La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une traduction de la Bible hébraïque en dialecte commun grec. Selon une tradition rapportée
dans
la Lettre d'Aristée (2e siècle av. J.-C.), la traduction de la Torah aurait été réalisée par 72
(septante-deux) traducteurs à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., à la demande de
Ptolémée II. Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures
bibliques (l'Ancien Testament). Le judaïsme n'a pas adopté la Septante, restant fidèle au texte hébreu, et à des traductions grecques ou araméennes
(Targoum)
plus proches selon leurs autorités dudit texte. Plusieurs manuscrits de la Septante nous sont parvenus. Quelques écarts existent entre ces différentes versions. Trois codex
complets en écriture calligraphique médiévale en capitales arrondies existent : Le Codex Vaticanus, le Codex Sinaiticus et le Codex Alexandrinus. Les traductions
de la Bible en français ont d'abord été réalisées à partir de la Vulgate latine, puis du texte hébreu
massorétique pour l'Ancien Testament et du texte grec pour le Nouveau Testament.
Isaïe 60:17
Traduction française de la Septante
« Et au lieu d'airain je t'apporterai de l'or ; au lieu de fer, je t'apporterai de l'argent ; au lieu de bois, je t'apporterai de l'airain, et au lieu de
pierre, je t'apporterai du fer. Et je te donnerai des princes dans la paix, et des surveillants dans la justice.»
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Clément de Rome Épitre aux Corinthiens Chapitre 40 ( XL) verset 5
-(Note: Une succession apostolique fondée sur le modèle clérical Juif -)
« […] . Au grand prêtre des fonctions particulières sont confiées ; les prêtres ont leur place, les lévites leur service, le
laïc les obligations des laïcs. […]»Chez les Juifs, le souverain pontife a des fonctions particulières,
le prêtre un rang qui lui est propre, les lévites un ministère déterminé, le laïque des observances qui lui conviennent. C’est ainsi, mes frères, que chacun de vous doit,
dans la place où il se trouve, rendre grâce à Dieu, vivre avec une conscience pure, sans jamais sortir des règles de son ministère, ni des bornes de la modestie.»
Isaïe 60:17 Traduction française de la Septante
« Et au lieu d'airain je t'apporterai de l'or ; au lieu de fer, je t'apporterai de l'argent ; au lieu de bois, je t'apporterai de
l'airain, et au lieu de pierre, je t'apporterai du fer. Et je te donnerai des princes dans la paix, et des surveillants dans la justice.»Site web
Hébreux 10:15-16 « (15) C'est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit: (16) "Voici l'alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur:
Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit"»
//fin du cinquième tableau
//début du sixième tableau
Matthieu 12:36-37
« (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»
2 Thessaloniciens 2:6-7
« Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps. (7)
Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.
»
Actes 13:2
« Pendant qu'ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu'ils jeûnaient, le Saint Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l'œuvre à laquelle je les ai appelés.. »
1 Corinthiens 12: 27-30
« (27) Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. (28) Et
Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir,
de gouverner, de parler diverses langues. (29) Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? (30) Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? »
1 Pierre 5: 1-5
« (1)Voici les exhortations que j'adresse
aux anciens qui sont parmi vous,
moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: (2) Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement,
selon Dieu ;
non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; (3) non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. (4) Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.
(5) De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. »
Éphésiens 4: 14-16 (en parlant de Christ, le chef de l'Église) « (14) afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des
hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, (15) mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en
celui qui est le chef, Christ. (16) C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance,
que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la
force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.»
Colossiens 1: 16-18 (en parlant de Christ) « Tout a été créé par lui et pour lui. (17) Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. (18)
Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.»
Apocalypse 6:2
« Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.»
Actes 15: 1-10
«Actes 15: (1) Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis
selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. (2) Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion ; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas,
et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.
(...) (4) Arrivés à
Jérusalem, ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux. (5) Alors quelques-uns du parti des
pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse.(...)(10) Maintenant donc,
pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? »
Extraits Galates chap. 4, 5 «(...) comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau
vous voulez vous asservir encore ? 10 Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! 11 Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous. (...)
17 Le zèle qu'ils ont pour vous n'est pas pur,
mais ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux.
