Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son propre message», avant le retour de l'Esprit de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle de la nation littérale d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, «Colomba d'Iona»
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989


L'arbre de la connaissance du bien et du mal, réfutation de l'interprétation de William Branham
 



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Préambule et textes d'introduction
#01) Introduction. Pourquoi ai-je publié cet exposé?
#02) L'intégrité de la Parole de Dieu dans l'évangile de grâce est liée à celle de l'Esprit de Christ
#03) L'exactitude et la précision parfaite des radiofréquences entre «émetteur et récepteur»
#04) La loi universelle des types de semences
#05) The «meeting of the minds» ou «la rencontre des esprits»
#06) Le but de l'adversaire était de fausser l'interprétation des clauses, termes et conditions de la Nouvelle Alliance
#07) 1954, l'Église aurait pu vivre un grand réveil! Mais l'étincelle fut éteinte avant même d'avoir pu mettre le feu
#08) L'enseignement des «sept âges de l'Église» est une doctrine fondamentale du «Message des temps de la fin»

Introduction à l'étude des Écritures
#09) Analogie de Michel Morin, pour expliquer ce qu'est «l'arbre de la connaissance du bien et du mal»
#10) La Parabole de l'astronaute

Section de l'étude des Écritures
#11) Qui a écrit le récit de la création, du jardin d'Éden et d'Adam et Ève dans la Genèse?
#12) Quels sont les indices qui prouvent que Moïse a écrit le début de la Genèse?
#13) À quelle époque a été écrit le récit de la Genèse et combien de temps s'était-il écoulé depuis Adam et Ève?
#14) Genèse chapitre 1, verset 27, la première création de l'homme, avant Adam
#15) Les fondamentalistes et le récit de la Genèse
#16) L'usage allégorique de «l'arbre» dans l'Ancien Testament et le Nouveau Testament
#17) Le «jardin d'Éden» renferme des symboles codés et cachés depuis la fondation du monde
#18) La signification spirituelle du mot hébreu «Qedem» qui a été traduit en français par «Orient»
#19) Le cerveau humain et le lobe frontal. Là où réside la décision du comportement
#20) Le front, symbole biblique du siège de la pensée humaine
#21) Les mots «esprit» et «pensée» ont la même signification
#22) La pensée humaine - celle de tous les hommes est un seul et même esprit
#23) Le serpent et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ne faisait «qu'un»
#24) Satan n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie l'esprit adversaire ou esprit accusateur
#25) L'accusateur, l'adversaire, l'esprit  qui règne sur la race humaine
#26) Le légalisme «chrétien» est le «nicolaïsme» de l'esprit accusateur
#27) Les prédicateurs qui vous disent inlassablement que votre vie n'est jamais assez sanctifiée
#28) Que signifie l'expression «manger de la poussière» dans le livre de la Genèse?
#29) L'arbre aux fruits défendus, les fruits du bien et du mal. Manger de l'arbre était interdit
#30) Éden était en Adam. Les 2 arbres étaient au «milieu du jardin». Ils étaient tous 2 en Adam
#31) L'allégorie des arbres fruitiers du jardin que l'Éternel a donnés à Adam et Ève
#32) L'analogie de la nudité d'Adam et Ève cachée par la ceinture de feuilles de figuier
#33) S'éloigner «de la face de l'Éternel» au milieu des arbres du jardin
#34) Le lien entre l'arbre de la connaissance du bien et du mal et le serpent
#35) Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan
#36) Les arbres étaient en Adam, la signification «des arbres» va au-delà du sens donné aux traductions intégrales

Section réfutation des enseignements de William Branham
#37) William Branham, sa pensée personnelle, celle qu'il a confondue avec la pensée de Christ
#38) Par son légalisme, William Branham s'est élevé au plus haut de l'arbre de la connaissance du bien et du mal
#39) Ce que croyait et enseignait William Branham à propos de l'arbre de la connaissance du bien et du mal
#40) 1950 «La connaissance que l'homme» a reçue dans le jardin d'Éden»
#41) 1952 «Si Dieu nous a donné l'arbre de la connaissance, c'est pour faire quelque chose afin d'aider
#42) 1955 «Quand on ne peut aller plus loin que la science, alors il faut abandonner et commencer à croire
#43) 1957 «Seuls les hommes faits exercent leur jugement à discerner ce qui est juste ou faux, bien ou mal»
#44) 1958 «Choisir ce qui est juste ou faux, c'est de nouveau la même chose, comme c'était au jardin d'Éden»
#45) 1958 L'intelligence de la connaissance ne fut jamais du côté de la «lignée de Seth», mais seulement de Caïn
#46) 1959 Chaque personne née dans ce monde, doit choisir entre le bien et le mal du même arbre. Un seul arbre?
#47) 1960 La poudre à canon, l'automobile et la bombe à hydrogène appartiennent à l'arbre de la connaissance
#48) 1960 «Un Ange» placé pour éloigner les hommes de l'Arbre de Vie... maintenant remplacé par 7 messagers
#49) 1962 Comme Ève l'a sans doute dit à Adam, «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» semble «bien
#50) 1965 Satan par sa connaissance amène les gens de cet âge mauvais à manger de son arbre du bien et du mal?

Conclusion, «se tenir dans la présence de Dieu» et appel des vainqueurs
#51) Les mots racine dans la langue hébraïque
#52) La Bible n'est pas «la parole de Dieu», mais «la parole de Dieu est dans la Bible»
#53) Quelle est la signification originale du mot «devant»?
#54) Que signifie «se tenir devant Dieu»? ou «être dans la présence de Dieu»?
#55) Les 7 «anges/messagers» des 7 Églises, partagent exactement les mêmes caractéristiques spirituelles
#56) Les 7 «anges/messagers» sont tous réunis, et se tiennent «devant Dieu», tous en même temps
#57) Le seul et unique Protocole Divin qui permet à quelqu'un de se tenir dans la présence de Dieu



#01)

Plusieurs avant moi, ont réfuté et discrédité les enseignements de William Branham
Question: Pourquoi le «Message» de William Branham est-il protégé malgré l'opposition qu'il rencontre?
Réponse: parce que cet esprit ne peut être vaincu que par Christ
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Chers disciples de William Branham et de ses enseignements. J'ai créé ce site Internet en toute quiétude et entière confiance, en ce que le Seigneur sait me diriger et m'inspirer selon Ses promesses, parce que j'ai placé toute ma foi dans la Nouvelle Alliance, scellée par le sang et sacrifice de Jésus-Christ. Dans ce site web, je vais démontrer les erreurs d'inspiration de cet homme et démolir la majorité de ses enseignements. Je n'ai rien de particulier contre le témoignage de William Branham qui disait aimer Dieu et Jésus-Christ de tout son cœur, mais c'est plutôt contre l'esprit qui l'a honteusement séduit, que je vais me battre de tout mon cœur.

Plusieurs avant moi, ont réfuté et discrédité les enseignements de William Branham, et il suffit de chercher un peu sur Internet pour constater un grand nombre de sites bien documentés pour se rendre compte que William Branham est largement contesté, et assurément le plus connu est sans doute le site Internet http://en.believethesign.com/.

Il est relativement facile de trouver des sites pro-Branham ou «pro-message» dédiés à la défense des enseignements de William Branham. Ces sites Internet existent en abondance sur le net, tels que http://www.churchages.net , https://defendingwilliambranham.com, https://presenttruthmn.com/, https://www.fachurch.org/, pour ne mentionner que ceux-là. Ces sites s'efforcent de réfuter tous ceux qui discréditent les enseignements de William Branham et répètent tout ce qui est enseigné dans les sermons de William Branham, écrits ou audio, pour entretenir le «Message des temps de la fin». Néanmoins la tendance actuelle des «protecteurs du «Message» est l'adoption de la «révélation progressive de William Branham», qui consiste à accorder un caractère «plus inspiré» aux prédications et enseignements des dernières années, ce qui signifie que ce qu'a déclaré William Branham après 1963 est plus près de la vérité que ce qu'il a affirmé dans les années 50s, car la rhétorique de William Branham a vraisemblablement évolué au cours des dernières années de ses prédications .

En ce qui concerne les sites web réfutant les enseignements de William Branham, la majorité de ceux qui ont tenté de convaincre leurs lecteurs, qu'ils avaient raison et que William Branham avait tort, n'ont jamais offert plus que leurs propres opinions ou convictions, et n'ont rien apporté de plus que ce qui est déjà connu et enseigné. Des auteurs baptistes, évangéliques, pentecôtistes ou autre, ont voulu défendre leurs crédos et doctrines ou ce que leur propre église enseignait, mais personne n'a apporté plus que ce qui était enseigné à l'époque de William Branham.

Pour ma part, j'ai compris que s'il fallait réfuter William Branham, c'était plutôt pour démolir ce qui empêche les frères et sœurs d'aller plus loin dans leur expérience avec Christ et d'offrir une vraie lumière sur les mystères de Dieu. Comme le Royaume de Dieu ne peut être divisé contre lui-même, et qu'il en est ainsi pour le royaume de l'adversaire, c'est ici que plusieurs qui suivent les enseignements de William Branham vont probablement s'interroger comment il est possible de réfuter «leur prophète» et en même temps insister sur l'efficacité du sacrifice et du sang de Jésus qui nous accorde le privilège de nous tenir dans la Présence de notre Père céleste en Esprit. 

Non seulement, je m'applique à réfuter les enseignements erronés de William Branham, mais mon témoignage est également un «appel» aux vrais vainqueurs spirituels, bref, une «trompette» qui leur confirme que le temps est maintenant venu de restaurer ce qui a été perdu depuis si longtemps. Si l'Église endormie ne se réveille pas maintenant, je crains que les temps à venir seront tellement préjudiciables à la diffusion de l'Évangile apostolique qu'il faudra une intervention divine pour que le reste de l'Israël spirituel soit sauvé.

Mes lecteurs observeront que je ne suis peut-être pas «politiquement correct» avec William Branham et ses enseignements, mais je leur ferai remarquer que Jésus ne l'a jamais été non plus avec les scribes et les pharisiens et sadducéens de son époque ni avec leurs points de vue sur les prophéties concernant la venue du messie. Il n'a pas craint de les traiter de menteurs et d'hypocrites et de fils du diable. Et de toutes façons, pourquoi les aurait-il craints?

Tous les chapitres de du site Internet « lalumieredusoir.ca » n'ont pour but que de prouver William Branham s'est aventuré là où il n'aurait jamais dû aller, et qu'il a interprété les prophéties et les Écritures de telle sorte, qu'à moins d'attaquer de front ses propres interprétations par la Parole de Dieu, beaucoup de frères et de sœurs ne connaîtront jamais la vérité sur la majorité des mystères bibliques. Les enseignements de William Branham se sont élevés si haut, se plaçant en autorité sur la montagne de Dieu, que maintenant ils ne peuvent qu'être précipités là d'où ils sont sortis. Vous remarquerez sans doute qu'il y a plusieurs textes qui sont des répétitions, mais je préfère me répéter inlassablement pour être bien certain que j'ai utilisé toutes les variantes et les illustrations possibles pour vous faire comprendre ce que j'ai publié.

Dans les pages de ce site internet, je vais vous partager les clés de plusieurs mystères que personne n'a encore publiés. Maintenant, comprenez-moi bien: ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée devant le Seigneur, pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur. Et ce n'est pas un hasard si je cible les enseignements de William Branham, car cet homme s'est élevé si haut sur «la montagne de Dieu», se proclamant lui-même «la parole de Dieu», que maintenant je n'ai d'autre but que de mettre «les pendules à l'heure» et révéler à l'Église ce qu'était vraiment cet homme et la source de ses enseignements. Je n'ai rien de personnel contre sa personne, mais je ne peux que vomir ses enseignements. Je suis persuadé que l'errance spirituelle des frères et soeurs dans le «désert» a maintenant assez duré, et qu'il est plus que temps de rectifier les mensonges et les tromperies de ses enseignements.

Au «Jour du Seigneur» plusieurs diront au Seigneur: «n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?» et le Seigneur ne les contredira pas sur leurs dons de chasser des démons ou de faire des miracles en Son Nom, mais il leur dira simplement qu'Il ne les a jamais connus....

«Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères (et sœurs).» Romains 8:29

Ici je désire souligner l'importance et la profondeur des mots utilisés par l'apôtre Paul dans l'expression «semblables à l'image de son fils afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères» . Car voyez-vous, Jésus est leur frère ainé, le premier-né de la famille humaine de Dieu. Par son sacrifice expiatoire et son sang versé, ceux qui sont crucifiés en lui, sont restaurés à égalité avec lui, devant leur Père Céleste. Ils sont restaurés «image/copie conforme», sanctifiés et rendus parfaits de la même sainteté et perfection que Jésus lui-même.

«Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères Hébreux 2:11

Et pourtant, ce n'est pas du tout ce qu'enseigne William Branham, quand il essaie de vous faire croire que des personnages historiques, endossant des préceptes et des doctrines humaines, se sont supposément qualifiés par leurs œuvres et leur témoignage pour être des «vainqueurs» et des modèles pour accomplir des ministères «d'anges/messagers» auprès de leurs assemblées respectives!

Vous l'aurez sans doute compris, le contenu des pages de ce site Internet cible particulièrement la crédibilité de William Branham en tant qu'enseignant biblique, et son interprétation des volets historiques et spirituels reliés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative afin d'interpréter les soi-disant «âges» de l'Église... La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur les «personnages historiques» qu'a choisis William Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que les personnes avec lesquelles ils se sont associés et tous ceux qu'ils ont admirés et qui les ont inspirés.

Note

Pour réaliser ce site Internet, j'ai consulté les archives officielles des documents historiques, tant en français et en anglais. Les références proviennent de sources surprenantes, des encyclopédies dont William M. Branham a lui même fait référence, et même un site musulman qui a développé une expertise non négligeable sur les doctrines de l'Église catholique romaine.  Par exemple, les lettres de l'empereur Constantin aux évêques de Nicée et ses édits, ainsi que des milliers de documents provenant des «Pères de l'Église» des époques (4) pré-nicéennes et (5) post-nicéennes, (6) les écrits d'Irénée de Lyon (7) (Contre les hérésies), (8) etc., la plupart des archives en langue anglaise, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent ...... comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.

Un mot sur l'avènement de l'Esprit du Seigneur et votre rencontre avec Lui «dans les nuages» (cloud)
Si j'ai choisi l'internet pour diffuser mes exposés, c'est pour rejoindre simultanément le plus de lecteurs possible. La technologie de la présente époque qui véhicule le son et l'image à la vitesse de l'éclair n'aurait jamais pu être expliquée il y a 2000 ans. Que ceux qui ont de l'intelligence comprennent

Quelques unes des références Internet que j'ai utilisées
(1a) Martin Luther, sa théologie
(1b) Luthéranisme (comparaison avec la foi catholique)
(2) (ref. Internet)
(3) (ref. Internet)
(4)
https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/ante-nicene/  
(5) https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/post-nicene/

(6) http://www.newadvent.org/fathers/0103.htm

(7)
Le texte intégral de l’Exposé de la prédication apostolique par Irénée de Lyon.
(8)
Le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon
(9) Base de données des sermons de William Branham en français

(10) Base de données des sermons de William Branham en anglais

Vous pourrez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca
Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à la lecture de cette publication!



#02)

Ce texte vise à vous introduire dans l'Esprit de cette page. Commençons donc par lire ces deux passages des Écritures:

Hébreux 4:12 « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.»

Apocalypse 2:12 « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants:»

L'Évangile apostolique prêché par l'apôtre Paul exprimait un message d'une telle précision, d'une telle amplitude, d'une telle perfection divine, que la moindre altération du concept du salut, tel que prêché par Paul, non seulement rendait nulle l'efficacité de toute l'Alliance spirituelle en Jésus-Christ mais annulait complètement l'action de l'Esprit de rédemption. Les analogies et les métaphores modernes pour expliquer à quel point l'intégrité d'un système est d'une précision absolue ne manquent pas.

Prenez n'importe quel programme informatique ou un système d'exploitation d'un ordinateur, enlevez-lui un élément (un pilote) ou insérez-lui un élément corrompu, (bug informatique ou pilote défectueux), et c'est tout le programme ou le système qui tombe en panne. Rien ne va plus. Insérez une erreur dans l'ordinateur de bord d'un avion et ce sont tous les passagers et membres d'équipage qui sont en danger. Ainsi, je désire vous faire la démonstration que toute altération de «l'Esprit de l'Évangile» de Paul rendait «vaines, obsolètes et caduques» toutes les promesses de la Nouvelle Alliance. Autrement dit, insérez un «bug» spirituel, même celui qui semble inoffensif, et c'est toute l'Alliance qui n'est plus accessible. Plusieurs croient que Dieu a «réparé progressivement» l'Évangile apostolique à partir de la période de la Réforme. Rien de plus faux! Les «bugs spirituels des réformateurs» étaient des virus spirituels rendant nul l'efficacité de l'Évangile apostolique! Les virus spirituels contenus dans leurs enseignements n'auraient jamais permis l'authentique nouvelle naissance.

Toute insinuation ou allégation de la part d'un enseignant de la Bible ou d'un prédicateur de l'Évangile, qui vous propose un enseignement visant à propulser (élever) un personnage historique ayant endossé un «Évangile altéré», et ce, dans une «zone spirituelle» qui serait exceptionnellement «acceptable» par l'Esprit de Christ, et ce, sous prétexte que le personnage était sincère et ne disposait pas de toute la vérité à son époque, est contraire à l'intégrité de l'Esprit de Christ. Même si vous croyez que Dieu est miséricordieux, toujours prêt à pardonner, et qu'Il peut accueillir n'importe qui à la condition que la personne est sincère, cela ne marche pas. Comprenez-moi bien! Christ n'intercède que pour ceux qui sont saints et parfaits en Jésus-Christ.

Lisez bien le passage de Romains 8:27 et voyez par vous-mêmes que Christ n'intercède que pour ceux qui réclament leur sainteté divine en Jésus-Christ. Ils sont saints et parfaits et c'est pour cela que Christ intercède pour eux. Ensuite lisez le passage de Philippiens 3;15 pour comprendre que les «saints» de l'époque apostolique, comme l'apôtre Paul le mentionne, savent exactement que leur «nouvelle nature» est parfaite en Jésus-Christ et que c'est au travers de leur foi dans la Nouvelle Alliance que Christ intercède pour eux.

Le «message» vous a enseigné que Christ était sur «son trône de miséricorde» intercédant pour les «ignorants» comme Martin Luther? Mensonge! Christ n'intercède pas et n'intercèdera jamais pour les pécheurs et les ignorants, même si ces derniers sont «sincères». 

Cette page va vous démontrer, preuves historiques irréfutables à l'appui, que les personnages choisis par William Branham, tels que Martin de Tours, Irénée de Lyon, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, furent des vecteurs de transmission des virus mortels du mystère de l'iniquité, ce qui contredit complètement ce que William Branham a dit à leur sujet.

Extrait de [60-1208] L'Âge De l'Église De Thyatire
Source:
  Source:  https://branham.fr/sermons/bss-online/60-1208/
« (E-14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. (E-15) Ses églises étaient toutes remplies du Saint-Esprit; tout le monde parlait en langues, avait des signes, des prodiges et des miracles; il s'opérait toutes sortes de miracles. Il garda la foi de la Pentecôte»

Extrait de [61-0806] La Soixante-dixième Semaine De Daniel
Source:
  https://www.branham.fr/sermons/bss-online/61-0806/
« (E-109) (...)  Et nous avons vu qu'il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et-et saint Colomba, et tous ces hommes remplis de l'Esprit.(...) Et c'est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen! Gloire à Dieu! C'est juste...»

Même si vous tentez d'interpréter la prophétie de Joël 2:25, « Je vous remplacerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.» en suggérant que Dieu a étalé progressivement «une restauration» de ce qui a été dévoré, sur une longue période historique, cela ne marche pas. Lorsque Dieu restaure, cela ne Lui prend pas des centaines d'années. Une seule génération suffit. Par conséquent, il est totalement impossible d'attribuer les vertus de rédemption de la Nouvelle Alliance à quiconque n'est pas «un seul Esprit» avec Christ, qu'il soit un évêque, un moine prédicateur ou un réformateur. Si l'on vous propose comme exemple d'intégrité spirituelle un personnage historique quelconque qui a enseigné un Évangile «altéré» (contenant le moindre virus spirituel), ce personnage ne peut pas être «un seul Esprit» avec Christ.  Analogiquement, quiconque est infecté du Covid-19, même s'il n'en ressent pas les symptômes, devient un danger public pour la planète. Jamais une personne infectée peut prétendre que «son virus» n'est pas dangereux. Ainsi en est-il dans le spirituel.

Tout Évangile infecté d'enseignements contraires à la parole de Dieu, même s'il est prêché par Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley, demeure un Évangile empoisonné et mortel. Tous les personnages que je viens de citer ont endossé le trinitarisme et une foule d'autres enseignements erronés issus des ouvriers du mystère de l'iniquité de la première heure.

C'est en méditant sur le passage dans Hébreux 4:12 qu'on voit que la précision de la pensée de Christ, telle que témoignée par l'apôtre Paul dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 et celui de 1 Corinthiens 6:17 ne laisse place à aucune interprétation différente ou altérée ou variante du message de l'Évangile apostolique. Il serait par conséquent complètement faux de prétendre qu'un Évangile altéré d'un seul «iota» puisse quand même être acceptable aux yeux de Dieu et que dans «Sa grâce» Il va quand même honorer le «protocole de son Alliance» avec son peuple même si les conditions de l'Alliance ne sont pas remplies. C'est exactement ce qu'a tenté de faire croire l'enseignement «des 7 âges de l'Église».

Matthieu 5:18 « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. »

Aucun critère, ou principe divin contenu dans la Nouvelle Alliance ne peut faire l'objet d'une altération.
En vertu du principe divin, que Dieu ne change pas Sa Parole, ses promesses et ses critères pour passer de la mort à la vie dans la nouvelle naissance, il est acquis que pas un seul «iota ou principe établi» dans la «disposition ou Alliance de Dieu» ne peut être altéré, sinon le contrat est complètement nul et sans effet. Et que disent les termes de la Nouvelle Alliance?

  • Jésus est notre frère ainé Romains 8:29 .
  • Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu Jean 20:17
  • Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus Hébreux 2:11
  • Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) Jean 12:24
  • Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 1 Corinthiens 6:17
  • Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 2 Corinthiens 3:18
  • Nous devenons participants de la nature divine 2 Pierre 1:4
  • Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu Matthieu 5:48
  • Nous sommes saints comme Dieu est saint 1 Pierre 1:16

Sans contredit, les 2 plus grandes promesses contenues dans la Nouvelle Alliance, promises au peuple saint, sont:

  1. La SAINTETÉ de Dieu, qui n'est pas humaine, que l'on retrouve en tant que prophétie à quelques endroits dans l'Ancien Testament Lévitique 20:26 et répété dans le Nouveau Testament ans 1 Pierre 1:16 et dans le passage de Éphésiens 4:24
  2. La JUSTICE de Dieu, qui n'est pas humaine et que l'homme ne peut produire, tel que témoigné à Moïse dans Deutéronome 9:5 et déclaré par l'apôtre Paul dans Philippiens 3:9

Ainsi tout autre Évangile prêché et enseigné qui altère les principes de Sainteté divine et de Justice divine conféré par la nouvelle naissance, est non seulement un faux Évangile mais travaille de concert avec le mystère de l'iniquité. En aucun cas, un personnage historique tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'a jamais professé la foi apostolique qui confère à celui qui croit, la nature divine, la même sainteté et perfection que celle de Jésus.

Éphésiens 4:24 « (...) et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »

..



#03)

J'aimerais apporter ici une métaphore concernant l'intégrité de la Parole de Dieu, et des termes précis de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ qui sont exprimés par l'Évangile de grâce. Nous vivons actuellement à l'ère des communications électroniques. Les fréquences radio sont un bel exemple pour illustrer ce que je désire exprimer. Il y a des règles immuables en matière de transmission radio et ce sont des lois de physique inaltérables.

Ces lois sont non seulement «élémentaires» du point de vue des connaissance scientifiques humaines, mais personne ne sera jamais capable de les changer, car notre Dieu qui a créé le ciel et la terre les a faites ainsi. Par conséquent, comme vous le savez déjà, lorsqu'un émetteur radio transmet son signal sur une fréquence précise, le récepteur doit s'harmoniser complètement sur la même fréquence, avec une exactitude parfaite, pour décoder et reproduire ce que le signal de l'émetteur a émis.

Par exemple, si nous faisons allusion aux hautes fréquences des communications des téléphones cellulaires, nous savons que les différents réseaux n’entrent pas en conflit les uns avec les autres parce que leurs fréquences sont d'une précision absolue. Ces fréquences sont exprimées en hertz (Hz). Les réseaux de télécommunication les plus utilisés pour les applications destinées à la population utilisent des fréquences qui peuvent aller jusqu'à quelques milliards d’hertz (5 Gigahertz).

La moindre altération d'un seul hertz entre la fréquence utilisée par la société fournisseur du téléphone portable et son antenne réseau, annule toute l'utilisation de l'appareil pour fins de communication. Ainsi en est-il avec l'Esprit de l'Évangile apostolique. 1 Corinthiens 6:17.


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« La communication est totalement impossible si l'émetteur et le récepteur ne sont pas sur une fréquence identique »

L'analogie entre des souris sans-fil de différents modèles et leurs récepteurs USB respectifs
La majorité de ceux et celles qui utilisent des claviers ou des souris sans-fil utilisent de l'équipement fonctionnant sur des radiofréquences du spectre de 2.4Ghz, mais cette plage de fréquence offre des millions de combinaisons différentes. Le récepteur USB fourni par le manufacturier est propre au modèle du  clavier ou de la souris et ne peut pas s’utiliser avec autre chose de ce à quoi il a été prévu.

Marc 7:13 « (...) annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.»

 



#04)

Grains de bléCe texte vise avant tout à démontrer qu'il existe une relation étroite entre les types de semences terrestres et les types de semences spirituelles. Les semences terrestres obéissent à des lois immuables, lesquelles ont été  promulguées selon l'auteur du début de la Genèse, lors de leur création tel que mentionné dans Genèse 1:12 et qui sont en réalité une pâle image des créations célestes, et des lois célestes.

En m'informant sur Internet à propos des semences de grains, j'ai lu un article qui disait que depuis des millénaires, des générations de familles paysannes et fermières avaient sélectionné, conservé et partagé leurs meilleures semences, ce qui a augmenté peu à peu leur diversité. Elles ont développé des milliers de variétés et chacune de ces variétés possède ses propres forces uniques et s’adapte aux conditions changeantes de chaque saison de culture agricole. Certaines variétés résistent aux maladies ou aux ravageurs. D’autres tolèrent les conditions climatiques extrêmes comme la sécheresse, les inondations ou le gel précoce. Certaines ont de meilleurs rendements ou une meilleure valeur nutritionnelle. Une fois que la semence est «stabilisée», elle se reproduira toujours selon ses propres particularités et caractéristiques. Aujourd'hui, les agriculteurs ont plus que jamais, besoin de toutes ces caractéristiques.

Aujourd'hui dans le secteur de l'agriculture, les semences sont   répertoriées, numérotée, cataloguées par l'institut Canadien des semences, laquelle est une agence gouvernementale, et les fournisseurs garantissent aux agriculteurs que ce qui va pousser, est réellement le produit conforme de la sorte de semence qui offre toutes les caractéristiques promises. Par exemple, si vous semez du blé «durum» (Triticium turgidum) ou du blé commun (Triticium aestivum) vous savez exactement ce que vous allez récolter. C'est garanti.

S'il y a une métaphore dans les Écritures qui mérite toute votre attention, c'est bien celle des semences. D'ailleurs Jésus l'avait maintes fois souligné et dans son allocution sur le «grain de blé semé en terre», et il est évident qu'il voulait insister sur la le lien direct entre sa propre nature et la nature exacte des grains produits à la récolte en mentionnait que s'il «ne tombait lui-même» en terre, il restait seul, sans personne à appeler frères, de la même famille que lui, cohéritiers avec lui du Royaume de son Père, notre Dieu et son Dieu. En d'autres mots, si vous semez un grain de blé selon une espèce donnée,  vous récolterez du blé exactement de la même espèce, car c'est une loi divine non-négociable que de se multiplier selon son espèce. Comme c'est la règle pour le naturel, il en est également ainsi pour le spirituel.

Que voulait dire Jésus, en disant qu'il «resterait seul» ?
Jean 12:24
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »

Ainsi, lorsque Dieu, par le Fils «sema» Jésus, Il s'attendait à récolter des saints justifiés comme Jésus. Cohéritiers, frères de Jésus devant notre Dieu et son Dieu.  Même niveau de sainteté et de perfection. En d'autres mots, copie conforme à ce qu'était Jésus dans la présence de Dieu. Rien de moins. Voyez-vous, les œuvres les plus nobles ou les plus charitables, n'ont absolument aucun effet sur la sorte de semence qui a été semée et la sorte de grain que vous produisez. Même avec beaucoup de soleil, d'eau et d'engrais, vous ne pourriez produire autre chose que ce qui a été semé.

Toutes les œuvres qu'un croyant pourrait faire dans sa vie, n'amélioreront jamais sa sanctification dans la présence de Dieu. Pourquoi? Parce que c'est Dieu qui sanctifie! C'est Dieu qui rend «saint» lorsqu'Il voit que celui qui croit est sur « la même longueur d'onde que Lui» ! J'insiste pour vous rappeler que celui qui accède par la foi à la pleine justification devant Dieu, démarre dans sa Nouvelle Naissance, là où ceux qui tenté de suivre la Loi, ne sont jamais parvenus. En d'autres mots, le fil d'arrivée que visaient les croyants du temps de la Loi, est la ligne de départ de ceux qui naissent de nouveau. La sainteté et la perfection de Jésus est leur fondation, leur ligne de départ.


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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »

 



#05)

Les théologiens disent que les Écritures sont inerrantes. Ils enseignent que l'inerrance de l'Écriture est l'un des piliers de la foi chrétienne. Mais jusqu'à maintenant, ils semble bien qu'ils n'ont pas réussi à résoudre beaucoup de mystères cachés. Pourquoi?

Parce que les auteurs de la Bible, qui est la Parole inspirée de Dieu, ont écrit POUR le peuple de Dieu, pour l'Église. Les auteurs et les prophètes qui ont écrit les livres avaient l'esprit de Christ (exactement comme lorsque Jésus disait: «L'Esprit du Seigneur est sur moi»), de même que ceux qui interprètent avec exactitude les Écritures inspirées. La Parole de Dieu est beaucoup plus que juste «la Bible», mais comprenez-moi bien: la Parole est plutôt comprise par ceux qui rejoignent l'esprit de l'auteur, en d'autres mots, ils sont «sur la même longueur d'onde» que l'auteur.

La compréhension des Écritures s'opère par l'Esprit qui les a écrites
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The Meeting of the Minds
J'aime particulièrement l'expression anglaise «meeting of the minds». Cette expression de trois mots n'a pas d'équivalence en langue française mais signifie «la rencontre des esprits» dans le sens de «fusion des idées» ou « une situation où deux personnes s'accordent parfaitement à propos de quelque chose» ou une «harmonie entre deux ou plusieurs parties qui s'accorde sur les mêmes idées.» En anglais, le mot «mind» signifie «esprit» ou «pensée»

Le dictionnaire ajoute: Un «meeting of the minds» (réunion des esprits) est une entente ou un accord entre deux personnes ou groupes. Légalement, cela est interprété comme «un contrat», «une alliance» ou «un traité».

La «réunion des esprits» (également appelée accord mutuel, consentement mutuel ou consensus ) est une expression utilisée en droit des contrats pour décrire les intentions des parties constituant le contrat. En particulier, il fait référence à la situation dans laquelle il existe une compréhension commune dans la formation du contrat. La réunion des esprits est également une expression utilisée en droit des contrats pour décrire les intentions des parties constituant le contrat. En particulier, il est une référence à la situation dans laquelle il existe une compréhension dans la formation du contrat.

Critères pour qu'un «meeting of the minds» (contrat) soit valide
Tous ceux d'entre vous qui désirent rechercher sur Internet une définition de «meeting of the minds» (la «rencontre des esprits) verront que cette expression désigne un accord entre les parties dans lequel chaque partie est au courant des engagements pris par chaque personne. L'expression «réunion des esprits», ou consensus, est associée au droit des contrats et est fondamentale pour l'existence d'un contrat.

Lorsque deux parties parviennent à un accord (dans un contrat), les deux parties comprennent exactement de la même manière tous les termes de l’accord. Une compréhension mutuelle sur tous les points de l'entente est essentielle à un contrat valide.

En d'autres termes, les deux parties doivent être sur «la même longueur d'onde» (ou le même esprit) lorsqu'elles acceptent un contrat, du début à la fin, qu'il soit oral ou écrit, pour chaque mot, chaque virgule et chaque point.

Voici l'exemple d'un accord ou d'un contrat, invalidé parce que les 2 parties sont sur une «longueur d'onde différente». Par exemple, une entreprise de matériaux de construction doit se réapprovisionner en inventaire de quincaillerie et s’adresse à son fournisseur. L'homme d'affaires indique qu'il désire lui acheter tout son stock de ruban à mesurer. Le fournisseur a compris que l’homme d’affaires cherche à acheter tout son stock de ruban à peinturer. Aussi, lorsque le camion de livraison du fournisseur viendra livrer la marchandise, il devra repartir avec la commande qui sera refusée.

Parce que les deux parties ne peuvent être d'accord sur la commande, il n'y a pas de «réunion des esprits», et donc pas d'accord, et la commande n'est pas valide.

Voici ce que je veux dire: comme dans le naturel, il en est de même pour le spirituel. Si Dieu a conclu une alliance avec son peuple, les deux parties doivent être sur la même «longueur d'onde spirituelle» ou «d'esprit». Autrement, le résultat est exactement comme s'il n'y avait aucune alliance entre les deux parties.

Jérémie 31:33 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»

Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»


Référence: https://www.nisarlaw.com/blog/2015/august/theres-no-contract-without-a-meeting-of-the-mind/

Le passage de Galates 3;15 et 17 nous indique qu'une «disposition» que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut plus jamais être annulée. Bien que la traduction française utilise le mot «disposition» le sens original du mot grec est «diatheke» No Strong 1242, signifiant « arrangement, un testament ou dernières volontés, un contrat, un accord, un pacte ou une Alliance de Dieu »

Bref, Paul faisait référence à la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, et insistait pour témoigner que les «clauses du contrat en Jésus-Christ» étaient immuables. Les traductions en langue anglaise sont peut-être plus explicites:

New International Version - Galatians 3:15, 17
« (15) Brothers and sisters, let me take an example from everyday life. Just as no one can set aside or add to a human covenant that has been duly established, so it is in this case. (17) What I mean is this: The law, introduced 430 years later, does not set aside the covenant previously established by God and thus do away with the promise.»

« (15) Frères et sœurs, permettez-moi de prendre un exemple de la vie quotidienne: tout comme personne ne peut mettre de côté ou modifier un contrat humain dûment établi, il en est de même dans ce cas. (17) Je veux dire ceci: l'a loi introduite 430 ans plus tard, ne met pas de côté l'alliance précédemment établie par Dieu, ce qui supprimerait ainsi la promesse

 

New Living Translation - Galatians 3:15, 17
« (15) Dear brothers and sisters, here’s an example from everyday life. Just as no one can set aside or amend an irrevocable agreement, so it is in this case. (17) This is what I am trying to say: The agreement God made with Abraham could not be canceled 430 years later when God gave the law to Moses. God would be breaking his promise.»

« (15) Frères, voici un exemple de la vie quotidienne: tout comme personne ne peut annuler ou modifier un accord irrévocable, il en est de même dans ce cas. (17) Voici ce je j'essaie de dire: l'accord que Dieu a conclu avec Abraham n'a pu être annulé 430 ans plus tard lorsque Dieu a donné la loi à Moïse. Dieu briserait sa promesse.»

 

New King James Version - Galatians 3:15, 17
« (15) Brethren, I speak in the manner of men: Though it is only a man’s covenant, yet if it is confirmed, no one annuls or adds to it. (17) And this I say, that the law, which was four hundred and thirty years later, cannot annul the covenant that was confirmed before by God in Christ, that it should make the promise of no effect.»

«(15) Frères, je parle à la manière des hommes: bien que ce ne soit que l’alliance humaine, mais si elle est confirmée, personne ne l’annule ni y ajoute. (17) Et je dis ceci, que la loi, qui vint quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler l'alliance qui a été confirmée auparavant par Dieu en Christ, ce qui rendrait la promesse sans effet.»

La promesse d'une restauration complète
Le but de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ est la restauration parfaite de la communion entre Dieu et son peuple. Ou, en d'autres termes: Une restauration complète de la communion spirituelle avec le Seigneur,  jour et nuit.

Jésus est venu et a témoigné du but de son ministère. Matthieu 18: 11 dit «Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.»  Voilà ce qui fut perdu! Une communion perpétuelle entre Dieu et son peuple.

Luc 22:20 «Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.»

Hébreux 10:16 «Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, (...) »



#06)

Le but de l'adversaire de Christ fut toujours de  cibler premièrement l'objectif de l'Alliance, soit la restauration de la communion entre l'homme et son Dieu, restauré selon le modèle divin, qui nous fut donné en Jésus. L'accusateur s'y est pris de diverses façons, pour insérer des «bugs» dans le «système» de la Nouvelle Alliance, en autres, en falsifiant «l'Esprit des Écritures» comme par exemple en divinisant la personne physique de Jésus, afin de décourager quiconque de s'identifier à la personne de Jésus. En élaborant «une trinité» de Dieu, et en donnant à Jésus la même essence divine que notre Père Céleste, l'adversaire s'est assuré que personne n'oserait prétendre avoir reçu la même sainteté et la même perfection que celle qu'avait Jésus. Comment cela a-t-il pu se produire? Où étaient les gardiens le la foi? Où étaient ceux qui avaient du discernement? Et dans notre époque, qui a suffisamment de discernement pour s'apercevoir ce qui ne va pas?

Rappelez-vous que tous les personnages historiques choisis par William Branham, identifiés comme «anges/étoiles/messagers» de son enseignement des «sept âges de l'Église», sauf l'apôtre Paul, étaient trinitaires, et par conséquent jamais un seul de ces personnages n'a vraiment jamais compris qui était Jésus. De plus, l'esprit de l'accusateur étant toujours sur eux, ils ont manifestement cherché la perfection promise dans l'auto sanctification par les œuvres et proposé à leurs groupes, un message de culpabilité et de repentance perpétuel. William Branham n'a jamais eu assez de discernement pour se rendre compte que ses personnages n'étaient pas à la hauteur. Il les a excusés en élaborant la théorie que la foi apostolique, aussi corrompue fut-elle, a été restaurée graduellement au cours des siècles. Pourtant, parfois ses commentaires semblent justes, mais décidément il n'est pas conséquent dans ce qu'il dit.

« (219) Dieu ne change pas Sa politique; Il ne le peut pas, et rester Dieu. Si Dieu dit une fois quelque chose ou fait quelque chose, Il doit le faire la prochaine fois. Quand cette crise arrive, s'Il n'agit pas la seconde fois comme Il l'a fait la première fois, c'est qu'Il a mal agi la première fois. Et qui accusera Dieu de mal agir? Qui êtes-vous pour accuser Dieu de péché? C'est ce que Jésus a dit «Qui d'entre vous Me convaincra de péché?» Qu'est-ce que le péché? L'incrédulité. «Celui qui ne croit pas est déjà condamné.»
[62-1230M]  - L'Absolu - Source:
https://www.branham.fr/sermons?find=62-1230

Non seulement la doctrine des 7 âges de l'Église est complètement fausse, mais ce genre d'interprétation véhicule un message antichrist. Une restauration progressive du Saint-Esprit n'existe pas. Dieu ne change pas et son Esprit non plus. Ce qui était requis dans l'époque de l'Évangile Apostolique pour naître de nouveau n'a jamais changé, et Dieu n'a jamais fait de compromis. Si l'intégrité de l'Évangile Apostolique a été perdu, alors le feu du sacrifice perpétuel fut aussi perdu, éteint. Cela avait été prophétisé. L'Alliance en Jésus-Christ ne pouvait plus opérer la Nouvelle Naissance. Et ce, William Branham aurait du le savoir et prêcher ce genre de message, plutôt que de tenter d'improviser comme il l'a fait avec les prophéties bibliques du Livre de l'Apocalypse.

Je défie n'importe quel pasteur ou enseignant du «Message des temps de la fin» de me montrer, citations à l'appui, si William Branham a enseigné entre 1955 et 1965,  que la nouvelle naissance nous conférait la nature exacte de Jésus-Christ, même sainteté et même perfection que celle qu'avait Jésus dans la présence de son Père Céleste. Trouvez-moi une seule citation de William Branham qui affirme que Jésus est notre frère ainé spirituel, et que son Dieu est aussi notre Dieu! Si vous trouvez cela, revenez me le montrer. Voici quelques commentaires sur les personnages choisis par William Branham qu'il a excusés et élevés en qualité «d'anges/étoiles/messagers»

Le personnage d'Irénée de Lyon a laissé des œuvres qui ont servi à édifier les doctrines de l'Église de Rome sur «l'importance de la Tradition» que seul le clergé romain avait le droit d'interpréter. Irénée de Lyon était aussi de foi trinitaire. Ce personnage a œuvré pour consolider les enseignements des ouvriers du mystère de l'iniquité. Voici quelques informations qui indiquent clairement que William Branham n'a pas su identifier le personnage en vertu des critères nécessaires pour être un authentique saint de l'Église Apostolique.

Irénée de Lyon sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité de la «Tradition» et la «succession apostolique». À son époque le mystère de l'iniquité avait déjà pleinement le contrôle sur l'Église. Selon Irénée, seul le clergé avait le privilège d'interpréter les Écritures et d'expliquer le salut.

«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) »  
- Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2

« Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ, l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental.»

Lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»

Citation d'Irénée de Lyon
«Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu.
Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots:  Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen.

https://catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-3.pdf

 Martin de Tours et Colomba d'Iona étaient des moines, fondant des monastères pour ensuite convaincre le plus de gens possible à joindre le monachisme. Ces deux personnages ont tout misé pour leur salut, sur le monachisme ascétique et les œuvres qui leur ont donné l'illusion de sainteté.

Martin Luther fut un personnage dont la rhétorique et les écrits qu'il a laissés font honte aujourd'hui. Son antisémitisme ouvert et arrogant, a servi d'assises pour le nazisme en Allemagne et en aucun cas, ce personnage aurait pu prétendre que Christ lui avait conféré la «sainteté» et «la perfection» de Dieu.

John Wesley fut un ardent prédicateur de repentance, excellant dans l'art d'accuser les consciences afin que la culpabilité de ses disciples engendre un changement de comportement. John Wesley était légaliste et «la sainteté» qu'il prêchait relevait de l'auto-sanctification produite par une conduite morale la plus intègre possible. Néanmoins, la pensée «méthodiste» n'a jamais pu vaincre l'esprit de l'accusateur.

LE CONTRAT - L'ALLIANCE ENTRE DIEU ET SON PEUPLE - Son but
Le but de l'Alliance en Jésus-Christ est la restauration parfaite de la communion entre Dieu et son peuple. Ou, en d'autres termes: Restauration complète de la communion spirituelle avec le Seigneur nuit et jour. Jésus est venu et a témoigné du but de son ministère. Matthieu 18: 11 dit «Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.»

Pour revêtir le «nouvel homme» créé en Jésus-Christ dans la présence constante de Dieu, il fallait que la restauration divine donne aux saints une victoire constante (jour et nuit) sur l'accusateur qui les «accusait devant Dieu» jour et nuit. Mais dès le premier siècle de l'ère apostolique, l'adversaire avait réussi à briser la force du peuple saint en introduisant ses ouvriers du mystère de l'iniquité. C'est «ce sacrifice perpétuel», version spirituelle, lequel avait été enlevé au peuple saint, qui est maintenant redonné au peuple saint de nouveau.

Qu'est-ce qui a été perdu?
La communion parfaite entre Dieu et son peuple. À l'origine, la sainteté et la perfection du peuple de Dieu avaient été perdues puis Dieu fit une Nouvelle Alliance et donna un Agneau de sacrifice parfait (Jésus) afin de restaurer ce qui avait été perdu. Évidemment, tout le monde sait que Dieu a fait une alliance ou un pacte avec son peuple. La plupart ont entendu ce qui avait été dit dans Hébreux 8:10, Hébreux 10:16, Jérémie 31: 33-34. Mais peu de gens comprennent l'intelligence de cette Nouvelle Alliance dans les détails.

Prenons Jérémie 31:33 et voyons ce qu'il y a dans la pensée de Dieu. «Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël après ces jours, dit le Seigneur: je mettrai ma loi dans leur esprit et l'écrirai dans leur cœur. Et je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple.»

L'Alliance: «Et maintenant que vous appartenez à Christ, vous êtes les vrais enfants d'Abraham. Vous êtes ses héritiers et la promesse de Dieu envers Abraham vous appartient.» Dans la pensée de Dieu, être « fils d'Abraham» signifie avoir toutes les qualités spirituelles d'Abraham. Être un vainqueur. Or qu'est-ce qui distingue Abraham de tous les autres patriarches avant lui? Qu'est-ce qui le place dans une catégorie à part? Abraham a combattu l'adversaire et l'accusateur, là où personne ne s'était rendu...et Abraham fut vainqueur. À l'époque d'Abraham, les nations païennes offraient des sacrifices humains pour honorer leurs dieux et leurs idoles, et la morale d'Abraham fut mise à rude épreuve, lorsque Dieu lui demanda de Lui offrir son fils Isaac.

Si nous croyons que nous sommes la postérité d'Abraham, alors l'Alliance de Dieu est la nôtre et c'est une Alliance éternelle. Maintenant, nous savons tous que toute alliance commence toujours dans l’esprit, et que lorsque les deux parties conviennent de tous les termes et conditions avec le même esprit, et qu’elles se font mutuellement confiance au sujet de l’alliance qu’elles ont conclue, cette alliance est une pensée perpétuelle qui ne peut pas changer jusqu'à ce qu'elle soit accomplie. Dieu a donné à Abraham et à sa semence spirituelle, une Alliance éternelle, et cette Alliance a été scellée par Dieu avec un serment que Dieu a fait avec Lui-même.

Le modèle divin du deuxième Adam fut attaqué, son identité fut pervertie, afin que personne ne puisse s'identifier à lui. De cette perversion de l'identité réelle de Jésus, l'adversaire a graduellement remplacé la la pensée perpétuelle qui sanctifie (sacrifice perpétuel) par une sanctification progressive fondée sur la connaissance et la pratique de meilleures valeurs morales.



#07)

En 1954, William Branham avait déclaré dans une prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient réellement nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit et que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même! Jamais plus nous l'avons entendu répéter les mêmes paroles! Aujourd'hui, avec la tendance de la «révélation progressive», il est évident que les défenseurs des enseignements de William Branham rejetteraient cette affirmation, puisqu'elle n'a jamais été répétée dans les années 60s.

 

   La citation de William Branham est ici (survolez ce lien avec votre curseur)

Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite.

