
devient réellement le
corps de Jésus-Christ lors de la consécration pendant la
«messe» ou le culte du dimanche. Les théologiens de l'Église
catholique romaine croient que le témoignage d'Ignace est très
important. Ignace aurait été, selon la tradition, disciple
direct de l'apôtre Jean. Or puisque l'apôtre Jean était mort
seulement depuis quelques années lorsqu'Ignace écrivit sa lettre
à l'Église de Smyrne, ils pensent qu'il est raisonnable
d'affirmer que les enseignements d'Ignace sur «l'eucharistie»
ont été reçus de Jean lui-même. Dans leur raisonnement, ils
croient que, comme Jean était l'apôtre sur la poitrine de Jésus
(Jean 13:25 et Jean 21:20) pendant la dernière Cène, donc
l'apôtre Jean était bien placé pour savoir les intentions de
Jésus tant qu'à la signification de son dernier repas.
Dans le chapitre 7
(VII) de sa lettre aux Smyrniotes, on peut voir qu'Ignace se
plaint de certaines personnes qui s'abstiennent de
l'eucharistie. Dans sa lettre, ceux qui refusent de prendre
«l'eucharistie»,
refusent le don de Dieu, et meurent
(spirituellement)!!!
(Chapitre 6) - VI, (...) « 2. Considérez ceux qui ont
une autre opinion sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue
sur nous :
comme ils sont
opposés à la pensée de Dieu ! De la charité, ils
n'ont aucun souci, ni de la veuve, ni de l'orphelin, ni de
l'opprimé, ni des prisonniers ou des libérés, ni de l'affamé
ou de l'assoiffé.»
(Chapitre 7) - VII, « (1).
Ils s'abstiennent de l'eucharistie et de la prière,
parce qu'ils ne
confessent pas que l'eucharistie est la chair de notre
Sauveur Jésus-Christ, chair qui a souffert pour nos
péchés, et que dans sa bonté le Père a ressuscitée.
Ainsi ceux qui
refusent le don de Dieu meurent dans leurs disputes.
Il leur serait utile de pratiquer la charité pour
ressusciter eux aussi. (2). Il convient de vous tenir à
l'écart de ces gens-là, et de ne parler d'eux ni en privé ni
en public, mais de vous attacher aux prophètes, et
spécialement à l'Évangile, dans lequel la passion nous est
montrée et la résurrection accomplie. Et les divisions,
fuyez-les comme le principe de tous les maux.»
(Chapitre 8) VIII « (1). Suivez tous l'évêque, comme
Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les
Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de
Dieu. Que personne ne fasse, en dehors de l'évêque, rien de
ce qui regarde l'Église.
Que cette
eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait
sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura
chargé.
(2). Là où paraît
l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est
le Christ Jésus, là est l'Église catholique. Il n'est
pas permis en dehors de l'évêque ni de baptiser, ni de faire
l'agape,
mais tout ce qu'il
approuve, cela est agréable à Dieu aussi.
Ainsi tout ce qui se
fait sera sûr et légitime.»
Un autre aspect important de sa
lettre aux Smyrniotes, est son enseignement en rapport avec la
hiérarchie de l'Église aux chapitres 8 et 9 (VIII et IX).
N'oublions pas que ces lettres furent recopiées et redistribuées
dans toutes les Églises, comme l'a mentionné Polycarpe dans une
de ses lettres. Dans la lettre d'Ignace aux Smyrniotes, nous
observons que le clergé comprend l'évêque, le presbyterium (les
prêtres) et les diacres. Ce qui est le plus marquant dans ces
chapitres, c'est «une continuité d'autorité» entre Jésus-Christ,
les apôtres, les évêques et le presbyterium. En insistant pour
donner une légitimité spirituelle approuvée par Dieu, à la
condition et seulement si «l'eucharistie» est célébrée par le
clergé, Ignace place les balises du privilège exclusif du clergé
à enseigner et interpréter les Écritures.
«Que personne ne
fasse, en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde
l'Église ».
et
« Que cette
eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait
sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura
chargé ».
Prenez note qu'à cette époque,
Ignace prétend que c'est l'évêque lui-même qui célèbre
l'eucharistie. Cette liaison entre l'évêque et la volonté de
Dieu est très significative puisqu'il affirme aussi :
« Celui qui honore
l'évêque est honoré de Dieu ; celui qui fait quelque chose à
l'insu de l'évêque sert le diable. »
Tous les observateurs et les étudiants de l'histoire des «Pères
de l'Église confirment que c'est dans cette lettre, que l'on
voit pour la première fois, la mention historique du terme
« catholique »
pour désigner l'Église :
« Là où paraît l'évêque,
que là soit la communauté, de même que là où est le Christ
Jésus, là est l'Église catholique. »
Pour les catholiques de l'Église de Rome, il ne fait aucun doute
que ce dont parle Ignace est véritablement «leur Église» une
Église tangible avec une hiérarchie cléricale et une autorité
bien définie. Une génération et quelques décennies plus tard, le
mystre de l'iniquité utilisera les travaux de l'évêque Irénée de
Lyon, lequel ajoutera sa théologie et ses protocoles
liturgiques, en consolidant la «Tradition» de la succession
apostolique, et ira même jusqu'à tous les nommer
chronologiquement par leurs noms. Ceux qui voudront défendre ce
personnage et lui accorder un rôle édifiant, prouveront que leur
discernement est complètement nul.
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#33)
Clément
de Rome,
jugé
d'après
son témoignage
Matthieu
12:36-37
Dans
1
Pierre 5:5,
nous voyons que les apôtres exhortaient les jeunes à se
soumettre aux anciens qui avaient acquis la maturité spirituelle
en Christ pour
encadrer
les jeunes convertis. Quelques décennies plus tard, l'adversaire
utilisa cette même recommandation, laquelle devint sans doute un
prétexte pour imposer radicalement la soumission des disciples à
un clergé. Du temps des apôtres, la responsabilité de prendre
soin des jeunes était grande et ceux qui étaient reconnus comme
anciens avaient été mis à l'épreuve par les apôtres. Les apôtres
pouvaient discerner à qui ils avaient affaires. Personne
n'aurait pu duper les apôtres et prétendre qu'il était
réellement né de nouveau alors qu'il ne l'aurait pas été. Mais
après leur mort, lorsque les apôtres quittèrent la scène,
l'adversaire vit une grande opportunité d'imposer «son joug» en
remplaçant les véritables anciens, par ses ouvriers.
Les anciens étaient ceux qui
étaient véritablement nés de nouveau et qui avaient reçu une
assurance innébranlable.
2 Corinthiens 3:4
Les anciens savaient qu'ils étaient saints et restaurés à
égalité avec Jésus devant leur Père Céleste, car la pensée
perpétuelle du sang de la Nouvelle Alliance habitait en eux,
jour et nuit. C'est ce qu'ils devaient témoigner et enseigner
aux jeunes. Il n'y avait pas de classe qui les plaçait au-dessus
des autres, car ils mettaient en pratique le commandement du
Seigneur
Luc 22:26
Les anciens étaient humbles et
n'imposaient pas aux jeunes leur rôle de pasteur. Les anciens
n'imposaient pas leurs enseignements sous aucune menace, tout
comme Paul en avait donné l'exemple
1
Thessaloniciens 2:7,
1
Corinthiens 9:19,
2
Corinthiens 10:1,
2
Corinthiens 12:12
Ils étaient un seul esprit avec Christ.1
Corinthiens 6:17
Ils étaient participants de la véritable nature de Christ
Hébreux 3:14,
2 Pierre 1: 3-4
Les anciens étaient tous abreuvés d'un seul Esprit
1 Corinthiens 12:13,
Éphésiens 4:4
Dans le passage de
Colossiens 4:12
l'apôtre Paul mentionne que les saints demeurent persuadés de
persévérer dans une entière «soumission à la volonté de Dieu».
Je défie quiquonque de trouver une seule référence dans tout le
nouveau Testament, que les enfants de Dieu jeunes et vieux,
doivent se soumettre «aux évêques» et au «presbyterium» comme
«Jésus l'était à son Père» et que tout ce qu'ils croient utile
de faire soit d'abord approuvé par l'évêque.
Dans la lettre d'Ignace aux
Tralliens, il y a un passage qui le place en conflit avec les
Écritures, lorsque ce dernier leur dit que «
Celui qui est à l'intérieur du sanctuaire est pur, mais celui
qui est en dehors du sanctuaire n'est pas pur ;
c'est-à-dire que celui qui agit en dehors du sanctuaire n'est
pas pur ;
c'est-à-dire que celui qui agit en dehors de l'évêque, du
presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de
conscience.
»
????