(...) 21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? (...) 5: 1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. (...) 18 Si vous êtes
conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. (...) 19 Or, les œuvres de la chair sont manifestes, (...) les inimitiés, les querelles, les jalousies, les
animosités, les disputes, les divisions, les sectes, (...) 26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns
aux autres.»
Clément de Rome Épitre aux Corinthiens Chapitre 42 ( XLII) versets 1 à 5
«
Les apôtres, éclairés par Jésus-Christ, ont connu qu’un jour des disputes s’élèveraient dans son Église, au sujet de l’épiscopat ; et voilà pourquoi,
d’après cette connaissance certaine qu’ils avaient reçue d’avance,
ils ont établi ceux dont nous avons parlé plus haut, et
ont déterminé un ordre de succession ; ils
ont voulu qu’après leur mort le ministère et les fonctions qu’ils exerçaient passassent à des hommes éprouvés.Les prêtres établis par les apôtres et
ceux qui furent choisis depuis par des hommes recommandables avec l’assentiment et l’approbation de toute l’Église, et qui gouvernèrent le troupeau de Jésus-Christ avec une humilité, une modération, une noblesse qui leur a concilié l’estime générale, ces hommes, tel est mon sentiment, ne peuvent sans injustice être
exclus de leurs fonctions. Nous-mêmes nous ne pourrions, sans nous rendre très-coupables devant Dieu, déposer de l’épiscopat des hommes dont la conduite fut sainte et irréprochable dans l’exercice de leur ministère. Heureux les prêtres qui, parvenus au terme de la carrière, trouvent dans une sainte mort la
récompense d’une sainte vie ! ils ne craignent plus de se voir enlever la place qui leur était destinée. Et vous, vous arrachez des ministres (presbytres) du Seigneur d’une vie exemplaire aux fonctions qu’ils exerçaient, non-seulement sans reproche, mais avec honneur!»
Clément de Rome Épitre aux Corinthiens Chapitre 42 ( XLII) versets 1 à 6
« (1). Les Apôtres nous ont annoncé la bonne nouvelle de la part de Jésus-Christ. Jésus-Christ a été envoyé par Dieu. (2). Le Christ vient donc de Dieu et les Apôtres du Christ. Cette double mission elle-même, avec son ordre, vient donc de la volonté de Dieu. (3). Munis des instructions
de Notre Seigneur Jésus-Christ, pleinement convaincus par sa résurrection, et affermis dans leur foi en la parole de Dieu, les Apôtres allaient, tout remplis de l’assurance que donne le Saint-Esprit, annoncer partout la bonne nouvelle de la venue du Royaume des cieux. (4). A travers les campagnes et les villes, ils proclamaient
la parole, et c’est ainsi qu’ils prirent leurs prémices ; et après avoir éprouvé quel était leur esprit,
ils les établirent évêques et diacres des futurs croyants.
(5). Et ce n’était pas là chose nouvelle :
depuis de longs siècles déjà
l’Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en effet : « J’établirai leurs évêques dans la justice, et les diacres dans la foi » [Isaïe 60, 17]
Irénée de Lyon Contre les hérésies Livre III, chapitre 3, 2 « Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c’est en toute Église qu’elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises,
et leurs successeurs
jusqu’à nous. (Contre les hérésies, III, 3, 1) « Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci,
d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent
et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes
sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes :
car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. »
Ignace d'Antioche Lettre d'Ignace écrite à Polycarpe, l'évêque de l'Église de Smyrne « Ignace, dit aussi Théophore,
à Polycarpe, évêque de l'Église de Smyrne,
ou plutôt qui a pour évêque Dieu le Père et le Seigneur Jésus Christ, salut et toute sorte de joies ! Accueillant avec joie les sentiments que tu as pour Dieu, fondés comme un roc inébranlable, je glorifie à l'extrême le Seigneur de m'avoir jugé digne de contempler ton visage irréprochable : puissé-je en jouir en Dieu !
Je t'exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à presser ta course et exhorter tous les frères pour qu'ils soient sauvés.