Pour ceux qui affirment que William Branham a prêché le pur Évangile Apostolique, détrompez-vous. À compter de 1954, William Branham aurait pu placer la barre du mystère du salut, un million de fois plus haute, et amener les saints sur la montagne de Dieu, mais il s'est rangé du côté de l'accusateur en déployant tous ses efforts à tenter de redresser le comportement «immoral» humain en lui appliquant sa propre vision d'un «pseudo comportement chrétien». Au lieu d'appeler les saints à s'identifier à la sainteté et la perfection même de Jésus, il s'est contenté de prêcher un salut conditionnel à une repentance perpétuelle entretenue la culpabilité permanente d'une conscience constamment accusée devant Dieu. Les réformateurs et John Wesley avaient fait la même chose. Souvenez-vous que Jésus avait dit que s'il «ne tombait pas en terre» Jean 12:24, il resterait seul. Seul de sa famille, des frères et sœurs comme lui, restaurés à son image. Trouvez-moi des déclarations de William Branham qui affirment que maintenant Jésus n'est plus seul, et que ceux qu'il a rachetés sont restaurés à égalité de sainteté et de perfection avec lui devant son Père et notre Père, devant son Dieu et notre Dieu! Jean 20:17

On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence. Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements! William Branham s'est conduit comme Balaam. La bénédiction et l'erreur sortait par la même bouche!

William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et «dispensationaliste» bricolée par des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela, William Branham a essayé de vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! William Branham a tenté de nous faire croire que les critères requis pour expliquer le principe spirituel de la nouvelle naissance pouvaient «évoluer» selon «le degré de «Lumière» et «de révélation» de l'Évangile apostolique que le «pseudo ange/messager» avait comprit. Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance! Dieu n'a jamais fait de compromis avec des personnages tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona ou Martin Luther. Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes,, la pensée de Dieu n'est pas «progressive», et ce qui est «ténèbres spirituels» aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement

Jamais l'authentique foi de Dieu n'a eu besoin d'une lente «restauration progressive» étalée sur plusieurs siècles, comme a tenté de nous faire croire William Branham! Le fondement même de toutes les interprétations humaines des prophéties du Livre de l'Apocalypse, incluant le soi-disant «Message» de William Branham, repose essentiellement sur des travaux littéralement «empruntés» aux théologiens Trinitaires qui enseignaient «l'évolution et la restauration de la foi Apostolique» par «étapes» au cours des siècles, qu'on appelle «Dispensationalisme», tel que développé initialement par les théologiens Darby, Scofield et Larkin! Et à tous les pasteurs des assemblées de «ce Message» qui défendent les enseignements de William Branham, je déclare que la seule bonne chose à faire maintenant, est de démissionner et de laisser les vrais ouvriers faire leur travail.



#08)

La doctrine des «Sept âges de l'Église» repose essentiellement sur les enregistrements audio des prédications de William Branham. Les principales prédications portant sur les «Sept âges de l'Église», ont été prêchées entre 1960 et 1965, lesquelles par la suite, ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples «du Message des Temps de la fin». Le fondement de cet enseignement repose entièrement sur l'adaptation dispensationaliste que William Branham a toujours conservé, depuis le temps où il assimilé tout ce qui était endossé par l'église baptiste évangélique du «coloré pasteur Roy Davis», qui l'a «ordonné» en tant que ministre. C'est à partir de ce moment-là que William Branham a commencé à répéter ce qui était «tendance» au sein des assemblées évangéliques baptistes et pentecôtistes.

Selon ceux qui ont endossé les enseignements qui sont véhiculés par le groupe du «Message des temps de la fin», le ministère de prédication de William Branham aurait apporté à l'Église «le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Lorsque le livre de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» parut, ce livre devint très important pour les disciples du «Message», malgré le manque flagrant de références et de bibliographie sur les personnages cités par William Branham. William Branham n'avait pas l'expérience d'un écrivain ou d'un éditeur et son dernier livre «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» a été «corrigé et adapté» par son ami de longue date, Lee Vayle.

Dans la transcription de sa prédication audio, du 14 juin 1964, «Dieu dévoilé - 64-0614M» , nous pouvons lire à la page 36 de la brochure, ou au paragraphe 272 de la transcription en ligne, que William Branham dit :

«Comme le docteur Lee Vayle est en train d’écrire ce fameux livre, je veux que vous voyiez ça, à un moment donné. Frère Vayle est ici, sur les lieux, quelque part. Je l’ai vu dehors. Je ne pense pas qu’il a pu entrer. Mais il est en train d’écrire un livre, là, et–et c’est très impressionnant, sur l’Âge de Laodicée. Et je veux que vous… Il sera publié sous peu. Donc, nous en sommes à la dernière correction d’épreuves, et nous écrivions… nous en discutions là, voyez-vous (..)»

Évidemment, comme nous le constatons, à la mi-juin 64, William Branham n'a lu son livre que partiellement, et en a discuté le contenu avec le Dr Lee Vayle. Néanmoins un an plus tard, en août 65, William Branham confirme qu'il n’a pas pu lire entièrement «l’Exposé des Sept Âges de l’Église» rédigé par son ami Lee Vayle et par conséquent, n’a donc pas pu procéder lui-même à la correction de l’ouvrage avant sa dédicace. Dans sa prédication du 1er août 1965, «Les évènements rendus clairs par la prophétie» ; page 1 ; paragraphe 4 ; (aussi en ligne, paragraphe 4) nous pouvons lire :

« Maintenant nous allons dire ceci, pendant que j’y pense, non pas pour interrompre. Frère Vayle est ici, et il se pourrait que je n’arrive plus à le voir. Je vais… Puis-je vous envoyer ce manuscrit quand je serai rentré à Tucson ? Je suis en train de le parcourir, je ne l’ai pas encore entièrement lu, et je vous le renverrai aussitôt que je serai arrivé à Tucson. »

Et le 27 novembre 1965, dans la brochure «J'avais entendu, mais maintenant j'ai vu» à la page 8, paragraphe 40, ou au paragraphe 40 de la transcription en ligne, il dit :

« Je suis heureux d'avoir ce soir au milieu de nous un autre frère dans le ministère. Je viens juste de regarder autour de moi il y a quelques minutes et je l'ai vu et l'ai reconnu; c'est frère Gordon Lindsay. C'est un vieil ami qui était avec nous il y a longtemps. Il fait du bon travail maintenant en imprimant; il imprime mon livre «Les - les 7 Âges de l'Église». Nous espérons avoir aussi les 7 Sceaux. S'il lit cet ouvrage avant son impression, il s'ensuivra une discussion théologique. Je sens cela venir. Mais il sait que je ne suis pas un théologien, ainsi... Mais nous sommes dans l'attente pour demain soir. Si vous êtes là, Frère Lindsay, soyez ici demain soir.»

Bien qu'il soit évident que Lee Vayle contribua à la rédaction, lorsque William Branham mentionne «mon livre» cela confirme sans équivoque que William Branham endosse le travail de Lee Vayle et lui fait confiance aveuglément. Tant qu'à Gordon Lindsay, c’est lui qui s'occupa de le faire imprimer. Le 04 décembre 1965, le livre «Exposé des Sept Âges de l'Église» fut publié, du vivant de William Branham, mais à peine 3 semaines plus tard, le 24 décembre, ce dernier va trouver la mort dans un accident d'auto.

William Branham, le Balaam des temps de la fin.
Évidemment, les pasteurs et enseignants qui défendent les enseignements de William Branham seront scandalisés de voir que je réprime sans aucune crainte «leur prophète», mais je crois qu'il est temps de mettre les pendules à l'heure, et je suis parfaitement à l'aise de réfuter ses enseignements avec l'approbation du Seigneur, sachant très bien que tout ce que je réfute ne peut tenir la route lorsqu'on se tient dans la présence de Dieu, dans Sa sainte alliance sous le sang de Jésus. Les enseignements de William Branham ont conduit l'Église dans l'errance du désert spirituel et la confusion, et ce dernier rendra des comptes car il est maintenant jugé.

Dans la tradition juive, (on prononce Bilam), ce qui signifie «qu'il est celui qui a abîmé le peuple» : en effet, par un conseil impie que Balaam donna au roi de Moab Balak, il fit tomber les enfants d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie au sens littéral. Cependant c'est une analogie du «Balaam spirituel» des temps de la fin. Bien qu'à plusieurs reprises William Branham s'est élevé contre les «théologiens contemporains» de son époque, il n'a pas pu résister à «emprunter et partager» leurs études théologiques et leurs fausses interprétations des prophéties bibliques, et en ajoutant un peu par çi et un peu par là, William Branham s'est comporté comme Balaam et a hybridé les prophéties du livre de l'Apocalypse au point tel, que tous ses enseignements sont devenus empoisonnés. Tel Balaam, il s'est servi de ses connaissances et ses expériences spirituelles pour limiter toute méfiance à son égard et a entrainé une grande foule de croyants à suivre ses enseignements. Les enseignements de William Branham étaient tellement séduisants qu'un grand nombre de chrétiens sincères les ont pris «pour la Parole de Dieu» et ont cru à tort qu'ils «mourraient» s'ils ne croyaient pas ses enseignements.

Vaincre «la mort» générée par les enseignements du «Message des temps de la fin»
Maintenant, pour eux, le seul moyen de vaincre les faux enseignements du «Message» et de ne plus «craindre la mort» consiste à revenir dans la présence de Dieu, jour et nuit, et prendre conscience de la puissance du sang expiatoire de Jésus  William Branham a brandit la peur de la mort spirituelle pour forcer des tas de croyants à suivre ses enseignements. Citation WMB. (C’est le Message de notre temps! Au Nom de Jésus-Christ, recevez-Le!) Les authentiques vainqueurs se reconnaissent car ils possèdent la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, celle qui qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, jour et nuit.

L'enseignement des 7 Âges de l'Église est une doctrine fondamentale du «Message des temps de la fin». En réfutant implacablement cet enseignement, je prie le Seigneur qu'Il provoque la réaction en chaîne dévastatrice de tous les enseignements de William Branham, comme la chute d'une file de dominos. Je prie que tout le «Message» s'effondre, car la majorité des enseignements relatifs aux «7 tonnerres» et des «7 sceaux» y sont étroitement reliés. Seule l'œuvre de Christ est «parfaite» et hors de cette œuvre, aucune ne peut être «parfaite». Pour qu'un enseignement soit reconnu «parfait» devant Dieu, il faut qu'il soit baptisé dans l'œuvre parfaite de Christ à la croix, dans le sang expiatoire de Jésus.


Introduction à l'étude des Écritures


#09)

Le mystère de « l'arbre de la connaissance du bien et du mal» est sans aucun doute le mystère le plus difficile à expliquer, sinon impossible, lorsqu'on s'adresse à des personnes qui ne sont pas spirituellement «renouvelées», ou  «nées de nouveau». La compréhension de ce mystère nécessite l'intervention directe de l'Esprit du Seigneur. Lorsque l'auteur du début du livre de la Genèse, mentionna « l'arbre de la connaissance du bien et du mal» dans Genèse 2:9, Genèse 2:17 et Genèse 2:22, l'inspiration de l'expression lui fut donnée par l'Esprit du seigneur de façon allégorique afin de cacher la vérité entourant «les 2 espèces spirituelles» reliées à la création humaine.

Bien que l'auteur de la Genèse, en l'occurrence Moïse, écrivit les textes de la tragédie humaine environ 2400 ans après les faits, si l'on tient compte des généalogies bibliques, il n'en demeure pas moins que «ce mystère» est le même «mystère de l'iniquité» dont l'apôtre Paul avait mentionné dans 2 Thessaloniciens 2:7

« Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.»

et aussi fait allusion dans 2 Corinthiens 11:3

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

Pourquoi ce mystère est-il si obscur? Tout simplement parce que ce mystère fait allusion à une nature de l'esprit, qui n'appartient pas à l'humanité actuelle, et que la compréhension de ce mystère est pratiquement inaccessible à l'esprit humain non-régénéré qui n'est pas destiné à l'élection du salut.

Dans le paragraphe suivant je vous offre une allégorie, que j'ai titrée «La parabole de l'astronaute», tentant de démontrer la différence entre l'esprit «de Christ» et «l'esprit humain non-régénéré». Parce qu'effectivement, les Écritures mentionnent qu'il y a 2 types «d'esprit» différents, et que c'est seulement par la foi dans l'accomplissement de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, que ceux qui sont appelés, peuvent passer d'un esprit à l'autre, c'est-à-dire, naître de nouveau.

Daniel 12:4: « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, la connaissance augmentera.»



#10)

Imaginez que vous êtes un astronaute, voyageant dans un vaisseau spatial, à la découverte d'un monde habité dans votre galaxie. À un certain moment donné, vous constatez que vous êtes parvenu près d'une planète habitée par des créatures similaires à des êtres humains. Néanmoins, vous gardez en esprit, que vous êtes un «extra-terrestre» qui leur ressemble, et vous décidez d'aller vous «infiltrer» parmi les « êtres «humains de cette planète» afin de comprendre «leur nature».

Dès que vous êtes au milieu d'eux, vous vous rendez compte qu'une des premières choses qui caractérisent ce «type d'humanité» est son «esprit humain», c'est-à-dire «son raisonnement», sa particularité d'agir et de se comporter en vertu de valeurs morales apprises depuis l'enfance et l'éducation. Une grande majorité de cette humanité croit qu'il y a un Dieu qui est témoin de leur comportement, et cette humanité cherche constamment les meilleures attitudes morales afin de les associer à ses propres valeurs.  Tous les êtres de cette planète fonctionnent et agissent selon un jugement moral de «ce qui est bien ou mal» et leur base morale est une interprétation de ce qui est vrai ou faux, bien ou mal, et qui l'espèrent-ils, devrait «plaire à Dieu».

Or contrairement, à votre «esprit extra-terrestre», vous ne vous souciez pas de ce qui est vraiment «bien ou mal» car vous êtes au-dessus de ce genre de moralité, comme vous savez que vous êtes parfait en tout point et que votre conscience ne peut vous condamner. Votre conscience ne peut vous accuser, car elle n'est pas régie par des valeurs morales acquises, et que vos choix moraux sont toujours bons. Aussi, vous décidez de donner un nom à cette nature humaine que vous venez de découvrir, et vous leur donnez le nom «d'arbre de la connaissance du bien et du mal» en rapport à la nature différente de «votre arbre» qui s'appelle «l'arbre de vie».

Car voyez-vous, l'arbre de vie ne se soucie pas d'avoir à faire un choix de valeurs morales, entre ce qui est «bien» ou «mal», car sa conscience est axée exclusivement sur tout ce qui est pur et parfait devant Dieu. Jamais aucune accusation «morale» ne viendra lui enlever sa parfaite relation avec Dieu.

Fin de la parabole

 


Romains 8:1 « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ

Romains 8:33 « Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie !»

Philippiens 3:15 « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.»

1 Jean 3:9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.»
 
1 Jean 5:18 « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas

Hébreux 2:11 « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères
 
Romains 8:29 « Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères

 


Section de l'étude des Écritures


#11)

Nous avons observé précédemment qu'au sens figuré et analogique, les arbres ont une signification spirituelle étroitement reliée aux «bons» ou aux «mauvais fruits», qui sont les comportements et témoignages des hommes.
La première allusion biblique à cette analogie se trouve dans le livre de la Genèse, un livre écrit par Moïse, environ quelques 2370 ans après la création d'Adam, selon la généalogie de la descendance d'Adam répertoriée dans les livres de la Genèse et du Pentateuque. Ainsi donc, c'est Moïse qui aurait utilisé les figures de «l'arbre de vie» et de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» et du serpent. Et ce livre, il l'aurait écrit environ 2,400 ans après Adam.

La tradition attribue la paternité de la rédaction du livre de la Genèse à Moïse, mais les étudiants de la bible ont pu établir que plusieurs livres du Pentateuque ont été composés à l'époque de l'exil à Babylone par de nombreux rédacteurs. Le mot Pentateuque est utilisé par les chrétiens pour désigner les cinq premiers livres de la Bible ; il correspond à la Torah juive. Le Deutéronome se présente comme un long discours tenu par Moïse aux Hébreux avant sa mort. Le Pentateuque présente une version théologique de l'histoire du peuple d'Israël depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse. Évidemment, le récit de la mort de Moïse appartient à un autre auteur, celui-là parfaitement inconnu.

Tous les patriarches, (descendance d'Adam) dans le récit de la Genèse, sont des hommes qui se sont sans doute transmis oralement, les histoires et les faits de leur époque, et sont considérés comme «des hommes de la parole échangée» et aucun d’entre eux n’est décrit dans la Bible d'avoir exercé «l’acte d’écrire ou de lire» et jamais aucun artefact antédiluvien n'a été trouvé pour prouver quoique ce soit relatif à Adam et Ève. C'est n'est que dans le livre de l’Exode,  que les premières mentions de l’acte d’écrire et de lire apparaissent, et elles sont directement liées à Moïse,  et les premières références au phénomène du livre sont indiquées dans le passage Exode 17:14 et ceux de la lecture d'un livre à Exode 24: 4-7:14

À part dans Genèse 5:1, où le narrateur mentionne la postérité d'Adam, ce n'est qu'en Deutéronome 31:24, que le mot hébreu «livre», apparait dans le Pentateuque et est entièrement attribué à Moïse pour la première fois dans le récit : « lorsque Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi (Torah) dans un livre... ».

Même si un théologien essaierait de prouver que l'auteur qui a écrit le passage dans Deutéronome 31:24 est Moïse, la forme narrative des actes de Moïse suggère quand même qu'un ou plusieurs auteurs ont rapporté les récits, mais indiscutablement, il faut reconnaitre qu'il est absolument impossible que Moïse ait écrit sur sa propre mort et après sa mort.

Deutéronome 34:5 « Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel.»

Deutéronome 34:7 « Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu'il mourut ; sa vue n'était point affaiblie, et sa vigueur n'était point passée.»

Source: Une « théorie narrative » de l'écriture dans le Pentateuque par Jean-Pierre Sonnet

Le Pentateuque est chez les chrétiens l'ensemble des cinq premiers livres de la Bible. Pour les juifs, ces cinq livres constituent la Torah. La tradition en attribue la paternité à Moïse, mais la recherche moderne a pu établir qu'ils ont été composés à l'époque de l'exil à Babylone par de nombreux rédacteurs. Ils présentent une version théologique de l'histoire du peuple d'Israël depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse.

Le Livre de la Genèse est souvent divisé en deux parties : la création (des chapitres 1 à 11) et les récits patriarcaux (chapitres 12 à 50). Après la création de l'univers et de l'homme (chapitres 1-2), l'histoire du péché originel et celle du meurtre de Abel par son frère Caïn (chapitre 4), arrive l'histoire de Noé qui échappe au déluge grâce à son arche (chapitres 6 à 8).

L'histoire de la Tour de Babel occupe le chapitre 11. Des généalogies entrecoupent ce récit et la dernière d'entre elles permet de faire le lien avec la seconde partie de la Genèse. En effet, la généalogie du chapitre 11 donne les ancêtres d'Abraham dont l'histoire vient ensuite.

La seconde partie de la Genèse raconte l'histoire des patriarches. D'abord Abram, qui change son nom en Abraham après sa rencontre avec Dieu, est choisi pour être le père d'une grande nation et ce bien qu'il soit âgé et que sa femme Sarah soit stérile (chapitres 12 à 25 verset 8). Un fils leur naît, Isaac lui-même père de Jacob qui change son nom en Israël après avoir lutté contre un être mystérieux et à qui est fait la même promesse (du chapitres 25 verset 19 au chapitre 37).

Enfin, l'histoire de Joseph achève le livre de la Genèse. Joseph, fils de Jacob est vendu par ses frères, est esclave en Égypte mais parvient à devenir le conseiller de Pharaon. Il fait venir en Égypte toute sa famille pour qu'elle échappe à la famine et se réconcilie avec ses frères (chapitres 37 à 50). Avec ses frères, il fonde ainsi les 12 tribus d'Israël.

Note: Puisque d'Adam à Moïse, il y a environ 2368 ans, et que cette durée de temps dépasse de plus de 350 ans celle entre la naissance de Jésus et notre époque, il est impensable que la transmission orale sur presque 24 siècles ait pu livrer à Moïse un compte rendu intègre et détaillé. Or Il est peu probable que Noé ait eu en sa possession des écrits et des comptes-rendus de ses ancêtres, car la première mention d'une rédaction et consignation par écrit n'est mentionnée que dans Deutéronome 31:24. Si nous considérons qu'aucun document historique, lettre ou épitre datant de 20 siècles n'a survécue depuis l'âge Apostolique, imaginez ce que 24 siècles après Adam auraient laissé! En conséquence, si Moïse est l'auteur du début du livre de la Genèse, il se serait écoulé environ plus de 2400 ans entre Adam et l'écriture du récit de la création par Moïse. Aussi, la seule conclusion possible est que Moïse a reçu de l'Éternel, l'inspiration nécessaire pour relater sous une forme codée, les mystères de la création, du jardin d'Éden, du serpent ancien, de la chute d'Adam et Ève, l'origine de Caïn et tout le reste. Il semble bien que le Seigneur ait inspiré l'auteur de la Genèse à cacher volontairement les détails concernant tous les acteurs du jardin d'Éden. Maintenant l'Église revendique par le même Esprit qui avait inspiré l'auteur, tout ce qui a été scellé depuis le début, en recevant les clefs promises.

Matthieu 16:19 « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.»



#12)

  1. Moïse avait la révélation du mystère de l'iniquité, figuré par le «serpent ancien». Moïse savait parfaitement qui était le personnage qu'il a appelé le «serpent». C'est sous inspiration que Moïse, dans son récit du Jardin d'Éden, a décidé d'appeler «serpent» celui qui a trompé Ève par sa ruse. Puisque c'est Moïse qui a écrit le récit de la Genèse environ 2400 ans après «Adam et Ève», par conséquent ce nom de «serpent» ne peut pas être venu d'Adam ou de ses descendants, car c'est Moïse qui l'a nommé ainsi. Ce nom à lui seul, contient tout le drame spirituel du «mystère de l'iniquité». Moïse a choisi ce nom pour illustrer l'intensité de la nature diabolique de cette créature qui était soumise au Chérubin déchu. Non seulement Moïse l'a mentionné dans le récit de la Genèse, mais il a également clairement démontré le «serpent ancien» symbolique en Nombres 21:9 lorsqu'il fit le serpent d'airain, le plaça sur une perche et déclara que quiconque regarderait le serpent d'airain après avoir été mordu, conserverait la vie. C'était une figure prophétique de Jésus «fait serpent» pour nous, afin que la «mort» qui nous avait été «injectée» soit «annulée» pour que nous vivions dans la présence de Dieu. Les Écritures prophétiques du Nouveau Testament confirment la révélation de Moïse dans le passage d'Apocalypse 12:9 à propos du  «serpent ancien/le diable/Satan». Veuillez noter que le serpent de la Genèse et celui de l'Apocalypse se réfère au même être dominé par le diable. De plus, l'Esprit qui a combattu Satan pour prendre le contrôle de Moïse est le même qui revient à la fin des temps, au Jour du Seigneur et son nom est mentionné dans Apocalypse 12:7-8.

  2. Moïse avait la révélation du sens spirituel de la malédiction «Tu marcheras sur ton ventre»
    Puisque l'auteur de la Genèse a voulu cacher volontairement un immense secret, il est raisonnable de croire que cela avait un but spirituel. Néanmoins, nous comprenons que les Écritures confirment qu'à la fin des temps, des livres scellés seront ouverts, que les mystères de Dieu seraient révélés, et que «la connaissance augmentera.» Daniel 12:4
    Lorsqu'on comprend mieux ce que signifie certaines allégories, certaines paraboles, l'évidence nous frappe dans toute sa simplicité. Ainsi, selon Moïse, en ce qui concerne la malédiction divine que l'Éternel prononça sur le serpent, «tu marcheras sur ton ventre», nous comprenons que le nom de «serpent» est en fait, le trait de caractère spirituel inné, la nature profonde de cet être maudit d'entre tous les animaux des champs, et non pas un nom donné par Adam pour désigner une espèce particulière parmi les animaux des champs.

    Analogiquement et dans un sens spirituel, parmi tous les êtres vivants que Dieu a créés, ayant des poumons pour respirer, il y en a qu'un seul dont le cœur est près de la surface de la terre, tout près de la poussière du sol (car tout ce qui est terrestre est poussière), et c'est le serpent, dans un sens généralisé. Si vous deviez calculer en centimètres, la distance qui sépare le cœur physique d'un serpent par rapport à sa peau extérieure, son ventre, lequel est en contact avec le sol, vous comprendriez que l'image spirituelle s'applique à l'homme animal. Le cœur de l'homme animal est dans les ténèbres spirituels et très «terre-à-terre». 1 Corinthiens 2:14

De tous les êtres qui respirent à la surface de la terre, le serpent est la créature dont le coeur est le plus près du sol. Cette créature est constamment en contact avec la «poussière» du sol. Seulement quelques centimètres de chair sépare son cœur de la poussière. Analogiquement, le cœur non-régénéré de l'humanité se nourrit de «poussière», de tout ce qui est terrestre et sans aucune valeur aux yeux de Dieu. L'homme qui ne connait 
									pas Dieu est le serpent «ancien».
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 Nombres 21:9 « Et Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça au haut d'une perche ; et si quelqu'un était mordu par un serpent, il regardait le serpent d'airain, et il était sauvé.»
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La Bible dit que le cœur de l'homme animal est un cœur de bête. Ecclésiaste 3:18. Daniel 4:16.
L'analogie du serpent, qui était un symbole utilisé par Moïse, était connu de l'Église Apostolique. Jean 3:14

Même dans le Nouveau Testament, il est clair que l'expression utilisée par l'apôtre Paul lorsqu'il parle de «bêtes», le terme «bêtes» qu'il utilise s'appliquent à des hommes, dans 1 Corinthiens 15:32. Ainsi, l'expression «marcher sur ton ventre» signifie, un cœur (le ventre) Job 20:23 marchant dans la poussière (tout ce qui est terrestre) et c'est spirituellement ce qu'ils adorent Philippiens 3:19 à cause d'un obscurcissement total du cœur, une nature axée sur les convoitises terrestres, se nourrissant exclusivement de choses futiles et éphémères, de choses terrestres. Lorsque Celui qui a inspiré Moïse revient, au Jour du seigneur, les enseignements de ce «serpent ancien» seront précipités, ensuite cet «esprit humain non-régénéré» sera lié spirituellement pour une grande période de temps. Apocalypse 12:9, Apocalypse 20:2

  1. Moïse avait la révélation de toute la signification derrière l'allégorie de «l'arbre de vie» et de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» dont il a volontairement caché la signification et lié allégoriquement sous les traits d'un serpent qui a séduisit «Ève» du côté de l'orient en Éden. La signification spirituelle du mot hébreu Qedem (Strong #6924) qui a été traduit par «Orient» signifie  «éternité»

    Genèse 2 : 8
    : «Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient , [qedem Strong n°6924 ] et il y mit l'homme qu'il avait formé.» Le mot original en hébreu est «qedem» (Strong n°6924) et il est associé en français avec des expressions signifiant : éternel, éternité, ancien, dès longtemps, à l'origine, au commencement. Par exemple dans Psaumes 55:19 « Dieu entendra, et il les humiliera, Lui qui de toute éternité [qedem Strong n°6924] est assis sur son trône;-Pause. Car il n’y a point en eux de changement, Et ils ne craignent point Dieu.»

    Verset 8 reformulé : « Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'éternité [qedem Strong n°6924], et il y mit l'homme qu'il avait formé.»

Jésus est devenu comme notre chair, et a porté notre nature du serpent ancien à la croix, qui est un symbole de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, afin que nous vivions des fruits de l'arbre de vie..
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Note: Le livre «de vérité» (de Vie) qui est mentionné dans Daniel 10:21 est le même que celui mentionné dans Apocalypse 3:5, livre qui contient les noms de ceux mentionnés dans Apocalypse 15:3

  1. Moïse avait la révélation de toute la signification derrière l'allégorie de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ainsi que de tous les arbres du jardin produisant des fruits. Dans son récit de la Genèse, Moïse a mentionné que l'Éternel avait défendu à Adam de «manger du fruit» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Cet arbre est purement allégorique et les fruits de la connaissance du bien et du mal, ou de la connaissance de «l'intégrité et de l'iniquité», sont des facultés de la créature déchue, que Moïse a appelée «le serpent», parce que le Chérubin qui lui avait été donné pour le «garder et le couvrir» n'a pas su conserver l'intégrité dont Dieu l'avait pourvue. Maintenant, si vous pouvez mentalement vous représenter un arbre avec deux types de fruits différents, un fruit étant le «bien» et l'autre «le mal» et que vous savez que tous les fruits de cet arbre sont mortels, qu'ils soient du bien ou du mal, comment pourriez-vous accepter que seulement choisir et manger les fruits «du bien» serait acceptable... Dans son allégorie de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, Moïse a donné à la faculté humaine qui tente de se justifier devant Dieu en ne consommant que les fruits du bien, une signification spirituelle d'une mort irréversible.

  2. Moïse avait la révélation des deux Chérubins qui gardaient l'accès à «l'arbre de Vie» qu'il intégra dans le récit de la Genèse, qu'on peut lire dans le passage de Genèse 3:24 Genèse 3:24. Moïse avait reçu la révélation que l'accès à l'arbre de vie était bloquée par 2 Chérubins, qui ne laisseraient passer que ceux qui sont identifiés avec le sacrifice parfait de l'agneau, qui parle mieux que le sang innocent du meurtre d'Abel. Moïse fit 2 chérubins d'or qu'il disposa aux extrémités du propitiatoire de l'arche d'alliance. Exode 25:18, laquelle est une figure de la Nouvelle alliance et du propitiatoire spirituel. Ainsi Moïse savait que le sang versé par le messie de l'Alliance (nouvelle) ouvrirait le passage vers l'arbre de Vie, gardé par les 2 Chérubins depuis Adam.

  3. Moïse avait la révélation du messie et de son nom, lorsqu'il changea le nom d'Osée fils de Nun à «Yeshua».
    Nombres 13:16. Moïse avait parfaitement compris que le fils de l'homme oint qui serait manifesté en tant que «messie» du peuple saint,  s'appellerait «Jésus» et que ce «oint» accomplirait l'expiation parfaite, devenant l'Agneau parfait du sacrifice pour nous tous ... Dans l'Ancien Testament, nous pouvons constater que Moïse  était «l'oint» pour son temps, et Moïse a reçu de «l'Esprit du Seigneur» la révélation complète sur la signification derrière le nom de Jésus, traduit différemment par : Josué, Yeshua / Yehoshua / Yehowshuwa / Yeshua , qui signifie «l'Éternel est salut».


  4. Moïse avait la révélation du Messie et du salut du peuple saint. La révélation que Moïse avait reçue était extraordinaire et sans précédent. Moïse avait reçu à l'avance le plan du salut du peuple de Dieu, et savait que la nation littérale du peuple d'Israël n'était qu'une figure analogique et prophétique du peuple saint. Parmi tous les  symboles que Moïse projeta de son vivant aux tribus d'Israël, l'analogie prophétique du serpent d'airain est sans doute la plus explicite. Ce détail a été souligné par l'apôtre Jean dans Jean 3:14 et confirme que Moïse avait compris l'avènement du messie, Jésus, et son sacrifice expiatoire qui scella l'Alliance entre Dieu et son peuple.

  5. Moïse avait la révélation de la signification du sang sur les linteaux. C'est par Moïse, que pour la première fois, il est mentionné que Dieu va traiter avec son peuple avec du sang. Il suffit de constater que c'est Moïse qui va prendre prophétiquement du sang des holocaustes, qu'il va ensuite associé à l'Alliance que Dieu fait avec son peuple.

    • Exode 24:8 « Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant: Voici le sang de l'alliance que l'Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles.»

    Moïse avait également la révélation du caractère de l'immunité spirituelle que conférait le sang de l'agneau à ceux que Dieu voulait épargner du jugement. Lors de la sortie d'Égypte, le peuple d'Israël dut appliquer symboliquement le sang de l'agneau pascal sur les portes et les linteaux de leurs maisons, ce qui allait se révéler plus tard comme un événement prophétique avec le sang expiatoire de Jésus, que Jean Baptiste a appelé l'Agneau de Dieu. Jean 1:29

    • Exode 12:7 « On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.»

    • Exode 12:23 « Quand l'Éternel passera pour frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l'Éternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. »

  6. Moïse avait rencontré l'Esprit de l'Éternel, celui qui lui a fait remporté la victoire contre l'accusateur. Lors de sa rencontre avec l'archange Gabriel, le prophète Daniel avait rapporté le témoignage de ce dernier en ce que la victoire spirituelle sur l'accusateur (Satan) ne pouvait s'accomplir que lorsque deux archanges s'unissaient pour le combattre.

    Dans le passage de Daniel 10:13, il est mentionné que l'archange Gabriel ne pouvait réussir à vaincre sans l'aide de l'archange Micaël (Michel), le chef spirituel du peuple saint, Daniel 10:21. C'est exactement ce même archange qui revient à la fin des temps disputer encore une fois avec le «serpent ancien/diable/Satan» les corps de chacun des siens, et il vient avec la voix d'un archange. Souvenez-vous que cette même voix d'archange peut commander 12 légions d'anges, de 12,000 anges chacune . Ces «anges» se tiennent constamment dans la présence de leur Père Céleste, sur la montagne céleste de Sion qui est mentionnée dans Apocalypse 14:1. Les Écritures de Daniel indiquent clairement qu'au Jour du seigneur, les deux forces divines (Gabriel et Michel) vont se mettre ensemble pour combattre le Chérubin déchu, lequel représente le tiers des forces célestes. 1 Thessaloniciens 4:16

    L'apôtre Jude a fait une déclaration, dans Jude 1:9, qui a laissé plusieurs théologiens perplexes, lorsqu'il a mentionné que l'archange Michel avait «contesté» et s'était disputé «le corps de Moïse» avec le diable (Satan). Dans la version française, le mot «contesté» vient du grec «diakrino» (Strong 1252), qui est un verbe qui situe l'action dans la pensée humaine et qui signifie «séparer, faire une distinction, distinguer, préférer, apprendre par discernement, essayer, décider, déterminer, donner un jugement, décider dans un conflit, se retirer, déserter, s'opposer, contester, être en conflit avec quelqu'un, hésiter, douter», bref, un combat intérieur, une lutte dans les pensées. Ensuite le mot «disputer» vient du grec «dialegomai» (Strong 1256) qui signifie «penser à différentes choses, les comparer à ses idées, réfléchir, tourner dans ses pensées, converser, discourir avec quelqu'un, argumenter, discuter». Or, contrairement à ce que beaucoup croient, cette dispute entre Michel et le diable, a eu lieu, du vivant de Moïse, dans ses pensées. Dans le cas de Moïse, Michel ou Satan se sont affrontés, car qui contrôle la pensée, contrôle aussi «le corps» au complet. Cette révélation est un sceau ouvert pour le peuple saint.

  7. Moïse est un vainqueur, au même sens que tous les les vainqueurs des 7 Églises d'Apocalypse chapitres 2 et 3. Le nom de Moïse est cité parmi les vainqueurs dans Apocalypse 15:3 . Le cantique des vainqueurs et de Moïse mentionné en Apocalypse 15:3 fait référence à ceux qui ont vaincu la bête et son image et qui chantent son cantique, lequel est également le cantique de Jésus. Les vainqueurs d'Apocalypse 15:3 sont ceux qui ont reçu la promesse du Seigneur écrite dans Apocalypse 3:5 et confirmés dans Apocalypse 7:13-17. Les vainqueurs ont lavé leurs robes et blanchies dans le dans de l'Agneau. Leurs noms étaient écrits dans le «Livre de Vie» de l'Agneau. Le livre «de vérité» qui est mentionné dans Daniel 10:21 est le même que celui mentionné dans Apocalypse 3:5 , livre qui contient les noms de ceux mentionnés dans Apocalypse 15:3 Tout comme il est mentionné dans Apocalypse 15:3, Moïse fut vainqueur, car Celui (Michel) qui disputait avec le diable le contrôle de son corps, remporta la victoire. Non seulement Moïse comprenait la nature pécheresse de l'être humain, mais l'accusateur (Satan), dans ses pensées, lui rappelait sans cesse qu'il avait un meurtre sur la conscience. Exode 2:14 Moïse savait que personne ne peut se tenir dans la présence de Dieu à moins d'avoir vaincu la culpabilité du péché et d'être justifié Deutéronome 9:4-6 et sanctifié par Dieu Lui-même.

Conclusion: Moïse a écrit les premiers chapitres du livre de la Genèse.

Consultez les passages bibliques énumérés dans cet article



#13)

Environ 2,370 ans se seraient écoulés entre Adam et Moïse
Selon les érudits des vieux textes hébraïques, puisque de l'époque d'Adam à celle de Moïse, il y a une période d'environ 2,370 ans, soit plus de 350 ans entre la naissance de Jésus et notre époque, il est impensable que la transmission orale sur presque 24 siècles ait pu livrer à Moïse un compte rendu intègre et détaillé, surtout si tout ce qui a été rédigé a été retransmis oralement par Noé et ses descendants. Moïse étant reconnu en tant qu'auteur du début du livre de la Genèse, il se serait écoulé environ plus de 2,400 ans entre Adam et l'écriture du récit de la création par Moïse. Aussi, la seule conclusion possible est que Moïse a reçu de l'Éternel, l'inspiration nécessaire pour relater sous une forme codée, les mystères de la création, du jardin d'Éden, du serpent ancien, de la chute d'Adam et Ève, l'origine de Caïn et tout le reste.

Ainsi donc, vous devez garder à l'esprit que contrairement à la croyance populaire, tous les détails de ce qui a été mentionnés par l'auteur de la Genèse n'ont jamais eu de témoins qui auraient été sur place au moment des événements, lesquels auraient pris des notes des conversations entre Ève et Adam, entre Ève et le serpent et entre Adam et l'Éternel, et qui les auraient laissées par écrit dans un langage et une écriture décodable 2,400 ans plus tard par Moïse. En outre, selon les Écritures du Pentateuque, ni Adam ni sa descendance, n'ont laissé de témoignages écrits.

Rappel:
C'est n'est que dans le livre de l’Exode,  que les premières mentions de l’acte d’écrire et de lire apparaissent, et elles sont directement liées à Moïse,  et les premières références au phénomène du livre sont indiquées dans le passage Exode 17:14 et ceux de la lecture d'un livre à Exode 24: 4-7:14

À part dans Genèse 5:1, où le narrateur mentionne la postérité d'Adam, ce n'est qu'en Deutéronome 31:24, que le mot hébreu «livre», apparait dans le Pentateuque et est entièrement attribué à Moïse pour la première fois dans le récit : « lorsque Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi (Torah) dans un livre... ».

Il semble bien que le Seigneur ait inspiré l'auteur de la Genèse à cacher volontairement les détails concernant tous les acteurs du jardin d'Éden. Maintenant l'Église revendique par le même Esprit qui avait inspiré l'auteur, tout ce qui a été scellé depuis le début, en recevant les clefs promises.

Matthieu 16:19 « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.»

 D'après les étudiants de la Bible, le début du livre de la Genèse aurait été écrit par Moïse, ce qui signifie que la Genèse aurait été écrite plus de 2400 ans après Adam. Donc, le contenu du récit de la Genèse n'a pu être écrit que sous inspiration divine, et Moïse, a volontairement codé son récit pour réserver la révélation des mystères cachés seulements aux enfants du Royaume de Dieu.
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#14)

Lorsque Moïse écrivit le début de la Genèse, il mentionna au chapitre 1, versets 24 à 27, que Dieu créa tous animaux avant l'homme et la femme, Genèse 1:24-27, et que Dieu fit l'homme plus intelligent que toutes les formes animales qu'Il avait créées, afin que l'homme domine sur toute la création de toute la terre. Cette faculté était absolument nécessaire pour que l'homme puisse dominer et régner sur toutes les créatures. L'homme était par conséquent, le plus intelligent et le plus rusé de tous les animaux des champs, étant placé au sommet de la création animale. Ensuite, à cet homme et à cette femme, Dieu donna pour nourriture, «toute herbe portant de la semence et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence» Genèse 1:29 et ce, SANS AUCUNE RESTRICTION, car Dieu dit «tout arbre» sans exception.  Plus tard Dieu plaça une interdiction sur un arbre en particulier, mais ce ne concernait pas l'homme de Genèse 1:29, mais celui de Genèse 2:7.

Cependant, pour tous ceux et celles qui prennent tous les textes bibliques à la lettre comme le font les fondamentalistes, un détail semble peut-être leur avoir échappé: au verset 27, l'auteur de la Genèse mentionne que Dieu crée l'homme et la femme en même temps. Plus encore, toutes les créatures sont créées avant l'homme et la femme, lesquels sont créés en dernier après les oiseaux, les poissons et les animaux.

Or, nous observons que contrairement au chapitre 1, l'auteur dit au chapitre 2 verset 7, qu'Adam fut créé seul, avant les animaux, puisqu'après les avoir créés, Dieu les fit venir vers l'homme, et qu'Ève ne fut pas créée en même temps qu'Adam, puisqu'elle n'apparaît pas avant les versets 21-22 et que sa chair a été tirée du corps d'Adam et n'est par conséquent, elle n'est pas une création au même titre qu'Adam, mais a plutôt été «formée» à partir d'Adam. Nous observons également que l'auteur de la Genèse affirme qu'à part Adam, aucune forme de vie animale n'a eu son «côté femelle» tiré du mâle. Toutes les espèces de créatures, oiseaux, poissons, animaux, ont été créées avec un mâle et une femelle pour chaque espèce, et ce modèle vaut aussi pour l'homme et la femme de Genèse 1:27.

Aussi, il serait peut-être utile de nous poser la question, à savoir si l'homme et la femme, créés en même temps au chapitre 1, verset 27, est l'Adam de Genèse 2 verset 7. Si les mots veulent dire ce qu'ils veulent dire, il semble que non. Il y a trop de contradictions entre le couple d'humains de Genèse 1:27 et Adam qui fut créé avant les animaux Genèse 2:19 et que Dieu fit venir vers Adam pour voir comment il les nommerait.

Dieu créa la 1ère humanité, qui fut déchue de son héritage avant la création Adam. Elle était sous la protection du chérubin d'Ézéchiel 28:14, qui ne conserva pas l'intégrité de la connaissance du bien et du mal. Cette humanité déchue est l'arbre de la connaissance que l'Éternel avait interdit à Adam d'en «manger les fruits», qu'ils soient «bien» ou «mal»

Adam, fut créé pour régner sur la première humanité déchue. L'homme de la 1ère humanité était appelé «le serpent» et représentait «l'arbre de la connaissance du bien et du mal». Après avoir tué Abel, Caïn épousa une femme de cette humanité et fonda une ville. Des preuves archéologiques existent de cette première humanité.

Genèse 1:24-27
Les animaux ont été créés avant l'homme, et l'homme était le plus intelligent des mammifères de la planète.
Genèse 2:7, Genèse 2:19
Les animaux ont été créés après Adam
Genèse 1:26-27
L'homme et la femmes ont été créés au même moment, en même temps.
Genèse 2:7, Genèse 2:21-22
Adam a été créé en premier, la femme fut créée plus tard. 1 Corinthiens 11:8-9
Genèse 1:29
Dieu donne comme nourriture à l'homme de toute herbe et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre, sans aucune restriction

Genèse 2:16
Contrairement à ce que Dieu a dit à l'homme de Genèse 1:29, Adam ne peut pas manger de tout arbre , surtout pas de l'arbre de la connaissance, lequel est une figure spirituelle.

Genèse 1:27-28
À leur création, l'homme et la femme reçoivent ensemble et en même temps, la faculté mentale et l'intelligence supérieure nécessaire pour dominer toute la création, sur toutes les créatures, oiseaux, poissons et animaux.

Genèse 3:1
Contrairement à l'homme de Genèse 1:27-28, Adam et Ève ne sont pas les créatures les plus intelligentes et les plus rusées parmi tous les mammifères que Dieu a créés. Dieu met en garde Adam (et Ève) contre un être qui pourrait bien être plus rusé que lui....

Ézéchiel 28:13  À leur création, l'homme et la femme «étaient en Éden», ce qui signifie «du côté de l'éternité»
Ézéchiel 28:14-15 et Dieu leur avait donné «un esprit» dont le rôle était de «garder et protéger» l'intégrité de leur faculté à discerner ce qui est bien ou mal. Mais cette création faillit et son «chérubin» ne garda pas l'intégrité du bien et du mal.

Adam
Lorsque Dieu créa Adam, c'était pour qu'il prenne la relève de l'arbre «de la connaissance du bien et du mal» typifié par un homme de la première création humaine, que l'auteur de la Genèse appelle «le serpent». L'esprit que Dieu avait donné à la première création était ce «chérubin» qui devait protéger et garder l'intégrité de la conscience que Dieu avait donnée à la première création humaine. Par contre, Adam n'avait pas besoin de la faculté de connaître ce qui était bien ou mal, car par sa nature, il était «saint» et avait «accès» à la présence de Dieu sans réserve. Adam ne devait en aucun cas, se servir de la faculté du «serpent» pour tenter «d'améliorer» sa nature spirituelle.

À propos d'Adam lorsqu'il prit «de l'arbre de la connaissance du bien et du mal»
Genèse 3:22
« L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme (Adam) est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. » (ce mystérieux passage confirme que le chérubin déchu d'Ézéchiel 28:14-15, faisait partie d'un cercle angélique d'au moins 3 chérubins, dont les 2 autres gardèrent l'entrée symbolique d'Éden pour empêcher Adam et sa descendance de prendre «de l'arbre de vie». Ce sont ces 2 chérubins qui sont figurés par l'auteur de la Genèse sur l'Arche de l'Alliance et qui confirme le mystère des 3 chérubins et «du tiers» des étoiles de Dieu qui sont entrainés par «le dragon».   Apocalypse 8:12 , Apocalypse 12:4

Quelques uns croient que la première version de la création de l'homme du chapitre 1 doit s'appliquer uniquement sur la création du type spirituel de l'homme, mais malheureusement voyez-vous, au verset 28, Dieu dit à l'homme et à la femme, lesquels en passant n'ont pas de noms, «soyez féconds et remplissez la terre». S'il s'était agit de «l'homme spirituel», vu que les esprits n'ont besoin ni d'une nature masculine ou féminine parce qu'ils ne se reproduisent pas, et par conséquent qu'ils n'ont pas besoin d'être «féconds» il est facile de comprendre qu'il s'agit bien d'un homme et d'une femme créés sur le plan animal, bref des mammifères.

D'autres diront que la création d'Adam de Genèse 2:7 est l'aspect spirituel «plus détaillée» de la création de l'homme et de la femme de Genèse 1:27. Sauf, que l'auteur de la Genèse n'avait aucun intérêt de se répéter de la sorte, surtout avec des contradictions concernant l'ordre de la création. Est-ce que l'auteur de la Genèse aurait voulu cacher quelque chose? C'est l'évidence même! Il Que s'est-il passé entre le chapitre 2 verset 3 et 4? 

Mais il se pourrait bien que les Écritures répondent d'Elles-mêmes à cette question.



#15)

Selon les érudits bibliques qui ont calculé les générations d'Adam en se servant de la chronologie de la Bible hébraïque, Adam et Ève ont été créés entre 3892 et 3911 avant J.-C. S'il y a environ 2019 ans, de l'année 0 à aujourd'hui (2019), nous pourrions dire qu'Adam et Ève ont été créés il y a environ 5930 ans. Ces dates sont acceptées du fait que la généalogie d'Adam est particulièrement bien détaillée dans l'Ancien Testament.

Parce que beaucoup de croyants prennent toute la Bible à la lettre, nos manuels d’histoire ancienne (laïcs et chrétiens) leur posent de nombreux et sérieux problèmes, comme en essayant de prouver que toute la création se situe à l'époque adamique, il y a environ presque 6000 ans. Selon eux, les dinosaures dont on a retrouvé les squelettes fossilisés dans le roc, auraient vécu seulement il y a 6000 ans, bien que les archéologues aient calculé leur existence en millions d'années.