Comment ne pas rejeter avec fermeté une telle affirmation de sa
part! C'est exactement ce que l'Église catholique répétait 2000
ans plus tard :«hors
de l'Église, point de salut!».
Mais en ces derniers jours, leur folie a été manifestée.
D'ailleurs aujourd'hui, toutes les confessions religieuses qui
prétendent offrir un refuge spirituel exclusif à leurs
disciples, avec un raisonnement similaire, s'alignent sur le
même concept adversaire «d'infaillibilité» avec leur doctrine.
Or aux jours d'Ignace d'Antioche, voilà
exactement ce que la semence du mystère de l'iniquité a
commencer à produire.
Ignace d'Antioche faisait partie de cette
«race d'homme adversaire»
qui s'est élevée, jusqu'à s'asseoir dans le «temple de Dieu, se
proclamant elle-même Dieu»,
2
Thessaloniciens 2:4, n'ayant
que l'apparence de la piété. Des adversaires s'autoproclamant
«évêques», se croyant investis du privilège d'ordonner d'autre
anciens comme eux, et exhortant leurs disciples à se soumettre à
eux, comme «on se soumet à Dieu».
Galates 4:17
Le personnage d'Ignace d'Antioche
aurait du savoir que la pureté devant Dieu n'avait absoulement
rien à voir avec la soumission à un évêque ou au conseil des
presbytres (prebyterium) mais relevait entièrement de la foi
dans le sacrifice expiatoire de Jésus.
Galates 3:11
,
Hébreux 10:14
Hébreux 10:10
Les Écritures n'ont jamais parlé qu'il fallait obéir aveuglément
à un évêque afin d'être trouvé «pur» devant Dieu. Pas étonnant
qu'il y ait eu des divisions dans ces assemblées, surtout si des
hommes éclairés ne pouvaient accepter ce genre de discours.
1
Corinthiens 1:2,
1
Corinthiens 6:11,
2
Corinthiens 11:2
Tite
1:15
«Tout est pur pour ceux qui sont
purs ; mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillées et
incrédules, leur intelligence et leur conscience sont
souillés.»
Après le départ de l'apôtre Paul,
je présume que les derniers disciples qui étaient demeurés
fidèles à son Évangile se retrouvèrent rapidement en minorité et
qu'ils n'ont pas eu d'autre choix que de quitter ces groupes
définitivement.
Note: Encore ici, je dis
que le seul fait, qu'historiquement, cette lettre ait survécue
jusqu'à aujourd'hui, nous renseigne sur l'importance et
l'influence que ce genre de doctrine avait sur les assemblées
chrétiennes d'Asie Mineure, moins de 100 ans après le départ des
apôtres. Si le contenu de ce genre de lettre aurait été jugé par
les assemblées, hérétique et contraire à la prédication
apostolique, les lettres d'Ignace auraient été détruites et
personne n'en aurait tenu compte.
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#34)
http://www.patristique.org/Les-Peres-apostoliques-III-Polycarpe-de-Smyrne.html
Selon
la «Tradition»,
Polycarpe
(±69-70 - 155), fut le disciple de l'apôtre Jean, et Irénée
de Lyon fut le disciple de Polycarpe. On pense que Polycarpe
(dont le nom grec signifie fruit abondant) serait né vers l'an
70 après Jésus-Christ, au temps de l'empereur romain Vespasien.
Selon les historiens, il naquit à Smyrne, ville devenue
Izmir,
en Asie Mineure, de parents chrétiens, et il est considéré par
l'Église catholique comme ayant appartenu au groupe des Pères
apostoliques.
Toujours d'après la tradition,
l'apôtre Jean s'était établi à Éphèse, vers la fin de sa vie,
après avoir été exilé sur l'île de Patmos, puis libéré après la
mort de
l'empereur
Domitien (51-96). Smyrne fait partie des sept églises d'Asie
citées dans le livre de l'Apocalypse. D'après
Tertullien
(±150-160 - 220), c'est
l'apôtre Jean qui, vers l'an 100, a «nommé» Polycarpe «premier
évêque de Smyrne», ville située non loin d'Éphèse. Mais cela n'a
jamais été prouvé, car Tertullien étant né probablement
plusieurs années après la mort de Polycarpe, n'a eu comme source
d'information que ce qu'on a bien pu lui raconter. L'Église
catholique affirme que Polycarpe fut un disciple immédiat des
apôtres, et qu'il occupa son ministère d'évêque de Smyrne
pendant près de cinquante ans. D’après le témoignage d'Irénée de
Lyon, le pape (l'évêque de Rome), peut-être
Anicet
1er, aurait reçu Polycarpe, pour régler avec lui le
différend qui opposait déjà l’Église de Rome et celles d’Asie
sur la date de Pâques, sans résultats probants. Nous savons
selon les archives qu'il accueillit à Smyrne, l'évêque Ignace
d'Antioche, qui selon la traditon, fut condamné à être jeté aux
bêtes à Rome. Les deux évêques devinrent amis et Ignace
d'Antioche lui écrivit, de Troas, une lettre le remerciant de
son accueil et lui demandant d'envoyer «des missionnaires»
affermir sa communauté dans la foi chrétienne. C'est donc grâce
à Polycarpe que l'on a conservé les sept lettres d'Ignace, car
il les faisait circuler dans les communautés d'Asie mineure.
Notons que, dans une lettre à un certain
Florinus,
Irénée de Lyon déclarait qu'il avait reçu «sa foi» et la
«tradition de l'apôtre Jean» de l'évêque Polycarpe. C’est dans
une lettre d'Irénée à Florinus, qui tomba dans l’hérésie, après
avoir été lui-même disciple de Polycarpe qu'il mentionne:
Ce n’est point là, (dit-il à
Florinus), la doctrine que nous ont transmise les évêques qui
nous ont précédés et qui furent les disciples des apôtres.
«
J’étais encore fort jeune, lorsque je vous vis à Smyrne chez
le bienheureux Polycarpe. Vous viviez alors avec éclat à la
cour de l’empereur, et souvent vous veniez vers ce saint
évêque dont vous vouliez vous concilier l’estime.»
Irénée de Lyon parle aussi de Polycarpe :
« Je pourrais encore montrer la
place où le bienheureux Polycarpe avait coutume de s’asseoir
et de discourir; je pourrais dire sa démarche, son
apparence, sa manière de vivre, ses conversations. J’ai
encore présentes à l’esprit la gravité de sa conduite, la
majesté de son visage, la pureté de sa vie, et les saintes
exhortations qu’il adressait à son troupeau. Il me semble
encore l’entendre raconter comment il avait conversé avec
Jean et plusieurs autres qui avaient vu Jésus Christ, et
répéter les paroles qu’il avait entendues de leur bouche,
les récits qu’ils faisaient des miracles du Sauveur,
de sa doctrine
selon les Écritures, comme il les avait reçus de ceux qui
avaient été des témoins oculaires. Son zèle pour la pureté
de la foi était tel que, si quelque erreur était avancée et
soutenue en sa présence, il avait coutume de se boucher les
oreilles, et de se retirer en s’écriant : « Dieu
miséricordieux, pour quels temps m’as-tu réservé ! »
À l’époque de la persécution, c’est-à-dire vers l’an 167, il
était âgé d’environ quatre-vingt-quinze ans.
https://www.eglisephiladelphia.com/histoire-des-martyrs/histoire-de-polycarpe/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Polycarpe_de_Smyrne
Polycarpe récupère les 7
lettres d'Ignace pour les utiliser comme outils d'édification.
Dans une lettre de l'évêque
Polycarpe
de Smyrne (69-155) qui nous est parvenue, nous savons que ce
dernier écrivit aux fidèles de Philippes (les Philippiens) pour
les féliciter d'avoir reçu l'évêque Ignace d'Antioche et ses
compagnons de captivité et dans sa lettre Polycarpe a ajouté en
terminant:
«Quant aux lettres d'Ignace que
j'ai pu me procurer, je vous les envoie toutes, elles vous
seront d'un grand profit, respirant la foi, la patience,
l'édification.»
Ces quelques lignes ci-dessus
nous montre à quel point Polycarpe «fut séduit» par son manque
flagrant de discernement sur la doctrine d'Ignace d'Antioche.
C'est ainsi qu'il contribua à répandre l'ivraie qui finira très
vite par polluer tout le champs de la moisson.
Lettre de Polycarpe aux Phillipiens
(Chapitre 9)
- IX, « (1). Je vous exhorte donc tous à obéir à la parole
de justice, et à persévérer dans la patience que vous avez
vue de vos yeux, non seulement dans les bienheureux Ignace,
Zosime et Rufus, mais aussi en d'autres qui étaient de chez
vous, et en Paul lui-même et les autres Apôtres ; (2).
persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru en vain, mais
bien dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu
qui leur était dû près du Seigneur avec qui ils ont
souffert. " Ils n'ont pas aimé le siècle présent ", mais
bien celui qui est mort pour nous, et que Dieu a ressuscité
pour nous.