Justifie ta dignité épiscopale
par une entière sollicitude de chair et d'esprit ; préoccupe-toi de l'union, au-dessus de laquelle il n'y a rien de meilleur.(...) »
— Ignace d'Antioche, Lettre à Polycarpe, 1.6-7, trad. Th. Camelot, Sources Chrétiennes 10, Cerf, 1969, p. 147.151-155 »
Ignace d'Antioche Lettre d'Ignace écrite aux Philadelphiens « Ignace, dit aussi Théophore, à l'Église de Dieu le Père du Seigneur Jésus-Christ qui est à Philadelphie d'Asie, objet de la miséricorde, affermie dans la concorde qui vient de Dieu, et pleine d'une inébranlable allégresse dans la passion de notre Seigneur, et pleinement convaincue,
en toute miséricorde, de sa résurrection; je la salue dans le sang de Jésus-Christ. Elle est ma joie éternelle et durable,
surtout s'ils restent unis avec l'évêque et avec les prêtres et les diacres qui sont avec lui, établis
selon la pensée de Jésus-Christ, qui selon sa propre
volonté les a fortifiés et affermis par son Saint-Esprit.
Cet évêque, je sais que ce n'est pas de lui-même, ni par les hommes (Ga 1, 1), qu'il a obtenu ce ministère ... (...) Car tous ceux qui sont à Dieu et à Jésus-Christ,
ceux-là
sont avec l'évêque; et tous ceux qui se repentiront et viendront à l'unité de l'Église, ceux-là aussi seront à Dieu, pour qu'ils soient vivants selon Jésus-Christ. ” (...) Ayez donc soin de ne participer qu'à une seule eucharistie; car il n'y a qu'une seule chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et un seul calice pour nous
unir en son sang, un seul autel, comme un seul évêque avec le presbyterium et les diacres, mes compagnons de service: ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu. »
1 Timothée 3:1-13 (Segond 1910) « (1) Cette parole est certaine: Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il désire une œuvre excellente. (2) Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seul femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement. (3) Il faut qu'il ne soit ni
adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. (4) Il faut qu'il dirige bien sa propre maison, et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté ; (5) car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église de Dieu ? (6) Il ne faut pas qu'il soit un
nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. (7) Il faut aussi qu'il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l'opprobre et dans les pièges du diable. (8) Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d'un gain
sordide, (9) conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. (10)
Qu'on les éprouve d'abord, et qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils sont sans reproche. (11) Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes
choses. (12) Les diacres doivent être maris d'une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons ; (13) car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s'acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus Christ.»
Note: Le mot dogme vient du grec «δόγμα dogma» : «opinion» ou δοκέω dokéô : «paraître, penser, croire» ou «vraisemblablement» et du verbe dokein qui signifie, «sembler bon». Ce terme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable
et intangible formulée par une autorité politique, philosophique ou religieuse. Historiquement, le dogme a été une formulation d'un article de foi, utilisé lorsque le critère de conformité à la foi devait être utilisé par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel (historiquement, l'Empire romain d'Orient)
sanctionnait pénalement les déviations par rapport à l'orthodoxie. Un système de dogmes cohérents, ou en apparence cohérents, forme une idéologie. Le premier usage non officiel du «dogme» dans l'église chrétienne a été fait par Irénée de Lyon dans son ouvrage intitulé «Démonstration de l'enseignement apostolique», qui
fournit un «manuel de base» constituant le «corps de vérité» Pour le catholicisme, la foi n'est pas une connaissance intellectuelle, mais un cheminement vers Dieu,
où les dogmes jouent le rôle de moyens. Selon l'Église Catholique romaine,
par sa nature, un dogme n'est
pas immédiatement compréhensible— sinon ce ne serait qu'une vérité scientifique.L'Église Catholique ne revendique cependant de n'être qu'un «conservatoire de sagesse et d'expérience spirituelle»: «la transmission des dogmes n'est pas un acte d'autorité, mais un service dû à la Vérité».
Note: Le mot « évêque » provient du mot gallo-roman EPISCU, forme
raccourcie du mot latin episcopus, lui-même adapté du grec episkopos
qui veut dire littéralement « surveillant » ou « superviseur », c'est-à-dire
modérateur, tuteur, responsable d'une organisation ou d'une communauté. Avant le
christianisme, le terme était utilisé pour désigner toutes sortes
d'administrateurs (ce mot est la meilleure traduction) dans les domaines civil,
financier, militaire, judiciaire.