 D'après les étudiants de la Bible, le début du livre de la Genèse aurait été écrit par Moïse, ce qui signifie que la Genèse aurait été écrite plus de 2400 ans après Adam. Donc, le contenu du récit de la Genèse n'a pu être écrit que sous inspiration divine, et Moïse, a volontairement codé son récit pour réserver la révélation des mystères cachés seulements aux enfants du Royaume de Dieu.
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Actuellement deux groupes de pensée sont campés sur leur position et ne peuvent s'entendre. Il y a les fondamentalistes incluant les créationnistes et les évolutionnistes.

Le fondamentalisme chrétien
Le fondamentalisme «chrétien» se distingue par l’absence d’esprit critique. Ainsi, le doute, qu’il soit d’ordre spirituel, existentiel, ou méthodologique n’y est ni désiré, ni valorisé et il doit être dissipé pour faire place à une certitude intérieure. Autrement dit, toute remise en question des textes de la Genèse, serait non seulement une atteinte à l'intégrité «de leur foi» devant Dieu, mais un péché d'incrédulité. C’est pourquoi le fondamentalisme s’oppose généralement à l’exégèse historico-critique ou scientifique, qui est adoptée officiellement par les croyants non fondamentalistes pour interpréter les textes religieux.

La position fondamentaliste face à la science
Le fondamentalisme adopte l’une ou l’autre de ces trois positions pour définir la relation entre sa pensée et les théories scientifiques : l’anti-scientisme, le fidéisme ou le concordisme. L’anti-scientisme, dont fait partie le créationnisme, consiste à nier les théories et découvertes scientifiques, incluant les découvertes qui tentent de prouver l’évolution. On a même déjà observé que certains persistent à croire que la terre est plate et que la rondeur de la terre est une hérésie et une conspiration planétaire. S’en tenant à la vérité d’une lecture «fondamentaliste» de l’Écriture, le créationnisme conteste les résultats scientifiques concernant l’âge de de la terre et de l’univers, et l'existence préhistorique d'espèces dont on a retrouvé les preuves fossilisées.

Le fondamentalisme n’admet qu’une lecture au premier degré des textes sacrés, découpés en extraits cités hors contexte historique, culturel et littéraire, comme si ceux-ci étaient des écrits contemporains et occidentaux : le fondamentalisme « s'oppose à toute interprétation historique et scientifique et s'en tient au fixisme ». Par ailleurs, les fidéistes ne nient pas les résultats scientifiques, mais soutiennent que la « conviction et l’abandon du cœur, devraient se situer dans des voies séparées et surpasser la raison ». Il propose l'autonomie des deux savoirs correspondants qui ne se rencontrent jamais. Le fidéisme s’oppose donc à la théologie naturelle et à la philosophie de la nature. Le concordisme recherche honnêtement la vérité scientifique mais suppose que les récits bibliques sont en accord avec la science. Il cherche à faire coïncider les résultats scientifiques avec le donné biblique compris de manière quasiment littérale. Pour une grande partie des groupes fondamentalistes, l’une des principales fonctions de la religion et du sacré consiste à expliquer l'univers et les phénomènes naturels : La Genèse n’est pas considérée comme un mythe symbolique de la création mais comme une description d’évènements historiques étant les sources de toutes les causes.

Le fondamentalisme chrétien est une position religieuse qui soutient une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés, qui est surtout présente dans le protestantisme. Les fondamentalistes considèrent l'Écriture comme une transcription fidèle et littérale de la vérité révélée par Dieu et en conséquence, les êtres humains n'ont plus qu'à l'accepter, s'y soumettre et obéir. Leur point de vue est non-négociable.

Exemple d'interprétation littérale des fondamentalistes
J'aimerais citer l'exemple de «la marque de la bête» sur le front qu'ont reçu ceux qui adorait la bête et son image. Jusqu'à un certain point, ils admettront quelques figures de style car nous savons parfaitement que l'expression «la bête et son image» est symbolique et ils préfèrent associer «la bête» à un personnage antichrist.

Par contre lorsqu'il s'agit du «front» (la partie visible entre les 2 yeux), là il n'y aucun problème à ce que la marque de la bêtesoit visiblement inscrite à l'extérieur du front de la personne. Plusieurs y voient un gros 666 tatoué ou un symbole apposé sur le front qui signifie 666, ou encore quelque chose relié au pape de Rome (Vicarius Filii Dei) et vous n'avez qu'à faire quelques recherches sur Internet pour constater que cette croyance est assez généralisée. Lien, lien, lien, lien, lien, lien, lien ... Bref il y a une grande abondance d'interprétations, mais personne n'a cru bon d'examiner ce que voulait vraiment dire le mot «front» lorsqu'il est placé dans un contexte spirituel. Contrairement à la plupart des traductions françaises du Nouveau Testament, quelques traductions anglaises, telle que la King James, ne disent pas «sur le front» mais plutôt «dans le front» (in the forehead), ce qui est une indication importante qui aurait du faire réfléchir les traducteurs.

Je me pose la question pour essayer d'imaginer ce que les fondamentalistes pensent de la signification du mot «front» dans le passage de Job 40:13 lorsque l'auteur parle du «front enfermé dans les ténèbres», ou encore du passage d'Isaïe 48:4 lorsque l'Éternel s'adresse à la maison d'Israël et leur dit qu'ils ont le cou comme une barre de fer et «un front d'airain»! Évidemment, ils devront admettre que là, c'est une allégorie. Pourtant personne n'a songé à ce que le front mentionné dans l'Apocalypse représentait «la pensée» de ceux qui se disent «chrétiens», une pensée qu'ils partagent tous en commun, une pensée tatouée spirituellement d'une fausse doctrine.... Voilà l'esprit des fondamentalistes qui soutiennent les traductions et les mots au sens littéral!

Est-ce qu'ils rejoignent la pensée de Celui qui a inspiré les Écritures? Certainement pas. Comme Jésus l'a affirmé dans Martthieu 13:10-13
Jésus leur répondit: « 13 (...) , parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent.»

Les fondamentalistes soutiennent une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés
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Le fondamentalisme chrétien est une position religieuse qui soutient une interprétation stricte
et littéraliste des textes de la Bible.

Le créationnisme chrétien
D'une part les créationnistes les plus purs et durs croient que Dieu a conçu tout le monde en version finale d’un seul coup, donc pas d’ajout de plumes sur des vélociraptors pour que ça devienne des oiseaux, pas de cousins simiesques pour les humains: tout le monde serait arrivé en même temps, il n’y aurait jamais eu d’évolution des espèces et les humains auraient côtoyé pendant un certain temps les dinosaures.

Ce qui pose problème aux créationnistes purs et durs dans la théorie de l'évolution est de devoir accepter le fait que Dieu n'ait pas créé l'Homme directement en sa forme actuelle, mais que l'Homme soit issu d'espèces animales considérées comme inférieures. Les créationnistes croient qu'ils sont «l'Espèce divine » ; celle créée pour l’adorer, et que Dieu n’a créé qu'un seul «prototype» à son image: Adam (et Ève… prise de la même chair qu'Adam) ce que rejettent les évolutionnistes.

Les évolutionnistes
Selon les évolutionnistes, si Ève est de la même «chair» qu'Adam, nous ne serions que le fruit d’une consanguinité proche d'un mariage incestueux entre 2 parents partageant la même génétique, et comme il est statistiquement établi que les mariages entre proches consanguins présentent des risques génétiques pour les individus, il faudrait expliquer pourquoi Dieu aurait fait une telle exception, contrairement aux autres espèces animales, dont chaque femelle fut crée séparément du mâle.

Ce qui pose problème aux évolutionnistes et darwinistes dans le créationnisme au sens classique du terme, est de devoir accepter le fait que Dieu ait créé l'homme directement en sa forme actuelle, parce qu'ils croient avoir trouvé «le chaînon manquant» dans leurs observations scientifiques archéologiques,  tendant à prouver les liens de parenté et d'évolution entre les espèces ; qui les amène à dire que l'homme n'est pas né homme du jour au lendemain mais qu'il est issu d'une lente, progressive et « parfaite » évolution morphologique et intellectuelle. Les darwinistes souhaitent croire en la Science, en leurs observations et se refusent à accepter quelque chose d'inexplicable sur le plan scientifique. Quant aux scientifiques, ils se positionnent sur une seule humanité divisée en plusieurs «familles aux particularités génétiques différentes» qui ont peuplé la terre depuis des dizaines de millénaires. Mais, ce que tous ces groupes ne savent pas, c'est qu'en respectant les Écritures dans son intégralité, il y a une autre avenue.

Un exemple d'interprétation fondamentaliste: le déluge universel de la Genèse
Dans le cas du déluge, de Noé et son arche, les fondamentaliste ne démordent pas. Leur verdict prétend que le déluge fut universel, que «les eaux» submergèrent toute la terre, et que tous les êtres vivants qui survécurent, furent rescapés seulement en trouvant refuge dans l'arche de Noé. Désolé de les contredire, mais cette explication ne tient pas la route et tombe carrément à plat, lorsqu'on se pose quelques questions élémentaires. Je ne nie pas qu'il y ait eu un déluge, comme le rapporte l'auteur de la Genèse, mais plutôt je comprends que le jugement divin visait plutôt la contrée habitée par Noé et sa famille, et qu'un déluge universel n'a jamais eu lieu sur les 7 continents terrestres.

Qui s'est déjà posé la question à savoir combien d'espèces animales existent sur terre? Alors qu’on estime entre 5 et 30 millions le nombre d’espèces vivantes sur la planète, seulement 1,5 à 1,8 million d'espèces ont été décrites scientifiquement. Aujourd'hui les scientifiques et les paléontologues savent pertinemment que certains animaux par exemple, ont comme habitat des régions terrestres exclusives, tels que ceux qui sont en Australie, et il est prouvé que ces centaines d'espèces distinctes n'ont jamais quitté le continent australien, même il y a 6000 ans à l'époque du déluge.

Un cas parmi tant d'autres: La faune australienne n'aurait jamais trouvé refuge dans l'arche de Noé, car elle n'a jamais quitté le continent australien.
Certaines espèces de mammifères australiens sont très connues, comme les koalas et les kangourous, qui se divisent en 4 grandes espèces distinctes. L'Australie héberge également la plus grande diversité de marsupiaux au monde, allant de la souris jusqu'au plus grands kangourous. Lorsqu'on pense à la faune australienne, ici on parle de milliers de mammifères sauvages d'Australie, lesquels sont différents du reste du monde et l'ont toujours été. Tous les scientifiques sérieux pourront vous dire que les paléontologues n'ont jamais trouvé de traces d'aucun kangourous en Europe ni en Asie ou dans les Amériques et qu'aucun fossile d'espèces de kangourous n'y a été découvert.

Si l'on s'aligne sur la logique des fondamentalistes du déluge universel, imaginez un peu, que pour se retrouver dans l'arche de Noé, toutes les espèces de kangourous, les koalas, les chauves-souris australiennes, etc... auraient «voyagé» vers l'arche pour embarquer à temps, avant le déluge! Il aurait fallu qu'un couple de chaque espèce australienne quitte le continent à la nage, traverse tout l'océan indien se dirigeant vers l'Arabie pour ensuite remonter vers le nord. Et après le déluge, il aurait fallu qu'ils refassent tout le trajet inverse, encore à la nage, pour aller repeupler le continent australien. Dire que ceux qui croient au déluge universel se disent des gens rationnels et logiques! C'est du délire! Croyez-le ou non, mais il est vrai qu'il y a encore aujourd'hui des gens qui croient que la terre est plate et que l'enseignement de la rondeur de la terre n'est qu'un sinistre complot universel qui cache au monde entier «la vérité» qui n'est réservée qu'aux «élus». Et en plus, il faudrait qu'ils aient également le privilège de vous interpréter correctement le salut de l'Évangile Apostolique!



#16)

Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits en Français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis traduit dans d’autres langues dont le Français, même chose pour le Nouveau Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques en français (ou dans toute autre langue) manque souvent de fidélité et de «relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures.

Aussi, ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en profondeur savent qu'il est important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux comprendre et interpréter un passage biblique. Cependant, apprendre le grec et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné à tout le monde, il faut le souligner. C’est pour cela qu’un érudit du 19ème siècle nommé James Strong, nous a facilités la tâche, en remarquant tout simplement que les mots de l’AT et du NT sont immuables et qu’il suffisait de les classer par ordre alphabétique dans chaque langue originale et d’y associer à côté un numéro dans l’ordre croissant : Ceci a donné tout simplement les mots codés Strong's pour l’Ancien et le Nouveau Testament (ou les Strongs en raccourcis). Lui et une centaine de ses collaborateurs après un travail fastidieux, ont sorti un ouvrage de référence à la fin du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive Concordance of the Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui correspond à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite quand on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le grec.

Lexique Grec avec numeros strongs français

Examen du mot hébreu pour «arbre» [`ets] portant le numéro de référence Strong 06086.
Dans l'Ancien Testament, l'usage et la mention «d'arbre» peut signifier l'arbre végétal et aussi par analogie, une caractéristique spirituelle pour décrire l'homme juste et intègre (selon l'Éternel) qui «porte de bons fruits» ou l'homme impie et pécheur, ennemi de la justice, qui porte de mauvais fruits. Nous retrouvons donc au sens figuré de l'arbre, la notion d'intégrité ou d'iniquité, de bien ou de mal. Qui ne connait pas le proverbe « On reconnait un arbre à ses fruits» tiré des passages ci-dessous.

1 Samuel 24:13, Matthieu 7:16 , Matthieu 7:20 Matthieu 12:33, Luc 6:43-44

Le même mot hébreu [`ets] (en français = arbre) a été répertorié 288 fois dans l'Ancien Testament. Mais la signification du mot arbre qui nous intéresse se trouve dans le passage de Genèse 2:16-17 « L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres [`ets] du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre [`ets] de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» Évidemment, tous les lecteurs de ce passage biblique comprennent qu'il ne peut s'agir d'un arbre du règne végétal. En outre, si la mention de «l'arbre de vie» tel que mentionné dans Apocalypse 2:7et Apocalypse 22:14 est une allégorie, il en est de même pour l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Cependant gardez en mémoire que dans la Genèse, l'auteur n'a jamais mentionné que l'Éternel avait placé des anges pour bloquer la voie (appelée le chemin) conduisant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, comme il l'a fait pour l'arbre de vie. Pourquoi? Parce que la métaphore de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» indique que le «chérubin déchu d'Ézéchiel 28» (l'esprit protecteur) de la première création humaine, avait toujours pleine autorité sur la création humaine qui lui avait été confiée. Bien que cet «esprit universel» que Dieu avait donné à la première humanité n'ait pas su garder l'intégrité de la faculté d'administrer la connaissance du bien et du mal, Dieu l'a bannit de sa présence mais lui a laissé sa domination sur la première création, de sorte que l'esprit de cette créature humaine et ce chérubin déchu «soit un seul esprit».

Ainsi dans le livre de la Genèse, l'allégorie de l'arbre de la connaissance du bien et du mal recèle un secret que l'auteur voulait garder seulement pour ceux qui pouvaient rejoindre ses pensées et son inspiration. Puisque la révélation de ce mystère ébranlera tous les enseignements contemporains à propos du jardin d'Éden, d'Adam et Ève, de Caïn et du serpent ancien, il est important également de mentionner que cet entendement va également «révolutionner» la prédication de l'évangile Apostolique et démolir plusieurs enseignements et doctrines considérées comme des «vérités» acquises et incontestées.

Voyons d'abord quelques passages de l'Ancien Testament.

Psaumes 1:1-3 « 1 Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, 2 mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit ! 3 Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit.»

Psaumes 37:35 « J'ai vu le méchant dans toute sa puissance ; Il s'étendait comme un arbre verdoyant.»

Jérémie 11:19: « 16 Olivier verdoyant, remarquable par la beauté de son fruit, tel est le nom que t'avait donné l'Éternel ; au bruit d'un grand fracas, il l'embrase par le feu, tous ses rameaux sont brisés. 17 L'Éternel des armées, qui t'a planté, (...) 18 L'Éternel m'en a informé, et je l'ai su ; Alors tu m'as fait voir leurs œuvres. 19 J'étais comme un agneau familier qu'on mène à la boucherie, et j'ignorais les mauvais desseins qu'ils méditaient contre moi: Détruisons l'arbre avec son fruit ! Retranchons-le de la terre des vivants, et qu'on ne se souvienne plus de son nom ! -»

Jérémie 17:7-8: « 7 Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance !  8  Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.»

Ezéchiel 17:24 « Et tous les arbres des champs sauront que moi, l'Éternel, j'ai abaissé l'arbre qui s'élevait et élevé l'arbre qui était abaissé, que j'ai desséché l'arbre vert et fait verdir l'arbre sec. Moi, l'Éternel, j'ai parlé, et j'agirai. »

Il est comme un arbre planté près des eaux et qui étend ses racines vers le courant ; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert.
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Genèse 3:22 « L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous,
pour la connaissance du bien et du mal. »

Nouveau Testament
Arbre: Mot grec [dendron ] portant le numéro Strong 1186.
Ce même mot a été répertorié 26 fois dans le Nouveau testament dont 4 fois dans l'Apocalypse.

L'usage allégorique de «l'arbre» était bien connu en Israël et nous pouvons observer qu'aux jours de Jean Baptiste, nous retrouvons dans Matthieu 3:7-10 et Luc 3:9 , la déclaration de Jean lorsqu'il s'adresse aux pharisiens et aux sadducéens venus le voir baptiser « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres [Strong 1186]: tout arbre [Strong 1186] donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.»

Immédiatement après cela, dès le début du ministère de Jésus, nous observons dans Matthieu 7:17-19 ainsi que Luc 6:43-44 que la même allégorie est maintenue.

Or puisque Jésus a voulu utiliser l'allégorie de l'arbre bon ou l'arbre mauvais selon son fruit, il y a forcément une excellente raison pourquoi ce type s'applique pour désigner la nature du cœur humain et son comportement. Jésus savait qu'il appartenait à «l'arbre de vie» et que les siens étaient dominés par «l'arbre de la connaissance du bien et du mal».

Nous verrons plus loin ce que l'arbre de la connaissance du bien et du mal pouvait bien représenter dans le livre de la Genèse.

L'apôtre Paul avait compris «le mystère de l'iniquité» qui consiste en «une élite» autoproclamée qui s'est placée en position d'autorité spirituelle pour imposer un légalisme issu de l'intelligence humaine déchue, pour mieux asservir ceux qui cherchent Dieu.

La «sainteté» d'Adam a été perdue et seul Jésus pouvait restaurer ce qui avait été perdu. Matthieu 18:11 Matthieu 5:17 Aucune forme de légalisme ou d'obéissance à la Loi ne pouvait restaurer la sainteté d'Adam qui avait été perdue. Seul le sacrifice d'un deuxième Adam 1 Corinthiens 15:45 pouvait le faire. Romains 4:13

Depuis Adam, peu d'hommes ont reçu la révélation concernant «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» telle que l'avait reçue Moïse. Ce dernier avait aussi reçu la révélation des 3 chérubins, dont les 2 demeurés fidèles à Dieu et qui figurèrent sur l'arche d'Alliance. Dieu donna au peuple d'Israël la Loi, afin de leur prouver que personne ne pouvait vivre et atteindre «l'arbre de vie» 1 Corinthiens 15:22 avec les préceptes de la Loi et la «connaissance du bien et du mal». C'est ce que déclare Paul dans Romains 5:20 et Dieu a voulu prouver que la faculté de la première humanité, (celle du serpent), de tenter de vivre selon la connaissance du bien et du mal ne pouvait atteindre la sainteté que Dieu avait conférée à Adam. Romains 3:19-20 Ce n'est pas par la connaissance du bien et mal que l'homme peut «améliorer» sa condition spirituelle, Romains 5:13-14 car cet «arbre» est sous la domination de «l'accusateur». Et «Satan» signifie «accusateur» . Cet arbre a perdu son droit d'ainesse et ne règnera jamais, car c'est à l'arbre de vie que revient l'héritage. Romains 4:13



#17)

L'analogie cachée du jardin d'Éden nécessite une révélation de L'Esprit qui a inspiré la Genèse
Le livre de la Genèse renferme à lui seul, presque tout ce qui est nécessaire pour comprendre le mystère de Dieu. Le livre de la Genèse a été tellement étudié et soumis à une foule d'interprétations, qu'aujourd'hui peu de gens osent s'aventurer en dehors de ce qui leur a été enseigné par leur pasteur ou prédicateur.

Il est pratiquement impossible pour un théologien ou un traducteur de comprendre l'analogie du jardin d'Éden, à moins d'en avoir reçu la révélation et parfaitement compris ce qu'Adam avait reçu et ensuite ce qui a été perdu. Si pour les étudiants et enseignants de la Bible, les différentes versions des traductions de la Genèse de l'Ancien Testament ne ressemblent qu'à un conte de fée qui a mal tourné pour Adam et Ève et leurs descendants, c'est qu'à l'origine l'auteur de la Genèse a volontairement caché le mystère de Dieu sous des figures symboliques et des analogies, et qu'il savait d'avance que seuls ceux qui recevraient le même Esprit que le sien, en comprendraient le sens exact. L'auteur avait une pleine et entière révélation du mystère de Dieu, et c'est la raison pourquoi il a utilisé des symboles comme «un serpent», «un arbre de Vie», «un arbre de la connaissance du bien et du mal», «un jardin d'Éden» etc...

Or, cette révélation ne peut être donnée que par une communion avec le même Esprit qui a inspiré l'auteur de la Genèse. Il est vrai que si l'on considère que la version originale de la Genèse fut écrite il y a plus de 4,000 ans dans une langue difficile à interpréter, nous ne pouvons que donner gloire à Dieu si ce livre nous est parvenu jusqu'à aujourd'hui. Les traductions qui ont été faites à partir de l'hébreu utilisent des mots qui n'offrent pas toujours les mots avec leur sens original, et parfois il est utile de vérifier ce que certains mots signifient.

 

L'allégorie de l'expression «Jardin»
Dans le cas de l'expression «jardin d'Éden», le mot original pour «jardin» est le mot hébreu «gan», porte la référence Strong #1588, et signifie «enclos» ou «jardin fermé» et si nous lui attribuons un sens spirituel, cela devient un «royaume bien précis» dont l'accès est gardé et bien arrosé . Lorsque le mot «jardin» est directement lié au mot «Éden», ce mot peut prendre un un tout autre sens . La meilleure illustration que je peux trouver est cette «nouvelle naissance» qui permet à ceux et celles qui y accèdent de voir/comprendre tout ce qui leur était auparavant impossible et inaccessible. Cela revient à dire, que la nouvelle naissance est un royaume fermé et gardé, là ou la condition spirituelle qu'Adam avait avant la chute, est restaurée et accessible. Souvenez-vous que dans la Genèse, qu'un fleuve   divisés en 4 bras, sortait pour arroser le «jardin» tout comme les fleuves d'eau vive promis par le Seigneur.  Jean 4;14

Lire aussi: Isaïe 12:3 , Isaïe 55:1 , Isaïe 51:3 , Isaïe 58:11

 

L'allégorie du mot Éden
Pour le mot Éden, le mot original hébreu est et signifie «plaisir, délices». Le mot original hébreu porte la référence Strong #5731. Dans le naturel, un jardin «de plaisir et de délices» serait une figure ou une allégorie, tout dépendant de ce qu'il offre ou contient. Ainsi on observe tout de suite que l'expression «jardin d'Éden» ne peut être attribuée à quelque chose de tangible.

 

L'allégorie de l'expression «jardin d'Éden»
L'expression «jardin d'Éden» est une allégorie spirituelle pour illustrer une émotion de «plaisir et de délices», de bien-être et de contentement, générée par une paix , intérieure parfaite, un repos , une «lumière intérieure» qui est. une communion avec Dieu par son Esprit , représenté par l'accès à l'arbre de Vie . Donc, pas étonnant qu'être chassé d'Éden, c'est perdre cette condition. Éden était cet état spirituel parfait à l'intérieur de l'âme, au-dedans d'Adam.

 

Maintenant que Jésus a restauré ce qui avait été perdu ., «le Royaume de Dieu», est au milieu de vous



#18)

Éden, n'a jamais été un lieu géographique.
Bien que l'auteur de la Genèse a parlé d'un Jardin, dans lequel l'Éternel avait placé Adam, nous avons vu précédemment que l'expression était une allégorie spirituelle pour un état d'âme. Dans la traduction française traditionnelle, ce «jardin» était situé à «l'est» d'Éden, mais aucun étudiant de la Bible ou théologien n'a jamais pu dire ce qu'était Éden et si Éden pouvait représenter un lieu physique. Puisque l'auteur a mentionné que le «jardin» était «à l'est d'Éden», cela revient à dire que le «jardin» était planté «à l'est de quelque chose que personne ne peut situer». En d'autres mots, puisque Éden n'a aucun repère, l'expression «à l'est» n'est d'aucune utilité. Voyons un peu le contexte. Le terme Orient (en français), ne signifie nécessairement pas un point cardinal. L'Orient correspond à l'est. L'expression «du côté de l'orient» ou «du côté de l'est» est la traduction française du mot hébreu «qedem» (Strong n°6924)


Genèse 2:8 : «Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient , [qedem Strong n°6924] et il y mit l'homme qu'il avait formé.»

Du côté de l'orient en rapport de quoi?
Dans le cas du passage de Genèse 2:8, la mention d'une orientation terrestre du Jardin dans la rose des vents, à l'est, ne saurait être utile à personne puisque l'expression «du côté de l'orient» n'est relié à aucun autre détail ou autre lieu précis. S'il s'était agit d'un lieu physique quelconque, comme par exemple une certaine montagne, l'expression «du côté de l'orient» aurait pu avoir du sens. Un peu plus loin dans Genèse 3:24, il est mentionné que l'Éternel place à l'est (l'orient) du «Jardin» les chérubins qui agitent une épée flamboyante.


Genèse 3:24 : « et il mit à l'orient [quedem Strong n°6924] du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante»

Si le «Jardin» est planté à l'est d'Éden, Éden n'est donc pas «le Jardin. Alors qu'est-ce qu'Éden? Et qu'est-ce que «le Jardin» planté à l'est?
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Or, examinons un peu le mot original, lequel en hébreu est «qedem» (Strong n°6924). La concordance de référence Strong nous informe que ce mot hébreu est associé en français avec des termes synonymes signifiant : éternel, éternité, ancien, dès longtemps, à l'origine, au commencement.


Puisque «Éden» n'est pas un lieu géographique, mais que le mot Éden signifie plutôt «plaisir et de délices», l'expression «un jardin en Éden, du côté de l'orient (à l'est d'Éden) signifie «une dimension spirituelle de «plaisir et délices» du côté de l'éternité. Rappelons-nous que l'expression «jardin d'Éden» est une allégorie spirituelle pour illustrer une émotion de «plaisir et de délices», une conscience d'être dans un «royaume spirituel» divin.

 

Éden est une dimension spirituelle, «du côté de l'éternité» et non pas un lieu terrestre ou physique. Le jardin en Éden dans lequel l'Éternel mit Adam, est le repos de Dieu, l'équivalence de la «Nouvelle Naissance». Éden est «la présence de Dieu du côté de l'éternité» accessible par la faculté de cette pensée d'éternité, telle que mentionnée dans Ecclésiaste 3:11 . Comprenez bien que lorsque l'auteur de la genèse a mentionné «du côté de l'éternité», pour situer le jardin en Éden, cela place aussi le serpent dans le même contexte spirituel «du côté de l'éternité»

Le tableau ci-dessous vous donne quelques passages où les traducteurs de l'Ancien Testament ont donné au mot «qedem» un sens différent que celui du « du côté de l'est ou de l'orient».

Par exemple dans Psaumes 55:19 nous observons que le terme hébreu «qedem» signifie «de toute éternité»
« Dieu entendra, et il les humiliera, Lui qui de toute éternité [qedem
Strong n°6924] est assis sur son trône;-Pause. Car il n’y a point en eux de changement, Et ils ne craignent point Dieu.»

 

ou  dans Psaumes 68:33 « Chantez à celui qui s’avance dans les cieux, les cieux éternels! [qedem Strong n°6924] Voici, il fait entendre sa voix, sa voix puissante.»

 

Reprenons le passage de Genèse 2:8 : «Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient , [qedem Strong n°6924] et il y mit l'homme qu'il avait formé.»  et reformulons le mot hébreu «qedem»

Verset 8 reformulé « Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'éternité [qedem Strong n°6924], et il y mit l'homme qu'il avait formé.»

Ensuite observons la traduction de Genèse 3 : 24 : «C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient [quedem Strong n°6924] du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.»

Genèse 3:24 reformulé : «C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit du côté de l'éternité [quedem Strong n°6924] du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.»

Vous pouvez également observer qu'Habakuk 1:12 a traduit «qedem» par «de toute éternité» : « N'es-tu pas de toute éternité (strong n°6924 Qedem), Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas! O Eternel, tu as établi ce peuple pour exercer tes jugements; O mon rocher, tu l'as suscité pour infliger tes châtiments. Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l'iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui? »

 

Note: Dans Genèse 3:24, l'expression «les chérubins (au pluriel)» indique qu'il y en avait au moins 2. Plus tard, l'arche de l'Alliance comportera 2 chérubins aux ailes déployées, veillant sur le propitiatoire (couvercle de l'Arche de l'Alliance). Ensuite si l'on considère un jardin dans le sens naturel, il ne serait pas logique que le jardin aurait une porte ou une entrée, à moins qu'un chemin y donne accès ou d'être entièrement clôturé, mais il n'y a aucune description d'une clôture ou d'une frontière dans le sens physique du terme, ni d'un chemin sauf pour celui qui conduit à l'arbre de vie. L'usage du «Jardin» est allégorique ainsi que celui du mot «Éden», et les expressions «arbre de vie» et «arbre de la connaissance du bien et du mal» sont également des allégories.



#19)

La neuroscience admet que la connaissance du bien et du mal est une caractéristique exclusive du cerveau humain, situé dans le lobe frontal. Les scientifiques appellent les lobes frontaux de notre cerveau «des superstructures» qui gèrent toutes les autres parties du cortex cérébral, afin de remplir une fonction plus universelle de régulation générale du comportement.

Capture d'écran ICM Institut du Cerveau et de la Moelle épinière
du site de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)
À propos de l'ICM  Site web
 Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la 
planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.
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Le lobe frontal, chef d’orchestre du cerveau humain
Les progrès de la biologie sont là pour nous persuader qu’il n’y a pas d’état psychique qui ne corresponde à un fonctionnement cérébral, et qu’inversement toute modification du fonctionnement cérébral est susceptible d’entraîner des changements de nos états psychiques. Les scientifiques savaient que des lésions du lobe frontal pouvaient par exemple entrainer une désorganisation des fonctions exécutives, nécessaires pour s’adapter à des situations nouvelles, et une altération du comportement social.

Un rabbin Juif a publié « Si, depuis l’antiquité, le dicton médical plaidait pour «une âme saine dans un corps sain», de nos jours, on a pu vérifier comment un léger dommage dans l’âme entraîne d’importants dégâts dans le corps ; que plus l'âme est saine et plus elle exerce sa domination sur le corps et est à même de corriger ses déficiences, au point que de nombreux traitements d’ordre matériel s'avèrent beaucoup plus efficaces dans la guérison du corps lorsqu’ils sont accompagnés de l’intense volonté et de la force de l’âme du patient.»

La dualité du corps et de l'âme et la conscience humaine.

2 Corinthiens 4:2 « Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.»

Selon les chercheurs en neuroscience, le lobe frontal, situé à l'avant de la tête, contrôle nos comportements les plus complexes tels que: l'évaluation et la prise de décision en fonction d'une situation donnée. Dans le cas où un individu a une décision à prendre, c'est là que tout se passe. Que l'individu soit un illettré ou le président d'un grand pays, les décisions passent par le lobe frontal.

Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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Néanmoins, la partie matérielle du cerveau humain n'est pas la seule responsable des choix et des décisions quant au comportement. Généralement, on s'entend pour dire que ce qui influence et caractérise l'identité individuelle et collective diffère d'une personne à l'autre, d'un pays ou d'une collectivité à l'autre. L'identité individuelle, c'est ce qui est propre à l'individu et ses «valeurs acquises». Le dictionnaire Larousse en ligne, donne l’explication suivante pour le mot «valeur»: « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, et intègre d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre». Ici, il n'est pas question de religion ou de culte, mais de «valeurs morales». Qu'un individu croit en Dieu ou qu'il se dise athée, et peu importe ses talents innés ou aptitudes, le concept de justice et d'intégrité devrait être «normalement» valorisé, comme règle morale (état d'âme idéalisé) pour son propre comportement individuel. Je ne parle pas ici de la notion de ce qui est mal ou de ce qui est bien, car cette notion de bien ou mal, s'impose d'elle-même dès l'enfance, comme un héritage partagé par la race humaine toute entière.

Dans le cas des comportements, impliquant des gestes à poser ou des paroles à exprimer, les valeurs morales acquises au cours de l'éducation, enseignées par les parents ou un autre milieu social (école, église), offrent des repères au jugement et à la prise de décision. Dans le cas de problèmes difficiles à solutionner, ou de décisions difficiles à prendre, c'est à cet endroit que toutes les ressources du cerveau s'activent. Donc, si quelqu'un ment consciemment, ou s'il décide d'enfreindre la loi sur les impôts en ne déclarant pas ses revenus, c'est dans le lobe frontal que sa décision va se prendre.

La symbiose de l'âme et du corps, prouvé scientifiquement, sans équivoque.
Des scientifiques ont récemment observé la zone frontale (le lobe frontal) (derrière le front de la tête), en utilisant un appareil de balayage par résonance (scanner) dans le but de voir ce qui se passait dans le cerveau dans le cas ou un individu exprime un mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’action de mentir était la zone frontale du cerveau, zone située directement derrière le front de la tête… Par la suite, des dizaines d’expériences ont été menées pour vérifier et étudier l'activité du cerveau lors d'occasions de mensonges ou d'erreurs chez l’être humain afin d’améliorer la capacité de prise de décision… Par conséquent, toutes ces expériences ont prouvé implacablement que la zone du devant de la tête ou ce que les scientifiques appellent le cortex préfrontal est également responsable du choix moral et de la prise de décision lors des mensonges, des erreurs et même de la tromperie.

 Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.
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À partir du moment où vous allez comprendre que le lobe préfrontal (désigné dans les Écritures par «le front») est non seulement responsable de la coordination motrice volontaire et du langage, mais est également le siège du cerveau qui renferme les centres de la mémoire, de la prise de décision, de la créativité et du raisonnement par analogie, vous pourrez faire le lien avec le volet spirituel qui est relié aux fonctions du lobe préfrontal.

L’arrière du lobe frontal est associé à des aires qui contrôlent les mouvements simples tels que le mouvement du pied, de la main alors que l’avant du lobe correspond aux aires associées à des fonctions plus complexes comme l’estimation de la valeur des choses, le comportement social. Ainsi les fonctions élaborées de planification se trouvent à l’avant du cerveau.

Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.  Les vertus qui idéalisent le comportement humain, comme par exemple le respect, la solidarité, l'empathie ou l'altruisme, complètent graduellement cette notion du bien et du mal, et ces vertus sont souvent acquises dès l'enfance et l'adolescence.

Lors de recherches sur Internet, j'ai observé que plusieurs sites web faisant l'apologie de l'Islam, s'étaient intéressés aux dernières avancées scientifiques de la neuroscience, sur le rôle du cortex préfrontal du cerveau humain, car les dernières découvertes semblent donner raison à un passage du Coran qui dit « un devant de la tête qui ment et qui fait des erreurs » et ils s'étonnent de ce que ce le Coran ait parlé de cela avant même que la science le confirme. Par contre, nous savons également que l'Ancien Testament le mentionne aussi, et cela implicitement à plusieurs endroits. Ce thème sera traité un peu plus loin.

Des scientifiques à l’université de Pennsylvanie ont enfin mené une expérience en utilisant l’appareil de balayage par résonance dans le but de voir le cerveau en cas de mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’acte de mentir c’est la zone frontale du cerveau, c’est la zone qui est située directement derrière le front de la tête…
Cliquez pour agrandir lien Internet
Éducation, formation, instruction, apprentissage, mémoire, aptitudes, raisonnement, jugement, décision ...
Le cerveau humain est comme un jardin «d'arbres de la connaissance» . Mais il y a un arbre qui s'impose de lui-même, c'est celui de la connaissance du bien et du mal.

Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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#20)

Si vous regardez les photos ci-dessous, vous vous demanderez peut-être ce que l'homme et le soldat israélien portent sur leur front. Les Juifs appellent cela un phylactère. Alors, qu'est-ce qu'un phylactère?

Le phylactère est le nom de cette petite boîte de cuir renfermant des morceaux de parchemin où sont inscrits des versets de la Torah, que les Juifs pieux portent attachée au front et au bras gauche pendant la prière du matin.

Comme ces 2 boîtiers contiennent des textes bibliques écrits sur des parchemins, les Juifs expliquent que le geste de les porter signifie : soumettre ses pensées (la tête) et son action (le bras) à la loi divine. La tête, symbole des facultés intellectuelles, le bras, symbole de la force physique et le cœur, symbole des sentiments sont les éléments les plus importants de notre corps, puisqu’ils permettent d'exprimer à travers la pensée et la parole (tête), les relations à autrui (cœur), et l’action (bras). Les Juifs font référence aux instructions des Écritures contenues dans   Deutéronome 6: 4-8 et Deutéronome 6: 4-8 Donc, le phylactère attaché au front est symboliquement lié à «l'esprit» ou «souvenir». Il n'est donc pas étonnant que le seigneur ait voulu que «son sceau» soit identifiée au front de son peuple, quand on lit  Apocalypse 7:3   et nous savons pertinemment que le sceau de Dieu est dans la pensée, et non pas à la surface du front, visible de l'extérieur. 

 La loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses
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 Jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu
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Conclusion: Nul besoin de préciser que le front symbolise la pensée, et que toute allégorie relative  au front, comme «le sceau de Dieu» sur le front, Apocalypse 7:3 , est en fait l'Esprit de Dieu qui a pris contrôle des pensées. Jésus l'avait explicitement dit à l'apôtre Pierre lorsqu'il fut reprit, Matthieu 16:23 , et l'apôtre Paul l'a aussi explicitement confirmé dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 Je développerai également plus loin, comment l'archange Michel (Jude 1:9) a pris le contrôle du corps de Moise , car qui contrôle la pensée, contrôle tout le corps.

Note: la version anglaise King James traduit le passage d'Apocalypse en mentionnant «in his forehead» ce qui signifie «dans son front» Version King James   Ici «dans leurs fronts» Version King James

Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, Car je
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#21)

J'aimerais ici développer un exposé sur le sens qu'on accorde au mot «pensée», ou si vous désirez «l'esprit», car bibliquement, la pensée humaine est aussi appelée l'esprit humain. Je suis d'avis qu'il est primordial que les pasteurs et enseignants dans les assemblées comprennent le sens exact de ce que les mots «esprit et pensée» veulent dire, surtout dans le contexte biblique. Il est très important de souligner que cette compréhension de l'esprit ou de la pensée affermit le fondement même de la foi et une fois que le sujet est maitrisé, le croyant possède une clé qui lui ouvre les portes du royaume des cieux et commence à comprendre certains mystères qui étaient demeurés obscurs jusqu'à maintenant. Lorsque l'Église accédera enfin au mystère de l'esprit humain et de l'esprit divin, dans un entendement renouvelé, cela mettra «les pendules à l'heure» et qui corrigera la perception altérée que les croyants ont du «diable» et du «Saint Esprit» de Dieu.

Dans un premier temps, j'aimerais vous citer quelques passages pour vous convaincre qu'esprit et pensée sont deux expressions qui se rejoignent et partagent la même signification. Voyons d'abord ce qui est dit dans le l'Ancien Testament à propos de l'Esprit de Dieu (de l'Éternel).

Isaïe 40:13
Prenons le passage dans Isaïe 40:13, et observons ce qui est écrit dans la Bible Segond 1910 :

«Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel, Et qui l'a éclairé de ses conseils ?» 

Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,   Annotée Neuchâtel,   Segong 21

Ici vous remarquez que la traduction française nous donne l'expression «l'Esprit de l'Éternel» et nous verrons que ce passage sera repris dans le Nouveau Testament avec une traduction légèrement différente. Pour pour prouver hors de tout doute que le terme «Esprit» a bel et bien été utilisé, voyons quelques traductions de langue anglaise pour le même passage d'Isaïe 40:13

Dans Isaïe 40:13, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «Spirit of the Lord» pour remplacer l'expression française «l'Esprit de l'éternel»
New International Vers., New Living Translation, English Standard Vers., Darby Bible Translation,
New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, GOD'S WORD® Translation, American Standard 1977, Jubilee Bible 2000, American King James Vers., International Standard Version

Note: J'ai trouvé seulement 3 versions anglaises ont traduit l'expression «Spirit» par «The Mind of the Lord»
NET Bible, New Heart English Bible Brenton Septuagint Translation


Maintenant, lisons le passage de Romains 11:34, lorsque l'apôtre Paul a explicitement fait référence et cité le même passage d'Isaïe 40:13. Vous observerez que l'expression «l'Esprit de l'Éternel» a été remplacée par «la pensée du Seigneur»

Romains 11:34
Voyons maintenant si «l'Esprit de Dieu» sa la même signification que «la pensée de Dieu».

Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul a cité EXACTEMENT le même passage d'Isaïe 40:13, et cela se trouve dans Romains 11:34 où il est écrit:
« Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?»
(Segond 1910)
Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,   Annotée Neuchâtel,   Segong 21

1 Corinthiens 2:16
(Note: Paul utilise le mot «pensée», alors qu'Isaïe utilise le mot «Esprit»). Le même mot «pensée» est également utilisé dans 1 Corinthiens 2:16: «Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ

Paul connaissait parfaitement la signification derrière le mot «pensée» et il était parfaitement conscient que le mot «Esprit» était utilisé dans le livre d'Isaïe.

Romans 11:34 (anglais)
Dans Romans 11:34, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Douay-Rheims Bible, Darby Bible Translation, English Revised Version, Webster's Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «the Lord's thoughts ou the thoughts of the Lord»: New Living Translation, Contemporary English Version

1 Corinthians 2:16 (anglais)
Dans 1 Corinthiens 2:16, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Darby Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «The thoughts of the Lord» et aussi utilisé l'expression « what Christ is thinking »
New Living Translation, Contemporary English Version

Note: Les Écritures rapportent qu'un jour, un docteur de la loi, questionna Jésus pour l'éprouver, en lui disant «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?» Nous observons que dans les passages de Matthieu 22:37, Marc 12:30 et Luc 20:27, Jésus n'a jamais mentionné le mot «esprit» mais a utilisé le mot «pensée». Les traductions françaises et anglaises sont précises sur ce détail.

Matthieu 22:37: « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée

Matthew 22:37:« Jesus replied: Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and with all your mind.»

Arrière de moi, Satan ! (esprit accusateur) tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes»
Cliquez pour agrandir (esprit accusateur)

Conclusion: La plupart d'entre nous sommes familiers avec le passage des Écritures dans Matthieu 22:37 sur le plus grand commandement, à savoir « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée». L'intensité de l'expression «toute ta pensée» ne laisse pas vraiment de place à une interprétation particulière, car dans ce contexte l'expression «toute ta pensée» signifie «entièrement, complètement, totalement, à 100%». Les passages de Marc 12:30, Luc 10;27 mentionnent également la même expression. Évidemment, si le mot «pensée» est associé au mot «esprit», alors l'expression «tout ton esprit» ne pourrait pas s'appliquer à l'esprit humain dont Jésus a affirmé que les pensées des hommes ne sont pas celles de Dieu.   Dans le texte original grec, le mot utilisé dans «toute ta pensée» est le mot [holos] qui porte la référence Strong #03650, qui est interprété comme «entier, complètement, à 100%».

Puisque l'esprit humain ne saurait rencontrer l'intensité d'une pensée entièrement focussée sur la Nouvelle Alliance en J.-C., il va sans dire que l'authenticité d'une personne remplie de l'Esprit de Christ se confirme quant cette personne rencontre les critères énoncés dans Matthieu 22:37


Page Internet de www.lexique-biblique.com sur ce mot



#22)

Cependant, suite à la déclaration utilisée par Jésus lorsqu'il réprima Pierre, «Arrière de moi Satan!» (Marc,8:31-33), Satan est devenu le nom propre et «diabolique» du diable, l'accusateur et l'adversaire, celui qui accusait les frères devant Dieu, jour et nuit, jusqu'à ce qu'il soit «précipité/banni» du royaume des cieux.

Jésus aurait très bien pu dire : «arrière de moi Accusateur!» ou «Arrière de moi Adversaire» et cela aurait été la même chose. Lorsqu'on analyse la déclaration de Jésus, selon différentes traductions, il est clair que Jésus ne confond pas Pierre avec Satan, mais s'adresse à l'esprit humain de Pierre, car Pierre ne connaîtra l'authentique nouvelle naissance que plus tard.

L'accusateur, la pensée universelle de tous les hommes
Matthieu 16,21-23
«Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes Marc 8:33 « Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit: Arrière de moi, Satan ! car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines.»

Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes»
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Version Annotée Neuchâtel: Matthieu 16:23 « Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» «Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes.» (Note: de toute l'humanité)

Ainsi lorsque Jésus dit: «Satan, tes pensées» et qu'ensuite il fait référence à l'humanité ou au genre humain, (tes pensées sont celles de tous les hommes) il donne quelques indices sur la nature de l'esprit humain. Pourquoi les traducteurs n'ont jamais osé traduire le vrais sens des paroles de Jésus? Tout simplement parce que la vérité est insoutenable.

D'autres traductions expriment plutôt la pensée de Satan comme étant «celles de tous les humains». Les traductions de la Bible en anglais sont plus explicites: la version anglaise GOD'S WORD a traduit le verset par «Mais Jésus dit à Pierre: Enlèves-toi de mon chemin Satan, tu me tentes à pécher. Tu ne penses pas selon la manière de Dieu, mais de la manière que les humains pensent»... «But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»

Effectivement, Jésus n'avait pas en tête de comparer les pensées de Pierre à seulement quelques hommes, mais à l'humanité toute entière, et sur ce point, personne ne peut me contredire.

Quelques versions anglaises de Matthew 16:23

Good News Translation «thoughts of yours don't come from God, but from human nature» - nature humaine-
«Jesus turned around and said to Peter, Get away from me, Satan! You are an obstacle in my way, because these thoughts of yours don't come from God, but from human nature.»

International Standard Version «you are not thinking God's thoughts but human thoughts!» -pensées humaines -
«But Jesus turned and told Peter, «Get behind me, Satan! You are an offense to me, because you are not thinking God's thoughts but human thoughts!»

Aramaic Bible in Plain English «you do not reason of God but of humans» - tu raisonnes comme les humains-
«But he turned and said to Kaypha, «Get behind me, Satan; you are a stumbling block to me because you do not reason of God but of humans

GOD'S WORD® Translation - «the way humans think» - la façon dont pense les humains-
« But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»

Conclusion: Alors que j'ai fait la démonstration que Satan ou le diable, est en fait l'esprit qui anime actuellement la race humaine, je développerai également l'analogie de la mer spirituelle dans laquelle tous les hommes sont   comparés à des poissons et où vit le «dragon». Puisque celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit, 1 Corinthiens 6:17, ainsi celui qui n'est pas né de Dieu, 1 jean 3: 9-10, est avec l'accusateur et l'adversaire un seul esprit. Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie», «l'esprit accusateur».