(Chapitre 13)
- XIII, « (1). Vous m'avez écrit, vous et Ignace, pour que
si quelqu'un va en Syrie, il emporte aussi votre lettre ; je
le ferai si je trouve une occasion favorable, soit moi-même,
soit celui que j'enverrai pour vous représenter avec moi.
(2). Comme vous nous
l'avez demandé, nous vous envoyons les lettres d'Ignace,
celles qu'il nous a adressées et toutes les autres que nous
avons chez nous ; elles sont jointes à cette lettre,
et vous pourrez en tirer grand profit,
car elles renferment
foi, patience, et toute édification qui se rapporte à notre
Seigneur. Faites-nous savoir ce que vous aurez appris
de sûr d'Ignace et de ses compagnons.»
les-peres-de-leglise/polycarpe-de-smyrne/polycarpe-de-smyrne-lettre-aux-philippiens/
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Pères_de_l’Église/Tome_1/Notice_sur_saint_Polycarpe
Or
l'évêque Irénée de Lyon,
qui fut disciple de Polycarpe, est reconnu par le catholicisme
de Rome en tant que théologien et «Père de l'Église»
et de tous, Irénée est celui qui scella définitivement la
doctrine de la succession apostolique pour assoir fermement le
clergé détenteur exclusif de «la Tradition» sur toute la
«chrétienté». Mais dans le cheminement des acteurs du
mystère de l'iniquité, nous verrons comment par la suite, ces
détenteurs de «la Tradition», vont délibérément étendre
l'apostasie de sorte que même ceux qui rejetteront la succession
apostolique dans les siècles suivants, seront piégés par une
doctrine universelle. De cette façon, les prophéties de Daniel
et du livre de l'Apocalypse s'accomplirent, et aucune
authentique «nouvelle naissance» ne pouvait être possible, car
le sacrifice perpétuel était définitivement éteint.
Citation d'Irénée de Lyon
prise dans Contre les hérésies, (4.26.2)
«C’est pourquoi il est de notre
devoir d’obéir aux presbytres qui sont dans
l’Église,
ceux qui,
comme je l’ai
montré, possèdent la succession des apôtres, ceux
qui, avec la succession de l’épiscopat, ont reçu le don
certain de la vérité, selon la bonne volonté du Père.
Mais [il est aussi
du devoir] de tenir en suspicion ceux qui s’éloignent de la
succession primitive, et se rassemblent en quelque lieu que
ce soit, [les regardant] soit comme des hérétiques des
esprits pervers, soit comme des schismatiques
gonflés, ou encore comme des hypocrites, agissant ainsi pour
le plaisir et l’orgueil. Car tout cela s’écarte de la
vérité.»
Liens Internet sur la
succession apostolique et l'influence d'Irénée de Lyon sur la
doctrine
La
succession apostolique
La
tradition apostolique selon S.Irénée
http://www.fraternite-saint-jean.ca/documents/succession.html
https://testimonia.fr/ecriture-et-tradition-chez-saint-irenee-de-lyon/
https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/irenee-de-lyon-un-theologien-pastoral/
La
Tradition apostolique par Saint Irénée de Lyon
https://questions.aleteia.org/articles/71/quest-ce-que-la-succession-apostolique/
http://parlafoi.fr/2019/04/22/la-gouvernance-de-leglise-catholique-17-irenee-de-lyon/
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/08/la-doctrine-de-saint-irenee-de-lyon/
Dans l'exposé de cette page, je
ferai la démonstration qu'avant la fin du 2e siècle, le
personnage nommé Irénée de Lyon (évêque de l'Église catholique
de Rome)
rivera définitivement le
clou de ce cercueil d'iniquité, en faisant
l'apologie de la «Tradition», laquelle ne peut être transmise et
interprétée, que par le clergé de l'Église de Rome.
Il est aberrant que
plusieurs croient que le personnage d'Irénée de Lyon était un
«ange/messager» rempli du Saint-Esprit et se tenant dans la
présence de Dieu. Faudrait être naïf de persister à défendre de
tels enseignements.
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#35)
La
Didachè (à prononcer « didakè ») est un document
du «christianisme primitif», écrit vers la fin du 1er siècle ou
au début du 2e siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens
témoignages écrits en dehors des textes bibliques du Nouveau
Testament. Le manuscrit retrouvé est intitulé
«Doctrine du Seigneur transmise aux
nations par les douze apôtres »
. Le mot grec « Διδαχή »
signifie
«enseignement» ou
«doctrine» en grec.
Paradoxalement, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans
le texte lui-même. Selon plusieurs chercheurs, la
Didachè date, selon toute vraisemblance, entre
les années ± 80 et ± 160 après Jésus-Christ. La date de la
Didachè a été l’objet de longues discussions qui n’ont pas
encore fait l’unanimité des savants. Lors de la découverte du
manuscrit, on a voulu dater l’ouvrage des années 80 à 100. Mais
des rapprochements avec «l'épitre
de Barnabé
» (± 70 et ± 132 après Jésus-Christ), et même avec l'œuvre de
langue grecque appelée «le
Pasteur d’Hermas», datée du début du 2e siècle. D'après
certains, ce qui fait le grand intérêt de la Didachè, c'est
qu'elle est le premier document «extra-canonique du
christianisme primitif», pratiquement contemporain des livres
qui composent le Nouveau Testament. On pense qu'il s'agirait
d’un recueil d’instructions d’un «apôtre» (missionnaire) à
l’intention de ses communautés. Comme d’autres recueils
analogues, la Didachè se réclame de la tradition et de
l’autorité des douze apôtres.
La
Didachè
a été de bonne heure l'objet d'une grande vénération, à tel
point que pendant un temps on la lisait, avec les épîtres des
apôtres, durant les cultes des assemblées du 2e siècle. La
Didachè fut considérée comme «canonique»
par les Pères de l'Église, notamment citée par
Irénée de Lyon
(±120 -
± † 202) ou
Clément d'Alexandrie
(±150 -
± † 215), ce qui
laisse à penser à une influence de ces derniers écrits sur la
Didachè, ce qui a amené des historiens à retarder la date de
celle-ci jusqu’à 120, 130 et même l'an 160. Également, elle fut
très fréquemment citée dans les ouvrages d'Athanase
d'Alexandrie,
le théologien Origène, ainsi
qu'Eusèbe de Césaré, l'auteur de
l'Histoire ecclésiastique, L'auteur de la Didachè est
inconnu à ce jour. Ce petit livre est divisé en 16 chapitres. Ce
texte, très court, comporte deux parties:
- un enseignement moral d’après le thème des «deux voies»
, chapitres 1 à 6
- Des prescriptions sur:
- Une catéchèse morale, des chapitres 1 à 6
- Une liturgie des chapitres 7 à 9, le baptême au
chapitre 7, le jeûne et la prière, au chapitre 8
- Sur les prophètes, les épiscopes et les diacres, des
chapitres 13 à 15
- Sur l’agape et l’eucharistie des chapitres 9 à 12
- Une instruction sur le retour du Seigneur au
chapitre 16.
La
Didachè a suscité la plus vive curiosité à cause de sa haute
antiquité et des questions qu’elle pose et qui ne sont pas
encore résolues: on a parlé de l’«énigme de la Didachè ».
L’ouvrage porte dans le manuscrit un double titre:
«Doctrine des Apôtres» et «Doctrine du
Seigneur aux païens par les douze Apôtres».
Il semble que les prescriptions disciplinaires qu'on peut y
lire, témoignent d'une époque où vivaient les apôtres et où
existaient des prophètes itinérants. L'on rapporte qu'Athanase
d'Alexandrie en conseillait la lecture en tant que texte non
canonique. L'Église catholique de Rome, reconnaissant son
orthodoxie, l'a reçue parmi les écrits des Pères apostoliques.
Bien que rédigée en grec, le caractère et la
caractéristique prédominante du style hébraïque semble indiquer
que son auteur était un juif «converti». Bien que non
explicitement canonique, la Didachè est fréquemment citée dans
les textes du Vatican.
L'aberration
est une déviation de la raison, du bon sens, et ce mot est lié à
l'absurdité, l'illogisme et l'incohérence. Les
aberrations contenues dans les textes de la «Didachè»
nous témoignent de la décadence de l'intégrité de l'enseignement
apostolique à l'époque de sa composition. Les enseignements de
Paul ont été honteusement dénaturés par les ouvriers
d'iniquité, tellement qu'on ne pourrait même plus y reconnaître
rien d'authentique. Ce recueil de préceptes et de prescriptions
fait l'apologie d'un légalisme «d'apparence chrétienne» qui
rivalise avec le légalisme du judaïsme. Le texte de la Didachè
me fait penser à un avertissement que l'apôtre Paul avait donné
aux Thessaloniciens, qui avaient sans doute reçu une lettre
falsifiée et qui laissait croire qu'elle était de Paul.