La première attestation de la structure hiérarchique de la communauté chrétienne est la Première lettre aux Corinthiens de Clément
1er écrite aux alentours de 95.
La plus ancienne organisation de l'Église de Jérusalem ressemble à celle des synagogues juives, mais elle a un conseil ou un collège de prêtres ordonnés, le presbytérium. Le terme de prêtre ne se distingue pas encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec Eπίσκοπος / episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués.
Le ministère épiscopal naît dans le courant du IIe siècle qui voit progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium
: les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία /
ekklêsia, l'assemblée des fidèles (clergé et peuple de la ville, avec en plus
les évêques suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la manière
dont une association élit aujourd'hui ses dirigeants.
L'autorité d'un évêque ne découle pas de la Bible, mais de sa connexion aux apôtres en ligne de succession
; les sièges apostoliques ayant été directement fondés ou visités par un
Apôtre peuvent se réclamer plus facilement de sa tradition, dont on garde
jalousement le récit, l'évêque étant le gardien de cette tradition dans la
communion plus large de l'Église.
Le presbytre (du grec ancien πρεσβύτερος / presbutéros) désigne l'« ancien » ou l' « aîné » en grec classique avant de désigner une fonction de responsable et de conseiller de communauté dans les premières communautés chrétiennes.
Il est à l'origine du mot actuel « prêtre ».
Catholicisme: Le presbytre s'occupe de l'organisation de la communauté et de la gestion de ses biens, tout en étant investi d'autorité et de pouvoir sacramente. Le presbytre relève également de la mission pastorale et de la succession apostolique comme le mentionnent déjà la première épître de Pierre et les actes des apôtres. La fonction semble relever du rôle de l'ancien dans la tradition juive et la fonction presbytérale se calque sur l'organisation synagogale dirigée par des Anciens. À l'instar de ceux-ci,
les presbytres sont présentés comme gardiens de la Tradition et les défenseurs de l'orthodoxie.
Le rôle des presbytres est moins clair que celui de l'épiscope, avec lequel il se confond souvent, qui désignera quant à lui progressivement le pasteur principal des communautés, en prélude à la fonction d'évêque, même si le mot presbytre est de temps à autre utilisé pour désigner la dignité de l'épiscopat. Le terme évoluera en latin chrétien en presbyter, puis en prestre en français à l'origine du mot « prêtre ».
Note: Le diacre (du grec διάκονος / diakonos, serviteur) est une personne qui assiste le dirigeant d'une église locale chrétienne. Il est choisi pour sa foi et ses qualités morales. Il est responsable de certaines activités de l'Église.
Catholicisme: Le diacre (du grec ancien diákonos « serviteur ») est une personne ayant reçu le premier degré du sacrement de l'ordre dans l'Église catholique romaine. Alors que les prêtres, qui ont reçu le second degré du sacrement de l'ordre, sont les collaborateurs de l'évêque dans son caractère sacerdotal, le diacre est collaborateur de l'évêque dans son caractère ministériel. Au cours des âges, la fonction de diacre va peu à peu évoluer, en particulier dans l'Église latine : il semble que le besoin se fait moins sentir d'avoir des hommes dévoués au seul service, les laïcs étant souvent en mesure d'assurer les tâches matérielles diaconales. Peu à peu, le diaconat permanent disparaît et l'ordre des diacres ne devient qu'une étape vers l'ordination presbytérale. Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diacre_(catholicisme)
(Selon l'Église catholique de Rome) La succession apostolique est la transmission, par les apôtres, à des successeurs, de l’autorité et des pouvoirs reçus de Jésus de Nazareth. De ce fait, ces successeurs s'estiment seuls habilités à enseigner et à gouverner leurs Églises respectives. La succession apostolique se transmet au moyen des consécrations épiscopales dont certains canons
(Écritures) définissent la validité. Ce concept ecclésiologique propre au christianisme joue dans la non-reconnaissance par les Églises catholique et orthodoxe des ministres d'autres confessions chrétiennes (les Églises antéchalcédoniennes et celles issues de la Réforme protestante) ou de leur autorité.