Et d'ajouter que Dieu avait dit à cet esprit adversaire (Satan) qu'Il ferait sortir «du milieu de lui» (en d'autres mots, du milieu de cet esprit) , un feu dévorant  Ézéchiel 28:18, d'où le principe de la Nouvelle Naissance.



#23)

Nous avons étudié précédemment que «le serpent» était une métaphore utilisée par l'auteur du début de la Genèse, (Moïse), pour décrire la première humanité déchue. Cette première humanité est celle à qui Dieu avait attribué la faculté de «connaissance du bien et du mal» et un «chérubin» qui avait pour rôle de «garder» l'intégrité de cette connaissance. Cette faculté fut désignée par l'auteur de la Genèse comme étant l'arbre «de la connaissance du bien et du mal». Cette faculté humaine est aussi reliée à la «conscience» humaine, et le chérubin déchu qui en avait la garde, possède toujours l'autorité «sur cet arbre», en tant «qu'accusateur». Ce «chérubin déchu, d'Ézéchiel 28, est maintenant «le diable», l'esprit universel de tous les hommes. Alors que les Écritures affirment que «celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit», 1 Corinthiens 6:17, il faut reconnaître que celui qui n'est pas né de nouveau, est avec «son vieil homme» non-régénéré «un seul esprit» avec «l'esprit» universel déchu, celui «de tous les hommes».

Plus tard, l'auteur de la Genèse, Moïse, «éleva le «serpent d'airain» alors que le peuple d'Israël avait murmuré contre l'Éternel et que Dieu leur avait envoyé des serpents brûlants. C'était un événement prophétique, car dans Jean 3:14 nous lisons; «Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé,» ce qui prouve que Jésus, notre «serpent élevé/crucifié», est l'accomplissement de notre salut, préfiguré par le serpent d'airain de Moïse. Par son sacrifice expiatoire, le sang versé de Jésus est l'accomplissement final «du serpent» crucifié en nous. Le serpent, c'est «ce vieil homme» décrit dans Romains 6:6 « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ;» D'autres passages des Écritures pointent sur «le serpent en nous» crucifié en Jésus-Christ.

1 Corinthiens 2:2 « Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.»

Galates 2:20 « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.»

Galates 5:24 « Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.»

Jésus, la réalisation prophétique du «serpent» crucifié,
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Jésus, la réalisation prophétique du «serpent» crucifié,
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Récapitulation:
L'accusateur, la pensée universelle de tous les hommes
Matthieu 16,21-23
«Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes Marc 8:33 « Alors Pierre le prit à part et se mit à le reprendre, mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et réprimanda Pierre en disant: «Arrière, Satan, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes

Considérons le passage des Écritures qui affirme que «celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit», 1 Corinthiens 6:17, ainsi celui qui n'est pas né de Dieu, 1 jean 3: 9-10, est par conséquent, avec «l'accusateur et l'adversaire», un seul esprit.

Vous êtes exactement dans la même condition que l'apôtre Pierre, lorsque Jésus lui a dit «Arrière de moi Satan, (...) tes pensées sont celles de tous les hommes» Matthieu 16:21-23 N'allez pas croire qu'avant de naître de nouveau, vous êtes dans une «zone spirituelle neutre» et que votre choix d'accepter «l'Évangile du salut» vous fera «traverser» de cette «zone» dans le Royaume de Dieu! Ce n'est pas du tout ce que les Écritures disent.

Voyons un peu ce qu'affirment ces 5 passages choisis parmi les Écritures:

1) Romains 3:23 « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;»

2) Romains 3: 9-12 « (...) Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché, (10) selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, Pas même un seul ; (11) Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; (12) Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul ;»

3) Romains 6:13 « Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.»

4) Éphésiens 2:1 « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,

5) Colossiens 2:13 « Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ;»

Et d'ajouter que Dieu avait dit à cet esprit adversaire (Satan) qu'Il ferait sortir «du milieu de lui» (en d'autres mots, du milieu de cet esprit) , un feu dévorant  Ézéchiel 28:18, d'où le principe de la Nouvelle Naissance. Tant et aussi longtemps que vous n'êtes pas «un seul Esprit» avec Christ, vous n'êtes pas né de nouveau! Peut importe ce que votre enseignant ou pasteur ou votre prophète vous a dit: Vous ne pouvez être dans un «esprit neutre», c'est un ou l'Autre! Ou vous êtes né de nouveau ou vous ne l'êtes pas.


 


#24)

S'il est un sujet-clé que le chrétien appelé doit comprendre, c'est bien celui «du diable», l'accusateur, celui qu'on nomme Satan. William Branham croyait que «le diable» était «une créature condamnée» avant même que «cette créature» arrive sur terre. Le manque de révélation de William Branham lui fait endosser tout ce qui est enseigné chez les Baptistes et les Pentecôtistes de son époque. Voyons un peu comment William Branham expliquait «le diable».

Ce jour-là sur le Calvaire [60-0925]
«(45) Et le péché n’a pas commencé sur terre. Le péché a commencé au Ciel. Lucifer était… Lucifer, le diable, était une créature condamnée, à cause de sa désobéissance, avant même qu’il arrive sur terre. Le péché a commencé au Ciel, où Dieu a établi les Anges, et tout, sur la même base que les êtres humains. La connaissance, l’arbre de la connaissance, l’arbre de la Vie et l’arbre de la connaissance, de sorte que l’homme pouvait faire son choix. Et quand il a été donné à Lucifer la prééminence, le privilège de faire son choix, il a voulu quelque chose de mieux que ce que Dieu avait. C’est là que les ennuis ont commencé.»

Lorsqu'il faisait allusion à Satan, il est évident que William Branham avait en tête un «être angélique déchu» tel que se l'imaginent les théologiens et la majorité des chrétiens issus des églises dénominationnelles. En aucun cas, William Branham n'a enseigné ou suggéré que l'esprit humain et le diable était «un seul esprit» tout comme celui qui est né de nouveau et qui s'attache au Seigneur, est «un seul Esprit» 1 Corinthiens 6:17.

Maintenant voyons ce trouve généralement à propos de «Satan» sur Internet... Voici ce que l'encyclopédie Wikipédia publie sur son site web.

Satan: Satan (mot hébreu : שָׂטָן śātān, « ennemi » ; grec ancien : Σατανâς Satanâs ; araméen : ܣܛܢܐ sātānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥ šaytān) désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. Le nom « satan » apparaît d'abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śātān).

Satan est un mot problématique, sa signification réelle demeure mystérieuse:
Il est manifestement relié au verbe śātan mais la signification exacte de ce verbe est problématique car la racine ŚTN n'a pas d'équivalent dans les langues sémitiques antérieures ou contemporaines de l'hébreu biblique. La signification de la racine ŚTN ne peut être déterminée qu'à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être «être un adversaire» ou le verbe «accuser», avec la nuance de «diffamer». Référence Apocalypse 12:10

Judaisme:
Tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et en ce sens le « diable » n'existe pas: il existe une instance appelée « le satan », avec l'article défini parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction, dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier comme dans le livre de Job où le satan participe à l'assemblée des anges. Les Sages de la Mishna mentionnent rarement Satan. Il y apparaît comme une force du mal impersonnelle.

Christianisme:
Dans la tradition «chrétienne», Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus.

Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : le chérubin qui avait été oint «pour protéger» fut déchu selon Isaïe 17, et Ézéchiel 18, dans l'Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Satan est identifié également au serpent et à l'arbre de la connaissance du bien et du mal de la Genèse.
Références
Matthieu 16:23 , Luc:10:18   Apocalypse 12:9

Satan est fréquemment surnommé «Lucifer», sans qu'aucun texte de l'Ancien Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression rappelant celle d'Isaïe.

Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie», «l'esprit accusateur». En d'autres mots, la «pensée perpétuelle de l'accusateur» est cette pensée humaine universelle, qu'on appelle «le diable» et c'est la raison pourquoi l'homme doit «naître de nouveau» et mourir entièrement à l'esprit accusateur. En naissant de nouveau, il n'y a plus jamais d'accusation Romains 8:1 valide devant Dieu, de la part de cet esprit. Matthieu 16:21-23.  Après la nouvelle naissance, si le diable continue d'accuser, ce ne sont que des mensonges. Jean 8:44, Romains 3:4

Comment expliquer que nous pouvons «quitter définitivement» la nature de cet esprit accusateur? La promesse de Dieu contenue dans son Alliance avec son peuple, en Jésus-Christ, déclare que DU SEIN DE CET ESPRIT ACCUSATEUR, Dieu va susciter «un feu qui le dévore», Ézéchiel 28:18 et que ses serviteurs sont «des flammes de feu» Hébreux 1:7 qui ont pris conscience de qui ils étaient, Daniel 12:3,c'est-à-dire «des étoiles de Dieu» et qu'ils se sont approchés Hébreux 12:22 de la montagne de Dieu.

Le péché de l'esprit accusateur, c'est d'avoir voulu régner sur «les étoiles de Dieu», Isaïe 14:12-15  et de s'être assis sur la montagne de Dieu pour les asservir. Qui sont «les étoiles de Dieu» ? Ce sont ceux mentionnés dans Apocalypse 1:20

Maintenant, il va être précipité et ses enseignements seront jetés dans l'étang de feu. Apocalypse 19:20
Apocalypse 20:10, Jérémie 49:16 Jérémie 49:16, 2 Thessaloniciens 2:4

le diable, père du mensonge, que tout homme soit reconnu menteur
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Le diable: père du mensonge
Que tout homme soit reconnu menteur
 Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore,
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Vous comprendrez que nous sommes loin du personnage symbolique, affublé de 2 cornes et d'une queue fourchue, qui se tient invisible derrière une personne, pour le tenter, ou lui «induire» dans ses pensées, le désir de suivre un comportement que sa morale lui interdirait normalement de faire.

 


Oubliez le personnage légendaire que le monde appelle «le diable»

Conclusion:  Le terme original pour «diable» et «Satan» qui est employé en hébreu signifie simplement «adversaire» ou «accusateur», comme un procureur dans un tribunal hébraïque qui accuse quelqu'un d'avoir enfreint la loi. L'hébreu ne connaît ce terme qu'en tant que nom commun, désignant une fonction, et non pas un être céleste bien déterminé. Donc oubliez le personnage du diable et ses démons invisibles qui hantent l'enfer. Ce n'est pas tout à fait cela. Par contre, ce que la bible appelle «le diable et Satan» est étroitement lié à l'humanité sur terre. C'est l'esprit universel qui règne sur l'humanité. Il régnait sur la première humanité, lorsqu'il fut déchu de la présence de Dieu, et la postérité d'Adam rejoignit l'humanité déchue en se mélangeant avec elle. Cet aspect a été brièvement mentionné par l'auteur de Genèse 6:2 et Genèse 6:4

Vu que Satan n'est pas un personnage invisible qui se tient près de nous pour nous tenter, comme le veut la tradition, mais plutôt l'esprit adversaire de tout ce qui appartient à Christ, voyons au chapitre suivant, un peu plus de quoi il en retourne. Mais avant tout, n'oubliez pas que Satan signifie l'esprit de «l'accusateur», et que cet accusateur n'est relatif qu'à l'humanité.



#25)

Les Écritures nous fournissent plusieurs indices quant au rôle d'accusateur du diable, l'esprit humain (l'esprit de tous les hommes). Matthieu 16:21-23. Néanmoins, le seul passage d'importance qui associe explicitement le rôle d'accusateur avec «le dragon» ou «le serpent ancien», qui est aussi le diable et Satan, est le passage de l'Apocalypse 12, versets 9 et 10 :

Apocalypse 12:9-10 « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»

l'esprit qui les accusait continuellement devant Dieu, jour et nuit
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Un accusateur doit toujours se fonder sur quelque chose pour accuser
Pour le mot «accusateur» le dictionnaire de la langue française donne comme signification «délateur, dénonciateur». Les Écritures ne mentionnent pas que l'accusateur exerce nécessairement la calomnie. Par contre la médisance rapporte quelque chose de vrai, alors que la calomnie s'applique à des choses ou événements faux. La diffamation peut pour sa part s'appliquer autant à des choses ou événements vrais que faux. Mais ici dans le passage d'Apocalypse 12:10, il n'est pas dit que le diable était un calomniateur ou qu'il accusait faussement les frères par des mensonges, mais plutôt comme «un procureur» qui sait que l'accusation est fondée. En d'autres mots, une accusation ne peut être «reçue» comme telle par un magistrat, à moins que l'accusation ne repose sur rien de précis ou des allégations mensongères.

Dans le cas du passage d'Apocalypse 12:10, il s'agit d'une «atmosphère d'accusation perpétuelle» sur la pensée des frères, qui dure depuis l'âge Apostolique, liée au fait que la nature même de l'esprit qui contrôle la pensée des frères, est celle d'un esprit «accusateur», lié à un rôle spirituel qu'il ne peut s'empêcher d'exercer. Cet esprit accusateur ne peut accuser qui que ce soit, à moins de comparer les règles, les lois et les valeurs morales de l'accusé avec son comportement et son témoignage. Les «bons» prédicateurs modernes sont passé maîtres dans l'art de prêcher la repentance et culpabiliser leur auditoire. Rappelez-vous dans le Nouveau Testament l'histoire de la femme surprise en adultère que les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus.  Ces scribes et pharisiens étaient maîtres dans l'art d'accuser, Jean 8:1-11, bien qu'ils ne «voyaient pas le royaume de Dieu», tout comme Nicodème qui vint voir Jésus de nuit et à qui, Jésus lui dit qu'il devait naître de nouveau pour accéder au royaume de Dieu. Pourquoi ne voyaient-ils pas le royaume de Dieu? Parce que leur esprit était «UN» avec celui de l'accusateur, l'esprit humain, le diable...

Jean 3:3 « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.»

 



#26)

Le terme grec du mot accusateur dans Apocalypse 12:10 est «kategoros» (Strong #02725)

L'accusation est un processus assez simple. Je pourrais le résumer en 3 phases: Accusation, jugement, condamnation entrainant la culpabilité. Pour «accuser» dans la conscience d'un individu, il faut qu'un comportement ou un témoignage de l'individu soit «aligné/comparé» avec «ses valeurs morales acquises» y faisant référence, ensuite si le comportement transgresse les dites valeurs, le jugement l'individu lui génère une culpabilité. Donc, soit que le jugement du comportement rassure l'individu ou lui génère un sentiment de culpabilité. Lorsque cela se produit consciemment «devant Dieu», cette culpabilité confirme alors que l'individu n'est pas «un vainqueur» dans le sens «des valeurs chrétiennes acquises»

l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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Une valeur morale est un principe ou une idée qui guide le jugement moral des individus et des sociétés. Chez un individu, la somme des valeurs morales acquises, que j'appellerais une «connaissance du bien et du mal, exerce une distinction entre l'intégrité et l'iniquité. Chez certains groupes d'individus, les valeurs morales forment un corps de doctrines, qui prennent la forme d'obligations qui s’imposent à la conscience comme un idéal. Ces valeurs morales sont créées et transmises par les idéologies, les religions et les sociétés humaines. Les lois des sociétés relèvent des notions d'honnêteté et de justice. Certaines de ces valeurs morales se veulent universelles. L'intégrité, la tolérance, le respect, la loyauté, la charité, l'altruisme, l'éthique, sont des exemples de valeurs morales.

On parle souvent de «valeurs morales» pour désigner l’ensemble des principes partagés par un grand nombre d’êtres humains pour guider leur comportement dans leurs rapports avec autrui. Ces valeurs morales sont souvent associées à de grandes religions comme le christianisme, l’islam, le bouddhisme. Rappelons-nous que la notion de conscience individuelle est une faculté exclusivement humaine qui est partagée universellement entre tous les hommes, peut importe leur foi, croyance ou religion. Romains 2:14 « Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes »

Dans le passage à propos de la femme accusée d'adultère, les Écritures mentionnent que même ceux qui l'accusaient, durent se retirer un à un, «accusés par leur conscience» après que Jésus se mit à écrire sur le sol. Jean 8:9 «Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. »

En recherchant sur Internet, je suis tombé sur un livre intitulé : «Mon livre des valeurs» dont le résumé disait: «12 valeurs chrétiennes pour les enfants, par Lesley Wright, La Maison de la Bible , (octobre 2001) Résumé: Présente douze valeurs morales : amour, pardon, bonté, joie, générosité, reconnaissance, patience, honnêteté, courage, application, responsabilité, fidélité. Pour chacune : une définition, l'exemple d'un récit biblique, une citation d'enfant, un verset de la Bible, des pistes pour en discuter en famille, une prière composée par un enfant. © Electre 2019» J'imagine que les bons parents de foi chrétienne vont acheter ce livre pour éduquer leurs enfants, ou même que certaines assemblées vont l'acheter pour leur école du dimanche. Je ne parle pas ici d'instinct naturel, mais de connaissance. Aussi comment ne pourrait-on pas reconnaître que la «connaissance des valeurs morales» passe par un apprentissage, une éducation, une «acquisition». Le terme «connaissance» ne saurait exister sans qu'il y ait eu au départ un «commencement» un apprentissage progressif des dites connaissances.

Le sentiment de culpabilité chez l'homme est directement lié aux règles ou valeurs morales transgressées ou aux erreurs de décision lors de comportements qui entrainent des conséquences négatives. L'autodiscipline monastique ascétique par exemple, est un idéal de «martyr non-sanglant» dont les valeurs morales strictes sont parfois à la limite de l'endurance et de l'obéissance, dans le but d'atteindre «une perfection» morale et spirituelle pour plaire à Dieu.

L'esprit de cet arbre prétend connaître ce qui est bien ou mal, intègre ou inique, devant Dieu, pour dicter et diriger le comportement de l'homme. Sous la domination de l'esprit de cet arbre, l'homme n'est jamais assez saint ou parfait. L'esprit de cet arbre nourrit l'homme de fruits légalistes, de règles à suivre, de codes moraux, qu'il interprète comme étant des préceptes et des lois divines pour plaire à Dieu. L'esprit de cet arbre devient un accusateur devant Dieu, si la personne enfreint «ce que l'arbre prétend être bien ou mal». En ce qui concerne les élus de Dieu, le crime de cet arbre, c'est qu'il a usurpé le rôle de l'arbre de Vie, et s'est placé en autorité pour les asservir, en s'autoproclamant «enseignement inspiré» par un «prophète».

Avec tous ses enseignements erronés, William Branham et son exposé «Conduite, Ordre et Doctrine» s'est élevé jusqu'aux cieux, et s'est assis sur la «montagne de Dieu» Hébreux 12:22-23, Isaïe 14:13 pour «opprimer» les saints qui sont les étoiles de Dieu, Daniel 7:25, Daniel 8:10, leur faire la guerre et les vaincre Apocalypse 13:7

l'accusateur dit: vous ne serez jamais assez sanctifiés! Vous êtes faibles et pécheurs, repentez-vous! Vivez une vie sanctifiée!
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Le crime de l'accusateur
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#27)

Quand l'assemblée ou l'auditoire d'un prédicateur se retrouve constamment à genoux lors d'un appel à l'autel, le diagnostic est clair: Personne n'a rien compris du salut, et le pasteur en premier! Encore mieux, si les gens à genoux pleurent et se lamentent de désespoir, l'aura du prédicateur brillera davantage aux yeux de son assemblée!

Imaginez seulement qu'un parent faisant partie de votre famille, se repentirait et vous demanderait sans cesse pardon toutes les semaines durant sa vie, parce qu'il «doute» constamment d'être un membre de votre famille! Il en est ainsi avec le peuple de Dieu, et il en sera ainsi jusqu'à ce qu'une «voix» s'exclame dans les cieux : « Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant (enfin!) le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.» Apocalypse 12:10

Que dit l'esprit accusateur? Il rôde constamment dans les pensées des frères, et il répète sans cesse qu'il est impossible d'être saint et parfait! Il relève sans cesse les maladresses, les erreurs, les faiblesses, enfin tout ce qui «dérange» et qui fait «sentir coupable» devant Dieu. Jamais il ne vous rappellera les promesses des Écritures :

1 Pierre 1:16 « Vous serez saints, car je suis saint. » Romains 8:33 « Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie ! » 1 Jean 3:9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.» 1 Jean 5:18 « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. »


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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »

Prenez tous ces prédicateurs dans l'histoire des peuples et observez leur habileté à susciter chez leurs auditeurs, le sentiment de culpabilité! Observez ce que certains appellent «des réveils» et comment les prédicateurs maîtrisant l'art de provoquer «la repentance» ont été des acteurs important dans le succès et le prosélytisme de leurs idées et enseignements!

Et ici, je cite William Branham, un prédicateur élevé au rang de «prophète» par ceux qui ont été «moralement ébranlés» et conquis par ses doctrines et enseignements. Mais quel accusateur! S'il y a un prédicateur qui possédait la technique parfaite de provoquer un sentiment de culpabilité chez ses auditeurs, c'était bien lui! Il était tellement efficace, que sur une échelle de 1 à 10, je lui donne un 10 parfait, comme «prédicateur/accusateur».

La plupart du temps, ceux qui réfutent les enseignements de William Branham n'ont rien d'autre à offrir que leurs propres arguments qui ramènent leurs auditeurs ou lecteurs sur leur propre rhétorique et leur propre doctrine, qu'ils veulent protéger.  En réfutant William Branham, je me positionne seulement sur la puissance et l'efficacité de la justification et de la restauration de la sainteté divine conférée à la personne qui croit et qui mise tout dans la valeur divine du sacrifice expiatoire de Jésus. Sachant parfaitement où je me positionne, je ne crains aucune menace de la part du Seigneur ni de ses ennemis.

William Branham, prédicateur maître dans la culpabilisation de son auditoire
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William Branham croyait comme la plupart des prédicateurs de son époque que la «sanctification divine conférée par la nouvelle naissance», devait être démontrée publiquement par un comportement chaste et vertueux, surtout pour la tenue vestimentaire des femmes, leur apparence modeste et leur longue chevelure. Ainsi donc, un comportement vertueux, tant pour les hommes que pour les femmes, était vraisemblablement la preuve que c'était «une personne authentiquement chrétienne», vivant selon les préceptes des Écritures. Jusqu'à un certain point, tout peut sembler logique et vraisemblable. Mais lorsque les préceptes à obéir pour plaire à Dieu sont «catalogués» et enseignés du haut de la chaire comme étant le «comportement non-négociable» à suivre, cela revient à remplacer l'Esprit Saint dans le croyant, par un légalisme imitateur d'une vie «soi-disant chrétienne»

D'ailleurs William Branham se plaisait à dire qu'on «plaisait à Dieu» à la condition «de lui obéir» et de croire qu'on pouvaient être guéri par son «don de guérison».

As The Eagle Stirreth Her Nest P:81 [60-0804] « (81) Listen, friends, this is the only way for you to please God, is to obey Him» - Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée « (81) Écoutez, amis, l’unique moyen pour vous de plaire à Dieu, c’est Lui obéir. Ceux qui viennent à Dieu doivent croire.»

William Branham n'aimait pas les femmes du monde, qu'il trouvait toutes «immorales»
William Branham avait déclaré qu'il était «politiquement incorrect de donner le vote aux femmes» (incluant les soi-disant chrétiennes), [60-1211E] car il ne leur faisait tout simplement pas confiance, et c'est un trait de caractère chez-lui qui l'a positionné dans un légalisme excessif, surtout envers les femmes. Il avait ouvertement affirmé à plusieurs reprises qu'il n'aimait pas les femmes, (les femmes du monde non-chrétiennes) car il les trop beaucoup trop perverties.  L'histoire de ma vie [59-0419A] « je disais: “Je…” Voici le commentaire que je passais à l’époque: “Elles ne valent pas la bonne balle propre qui les tuerait.” C’est vrai. Je détestais les femmes. C’est vrai. Et il faut vraiment que je surveille tous mes gestes maintenant, pour me retenir de penser encore la même chose.»

En 1965, son obsession pour «une vie sanctifiée» par «un bon comportement» ne faisait aucun doute. Sauf, que William Branham avait complètement oublié que c'est Dieu qui, non seulement «justifie» et «rend parfaite» la personne qui croit, mais aussi la «sanctifie» et par conséquent, c'est Lui qui «écrit» Sa loi, dans les cœurs. Dieu n'a jamais eu besoin de personne pour faire Son travail et c'est Son Esprit qui exerce «l'écriture» de sa Loi dans nos cœurs.

William Branham a fait la même erreur que ses personnages dans son "Exposé des 7 âges de l'Église": lorsqu'il a choisi des moines, tels que Martin de Tours et Colomba d'Iona, qui ont tout misé sur une «auto-sanctification» par un «comportement exemplaire» centré sur la mortification de la chair, l'abstinence, et toutes sortes de règles monastiques et de préceptes légalistes générant une «souffrance» qu'ils appelaient «le martyr non-sanglant». De minutieuses recherches dans la base de données de tous ses sermons, ne m'ont pas donné aucune indication que William Branham a prêché la perfection divine, égale et de même nature que celle de Jésus, accordée à celui qui place toute sa foi dans la puissance du sacrifice expiatoire et du sang de Jésus. Il n'y a qu'une seule référence dans tous les sermons audio qui mentionnent que ceux qui sont nés de nouveau, sont co-égaux avec Jésus dans la présence de Dieu. C'était en 1954, dans le sermon God perfecting His church [54-1204] au paragraphe 19, et après cette référence, William Branham a sombré dans un légalisme accusateur très pointu jusqu'à sa mort.

Hébreux 10: 14-18 « (14) Car, par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. (15) C'est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit: (16) Voici l'alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et Je les écrirai dans leur esprit, il ajoute: (17) et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. (18) Or, là où il y a pardon des péchés, il n'y a plus d'offrande pour le péché.»

Tu es coupable, mais je ne t'en dirai pas plus pour que tu comprennes comment te repentir une fois pour toutes!
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Il a bien tenté de «réformer» le comportement de ceux qui partageaient ses enseignements, en leur dictant sa façon de voir les choses. Dans son sermon Le filtre d’un homme qui réfléchit [65-0822E] William Branham a rappelé aux femmes qu'avoir les cheveux courts, porter des shorts ou se maquiller, conduisait directement à la mort. Pour les hommes, regarde de jolies lèvres rouges, un visage fardé, des shorts et des bikinis, commet un adultère dans son cœur, car elle est une misérable Jézabel, une loque, dégoûtante à voir. Un fils de Dieu devrait en avoir honte, même, d’appartenir à la même famille qu’elle. Et de poursuivre : «Quand une femme descend la rue, habillée comme ça, éloigne-toi d’elle. Elle n’est pas jolie. Elle est un serpent; c’est vrai, elle se tortille comme un serpent, elle agit comme un serpent, elle mord comme un serpent. Évite-la.»

65-0221- Mariage et divorce -(82) Il n'y a aucun cochon, aucun chien, ni aucun autre animal qui soit conçu comme elle, ou qui puisse tomber aussi bas qu'elle. Eh bien, c'est vrai. Sans manquer d'égards envers mes sœurs, je veux simplement que vous observiez. E-113 Aucun animal ne peut être immoral. Vous appelez le chien une "coureuse", la femelle du chien, vous appelez le mâle... le cochon une "truie", mais elle a une moralité qui dépasse d'un million de kilomètres celle de beaucoup de vedettes de Hollywood. Elle a été conçue pour tomber très bas. Elle ne peut pas... Pensez un peu à ça maintenant. Rien au monde de ce qui a été créé par Dieu, ne peut être immoral, tomber aussi bas. E-114 Vous dites: "Un instant: 'Et l'homme?" On va y arriver. C'est à la femme de dire "oui". E-115 (83) Remarquez, rien n'a été conçu pour tomber aussi bas, ou pour être souillé, qu'une femme. Un chien ne peut pas le faire, un cochon ne peut pas le faire, un oiseau ne peut pas le faire. Il n'y a aucun animal qui soit immoral, ou qui puisse l'être, car il n'a pas été conçu de façon à pouvoir l'être. La femelle du cochon ne peut pas être immorale, la femelle du chien ne peut pas être immorale, la femelle de l'oiseau ne peut pas être immorale. Il n'y a que la femme qui puisse l'être.

William Branham aurait certainement été de ceux qui accusaient la femme adultère, dont l'histoire est rapportée dans Jean 8:1-11. Il aurait été parmi les premiers à lui jeter la première pierre pour la lapider.

 (Jean 8:1-11 Segond 1910)
« (1) Jésus se rendit à la montagne des oliviers. (2) Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. (3) Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère (4) et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.(5)  Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? (7) Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. (8) Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. (9) Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. (10) Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit:  Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? (11) Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
»



#28)

Dans les Écritures, le mot «manger» possède plusieurs significations et est utilisé soit littéralement et parfois par analogie, comme dans l'expression «manger de la poussière».

La majorité des passages où il est question de «manger» s'applique à la nourriture terrestre pour l'homme ou pour les créatures que Dieu a créées (oiseaux, bétail, etc.). Par contre, analogiquement et au figuré, certaines expressions liées du verbe «manger», ont un sens spirituel ordinairement facile à comprendre. Voyons quelques exemples du Nouveau Testament:

Jean 4:32 « Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.»

Jean 6:32  « (32) Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; (33) car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. (34) Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. (35) Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »

Matthieu 26:26 « Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps

Ainsi tout en conservant le contexte de «nourriture», l'usage du verbe «manger» utilisé dans la Genèse possède un quelque fois sens qui déborde de la signification littérale. Pourquoi? À cause du mot associé au verbe «manger».

Voyons par exemple,

Genèse 3:14 «L'Éternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.»

Dans le verset ci-dessus, l'Éternel s'adresse à un l'être qui a «trompé» Ève et le condamne à «manger» de la poussière tous les jours de sa vie. À cet être, que l'auteur de la Genèse appelle «le serpent», l'Éternel ne dit pas «respirer» ou «avaler» la poussière, parce qu'il doit «marcher sur son ventre», mais bien «manger» (dans le sens de se nourrir). Et l'on retrouve la même malédiction dans Isaïe 65:25 « Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l'Éternel».

Il est clair dans le passage d'Isaïe qu'il s'agit bel et bien de «nourriture» et non pas dans le sens «de ramasser la poussière» ou de «respirer de la poussière».

Or, si la «poussière» pourrait nourrir une créature «tous les jours» de sa vie, il est vraisemblable que nous le saurions. Cependant, il n'y a absolument rien dans la poussière pour nourrir qui ou quoi que ce soit. Si l'Éternel se serait adressé à «un reptile» comme plusieurs le prétendent, un être qui subsiste jusqu'au Jour du Seigneur (selon la prophétie d'Isaïe), il est évident que cet être n'aurait pu vivre longtemps en mangeant de la poussière. Aucun reptile sur terre ne mange «de la poussière», mais leur nourriture est constituée d'insectes, de grenouilles ou de petits mammifères, etc... Un mystère semble avoir été caché volontairement par l'auteur de la Genèse dans l'expression «manger de la poussière»

Alors que signifie l'expression : «manger de la poussière» ? Dans cette expression, il ne faut pas centrer son attention sur le verbe «manger» mais premièrement sur le mot poussière. Le mot poussière signifie généralement «ce qui n'a aucune valeur, ou qui ce qui est méprisable» et c'est souvent ce que les Écritures désignent en utilisant cette expression.

La poussière n'est-elle pas synonyme de mépris?
2 Rois 13:7
« De tout le peuple de Joachaz l'Éternel ne lui avait laissé que cinquante cavaliers, dix chars, et dix mille hommes de pied ; car le roi de Syrie les avait fait périr et les avait rendus semblables à la poussière qu'on foule aux pieds. »
Job 4:19 « Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, qui tirent leur origine de la poussière, et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau !»
Psaumes 113:7 «De la poussière il retire le pauvre, du fumier il relève l'indigent,»
Job 40:13
« Cache-les tous ensemble dans la poussière, enferme leur front dans les ténèbres ! »
Psaumes 18:42 « Je les broie comme la poussière qu'emporte le vent, Je les foule comme la boue des rues.»
Psaumes 102:14 « Car tes serviteurs en aiment les pierres, ils en chérissent la poussière. »
Psaumes 119:25 « Mon âme est attachée à la poussière: rends-moi la vie selon ta parole ! »
Zacharie 9:3 «Tyr s'est bâti une forteresse ; elle a amassé l'argent comme la poussière, et l'or comme la boue des rues.»

Or dans l'Ancien Testament, les mots «futile» ou «insignifiant», et les expressions «sans importance» ou «sans considération» n'existent nulle part. Les auteurs ont utilisé des figures et des métaphores pour exprimer cela. Et dans le cas de «manger de la poussière», cela signifie quelqu'un toujours en quête de ce qui est futile et sans aucune valeur aux yeux de Dieu. D'ailleurs ce n'est pas sans raison que la première humanité déchue fut appelée «serpent», car de tous les êtres vivants à la surface de la terre, le serpent représente la créature dont le cœur est le plus près du sol, en fait; de la poussière! La faculté «morale» qu'il avait «dans la tête» pour évaluer et discerner «le bien et le mal», ne lui sert plus de rien pour atteindre Dieu, car son «chérubin» a été déchu. Nous sommes nés dans ce monde et nous devons «naître de nouveau» et briser définitivement l'autorité de «l'accusateur» sur cette faculté de la connaissance du bien et du mal que nous avons héritée. En définitive, si le cœur de l'homme «s'attache» à la poussière, au point «d'en manger tous les jours», cela explique parfaitement la malédiction de Genèse 3:14, et ce que nous lisons dans  Psaumes 119:25 nous aide à comprendre que «la poussière» est la nourriture de ceux qui sont perdus.

Quelle est la valeur de la poussière?
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#29)

Supposons un instant que les «arbres» dans Genèse 2 ne sont pas des figures ou des allégories. Alors que l'auteur de la Genèse nous mentionne que Dieu avait créé tous les végétaux, tous les arbres fruitiers, lesquels devaient assurément servir de nourriture pour tous les êtres vivants végétariens ou omnivores, et qu'Il était très satisfait de tout ce qui avait été créé, il faudrait se demander pourquoi l'Éternel aurait créé un arbre naturel portant des fruits causant la mort, fruits qu'Adam n'aurait pas eu le droit de manger, ni lui ni sa descendance. Si un fruit naturel aurait été dangereux pour la chair d'Adam ressemblant au modèle des mammifères, cela aurait aussi été dangereux pour tous les autres mammifères. S'il s'était agit d'un grand jardin naturel aux dimensions géographiques pouvant couvrir une grande région, il aurait été illogique de croire qu'un seul et unique spécimen d'arbre naturel d'une espèce quelconque existait. Qui croirait que Dieu aurait fait une exception pour cette espèce d'arbre, lequel aurait échappé au commandement divin de se reproduire naturellement comme tous les végétaux et même de «remplir la terre»? Or il devient évident que l'arbre était une «allégorie» et n'avait rien en commun avec les végétaux.

La simple mention d'un arbre de «connaissance du bien et du mal», d'autant plus qu'il était unique, indique clairement qu'il s'agit d'une allégorie. L'auteur de la Genèse a volontairement caché le vrai sens spirituel de «l'arbre de la connaissance». Les «fruits» de l'arbre de la connaissance étaient empoisonnés d'une mort spirituelle. Dieu avait donné à chaque semence d'arbre de se reproduire et il est impensable qu'une espèce d'arbre naturel était exemptée de se reproduire selon l'ordre divin. Aussi, l'interprétation d'un arbre végétal unique ne saurait tenir la route.

 

Bien qu'Adam a désobéi et «mangé» de «l'arbre défendu», il vécut cependant 800 ans après avoir engendré son fils Seth. J'aime bien la version française de la Bible Martin qui a traduit la fin du verset 17 comme suit: «car dès le jour que tu en mangeras, tu mourras de mort.»

 

De quelle mort s'agit-il? La mort spirituelle, la séparation d'avec l'Esprit divin. Pourquoi? Parce que la faculté de d'administrer «ce qui est bien ou mal» avait été donnée à une première création humaine, mystérieusement typifiée par l'auteur de la Genèse, qui a volontairement caché ce mystère en utilisant l'allégorie du «serpent» lequel est également mentionné dans le livre de l'Apocalypse. Le chérubin (l'esprit déchu de cette humanité) a failli et «cet arbre» avait été déchu pour être remplacé par Adam qui, lui devait administrer «sa connaissance de justice et d'intégrité pour plaire à Dieu» selon «l'arbre de vie».

Romains 5;12 , Romains 5;15, Romains 5;19

 

Contrairement à ce que plusieurs pourraient penser, Adam n'avait pas à choisir entre le bien ou le mal. Sa «conscience» ne l'accusait jamais. Il n'avait pas à lutter et à vaincre des pensées iniques ou à choisir entre des comportements d'intégrité ou d'iniquité. L'esprit de l'accusateur qui appartenait à la race de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, n'avait aucune autorité sur lui, car par sa «création spirituelle», Adam appartenait à l'arbre de Vie et non pas à «l'arbre de la connaissance du bien et du mal». Pour Adam, il était tout à fait normal d'être en communion avec l'Esprit de l'Éternel. Personne ne pouvait l'accuser de quoi que ce soit devant Dieu.

 

Adam savait qu'il était unique
Contrairement aux élus de Dieu de notre époque, lesquels sont appelés au Jour du Seigneur, l'esprit de l'accusateur ne pouvait l'accuser jour et nuit devant l'Éternel. Sa conscience ne connaissait pas la culpabilité. Il avait été créé parfait et n'avait en aucun cas besoin de la faculté humaine de discerner ce qui était bien ou mal pour choisir un comportement à suivre dans sa vie. Il n'avait pas besoin de cette faculté particulière pour plaire à l'Éternel. Souvenez-vous que la «connaissance du bien et du mal» est une faculté humaine. Adam était au courant que «quelqu'un d'autre» que lui et Ève, possédait cette même faculté et se nourrissait des «fruits» de cet arbre, et que cet être était entièrement sous l'influence de «l'accusateur» qui n'était nul autre que le chérubin déchu. De plus, Adam avait déjà tous les fruits de l'arbre de la vie à volonté. Tous les fruits des autres arbres pouvaient être consommés sans aucune restriction, et tous ces «fruits» étaient complémentaires de ceux de «l'arbre de vie». Il a fallu qu'Ève lui présente «les fruits» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal avec un «raisonnement» qu'elle a reçu du «serpent» pour qu'il s'intéresse à «cet arbre».

 

Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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L'Éternel n'a jamais commandé à Adam de manger les fruits de la connaissance du du bien ou du mal, ou comme le prétend William Branham, de se limiter seulement aux fruits «du bien»,  mais l'Éternel a banni l'arbre au complet, incluant les fruits de la connaissance du bien. C'est que voyez-vous, tout l'arbre de la connaissance avait été maudit, et ce, avant même qu'Adam soit placé lui-même dans la présence de Dieu. Observez qu'il est mentionné que l'Éternel avait ordonné à Adam de ne pas manger de tout ce qui vient de l'arbre de la connaissance , que ce soit les fruits du «bien» ou ceux du «mal».

 

La plupart des traductions, tant françaises qu'anglaises, de Genèse chapitre 2 verset 17, indiquent que l'Éternel a carrément défendu de prendre quoi que ce soit venant «de l'arbre de la connaissance» et non pas, comme plusieurs pourraient le penser: de faire la distinction entre ce qui est bien ou mal, ou encore de ne manger que les fruits du bien et de rejeter les fruits du mal. En fait, c'est l'arbre au complet qui était banni, et peut importe ses fruits, c'est-à-dire que l'Éternel avait défendu à Adam de manger quoi que ce soit qui venait de l'arbre de la connaissance. Et c'est ce détail qui va faire toute la différence dans la compréhension des Écritures prophétiques.

Adam et Ève pouvaient «manger» de tous les arbres, sauf de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

L'auteur de la Genèse mentionne qu'il y avait dans le Jardin planté en Éden du côté de l'éternité (à l'orient) un grand nombre d'arbres portant des fruits différents qu'Adam pouvait manger, et les fruits de ces arbres «étaient» complémentaires. Tout était en lui, il n'avait qu'à choisir en toute liberté.

Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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#30)

Précédemment nous avons vu qu'Éden signifie «plaisir, délices». Le Jardin d'Éden est une allégorie pour illustrer une émotion de «plaisir et de délices», de bien-être et de contentement générée par «une paix intérieure parfaite», une communion avec Dieu par son Esprit., représenté par l'arbre de Vie. Être chassé d'Éden, c'est perdre cette condition. Éden était cet état spirituel parfait à l'intérieur de l'âme, au-dedans d'Adam. Tout comme Jésus a dit : «le Royaume de Dieu, est au milieu de vous». Luc 17:21

 

Les deux arbres au milieu du Jardin

L'auteur de la Genèse mentionne qu'il y avait dans le Jardin planté en Éden du côté de l'éternité (à l'orient) un grand nombre d'arbres portant des fruits différents qu'Adam pouvait manger, mais que l'Éternel avait fait «pousser» deux arbres aux caractéristiques opposées. Ce n'est pas pour rien que l'auteur de la Genèse a voulu placer ces 2 arbres, «en plein milieu du Jardin» car le «milieu» est symbolique et dans ce cas-ci, la figure était vraiment appropriée. L'un était «un arbre de la vie», et l'autre était un arbre donnant la mort. Ces deux arbres étaient accessibles par deux «chemins» spirituels opposés. Un était le chemin de l'arbre de Vie, et l'autre le chemin qui conduit à la perdition. Comme l'allégorie des deux arbres situe le contexte dans les facultés humaines que l'Éternel avait données à Adam, il faut voir ici que l'auteur de la Genèse connaissait parfaitement les principes spirituels régissant les deux types d'arbres dans l'homme. Donc, souvenez-vous qu'Éden était en Adam, du côté de l'éternité (Qedem), tel que Jésus l'a dit dans Luc 17:21 Ne cherchez plus un «jardin d'Éden» physique ayant existé quelque part en Orient et dont personne ne peut situer.

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Maintenant, jumelez les vertus humaines avec l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et vous obtenez exactement la personne la plus religieuse qui soit


Versets bibliques pour méditer:

Le jardin était «au milieu» en «Éden» et Éden était «au milieu» en Adam
Jérémie 31:12
 « Ils viendront, et pousseront des cris de joie sur les hauteurs de Sion ; Ils accourront vers les biens de l'Éternel, Le blé, le moût, l'huile, les brebis et les bœufs ; leur âme sera comme un jardin arrosé, et ils ne seront plus dans la souffrance.»

Les 2 arbres étaient au «milieu du jardin. Ils étaient tous 2 en Adam.
Luc 13:19
 «Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin ; il pousse, devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches.»

L'arbre de la connaissance du bien et du mal était aussi en Éden, au «milieu du jardin»
Ézéchiel 28:13
«Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d'onyx, de jaspe, De saphir, d'escarboucle, d'émeraude, et d'or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé.»


Ézéchiel 31:8 « Les cèdres du jardin de Dieu ne le surpassaient point, Les cyprès n'égalaient point ses branches, Et les platanes n'étaient point comme ses rameaux ; aucun arbre du jardin de Dieu ne lui était comparable en beauté.»

 

William Branham prétend qu'il a montré «le chemin» à suivre, avec «son message»
« (81) Écoutez, amis, l’unique moyen pour vous de plaire à Dieu, c’est Lui obéir. (...) Pourquoi m’a-t-Il permis d’apporter un Message comme Celui-ci, si je suis en erreur? Il–Il ne bénira jamais un mensonge. Mais Il me permet d’apporter cela parce que j’ai prêché que ceci est la Vérité. Ceci est le chemin
 [60-0804] - Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée

Contrairement à ce que plusieurs pourraient penser, Adam n'avait pas à choisir entre le bien ou le mal. Il n'avait pas à lutter et à vaincre des pensées iniques ou à choisir entre des comportements d'intégrité ou d'iniquité. L'esprit de l'accusateur qui appartenait à la race de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, n'avait aucune autorité sur lui, car par sa création, Adam appartenait à l'arbre de vie. Pour Adam, il était tout à fait normal d'être en communion avec l'Esprit de l'Éternel. Personne ne pouvait l'accuser de quoi que ce soit devant Dieu.

 

Adam savait qu'il était unique
Contrairement aux élus de Dieu de notre époque, lesquels sont appelés au Jour du Seigneur, l'esprit de l'accusateur ne pouvait l'accuser jour et nuit devant l'Éternel. Sa conscience ne connaissait pas la culpabilité. Il avait été créé parfait et n'avait en aucun cas besoin de la faculté humaine de discerner ce qui était bien ou mal pour choisir un comportement à suivre dans sa vie. Il n'avait pas besoin de cette faculté particulière pour plaire à l'Éternel. Souvenez-vous que la «connaissance du bien et du mal» est une faculté humaine. Adam était au courant que «quelqu'un d'autre» que lui et Ève, possédait cette même faculté et se nourrissait des «fruits» de cet arbre, et que cet être était entièrement sous l'influence de «l'accusateur» qui n'était nul autre que le chérubin déchu. De plus, Adam avait déjà tous les fruits de l'arbre de la vie à volonté. Tous les fruits des autres arbres pouvaient être consommés sans aucune restriction, et tous ces «fruits» étaient complémentaires de ceux de «l'arbre de vie». Un chapitre sur les différents arbres dont Adam pouvait manger les fruits sans restriction suivra ci-après.

L'Éternel n'a jamais commandé à Adam de manger les fruits de la connaissance du du bien ou du mal, ou comme le prétend William Branham, de se limiter seulement aux fruits «du bien»,  mais l'Éternel a banni l'arbre au complet, incluant les fruits de la connaissance du bien. C'est que voyez-vous, tout l'arbre de la connaissance avait été maudit, et ce, avant même qu'Adam soit placé lui-même dans la présence de Dieu. Observez qu'il est mentionné que l'Éternel avait ordonné à Adam de ne pas manger de tout ce qui vient de l'arbre de la connaissance , que ce soit les fruits du «bien» ou ceux du «mal».

 

La plupart des traductions, tant françaises qu'anglaises, de Genèse chapitre 2 verset 17, indiquent que l'Éternel a carrément défendu de prendre quoi que ce soit venant «de l'arbre de la connaissance» et non pas, comme plusieurs pourraient le penser: de faire la distinction entre ce qui est bien ou mal, ou encore de ne manger que les fruits du bien et de rejeter les fruits du mal. En fait, c'est l'arbre au complet qui était banni, et peut importe ses fruits, c'est-à-dire que l'Éternel avait défendu à Adam de manger quoi que ce soit qui venait de l'arbre de la connaissance. Et c'est ce détail qui va faire toute la différence dans la compréhension des Écritures prophétiques.



#31)

Dans l'allégorie du «jardin» «du côté de l'éternité d'Eden», l'auteur de la Genèse mentionne que «les arbres de toutes espèces» que l'Éternel a donnés à Adam, sont «agréables à voir et à consommer». Genèse 2:9. Il devient évident que l'auteur de la Genèse voulait cacher quelque chose, car déjà les 7 continents terrestres étaient couverts de végétation, au point qu'il est impossible d'en recenser toutes les espèces produisant des fruits.

Mais que pourrait bien être ces arbres «agréables à voir»? Ici l'expression «agréable à voir» signifie que ces arbres sont beaux et désirables pour l'âme et l'esprit. Le mot hébreu original qui a été traduit en français pour «agréable» est le mot «chamad» et porte le numéro de référence Strong #2530,

Le mot hébreu «chamad» est souvent associé avec les expressions signifiant: «désirer», «convoiter», «prendre plaisir», «être enchanté, «être désirable», «précieux». Habituellement, l'homme «ne convoite pas»  ou ne «désire pas» tant que cela, les arbres du règne végétal.