2 Thessaloniciens 2:2
« (Nous vous prions)… de ne pas vous laisser
promptement bouleverser dans vos pensées, ni troubler, ni
par esprit, ni par parole,
ni par lettre, comme si c’était par nous, comme si le
jour du Seigneur était là ».
L'apôtre Paul prépare les Thessaloniciens à ce qui allait
suivre, et, en même temps, il les encourage à ne pas se laisser
troubler. Ce passage nous indique de façon précise en quoi
consistait l’erreur enseignée aux Thessaloniciens, et ce que
Paul redoutait (il en constatait probablement déjà les premiers
effets), et enfin, nous montre la tactique de l'adversaire pour
introduire ses faux enseignements.
Les faux docteurs qui avaient propagé ce faux
enseignement ne s’étaient pas contentés de faire part de leur
opinion, ils prétendaient que leurs paroles reposaient sur une
révélation divine. Satan n’est jamais à cours de moyens ; il ne
recule devant rien pour corrompre, si possible, l’œuvre de Dieu.
« … ni par esprit, ni par parole, ni
par lettre, comme si c’était par nous » : on
reconnaît ici la ruse dont s’est servi Satan dès le début, celle
de l’imitation.
Paul auprès des Thessaloniciens était venu à
eux dans «l’Esprit Saint»
1
Thessaloniciens 1:5
,
et il les avait enseignés
«par notre parole» et «par
lettre»
2 Thessaloniciens 2:15.
Les faux docteurs avaient tenté de contrefaire l'apôtre Paul et
d’usurper son autorité, par esprit, par parole
et par lettre. Mais cette fois, l’imposture est discernée
et mise à découvert, et Paul déclare hautement que cette
doctrine ne vient pas de lui et qu’elle était en flagrante
contradiction avec ce qu’il avait enseigné.
2
Thessaloniciens 2:3
Les aberrations de la Didachè
Ce texte est une piètre répétition de consignes, un
amalgame de prescriptions disciplinaires qui pourraient faire
partie de n'importe quelle religion non-chrétienne. Le texte
mentionne en aucun endroit la pensée perpétuelle du sacrifice
expiatoire de Jésus, ainsi que la sanctification et perfection
divine conférée au croyant par la foi dans le sacrifice de la
Nouvelle Alliance en Jésus-Christ. Par exemple, l'atteinte de la
«soi-disant perfection» devant Dieu, relève d'un comportement
comme tendre la joue gauche lorsque le disciple reçoit un
soufflet sur la joue droite! Quel Évangile étonnant! Au chapitre
6, le disciple sera «parfait» s'il «peut porter le joug du
Seigneur», tout entier, c'est-à-dire que la perfection (divine)
dépend de son obéissance sans faille à tous les préceptes
énumérés dans le texte, et si le disciple ne peut pas y
arriver, le texte lui conseille «de
faire ce qu'il peut»!
1. - Veille à ce que personne ne te détourne du chemin de
cet enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors
de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout
entier, tu seras parfait; mais, si tu ne le peux pas, fais
ce que tu peux.
Ce n'est plus le sacrifice et le sang
expiatoire de Jésus qui justifie et qui sanctifie, mais
l'obéissance à des règles de comportement, des préceptes de
liturgie, des jeûnes, etc... Imaginez! Si vous rivalisez
d'altruisme et de dévouement avec les autres, votre «sainteté»
deviendra un exemple pour tous ceux qui vous regardent! Voilà
«le christianisme» déchu du 2e siècle et des siècles
suivants.... Voilà le mystère de l'iniquité. Quand on pense,
que l'évêque Irénée de Lyon a tout endossé et fait l'apologie de
ce genre de doctrine et en a fait «une Tradition» que seuls, les
acteurs autoproclamés du clergé issus de la «succession
apostolique» avaient le privilège de dispenser! Irénée de Lyon a
fait allusion au passage du chapitre 14, où sont exposées les
conditions morales que le fidèle devait remplir pour pouvoir
célébrer «l'eucharistie». Voici quelques extraits ridicules que
j'ai trouvés dans la Didachè. Notez que vous pouvez consulter le
document au complet dans une fenêtre cliquable, ci-dessous.
Extraits
Chapitre 1. 7.
-
Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre
et tu seras parfait.
(Note: Ah bon, c'est comme cela qu'on reçoit la
perfection!!!)
Chapitre 4, 3.
-
N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées pour
donner. Si tu as des moyens,
tu donneras de tes mains le rachat de tes péchés.
(Note: les indulgences furent vendues sur le même principe)
Chapitre 8.
1.
- Que vos jeûnes ne
soient pas en même temps que ceux des hypocrites :
car ils jeûnent le deuxième et le cinquième jour de la
semaine; mais vous,
jeûnez le quatrième et le jour de la préparation (au
sabbat).
(Note: le jour du jeûne serait plus important que le jeûne
lui-même)
Chapitre 11. 2.
-
Quant aux apôtres et aux prophètes, agissez ainsi, selon le
précepte de l'Évangile. Que tout apôtre venant à vous soit
reçu comme le Seigneur. Mais il ne restera qu'un jour, deux
s'il est besoin;
s'il reste trois jours, c'est un faux prophète. En
partant, que l'apôtre ne prenne rien, sinon le pain
suffisant pour atteindre l'endroit où il passera la nuit;
s'il demande de
l'argent, c'est un faux prophète.
(Note: Quel discernement spirituel ! Qu'il pleuve, qu'il
neige ! Qu'il soit malade, le vrai prophète
doit quitter après
2 jours !)
Chapitre 13. 1.
-
Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est
digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est
digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture.
2. - Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et
de ton aire, de tes bœufs et de tes brebis pour les donner
aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands prêtres.
(Note:
Un grand prêtre? Sauf s'il reste 3 jours au même endroit !)
Chapitre 15. 1.
-
Élisez-vous donc des
évêques et des diacres dignes du Seigneur, hommes
doux et désintéressés, véridiques et éprouvés, car pour vous
ils remplissent, eux aussi, l'office de prophètes et de
docteurs.
(Note:
depuis quand les disciples élisent démocratiquement leurs
«surveillants»?)
Note sur l'extrait du Chapitre 15 ci-dessus:
Paul avait averti les saints à plusieurs reprises.
Le modèle de surveillance des assemblées qu'il avait implanté
dans toutes les Églises n'avait absolument rien à voir avec une
élection par vote démocratique ou un consensus de la majorité
des disciples d'une assemblée,
ou d'une hiérarchie «apostolique» ayant autorité sur les
surveillants de toutes les Églises. Ceux qui sont choisis
pour être des surveillants (évêques) le sont par la volonté de
l'Esprit. Le Chef de l'Église c'est Christ, et Christ n'a jamais
eu besoin de déléguer son autorité à des hommes pour faire son
travail. Les Écritures sont précises sur ce point: Dieu
produit en nous le vouloir et le faire et ceux qui sont appelés
à occuper des fonctions de surveillants ou de diacres sont
d'abord choisis et guidés par l'Esprit de Christ.
Note sur l'évêque Irénée de Lyon et son
lien avec la Didachè,
Le personnage d'Irénée de Lyon fut un féroce ouvrier du
mystère de l'iniquité du 2e siècle, élevé au rang
«d'ange/étoile/messager» par William M. Branham dans son «Exposé
de 7 Âges de l'Église». Si seulement William Branham avait
consulté les archives historiques et lu les travaux d'Irénée de
Lyon! En affirmant que le personnage d'Irénée de Lyon avait la
même foi que l'apôtre Paul, ce qui est complètement faux,
William Branham s'est lui-même disqualifié devant le Seigneur
comme étant inspiré! En interprétant faussement les Écritures,
William Branham est maintenant identifié comme un faux prophète,
qui a erré dans ses enseignements et conduit des gens sincères à
prendre comme modèles des personnages soi-disant «remplis de
l'Esprit» qui n'étaient en fait que des ouvriers du mystère de
l'iniquité. William Branham a complété le parcours et le
cheminement des ouvriers du mystère de l'iniquité, en incarnant
parfaitement le personnage qui s'est élevé sur la montagne de
Dieu et qui a voulu régner sur les saints pendant une heure à
l'horloge de Dieu.
Prédication Il y a ici plus que
Salomon [61-0412]
« (58) Nous le savons donc. Et
maintenant, je ne vais pas vous garder comme je l’ai fait
hier « [61-0412] « (58)
Amis, je ne parle
que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me
dit de parler.»