La succession apostolique consiste en la consécration d'un nouvel évêque par un, ou plusieurs évêques, eux-mêmes validement consacrés. Le concile de Nicée
de 325 a précisé qu'il fallait la présence d'au moins trois évêques. Mais en cas de nécessité, la présence d'un seul suffit. Cette règle est appliquée par les catholiques, les orthodoxes et d'une façon générale, par l'Église anglicane quoique les deux précédents dénient à cette dernière la validité de ladite succession
(...)
Chez les protestants, la succession apostolique n'est pas considérée comme devant être historique (alors même qu'elle est parfois un fait historique, comme dans les églises luthériennes scandinaves), mais comme spirituelle.
Plusieurs avant moi, ont réfuté et discrédité les enseignements de William Branham, et il suffit de chercher un peu sur Internet pour constater un grand nombre de sites bien documentés pour se rendre compte que William Branham est largement contesté, et assurément le plus connu est sans doute le site Internet http://en.believethesign.com/.
Il est relativement facile de trouver des sites pro-Branham ou «pro-message» dédiés à la défense des enseignements de William Branham.
Ces sites Internet existent en abondance sur le net, tels que https://www.churchages.net , http://defendingwilliambranham.com,
https://presenttruthmn.com/, https://www.fachurch.org/, pour ne mentionner que ceux-là. Ces sites s'efforcent de réfuter tous ceux qui discréditent les enseignements de William Branham et répètent tout ce qui est enseigné dans les sermons de William Branham, écrits ou audio, pour entretenir le «Message des temps de la fin». Néanmoins la tendance actuelle des «protecteurs du «Message» est l'adoption de la «révélation progressive de William Branham», qui consiste à accorder un caractère «plus inspiré» aux prédications et enseignements des dernières années, ce qui
signifie que ce qu'a déclaré William Branham après 1963 est plus près de la vérité que ce qu'il a affirmé dans les années 50s, car la rhétorique de William Branham a vraisemblablement évolué au cours des dernières années de ses prédications .
En ce qui concerne les sites web réfutant les enseignements de William Branham, la majorité de ceux qui ont tenté de convaincre leurs lecteurs, qu'ils avaient raison et que William Branham avait tort, n'ont jamais offert plus que leurs propres opinions ou convictions, et n'ont rien apporté de plus que ce qui est déjà connu et enseigné. Des auteurs baptistes, évangéliques,
pentecôtistes ou autre, ont voulu défendre leurs crédos et doctrines ou ce que leur propre église enseignait, mais personne n'a apporté plus que ce qui était enseigné à l'époque de William Branham.
La raison pourquoi j'ai publié
cet exposé, est que j'ai été littéralement «poussé à le faire» et si ce n'est pas moi qui l'aurait fait, le Seigneur aurait choisit quelqu'un d'autre! C'est la déclaration de guerre du Seigneur, pas la mienne! C'est Sa guerre telle que prophétisée dans Apocalypse 12:7! Si vous croyez que le Seigneur revient, commencez d'abord par identifier son Esprit et ceux qui en sont inspirés! Il est évident que personne n'oserait publier ce que je publie, à moins qu'il soit vraiment certain et instruit sur les thèmes que je désire partager. Vous remarquerez sans doute dans les diverses pages du site web qu'il s'y trouve plusieurs textes qui sont des répétitions déjà présentes dans d'autres pages, et c'est intentionnel, car je préfère me répéter inlassablement pour être bien certain que j'ai utilisé toutes les variantes et les illustrations
possibles pour vous faire comprendre ce que j'ai publié.
Pour ma part, j'ai compris que s'il fallait réfuter William Branham, c'était plutôt pour démolir ce qui empêche les frères et sœurs d'aller plus loin dans leur expérience avec Christ et d'offrir une vraie lumière sur les mystères de Dieu. Non seulement, je m'applique à réfuter les enseignements erronés de William Branham, mais mon témoignage est également un «appel» aux vrais vainqueurs spirituels, bref, une «trompette» qui leur confirme que le temps est maintenant venu de restaurer ce qui a été perdu depuis si longtemps. Si l'Église endormie ne se réveille pas maintenant, je crains que les temps à venir seront tellement préjudiciables à la diffusion de
l'Évangile apostolique qu'il faudra une intervention divine pour que le reste de l'Israël spirituel soit sauvé.