L'auteur n'a pas mentionné directement que ces arbres portaient des fruits, mais a seulement rapporté que l'Éternel avait dit qu'Adam pouvait manger «de tous les arbres du jardin». Ces arbres n'ont absolument rien à voir avec la végétation au sens littéral, mais il faut plutôt regarder du côté de la pensée humaine. Ces sortes d'arbres ne portent que «des fruits» de toutes les connaissances que Dieu a données à l'être humain, mais aucun des fruits de tous ces arbres ne lui diront ce qui est juste ou faux, intègre ou mal. 

L'apôtre Paul a sans aucun doute fait l'énumération des «fruits» ou des «vertus» des «arbres» agréables à voir, que l'Éternel avait donné à Adam.

Philippiens 4:8 « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées ».

Souvenez-vous que Jésus a souvent comparé l'âme humaine à des arbres.... Matthieu 7:16-20.

Luc 13:19 « Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin ; il pousse, devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches.»

Matthieu 21:43 « C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. »

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«Adam, tu peux manger de tous les arbres, sauf de celui «au milieu» de ton jardin»


#32)

Chronologie des événements et observation

Genèse 3: « (6) La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. (7) Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. (8) Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. (9) Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu ? (10) Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. (11) Et l'Éternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? (12) L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. (13) Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.»

1- Ève vit que l'arbre était précieux pour ouvrir l'intelligence
2- Ève prit du fruit de l'arbre, en «mangea» et en donna à son mari
3- Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent
4- Ils connurent qu'ils étaient nus
5- Ayant cousu (assemblé) des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures
6- L'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu au milieu des arbres du jardin
7- L'Éternel Dieu demande à Adam: Qui t'a appris que tu es nu?

Lorsque l'auteur de la Genèse mentionne qu'après avoir désobéi, ils étaient «tous deux nus» et «n'en avaient point honte». Observez le christianisme de nos jours. Aux yeux de Dieu, ils sont «pauvres, aveugles et nus», et il semble bien que personne n'a honte de sa condition... personne n'a honte de sa nudité spirituelle. Alors si vous pensez que le passage de Genèse 2:25 signifiait qu'Adam et Ève étaient physiquement nus, vous n'y êtes pas. Par contre, la «nudité» peut vouloir signifier «une pauvreté intellectuelle» ou «morale» si l'on considère qu'après avoir reçu «un enseignement précieux pour ouvrir l'intelligence», nous constatons que nous étions «nus» par rapport aux connaissances acquises qui nous faisaient défaut avant «d'en manger».

Dans Genèse chapitre 3, le verset 7 indique qu'après avoir «mangé du fruit» Adam et Ève prennent conscience de «leur nudité». Le texte dit qu'ils «connurent» qu'ils étaient nus. Non seulement leur «nudité» est symbolique, mais ils l'ont «apprise» par «l'enseignement» du serpent. C'est seulement après avoir «mangé du fruit» qu'ils sont «éveillés» à quelque chose de nouveau, qu'ils ne connaissaient pas. Plus tard, l'auteur mentionne que l'Éternel demande à Adam qui lui a appris (fait découvrir) qu'il était nu. Le mot utilisé est du verbe «connaître» dans le même sens «qu'acquérir de la connaissance». Le mot hébreux utilisé au verset 7 pour «connurent» est «yada» référence Strong 03045, pouvant signifier selon le contexte: savoir, connaître, reconnaître, apprendre, connaissance, s'apercevoir, voir, trouver, comprendre, découvrir, ...

Donc, la traduction française aurait pu être: «ils prirent connaissance qu'ils étaient nus ou «ils apprirent qu'ils étaient nus ou «ils découvrirent qu'ils étaient nus

Un peu plus loin, au verset 11, dans le passage «(11) Et l'Éternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?» le mot «appris» et le mot original Hébreux est «nagad» référence Strong 05046, dont la signification selon le contexte est: « déclarer, annoncer, avoir appris, rapporter, informer, raconter, faire un rapport, venir parler, dire, avertir, faire connaître, donner une explication, répondre»

Donc en fin de compte, la traduction française aurait pu être: «Qui t'a informé que tu es nu ? » ou «Qui t'a raconté que tu es nu ou «Qui t'a expliqué que tu es nu

Puisque l'auteur des chapitres 2 et 3 de la Genèse a écrit l'histoire d'Adam plus de 2,500 ans après les faits, la «nudité» mentionnée a une signification beaucoup plus profonde qu'une simple nudité physique. Contrairement à ce que plusieurs croient, Adam et Ève n'étaient pas nus comme le font les naturistes.

Plusieurs pensent peut-être que les températures et les saisons ne sont plus les même sur terre depuis 6,000 ans, parce qu'après la chute d'Adam et Ève, tous les écosystèmes auraient changé. Ce n'est pas vraiment le cas. On estime que si Adam et Ève auraient vécu au sud de la Turquie actuelle ou en Irak, les températures de décembre ne leur auraient jamais permis de vivre nus, car les températures varient entre 0°C et 10°C en moyenne. Même en Égypte, là ou passe l'Euphrate, il fait entre 10°Cet 20°C en décembre. L'été, les températures peuvent dépasser les 40°C et c'est la raison pourquoi les gens du désert se couvrent entièrement des pieds à la tête pour se protéger du soleil. La première humanité, mentionnée en Genèse 1:27-28 , qui plus tard fut identifiée à «l'arbre de la connaissance du bien et du mal», la race «du serpent»,  a laissé des traces de civilisation impressionnantes et les sociétés de ces peuples étaient vêtues. Seuls les fondamentalistes croient à la nudité littérale d'Adam et Ève et rejettent tout ce qui pourrait mettre en danger leur théories. Les fondamentalistes attribuent à Adam et Ève, le rôle des «premiers parents» de l'humanité actuelle, ce qui est dérisoire compte tenu que l'archéologie moderne a prouvé l'existence de civilisations au-delà des 6000 dernières années.

Gobekli Tepe, site archéologique datant de 6,500 ans, avant la pyramide de Khéops édifiée il y a 4500 ans.
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Gobekli Tepe, 5000 ans avant Adam
Civilisation disparue il y a 12 000 ans,
Documentaire Historique

Adam et Ève ont été bernés par l'enseignement mensonger du serpent, leur faisant croire qu'ils étaient «nus moralement». Ils ont «appris» qu'il leur manquait quelque chose, et c'est «cette nudité» était l'absence de la connaissance morale du bien et du mal. Le «personnage du serpent», mentionné par l'auteur de la Genèse, était peut-être une sorte de «gourou» (maitre spirituel) ou une sorte de «shaman» d'un peuple vivant dans les environs, et c'est vers ce peuple que plus tard, Caïn prit sa femme. Caïn ne prit jamais une de ses sœurs nées d'Adam et Ève, comme les fondamentalistes tentent de faire croire, pour la simple raison, qu'à l'époque où Caïn tua son frère Abel, Il prit femme peu après, et parce qu'Adam et Ève n'avait pas encore engendré Seth, ni aucune fille.

L'auteur mentionne qu'ils se sont fait «une ceinture» pour cacher leur nudité. Le sens original hébreu pour la traduction française pour le mot «ceinture» peut aussi vouloir dire «armure» dans le sens de «se revêtir de quelque chose qui semble nous protéger».

Rappel: L'allégorie de l'arbre de vie et de l'arbre de la connaissance du bien et du mal au milieu du jardin
Laissez-moi vous démontrer que «le jardin d'Éden» n'était pas un lieu physique. Techniquement, si le jardin serait un lieu physique, et que vous seriez à l'extérieur de son périmètre, vous ne verriez seulement que les arbres qui sont à la limite ou qui entourent «le centre» ou le «milieu». Si quelqu'un ou quelque chose se trouverait au centre, vous ne pourriez le voir. Par contre si vous seriez positionné au centre du jardin, vous verriez tout ce qui est au centre en premier et ce qui entoure le centre à partir de là. Mais les Écritures mentionnent que l'Éternel Dieu, était «au milieu» du jardin parce que l'arbre de vie y était. Genèse 2:9

Non seulement le jardin de la Genèse est symbolique, mais les 2 arbres qui étaient plantés «au milieu» le sont tout autant. Lorsque questionné sur le royaume de Dieu, Jésus mentionna que le  «Royaume de Dieu», était au milieu de nous . Le royaume de Dieu c'est aussi lorsque l'on accède à l'arbre de vie, en Esprit. Actuellement au travers de l'Alliance en Jésus-Christ Apocalypse 22:14 , nous avons accès à l'arbre de vie au milieu de nous . Donc le «jardin» était symboliquement «en Adam et Ève» et l'arbre de vie était accessible «en eux».

L'homme et la femme ont caché «leur ceintures/armures» au milieu des arbres du jardin.
Le récit mentionne que l'homme et la femme se sont cachés loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Notez bien le mot «milieu».

Qu'est-ce qu'il y avait au milieu des arbres du jardin? Il y avait l'arbre de la connaissance du bien et du mal. C'est là que l'homme et la femme cachèrent leurs ceintures symboliques qu'ils s'étaient «cousues» avec les enseignements du serpent. Loin de la «face de l'Éternel». Dans le passage «ayant cousu des feuilles de figuier», le mot hébreux pour «cousu», référence Strong 08609, est «taphar» qui signifie «relier ensemble». Ils ont donc «assemblé» des connaissances pour «cacher une nudité morale symbolique» qui devint leur «armure» et se sont positionnés, entourés d'arbres, qui sont «des vertus» humaines «agréables à voir». Voilà le début du mystère de l'iniquité!

L'Éternel Dieu va revêtir l'homme et à la femme d'une révélation qui sera mentionnée par le sacrifice d'Abel
Que va faire ensuite l'Éternel? C'est Lui qui fait les premiers pas et qui contacte l'homme et la femme. Ensuite, Il leur révèle ce qu'ils ont vraiment fait et «change leur ceintures» pour une «armure différente», une armure qui implique «la mort et le sang» puisque l'Éternel va leur faire «des habits de peau» Le sens hébreux du mot «peau» est «owt», référence Strong 05785, et doit être compris comme «cuir animal». Genèse 3:21 Pour obtenir du cuir, il faut qu'une bête meure. Plus tard, le livre de la Genèse nous livre le sens de la révélation que l'Éternel donna à l'homme et la femme, lorsque leur fils, Abel, offrit à l'Éternel un sacrifice animal, en l'occurrence, une bête parmi les premiers-nés de son troupeau. Cette notion d'un sacrifice animal a certainement du être enseigné à Abel par ses parents.

Par contre, son frère Caïn, n'avait pas la «révélation du sacrifice», Hébreux 12:24, et a voulu offrir les «fruits symboliques de la terre», comme ceux des «arbres du jardin» que ses parents avaient connus, et qui pouvaient être «mangés» librement avec l'arbre de vie. Des fruits terrestres, qui sont de belles vertus humaines, entourant l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Caïn perpétue ainsi le mystère de l'iniquité, avec «l'esprit accusateur» et tentant de se cacher Genèse 3:3 derrière les arbres des vertus humaines. Si Caïn vivrait aujourd'hui, il serait probablement du genre «près de la nature» détestant «la mort cruelle des animaux» et endossant toutes les «bonnes causes», de la «liberté d'expression» en passant par «l'écologie et l'environnement» et la «lutte contre les changements climatiques», et se cacherait loin de la face de l'Éternel parmi les «arbres vertueux de son propre jardin».

Des personnages historiques, cachés derrière les vertus humaines, élevés au rang «d'anges/étoiles/messagers»
Vous vous rendez compte? prenez tous ces «saints» catholiques, tels que Martin de Tours, Colomba d'Iona, élevés par William Branham au rang d'anges se tenant dans la présence de Dieu, ...des hommes ayant tout misé sur l'ascétisme et le monachisme pour «plaire à Dieu», tous cachés par des arbres des «vertus agréables à voir» au milieu de leur jardin, soumis à l'accusateur de l'arbre de la connaissance du bien et du mal! Pensez à «Mère Teresa», une «sainte» qui a certainement eu une vie exemplaire, mais qui était «loin de la face de l'Éternel»!

À tous ceux qui ont donné un chèque en blanc aux déclarations de William Branham, je suis désolé de vous contrarier, mais «on ne devient pas un saint» en vivant «une vie» entièrement obsédée par un ascétisme rigoureux et une grande «vertu altruiste» et on ne devient pas un «puissant prophète de Dieu» parce qu'on construit des «abbayes et des monastères» et qu'on fait du prosélytisme pour les remplir. William Branham n'a pas su reconnaître «l'arnaque spirituelle» des légendes sur Martin de Tours et cela lui est maintenant entièrement crédité. Martin de Tours n'a jamais été «un puissant prophète» de Dieu, pas plus que William Branham d'ailleurs. Quand quelqu'un se tient jour et nuit dans la présence de Dieu, il n'affirme pas de telles hérésies.

Un exemple
J'ai choisi de vous mentionner ci-dessous le «modèle» de «mère Teresa» qui, selon les témoignages contemporains, aurait été «une sainte vivante» bien avant que Rome la «canonise». Nul doute que cette personne offrait l'image d'une «personne altruiste» comme Sulpice Sévère (auteur de l'hagiographie de Martin de Tours) a bien voulu nous le montrer avec le personnage de Martin de Tours. La similitude entre Martin et mère Teresa est étonnante. Les deux sont des «religieux» et frappent l'imagination du monde entier par leur «œuvres altruistes» et «leurs soi-disant miracles». Leur «culte de la souffrance» et leur «grande rectitude morale» ont propulsé leur propre vénération en tant que «saints» digne de prières et de culte d'intercession. Ces personnages occultent complètement le rôle de l'Esprit dans la réelle sanctification, et l'authentique nouvelle naissance est reléguée à une forme de «renoncement personnel» digne de la vie des moines ascètes bouddhistes qui sont obsédés par la «charité altruiste».

Lu sur Internet
«Mère Teresa, mondialement connue pour son engagement en faveur des déshérités de Calcutta, la «religieuse» indienne d’origine albanaise, prix Nobel de la paix en 1979, a été élevée au rang de «sainte» par le pape François.

«Sa vie, elle l’aura passée aux côtés des humbles, des nécessiteux, des réprouvés. Treize ans après sa béatification (le 19 octobre 2003), Mère Teresa, disparue en 1997 à l’âge de 87 ans, a été canonisée, sur la place Saint-Pierre de Rome, par le pape François lors d’une messe à laquelle ont assisté près de 100,000 fidèles. Cette élévation au rang de sainte, la religieuse indienne d’origine albanaise, lauréate du prix Nobel de la paix en 1979, la doit à son intercession miraculeuse en faveur de deux malades ; condition requise par l’Église catholique pour accéder à la canonisation. De mère à sainte, cette icône de la charité dans les bidonvilles de Calcutta aura connu, de son vivant et au-delà, un cheminement peu commun.

«Depuis 1950, lorsque le Saint-Siège a donné son aval à la fondation des Missionnaires de la charité, cette congrégation n’a cessé de croître. Forte aujourd’hui de près de 6 000 membres, elle est présente dans plus de 130 pays. Correspondant de la BBC à Rome pendant cinquante ans, David Willey conserve un souvenir très précis de sa rencontre avec la religieuse au fameux sari blanc piqué d’un liseré bleu. « Elle m’avait touché le cœur et transmis sa joie de vivre », se remémore-t-il, évoquant son impression d’avoir côtoyé une « sainte vivante ». Pour la population de Calcutta, Mère Teresa, proche de Jean Paul II, a toujours été un modèle de sainteté, et ce bien avant que le Vatican ne songeât à la canoniser. Beaucoup, là-bas, se rappellent sa « présence particulière » et sa grande rectitude morale. D’aucuns, en effet, l’ont accusée d’avoir voulu « répandre » le christianisme en Inde sous couvert d’action caritative. Son culte de la souffrance (plutôt que son soulagement effectif par la médecine) et son opposition à l’avortement lui ont également valu d’être fouaillée de critiques.»
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/05/mere-teresa-ou-la-canonisation-de-l-altruisme_4992461_3210.html

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Une vie cachée derrière les vertus des arbres du jardin

Voici 30 signes sensés être des indices de la Nouvelle Naissance selon les enseignements de William Branham
Source: http://www.endtimesmessages.com * Signes de chrétiens nés de nouveau *

des signes de renaissance

Ils disent la vérité à tout moment
Ce sont de bons auditeurs
Ils ne s'offusquent guère
Ils sont prompts à pardonner
Ils sont fiables
Ils soutiennent
Ils ont un appétit pour la prière et le jeûne
Ils comptent sur la Parole de Dieu
Plus Dieu les élève, plus ils deviennent humbles
Ils se défendent à peine
Ils se repentent rapidement
Ils recherchent la paix et la poursuivent
Ils aiment les gens et ils sont compatissants
Ils savent quand parler et quand se taire
Ils sont pleins de sagesse dans de nombreux aspects de la vie
Ils respectent les gens et sont très sensibles aux sentiments des gens
Ils ont beaucoup de patience et ne sont pas colériques
Ils craignent Dieu Ils rendent honneur là où c'est dû
Ils se contentent de ce qu'ils ont
Ils ont de bonnes compétences en leadership
Ils sont accueillants
Ils ne sont pas emportés par toutes sortes d'enseignements
Ce sont de bons adeptes
Ils ont un esprit sacrificiel (renoncement et sacrifice de soi)
Ils ne bavardent pas et ne regardent pas les gens avec mépris
Ils ont la foi
Ils participent aux activités de l'église et vont régulièrement à l'église
Ils sont propres dans tous les aspects de la vie
Leurs esprits sont sensibles, ils détestent le péché
Ils n'agissent pas plus saintement que les autres
Ils ne rivalisent pas avec les autres

Toutes ces belles valeurs morales énumérées ci-dessus ne sont malheureusement pas la preuve d'une authentique Nouvelle Naissance. Le monachisme ascétique de Martin de Tours et de Colomba d'Iona avait tout misé sur ces belles valeurs morales, mais cela ne valait rien aux yeux de Christ. Actuellement, les moines bouddhistes du Tibet pourraient reproduire presque tout cela, et pourtant rejette Jésus-Christ. Voici d'ailleurs un résumé de la foi bouddhiste tibétaine, qui sont publiés sur un site Internet

Les quatre valeurs fondamentales du bouddhisme tibétain sont :

  1. L’amour infini

  2. La compassion infinie

  3. L’équanimité infinie

  4. La joie infinie

À ces valeurs fondamentales, le site Internet ajoute : La tolérance, la non-violence, l’altruisme, la générosité, l’éthique, la patience, l’effort enthousiaste, l’absence de dogme, le respect rigoureux de toute vie, le respect des autres religions et traditions, la constante remise en question de soi-même afin de ne pas être gouverné par son propre ego ou ses émotions sans oublier le lâcher-prise, l’humour et l’humilité. Le site mentionne également que ces valeurs se retrouvent dans beaucoup de religions.

Colossiens 2:23 «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»

2 Timothée 3:5 « (5) ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.»



#33)

Reprenons le passage de Genèse 3:7-8 : (7) Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. (8) Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.»

Que signifie «s'éloigner loin de la face de l'Éternel»?
Nous savons que Dieu est omniprésent, et par conséquent il serait logique de dire que personne ne peut «se cacher de Dieu». Néanmoins, les Écritures affirment qu'Adam et Ève s'éloignèrent «de la face» de l'Éternel. Plus tard, l'auteur de la Genèse mentionnera que Caïn «s'éloigna de la face de l'Éternel» et là, il n'est nullement question du jardin. Genèse 4:16

L'auteur du passage de Genèse 4:16-17 mentionne que Caïn «s'éloigna de la face de l'Éternel» et il est probable que peu de lecteurs ont compris la profondeur de cette simple remarque.  « (16) Puis,  Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden. (17) Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc». D'une part cela prouve qu'avant qu'il soit banni de l'Éternel, l'esprit de Caïn avait accès à la présence de l'Éternel, puisque logiquement, Caïn ne pouvait «s'éloigner de la face de l'Éternel» sans avoir été auparavant «devant sa face», ce qui signifie qu'il avait accès à la présence de l'Éternel en esprit.

Ici l'expression «s'éloigner de la face de l'Éternel» signifie une rupture complète de la présence de Dieu (en esprit. Saviez-vous que presque toutes les versions de langue anglaise, mentionnent ce même passage beaucoup plus explicitement? «So Cain went out from the LORD's presence and lived in the land of Nod, east of Eden»

L'expression «loin de la face de l'Éternel» avait aussi été utilisée dans  Genèse 3:8  lorsqu'il est mentionné qu'Adam et Ève  «se cachèrent loin de la face de l'Éternel», après qu'ils prirent conscience qu'ils avaient désobéi à l'Éternel. «Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme  se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.»

Il est intéressant de noter que plus de 16 versions anglaises de la Bible ont traduit le passage de Genesis 3:8 par «se sont cachés  de devant la présence du Seigneur Dieu». Ici la version King James « And they heard the voice of the LORD God walking in the garden in the cool of the day: and Adam and his wife hid themselves from the presence of the LORD God amongst the trees of the garden»

Moïse «parlait avec Dieu face à face» Exode 33:11

Genèse 4:16 « Puis, Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden.»

Le passage de Genèse 2:9 mentionne que l'Éternel Dieu fit pousser 2 arbres au milieu du jardin; «l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal». Ainsi au milieu du jardin, il y avait quelque chose qui était «loin de la face de l'Éternel» et en même temps, il y avait là, l'arbre de vie. Genèse 3:3

C'est du figuier qu'on prélève les figues. Sur Wikipédia, on apprend que les fleurs et «les fruits» du figuier sont d'un type très particulier. Du point de vue botanique, la figue est un faux-fruit. Pour être plus précis, la figue n'est pas un fruit au sens botanique du terme, mais s'agit en fait d'un réceptacle charnu, le sycone, qui contient les fleurs et qui, à maturité deviennent  des fruits résultant du développement de cette inflorescence, c'est-à-dire des akènes éparpillés dans une pulpe comestible. Donc, avant d'être «un fruit, la figue est une inflorescence en forme d'urne appelée synconium ou syconium (ou parfois sycone), sorte de petit sac charnu qui enferme des centaines, parfois plusieurs milliers de minuscules fleurs unisexuées qui en tapissent l'intérieur.
Le «fruit défendu» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le récit du Livre de la Genèse est assimilé à la pomme d'Adam dans la tradition chrétienne mais à la figue dans la tradition juive.

Note de l'auteure Lise Wajeman (page 59): «le figuier s'est imposé par le biais de la tradition juive, qui assimile en fait l'arbre permettant de couvrir la nudité de nos premiers parents à l'arbre de la connaissance.»

Que représente le figuier? (mot hébreu; «teen»)

Nahum 3:12 « Toutes tes forteresses sont des figuiers [teen] avec les primeurs ; Quand on les secoue, elles tombent dans la bouche de qui veut les manger. »

Juges 9:10-11 : « (10)  Et les arbres dirent au figuier [teen]: Viens, toi, règne sur nous. (11) Mais le figuier [teen] leur répondit : Renoncerais-je à ma douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres? »

Ensuite, ils vont aller se cacher «derrière les arbres du jardin», lesquels sont toutes ces belles vertus «agréables à voir» dont l'homme a toujours aimé consommer, jusqu'à aujourd'hui.

Le fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le récit du Livre de la Genèse est assimilé à la pomme d'Adam dans la tradition chrétienne mais à la figue dans la tradition juive4.

Au début, ils se sont fait «une armure» avec toutes les bonnes vertus et qualités humaines qu'ils ont pu trouver, un peu comme le font les gens religieux aujourd'hui. Lorsque vous associez les plus belles vertus humaines à la connaissance du bien et du mal, ceux qui se revêtent ainsi, passent pour des «saints» hommes...

Dans sa grâce, l'Éternel intervint et «leurs yeux s'ouvrirent». Il faut voir là que l'Éternel leur a fait comprendre qu'ils venaient de perdre leur «vêtements blancs» et qu'ils découvraient honteusement qu'ils étaient nus, non pas moralement comme le serpent l'avait laissé entendre, mais maintenant «nus» spirituellement aux yeux de Dieu, exactement comme dans ce passage d'Ézékiel 23:29

Voyez-vous? Il n'y a que Dieu qui peut ouvrir les yeuxde cette façon-là! Par contre, l'Éternel les laisse faire, et ensuite qu'est-ce qu'ils font? Allégoriquement, nous allons voir qu'ils vont essayer de trouver un substitut pour tenter de cacher leur «nudité» et tout ce qu'ils ont à leur disposition c'est en cherchant parmi les «arbres» et les «vertus» de ces arbres, que l'Éternel leur avait permis de manger. Le figuier, par sa large feuille, leur a semblé tout indiqué pour cacher «cette nudité» aux yeux de Dieu. Sauf qu'on ne peut cacher «sa nudité spirituelle» qu'avec une «ceinture» que Dieu donne..., d'où la connotation spirituelle peut s'appliquer à des passages tels que:

Psaumes 18:32 « C'est Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans la voie droite.»
Psaumes 65:6 « Il affermit les montagnes par sa force, Il est ceint de puissance»
Psaumes 93:1 « L'Éternel règne, il est revêtu de majesté, L'Éternel est revêtu, il est ceint de force...»
Isaïe 45:5 «Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre, Hors moi il n'y a point de Dieu ; Je t'ai ceint, avant que tu me connusses. »

Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Adam se cacha derrière les vertus des arbres du jardin, comme le font les chrétiens légalistes

Joël 1:12  «La vigne est confuse, Le figuier [teen] languissant ; Le grenadier, le palmier, le pommier, Tous les arbres des champs sont flétris … La joie a cessé parmi les fils de l’homme! »



#34)

Le personnage «du serpent» est cet «être» que l'auteur de la Genèse a utilisé pour illustrer le mystère de l'iniquité dont a signification ne devait être révélée seulement qu'à ceux qui étaient oints du même Esprit que l'auteur. N'oublions pas que l'auteur a écrit les allégories et métaphores concernant Adam et Ève, le jardin d'Éden et le serpent, plus de 2400 ans après les faits. J'aimerais également souligner que les dialogues, échanges verbaux entre les divers personnages, y compris entre le serpent et l'Éternel ainsi qu'entre Caïn et l'Éternel, n'ont jamais eu de témoin vivant, et que ces conversations n'ont jamais pu être transcrites ou consignées comme telles. Or, n'ayant pas de témoin, nous sommes obligés de croire que l'auteur de la Genèse a écrit ces allégories, assurément inspirées de Dieu, dans le but de cacher un grand mystère. Donc, cet être, le serpent, était non seulement doué d'une intelligence et d'un raisonnement au-dessus de toutes les créations animales, Genèse 3:1, mais comme nous l'avons observé précédemment, son «esprit» ou «pensée maitresse» était fondée sur une connaissance morale «du bien et du mal» qu'il n'a pas hésité à assimiler au privilège permettant «de connaître les mystères de Dieu», ce que l'auteur de la Genèse confirme dans un dialogue avec Ève, lorsque le «serpent» discute aisément de Dieu et ne craint pas d'exposer sa façon de penser Genèse 3: 4-5 sur les bienfaits et avantages de «sa connaissance du bien et du mal». Son discours est séduisant, un peu è la façon moderne des «prédicateurs» d'aujourd'hui. Autrement dit, la faculté de raisonnement du serpent, en ce qui regardait les choses spirituelles, était «cet arbre de la connaissance du bien et du mal». L'arbre était «dans le serpent», et les 2 expressions se rejoignent tout comme l'on dirait: «l'homme et sa pensée». Nous avons vu que le passage de Genèse 1:27 nous renseigne sur une premièere création humaine, avant Adam. Ne cherchez pas ailleurs! Cette première création était «le serpent».

Et l'auteur de la Genèse se permet de relater une conversation entre Dieu et le serpent, Genèse 3: 14-15, une conversation sans témoin qui se serait déroulée plus de 2,500 ans auparavant, et qui est une métaphore exprimant tout le symbolisme caché dans le chapitre 3 de la Genèse. Or nous l'avons vu précédemment, ce «serpent» est une figure symbolique pour désigner la première création humaine, à qui Dieu avait donné la faculté morale de juger son comportement humain en fonction de «la connaissance du bien et du mal», et lui avait assigné un «chérubin» (un esprit universel» qui devait protéger l'intégrité de ce que Dieu approuvait comme «bien et mal».

Or rappelez-vous dans Ézéchiel 28:13 et 15, Dieu a rejeté cet esprit universel, ce chérubin protecteur. Moïse en avait reçu la révélation et c'est lui qui décida de nommer la première création humaine «serpent». La Genèse est un récit allégorique et prophétique, car le peuple de Dieu, les élus, sont représentés en Adam, qui va utiliser à son tour, la faculté de la connaissance du bien et du mal, pour se «diriger» et tenter de plaire à Dieu par un comportement humain basé sur une morale acquise, et tenter d'atteindre «la perfection» par une obéissance à ses propres règles. Sauf, que Dieu avait rendu le cœur de l'homme insatiable «de poussière», motifs et désirs de choses futiles selon Dieu. Moïse a choisit l'analogie du serpent, parce que cette créature est sans celle dont le cœur physique (symbole) est le plus près de la surface du sol, parmi toutes les autres créatures.

De tous les arbres, tu pourras manger, sauf celui au milieu du jardin
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De tous les arbres, tu pourras manger, sauf celui au milieu du jardin
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#35)

Apocalypse 12:9-10 « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, (...)  il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»

Lorsque l'apôtre Jean reçut la vision sur l'île de Patmos, il est écrit qu'il fut transporté en Esprit, au jour du Seigneur, ce même jour qui était prophétisé dans 2 Pierre 3:10 et 1 Thessaloniciens 5:2, et il mit par écrit ce qu'il avait vu et entendu et s'est gardé d'ajouter ou de retrancher quoi que ce soit. Nous observons que dans le livre de l'Apocalypse, l'ange du Seigneur associe «le serpent» directement avec Satan, le diable, tout comme Jésus l'avait fait avec les pensées de Pierre lorsque Pierre fut repris. Marc 8: 31-33 Dans ce passage, Jésus associa les pensées de Pierre à celles de tous les hommes, les pensées humaines.

L'analogie du «serpent et de ses anges» combattant dans «les lieux célestes» démontre que, comme celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui, un seul Esprit, (1 Corinthiens 6:17), celui qui n'est pas né de nouveau, est avec l'esprit humain accusateur, «un seul esprit». Par conséquent, les «anges» du «dragon/diable/serpent» sont ceux qui sont animés de l'esprit accusateur, et ils sont de la lignée de Caïn. C'est donc dire qu'au Jour du Seigneur, ce «serpent» est toujours sur terre et bien actif, car il participe à la bataille «dans les cieux» avec Michel et ses anges, Apocalypse 12: 7-9 et c'est là que l'on  comprend qu'il s'agit toujours de la première humanité avec «son chérubin déchu», celle mentionnée dans le livre de la Genèse, que Moïse avait associée à la figure du «serpent».

Le «serpent ancien» est cette faculté intellectuelle et morale humaine dont il est parlé dans le passage de 2 Corinthiens 11:3 «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

La mention du «serpent ancien» que l'on retrouve dans Apocalypse 12, verset 9, recèle à elle seule tout le mystère de l'iniquité, celui-là même dont l'apôtre Paul faisait mention dans 2 Thessaloniciens 2;7 C'est donc dire que l'enseignement de Paul concernant le mystère de l'iniquité prévoyait à court terme un abandon complet des principes mêmes du fondement de la foi Apostolique.

La compréhension de Paul sur l'identité du serpent ancien ne fait aucun doute, lorsqu'il exhorte les Corinthiens à garder leurs pensées centrées sur la pensée perpétuelle de la Nouvelle Alliance et de rejeter «la sanctification par les œuvres» toujours liée aux valeurs morales, qui sont les fruits de l'arbre symbolique de la connaissance du bien et du mal et qui s'opposent à la sainteté de Christ conférée à celui qui s'identifie à l'arbre de vie.

En associant explicitement «la ruse du serpent» et la séduction d'Ève, avec la «corruption des pensées», Paul confirme que «les pensées du serpent» sont les pensées de tous les hommes, exactement comme Jésus l'avait affirmé, et que «Satan» est cet esprit universel qui règne sur le genre humain, associé à l'arbre de la connaissance du bien et du mal et au serpent ancien.

Cette race d'hommes sera toujours présente sur terre comme les Écritures le mentionnent:
  2 Apocalypse 20:2 Isaïe 65:25



#36)

Voyons ce que le mot arbre peut signifier dans les Écritures.

 

L'arbre de la connaissance du bien et du mal, la faculté morale du serpent

Daniel 4:10 « Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur.»

 

Daniel 4:11 « Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.»


Ézéchiel 17:24 «Et tous les arbres des champs sauront que moi, l'Éternel, j'ai abaissé l'arbre qui s'élevait et élevé l'arbre qui était abaissé, que j'ai desséché l'arbre vert et fait verdir l'arbre sec. Moi, l'Éternel, j'ai parlé, et j'agirai.»

 

Psaumes 37:35 «J'ai vu le méchant dans toute sa puissance ; il s'étendait comme un arbre verdoyant.»


Matthieu 3:10 « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.»

L'arbre de Vie, l'arbre de celui qui est justifié

Proverbes 11:30 «Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage s'empare des âmes.»

Psaumes 1:3 «Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu'il fait lui réussit.»

 

Proverbes 3:18 «Elle (la sagesse) est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux.»

 

Matthieu 7:17 «Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.»


Luc 6:44 «Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces. Luc 13:19 Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin ; il pousse, devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches.»


Réfutation des enseignements de William Branham


#37)

William Branham se croyait «inspiré» de Dieu, dans tout ce qu'il enseignait. Selon lui, il «ne parlait que par inspiration». Comment résister à un tel langage? Imaginez une personne ordinaire avec très peu de connaissances bibliques «oser mettre en doute» de telles affirmations! En 1961 dans un sermon, il déclara «Je peux seulement proclamer la Parole. C’est à vous de prendre la décision. Mais, rappelez-vous, ce même Message vous jugera.» De quoi instaurer la crainte de «parler contre l'Esprit»! Sauf, que les paroles de William Branham ont réussi à semer la confusion parmi ceux et celles qui l'ont écouté, au point que près de 55 ans se sont écoulés avant que le «chat sorte du sac»! Mais maintenant, l'Église et ses saints vont oser!

«(28) À présent, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous écoutiez donc attentivement. Je pourrais ne pas être en mesure de rassembler cela correctement. J’ai juste... Je parle uniquement par inspiration; et l’inspiration, c’est juste lorsque vous trouvez la chose ici, vous la saisissez et vous la transmettez » [53-1129A]

«(81) Écoutez, amis, l’unique moyen pour vous de plaire à Dieu, c’est Lui obéir. (...) Pourquoi m’a-t-Il permis d’apporter un Message comme Celui-ci, si je suis en erreur? Il–Il ne bénira jamais un mensonge. Mais Il me permet d’apporter cela parce que j’ai prêché que ceci est la Vérité. Ceci est le Chemin.» [60-0804]

«(7) Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce que je sais. Je m’attends à Lui pour qu’Il dise la chose, ou plutôt pour qu’Il me l’accorde, et alors je déclare cela.» [61-0209]

« (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.» [61-0210]

« (31) C’est ça. Déployez simplement votre foi dans la Parole de Dieu. (...)..(61) Accrochez-vous à ce que la Parole dit. Ne quittez pas Cela ... (...) (91) Je peux seulement proclamer la Parole. C’est à vous de prendre la décision. Mais, rappelez-vous, ce même Message vous jugera.» [61-0410]

« (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler. »
[61-0412]

« (10) Et–et alors, je me dis : «Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et c’était – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration.» [61-0429B]

« (11) Oui, monsieur, vous devez l'avoir! Et, cela se terminera ainsi. C'est ma prédiction en tant que serviteur de Christ. Par la compréhension que j'ai de la Parole et par l'inspiration: cela arrivera de cette manière. (244) Vous pouvez seulement servir Dieu... Vous pouvez seulement servir Dieu comme vous le faites et croire les serviteurs que Dieu envoie. Vous ne pouvez servir Dieu, voyez-vous, que dès le moment où les serviteurs de Dieu, qui sont envoyés, interprètent pour vous la Parole par une inspiration divine.» [62-0318E]

« (8) Mais comment un homme qui va prêcher par inspiration peut-il dire autre chose que ce qui lui vient par inspiration? Si jamais je dis quelque chose de contraire à la Parole, attirez donc mon attention là-dessus.» [62-0519]

« Si Dieu veut simplement me faire confiance dans cette position-là, je suis juste Son porte-parole. Eh bien, ces hommes sont des érudits. Ils ont reçu une instruction. Ils savent comment rassembler ces choses. Moi, je ne fais qu’éparpiller les choses comme cela de toutes les manières juste par inspiration. » [62-0623]

« (5) Je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration[64-0125]



#38)

Ici, les lecteurs vont comprendre que je ne suis pas «politiquement correct» car je vais livrer un plaidoyer implacable contre les enseignements de William Branham. Je crois sincèrement que la situation a assez duré et qu'il est temps de remettre les pendules à l'heure. Je ne suis pas un homme qui tente à tout prix de toujours voir le «bon côté» de quelqu'un et de me garder loin des dissensions en évitant de me faire des ennemis. Jésus n'a jamais été «politiquement correct», et il l'a témoigné vivement en traitant les  autorités religieuses de son temps, d'hypocrites, de menteurs, de vipères et ayant pour père le diable. Jésus ne craignait personne et lorsqu'il désirait exprimer le fond de sa pensée, il n'y allait pas par quatre chemins. Je ne vois pas pourquoi je me tairais, alors que je sais pertinemment que la vérité sur William Branham doit éclater au grand jour.

Je reconnais que William M. Branham a eu une grande influence sur le christianisme évangélique de son époque et je ne nie pas que des gens sincères, cherchant Dieu, ont écouté et craint cet homme et ses enseignements. William Branham savait manipuler son auditoire, en mentionnant qu'il ne prêchait que sous inspiration divine et que c'est par «son message» que les gens l'ayant entendu, seraient jugés. Tous ceux qui furent persuadés qu'il était un homme de Dieu reconnurent qu'il se démarquait par son ministère de guérison et son enseignement «incisif» définitivement misogyne envers les femmes mal vêtues et ayant les cheveux courts, était contre les dénominations et les systèmes «organisés» des assemblées et s'était positionné contre certaines doctrines fondamentales, comme le Trinitarisme.

Mais sa conception de la divinité était également erronée. J'ai tout un chapitre consacré à ce sujet. Dans ce chapitre j'explique pourquoi il n'a jamais osé tenter d'interpréter certains passages du livre de l'Apocalypse, tels que le passage Apocalypse 3:12. Pourquoi? parce qu'il ne le pouvait pas! Son interprétation de la divinité était erronée! Sa compréhension de la divinité ne pouvait pas amener ses disciples à la Nouvelle Naissance! En fait, il n'a jamais su qui était vraiment Jésus! Je ne nie pas que «son message» a «précédé» la venue de Christ, mais c'était pas le message de Dieu, mais «son message»....

Ceux qui lui accordèrent «un chèque en blanc» prirent tous ses enseignements et en firent leur nourriture spirituelle, jusqu'à ce jour. Mais qu'en est-il vraiment? Je crois que l'homme William Branham ne put jamais «précipiter» (vaincre) une fois pour toutes, l'esprit accusateur qui était sur lui, dans sa propre conscience. S'il l'aurait fait, il l'aurait prêché. À défaut de pouvoir le vaincre, comme Jésus et Moïse ont vaincu, il s'est réfugié derrière un légalisme accusateur, une «sanctification» par la volonté humaine, par des règles et des efforts qu'il a lui-même évalués comme étant dignes d'une vie chrétienne sanctifiée. Sans le savoir consciemment, il s'est fait l'apôtre de l'esprit accusateur, cet esprit qui s'est hissé au sommet de la branche la plus haute de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ce faisant, son esprit humain est devenu «un» seul esprit avec celui de l'accusateur, celui qui à l'origine avait été créé pour protéger l'intégrité de la connaissance du bien et du mal. L'esprit accusateur de William Branham, s'est élevé au rang de Parole de Dieu inspirée, et a régné pendant «une heure» sur les «étoiles de Dieu». Sur ce point je lui accorde le titre biblique de «faux prophète», car ses enseignements erronés ont induit le peuple de Dieu dans des interprétations mensongères, faisant obstacle à l'appel des vainqueurs et à l'authentique Nouvelle Naissance.

L'ignorance de William Branham à propos de cet arbre, est qu'il n'a jamais reçu la révélation que tout l'arbre au complet est voué à la destruction. Cet arbre est identifié au serpent ancien, au diable menteur et accusateur. Le Seigneur n'a jamais voulu que l'arbre de la connaissance fut réhabilité. Quels que soient les fruits produits par cet arbre, qu'ils soient bons ou mauvais, c'est tout l'arbre qui a été maudit. L'Épouse de Christ se nourrit de l'arbre de vie, et non pas de règles et de préceptes tirés de la loi de l'Ancien Testament et d'opinions sur ce qu'une femme devrait faire pour être trouvée vertueuse. Et c'est ce que William Branham n'a jamais compris. Lorsque ses enseignements devinrent des interprétations humaines des prophétie du livre de l'Apocalypse, le Seigneur n'a eu d'autre choix que de l'enlever de la scène.

La sanctification d'un croyant ne dépend pas de son comportement. C'est l'inverse. C'est le comportement qui dépend de la sanctification, et c'est Dieu qui sanctifie. Dieu n'a jamais dit: « vous serez saint, en ayant un comportement saint». Non, Dieu a dit : «vous serez saint, parce que Je suis saint, et vous aurez un comportement approprié car J'écrirai ma loi dans vos cœurs et vos esprits. Prétendre que les agissements ou le comportement vertueux d'une personne le rapproche de Dieu et lui confère une sainteté «divine» par rapport à ceux qui n'expriment pas le même comportement, est une conception légaliste fondée sur les œuvres de la loi. Dès la fin du premier siècle après J.-C., la notion de la sanctification par les œuvres s'est installée au sein de l'Église.

Il est vrai que son propre message «précède» la venue de l'appel des vainqueurs. Sauf que «son message» n'est pas celui de Dieu. Son message ne fait que «précéder» la venue du «vrai message». À vouloir tout interpréter, William Branham a tout mélangé et tout embrouillé. William Branham n'aura jamais compris réellement qui était Jésus, ni qui était le Dieu de Jésus, ni le Dieu de l'Esprit. En interprétant le livre de l'Apocalypse, il s'est lui-même retranché de ceux qui sont d'authentiques vainqueurs, lesquels «seront assis» avec Jésus, sur le trône du Fils, qui est une allégorie de l'autorité qu'Il a reçue de notre Dieu et de son Dieu, de notre Père et de son Père. La technique de persuasion qu'il a exercée avec insistance tout au long de son ministère aurait normalement du «sonner quelques cloches», mais il semble que personne n'avait atteint la maturité spirituelle pour discerner l'arnaque du diable. William Branham a insisté pour dire qu'il était toujours inspiré, qu'il était le porte-parole de Dieu, le vrai «chemin», que les vrais chrétiens devaient obéir à son Message sinon ils seraient jugés, et qu'il interprétait la Parole de Dieu par inspiration divine. Malheureusement, ce n'était pas vrai.

l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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Voici quelques déclarations, recopiées chronologiquement, prises à même les prédications audio de William Branham. Maintenant, cet esprit accusateur est précipité. N'en faites plus de cas, il n'a plus aucun pouvoir sur les saints de Dieu. Source des références

« (28) À présent, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous écoutiez donc attentivement. Je pourrais ne pas être en mesure de rassembler cela correctement. J’ai juste... Je parle uniquement par inspiration; et l’inspiration, c’est juste lorsque vous trouvez la chose ici, vous la saisissez et vous la transmettez »
[53-1129A] - La foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes

« (81) Écoutez, amis, l’unique moyen pour vous de plaire à Dieu, c’est Lui obéir. (...) Pourquoi m’a-t-Il permis d’apporter un Message comme Celui-ci, si je suis en erreur? Il–Il ne bénira jamais un mensonge. Mais Il me permet d’apporter cela parce que j’ai prêché que ceci est la Vérité. Ceci est le Chemin
[60-0804] - Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée

« (7) Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce que je sais. Je m’attends à Lui pour qu’Il dise la chose, ou plutôt pour qu’Il me l’accorde, et alors je déclare cela.» [61-0209] - Jéhovah-Jiré

« (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.» [61-0210] - L’Alliance confirmée d’Abraham

« (31) C’est ça. Déployez simplement votre foi dans la Parole de Dieu. (...)..(61) Accrochez-vous à ce que la Parole dit. Ne quittez pas Cela ... (...) (91) Je peux seulement proclamer la Parole. C’est à vous de prendre la décision. Mais, rappelez-vous, ce même Message vous jugera. »  [61-0410] - Les conférences

« (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler
[61-0412] - Il y a ici plus que Salomon

« (10) Et–et alors, je me dis : «Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et c’était – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration.»
[61-0429B]
- Un des hommes les plus méchants de la ville (Jésus aux pieds sales)

« (11) Oui, monsieur, vous devez l'avoir! Et, cela se terminera ainsi. C'est ma prédiction en tant que serviteur de Christ. Par la compréhension que j'ai de la Parole et par l'inspiration: cela arrivera de cette manière. (244) Vous pouvez seulement servir Dieu... Vous pouvez seulement servir Dieu comme vous le faites et croire les serviteurs que Dieu envoie. Vous ne pouvez servir Dieu, voyez-vous, que dès le moment où les serviteurs de Dieu, qui sont envoyés, interprètent pour vous la Parole par une inspiration divine. » [62-0318E] - La Parole parlée est la semence originelle

« (8) Mais comment un homme qui va prêcher par inspiration peut-il dire autre chose que ce qui lui vient par inspiration? Si jamais je dis quelque chose de contraire à la Parole, attirez donc mon attention là-dessus. »
[62-0519] - La communion

« Si Dieu veut simplement me faire confiance dans cette position-là, je suis juste Son porte-parole. Eh bien, ces hommes sont des érudits. Ils ont reçu une instruction. Ils savent comment rassembler ces choses. Moi, je ne fais qu’éparpiller les choses comme cela de toutes les manières juste par inspiration. »
[62-0623] - Être persévérant

« (154) Combien de fois je vous ai réprimandées, vous femmes, pour le fait de vous couper les cheveux, de porter du maquillage, vous femmes pentecôtistes qui vous coupez les cheveux, chose au sujet de laquelle Dieu a dit que vous – vous – vous vous faites une – une prostituée en faisant cela. Et selon Dieu, votre mari n’a plus aucun droit de vivre avec vous. Une femme qui se coupe les cheveux déshonore sa tête qui est son mari. C’est exact.» 63-1214 - Pourquoi la petite Bethlehem?