Citations de William Branham:
[61-0209] «(...) je ne peux parler que par
inspiration »
[61-0210] «(...) et après tout, je ne parle que par inspiration »
[61-0412] «(...) amis, je ne parle que sous inspiration »
[61-0429B] «(...) ce que j’ai dit – je l’ai dit, c’était sous l’inspiration»
[61-0806] «(...) d'après la façon dont je le comprend, (...) par le
Saint-Esprit»
[61-0806] «(...) ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume»
[64-0125] «(...) je suis sans instruction, et je ne peux parler que par
inspiration.»
«
C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet,
voyez-vous ,
il avait la même foi que
Paul, celle que les disciples avaient transmise.
La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de
Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes
enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements
scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront
toujours la même chose. Si vous prenez simplement la formule de
Dieu et que vous l'appliquiez à la lettre, peu importe ce que
disent les églises, observez-la simplement telle qu'elle est
dite et elle produira la même chose. Et c'est ce que fit Irénée.»
(William M. Branham)
Citation: L'Âge de l'Eglise de Smyrne [60-1206]
Source internet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Didachè
http://www.spiritualite-chretienne.com/perennit/Didache.html
http://lafoidenosperes.com/didache/
http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/6011/DIDACHÈ
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Puisque William M. Branham a délibérément
choisi Irénée de Lyon en se basant seulement sur ce qu'il a
trouvé sur le personnage, selon les «encyclopédies catholiques
qu'il a consultées» il a d'une part démontré clairement qu'il
n'avait aucun discernement en ce qui concernait le personnage et
ne pouvait qu'errer et induire en erreur tout son auditoire.
Lorsqu'il a dit que ce personnage avait la même foi que l'apôtre
Paul, sa crédibilité en tant qu'enseignant est devenue
complètement nulle. Seul un faux prophte, dans tout le
sens du terme, pouvait enseigner de telles choses! Le pire,
c'est qu'il a persisté à élever plusieurs personnages
historiques au rang «d'anges/étoiles/messagers» se tenant
perpétuellement dans la présence de Dieu, alors que ces hommes
n'étaient que des ouvriers du mystère de l'iniquité!
Pour accéder au texte complet de la Didachè, cliquez ici
Fermer la fenêtre
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#36)
L'évêque Irénée de Lyon a laissé deux œuvres,
constituées de plusieurs livres, disponibles encore aujourd'hui.
D'abord
prêtre à Lyon, puis évêque après la persécution de l'an 177 par
l'empereur romain, il reste de ses œuvres écrites en grec, la
traduction latine de
«Contre les hérésies» (Adversus hæreses) et «La
Démonstration de la prédication apostolique».
Actuellement les écrits d'Irénée de Lyon sont disponibles sur
Internet et peuvent être consultés en quelques clics. Les
théologiens catholiques diront que ces œuvres sont parmi les
plus grandes synthèses théologiques d'avant les Pères de
l'Église du 4e siècle. Donc, si nous désirons sonder la pensée
d'Irénée de Lyon, ces 2 œuvres devraient nous éclairer sur la
«foi» de ce personnage, et nous permettre de vérifier si
effectivement, cet homme avait «la même foi que Paul», comme
William Branham l'a affirmé.
Et après avoir lu les écrits d'Irénée de
Lyon, persisterez-vous à me dire que William Branham avait
raison d'encenser ce personnage et d'en faire un
«ange/étoile/messager» dans son Exposé des 7 âges de l'Église?
D'aucune façon, même avec la plus grande ouverture d'esprit en
étant très conciliant pour tenter d'y trouver quelque chose de
positif, le témoignage laissé par le personnage d'Irénée n'a
aucune crédibilité, et force est de reconnaitre que cet homme ne
connaissait même pas le Seigneur. Comment ne pas réfuter les
affirmations de William Branham lorsque ce dernier affirme:
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«Voici
pourquoi j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus
près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait
plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation.
Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça
formellement cela.
" --- William M. Branham
Citation: --- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206 |
«(13)
C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous ,
il avait la même foi que Paul, celle que les disciples
avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était
l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était
- il avait les mêmes
enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements
scripturaires basés sur la Parole de Dieu
produiront toujours la même
chose.»
De
ce que j'ai découvert assez facilement
parmi toutes les informations que nous
pouvons maintenant obtenir de
différentes sources, il semble que
William M. Branham n'aurait pas choisi
pire personnage que cet homme
pour lui donner un rôle d'importance dans l'époque
choisie par Clarence Larkin dans son
interprétation des Sept Églises du livre
de l'Apocalypse. Les œuvres laissées par
Irénée de Lyon témoignent
incontestablement qu'il s'est battu
contre tous ceux qui n'avaient pas une
«foi aveugle» dans l'autorité de
l'Église, et même contre tous ceux qui
ne croyaient pas au dogme de la Sainte
Trinité. Pourquoi William M. Branham a
choisi l'évêque Irénée de Lyon? C'était
sa propre opinion ... peut-être
simplement parce que l'homme était né à
Smyrne, et surement pas d'une révélation
du Saint-Esprit! Ce personnage était un
ouvrier du mystère de l'iniquité.
Citation d'Irénée de Lyon, sur «la tradition»
qui est la foi transmise par une succession d'Évêques
«(...)
l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les
deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et
établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient
des apôtres et
la foi qu'elle annonce
aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions
d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque
manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou
par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes
: car avec cette Église, en raison de son origine plus
excellente,
doit nécessairement
s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout,
—
elle en qui toujours, au
bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition
qui vient des apôtres.» -
Contre les hérésies Livre III
La «soi-disant» foi d'Irénée de Lyon, était
celle des ouvriers du mystère de l'iniquité
On comprend immédiatement l'intérêt de
l'Église catholique dans les propos d'Irénée, car assurément ce
principe de «Tradition apostolique»
est le fondement même de
la retransmission perpétuelle du privilège d'interpréter les
Écritures, lequel est réservé exclusivement au clergé,
privilège «spirituel» qui se transmet dans une
succession sans fin d'évêques qui ordonnent d'autres prêtres et
d'archevêques qui ordonnent d'autres évêques. Les déclarations
d'Irénée de Lyon ont servi de fondement aux persécutions de
l'Église catholique contre «les hérétiques», ces soi-disant
«groupements illégitimes» comme Irénée les appelait, qui ne
s'accordaient pas avec la «Tradition» de l'Église. En aucun cas,
le sens donné à la «Tradition» par Irénée n'a de lien avec la
«révélation» par l'Esprit-Saint, donnée personnellement à
quiconque possède la foi pour s'identifier à Jésus sur la croix,
mais plutôt «une éducation spirituelle» donnée par un clergé
«d'initiés», formés dans «la Tradition» universelle et selon
Irénée de Lyon, «non-négociable».
Comment voulez-vous interpréter le sens des
mots écrits par Irénée alors qu'ils sont tellement explicites?
Croyez-vous vraiment qu'Irénée, un «évêque» nommé par le système
déjà organisé de Rome, était comme l'affirme William Branham,
«fermement opposé» et qu'il «a dénoncé cela» ?
Encore un peu sur la théologie d'Irénée axée sur
«la Tradition» de l'Église de Rome
Irénée de Lyon
La transmission de «la Tradition» de l'Église doit
nécessairement se faire que par la succession apostolique de
Rome.
Sur la «Tradition apostolique de l'Église»
faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas la
«Tradition» et la «succession apostolique»
«Ainsi donc,
la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le
monde entier,
c'est en toute Église
qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la
vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent
établis par les apôtres dans les Églises,
et leurs successeurs
jusqu'à nous.
Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux
imaginations délirantes de ces gens-là. (...) »
- Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2
(note: les mots «les imaginations
délirantes de ces gens-là» font allusion aux
«hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité du clergé et
«la Tradition»)
Citation: Irénée de Lyon s'emploie à énumérer
toute une «succession apostolique»
«(...)
À ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le
sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ; après lui,
Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin
; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à
Anicet, c'est maintenant Éleuthère qui, en douzième lieu à
partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat.
Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se
trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de
la vérité sont parvenues jusqu'à nous.
Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une
et identique à elle-même, cette foi vivifiante»
- Irénée
de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III
Référence: Irénée de Lyon Traité Contre les Hérésies
Dénonciation et réfutation de la gnose. LIVRE III, p. 2 et 3
Cliquez ici pour télécharger le «Traité Contre les hérésies» par
Irénée de Lyon
Irénée de Lyon croyait dans «un sacrement de
pénitence» permanent
Contrairement à Paul
qui enseignait une justification et une
sanctification «une fois pour toute»
(Héb. 10:10 et Héb. 10:14) Irénée était
d'avis que le croyant devait faire
pénitence régulièrement pour plaire à
Dieu, c'est-à-dire une repentance
permanente dans une confession des «ses
péchés».