« (5) Je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.» [64-0125] - Allumer la lumière

« (184) Est-ce que les cheveux sont toujours longs, quand on les coupe sur le front?” Ils ne le sont plus, on les a coupés. Voyez? » [64-0830M] - Questions et réponses no 3

l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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« (118) Elle est la seule qui soit conçue pour se livrer à la souillure et à une vie impure. La chienne ne le peut pas, aucune autre femelle ne le peut. Il n'y a que la femme qui le peut. La chienne, et tous les autres animaux, c'est une fois par année, et ce, pour avoir ses bébés; pas pour le plaisir sexuel, mais pour avoir ses bébés. La brave truie, la brave chienne, c'est une fois par année, à un moment précis, et ce, pour avoir ses bébés. Mais une femme est conçue pour le faire chaque fois qu'elle en a envie. J'ai biffé certaines choses ici; vous pouvez vous imaginer le reste. La chienne ne le peut pas; la femme le peut.»  [65-0221M] - Mariage et divorce

« (248) Alors, qui est coupable? l'homme ou vous? Il est un mâle, il est fait pour assumer cet acte, vous voyez; et vous, vous êtes la femme (249) Pourquoi sortez-vous habillée comme ça? (...) C'est un esprit impur qui est en vous. Vous ne voulez pas être impure, mais vous ne vous rendez pas compte que, spirituellement, vous êtes impure, puisque que vous vous présentez dans cette tenue impure.» [65-0221M] - Mariage et divorce

« (252) Remarquez, Il peut répudier sa femme quand Il le veut, mais elle, elle ne peut pas le répudier....
(257)
Et toute femme qui refuse de donner un enfant à un homme n’a pas le droit d’être son épouse. Amen.»
 [65-0221M] - Mariage et divorce

« (227) Vous voyez, elle a un mari vivant, alors aucun homme ne peut l’épouser. Peu importe ce qu’elle fait et qui elle est, si elle a un mari vivant, elle ne peut absolument pas, pour aucune considération.»
[65-0221M] - Mariage et divorce

« (228) l n’est pas spécifié que lui ne peut pas se remarier, mais “elle”. Pourquoi? C’est Christ, sous forme de type. Remarquez, il est spécifié qu’il ne peut pas se remarier, à moins d’épouser une vierge. Il peut se remarier. Il peut, il peut se remarier, si c’est avec une vierge, mais il ne peut pas épouser la femme d’un autre. Absolument pas. Et si jamais il épouse une femme qui est divorcée, il vit dans l’adultère
[65-0221M] - Mariage et divorce

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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »



#39)

Cette page réfutera implacablement les allégations de William Branham sur le thème de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. S'il est un thème biblique prêché par William Branham que j'ai à cœur de réfuter, c'est bien celui qui touche à «l'arbre de la connaissance du bien et du mal». William Branham a tenté d'interpréter ce mystère mais n'y est jamais parvenu. Ses enseignements sur «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» ont classé la connaissance humaine actuelle, la science, les découvertes scientifiques, la médecine et les «hôpitaux», et même les «bibliothèques», comme étant les «fruits de l'arbre de la connaissance». J'ai relevé plusieurs citations, lesquelles brossent un tableau assez précis de l'opinion de William Branham sur le sujet. De 1950 à 1965, ses idées sont demeurées sensiblement les mêmes et paradoxalement, ses interprétations font penser au langage «du serpent ancien» qui séduisit Ève par ses beaux discours.

«(28) A présent, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous écoutiez donc attentivement. Je pourrais ne pas être en mesure de rassembler cela correctement. J’ai juste... Je parle uniquement par inspiration; et l’inspiration, c’est juste lorsque vous trouvez la chose ici, vous la saisissez et vous la transmettez» [53-1129A]

«
(5) Je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.» [64-0125]

Note: Je peux paraître très dur envers William Branham mais j'affirme que la source de son inspiration n'a rien en commun avec celle de l'Esprit de Dieu. Par ses enseignements erronés, William Branham s'est interposé entre le Saint-Esprit et ses disciples et a prit ses opinions personnelles pour de «l'inspiration» divine. Ce faisant, il a induit des centaines de milliers de personnes à croire ses interprétations personnelles. Pourtant, il avait l'air sincère et il avait le charisme d'un prédicateur avec beaucoup d'assurance, donnant l'impression que tout ce qu'il «comprenait» était la vérité. Si William Branham avait vécu durant l'époque apostolique, il aurait été de ceux dont l'apôtre Paul aurait dit de se méfier, comme il l'a fait en mettant en garde l'assemblée des Corinthiens, comme mentionné dans 2 Corinthiens 11:3 « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

Dès les premières années de son ministère de prédicateur, William Branham émettait ses opinions personnelles sur tout ce qui touche la «semence du serpent» et «l'arbre de la connaissance du bien et du mal». Dans un sermon de 1952, intitulé "Dieu rend témoignage à ses dons" [52-0713E], William Branham associe la connaissance humaine à l'arbre de la connaissance et affirme que Dieu aurait donné «l'arbre de la connaissance» à l'humanité «pour aider l'homme». Ainsi, selon William Branham, «les fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal» qui ont apporté la mort spirituelle, seraient en réalité utiles à l'humanité, à condition de bien les utiliser! Néanmoins je souligne qu'avec l'interprétation de William Branham, il n'est nullement question de «connaissance du bien ou du mal» mais seulement «d'une connaissance humaine» associée à une formation académique ou scientifique. Par la suite, William Branham fera un amalgame entre l'arbre de la connaissance du jardin d'Éden et la science bien qu'il avoue tout de même que les découvertes scientifiques ont quelque chose de bon, si c'est pour «aider l'humanité». L'interprétation de William Branham est non seulement non-scripturaire, mais va carrément à contre-sens avec la révélation de la restauration de la sainteté et la perfection du peuple saint par le sacrifice et le sang versé de Jésus.

L'auteur de la Genèse a voulu caché le mystère de l'iniquité sous la forme d'un «arbre de la connaissance du bien et du mal» et cette «connaissance» était directement en conflit avec le principe de justice et de sainteté conféré à Adam. Or Adam était déjà «juste, saint et parfait» dans la présence de Dieu, et n'avait pas besoin d'obéir à un code d'éthique ou moral ou des préceptes, pour «devenir plus juste», ou «plus saint». Dans 1 Corinthiens 15:45, il est dit qu'Adam devint «une âme vivante» et que Jésus avait non seulement aussi «une âme vivante» comme Adam, mais par son sacrifice expiatoire, est devenu «un esprit vivifiant», de sorte que Jésus a restauré «ce qui avait été perdu».  Matthieu 18:11

Adam avait été créé sur un pied d'égalité avec Jésus dont l'âme aussi était «vivante». Par contre Adam côtoyait une «race d'humanité» dont la justice et l'intégrité dépendait d'une «connaissance» et l'exercice moral pouvant interpréter ce qui «était bien» ou ce qui «était mal» et Dieu lui avait dit de ne pas choisir cette voie pour améliorer sa justice et sa sainteté. Pour ce qui concerne l'intelligence, la science et les aptitudes humaines, les  Dieu avait permit à Adam de manger de «tous les autres arbres» Genèse 2:9 Adam avait déjà tous les fruits de l'arbre de la vie à volonté. Sa justice et sa sainteté était son fondement moral, sur lequel il pouvait «édifier tout l'édifice». Tous les autres arbres pouvaient être consommés sans aucune restriction, et tout ce que ces arbres pouvaient apporter à Adam, étaient complémentaires de ceux de «l'arbre de vie». Un chapitre sur les différents arbres dont Adam pouvait manger les fruits sans restriction suivra ci-après.

L'auteur de la Genèse n'a pas mentionné directement que ces arbres symboliques portaient «des fruits», mais a seulement rapporté que l'Éternel avait dit qu'Adam pouvait manger «de tous les arbres du jardin» ce qui laisse présumer que ces arbres offraient de bonnes choses à Adam. Notez que ces arbres n'ont absolument rien à voir avec la végétation au sens littéral. Ces «sortes d'arbres» ne portent que «des fruits» ou si vous voulez : «des vertus humaines», pour administrer sagement toutes les connaissances que Dieu a données à l'être humain. Cependant aucun «des fruits de tous ces arbres» ne lui diront ce qui est juste ou faux, intègre ou mal. Il n'y a qu'un seul arbre qui «juge et décide de ce qui est juste ou faux» pour plaire à Dieu, car selon cet arbre, nul n'est parfait devant Dieu, et c'est cet arbre qui était maudit et déchu,  bien avant la création d'Adam. Le «serpent ancien» était cette «humanité déchue» car son «chérubin» (esprit) était tombé et Dieu l'avait rejeté. Ézéchiel 28:14



#40)

1950
Les dons et les appels sont sans repentir [50-0300]
« (12) Or, l'Esprit de Christ est dans l'Église. Il n'a jamais quitté l'Église; Il est dans l'Église. Et les jours deviennent mauvais parce que la connaissance, la connaissance que l'homme a reçue dans le jardin d'Éden... Quand il a quitté l'Arbre de Vie pour manger de l'arbre de la connaissance... Cette connaissance augmente constamment. Et au fur et à mesure que la connaissance augmente, les hommes s'éloignent de la Bible et embrassent la théorie. Mais Jésus a dit, et c'est plein dans la Bible, que lorsque les hommes étaient devenus... [Espace vide sur la bande-N.D.E.] »
Sources: https://wordofthehour.net/ - http://www.branham.fr/sermons

C’est la raison d’être de nos écoles: former des médecins; c’est la raison d’être de nos hôpitaux. C’est pour cela que–c’est pour cela que Dieu nous a donné cet arbre de la connaissance, c’est pour faire quelque chose afin d’aider quelqu’un ...
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Dans la citation ci-dessus, i l y a plusieurs fausses affirmations. La première est certainement celle qui  dit que «Christ n'a jamais quitté l'Église». Et bien non, Christ a effectivement quitté l'Église, lorsque le mystère de l'iniquité s'est emparé de l'Église après la période apostolique. Avant même que le concile de Nicée en l'an 325 altère définitivement la compréhension du mystère de la divinité, le mystère de l'iniquité s'était emparé de toute l'Église. J'ai publié suffisamment de détails sur ce sujet.

Ensuite, si vous observez bien, William Branham ne peut être plus clair pour exprimer son interprétation, en affirmant que «la connaissance» que l'homme a reçue dans le jardin d'Éden augmente constamment et que cette «connaissance» éloigne les hommes de la Bible. Vraiment? Puisque William Branham associe «la connaissance humaine» aux sciences et technologies, aux mathématiques et découvertes scientifiques, il devient évident que William Branham n'a pas su distinguer entre «la connaissance acquise par l'intelligence de l'homme» qui est entièrement légitime et la «connaissance du bien et du mal» qui n'a absolument rien à voir avec la science.  La connaissance scientifique n'est ni morale ni immorale. Mais la «connaissance du bien et du mal» décide de ce qui est moral et immoral et prétend que ceux qui pratiquent «le bien» méritent l'approbation divine.

Or, faut-il rappeler que «la connaissance» existe depuis plusieurs millénaires, avant même que la «Bible» existe, et si l'on tient à associer la Bible avec la science, il faut alors se rappeler que par le biais de l'invention de l'imprimerie par Gutenberg, «la science» a permit à l'humanité d'avoir accès aux textes bibliques, ce qui était inaccessible auparavant pour la majorité des individus. Le problème ne sera jamais «la science», que ce soit «la poudre à canon» ou «l'arme atomique» mais plutôt le cœur de l'homme. Ce que prétend William Branham n'est même pas pertinent. Le texte de la Genèse nous parle «d'une connaissance du bien et du mal» et non pas une connaissance dans le sens général ou scientifique!

Lorsque l'auteur de la Genèse rapporte en Genèse 3:22 que Dieu a dit «...voici l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal»,... cela signifiait qu'Adam (et Ève) avait maintenant rejoint la première humanité qui était sous l'autorité du chérubin déchu d'Ézéchiel 28:14 À qui Dieu s'adressait-Il? Assurément à d'autres chérubins, particulièrement ceux qui furent placés symboliquement à l'entrée du «jardin d'Éden»! L'auteur de la Genèse savait de qui il parlait, lorsqu'il fit placer 2 représentations de chérubins au-dessus de l'Arche d'Alliance. En aucun cas, Dieu a mentionné «la connaissance» humaine reliée à la science!

Par conséquent, je réfute complètement qu'Adam a reçu «la connaissance» dans un sens général, tel que l'affirme William Branham.

 



#41)

1952 
Dieu rend témoignage à ses dons [52-0713E]

«(24) Bon. Voyez? Eh bien, de telles choses, ce sont des miracles. Maintenant, dans un cas de guérison, voici un cancer, une tumeur maligne, eh bien, cela se trouve là-dedans. Nous prions pour vous, nous faisons tout ce que nous pouvons, d’autres personnes prient pour vous. Maintenant, d’habitude quand ceci se produit... Eh bien, que se passe-t-il? Ce n’est pas tellement comme un cancer qui grandit. Le médecin peut retrancher cela; c’est en ordre. S’il peut retrancher cela et en ôter les racines de la personne, ok, c’est bien. C’est son devoir de le faire. C’est pour cela qu’il a été formé. C’est la raison d’être de nos écoles: former des médecins; c’est la raison d’être de nos hôpitaux. C’est pour cela que–c’est pour cela que Dieu nous a donné cet arbre de la connaissance, c’est pour faire quelque chose afin d’aider quelqu’un .»

C’est la raison d’être de nos écoles: former des médecins; c’est la raison d’être de nos hôpitaux. C’est pour cela que–c’est pour cela que Dieu nous a donné cet arbre de la connaissance, c’est pour faire quelque chose afin d’aider quelqu’un ...
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Si dans son sermon de 1952 intitulé «Dieu rend témoignage à ses dons [52-0713E]», William Branham avait vraiment en tête «l'arbre de la connaissance du bien et du mal», alors son affirmation selon laquelle Dieu aurait «donné l'arbre de la connaissance» à Adam (l'homme)» n'est pas biblique, et pour cause! Non seulement, Dieu n'a jamais donné l'arbre de la connaissance du bien et du mal à Adam mais Dieu lui avait formellement interdit «d'en manger». Dieu n'aurait pas changé d'idée en «lui donnant» un «arbre» qui à l'origine signifiait «une séparation spirituelle» d'avec Lui. La métaphore cachée de cet «arbre» nous indique que «l'arbre défendu» appartenait au «serpent» et c'est lui qui a «fait manger» de l'arbre interdit à Ève qui l'a ensuite donné à Adam. Donc, l'affirmation de William Branham est entièrement fausse et Dieu n'a jamais donné à Adam cet «arbre», lequel est une figure spirituelle complètement condamnée de Dieu, c'est-à-dire d'un fossé infranchissable entre Dieu et l'homme.

Par contre, si William Branham ne pensait pas à «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» je ne vois pas pourquoi il aurait dit que les «découvertes et les progrès scientifiques» issus de l'intelligence humaine provenaient «de l'arbre de la connaissance». Ainsi, ici William Branham associe la connaissance humaine ( par exemple: les écoles ou la formation des médecins) à l'arbre de la connaissance.

Dans ce sermon de 1952, William Branham dit que «l'arbre de la connaissance» est finalement une «bonne chose», ce qu'il niera plus tard en identifiant «la science» comme étant «diabolique».

Par conséquent, je réfute complètement l'affirmation de William Branham que Dieu «aurait donné» l'arbre de la connaissance à l'humanité «pour aider l'homme».



#42)

1955
Là où, je pense, les pentecôtistes ont failli [55-1111]
«(13) Il n'y a pas longtemps, je causais ici avec un médecin qui était- était en train de me parler, et il a dit: «Oh! vous êtes un ministre.» Et j'ai répondu: «Oui, monsieur.» Et il a dit: «Vous savez, j'ai étudié cette histoire pendant environ quatre ans.» J'ai dit: «Vous étiez bien parti. Qu'est-ce qui vous a arrêté?» Et il a dit: «Oh! je suis parvenu à découvrir qu'il n'y avait rien là-dedans.» Il a dit: «Vous... Je vous dis.» Il a dit: «Je vous assure (dit-il) que j'ai étudié cela pendant quatre ans pour devenir ministre.» Et il a dit: «Ensuite, j'ai fini par découvrir la raison pour laquelle j'étais tout embrouillé, et je... et les choses que je...» J'ai dit: «Maintenant, voici ce qu'il en est.» J'ai dit: «Maintenant, vous avez là un appareil à rayons x. Vous pouvez regarder l'intérieur du corps humain, et ainsi de suite. Eh bien, ça, c'est merveilleux! C'est cela l'arbre de la connaissance. Il était dans le jardin d'Eden, et l'homme mange de cet arbre depuis l'Éden.» «Mais, ai-je dit, cela a une limite.» Et j'ai dit: «L'arbre de la foi de Dieu est illimité.» J'ai dit: «Vous croyez à la science aussi loin que la science peut aller, et ensuite, lorsque vous ne pouvez pas - vous ne pouvez plus expliquer cela scientifiquement, alors abandonnez et commencez à croire à partir de ce moment-là.» Je dis: «C'est ainsi que vous devez le faire.»

Dans son sermon de 1955 intitulé «Là où, je pense, les pentecôtistes ont failli : [55-1111]», tout comme les deux citations précédentes prises d'un sermon de 1950 et 1952, encore ici William Branham associe la science ou la connaissance humaine (par exemple: la science des rayons X pour «regarder à l'intérieur du corps humain») à l'arbre de la connaissance qui était dans le jardin d'Éden. Bien que la tendance actuelle chez les disciples du «Message» semble attribuer à William Branham «une évolution» dans sa compréhension des mystères de la Bible, et que ses enseignements des dernières années étaient «plus inspirés» que ceux des années précédentes, il est aussi évident qu'il n'a jamais compris le sens biblique de l'arbre de la connaissance jusqu'à la fin de sa vie en 1965. Ici, William Branham ne parle pas de «la connaissance du bien et du mal», mais vise la science en général, laquelle est «très limitée» lorsque vient le temps d'intervenir, par exemple, dans le cas de cancer. Il est vrai que les connaissances humaines sont limitées mais la science n'appartient pas à «la connaissance du bien et du mal». C'est un dérapage évident, puisque William Branham associe toutes les connaissances humaines à «la connaissance du bien et du mal».

Résultats de recherche d'images pour « x ray »William Branham est également catégorique: les explications scientifiques à propos des maladies sont «limitées» et sont à son avis, l'opposé de la «foi». Il est aberrant de constater que William Branham suggère que «l'arbre de la connaissance» que l'humanité a hérité du jardin d'Éden, offre aujourd'hui «de bons fruits» utiles à l'homme en autant que l'homme fait «le bon choix». Pourtant, Dieu avait dit de ne même pas manger de cet arbre, que ce soit «bon» ou «mal»! En amalgamant la connaissance en général, ce qui est lié aux facultés naturelles de l'humanité, à la «connaissance du bien et du mal», William Branham sème la confusion. Si Dieu a doué l'humanité d'une certaine sagesse et d'une intelligence supérieure aux autres espèces animales, il serait complètement faux de prétendre que son «intelligence» produit les «fruits de l'arbre déchu»! Il y une marge entre comprendre la physique et les mathématiques, et de laisser sa conscience se faire accuser constamment par une connaissance morale acquise, par ce qu'on croit juste ou faux, bien ou mal.

William Branham ne semble pas faire la différence entre l'intelligence naturelle Exode 36:1-2 que les Écritures appellent « le savoir-faire » ou « l'habileté pour exécuter toutes sortes d'inventions », et l'intelligence spirituelle, 1 Jean 5:20 qui sont deux choses complètement différentes. Je ne parle pas de « la ruse » motivée par le cœur de l'homme, mais de son habileté à comprendre les mathématiques, la physique et les sciences en général. C'est effectivement là que William Branham a erré!

«(23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.» [61-0210]

Par conséquent, je réfute catégoriquement l'affirmation de William Branham qui associe la «science des rayons X» et toute connaissance humaine à «l'arbre défendu qui était en Éden». D'une part, William Branham ne savait pas ce qu'Éden représentait spirituellement, ni ce qu'était la métaphore de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal»

 



#43)

1957
Hébreux chapitres 5 et 6 - Première partie [57-0908M]
«(53) Maintenant, remarquez: Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. (Ils savent ce qui est juste et ce qui est faux, par le discernement.) »

William Branham associe le jugement «des hommes faits» à «exercer le discernement» entre le bien et le mal. Sauf que «le vrai discernement spirituel» qui sépare ce qui est faux et ce qui est juste selon la Parole de Dieu, doit être exercé sous l'influence de l'Esprit de Christ, et non pas avec la faculté naturelle de la conscience humaine partagée par toute l'humanité. Le discernement «du bien et du mal» est une fonction morale dont sont doués tous les hommes, dès leur naissance, sans l'Esprit de Christ.

Même toutes les religions non-chrétiennes du monde enseignent que tuer, voler et mentir est faux et immoral, et cela, même s'ils ne connaissent pas Christ. C'est exactement là où la première création humaine a failli! Comme le chérubin (l'esprit) qui avait été établi «gardien et protecteur» sur cette première création pour protéger l'intégrité de «la connaissance du bien et du mal» est toujours lié sur «son humanité déchue» (à laquelle même les élus appartiennent), il n'est pas étonnant qu'il exerce toujours son rôle «d'accusateur» dans la conscience de ceux et celles qui transgressent leurs propres valeurs morales acquises, et pour ceux et celles qui appartiennent à des groupes religieux pseudo-chrétiens, «l'accusateur» exerce toujours son autorité en «protégeant les préceptes légalistes» imposés par «l'élite spirituelle» autoproclamée de leur «Église». Nous comprenons qu'au Jour du Seigneur, le mystère de «son autorité» sera révélé et l'accusateur sera «précipité» hors de la pensée des élus, pour que s'accomplisse la prophétie d'Apocalypse 12: 9-10

Et c'est justement là que William Branham induit ceux qui suivent ses enseignements, dans l'erreur! Ainsi selon William Branham, seuls les fruits «du bien» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal sont inoffensifs, et encore!. Donc selon lui, il faut avoir assez de discernement pour ne jamais prendre ce qui est faux pour ce qui est juste! Quelle erreur! C'est l'arbre en entier qui est déchu! Que le fruit soit juste ou faux, consommer l'un ou l'autre revient au même, car ils viennent du même arbre! Non pas que ce qui est faux peut être ignoré, mais l'apôtre Paul déclare que pratiquer ce qui est juste n'est pas le moyen d'accéder à la présence de Dieu. De même, l'apôtre Jean déclare que ceux qui sont parfaits et sanctifiés dans l'arbre de vie, pratiquent ce qui est juste tout à fait normalement, car l'Esprit de Christ les conduit et les garde, et «l'accusateur» n'a aucune prise sur eux.

1 Jean 3:9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.»
1 Jean 5:18 « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas.»
Romains 8:33 « Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie !»

Par conséquent, je réfute catégoriquement l'affirmation de William Branham qui associe le «discernement» de ce qui est juste de ce qui est faux à la «stature d'homme fait» (et du St-Esprit) car ce «discernement» avait dans le passé été donné à «l'arbre défendu qui était en Éden» et c'est en acceptant «ce discernement» qu'Ève fut séduite.


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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »

 



#44)

1958
L'Expectative - 58-0508
«(37) Et dans cette vie, si nous avons l'occasion de choisir ce qui est juste et ce qui est faux, c'est de nouveau la même chose, comme c'était au jardin d'Éden: un homme et une femme ayant reçu le choix pour agir bien ou mal. Ils avaient deux arbres devant eux. Les Écritures nous enseignent que l'un était l'arbre de la Vie: l'autre, un arbre de la connaissance. L'homme a choisi de manger de l'arbre de la connaissance. Et la première fois où il mangea de cet arbre, il se sépara de son amitié avec Dieu, et il devint un être mortel. »

Dans la citation retranscrite ci-dessus, William Branham associe le choix d'agir bien ou mal à l'arbre de la connaissance qui était dans le jardin d'Éden. C'est exactement ce que «le serpent» enseigna à Ève. Ce qui étonne, c'est qu'il semble que nous «avons le même choix» qu'avait Adam et Ève dans le «jardin d'Éden». Sauf, que William Branham mélange «le choix» de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, avec «un choix» entre le bien et le mal situé dans le même arbre. En aucun cas, «le bien» représentait l'arbre de vie, et «le mal» représentait l'arbre de la connaissance! Pourquoi? Parce que la «connaissance du bien et du mal» était dans le même arbre!

Par contre, William Branham ne parle plus de la «connaissance humaine ou scientifique» mais l'occasion qui nous est donnée dans «cette vie» de choisir entre ce qui est juste et ce qui est faux, ce qui suggère qu'en «agissant faussement», l'homme est séparé de l'amitié de Dieu.

Alors que Dieu avait défendu à Adam de «manger» tous les fruits de l'arbre de la connaissance, qu'ils soient des fruits «du bien» ou des fruits «du mal», je ne vois pas comment William Branham a pu enseigner que le choix du fruit dans l'arbre de la connaissance, était une option.

Par conséquent, je réfute catégoriquement l'affirmation de William Branham qui affirme que nous devons toujours choisir ce qui est juste ou ce qui est faux. Que ce soit juste ou faux, cela vient du même arbre, administré par l'esprit accusateur. Il faut choisir l'arbre de vie, là où celui qui est né de «l'arbre de vie» se garde lui-même, et le diable (l'arbre de la connaissance du bien et du mal» ne le touche pas.
 1 Jean 5:18

 



#45)

1958
Écriture Sur La Muraille [58-0618]

«(12) Et à la jonction de chaque âge... Nous avons eu plusieurs jonctions de temps; quand le temps touche à la fin, l’habilité de l’homme disparait. Et comme nous pouvons le constater, lors de la destruction antédiluvienne... Eh bien, j’aimerais juste poser une petite toile de fond pour ce que je veux vous apporter. Dans le monde antédiluvien, après Caïn et Abel, alors Seth avait été suscité pour prendre la place d’Abel, ce qui était le type de la mort, de l’ensevelissement et de la résurrection du Seigneur Jésus, le Juste; les hommes ont commencé à se reproduire à partir de ces deux jeunes gens. Si vous remarquez bien, l’homme devenait sage et intelligent. Mais l’intelligence n’apparaissait jamais du côté de Seth. Tous les hommes de science, les hommes habiles, intelligents et instruits, descendaient de la lignée–de la lignée de Caïn. En effet, ils avaient mangé de l’arbre de la connaissance, évidemment, mais... du bien et du mal. Mais l’autre lignée, c’était une lignée de gens humbles. (13) Et puis, on en est arrivé à avoir un monde plein de grands hommes de science, et on devenait méchant, mais religieux. Alors, il y eut une jonction de temps où Dieu devait juger le péché. Et alors... Avant que Son jugement frappât, Il envoya des prophètes, des anges, le surnaturel, de grands signes et de grands prodiges, et enfin la destruction. »
(Note: ce genre d'affirmation tient du délire)

Je ne peux passer sous silence que William Branham nous offre ci-dessus des affirmations qui tiennent du délire. William Branham prétend qu'à partir de Caïn et de Seth « les hommes sur la terre, ont commencé à se reproduire à partir de ces deux jeunes gens.» et que la race humaine des descendants de Caïn a produit tous les hommes de science, alors que celle de Seth, qui était humble, n'a jamais été autant intelligente que celle de Caïn.

Puisque la sagesse et l'intelligence n'apparaissait jamais du côté «de la lignée de Seth» et que tous les hommes de science venaient de la lignée de Caïn, je me demande bien à quel endroit dans les Écritures William Branham a trouvé cela. De plus, son commentaire «ils avaient mangé de l'arbre de la connaissance... du bien et du mal» suppose qu'il voulait dire que les descendants de Caïn avaient fait exactement ce qu'Adam et Ève avaient fait... ce qui est une interprétation qui ne tient pas la route. Caïn et sa postérité n'avait pas à «manger» de l'arbre de la connaissance, car «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» était naturellement en eux.

À ce que je sache, Noé, un descendant de Seth, était assez intelligent et habile pour bâtir une grande arche, qui devait assurément nécessiter une grande habileté dans plusieurs domaines. De plus comme «la postérité d'Adam» avait déjà hérité des conséquences du péché d'Adam et Ève, je ne comprends pas comment William Branham a pu croire que dans le monde antédiluvien, la «lignée de Seth» «qui était composée de gens humbles» qui aurait pu continuer à «prendre de l'arbre de vie» alors qu'Adam et Ève en avait été chassés. Finalement, l'intelligence humaine qui est une particularité mentale dont toute personne normale est douée, n'a absolument rien à voir avec la connaissance du bien et du mal.

Par conséquent, je réfute catégoriquement l'affirmation de William Branham qui associe l'intelligence et la science à la lignée de Caïn, qui «avait mangé» de l'arbre de la connaissance. Cette affirmation de William Branham est non-scripturaire.



#46)

1959
Étroite est la porte [59-0301M]

«(57) Vous voyez, lorsque Abraham était assis sous sa tente parce qu’il avait fait un choix, et ce choix est placé devant chaque personne qui est née dans ce monde. L’arbre du bien et du mal est placé devant chaque personne. Et lorsque Lot, son neveu… que leurs bergers ont commencé à se disputer les terres, Abraham étant un homme juste leur dit: «Qu’il n’y ait pas de disputes entre nous. Choisis simplement ton chemin.» Chaque croyant, à un moment donné dans sa vie, est confronté à un tel choix. Et ce choix est devant vous ce matin, et il est devant moi.»

Dans la citation de William Branham reproduite ci-dessus, il apparaît clairement «qu'un choix à faire» est placé devant «chaque personne» née dans ce monde. Or le choix consisterait à choisir entre «le bien ou le mal» à partir de ce qu'offre «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» placé devant chaque personne. Cette affirmation n'est pas biblique et je défie n'importe qui de me prouver que «l'arbre du bien et du mal» est placé «devant chaque personne» au sens figuré. En aucun cas, William Branham ne mentionne qu'il faut choisir entre 2 arbres, mais seulement entre le bien et le mal du seul arbre placé devant chaque personne. Or pour que l'affirmation de William Branham ait pu avoir quelque crédibilité, il faudrait que «chaque personne née dans ce monde» soit née dans la même condition qu'Adam. Or les gens naissent pécheurs et séparés de Dieu dès la naissance, et n'ont pas de choix à faire puisqu'ils utilisent la faculté de la conscience humaine liée à l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Tous naissent «dans l'arbre de la connaissance du bien et du mal» et c'est l'héritage de toute l'humanité.  Branham ne mentionne pas l'arbre de vie, qui est la sainteté restaurée par le sang et sacrifice expiatoire de Jésus. Romains 3:23 , Romains 5:12

Peu importe, que ce soit un fruit du bien ou du mal, Adam ne touche pas à cet arbre!
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Non seulement le commentaire de William Branham n'est pas biblique, mais contraire à l'Évangile Apostolique. Adam avait été créé saint et parfait. Et Jésus est venu restaurer ce qu'Adam a perdu. Matthieu 18:11 Et qu'est-ce que Jésus a restauré au juste? Jésus a restauré à l'Église la perfection d'Adam. 1 Corinthiens 6:11 , Hébreux 12: 22-24 et cette «perfection» est la même qu'il avait déclarée dans le passage de Matthieu 5:48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» C'est la perfection divine qu'Adam avait reçue. Et l'apôtre Pierre avait cité la promesse que Dieu avait faite à son peuple:  1 Pierre 1:16 « Vous serez saints, car je suis saint.» Nulle part dans le Nouveau Testament, il est mentionné que les saints doivent avoir constamment à choisir entre le bien et le mal. Pourquoi? Parce qu'ils sont saints et parfaits, comme l'apôtre Jean l'a déclaré : 1 Jean 3:9 et   1 Jean 5:18

Adam et Ève n'ont jamais «choisi» entre le bien et le mal, provenant du même arbre. Ils n'avaient pas à choisir entre le bien et le mal, car le bien et le mal était dans l'arbre de la connaissance. Ils ne devaient même pas prendre «de l'arbre de la connaissance» au complet, incluant autant la connaissance du bien que celle du mal. Cet arbre faisait partie de la première création humaine, appelée «le serpent», qui prétendait connaître ce qui était bien ou mal pour plaire à Dieu. C'est tout son arbre qui avait été rejeté, autant «son évaluation du bien» que celle du «mal».

Par conséquent, je réfute catégoriquement l'affirmation de William Branham qui affirme que les élus de Dieu doivent choisir entre «le bien et le mal» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ils doivent par contre, mourir complètement à cet arbre et ressusciter dans l'arbre de vie.



#47)

1960
L'Âge de l-'Eglise d'Ephèse [60-1205]

E-258
« Car ils devaient continuer avec l’autre arbre et mourir. Car aussi longtemps qu’ils devaient en manger, ils mourraient. Et aussi certain que vous mourrez pour avoir mangé de cet arbre de la connaissance… Considérons maintenant cet arbre de la connaissance. Voyez ce qu’il a fait; voyez ce que cela donne. C’est à cause de lui que la poudre à canon a été inventée. Elle a tué nos camarades. C’est vrai! On s’entretue avec la poudre tirée de l’arbre de la connaissance. Ce que nous avons fait ensuite, nous avons inventé l’automobile, tirée de l’arbre de la connaissance. Elle tue plus que la poudre. Oh oui! Maintenant, nous avons la bombe à hydrogène. Dieu ne détruit rien, l’homme se détruit lui-même par sa connaissance

Mon commentaire: Dans la citation du texte ci-dessus, il y a tellement de fausses affirmations, que je pourrais publier un livre de 400 pages seulement pour réfuter tout ce que William Branham allègue.  William Branham est définitivement resté accroché à «l'arbre de la connaissance» dans le sens général, c'est-à-dire - connaissance des sciences et technologies, les inventions de l'homme, etc.

L'erreur de William Branham fut d'amalgamer toutes les connaissances humaines à la «connaissance du bien et du mal», alors que la connaissance du bien et du mal est un domaine qui n'a absolument rien à voir avec les inventions de l'homme et les sciences humaines. Pour administrer «l'arbre de la connaissance du bien et du mal», la première humanité reçut «la conscience du bien et du mal», puis Dieu lui donna «un chérubin» pour garder et protéger l'intégrité du bien et du mal devant Dieu avec des repères et des frontières divines. Nous pouvons avoir une bonne idée de ce qu'étaient ces «repères divins» lorsque Moïse donna les 10 commandements au peuple d'Israël.

Soyez parfaits et vivez!
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Plus tard ce chérubin fut appelé «l'accusateur», c'est à-dire «Satan» (hébreu : שָׂטָן śātān, l'enclyclopédie Wikipédia dit qu'il était à l'origine l'«accusateur») (voir lien sur Wikipedia). Et où «l'accusateur» agit-il? Dans la conscience humaine.... Satan n'accuse jamais la connaissance en général, mais Satan accuse «la connaissance du bien et du mal» acquise par l'homme, lorsque ce dernier s'écarte de ce qu'il considère «le bien» et «la justice». Cependant, comme l'accusateur a été banni de la présence de Dieu, son «évaluation» du «bien et du mal» ne repose maintenant que sur les valeurs morales acquises par chaque individu depuis sa naissance. Voyez-vous, même déchu, ce «chérubin/esprit» continue toujours à exercer le rôle d'accusateur que Dieu lui avait attribué à l'origine. Sauf qu'il n'a plus l'intégrité de l'authentique «bien et mal» selon Dieu, mais des concepts légalistes de morale humaine, instables et incompétents. Observez également que l'Apocalypse mentionne qu'à la fin des temps, lors du Jour du Seigneur, cet «accusateur» est «précipité». Apocalypse 12: 9-10

Si vous persistez à croire que William Branham était inspiré de Dieu en vous enseignant son point de vue sur la Genèse et l'Apocalypse, oubliez cela! Comprenez que William Branham a non seulement erré dans ses enseignements, mais a contribué à semer la confusion dans l'Église, et je ne vois absolument rien pour défendre sa position. William Branham était-il un prophète? Dans un sens oui, mais un faux prophète, genre Balaam avec un côté hyper légaliste.

«(81) Écoutez, amis, l’unique moyen pour vous de plaire à Dieu, c’est Lui obéir. (...) Pourquoi m’a-t-Il permis d’apporter un Message comme Celui-ci, si je suis en erreur? Il–Il ne bénira jamais un mensonge. Mais Il me permet d’apporter cela parce que j’ai prêché que ceci est la Vérité. Ceci est le Chemin.» [60-0804]

«(7) Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce que je sais. Je m’attends à Lui pour qu’Il dise la chose, ou plutôt pour qu’Il me l’accorde, et alors je déclare cela.» [61-0209]

«(23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.» [61-0210]

Ensuite le serpent n'a jamais souillé Ève comme le prétend William Branham. J'ai écrit tout un chapitre sur ce sujet, et son interprétation a été complètement réfutée.

Ensuite,  son interprétation que le serpent était «l'intermédiaire entre le chimpanzé et l’homme» ne tient pas la route. Le «serpent» est la représentation de la première humanité déchue, douée du raisonnement et de la conscience gérée par sa «connaissance du bien et du mal».

#47)
1960
L'Âge de l-'Eglise d'Ephèse [60-1205]

E-244 « Nous allons nous servir de ces deux piliers comme symbole, juste avant de clore. A ma droite, c’est l’arbre du jardin appelé l’Arbre de Vie, à ma gauche, c’est l’arbre du jardin qu’on appelait l’arbre de la connaissance. Combien savent que la Bible dit qu’il y avait un Arbre de Vie et un arbre de la connaissance? L’homme devait vivre par cet Arbre de Vie, et ne pas toucher à l’arbre de la connaissance. Est-ce vrai? Et la première fois qu’il y toucha, il se sépara de son Créateur. Il perdit sa communion avec Dieu, lorsqu’il prit la première bouchée de connaissance. Réfléchissez bien, maintenant! Et pour vous qui prenez des notes, je vous donnerai le temps de le faire, car je ne veux pas que vous manquiez cela.»

E-253 « Le Pain de Vie venait de l’Arbre de Vie, dont ils mangeaient dans le Jardin d’Eden. Il était l’Arbre de Vie. Mais, si l’Arbre de Vie est une Personne, alors l’arbre de la connaissance est aussi une personne. Dites maintenant que le serpent n’avait pas de Semence! Si la Vie est venue par l’Homme, la mort est venue par la femme. Oui, elle était l’arbre de mort.»

E-254 « Dès que le serpent l’eût souillée (c’est ce qu’il fit), elle dit: “Le serpent m’a trompée”. C’est la vérité. Pas un reptile! Le serpent était le plus rusé de tous les animaux, il était intermédiaire entre le chimpanzé et l’homme. La semence d’un animal ne peut se croiser avec celle d’une femme, cela ne donnerait rien; mais cet être-là était “le chaînon manquant”. Et Dieu mit une telle malédiction sur lui qu’Il le fit marcher sur son ventre, sans jambes, enlevant chacun de ses os et le transformant en quelque chose n’ayant plus aucun rapport avec un homme. La science essaie de découvrir cela en faisant des fouilles. Mais cela est caché dans les mystères de Dieu, au milieu du paradis de Dieu. Voilà ce que c’est que la révélation! »

E-255 « La femme donna naissance à son premier fils, qui était Caïn (n’est-ce pas vrai?), le fils de Satan. Sinon, d’où viendrait tout ce mal? D’Adam qui était le fils de Dieu? Il vient du diable, son père. Et il fut meurtrier; le premier meurtrier était le diable, le fils du diable.»

E-256 « Voyez ce qui est arrivé après cela. Considérez la descendance de Caïn. Depuis cette génération, et après Caïn, ce furent tous des savants et de grands hommes. Lisez la Bible! Ils construisaient des maisons, ils travaillaient le métal, c’étaient des savants. Mais tous ceux qui venaient de Seth (Abel était mort, c’est un type de Jésus; Abel mourut, et Seth le remplaça: mort, ensevelissement, et résurrection) … de lui viennent d’humbles paysans, et des gardiens de troupeaux.»

J'aimerais commenter l'affirmation de William Branham en pointant du doigt le passage de 2 Corinthiens 11:3

2 Corinthiens 11:3 « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

La séduction dont parle l'apôtre Paul, est spirituelle et n'a rien de charnel. Paul dit que Ève fut séduite et que la séduction dont il parle est une séduction qui s'attaque à la foi et l'Évangile. En soulignant l'expression «de même que» il s'ensuit que la comparaison était purement spirituelle.  Ève fut séduite au niveau de la pensée, de l'entendement et la version de William Branham est complètement fausse.



#48)

1960
L'Âge de l-'Eglise d'Ephèse [60-1205]
 

E-261 « Maintenant donc, au lieu qu’un Ange soit placé pour éloigner les hommes de cet Arbre, il y en a qui ont été suscités pour les conduire vers cet Arbre; les anges des églises: “C’est pour tous”; ils ramènent les hommes au Nom de Jésus-Christ qui est l’Arbre de Vie qui Se tient dans le paradis de Dieu.

Oh! j’espère que vous saisissez! L’Arbre de Vie se tenant au milieu du Paradis de Dieu pour que vous puissiez y avoir part et devenir fils et fille de Dieu, et vivre à toujours. “Celui qui entend Mes Paroles et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle, et ne passera point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie”.»

Dans le texte du paragraphe E261, William Branham mentionne «un Ange» (au singulier) lequel selon lui, n'est plus «placé» pour «éloigner les hommes de cet Arbre» (l'Arbre de Vie). Il ne dit pas «garder/protéger» mais «empêcher», ce qui est complètement différent. Pour ceux et celles qui ne prêtent pas trop attention, ce qu'il mentionne peut sembler juste, mais en fait si l'on y regarde de plus près, nous observons que l'auteur de la Genèse mentionne «les chérubins» (au pluriel), et de plus, ce n'est pas pour «éloigner les hommes» de l'Arbre de Vie, mais pour «garder le chemin» de l'Arbre de Vie. Les chérubins sont des royaumes de Dieu et en eux habitent les compagnons de services des élus. Les élus sont inspirés «d'un seul esprit avec le Seigneur » 1 Corinthiens 6:17 et comme l'apôtre Jean l'a déclaré, ceux qui sont nés de Dieu   «se gardent eux-mêmes» . Voilà ce que gardent les chérubins «élus» car ils ont été créés pour «garder» 1 Timothée 5:21, Je crois que l'auteur de la Genèse savait faire la différence entre «garder le chemin de l'Arbre de Vie» et «éloigner les hommes de l'Arbre» et l'interprétation de William Branham est totalement fausse. La caractéristique principale du rôle d'un chérubin, incluant le chérubin déchu d'Ézéchiel 28:14-15 , est de «protéger» ou «garder» (dans le sens de protéger) Genèse 3:24 ce que Dieu leur a confié. L'Évangile de grâce est sensée «attirer» Jean 12:32 vers l'Arbre de Vie, tous ceux dont le nom est écrit dans le livre de l'Agneau, et non pas les éloigner.

Les chérubins sont créés pour garder/protéger
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Les chérubins de Genèse 3:24 n'avaient pas à «éloigner» les hommes, car les hommes étaient déjà perdus et errants, dans le sens qu'ils ne connaissaient pas «la voie/chemin» de l'Arbre de Vie.

Les chérubins en gardaient «le chemin», ce qui est complètement différent de ce que William Branham affirme. Les chérubins ont été créés pour garder et protéger l'intégrité de ce que Dieu leur a confié. Dieu leur confie le rôle de protéger l'intégrité du comportement moral de l'Arbre auquel ils appartiennent.

Le mot hébreu pour «chemin» dans Genèse 3:24 est «derek» (référence Strong #01870) qui signifie «voie, conduite, œuvres» dans le sens de «caractère moral du comportement», et qui vient de la racine primaire «darak» (Strong #01869) qui est un verbe signifiant «marcher, conduire» Donc, ces chérubins avaient pour rôle de garder et protéger l'intégrité «de la voie ou la conduite» que procurait l'Arbre de Vie. Ce détail anodin peut paraître sans grande importance, mais il est quand même pertinent, car rappelez-vous, l'auteur de la Genèse avait placé deux chérubins au-dessus du propitiatoire de l'Arche d'Alliance.

Passages dont le mot hébreu original est «derek» Strong 01870

Ézéchiel 13:22 «Parce que vous affligez le cœur du juste par des mensonges, quand moi-même je ne l'ai point attristé, et parce que vous fortifiez les mains du méchant. Pour l'empêcher de quitter sa mauvaise voie (Strong #01870) et pour le faire vivre,»

Ézéchiel 14:22 « il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous; vous verrez leur conduite (Strong #01870) et leurs actions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle.»

Ézéchiel 18:25 «Vous dites: La voie (Strong #01870) du Seigneur n'est pas droite. Écoutez donc, maison d'Israël! Est-ce ma voie (Strong #01870) qui n'est pas droite? Ne sont-ce pas plutôt vos voies (Strong #01870) qui ne sont pas droites»

Ézéchiel 9:10 «Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; je ferai retomber leurs œuvres (Strong #01870) sur leur tête».

Osée 14:9 « Que celui qui est sage prenne garde à ces choses! Que celui qui est intelligent les comprenne! Car les voies (Strong #01870) de l'Éternel sont droites; Les justes y marcheront, Mais les rebelles y tomberont.»

Ainsi donc, le «chemin» de Genèse 3:24 est directement lié aux œuvres générées par tout homme qui «mange» de l'Arbre de Vie, et non pas «une route symbolique» dont on peut barrer l'accès. Les conditions pour accéder à l'Arbre de Vie sont «la voie» de l'Esprit de Christ, et personne ne peut accéder à l'Arbre de Vie si les conditions requises et l'intégrité spirituelle de l'Évangile de grâce ne sont pas respectées.

Triple symbole des chérubins
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Les conditions pour accéder à l'Arbre de Vie sont:

  1. Être un vainqueur selon Dieu Apocalypse 2:7
  2. Laver sa robe (dans le sang de l'agneau) Apocalypse 22:14
  3. Ne rien retrancher des paroles de la vision de Jean Apocalypse 22:19
    (Note: le pseudo ange/messager Martin Luther a non seulement «retranché» les paroles de la prophétie de Jean, mais a rejeté tout l'Apocalypse au complet, en disant qu'il avait ce livre en aversion. Comme la part de Martin Luther est retranchée de l'Arbre de Vie, je ne vois pas comment l'enseignement des 7 âges de l'Église peut avoir la prétention d'être un enseignement «inspiré» de Dieu»!

Apocalypse 2:7 « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.»

Apocalypse 22:14
 « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! »

Apocalypse 22:19
 «et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.»

Le seul chérubin qui «éloigne les hommes» de l'Arbre, c'est le chérubin déchu d'Ézéchiel 28:14-15

E-261 « Maintenant donc, au lieu qu’un Ange soit placé pour éloigner les hommes de cet Arbre, il y en a qui ont été suscités pour les conduire vers cet Arbre; les anges des églises: “C’est pour tous”; ils ramènent les hommes au Nom de Jésus-Christ qui est l’Arbre de Vie qui Se tient dans le paradis de Dieu.»

Ensuite toujours au paragraphe E-261, William Branham conclut que «les «anges des Églises» ont été suscités pour «conduire les hommes» vers «cet Arbre» (l'arbre de Vie).» Encore là, William Branham trébuche sur la signification «des chérubins» qui sont d'essence purement spirituelle alors que les «étoiles/anges/messagers» des 7 Églises sont des hommes, des élus qui sont des vainqueurs et qui ont lavé «leur robes» dans le sang de l'agneau. À ce que je sache, les 7 anges de l'Église n'ont pas encore été révélés, car ces 7 messagers ne seront «réveillés» «qu'au Jour du Seigneur». Quant aux pseudo «anges/étoiles/messagers» qui sont des personnages choisis par William Branham pour «remplacer» le soi-disant «ange» du jardin d'Éden afin de les «conduire» vers l'Arbre de Vie, il s'avère que la majorité d'entre eux (sauf l'apôtre Paul) ont fait exactement le contraire et ont contribué à maintenir le mystère de l'Iniquité durant près de 19 siècles. Jamais des personnages comme Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'ont pu rencontrer les critères d'un authentique «étoile/ange/messager» de Dieu! Seuls les saints, les élus de Dieu qui sont parfaits par le sang et sacrifice de Jésus  sont qualifiés lors de l'appel des vainqueurs à la fin des temps.

Pour cette raison, je réfute complètement les allégations de William Branham de tout ce qu'il affirme dans le passage E-261 du sermon « L'Âge de l-'Eglise d'Ephèse [60-1205] »

 



#49)

1962
La Plus Grande Bataille Jamais Livrée. [62-0311]
«(212) Bon, ce n’est pas que je mette en doute, que je ne croie pas le médecin. Le médecin travaille sur le plan de la science. Et le médecin a fait tout ce qu’il pouvait pour sauver la vie de cette personne. Et elle ne peut pas être sauvée, parce qu’il ne sait plus quoi faire. Il est au bout de son rouleau. Cet homme est honnête. Mais, maintenant, l’arbre de la connaissance, c’est bien, mais quand vous arrivez au bout, alors, passez de celui-là à l’Arbre de Vie, et continuez simplement à avancer. Amen. C’est ça. Il fera l’affaire jusque-là, pas plus loin. Oui.

Dans la citation ci-dessus, après avoir dit «mais, maintenant l'arbre de la connaissance, c'est bien», William Branham arrive à la conclusion que lorsqu'on a tout tenté sur le plan médical et que la médecine ne peut plus aller plus loin pour guérir le patient, il faut alors se tourner vers «l'Arbre de Vie». Ce qui est non biblique, c'est de dire que «l'arbre de la connaissance du bien et du mal c'est bien»...!!! Imaginez seulement qu'Ève a sans doute dit exactement la même chose à Adam, «que l'arbre de la connaissance du bien et du mal était «bien» ... que «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» pouvait s'avérer utile, et même «aider à comprendre les mystères de Dieu»!!! Évidemment, il suffirait seulement de «passer à l'Arbre de Vie» en dernier recours!

Plus tard, en 1965, dans un sermon intitulé «Le dieu de cet âge mauvais [65-0801M]» William Branham va plus loin dans son interprétation de «la connaissance» et de la «science» en général, en identifiant la science humaine avec «le démon» et n'ayant aucune «communion» avec Dieu, et va même jusqu'à recommander aux «chrétiens» des derniers jours à «sortir» de cet «arbre de la connaissance du bien et du mal»! En d'autres termes, William Branham aurait enseigné que «l'arbre de la connaissance, c'est bien, MAIS tout ce qui est relié à la science et l'éducation, les écoles, les hôpitaux, les bibliothèques, tenez-vous loin de tout cela!»  Voici les citations, et surtout comprenez qu'elle n'est pas hors contexte.

«(172) Dieu ne nous a jamais donné l’ordre d’aller construire des écoles. Il ne l’a jamais fait. Il ne nous a jamais recommandé de bâtir des hôpitaux. Ces choses sont bonnes. Il ne nous a jamais recommandé de bâtir des bibliothèques. Non non. ..

«(173) Il (Satan) vous empêche par ses écoles, ses bibliothèques, sa littérature, ses hôpitaux et ainsi de suite, de voir la vraie révélation et la vraie foi dans la Parole de Dieu, qui est en train d’être révélée et confirmée aujourd’hui. Voyez-vous? Il vous retient loin de cela. Il est maintenant en train d’interpréter comme il l’a fait pour Pharaon, essayant de vous empêcher de voir la signification de la Parole confirmée en rapport avec la promesse pour l’âge des Lumières du Soir, la Parole confirmée et prouvée. Il a essayé par sa connaissance, ses écoles et ses gens les mieux instruits, son éthique et tout le reste, de vous empêcher de voir cela. »

«(176) Je viens de déclarer que la connaissance et la science n’ont pas du tout de communion avec le christianisme. L’une est du démon, et l’autre est de Dieu. Tout ce qui renie la Parole de Dieu, tenez-vous-en éloignés. Voyez-vous? (177) Non, monsieur. La Bible recommande aux chrétiens en ces derniers jours à sortir du milieu de cette prostituée, cet arbre du bien et du mal.»
Le dieu de cet âge mauvais [65-0801M]

Par contre en 1961, dans son sermon : «- Les Instructions de Gabriel à Daniel [61-0730MWilliam Branham avoue qu'il était désespérément à la recherche d'informations, et qu'il a visité plusieurs bibliothèques, comme si «le diable» pouvait lui être utile!

(paragraphe 32) «... celle-ci a été une semaine d’étude approfondie. Hier, je ne suis presque pas sorti de mon bureau toute la journée, je cherchais à étudier. C’est quelque chose, dernièrement, beaucoup d’anciens, dans mes enseignements, je me contentais de dire : « Là, il y a les soixante-dix semaines de Daniel », mais je n’osais pas les aborder pour les expliquer. Mais cette fois-ci, par la grâce de Dieu, j’ai essayé (???) de demander à Dieu de m’accorder la grâce de pouvoir l’apporter aux gens. Et je constate qu’il y a là-dedans des choses dont je ne sais absolument rien. (paragraphe 33) Et puis, je–j’ai lu le livre du Dr Larkin, le livre du Dr Smith, les notes du Dr Scofield, différents commentaires émis par des hommes de partout, et pourtant, je n’arrive pas à faire concorder cela pour que ça soit intelligible. Voyez ? Alors, cette semaine, j’ai l’intention de... J’ai visité la bibliothèque au Kentucky (pour me documenter) sur l’astronomie ancienne, les calendriers et la chronologie, et j’ai pris dans les bibliothèques et autres tous les anciens livres que j’ai pu et... faire mon humble part, en faisant solennellement confiance à Jésus-Christ qu’Il me le révèle. En effet, je ne cherche pas cela pour dire : « Je sais ceci, je sais cela. » Il connaît mon cœur. Il est en train de m’écouter. Mais j’en ai besoin pour pouvoir éclairer Son peuple; je crois donc qu’Il va me l’accorder. Je ne sais pas encore, mais je compte sur Lui pour dimanche prochain, parce que ce sera la partie capitale, dimanche prochain : connaître et placer ces soixante-dix semaines.»

L'illogisme de William Branham est indéfendable. Si nous reprenons sa citation dans son sermon «La Plus Grande Bataille Jamais Livrée. [62-0311]» au passage #212, son allusion «de passer à l'Arbre de Vie» quand la science ne peut plus rien faire, réfère ses auditeurs à son ministère de guérison et le place directement «dans l'Arbre de Vie». Ce n'est pas nouveau, car dans le passé il a littéralement pointé son ministère de guérison avec un rôle de prophète! Certaines guérisons étaient «conditionnelles» seulement si les gens croyaient qu'il était un «prophète de Dieu.» Trouvez-moi un seul endroit où Dieu a opéré une guérison à la condition que la personne confesse que le serviteur était un prophète!  Si vous en jugez d'après ce que déclare William Branham, si la personne n'était pas «guérie», on disait alors «qu'elle n'a pas cru»... Vous n'avez qu'à imaginer qu'une personne atteinte d'un cancer, n'avait vraiment pas le choix «de croire»!!! C'est de l'arnaque spirituelle! Voyons ce William Branham disait:

« (61) (...) Bonsoir, sœur. Vous êtes le genre de personne qui une fois que vous croyez, vous croyez. C’est un peu difficile pour vous de voir cela. Vous vous inquiétez beaucoup au sujet des choses, vous vous faites de soucis pour l’avenir, faisant des projets qui ne se réalisent jamais; en effet, c’est ça votre nature. Mais si vous me croyez en tant que prophète de Dieu, croyez-vous? Très bien. Le diabète vous quittera et vous pourrez rentrer chez vous bien portante. Pouvez-vous croire cela? Allez de l’avant, et vous avez cru; vous pouvez recevoir. Que Dieu vous bénisse au Nom du Seigneur. Disons: «Gloire à Dieu!» Par ta parole 51-0928 

Sauf que reconnaître seulement que quelqu'un parlant au nom de «l'Arbre de Vie», pouvant opérer des miracles de guérison, n'est pas le gage d'une authentique «nouvelle naissance». Ce n'est pas le genre de foi que le Seigneur recherche. Souvenez-vous que Nicodème avait effectivement reconnu que «Jésus était de Dieu» parce que «logiquement» personne ne pouvait accomplir  les miracles que Jésus faisait à moins que Dieu soit avec lui. Nicodème avait en quelque sorte reconnu le caractère particulier de Jésus lié à «l'Arbre de Vie» mais Jésus lui a dit qu'il devait naître de nouveau, et que même avec son témoignage sur la nature de Jésus, «il ne voyait pas le Royaume de Dieu».

ET VOUS, COMMENT PENSEZ-VOUS ENTRER DANS LE ROYAUME DE DIEU?

Jésus a donné la réponse à Nicodème: Jésus a dit: «Nicodème, tu dois être né de nouveau!» (... autrement, tu ne peux pas «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu)

Jean 3: 5: «Jésus a répondu: « En vérité, en vérité, je vous le dis, nul ne peut entrer dans le royaume de Dieu s'il n'est né d'eau et d'Esprit. » Jean 3:5

LA SAINTETÉ DE DIEU RESTAURÉE PAR LE SAINT-ESPRIT DE DIEU EST LA MÊME SAINTETÉ QUE CELLE DE JÉSUS. CETTE SAINTETÉ N'A RIEN EN COMMUN AVEC NOTRE PROPRE SAINTETÉ, CAR AUCUN HOMME NE PEUT LA PRODUIRE.

2 Corinthiens 3:18 dit que «nous sommes transformés à sa ressemblance [Jésus] » alors que Romains 8:29 déclare que Dieu «a prédestiné [les élus] à être conformes à la ressemblance de son Fils.»

PAR LE SANG ET LE SACRIFICE DE JÉSUS, NOUS SOMMES RESTAURÉS ÉGAUX AVEC JÉSUS DEVANT DIEU! C'EST LA VOLONTÉ DE DIEU!

Nous sommes «restaurés/rendus saints», une fois pour toutes! (Hébreux 10:10) Nous sommes conformes à l'image de Dieu, exactement comme Jésus! Par son sang et son sacrifice, nous partageons avec Jésus la même sainteté, la même justice, la même perfection. Jésus est notre frère aîné! C'est la montagne du Seigneur! Et cette montagne spirituelle (Sion) a été jetée dans la mer ... Votre sanctification (sainteté) ne dépendra jamais de vos efforts personnels. Votre sanctification ne dépend pas de vous. Votre volonté n'a rien à faire pour vous d'obtenir la sainteté de Dieu, conférée par le sacrifice expiatoire de Jésus. Ne croyez pas que c'est parce que quelqu'un peut faire des miracles au nom du Seigneur qu'il est un modèle à suivre en tant que vainqueur!

Également, des tas d'hommes d'Église diront au Seigneur : «Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?» Matthieu 7:22

et il leur répondra : «Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.» Matthieu 7:23

Vous vous rendez compte? S'il traite ainsi ceux qui ont eu de grands ministères, tel que William Branham, à combien plus traitera-t-il ceux qui ont cru à tort qu'ils recevraient un «privilège» spécial du Seigneur qui leur accorderait «la dignité des vainqueurs» pour leur «reconnaissance» d'un ministère lié au mystère de l'iniquité! Je regrette de juger ainsi ceux qui ont adhéré et suivi les «enseignements de William Branham» et du «Message», mais à moins d'être réellement né de nouveau, vous ne comprenez rien au Royaume de Dieu! Oui effectivement, vous vous croyez en sécurité en endossant les enseignements de William Branham, mais vous êtes encore pris avec votre «vieille nature», accusés jour et nuit devant Dieu, par l'esprit de l'accusateur!

La caractéristique de la nature humaine, qui est aussi appelée «vieille nature» est celle du «pécheur». Nous savons parfaitement qu'un pécheur n'est pas né de nouveau, puisque sa «nature» de pécheur est toujours «en vie», et non seulement celui qui n'est pas né de nouveau ne peut même pas «entrer dans le Royaume de Dieu» mais ne peut même pas «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu. Jean 3:3-5

C'est ici que l'on comprend la prédestination de ceux qui sont d'abord appelés. Analogiquement, nous savons fort bien que lorsque le cœur d'une personne s'arrête «une fois pour toutes», la mort est irréversible et ne se produit qu'une seule fois, Hébreux 9:27 , c'est-à-dire qu'on ne peut mourir naturellement «qu'une fois pour toutes», ainsi donc, celui qui est né de nouveau, n'est plus un pécheur, car sa vieille nature est morte «une fois pour toutes» et que sa nouvelle naissance est arrivée «une fois pour toutes».

Aujourd'hui, lorsqu'une personne décède, les autorités par le biais du Directeur de l'état civil, émettent un certificat de décès. Sur l'acte de décès officiel habituellement signé par un médecin, on peut y lire la date du décès, et parfois même l'heure où le décès a été constaté. Donc, on ne meurt qu'une seule fois, et c'est lorsque le cœur cesse de battre «une fois pour toutes».

Analogiquement, puisque la mort naturelle se produit à un instant précis, il en est de même avec la mort de la vieille nature, celle que l'apôtre Paul appelle «le vieil homme». Si dans le naturel, l'instant de la mort ne s'étale pas sur plusieurs mois ou plusieurs années, mais à un moment particulier, ainsi en est-il avec la mort du «vieil homme» et la «nouvelle naissance». Les Écritures sont claires à ce sujet, une personne ne peut posséder simultanément les deux natures spirituelles opposées. Ou bien vous êtes né de nouveau ou bien vous ne l'êtes pas. Ou bien vous êtes mort à la «vieille nature» ou bien vous ne l'êtes pas. Vous ne pouvez être «né de nouveau» et être «vivant» à la viueille nature en même temps.

Donc, ce «moment précis» se décrit comme étant une situation, laquelle lorsqu'elle est arrivée, se produit «une fois pour toutes», exactement comme la mort naturelle arrive «une fois pour toutes» et évidemment tout comme la naissance arrive et se produit «une fois pour toutes», lorsque le nouveau-né se met à respirer pour la première fois et continuera à le faire jusqu'à la mort.

Si Jésus est mort une fois pour toutes, et qu'il est ressuscité une fois pour toutes, ainsi en est -il avec celui qui est identifié avec Jésus. Voyons comment l'apôtre Paul insiste sur l'expression «une fois pour toutes» et décrit cela dans Romains chapitre 6 : 6-10

Paul dit que lorsque le «vieil homme» ou la «vieille nature» est morte en Jésus crucifié, elle est est morte une fois pour toutes (J'insiste sur l'expression une fois pour toutes)

Pour cette raison, je réfute complètement les allégations de William Branham de tout ce qu'il affirme dans le passage 212 du sermon « La Plus Grande Bataille Jamais Livrée. [62-0311]»

 



#50)

William Branham ne pouvait nier que «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» était sous le contrôle de «Satan», mais sa compréhension de Satan lui faisait dire que Satan influençait un soi-disant «libre-choix» chez l'homme, et que Satan leur faisait choisir la «branche du mal» plutôt que la «branche du bien». Cette conception d'un «libre-choix» du cœur humain est à la base du mystère de l'iniquité. En tentant de démontrer que «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» est un «arbre mélangé» et en voulant associer Max factor et ses laboratoires à la séduction des femmes, ce qui a amené les  fils de Dieu d'avant le déluge à «tomber dans le péché» et à les prendre en mariage, William Branham se ridiculise par sa naïveté et son manque flagrant de compréhension du mystère de Dieu. Observons un moment ce qu'il a déclaré en 1965.

1965
Le dieu de cet âge mauvais [65-0801M]

«(115) Remarquez. L’arbre auquel Satan a amené Ève à prendre part, c’était l’arbre du bien et du mal. C’était un arbre mélangé. Bon, considérez le jour dans lequel nous vivons. Au moment où il est en train d’appeler une épouse à sortir, il a une église qui prétend faire le bien alors qu’elle est mauvaise, du fait qu’elle renie la Parole. Un arbre mélangé... «Oh! direz-vous, ils – ils ont de grandes sociétés. Ils – ils – ils – ils aident le – ceci. Et la Croix Rouge appuie cela, et toutes les écoles, ils... (116) Remarquez comment Satan a amené l’âge scientifique du temps de Noé, jadis, à s’appuyer sur leur propre intelligence. La Bible nous dit dans Proverbes de ne pas nous appuyer sur notre propre intelligence; et que toute parole d’homme soit reconnue pour mensonge et Celle de Dieu pour vraie. Mais par sa connaissance, Satan a amené les gens, depuis le commencement, au jardin d’Éden, à s’appuyer sur leur intelligence. Et vous savez, par ses grandes réalisations de Max Factor qu’il avait à l’époque, il avait tellement embelli les femmes que cela a amené le fils des hommes – ou plutôt les fils de Dieu à tomber dans le péché et à les prendre en mariage. C’est vrai. Il... Les femmes étaient si belles, si jolies.»

«(127) Satan, le dieu de cet âge mauvais, par sa connaissance amène les gens à manger de son arbre mélangé du bien et du mal... Remarquez. Satan par sa connaissance amène les gens de cet âge mauvais à manger de son arbre du bien et du mal, il dit qu’il est en train de bâtir une plus grande civilisation chrétienne par sa connaissance du bien et du mal, une plus grande civilisation chrétienne. Mais le petit troupeau Parole et vierge de Christ, l’Épouse, ne se soucie pas de sa connaissance. Elle se garde loin de ses liens. Qu’est-ce? »

Dans l'extrait de la prédication de 1965, ci-dessus, William Branham insiste encore sur «l'arbre mélangé», enseignant à tort que le bien et le mal dans le même arbre constituent un mélange incompatible. Sauf, qu'effectivement, à l'origine de la création «de cet arbre», AVANT que «son chérubin» soit déchu, l'arbre était en Éden, sur la «montagne de Dieu». L'arbre n'a jamais été un arbre mélangé. Jamais l'arbre fut mélangé, car le bien et le mal était une connaissance des deux. Maintenant, c'est une humanité qui raisonne moralement, qui croit comprendre ce qui est juste ou faux, bien ou mal, sans toutefois se tenir dans la présence de Dieu, et qui fait confiance à «l'accusateur» pour se diriger moralement. Par conséquent, l'humanité actuelle est totalement incompétente pour juger «du bien et du mal» selon Dieu. William Branham n'a jamais rien compris à «cet arbre» ni au mystère qu'a voulu cacher l'auteur de la Genèse.


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Conclusion, «se tenir dans la présence de Dieu» et appel des vainqueurs


#10)


L'inerrance des Écritures:
En «théologie» chrétienne et juive, l’inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale selon laquelle la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de l'authenticité du texte et des détails relatifs aux thèmes scientifiques, historiques et géographiques. Ceci implique que les auteurs bibliques auraient été «inspirés» de Dieu, et que Dieu leur aurait évité toute erreur dans leurs écrits. Jusqu'ici cela semble être en ordre, mais qu'en est-il des traductions, qui sont en quelque sorte des «interprétations des traducteurs» ? Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Voyons par exemple, qui sont ceux qui n'osent remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent avec «l'Esprit de l'auteur».

Le fondamentalisme chrétien
Le fondamentalisme «chrétien» se distingue par l’absence d’esprit critique. Ainsi, le doute, qu’il soit d’ordre spirituel, existentiel, ou méthodologique n’y est ni désiré, ni valorisé et il doit être dissipé pour faire place à une certitude intérieure. Autrement dit, toute remise en question des textes de la Genèse traduite dans leur langue, serait non seulement une atteinte à l'intégrité «de leur foi» devant Dieu, mais un péché d'incrédulité. C’est pourquoi le fondamentalisme s’oppose généralement à l’exégèse historico-critique ou scientifique, qui est adoptée officiellement par les croyants non fondamentalistes pour interpréter les textes religieux.

Les fondamentalistes considèrent l'Écriture comme une transcription fidèle et littérale de la vérité révélée par Dieu et en conséquence, les êtres humains n'ont plus qu'à l'accepter, s'y soumettre et obéir. Leur point de vue est non-négociable.

Non seulement le fondamentalisme chrétien, surtout présent dans le protestantisme, est une position religieuse qui soutient une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés, mais cette «conception littéraliste» des traductions bibliques n'a jamais osé remettre en question l'intégrité spirituelle de ceux qui ont traduit les Écritures. Et que penser des Bibles «annotées» de commentaires, telle que la version de la Bible Scofield, dont William Branham a avoué s'être souvent «inspiré»? Et je désire ajouter: puisque la  position fondamentaliste ne permet pas  de s'aventurer à vérifier quoi que ce soit, comme le faisait les Juifs de Bérée, Actes 17:11, de peur de «déplaire à Dieu», je me pose sérieusement la question à savoir s'ils croient fermement que «l'esprit» du traducteur» (de la version biblique traduite dans leur langue) était sur la même longueur d'onde que celle de l'Esprit de l'auteur. Il semble qu'ils n'y ont jamais pensé. Il est vrai que la Bible est «inspirée», mais seulement pour ceux qui sont également «inspirés» du même Esprit que Celui de l'auteur et qui comprennent ce que l'auteur voulait dire.

La traduction des textes bibliques est relative...
Question: Imaginez un traducteur des Écritures de l'Ancien Testament, un de ceux qui sont ces «érudits» qui ont étudié les textes «sacrés» avec plein de diplômes en théologie, et que pendant son travail de traducteur, il observe qu'un certain mot écrit en langue hébraïque offre plusieurs interprétations différentes dans un contexte où les repères sont exclusivement d'ordre spirituel. Alors, comment pourrait-il interpréter la pensée de l'auteur pour traduire adéquatement le bon mot ou la bonne expression? À ce jour, j'estime que certaines traductions reflètent seulement la piètre interprétation humaine du traducteur, lequel probablement bien embêté, s'est servi d'éléments mentionnés dans le cadre de l'événement pour «deviner» approximativement ce qui s'était passé. Il aura beau vous dire que les Écritures étaient inspirées, mai lui, l'était-il? Vous trouverez ci-après certains passages des Écritures de la Genèse qui sont non seulement problématiques, mais qui induisent carrément le lecteur hors de la pensée inspirée de l'auteur.

Évidemment, il faut considérer que les textes traduits de l'hébreu ou du grec sont crédibles dans notre langue en autant que les traducteurs étaient sur la même longueur d'onde que l'auteur qui les a écrits. Et encore! Même si les textes reflètent exactement le sens des mots d'origine, ce n'est pas une garantie pour interpréter correctement la pensée initiale de l'auteur. J'expliquerai plus loin ce que signifie l'expression «meeting of the minds», utilisée fréquemment en langue anglaise.

Ce n'est pas nécessairement en lisant les Écritures que le Seigneur est lié d'office, ou forcé de nous faire comprendre tout ce qu'Il a publié par le moyen de ses serviteurs et prophètes. Il y a des clés qui sont cachées dans les Écritures, et à moins de les posséder, les mystères les plus précieux demeureront obscurs. Vous aurez beau étudier en théologie dans les grandes universités, et toutes vos études ne feront que vous éloigner de la simplicité des Écritures. Certains passages des évangiles nous prouvent que ce qu'on dit ou ce qu'on écrit n'est pas nécessairement accessible à tout le monde....même écrit simplement. Parfois, vous devez comprendre que les lecteurs ou les auditeurs ne sont pas toujours ceux à qui la Parole de Dieu est destinée, et rappelez-vous que Jésus n'était pas nécessairement «comprit» même en utilisant un langage ordinaire. Un jour ses disciples lui demandèrent:

«Pourquoi leur parles-tu en paraboles?» Matthieu 13:10-13

Jésus leur répondit: «10 Les disciples s'approchèrent, et lui dirent: Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? 11 Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. 12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. 13 C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent.»

Et que dire, si les «paraboles de la Parole de Dieu» sont écrites un peu partout dans l'Ancien et le Nouveau Testament? Ce qui s'appliquait aux paraboles de Jésus, c'est-à-dire qu'elles n'étaient pas destinées à tous ceux qui les «entendaient»,  continue de s'appliquer aux paraboles, aux récits bibliques qui offrent plusieurs figures et types allégoriques. Nous sommes familiers que les actions de l'ancien Israël étaient des figures des choses à venir.
Colossiens 2:17, Hébreux 10:1

La compréhension des Écritures s'opère par l'Esprit qui les a écrites.
Un jour, un frère avait publié sur la page d'un de mes groupes Facebook, un texte débutant avec quelques questions évocatrices, lesquelles disaient à peu près ceci: «Avez-vous du mal à comprendre la Bible ? Est-ce que les prophéties vous semblent difficiles à saisir ? Aimeriez-vous apprendre comment y arriver?» et il avait placé un lien vers une vidéo intitulée «Comment étudier la Bible»

Et puis, le Seigneur me donna quelque chose à ce sujet que je vais maintenant partager avec vous. En fait, il n'y a qu'une seule façon d’étudier la Bible, et je vais vous dire comment. Au départ, j’affirme que la Bible n’est pas «La Parole de Dieu», «mais que «La Parole de Dieu est dans la Bible» et qu’Elle est reconnue seulement par ceux qui rejoignent le même Esprit et la même pensée que celle de l’auteur. Simple me direz-vous? Non je vous répondrais, pas si simple que cela, et je vais vous expliquer pourquoi.

Les auteurs des Écritures de la Bible que nous croyons être la Parole écrite de Dieu, étaient inspirés de l’Esprit du Seigneur, et il est impératif qu’il en soit de même pour ceux qui interprètent la Bible avec précision. En d'autres mots, le lecteur doit être exactement «sur la même longueur d'onde» que celui qui a rédigé le texte biblique pour la première fois. Si vous lisez Moïse par exemple, vous devez avoir l'Esprit qui a inspiré Moïse. Sinon, ce serait comme tenter de lire un texte écrit dans une langue étrangère que l'on ne comprend pas et de tenter d'interpréter du mieux que l'on peut ce qui est écrit en observant seulement le contexte historique et social. Les chances de tomber pile sur le vrai sens des mots écrits dans le texte seraient assez minces, voir impossible. Aujourd'hui, les étudiants de la Bible, chrétiens et juifs, sont d'avis que le livre de la Genèse a été écrit par Moïse, et je partage également cette conviction, car l'auteur de la Genèse possédait les clés du mystère de Dieu et du mystère du serpent ancien, appelé le diable et Satan. Or Moïse était un vrai vainqueur dans le sens spirituel de l'expression. En conséquence, à moins d'être un vainqueur comme Moïse, vous n'y arriverez jamais. À moins de rejoindre l'Esprit qui a inspiré Moïse à écrire la Genèse, vous ne lirez pas ce que Moïse a voulu dire, et vous ne découvrirez pas ce qu'il a caché volontairement.

Mais qui peut prétendre être authentiquement oint de l'Esprit de Dieu pour interpréter les prophéties bibliques? La réponse est simple et laissez-moi vous montrer comment le raisonnement humain peut se tromper. Rappelez-vous Nicodème, dont les Écritures disent qu'il était un chef des Juifs (un leader), un «docteur d'Israel» probablement considéré comme très instruit de la loi, lequel devait passer auprès des siens pour une personne éduquée et intelligente, qui en était venu à la conclusion que «personne ne pouvait faire les miracles que faisait Jésus, sans que Dieu soit avec lui » , et Jésus lui avait pourtant dit qu'à moins de naître de nouveau, non seulement il ne pouvait même pas «comprendre le royaume de Dieu, mais ne pourrait même pas y entrer »

En d’autres mots, Nicodème aurait pu dire aussi à Jésus : « grâce à ma formation en théologie des textes sacrés de nos prophètes, et mon éducation religieuse de haut niveau, moi et mes collègues, les docteurs de la loi, … nous croyons que Dieu est avec toi, seulement du fait que tu accompli ces miracles … » 

Note: La même chose s'est passée vers les années 50-60s avec un prédicateur qui avait un ministère de guérison. Et ces gens ont probablement conclu que si ce prédicateur exerçait un ministère de guérison, qu'il avait l'autorité divine d'interpréter les Écritures et les prophéties.

Sauf que même avec «sa pseudo déclaration de foi» Nicodème n'avait rien absolument rien compris du Royaume de Dieu et il avait tout interprété de travers. Voilà la faiblesse de l’esprit humain ! L’esprit humain ne sait pas que les Écritures sont scellées pour lui et bien qu’il les lise, elles ne lui sont pas destinées. Mais Jésus rectifia les choses immédiatement. Rappelez-vous de ce que Jésus disait au sujet des paraboles qui n'étaient pas destinées à n'importe qui. Matthieu 13:10-13

Dans Jean 3: 3-5, nous lisons ce que Jésus répondit à Nicodème : «Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Voilà la preuve authentique que Dieu est avec un homme ! Une personne authentiquement née de nouveau «voit» ou «comprend» le Royaume de Dieu. Ce ne sont pas les miracles que Dieu pourrait faire par le ministère d’un homme qui lui donnent l’autorité d’interpréter les prophéties bibliques, mais l’authentique nouvelle naissance.

Comprenez-vous? Nicodème n'était pas né de nouveau, et pourtant il croyait que le simple fait de voir des miracles authentiques, lui accordait l'équivalent de la nouvelle naissance. Mais Jésus répondit à Nicodème, que bien que son observation était juste, (les miracles), ce n'était pas un gage de l'authentique nouvelle naissance. Voyons ce que dit Matthieu 7.22

« Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi… » Matthieu 7:22-23
Peut-être qu'il y en a qui diront: Seigneur, Seigneur! N'avons-nous pas interprété en ton nom, les Écritures et les prophéties? Et Il leur répondra la même chose.....

En aucun cas, il est mentionné dans Matthieu 7:22 que les miracles qu'ils avaient faits au nom du Seigneur étaient faux ou venaient du diable, et pourtant ce genre d’autorité n’avait absolument rien à voir avec l’authentique nouvelle naissance. Ceux dont le Seigneur fait allusion dans Matthieu 7:22 avaient reçu l’autorité de chasser des démons et de faire des miracles en son nom, mais le Seigneur ne les connaissaient pas.

Rappelez-vous que  Judas Iscariote, qui était avec les douze apôtres, reçut lui aussi la commission de chasser des démons et de guérir des malades. Et pourtant, il était du diable. Pour être connu du Seigneur, il faut être authentiquement né de nouveau.

Ce n’est pas tant la Bible qui divise le christianisme, mais plutôt les *prémisses (voir note) personnelles de la personne qui l’interprète. Telle est la faiblesse de l'esprit humain non-régénéré. Dans l'épître de Jacques, au chapitre 3 verset 15, nous lisons : «La sagesse d'en bas n'est pas la même que la sagesse d'en haut », et cette sagesse d'en bas, Jacques dit qu'elle est «terrestre, charnelle et diabolique».

Note *Les prémisses se distinguent des conclusions en ce qu’elles servent de principe, de points d’appui considérés comme évidents par eux-mêmes ou démontrés dans des raisonnements à partir desquels on déduit des conclusions.

Conclusion:  La caractéristique de l'esprit humain se reflète dans ses propres revendications, qui croit à tort que Dieu inspirera à coup sûr, toute personne qui désire comprendre les Écritures et les prophéties, afin de lui accorder la capacité d'interpréter la Bible avec précision, lorsque ce dernier s’appuie sur l'opinion et le raisonnement du traducteur des textes bibliques à interpréter. C’est exactement sur ce point que l'erreur réside. Bien qu’on concède que le Saint-Esprit est l'auteur de sa propre interprétation, une évidence qui est partagée de tous, le seul fait que tant de personnes ont affirmé que le Saint-Esprit leur a parlé et les a choisis pour interpréter les prophéties, nous montre bien qu'il faut maintenant plus qu'un témoignage d'une personne sincèrement motivée à nous enseigner ce qu'il croit avoir reçu par inspiration divine. Il nous faut pour commencer, rencontrer l'Auteur des Écritures et des prophéties, et non pas le traducteur.

 D'après les étudiants de la Bible, le début du livre de la Genèse aurait été écrit par Moïse, ce qui signifie que la Genèse aurait été écrite plus de 2400 ans après Adam. 
Donc, le contenu du récit de la Genèse n'a pu être écrit que sous inspiration divine, et Moïse, a volontairement codé son récit pour réserver la révélation des mystères cachés seulements aux enfants du Royaume de Dieu.
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Section de l'étude des Écritures


#51)

Nous avons observé précédemment qu'au sens figuré et analogique, les arbres ont une signification spirituelle étroitement reliée aux «bons» ou aux «mauvais fruits», qui sont les comportements et témoignages des hommes.
La première allusion biblique à cette analogie se trouve dans le livre de la Genèse, un livre écrit par Moïse, environ quelques 2370 ans après la création d'Adam, selon la généalogie de la descendance d'Adam répertoriée dans les livres de la Genèse et du Pentateuque. Ainsi donc, c'est Moïse qui aurait utilisé les figures de «l'arbre de vie» et de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» et du serpent. Et ce livre, il l'aurait écrit environ 2,400 ans après Adam.

La tradition attribue la paternité de la rédaction du livre de la Genèse à Moïse, mais les étudiants de la bible ont pu établir que plusieurs livres du Pentateuque ont été composés à l'époque de l'exil à Babylone par de nombreux rédacteurs. Le mot Pentateuque est utilisé par les chrétiens pour désigner les cinq premiers livres de la Bible ; il correspond à la Torah juive. Le Deutéronome se présente comme un long discours tenu par Moïse aux Hébreux avant sa mort. Le Pentateuque présente une version théologique de l'histoire du peuple d'Israël depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse. Évidemment, le récit de la mort de Moïse appartient à un autre auteur, celui-là parfaitement inconnu.

Tous les patriarches, (descendance d'Adam) dans le récit de la Genèse, sont des hommes qui se sont sans doute transmis oralement, les histoires et les faits de leur époque, et sont considérés comme «des hommes de la parole échangée» et aucun d’entre eux n’est décrit dans la Bible d'avoir exercé «l’acte d’écrire ou de lire» et jamais aucun artefact antédiluvien n'a été trouvé pour prouver quoique ce soit relatif à Adam et Ève. C'est n'est que dans le livre de l’Exode,  que les premières mentions de l’acte d’écrire et de lire apparaissent, et elles sont directement liées à Moïse,  et les premières références au phénomène du livre sont indiquées dans le passage Exode 17:14 et ceux de la lecture d'un livre à Exode 24: 4-7:14

À part dans Genèse 5:1, où le narrateur mentionne la postérité d'Adam, ce n'est qu'en Deutéronome 31:24, que le mot hébreu «livre», apparait dans le Pentateuque et est entièrement attribué à Moïse pour la première fois dans le récit : « lorsque Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi (Torah) dans un livre... ».

Même si un théologien essaierait de prouver que l'auteur qui a écrit le passage dans Deutéronome 31:24 est Moïse, la forme narrative des actes de Moïse suggère quand même qu'un ou plusieurs auteurs ont rapporté les récits, mais indiscutablement, il faut reconnaitre qu'il est absolument impossible que Moïse ait écrit sur sa propre mort et après sa mort.

Deutéronome 34:5 « Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel.»

Deutéronome 34:7 « Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu'il mourut ; sa vue n'était point affaiblie, et sa vigueur n'était point passée.»

Source: Une « théorie narrative » de l'écriture dans le Pentateuque par Jean-Pierre Sonnet

Le Pentateuque est chez les chrétiens l'ensemble des cinq premiers livres de la Bible. Pour les juifs, ces cinq livres constituent la Torah. La tradition en attribue la paternité à Moïse, mais la recherche moderne a pu établir qu'ils ont été composés à l'époque de l'exil à Babylone par de nombreux rédacteurs. Ils présentent une version théologique de l'histoire du peuple d'Israël depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse.

Le Livre de la Genèse est souvent divisé en deux parties : la création (des chapitres 1 à 11) et les récits patriarcaux (chapitres 12 à 50). Après la création de l'univers et de l'homme (chapitres 1-2), l'histoire du péché originel et celle du meurtre de Abel par son frère Caïn (chapitre 4), arrive l'histoire de Noé qui échappe au déluge grâce à son arche (chapitres 6 à 8).

L'histoire de la Tour de Babel occupe le chapitre 11. Des généalogies entrecoupent ce récit et la dernière d'entre elles permet de faire le lien avec la seconde partie de la Genèse. En effet, la généalogie du chapitre 11 donne les ancêtres d'Abraham dont l'histoire vient ensuite.

La seconde partie de la Genèse raconte l'histoire des patriarches. D'abord Abram, qui change son nom en Abraham après sa rencontre avec Dieu, est choisi pour être le père d'une grande nation et ce bien qu'il soit âgé et que sa femme Sarah soit stérile (chapitres 12 à 25 verset 8). Un fils leur naît, Isaac lui-même père de Jacob qui change son nom en Israël après avoir lutté contre un être mystérieux et à qui est fait la même promesse (du chapitres 25 verset 19 au chapitre 37).

Enfin, l'histoire de Joseph achève le livre de la Genèse. Joseph, fils de Jacob est vendu par ses frères, est esclave en Égypte mais parvient à devenir le conseiller de Pharaon. Il fait venir en Égypte toute sa famille pour qu'elle échappe à la famine et se réconcilie avec ses frères (chapitres 37 à 50). Avec ses frères, il fonde ainsi les 12 tribus d'Israël.

Note: Puisque d'Adam à Moïse, il y a environ 2368 ans, et que cette durée de temps dépasse de plus de 350 ans celle entre la naissance de Jésus et notre époque, il est impensable que la transmission orale sur presque 24 siècles ait pu livrer à Moïse un compte rendu intègre et détaillé. Or Il est peu probable que Noé ait eu en sa possession des écrits et des comptes-rendus de ses ancêtres, car la première mention d'une rédaction et consignation par écrit n'est mentionnée que dans Deutéronome 31:24. Si nous considérons qu'aucun document historique, lettre ou épitre datant de 20 siècles n'a survécue depuis l'âge Apostolique, imaginez ce que 24 siècles après Adam auraient laissé! En conséquence, si Moïse est l'auteur du début du livre de la Genèse, il se serait écoulé environ plus de 2400 ans entre Adam et l'écriture du récit de la création par Moïse. Aussi, la seule conclusion possible est que Moïse a reçu de l'Éternel, l'inspiration nécessaire pour relater sous une forme codée, les mystères de la création, du jardin d'Éden, du serpent ancien, de la chute d'Adam et Ève, l'origine de Caïn et tout le reste. Il semble bien que le Seigneur ait inspiré l'auteur de la Genèse à cacher volontairement les détails concernant tous les acteurs du jardin d'Éden. Maintenant l'Église revendique par le même Esprit qui avait inspiré l'auteur, tout ce qui a été scellé depuis le début, en recevant les clefs promises.

Matthieu 16:19 « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.»



#51)

Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits en français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis traduit dans d’autres langues dont le français, même chose pour le Nouveau Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques en français (ou dans toute autre langue) manque souvent de fidélité et de «relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures. Aussi, ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en profondeur savent qu'il est important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux comprendre et interpréter un passage biblique. Cependant, apprendre le grec et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné à tout le monde, il faut le souligner.

C’est pour cela qu’un érudit du 19ème siècle nommé James Strong, nous a facilités la tâche, en remarquant tout simplement que les mots de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament sont immuables et qu’il suffisait de les classer par ordre alphabétique dans chaque langue originale et d’y associer à côté un numéro dans l’ordre croissant : Ceci a donné tout simplement les mots codés Strong pour l’Ancien et le Nouveau Testament (ou les Strong's en raccourcis). Lui et une centaine de ses collaborateurs après un travail fastidieux, ont sorti un ouvrage de référence à la fin du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive Concordance of the Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui correspond à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite quand on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le grec. Bien qu'on lui attribue le titre de théologien, James Strong n'a jamais tenté d'expliquer les Écritures, mais a concentré son travail sur sa concordance.

Bien que de nombreux croyants utilisent le dictionnaire «Strong's Concordance» pour traduire des mots grecs, cela peut néanmoins conduire à des conclusions douteuses, surtout si la personne qui utilise l'outil, possède au départ une  opinion théologique qu'il désire défendre ou une mauvaise compréhension du sens spirituel que l'auteur des textes bibliques voulait exprimer à l'origine. Parce que le dictionnaire/concordance de Strong n'est pas spécifique à un mot particulier dans un passage particulier, étant génériquement basé uniquement sur les racines grecques, il doit être utilisé dans les études des mots grecs trouvés dans le Nouveau Testament grec, avec l'Esprit de l'auteur.

La plupart des mots hébreux sont dérivés de mots racines de trois lettres. La grande majorité des mots de la langue hébraïque peuvent se résumer à un mot racine à trois consonnes qui contient l'essence de la signification du mot. Même si vous ne pouvez pas lire l'hébreu, vous constaterez que vous pouvez comprendre le sens de la Bible en identifiant les racines des mots.:

Par exemple à partir de la racine primaire «'aman - !ma», (Strong 539) verbe qui signifie «être fidèle, confirmer», nous obtenons «emuwn - !wma», (Strong 529) mot qui signifie «fidélité, confiance», et de «emuwn» nous pouvons obtenir «hnwma - emuwnah» (Strong 530) (fermement, fidélité)

Publiée la première fois vers 1890, James Strong a construit sa concordance à partir de la traduction anglaise King James (KJV). La version Louis Segond 1910 (LSG) a été utilisée pour traduire la Concordance Strong en français. Les deux traductions ont en commun d'être très littérales, ce qui facilite les concordances entre les termes. Les textes originaux sur lesquels sont basées ces deux traductions ne sont pas les mêmes, ce qui peut mener à quelques différences.

Formation de mots hébreux à partir de racines
Les mots hébreux sont formés à partir de racines en modifiant les voyelles et en ajoutant une profusion de préfixes et de suffixes à cette racine. Les préfixes peuvent être des prépositions (dans, sur, de, vers, etc.), des articles (le) ou d’autres choses. Les suffixes peuvent être des pronoms (lui, vous, notre, etc.), des possessifs (s), ou peuvent indiquer le sexe et le nombre (singulier féminin; pluriel masculin, etc.). En raison de la manière dont ces préfixes et suffixes sont ajoutés à la racine, un seul mot en hébreu peut être traduit en français par plusieurs mots.

Si la même racine hébraïque est utilisée à deux endroits différents, les mots et leur signification sont probablement liés. Si vous voyez le même mot français à deux endroits différents mais que les mots hébreux correspondants ont des racines différentes, cela peut indiquer qu'il existe une nuance de sens différente que le français ne reflète pas.

Il y a étonnamment peu de mots racines en hébreu biblique, mais nous en tirons beaucoup. Par exemple, à partir de la racine «qadash» (Xdq), verbe qui signifie «sanctifier, consacrer, être saint, être séparé», nous obtenons «qodesh» qui signifie «consécration, sainteté, mise à part», et aussi nous pouvons obtenir «qedesh» qui signifie «lieu saint, lieu consacré»

Formation des mots français à partir du grec.
La plupart des mots du français viennent du latin et du grec. Cependant, puisque le Nouveau Testament a été traduit du grec, il convient d'examiner pourquoi les traducteurs du Nouveau Testament ont privilégié un certain mot français plutôt qu'un autre. Et c'est justement là où l'interprétation du sens original peut différer d'une version biblique à une autre.

Est-ce que les traducteurs de la Bible, sont fiables?
La question qui se pose est souvent de comprendre «dans quel esprit» le traducteur était lui-même, lorsqu'il a interprété les Écritures à partir du grec ou de l'hébreu, ce qui à mon avis est un questionnement entièrement légitime. Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Nous savons par exemple que ceux qui adhèrent au «fondamentalisme chrétien» se distinguent par l’absence d’esprit critique, car ils n'osent pas remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent avec «l'Esprit de l'auteur». Or donner un «chèque en blanc» à quiconque prétend avoir réellement compris le sens profond des Écritures est non seulement risqué, mais dénote une naïveté spirituelle qui ouvre la porte à la séduction offerte par toutes les interprétations et les dérapages théologiques actuels.

L'outil de référence Strong peut s'avérer utile.
Un mot est souvent un « assemblage » de plusieurs autres mots. Savoir décomposer un mot, c’est non seulement savoir trouver chacune de ses parties, mais aussi savoir les nommer et donner leur sens. Savoir décomposer un mot permet de trouver le sens de mots inconnus sans utiliser de dictionnaire. Puisqu'il est question ici du lexique grec, l'outil de recherche et concordance Strong permet d'analyser une définition juste et profonde d'un mot grec et d'identifier les versets de la Bible qui contiennent tel mot grec appelée concordance grecque. En plus de trouver
l'origine du mot grec, l'outil permet également de connaitre la phonétique du mot grec.

Qu'est-ce que «l'étymologie»?
C’est la « racine » du mot, la partie qui lui donne son sens (elle vient souvent du latin ou du grec). « chef » vient du latin caput : l’extrémité, la tête. Les mots ayant le même radical forment une famille. chef, capital, chapitre, capitaine, décapiter, caboche, capuche, escapade appartiennent tous à la même famille. On appelle « étymologie » (du grec « étymo » vrai, réel, véritable et de « logie » : la science, l’étude) l’histoire des racines des mots.

Source: http://www.jewfaq.org/root.htm (anglais)

Des sites Internet offrant la concordance Strong «grec/hébreux/français»
http://www.lexique-biblique.com/lexiques/hebreu/
http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/
https://www.levangile.com/Liste-Strong-Hebreu.php
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec.html
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu.html



#52)


L'inerrance des Écritures:
En «théologie» chrétienne et juive, l’inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale selon laquelle la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de l'authenticité du texte et des détails relatifs aux thèmes scientifiques, historiques et géographiques. Ceci implique que les auteurs bibliques auraient été «inspirés» de Dieu, et que Dieu leur aurait évité toute erreur dans leurs écrits. Jusqu'ici cela semble être en ordre, mais qu'en est-il des traductions, qui sont en quelque sorte des «interprétations des traducteurs» ? Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Voyons par exemple, qui sont ceux qui n'osent remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent avec «l'Esprit de l'auteur».

Le fondamentalisme chrétien
Le fondamentalisme «chrétien» se distingue par l’absence d’esprit critique. Ainsi, le doute, qu’il soit d’ordre spirituel, existentiel, ou méthodologique n’y est ni désiré, ni valorisé et il doit être dissipé pour faire place à une certitude intérieure. Autrement dit, toute remise en question des textes de la Genèse traduite dans leur langue, serait non seulement une atteinte à l'intégrité «de leur foi» devant Dieu, mais un péché d'incrédulité. C’est pourquoi le fondamentalisme s’oppose généralement à l’exégèse historico-critique ou scientifique, qui est adoptée officiellement par les croyants non fondamentalistes pour interpréter les textes religieux.

Les fondamentalistes considèrent l'Écriture comme une transcription fidèle et littérale de la vérité révélée par Dieu et en conséquence, les êtres humains n'ont plus qu'à l'accepter, s'y soumettre et obéir. Leur point de vue est non-négociable.

Non seulement le fondamentalisme chrétien, surtout présent dans le protestantisme, est une position religieuse qui soutient une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés, mais cette «conception littéraliste» des traductions bibliques n'a jamais osé remettre en question l'intégrité spirituelle de ceux qui ont traduit les Écritures. Et que penser des Bibles «annotées» de commentaires, telle que la version de la Bible Scofield, dont William Branham a avoué s'être souvent «inspiré»? Et je désire ajouter: puisque la  position fondamentaliste ne permet pas  de s'aventurer à vérifier quoi que ce soit, comme le faisait les Juifs de Bérée, Actes 17:11, de peur de «déplaire à Dieu», je me pose sérieusement la question à savoir s'ils croient fermement que «l'esprit» du traducteur» (de la version biblique traduite dans leur langue) était sur la même longueur d'onde que celle de l'Esprit de l'auteur. Il semble qu'ils n'y ont jamais pensé. Il est vrai que la Bible est «inspirée», mais seulement pour ceux qui sont également «inspirés» du même Esprit que Celui de l'auteur et qui comprennent ce que l'auteur voulait dire.