Aussi Irénée de
Lyon affirme que la seule connaissance
de savoir que Jésus «enlève» les péchés
du monde est suffisante pour accomplir
le salut de l'âme
et que Jean-Baptiste avait
procuré «cette connaissance» à ses
disciples simplement en leur témoignant
que Jésus était le sauveur. On comprend
bien que le personnage n'avait vraiment
rien compris sur le vrai salut par grâce
ni à l'action de l'Esprit dans le cœur
de chaque croyant né de nouveau.
Avait-il la foi de Paul comme l'affirme
William Branham? Non absolument pas. Ce
personnage était un ouvrier d'iniquité!
Citation d'Irénée de Lyon (vers l'an
±180)
«Or,
que le Seigneur soit venu comme médecin
des mal portants, lui-même l'atteste,
lorsqu'il dit : « Ce ne sont pas les
gens en bonne santé qui ont besoin du
médecin, mais les mal portants. Je ne
suis pas venu appeler les justes,
mais les pécheurs à la pénitence ».
Comment donc les mal portants
se rétabliront-ils ? Et comment les
pécheurs feront-ils pénitence ?
Est-ce en persévérant dans les mêmes
dispositions ? N'est-ce pas au contraire
en acceptant un profond changement et
retournement de leur ancienne manière de
vivre, par laquelle ils ont amené sur
eux une maladie peu banale et de
nombreux péchés ? Or
l'ignorance, mère de tous ces maux,
n'est détruite que par la connaissance.
(...) Ensuite il dit à Jean : « Et toi,
petit enfant, tu seras appelé prophète
du Très-Haut, car tu marcheras devant la
face du Seigneur pour préparer ses
voies, pour
donner la connaissance du Salut à son
peuple en vue de la rémission de ses
péchés ». C'était bien là, en
effet, la "connaissance du Salut" qui
leur manquait, à savoir celle du Fils de
Dieu. Cette
connaissance, Jean allait la leur
procurer,
en disant : « Voici l'Agneau de
Dieu, qui enlève le péché du monde.
C'est de lui que j'ai dit : Après moi
vient un homme qui est passé devant moi
parce qu'il était avant moi, et nous
avons tous reçu de sa plénitude ».
Telle était la "connaissance du Salut".
(...) Mais la "connaissance du Salut",
c'était la connaissance du Fils de Dieu,
qui est appelé et est en toute vérité
Salut, Sauveur et Vertu salvatrice :
— Salut, dans ce texte : « En vue de ton
Salut je t'ai attendu, Seigneur » ;
Sauveur, dans cet autre : « Voici mon
Dieu, mon Sauveur, je me confierai en
lui » ; Vertu salvatrice, enfin, dans ce
troisième : « Dieu a fait connaître sa
Vertu salvatrice à la face des nations
». Il est en effet Sauveur parce que
Fils et Verbe de Dieu ; il est Vertu
salvatrice parce qu'Esprit, « car,
est-il dit, l'Esprit de notre face,
c'est le Christ Seigneur » ; enfin il
est Salut, parce que chair, car « le
Verbe s'est fait chair et il a habité
parmi nous ».
Telle était la "connaissance du Salut"
que Jean procurait à ceux qui faisaient
pénitence et croyaient en l'Agneau de
Dieu qui enlève le péché du monde.
.
(...) Et maintenant, frères, je sais
que c'est par ignorance que vous avez
fait le mal. Dieu a accompli par là ce
qu'il avait prédit par la bouche de tous
les prophètes, à savoir que son Christ
souffrirait.
Faites donc pénitence et
convertissez-vous pour que vos péchés
soient effacés, que des temps de
rafraîchissement viennent pour vous de
la face du Seigneur et qu'il envoie
Celui qui vous a été destiné, le Christ
Jésus, que le ciel doit recevoir
jusqu'aux temps de la restauration de
toutes choses dont Dieu a parlé par ses
saints prophètes.»
Ce que les théologiens de l'Église catholique de
Rome en pensent encore aujourd'hui
En consultant les écrits d'Irénée, je vous
cite
un
commentaire d'un théologien catholique
sur Irénée sur «ce qui est fondamental«, en d'autres
mots: «le fondement de la foi»:
«Dans
notre vie de chrétiens, nous risquons de ne pas savoir faire la
différence entre ce qui est fondamental dans la doctrine
chrétienne et ce qui est moins important. Ce que l’Église
(Catholique) enseigne depuis Jésus Christ,
l’enseignement des
apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition,
voilà ce qui est fondamental. Ce sont là les racines de
notre vie de foi et de prière, de notre vie tout entière. (...)
Ce livre d’Irénée nous aide à réfléchir avec notre intelligence
et notre cœur sur notre foi et à mieux comprendre les
Écritures.»
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Phase 1: La prise de contrôle de
l'Assemblée (l'Église) |
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#37)
Les preuves écrites existent et sont
maintenant accessible, à l'effet que dès le deuxième siècle,
certains personnages qu'on considère comme «Pères de l'Église»
enseignaient que Jésus faisait partie de la «divinité» et
l'avaient littéralement élevé au rang de Dieu dans une
«Trinité». Ces enseignements se classent dans la deuxième phase
de l'avènement du mystère de l'iniquité, après avoir pris le
contrôle des assemblées au moyens d'une «succession apostolique»
autoproclamée.
Encore Antioche
Selon Wikipédia,
Théophile
d'Antioche
(† ± 183-185) fut, au 2e siècle, le septième évêque de l'Eglise
d'Antioche. À la suite de circonstances dont on ignore tout, il
devient «évêque de l’Église d’Antioche», succédant à Éros vers
l'an 169. On le suppose mort en 183 ou 185. Il nous est connu
par quelques écrits anciens, ainsi que par le seul de ses
traités – une apologie en 3 livres – qui nous soit parvenu:
les
Trois livres à Autolycus.
Note: Une
apologie signifie un discours visant à prendre la défense de
quelqu'un ou de quelque chose, à le justifier. Par extension,
discours qui prononce un éloge.
Plusieurs ouvrages de Théophile ont existé,
mais de ses autres œuvres, nous n'en connaissons que les titres
qui nous ont été transmis par Eusèbe de Césarée ou Jérôme. Dans
un témoignage d'Eusèbe, nous savons que Théophile a utilisé des
citations de l'Apocalypse de l'apôtre Jean.
Mais paradoxalement,
dans ses trois livres, Théophile n'a jamais parlé à «son ami
païen Autolycus» une seule fois de Jésus et de son sacrifice
expiatoire sur la croix. Comment accorder la
moindre crédibilité aux discours de l'évêque Théophile et
reconnaître en lui, la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus,
qui confère à celui qui croit, la sainteté et la perfection de
Jésus devant Dieu? Ce personnage était certes, un bon
théologien, un peu comme «les docteurs de la loi» aux jours de
Jésus, mais de la «sainteté» il n'en avait que l'apparence. Non
seulement son témoignage est nul et sans vie, mais ceux qui
l'ont consommé pour «s'en nourrir» sont devenus de la même
nature que l'esprit qui l'avait composé
Pour dater son
Traité à Autolycus, comme il mentionne la mort de
l'empereur
Marc Aurèle,
qui eut lieu en l'an 180, on suppose qu'il serait mort en 183 ou
185.
Le
«Traité à Autolycus», une apologie, est le seul qui soit parvenu
jusqu'à nous, de sorte que son auteur – écrivain varié – a reçu
le qualificatif d'apologiste. Un «ami» païen nommé Autolycus lui
ayant vanté la gloire des dieux et de leurs statues, et lui
reprochant vigoureusement de se dire chrétien, Théophile répond
par un trois Traités successifs. Son objectif est de démontrer
que la foi des chrétiens en un Dieu invisible, irreprésentable
n'est pas une innovation déraisonnable, mais s'appuie au
contraire sur une sagesse de la plus haute antiquité, ayant sa
source en Dieu même. Aussi va-t-il s'employer à présenter ce
Dieu créateur de l'univers, sage législateur de l'humanité en se
fondant sur des écrits qui ne sont ni récents, ni légendaires (Livre
III. 1 ; cf III. 16)
L'apologie se compose de 3 livres que
l'ont peut schématiser comme suit
:
Livre 1 : Le Dieu des chrétiens
Livre 2 : Supériorité des auteurs sacrés sur les
profanes
Livre 3 : Antériorité des Livres sacrés sur les
auteurs profanes
Le contenu du traité
«Les Traités à Autolycus» ne sont pas des
exposés systématiques, et les différents thèmes, se retrouvent
épars tout a long de ces écrits. Théophile écrit à une époque où
le langage théologique des chrétiens n'avait pas encore pris sa
forme définitive. Toutefois, on notera que certaines des
expressions qu'il emploie ont eu un destin singulier (comme le
Verbe qui est
«Dieu, né de Dieu», ou le terme
«Trinité»). (Livre
II.15) Théophile précise, en usant copieusement des textes
bibliques «qui» est Dieu. Aussi, Théophile prend-il bien soin de
distinguer «le Verbe et la Sagesse» d'avec la création : tandis
que la création est tirée du néant (II.15)
le Verbe est de toute éternité en Dieu (λογος
ενδιαθετος – II. 10) avant d'être engendré au dehors (λογος
προφορικος – II.20). Avant que rien ne fut, Dieu s'entretien
avec le Verbe, qui est son intelligence et sa pensée.