La traduction des textes bibliques est relative...
Question: Imaginez un traducteur des Écritures de l'Ancien Testament, un de ceux qui sont ces «érudits» qui ont étudié les textes «sacrés» avec plein de diplômes en théologie, et que pendant son travail de traducteur, il observe qu'un certain mot écrit en langue hébraïque offre plusieurs interprétations différentes dans un contexte où les repères sont exclusivement d'ordre spirituel. Alors, comment pourrait-il interpréter la pensée de l'auteur pour traduire adéquatement le bon mot ou la bonne expression? À ce jour, j'estime que certaines traductions reflètent seulement la piètre interprétation humaine du traducteur, lequel probablement bien embêté, s'est servi d'éléments mentionnés dans le cadre de l'événement pour «deviner» approximativement ce qui s'était passé. Il aura beau vous dire que les Écritures étaient inspirées, mai lui, l'était-il? Vous trouverez ci-après certains passages des Écritures de la Genèse qui sont non seulement problématiques, mais qui induisent carrément le lecteur hors de la pensée inspirée de l'auteur.

Évidemment, il faut considérer que les textes traduits de l'hébreu ou du grec sont crédibles dans notre langue en autant que les traducteurs étaient sur la même longueur d'onde que l'auteur qui les a écrits. Et encore! Même si les textes reflètent exactement le sens des mots d'origine, ce n'est pas une garantie pour interpréter correctement la pensée initiale de l'auteur. J'expliquerai plus loin ce que signifie l'expression «meeting of the minds», utilisée fréquemment en langue anglaise.

Ce n'est pas nécessairement en lisant les Écritures que le Seigneur est lié d'office, ou forcé de nous faire comprendre tout ce qu'Il a publié par le moyen de ses serviteurs et prophètes. Il y a des clés qui sont cachées dans les Écritures, et à moins de les posséder, les mystères les plus précieux demeureront obscurs. Vous aurez beau étudier en théologie dans les grandes universités, et toutes vos études ne feront que vous éloigner de la simplicité des Écritures. Certains passages des évangiles nous prouvent que ce qu'on dit ou ce qu'on écrit n'est pas nécessairement accessible à tout le monde....même écrit simplement. Parfois, vous devez comprendre que les lecteurs ou les auditeurs ne sont pas toujours ceux à qui la Parole de Dieu est destinée, et rappelez-vous que Jésus n'était pas nécessairement «comprit» même en utilisant un langage ordinaire. Un jour ses disciples lui demandèrent:

«Pourquoi leur parles-tu en paraboles?» Matthieu 13:10-13

Jésus leur répondit: «10 Les disciples s'approchèrent, et lui dirent: Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? 11 Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. 12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. 13 C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent.»

Et que dire, si les «paraboles de la Parole de Dieu» sont écrites un peu partout dans l'Ancien et le Nouveau Testament? Ce qui s'appliquait aux paraboles de Jésus, c'est-à-dire qu'elles n'étaient pas destinées à tous ceux qui les «entendaient»,  continue de s'appliquer aux paraboles, aux récits bibliques qui offrent plusieurs figures et types allégoriques. Nous sommes familiers que les actions de l'ancien Israël étaient des figures des choses à venir.
Colossiens 2:17, Hébreux 10:1

La compréhension des Écritures s'opère par l'Esprit qui les a écrites.
Un jour, un frère avait publié sur la page d'un de mes groupes Facebook, un texte débutant avec quelques questions évocatrices, lesquelles disaient à peu près ceci: «Avez-vous du mal à comprendre la Bible ? Est-ce que les prophéties vous semblent difficiles à saisir ? Aimeriez-vous apprendre comment y arriver?» et il avait placé un lien vers une vidéo intitulée «Comment étudier la Bible»

Et puis, le Seigneur me donna quelque chose à ce sujet que je vais maintenant partager avec vous. En fait, il n'y a qu'une seule façon d’étudier la Bible, et je vais vous dire comment. Au départ, j’affirme que la Bible n’est pas «La Parole de Dieu», «mais que «La Parole de Dieu est dans la Bible» et qu’Elle est reconnue seulement par ceux qui rejoignent le même Esprit et la même pensée que celle de l’auteur. Simple me direz-vous? Non je vous répondrais, pas si simple que cela, et je vais vous expliquer pourquoi.

Les auteurs des Écritures de la Bible que nous croyons être la Parole écrite de Dieu, étaient inspirés de l’Esprit du Seigneur, et il est impératif qu’il en soit de même pour ceux qui interprètent la Bible avec précision. En d'autres mots, le lecteur doit être exactement «sur la même longueur d'onde» que celui qui a rédigé le texte biblique pour la première fois. Si vous lisez Moïse par exemple, vous devez avoir l'Esprit qui a inspiré Moïse. Sinon, ce serait comme tenter de lire un texte écrit dans une langue étrangère que l'on ne comprend pas et de tenter d'interpréter du mieux que l'on peut ce qui est écrit en observant seulement le contexte historique et social. Les chances de tomber pile sur le vrai sens des mots écrits dans le texte seraient assez minces, voir impossible. Aujourd'hui, les étudiants de la Bible, chrétiens et juifs, sont d'avis que le livre de la Genèse a été écrit par Moïse, et je partage également cette conviction, car l'auteur de la Genèse possédait les clés du mystère de Dieu et du mystère du serpent ancien, appelé le diable et Satan. Or Moïse était un vrai vainqueur dans le sens spirituel de l'expression. En conséquence, à moins d'être un vainqueur comme Moïse, vous n'y arriverez jamais. À moins de rejoindre l'Esprit qui a inspiré Moïse à écrire la Genèse, vous ne lirez pas ce que Moïse a voulu dire, et vous ne découvrirez pas ce qu'il a caché volontairement.

Mais qui peut prétendre être authentiquement oint de l'Esprit de Dieu pour interpréter les prophéties bibliques? La réponse est simple et laissez-moi vous montrer comment le raisonnement humain peut se tromper. Rappelez-vous Nicodème, dont les Écritures disent qu'il était un chef des Juifs (un leader), un «docteur d'Israel» probablement considéré comme très instruit de la loi, lequel devait passer auprès des siens pour une personne éduquée et intelligente, qui en était venu à la conclusion que «personne ne pouvait faire les miracles que faisait Jésus, sans que Dieu soit avec lui » , et Jésus lui avait pourtant dit qu'à moins de naître de nouveau, non seulement il ne pouvait même pas «comprendre le royaume de Dieu, mais ne pourrait même pas y entrer »

En d’autres mots, Nicodème aurait pu dire aussi à Jésus : « grâce à ma formation en théologie des textes sacrés de nos prophètes, et mon éducation religieuse de haut niveau, moi et mes collègues, les docteurs de la loi, … nous croyons que Dieu est avec toi, seulement du fait que tu accompli ces miracles … » 

Note: La même chose s'est passée vers les années 50-60s avec un prédicateur qui avait un ministère de guérison. Et ces gens ont probablement conclu que si ce prédicateur exerçait un ministère de guérison, qu'il avait l'autorité divine d'interpréter les Écritures et les prophéties.

Sauf que même avec «sa pseudo déclaration de foi» Nicodème n'avait rien absolument rien compris du Royaume de Dieu et il avait tout interprété de travers. Voilà la faiblesse de l’esprit humain ! L’esprit humain ne sait pas que les Écritures sont scellées pour lui et bien qu’il les lise, elles ne lui sont pas destinées. Mais Jésus rectifia les choses immédiatement. Rappelez-vous de ce que Jésus disait au sujet des paraboles qui n'étaient pas destinées à n'importe qui. Matthieu 13:10-13

Dans Jean 3: 3-5, nous lisons ce que Jésus répondit à Nicodème : «Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Voilà la preuve authentique que Dieu est avec un homme ! Une personne authentiquement née de nouveau «voit» ou «comprend» le Royaume de Dieu. Ce ne sont pas les miracles que Dieu pourrait faire par le ministère d’un homme qui lui donnent l’autorité d’interpréter les prophéties bibliques, mais l’authentique nouvelle naissance.

Comprenez-vous? Nicodème n'était pas né de nouveau, et pourtant il croyait que le simple fait de voir des miracles authentiques, lui accordait l'équivalent de la nouvelle naissance. Mais Jésus répondit à Nicodème, que bien que son observation était juste, (les miracles), ce n'était pas un gage de l'authentique nouvelle naissance. Voyons ce que dit Matthieu 7.22

« Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi… » Matthieu 7:22-23
Peut-être qu'il y en a qui diront: Seigneur, Seigneur! N'avons-nous pas interprété en ton nom, les Écritures et les prophéties? Et Il leur répondra la même chose.....

En aucun cas, il est mentionné dans Matthieu 7:22 que les miracles qu'ils avaient faits au nom du Seigneur étaient faux ou venaient du diable, et pourtant ce genre d’autorité n’avait absolument rien à voir avec l’authentique nouvelle naissance. Ceux dont le Seigneur fait allusion dans Matthieu 7:22 avaient reçu l’autorité de chasser des démons et de faire des miracles en son nom, mais le Seigneur ne les connaissaient pas.

Rappelez-vous que  Judas Iscariote, qui était avec les douze apôtres, reçut lui aussi la commission de chasser des démons et de guérir des malades. Et pourtant, il était du diable. Pour être connu du Seigneur, il faut être authentiquement né de nouveau.

Ce n’est pas tant la Bible qui divise le christianisme, mais plutôt les *prémisses (voir note) personnelles de la personne qui l’interprète. Telle est la faiblesse de l'esprit humain non-régénéré. Dans l'épître de Jacques, au chapitre 3 verset 15, nous lisons : «La sagesse d'en bas n'est pas la même que la sagesse d'en haut », et cette sagesse d'en bas, Jacques dit qu'elle est «terrestre, charnelle et diabolique».

Note *Les prémisses se distinguent des conclusions en ce qu’elles servent de principe, de points d’appui considérés comme évidents par eux-mêmes ou démontrés dans des raisonnements à partir desquels on déduit des conclusions.

Conclusion:  La caractéristique de l'esprit humain se reflète dans ses propres revendications, qui croit à tort que Dieu inspirera à coup sûr, toute personne qui désire comprendre les Écritures et les prophéties, afin de lui accorder la capacité d'interpréter la Bible avec précision, lorsque ce dernier s’appuie sur l'opinion et le raisonnement du traducteur des textes bibliques à interpréter. C’est exactement sur ce point que l'erreur réside. Bien qu’on concède que le Saint-Esprit est l'auteur de sa propre interprétation, une évidence qui est partagée de tous, le seul fait que tant de personnes ont affirmé que le Saint-Esprit leur a parlé et les a choisis pour interpréter les prophéties, nous montre bien qu'il faut maintenant plus qu'un témoignage d'une personne sincèrement motivée à nous enseigner ce qu'il croit avoir reçu par inspiration divine. Il nous faut pour commencer, rencontrer l'Auteur des Écritures et des prophéties, et non pas le traducteur.

 D'après les étudiants de la Bible, le début du livre de la Genèse aurait été écrit par Moïse, ce qui signifie que la Genèse aurait été écrite plus de 2400 ans après Adam. 
Donc, le contenu du récit de la Genèse n'a pu être écrit que sous inspiration divine, et Moïse, a volontairement codé son récit pour réserver la révélation des mystères cachés seulements aux enfants du Royaume de Dieu.
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#53)

Ce chapitre va sonder le passage d'Apocalypse 8: 2. «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»

Dans la vision que Jean a reçue lorsqu'il a été
«transporté»
«au Jour du Seigneur», les sept «anges/messagers» ont été vus tous ensemble. ( "Et j'ai vu les sept anges ... ) Ici, dans ce passage, quiconque tenterait de présumer que ces 7 «anges/messagers» ne sont pas conscients qu'ils sont «dans la présence de Dieu», n'aurait aucune crédibilité. Il n'y a pas un seul passage dans toutes les Écritures, qui dit qu'une personne peut se tenir devant Dieu, (dans la présence de Dieu) sans en être parfaitement conscient. Donc, ces 7 «anges/messagers» sont tous dans la Présence de Dieu, et Jean les a vus tous les sept ensemble. Or, les Écritures sont claires sur les critères requis pour «être admis dans la Présence de Dieu» et seuls «ceux qui sont saints et parfaits comme leur Père Céleste est parfait», ayant lavé leur vêtement blanc symbolique dans le sang de l'agneau , sont dignes d'accéder au trône de la grâce de Dieu

Puisqu'il est dit qu'ils se tiennent tous les 7, devant Dieu, et qu'ils sont «conscients d'être dans la présence de Dieu», il faut comprendre qu'ils ne sont pas aveugles, et qu'ils sont aussi entièrement conscients de qui ils sont.

Apocalypse 15: 1 ; «Je vis dans le ciel un autre grand et merveilleux signe: sept anges des sept derniers fléaux - enfin, car avec eux la colère de Dieu est terminée. » 
d' autres versions disent« qui apporterait La colère de Dieu jusqu'à la fin » ou « parce que la colère de Dieu est finie en eux ». Assurément, si ces 7 «anges/messagers» se tiennent en Esprit, dans la présence de Dieu, ils sont parfaitement au courant que Dieu «est en colère» et que leur témoignage accomplit les jugements de Dieu.

Remarque: Les «anges» d'Apocalypse 15:1, sont les mêmes que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20. Ils sont les sept messagers des sept Églises. Ce sont de véritables élus, nés de nouveau, marchant sur la terre, tous vivant
«au Jour du Seigneur»

Commentaire: Ils sont tous ensemble, tous les sept . Il est écrit: «en eux» la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, ils le savent , ils sont irrités, c'est en eux, dans leur cœur. Ils comprennent que l'Église «s'est fait avoir» et qu'ils ont eux-mêmes perdu un temps précieux à essayer de comprendre les «explications des soi-disant mystères cachés». C'est ensemble, tous les 7, qu'ils exerceront ensemble la colère de Dieu .... Comment? En nettoyant l'Église comme l'a annoncé Jésus.

Matthieu 13:41 « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité: »

Voyez? Ils (les anges) ne peuvent pas être les «soi-disant anges / messagers» des siècles sombres, comme Irénée, Martin de Tours, Columba, Martin Luther et John Wesley et même William Branham.

Je vais vous prouver hors de tout doute, que les 7 «anges/messagers», réunis tous ensemble «devant Dieu», que Jean a observés dans sa grande vision, n'ont absolument rien en commun avec les personnages historiques choisis par William Branham, ayant vécu dans notre passé.

Pour faciliter l'étude des textes bibliques, certains étudiants utilisent une concordance des mots hébreux et grecs. On appelle cette concordance du nom de «Strong». La Bible Louis Segond avec les «codes Strong» est la Bible Segond 1910, dans laquelle sont incorporés les codes du «lexique hébreu-grec Strong», permettant de connaitre les termes originaux grecs et hébreux d'un passage biblique. Cela permet également de comparer les mêmes mots utilisés dans deux ou plusieurs passages différents, afin de vérifier si la source originale du grec ou de l'hébreu est la même. Donc, ce n'est pas vraiment nécessaire d'avoir fait des études en théologie pour comprendre avec cet outil, si un même mot utilisé 10 fois dans 10 passages bibliques différents, a comme source initiale le même mot grec ou hébreux à chaque fois qu'on le retrouve dans la traduction française.

Chaque mot racine est numéroté, pour l'hébreu de #1 à #8674 (Ancien Testament) et pour le grec de #1 à #5523 (Nouveau Testament). Pour chaque mot, la concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu, araméen, grec), ensuite le mot translitéré (convertit en alphabet latin), et donne l'origine du mot (s'il vient d'une autre langue, ou qu'il est formé à partir d'un mot plus court...), puis, sa prononciation (en phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes traductions en français et finalement, les définitions qu'il peut prendre selon les contextes. Voyons un peu quelle est la profonde signification de l'expression française, utilisant le mots: «devant», comme lorsqu'on lit «devant Dieu» et ensuite, comparons le même mot avec d'autres passages pour vérifier si les mêmes mots utilisés ont vraiment la même signification. En conclusion, vous verrez bien ce que signifie le mot «devant».

Le mot «devant» utilisé dans les Écritures, qui est régulièrement associé à «devant Dieu», porte le code Strong #40. Cette démonstration a pour but de vous illustrer que la sainteté conférée au croyant par la foi, est la sainteté même de Dieu, celle-là même que Jésus avait en lui.

Voici de quelle façon l'expression «devant Dieu» et particulièrement le mot «devant» doit être interprété.

Cette fois encore, je désire vous faire la démonstration que les mots utilisés en français dans le livre de l'Apocalypse, ont des significations assez pointues, lesquelles sont habituellement non-négociables sur le plan de la liberté d'interprétation.

Commençons par citer le passage d'Apocalypse 3:8 avec la traduction Louis Second annotée avec les numéros de référence Strong.

Prenons les 2 passages contenant le mot «devant» dans les versets d'Apocalypse 8:2  et de :
«Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:2 avec codes Strong «Et 2532 je vis 1492 5627 les sept 2033 anges 32 qui 3739 se tiennent 2476 5758 devant = #1799 Dieu 2316, et 2532 sept 2033 trompettes 4536 leur 846 furent données 1325 5681.»

Actes 2:25 « Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant = #1799 moi, Parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.»

Les 2 mots «devant» trouvés dans Apocalypse 8:2 et Actes 2:25 portent tous les deux, le numéro de référence Strong 1799.  Source: http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/?strong=1799&x=6&y=2

Le code Strong #1799 du mot originel Grec est «ejnwvpioß» transcrit en caractères latins par «enopion». La phonétique se prononce «en-o'-pee-on» Ce mot grec n'est utilisé que dans un sens bien précis.

La définition de «enopion» signifie :  «en présence de», «devant, par rapport à la place occupée» : «ce qui est devant», contre, à l'opposé, «vers où l'on peut tourner les yeux» Les mots associés à «enopion» sont: devant, sous le regard de, en présence de.  En d'autres mots, impossible de «ne pas voir ou d'être conscient» si «on se trouve devant» ou «vers où on peut tourner les yeux»

Donc, l'expression «devant» [code Strong 1799] signifie «ce qui est devant», «sous le regard de», «en présence de», ce qui implique que la personne qui est «devant Dieu» en est 100% consciente, car cela se passe au-dedans d'elle, et c'est exactement le même mot «devant» [1799]» qui est  utilisé dans Galates 1:20 « Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.» et des passages comme ceux-ci: Actes 2:25, Jean 20:30, Romains 14:22, 2 Corinthiens 8:21, 1 Timothée 2:3, 1 Timothée 5:21, 1 Timothée 6:13

Puisque l'expression
«devant (quelqu'un ou quelque chose)» signifie «Occuper consciemment la position, qui permet d'observer un objet ou quelqu'un, par rapport à la place occupée par ce qui est devant lui.» alors le mot «devant» utilisé pour les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, a exactement la même signification que dans le passage de Luc 24:43 « Il en prit, et il mangea devant [1799] eux.».

J'ajoute également que dans le cas du passage d'Apocalypse 3: 8, là où le Seigneur dit qu'Il a placé «une porte ouverte» «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie, que le mot «devant» est utilisé dans le sens spirituel, et il faut comprendre que si le Seigneur place «une porte ouverte» devant son «ange/messager» c'est pour qu'il la voit, l'observe, et en «soit 100% conscient» personnellement. Parce que si la «porte ouverte» qui est placée devant «l'ange/messager» possède un sens spirituel, c'est pour que celui qui «la regarde devant lui» «comprenne» ce qu'il voit, et croyez-moi, il ne peut être que 100% conscient, de ce qui se passe devant lui!  En d'autres mots, il est absolument impossible qu'un authentique «messager» se tenant «devant Dieu» n'en soit pas 100% conscient.

En ce qui concerne les personnages choisis par William Branham en tant que «pseudo anges/messagers», aucun de ces derniers n'a jamais fait allusion dans leurs écrits et les témoignages qu'ils ont laissés et qui nous sont parvenus, qu'ils aient eu la moindre expérience d'avoir été «consciemment devant Dieu» en tant que «vainqueurs» pour «accomplir la colère de Dieu» et commenter la lettre que le Seigneur leur a adressée en tant «qu'ange de leur Église». Il y en a qui diront: «comment auraient-ils pu savoir qu'ils étaient «des anges/messagers» ? Bien sachez, que quand quelqu'un se retrouve constamment «devant Dieu» comme Paul l'était, cette personne le sait parfaitement, et elle sait pourquoi.

Paul savait et était conscient que son cœur était constamment «devant Dieu»
Galates 1:20
  « Dans ce que je vous écris, voici,  devant Dieu , je ne mens point.»

Apocalypse 8:2 « Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:4 « La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu.»

«(...)  (286)   La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que  ces messages sont adressésnon pas à l’Églisemais à l’ange de l’ÉgliseRetournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas?  (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?»  Sermon: Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207

Et les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, sont-ils vraiment «devant» ? Selon William Branham, pourraient-ils être ailleurs? ...parce que le mot «devant» semble être un terme qui «peut voyager»! Puisque «la porte ouverte» mise «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie s'est «déplacée» de plus de 100 ans, ou plutôt «s'est fait emportée», avant que cette dernière soit «vue ou comprise», se pourrait-il que William Branham a raté «sa propre porte» dans «son propre soi-disant âge» et qu'il n'a pas entendu frapper à la «même porte que celle de Wesley»? On dirait bien... Peut-être qu'à sa mort en 1965, «sa porte» était partie au Moyen-Orient, ou en Israël!

Note: Si vous observez bien, la porte ouverte de l'Église de Philadelphie, semble fermée dans l'Église de Laodicée, puisque le Seigneur frappe à la porte... À moins que ce soit une porte différente? William Branham avait pourtant affirmé que «Jésus» était «la PORTE» et qu'il y en avait qu'une! Nous verrons bien comment il va interpréter cela dans l'analyse que je fais sur l'Église de Laodicée et de son «pseudo messager».

Apocalypse 3:14-22 (Louis Segond 1910)
«(14) Écris à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:  (...) (20)  Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.»



#54)

D'abord, voyons ces passages:

Apocalypse 1:20 « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.»
Apocalypse 1:20

Apocalypse 8:2 «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»
Apocalypse 8:2

Note: Si seulement l'un d'entre eux (les personnages choisis par William Branham) n'est pas digne et ne répond pas aux critères requis pour «se tenir devant Dieu», sans aucun doute, nous rejetterons pour toujours cette doctrine des sept âges de l'Église. Ainsi, si un lecteur veut argumenter et défendre un de ces soi-disant messagers, il devra prouver que mes conclusions sont fausses, avec la Parole de Dieu. Je n'accepterai jamais que l'enseignement des sept âges de l'Église soit «de source inspirée de Dieu» simplement parce que quelqu'un appelé William Branham l'a prêché. Chaque détail tiré de la doctrine des Sept Églises enseignée et prêchée doit être soutenu par la parole de Dieu, avec la précision de cette épée à double tranchant.

Paul était constamment dans la présence de Dieu. En d'autres termes, son esprit était perpétuellement dans la présence de Dieu, et nous appelons cela «la sainte conscience» ou le «Saint-Esprit». Voyons ce que les Écritures rapportent sur les témoignages des apôtres, Paul et les disciples de l'époque apostolique, à propos d'être «dans la présence de Dieu» ou d'être «devant Dieu», exactement dans le sens donné par le passage d'Apocalypse 8:2 Je développerai un peu plus tard comment l'esprit de quelqu'un peut «se tenir» dans la Présence de Dieu et quels sont les critères pour expérimenter cette grâce.

2 Corinthiens 1:12, 2 Corinthiens 2:17, 2 Corinthiens 4:2, 2 Corinthiens 7:12, 2 Corinthiens 12:19Galates 1:20, 1 Thessaloniciens 3:13, 1 Jean 3:21, 1 Timothée 6:13, 2 Timothée 2:14, 2 Timothée 2:152 Timothée 4:1

Voyons un peu comment Paul était dans la Présence de Dieu. Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». C'est «dans le ciel» qu'un élu «se tient dans la présence de Dieu. Et le ciel, ou si vous préférez, «le royaume des cieux» est en lui» Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi, parce que si le royaume des cieux est en lui, il est impossible qu'il n'en soit pas conscient, jour et nuit. »

Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi.»

Permettez-moi de poser la question suivante: que signifie l'expression «se tenir devant Dieu»?  En d'autres termes, comment quelqu'un peut-il être dans la Présence de Dieu? Les Écritures affirment que tous sont privés de la gloire de Dieu ce qui confirme que, naturellement, tous sont privés de la «présence de Dieu», et que l'homme «non-régénéré» ne peut voir Dieu et vivre ou autrement dit: «s'il pouvait voir Dieu, ou le simple fait de pouvoir être dans la présence de Dieu, il vivrait» ou s'il était «régénéré, il serait vivant» au sens spirituel de Dieu. Depuis la chute d'Adam tous ont péché, et tous sont «morts spirituellement» et le court passage d'Exode 33:20 signifie à lui seul, tout le mystère de la rédemption du peuple de Dieu. Car «la mort spirituelle» est synonyme de «culpabilité perpétuelle», et celui qui est «mort» ne peut «voir Dieu» ou «se tenir dans Sa présence» en esprit. Il y a un principe divin qui dit que la culpabilité n'est pas admise en présence de Dieu. Quiconque se sent accusé de cœur ne peut se tenir «devant Dieu», car la culpabilité enlève toute assurance. Et c'est sur ce principe «d'assurance du cœur» dont je désire parler.

 



#55)

Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse «à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est «une restauration progressive» de la foi apostolique étalée sur 2 millénaires. L'appel cible 7 vainqueurs, simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.

  1. L'ange/messager doit être avant tout, le premier vainqueur de son Église. Cela s'applique à tous le messagers.
  2. «L'ange/messager vainqueur» se tient pleinement conscient, constamment devant Dieu. Jour et nuit.
  3. Les sept «anges/messagers» sont toujours «vus réunis», «tous les 7, ensemble» «devant» Dieu.
  4. Les sept «anges/messagers» sont saints. Ce sont de saints messagers, et ils n'ont d'autre pensée que Jésus crucifié»
  5. Le vainqueur ne peut vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr.
  6. Le vainqueur est toujours revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu
  7. Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique «dans le sang de l'agneau
  8. Le vainqueur est restauré à égalité avec Jésus, son frère ainé,  (exactement conforme, rendu saint, comme son Père Céleste est saint) ), devant son Dieu. Le vainqueur combat «l'accusateur» dans sa conscience humaine, le précipite hors de ses pensées, et garde en lui la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
  9. Le vainqueur a toujours devant lui, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui le restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, il la tient fermement et ne la lâche jamais. Son «ange» voit constamment «la présence de son Père» par l'Esprit.

Quand vous aurez compris ce que sont les caractéristiques spirituelles des vrais «vainqueurs» des 7 Églises, vous comprendrez pourquoi les personnages choisis par William Branham, dans l'enseignement des 7 âges de l'Église, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, ne peuvent même pas se qualifier comme «véritables vainqueurs», se tenant perpétuellement devant Dieu, revêtu du «vêtement blanc» symbolique lavé «dans le sang de l'agneau». Imaginez seulement un Martin Luther qui affirme dans ses écrits, que le livre de l'Apocalypse n'est même pas «inspiré» de Dieu! Comment pouvez-vous accorder à un personnage pareil la moindre crédibilité spirituelle pour être qualifié «d'ange/messager» conscient dans la présence de Dieu? Imaginez un Colomba d'Iona qui a consacré sa vie à faire du prosélytisme pour «remplir» ses monastères de «moines» comme lui, mettant toute son espérance spirituelle dans une auto-sanctification dans la mortification de la chair et en obéissant à des règles issues d'un monachisme ascétique rigoureux! Et vous voudriez que le personnage de Colomba d'Iona soit «un vainqueur» ? Jamais ce personnage ne s'est approché de Dieu à un milliard de milliard d'années-lumière de la vérité et du vrai Évangile!

Paul a témoigné dans Hébreux 10, verset 10, que par la volonté de Dieu, ceux qui sont appelés et qui croient, sont «sanctifiés» (rendus saints, comme leur Père Céleste est saint) une fois pour toutes!

Une fois pour toutes, n'est pas 2-3 ou 4 fois, un an, ou 10 ans ou 100 ans! Autrement dit, ceux qui croient ne se repentent qu'une seule fois, pas jour après jour, pas 1000 fois comme sous la Loi de Moise! Vous vous rendez compte? La nouvelle naissance démarre exactement au fil d'arrivée, là où ceux qui obéissaient à la Loi espéraient se rendre! En d'autres mots, leur fil d'arrivée (sous la Loi) est notre ligne de départ! Nous sommes déjà saints et parfaits! Restaurés et faits égaux avec Jésus! C'est là que le fameux passage de Jésus «Soyez parfaits comme leur Père Céleste est parfait» prend tout son sens!

Puis du verset 11 au verset 14, Paul affirme que le sacrifice de Jésus a amené «à la perfection pour toujours» ceux qui étaient sanctifiés. Qui comprend ce que cela signifie? Romains 8:29 nous confirme que Jésus est le premier-né entre plusieurs «frères et sœurs» et que par son sang et son sacrifice, nous avons été restaurés à égalité avec lui dans la présence de Dieu! Même sainteté, même perfection que celle de Jésus! Restaurés à son image! Copie conforme dans la présence de Dieu! Et à compter du moment ou une personne est vraiment née de nouveau, elle est née définitivement. Cette personne est sainte et parfaite aux yeux de Dieu définitivement. À compter du moment que la personne est réellement née de nouveau, Il ne reste plus à cette personne qu'a se «développer» jusqu'à la plénitude de l'Esprit selon Éphésiens 3; 14-19. Comment voulez-vous expliquer ce mystère à un trinitaire comme Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley? Cela me met littéralement en colère de voir que les enseignements de William Branham ont berné l'Église pendant des décennies, des frères et sœurs qui cherchaient Dieu de tout leur cœur,  avec un enseignement comme les Âges de l'Église! Mais maintenant, il y a des coupes de colère qui vont être versées!


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#56)

Le passage d'Apocalypse 8:2 nous montre que Jean vit les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ces 7 «anges/messagers» sont des hommes, vivant sur terre «au Jour du Seigneur» lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10. 

Comprenez bien que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur plusieurs siècles», comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour révéler «des véritables vainqueurs»... et un «cri de commandement» sortant d'un «nuage» va les «réveiller» et les appeler simultanément! Tout cela se passe au-dedans d'eux. Aux chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse, nous observons que ces 7 messagers livrent un témoignage, accomplissent des œuvres, peuvent souffrir et même mourir. Bien que les Écritures affirment que personne ne peut «voir Dieu», il semble que dans la vision, le Seigneur a voulu faire observer à Jean, un principe et un critère qui s'applique aux 7 «messagers/vainqueurs» des sept Églises. C'est un détail d'une importance capitale.

Donc, dans la vision, Jean a vu les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ce sont les mêmes «anges/messagers» que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20 Ils sont les sept messagers des sept Églises. Dans la vision, les sept anges ont été vus tous ensemble. Il faut comprendre aussi que notre Père Céleste habite une lumière inaccessible que nul ne peut voir et ne verra jamais. De plus, la vision a montré à Jean les 7 messagers, tous réunis en même temps, alors que ces derniers ont reçu «leurs coupes de colère» et s'apprêtent à «accomplir la «colère de Dieu» Apocalypse 15:1. Cette illustration des 7 messagers, «se tenant devant Dieu», tous réunis en même temps avec leurs fléaux, indique que le Jour du Seigneur ne s'est pas déroulé durant 7 dispensations qui ont duré 2,000 ans! Tous les 7, se tiennent dans la présence du Seigneur. Il est dit qu'ils se tiennent devant Dieu, totalement conscients «de la présence de Dieu», et ils ne sont pas ignorants de ce qui se passe, et de plus, ils sont entièrement conscients qui ils sont. Il est écrit: «en eux» ou «par eux», la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, et ils le savent. Ils exerceront ensemble la colère de Dieu Voyez-vous? Ils ne peuvent pas être les soi-disant «anges/messagers» des siècles passés, tels que : Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et même William M. Branham, car il est écrit dans Apocalypse 16:1, une seule voix forte, dit aux 7 anges réunis, «Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.» Apocalypse 16:1 L'ordre de répandre les sept coupes de la colère de Dieu est donné aux sept, tous ensemble, en même temps.

Ensuite, nous observons qu'il est écrit dans Apocalypse 15:8 que « personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis», ce qui indique clairement que les 7 «coupes de colère de Dieu» sont versées au même moment par les 7 «anges/messagers» (jusqu'à ce que les 7 fléaux fussent accomplis) et non pas, 7 fléaux répartis en 7 dispensations sur 2,000 ans!

Ils ont vaincu l'accusateur, une fois pour toutes
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#57)
Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

Ceux qui se tiennent devant Dieu (sont dans la présence de Dieu en Esprit) le sont toujours jour et nuit. Plus personne ne peut les accuser. Ils savent qu'ils sont «rendus saints et parfaits devant Dieu» par le sang de l'agneau et qu'ils sont revêtus du vêtement blanc de la sainteté de Dieu.

Apocalypse 7:15  «C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ;»

C'est l'Esprit de l'authentique nouvelle naissance qui révèle à la personne qui a cru, que le sacrifice de Jésus l'a restaurée à égalité de sainteté et de perfection avec Jésus lui-même. Il serait vraiment impossible qu'il n'en soit pas autrement. Car comme les Écritures l'affirment, celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui, un seul Esprit. Ce qui signifie simplement que «le Seigneur» est le Saint Esprit qui remplit l'Église Analogiquement, lorsqu'on affirme par exemple que le premier ministre du Canada et Justin Trudeau sont «une seule et même personne» je ne vois pas comment vous pourriez interpréter cela autrement.

Éphésiens 4:4 « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; »
1 Corinthiens 6:17
« Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit.»
1 Corinthiens 12:11 « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. »
1 Corinthiens 12:13 « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit

Dans les enseignements de «l'Exposé des Sept Âges de l'Église», William Branham affirme que des «pseudo anges/messagers», tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, se tiennent «devant Dieu» et que ce sont eux qui «reçoivent les 7 trompettes»...Non seulement ces personnages ne «se sont jamais tenus dans la présence de Dieu» mais ils furent des agents «missionnaires» diaboliques qui diffusèrent le crédo de Nicée. Quant aux vrais anges/messagers, les Écritures stipulent expressément le fait «qu'ils se tiennent devant Dieu, et que leur esprit «est avec le Seigneur, un seul Esprit»:

Apocalypse 8:2 «Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Version de William Branham:
Prédication LES SEPT AGES DE L'ÉGLISE 54-0512 50.

« (50) (...) D'abord, c'est Dieu qui présente la Révélation de Jésus-Christ. Ensuite : Jean aux… églises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part de Sept Esprits qui sont devant Dieu; (51). Oh, si seulement nous avions un tableau noir ici maintenant, pour dessiner un peu, voir «Les Sept Esprits qui sont devant Dieu (52). (...) je vous donnerai le passage des Écritures en rapport avec cela. (53). Maintenant : «Les sept Esprits qui sont devant Dieu.» Ces sept Esprits étaient représentés comme les sept Esprits qui avaient été envoyés pour les Sept Âges de l'église, "Les sept Esprits qui sont devant Dieu." (...)  (55). "Il a fait de nous des sacrificateurs et des rois pour Dieu." "Nous", c'est au pluriel. Non pas qu'Il a fait de moi un sacrificateur et un roi, mais Il a fait de nous, l'Église. (56). Maintenant il adresse ceci aux sept Églises, car ce sont les sept âges de l'Église.»


Version de William Branham
Prédication Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) 61-0108 89
« (89) Maintenant, voyons ces anciens assis sur le trône avec leurs couronnes. Commençons au verset 5: Et du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres; et il y a sept lampes de feu brûlant devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu. (...) « (116) Examinons ces voix qui sortent du trône.

Remarquez que devant ce Trône, il y avait sept étoiles; la Voix des étoiles.
“Des voix”, vous comprenez? Il y a quelque chose de plus dans le verset 5, nous l’avons vu: “… du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres”. Non pas une seule voix, mais DES voix, au pluriel. Qu’est-ce que c’est? C’est Dieu qui parle à l’église, Se reflétant au travers des sept Esprits. Quand le véritable oint de Dieu parle, c’est la Voix de Dieu! La rejeter, c’est ôter Sa lampe. “Des voix”, c’est la Voix des sept âges de l’Église (voyez le dessin dans le coin). Les voix parlent avec le tonnerre et les éclairs.»

Note; J'ai transcrit ces 2 citations de William Branham, juste pour vous prouver qu'il a insisté pour dire que les «7 anges/messagers» se tenaient devant Dieu (devant le trône), ce qui signifie clairement qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et William Branham se tenaient devant Dieu, jour et nuit (leur esprit). Et c'est maintenant que vous allez comprendre à quel point William Branham a erré dans ses enseignements.

Le Protocole Divin requis pour «se tenir dans la présence de Dieu»
Avez-vous déjà rêvé de rencontrer un président, ou un roi ou une reine, et de vous demander si vous vous sentiriez mal à l'aise et nerveux(se), ne sachant pas exactement comment vous comporter ou lui adresser la parole? Habituellement, il existe des protocoles, des règles d’étiquette pour donner des conseils et éviter toute gêne.

Donc, dans le naturel de ce monde, vous devez être conscient qu'il existe des protocoles et des règles d'étiquette que vous devez suivre. Si je devais aller rencontrer le président d'un grand pays ou son premier ministre, au départ, il me faudrait une invitation à le faire. Et il est probable que quelqu'un aux côtés du premier ministre devrait m'accompagner pour le voir. Je ne pouvais pas me présenter au Parlement ou au Palais présidentiel sans prévenir et m'attendre à le voir et lui parler comme l'on s'adresse à n'importe qui. Cela ne fonctionne pas comme ça. Mais comment aborderiez-vous Dieu, le Créateur et le Souverain de toutes choses? Avez-vous appris qu'il y avait un Protocole Divin que vous devez d'abord «comprendre» et suivre parfaitement? Comme c'est le cas dans ce monde, il existe aussi un Protocole Divin pour se tenir en «présence de Dieu». Se tenir dans la présence de Dieu, ou même «prier Dieu par le Saint-Esprit», signifie que vous connaissez le Protocole Divin.

Qu'est-ce qu'un protocole (dans le sens diplomatique) et qu'est-ce qu'une «étiquette» ?
Dans ce monde, un protocole est une règle qui décrit comment une activité doit être effectuée, en particulier dans le domaine de la diplomatie. Dans les services diplomatiques et gouvernementaux, les protocoles sont souvent des directives non écrites. Les protocoles spécifient le comportement approprié et généralement accepté en matière d’État et de diplomatie, par exemple en montrant un respect approprié à un chef d’État, en classant les diplomates par ordre chronologique d’accréditation au tribunal, etc. diplomatie : protocole diplomatique - règles de l'étiquette et de préséance ;

Voici une description trouvée sur Wikipédia à propos du protocole et de l'étiquette:
«Le protocole est généralement décrit comme un ensemble de règles de courtoisie internationales. Ces règles bien établies et respectées ont facilité la vie et le travail des nations et des peuples. Une partie du protocole a toujours été la suivante: la reconnaissance de la hiérarchie de tous les présents. Les règles du protocole sont basées sur les principes de la civilité.» - «La notion d'étiquette, est d'origine française et résultant des pratiques à la cour de Louis XIV, (...) Les États de France, almanach officiel de la cour de Versailles codifiait le rôle de chaque courtisan et réglait la vie quotidienne de la cour de France du lever au coucher du Roi. (...) Le non-respect de l'étiquette, s'il est grave, peut causer le déshonneur ou, dans un cadre plus privé, mener à un malentendu ou une grande douleur, (...) Beaucoup d'inimitiés. On peut considérer l'étiquette comme la politesse minimale exigée pour éviter les principaux conflits et elle est, en tant que telle, un aspect important de l'éthique sociale. Source: Wikipédia

Voici une autre description trouvée sur un autre site Internet:
«
Le protocole désigne les usages relatifs aux activités officielles, spécialement en ce qui a trait aux cérémonies, aux relations formelles entre personnalités publiques, aux préséances, à l’usage des symboles des pays et des nations. Par extension, le protocole concerne les rapports hiérarchiques entre les institutions et au sein des institutions, les rapports entre les détenteurs de pouvoirs et les rapports que les individus entretiennent entre eux. Le protocole est normatif, il répond à des normes.»

«L’étiquette, pour sa part, a trait au formalisme des relations entre particuliers, c’est-à-dire entretenues sur une base individuelle, que ce rapport soit hiérarchique ou non. Elle est également du domaine du comportement en société. Faire présider par le chef de l’État un repas offert en sa présence est une règle de protocole, mais ne pas lui couper la parole ou encore, s’il s’agit d’un monarque, attendre qu’il s’adresse à vous pour lui parler est conforme à l’étiquette. Le premier exemple est relatif à l’exercice du pouvoir, les deux autres relèvent des règles de comportement à observer envers un personnage sujet à un traitement protocolaire. Les deux termes de protocole et d’étiquette ont tendance à se confondre. Si le protocole s’applique aux rapports institutionnels et l’étiquette aux rapports individuels, il s’agit dans les deux cas de rapports entretenus dans le contexte de la vie en public. L’étiquette est normative, elle répond à des normes.»

La parabole du banquet de mariage - de Matthieu 22
«
Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit: (2) Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils (...)». « (...) et la salle des noces fut pleine de convives. (11) Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. (12) Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. (13) Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Conclusion: Dans cette parabole, il y avait un protocole et une étiquette qui consistait d'une part à être invité, mais aussi d'avoir «revêtu» l'habit de noces. L'allégorie de l'habit de noces est également évoqué par le symbole du «vêtement blanc» que vous pouvez retrouver dans plusieurs passages, dont:

Apocalypse 3:4 «Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes.
Apocalypse 3:5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
Apocalypse 3:18 « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.»

Vous avez probablement déjà entendu une prédication sur la signification de «l'habit de noces» ou «du vêtement blanc», mais ici je vais aller beaucoup plus loin...

Dans l'allégorie des noces de Matthieu 22, les invités, lors du banquet de mariage du prince, doivent se présenter au banquet comme des invités. Or, bien que cela n'était pas mentionné au début, il y a bel et bien un protocole ou une «étiquette d'invité à un mariage» qu'il faut suivre. Les invités ne peuvent pas apparaître au banquet dans leurs vêtements de travail ou leurs vêtements de tous les jours. Et s'ils possèdent déjà un «vêtement de noces» encore faut-il qu'ils soient assurés que leur vêtement est propre et «blanchi».

Nous pouvons lire d'ailleurs un passage qui fait allusion «au vêtement blanc» des «noces de l'agneau»:

Apocalypse 7: 13-15« (13) Et l'un des vieillards (anciens) prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? (14) Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. (15) C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux » 
Note:
Jamais il n'a été question ici dans ce passage, que ceux qui ont «blanchi leurs robes, les ont blanchies dans leur propre sang, mais en disant «dans le sang de l'agneau», le passage fait référence à la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus.

Dans l'allégorie de Matthieu 22, ceux qui croient en l’efficacité du sang expiatoire et du sacrifice de Jésus sont revêtus de sa justice et de sa perfection, et dignes du banquet offert par le roi. Ils ont compris la nécessité de suivre le protocole royal.

Ils pourront dire avec Isaïe: «Je me réjouis beaucoup du Seigneur; mon âme se réjouit en mon Dieu. Car il m'a revêtu de vêtements de salut et m'a revêtu d'une robe de justice » (Isaïe 61:10). Cette justice divine est la sainteté de Dieu. Par le sang et le sacrifice de Jésus, nous sommes rendus saints et parfaits devant Dieu. (Hébreux 10:10, Hébreux 10:14)

Les saints de Dieu sont restaurés égaux avec Jésus. Même sainteté et même perfection que celle de Jésus. En fin de compte, le nombre de personnes vêtues de justice, dignes du banquet du roi, sera plus petit que ce à quoi on pourrait s’attendre. Comme l'a dit Jésus: «Beaucoup sont invités, mais peu sont élus » (vs. 14).

L'invitation est maintenant lancée. C'est le temps de vérifier si vous possédez le «vêtement blanc» des noces. Le véritable appel évangélique est envoyé à toutes les Églises réparties parmi les nations du monde. En effet, «beaucoup sont invités». Et pourtant, relativement peu de personnes répondront à l'invitation. Comme Jésus l'a dit: «… mais peu sont élus». Jésus a délibérément utilisé le mot «élu», afin que nous n'oublions jamais que Dieu est souverain en la matière. Bien que, de notre point de vue, nous savons que nous devons répondre au véritable appel de la trompette divine, nous devons nous-mêmes «croire et comprendre ce que signifie la robe blanche blanchie dans le sang expiatoire de Jésus» et «confesser avec notre bouche, que la pensée perpétuelle du sang expiatoire de Jésus est la clé, pour atteindre l'Esprit du Seigneur », et pourtant, Dieu est souverain dans notre décision, car c'est son Alliance entre Lui et son peuple, dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie. Cela pourrait sembler un concept difficile à saisir, mais sachez qu'il était prophétisé que dans les derniers jours, Dieu enverrait Michel.

Lisons dans Daniel 12: 1: «En ce temps-là se lèvera Michel, (le même que dans Apocalypse 12:7) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. »

Et comment seront-ils sauvés? La réponse se trouve dans Apocalypse 12:11 «Ils ont triomphé de lui par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage; ils n'ont pas aimé leur vie au point de se soustraire à la mort.»

Pour résumer le point que Jésus voulait faire comprendre dans sa parabole du banquet des noces, il voulait dire que Dieu a envoyé son agneau parfait du sacrifice pour rendre disponible «la pensée perpétuelle de la Nouvelle Alliance» dans le sang de l'agneau (qui blanchit les robes de noces) et ceux-là mêmes qui auraient dû célébrer sa venue l'ont rejeté, en se jugeant eux-mêmes indignes. En conséquence, le royaume des cieux a été ouvert à quiconque mettra de côté sa propre justice et sa propre auto-sanctification, par la foi, et acceptera la justice que Dieu fournit en Jésus. Ceux qui rejette cette parabole ont manqué le point où Jésus voulait en venir.

Au verset suivant, «Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.» (Matthieu 22:15). La parabole de la fête des noces est aussi un avertissement pour nous, afin de nous assurer que nous comptons seulement sur l'authentique protocole et étiquette du salut de Dieu, et non sur nos bonnes œuvres dictées par un code moral exemplaire ou sur notre propre obéissance aux valeurs «chrétiennes» que nous avons acquises. Comprenez bien que William Branham a tenté de nous faire croire qu'on pouvait réellement «se tenir dans la présence de Dieu» tels que les pseudo «anges/messagers», en pratiquant une vie de mortifications dans un monachisme ascétique rigoureux, tels que Martin de Tours et Colomba d'Iona.

Respectez le protocole divin!
Maintenant vous comprenez qu'il n'y a qu'un seul unique protocole et étiquette pour vous tenir dans la présence de Dieu. J'avertit ceux qui contestent ce que j'ai écrit ci-dessus: Si vous continuez de penser que vous êtes digne de vous tenir dans la présence de Dieu, simplement parce que vous vivez une vie honnête et exemplaire, ou que parce que vous avez accepté aveuglément tous les enseignements de William Branham, vous finirez par appeler les choses saintes «profanes» et les choses profanes «sacrées», parce que votre relation avec Dieu est devenue centrée sur ce que vous voulez faire et non sur ce qu'Il veut faire avec vous. «Par conséquent, frères et sœurs, puisque nous avons confiance pour entrer dans le lieu très saint par le sang de Jésus» Hébreux 10:19

Sinon, si votre pensée n'est pas couverte par le sang de Jésus, jour et nuit, votre accès dans le lieu très saint n'est pas accordé… Et pire, vos prières ne peuvent même pas atteindre Dieu, car la Parole de Dieu dit que nous ne prions que par le Saint-Esprit, qui est l'Esprit de Christ, demeurant dans le Saint des Saints spirituel.

Apocalypse 12:11 «Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»
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