En bref,
«le
Verbe est Dieu», né de Dieu, et à chaque fois que
le veut le Père de toutes choses, ce Père l'envoie (Livre
II. 22). De même, la Sagesse est engendrée par Dieu avant
toutes choses (Livre I. 3, Livre II. 10). D'ailleurs, Théophile
associe de façon récurrente «Dieu, le Verbe et la Sagesse» (Livre
I. 7 ;
Livre II. 10 ; II. 15 ; II. 18). au point qu'il
les nomme ensemble sous le terme de «Triade»,
(τριας) (Livre
II.15).
C'est la première attestation chrétienne de cette désignation de
Dieu qui, via le latin «Trinitas» est traduit en français par
Trinité. Pourtant, Théophile ne semble pas
l'avancer comme une nouveauté, mais comme
un
concept d'usage commun dans l'Église. Ainsi, en
deux longues énumérations (Livre
II. 10 et Livre II. 22), il désigne «le Verbe» comme le
«Principe de la création», «l'Esprit de Dieu» comme la
«Puissance du Très Haut» et…
«la Sagesse». S'il ne cite
pas expressément Théophile,
Irénée de Lyon
en est particulièrement proche dans une dizaine de passage.
Novatien, dans son «De Trinitate» cite, sans le nommer,
Théophile.
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Phase 2: La doctrine trinitaire de la
divinité |
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Phase 2: La doctrine trinitaire de la
divinité |
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Capture d'écran: Phase 2 - La doctrine
trinitaire de la divinité |
Sources Internet
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8576/Saint-Theophile-d-Antioche.html
http://lafoidenosperes.com/peres-apostoliques/theophile-dantioche-183/
http://lafoidenosperes.com/traite-a-autolycus-livre-3/
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#38)
L'héritage laissé par Irénée de Lyon.
Les
historiens soulignent que le livre le plus connu d'Irénée,
Adversus
Haereses ou Contre les hérésies (vers 180) est une polémique
détaillée contre le
gnosticisme,
qu'il considérait comme une menace sérieuse pour l'Église
catholique romaine. En tant que l'un des premiers grands
théologiens catholiques romains, il a souligné les éléments
traditionnels de l'Église romaine, en particulier l'épiscopat,
l'Écriture et la
Tradition.
Contre les Gnostiques, lesquels disaient qu'ils possédaient des
enseignements secrets de Jésus lui-même, Irénée a soutenu que
les évêques des différentes villes
sont connus depuis les temps
apostoliques et que le seul guide sûr pour
l'interprétation de l'Écriture appartient aux évêques de
l'Église de Rome. Son travail polémique est crédité pour la
présentation des
orthodoxies
de l'Église romaine, de sa foi, de sa prédication et des
livres qu'elle tenait pour autorité sacrée». Ses écrits sont
considérés comme les premiers signes de la doctrine de la
primauté de la vision romaine. Irénée est le premier témoin de
la reconnaissance du caractère canonique des quatre évangiles.
Irénée est reconnu comme un saint à la fois dans l'Église
catholique et l'Église orthodoxe orientale.
Je tiens ici à souligner qu'Irénée a toujours soutenu ouvertement que les
évêques de Rome dans les différentes villes étaient connus
depuis les apôtres (succession apostolique) et que les évêques
fournissaient le seul guide sûr pour l'interprétation de
l'Écriture ... Était-ce suffisant pour que William Branham saute
aux conclusion que ce théologien était un «ange/étoile/messager»
du Seigneur, se tenant dans la présence du Seigneur? Quand un
théologien comme Irénée déclare que seuls les évêques de Rome
possèdent l'interprétation des écritures, cela contredit William
M. Branham à 100%, parce que ce dernier a dit :
«
qu'Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe et que
Polycarpe était plutôt incliné vers l'objectif de
l'Église de Rome d’établir une organisation, tandis
qu’Irénée y était fermement opposé, et qu'Irénée dénonça
formellement cela.» -
William Branham
Je suppose
que William Branham n'a pas appliqué à Irénée les mêmes règles
qu'il a prêchées au sujet des théologiens. Lisons quelques
citations tirées des propres mots de William Branham ...
«Le
trinitarisme» c'est du diable. Je dis que c'est l'AINSI DIT
LE SEIGNEUR. Regardez d'où cela est venu. C'est venu du
Concile de Nicée, lorsque l'Eglise catholique a commencé à
dominer.» Citation prise du sermon: Le Trône
(Apocalypse chapitre Quatre #3) [61-0108]
Sauf, que
ce n'est pas au Concile de Nicée que cela a commencé. Cela avait
commencé dès la fin du premier siècle. Mais si vous suivez la
logique de William Branham, ceux qui ont la
«pensée Trinitaire»
sont «inspirés» par le
diable... puisque la pensée Trinitaire est du domaine de
l'esprit... la pensée humaine. Comment peut-on être inspirés par
le diable et en même temps, marcher dans la Lumière et en même
temps être élevé au rang «d'ange/étoile/messager» ? Voyons ce
que Jésus a dit à propos de la pensée humaine... celle de tous
les hommes, non-régénérés... la même pensée que Jésus avait
réprimée lorsqu'il s'était adressé à Pierre dans Marc, chap. 8:
31-33, Matthieu 16:21-23.
Les écrits d'Irénée sur la Trinité, contredisent les
déclarations de William M. Branham.
Vers 180 après J.-C., Irénée a écrit de nombreuses déclarations concernant
la nature trinitaire de Dieu (la Sainte Trinité). Ses déclarations sont devenues
les éléments de base de la doctrine de la Trinité adoptée par l'Église
catholique romaine. En particulier, Irénée a défini le rôle distinct de chaque
membre de la Divinité et de ses relations avec toute l'humanité.
Irénée ne s'est jamais repenti des
écrits et publications qu'il a faites. Ce qu'il a laissé contredit
William M. Branham à 100%.
À propos de la Trinité de Dieu, Irénée a écrit vers l'an
180:
"Premier article de la règle de notre foi,
qui est la fondation de l'édifice et ce qui soutient notre comportement.
Dieu le Père incréé, qui est non contenu, invisible, un seul Dieu,
créateur de l'univers; c'est le premier article de notre foi. "
Le deuxième est:
La Parole de Dieu,
le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, qui est apparu aux
prophètes selon leur façon de prophétiser et selon la dispensation du Père.
A travers lui, tout a été créé. De plus, dans la plénitude des temps, pour
rassembler toutes choses, il devint un être humain parmi les êtres humains,
capable d'être vu et touché, de détruire la mort, d'apporter la vie et de
restaurer la communion entre Dieu et l'humanité"
« Et le troisième article est: L'Esprit Saint,
à travers lequel les prophètes ont prophétisé, et nos ancêtres ont appris de
Dieu et des justes ont été conduits dans les voies de la justice, et qui,
dans la plénitude des temps, a été répandu d'une manière nouvelle sur notre
nature humaine afin de renouveler l'humanité dans le monde entier aux yeux
de Dieu.»
Référence: (The Christian Theology Reader édité by Alister McGrath, page 93)
Vers l'an 180 - Irénée écrivit:
«
Mais le Fils,
coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis
le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux
puissances, aux vertus ...»
(Contre les hérésies - Livre 2, chapitre 30, section 9)
Vers
l'an 180 - Irénée écrivit:
«Par conséquent, ni le Seigneur, ni le
Saint-Esprit, ni les apôtres, n'auraient jamais nommé Dieu, définitivement
et absolument, celui qui n'était pas Dieu, à moins qu'il ne fût vraiment
Dieu, et ils ne l'auraient nommé en personne. ,
sauf
Dieu le Père qui
domine tout,
et Son Fils qui a reçu
la domination de Son Père sur toute la création, comme ce passage l'a dit:
«L'Éternel dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que Je
fasse de Tes ennemis «Ici l'Ecriture nous représente le Père s'adressant au
Fils, Lui qui lui a donné l'héritage des nations, et soumis à Lui tous ses
ennemis, puisque, par conséquent,
le Père est vraiment Seigneur, et
le Fils vraiment Seigneur, le Saint-Esprit les a désignés avec raison par le
titre de Seigneur.
» (Contre les hérésies Livre 3, chapitre 6)
En l'an 189 - Irénée écrivit:
«Pour l'Église, bien que dispersée
dans le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre, a reçu des apôtres et
de leurs disciples la foi en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant ... et en un seul Jésus-Christ, le Fils de
Dieu , qui s'est fait chair pour notre salut, et dans le
Saint-Esprit » (Contre les hérésies - Livre 1:10:1 [189]).
Mon commentaire:
Si William M. Branham aurait fait une recherche plus poussée et lu les
écrits d'Irénée de Lyon, il aurait découvert qu'Iréné était un Trinitaire
convaincu qui n'a jamais changé d'avis à propos de cette fausse doctrine. De
plus, Irénée a persécuté tous ceux qui n'endossaient pas l'autorité hiérarchique
de l'Église de Rome en statuant que seuls les Évêques de l'Église de Rome
avaient le privilège d'interpréter les Écritures. De plus Irénée rendait un
culte à la vierge Marie en tant que mère de Dieu le Fils. Cela est une
contradiction flagrante avec les déclarations de William M. Branham.
Lisez ce que William Branham a dit et comparez avec ce
qu'Irénée a écrit:
[60-1206] «
Irénée disait que tous ces titres se
résument en un seul Nom, qui se rapporte à un seul Dieu, et ce ne sont que
des titres de ce qu'Il était. Il était la Rose de Saron. C'est ce
qu'Il était. C'est un titre. Il était l'Etoile du Matin. Il était l'Alpha;
Il était l'Oméga; ce sont des titres de ce qu'Il était. Il était le Père, Il
était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un
seul Dieu, et Son Nom est un. Et c'est la raison pour laquelle je pense
qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou
plutôt son interprétation des Ecritures.»
«Je
voudrais vous faire remarquer que chaque fois qu'Il Se présente à un âge de
l'Eglise, Il présente un élément de Sa Divinité. C'est la première chose
qu'Il essaie de faire connaître à l'église; c'est - c'est Sa Divinité. Il
est Dieu! Voyez-vous le grand problème au sujet duquel Irénée et les autres
ont eu des disputes autrefois? Les gens ont essayé de dire que Dieu et les 3
cosmos, c'est un Dieu en trois personnes, c'est Dieu là-dedans. Il leur dit
: "Il n'y a rien de tel! Ce sont les titres d'un seul Être, et c'est le Dieu
Tout-Puissant." C'est vrai! Donc ne... Ils ont toujours soutenu cela.
»
(William M. Branham)
Citation: L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]
«C'est pourquoi je pense que c'est
Irénée; en effet, voyez-vous
,
il avait la même foi que Paul,
celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je
crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était -il
avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements
scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose.
Si vous prenez simplement la formule de Dieu et que vous l'appliquiez à la
lettre, peu importe ce que disent les églises, observez-la simplement telle
qu'elle est dite et elle produira la même chose.
Et c'est ce que fit Irénée.»
William M. Branham
Citation: L'Âge de l'Eglise de Smyrne [60-1206]
La même foi que Paul? Allons donc! Comment pouvez-vous croire
une telle contradiction?
Qu'est-ce que William Branham a dit au sujet du culte de la Trinité?
Il a simplement déclaré (sans y penser) que les doctrines d'Irénée étaient du
paganisme et que sa théologie était diabolique.
(63-0324M )
«Donc, pour ce qui est de
la théorie trinitaire, selon
laquelle il y aurait trois Dieux différents, ça,
c’est du paganisme! Cela n’a
jamais été enseigné dans la Bible. Cela n’a jamais été enseigné dans le
Message du lion, mais cela a été adopté dans le suivant, et
c’était antichrist. Demandez
à qui vous voudrez, à n’importe quel théologien. Cela n’a été introduit
qu’avec la doctrine des Nicolaïtes. Voilà pourquoi on a retrouvé ça avec
Martin Luther; voilà pourquoi ça s’est poursuivi avec John Wesley; et ça
s’est transmis jusque chez les pentecôtistes.» - William Branham --
Questions et réponses sur les sceaux -- 63-0324M
En d'autres termes, William M. Branham aurait dû dire
qu'aucun adorateur trinitaire ne peut «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu,
parce que «c'est du paganisme». Sur ce point je lui donne raison. Ce qui est
incroyable et bien que William M. Branham savait tout cela, il a pourtant nourri
son peuple avec les connaissances acquises des théologiens trinitaires, tels que
Darby, Scofield et Larkin ... N'est-ce pas une honte? Et maintenant étant donné
qu'Irénée est considéré comme un théologien éminent dans l'Église catholique
romaine, bref un pilier de l'Église catholique romaine, et que selon William M.
Branham tous les théologiens sans exception n'ont jamais reçu la moindre
révélation de la part du Seigneur, il faudrait vous questionner à savoir
pourquoi Irénée de Lyon qui n'était pas né de nouveau, alors qu'il ne pouvait
pas "voir" ou "comprendre" le Royaume de Dieu a eu droit à des égards de la part
de quelqu'un qui se croyait prophète! Et bien que William M. Branham savait tout
cela, il a continué à enseigner qu'Irénée de Lyons était «un
ange/étoile/messager» avec un message de la part de Dieu !!!! Pathétique....
[64-1221]
«Voudriez-vous
écouter un berger mercenaire qui dirait: «Mettez votre nom dans le registre,
et joignez-vous à nous; prenez cette communion, dites ceci, et tout sera en
ordre», alors que le grand Berger Lui-même a dit: «Si un homme ne naît de
nouveau il ne peut même pas voir le Royaume des Cieux?» Et regardez
ces théologiens entraînés de cette époque, entraînés. Saint? Une vie pure?
Nous n’avons rien de comparable à cela, à leur façon de vivre. Et comment le
Grand Berger les a-t-Il qualifiés? Il a dit: «Vous êtes de votre Père le
diable», parce qu’ils ne... Ils reconnaissaient la Parole, mais la Parole
d’un autre jour, ce n’était pas la Parole de ce jour-là." (William Branham)
Citation:
Pourquoi il fallait que ça soit les bergers --
[64-1221]
C'est triste que je doive faire tout ça pour redresser ce
soi-disant Message des temps de la fin. Je me suis promis de prendre chaque
"soi-disant" ange des Sept Églises et à les sonder avec toutes les Écritures, et
à vous prouver sans aucun doute que AUCUN DE CES HOMMES ne mérite ni ne répond
aux critères requis pour se qualifier spirituellement pour être reconnu comme un
«ange/étoile/messager» de l'une des sept églises.
[61-0108]
«Je me demande ce que cette même
dénomination dit de l’histoire de l’église,
d’Irénée, de Martin et de
tous ces martyrs morts tout au long des âges, des centaines d’années après
la mort des apôtres; de tous ces gens qui ont parlé en langues, guéri les
malades, ressuscité les morts, fait des miracles, et cela dans toutes les
églises. Je me demande ce qui s’est passé avec ces gens-là si ces choses
n’étaient que pour les apôtres!»
(William M. Branham)
Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement)"
--
[61-0108]
[61-0117]
«Les six premiers siècles après Christ,
il y a eu Irénée, Saint Martin, Colomban et tous les autres,
tous ces saints hommes. Ils
prêchaient le baptême au Nom de Jésus-Christ. Ils prêchaient la rémission
des péchés. Ils prêchaient le parler en langues. Ils ressuscitaient les
morts; ils guérissaient les malades. Des miracles et des prodiges les ont
accompagnés jusque dans les Âges des ténèbres, et les ont accompagnés
pendant les Âges des ténèbres. Il y a toujours eu une minorité qui garde
cette Lumière de l'Évangile allumée. Qu'était-ce? Des messiettes, des
personnes qui montraient la représentation du Royaume Messianique.»
(William Branham) Le Messie --
[61-0117]
Conclusion:
Alors que ma conscience est entièrement purifiée par le sang de Jésus et
que je me tient dans la Présence de mon Dieu, je rejette cet enseignement des
sept âges de l'Église au nom du Seigneur. Vous devez exercer votre droit de
vérifier.
«Maintenant, les
Juifs Béréens étaient d'un caractère plus noble que ceux de
Thessalonique, car ils recevaient le message avec beaucoup
d'empressement et examinaient les Écritures chaque jour pour
voir si ce que Paul disait était vrai.» Actes
17:11
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Phase 1 du mystère de l'iniquité: La
prise de contrôle de l'Assemblée (l'Église) |
Fin de la phase 2 du mystère de l'iniquité:
Nicée 325
Lorsque la personne de Jésus fut complètement dénaturée |
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pourrez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à
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