Plusieurs lecteurs observeront que je ne suis peut-être pas «politiquement correct» avec William Branham et ses enseignements, mais je leur ferai remarquer que Jésus ne l'a jamais été non plus avec les scribes et les pharisiens et sadducéens de son époque ni avec leurs points de vue sur les prophéties concernant la venue du messie. La responsabilité de William Branham va être démontrée ici dans cette page dans les divers chapitres qui réfutent implacablement ses enseignements.
Tous les
chapitres de ce site Internet n'ont pour but que de prouver William Branham s'est aventuré là où il n'aurait jamais du aller, et qu'il a interprété les prophéties et les Écritures de telle sorte, qu'à moins d'attaquer de front ses propres interprétations par la Parole de Dieu, beaucoup de frères et de sœurs ne connaîtront jamais la vérité sur la majorité des mystères bibliques. Les enseignements de William Branham se sont élevés si haut, se plaçant en autorité sur la montagne de Dieu, que maintenant ils ne peuvent qu'être précipités là d'où ils sont sortis.
Ce texte vise à vous introduire dans l'Esprit de cette page. Commençons donc par lire ces deux passages des Écritures:
Hébreux 4:12« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.»
Apocalypse 2:12« Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants:»
L'Évangile apostolique prêché par l'apôtre Paul exprimait un message d'une telle précision, d'une telle amplitude, d'une telle perfection divine, que la moindre altération du concept du salut, tel que prêché par Paul, non seulement rendait nulle l'efficacité de toute l'Alliance spirituelle en Jésus-Christ mais annulait complètement l'action de l'Esprit de rédemption. Les analogies et les métaphores modernes pour expliquer à quel point l'intégrité d'un système nécessitant une précision absolue pour fonctionner ne manquent pas.
Prenez n'importe quel programme informatique ou un système d'exploitation d'un ordinateur,
enlevez-lui un élément (un pilote) ou insérez-lui un élément corrompu, (bug informatique ou pilote
défectueux), et c'est tout le programme ou le système qui tombe en panne. Rien ne va plus. Insérez une erreur dans l'ordinateur de bord d'un avion et ce sont tous les passagers et membres d'équipage qui sont en danger. Ainsi, je désire vous faire la démonstration que toute altération de «l'Esprit de l'Évangile» de Paul rendait «vaines, obsolètes et caduques» toutes les promesses de la Nouvelle Alliance. Autrement dit, insérez un «bug» spirituel, même celui qui semble inoffensif, et c'est toute l'Alliance qui n'est plus accessible. Plusieurs croient que Dieu a «réparé progressivement» l'Évangile apostolique à partir de la
période de la Réforme. Rien de plus faux! Les «bugs spirituels des réformateurs» étaient des virus spirituels rendant nul l'efficacité de l'Évangile apostolique! Les virus spirituels contenus dans leurs enseignements n'auraient jamais permis l'authentique nouvelle naissance.
Toute insinuation ou allégation de la part d'un enseignant de la Bible ou d'un prédicateur de l'Évangile, qui vous propose un enseignement visant à propulser (élever) un personnage historique ayant endossé un «Évangile altéré», et ce, dans une «zone spirituelle» qui serait exceptionnellement «acceptable» par l'Esprit de Christ, et ce, sous prétexte que le personnage était sincère et ne
disposait pas de toute la vérité à son époque, est contraire à l'intégrité de l'Esprit de Christ. Même si vous croyez que Dieu est miséricordieux, toujours prêt à pardonner, et qu'Il peut accueillir n'importe qui à la condition que la personne est sincère, cela ne marche pas.
Comprenez-moi bien! Christ n'intercède que pour ceux qui sont saints et parfaits
en Jésus-Christ.
Lisez bien le passage de
Romains 8:27
et voyez par vous-mêmes que Christ n'intercède que pour ceux qui réclament leur
sainteté divine en Jésus-Christ. Ils sont saints et parfaits et c'est pour cela
que Christ intercède pour eux. Ensuite lisez le passage de
Philippiens 3;15
pour comprendre que les «saints» de l'époque apostolique, comme l'apôtre
Paul le mentionne, savent exactement que leur «nouvelle nature» est
parfaite en Jésus-Christ et que c'est au travers de leur foi dans la Nouvelle
Alliance que Christ intercède pour eux.
Le «message» vous a enseigné que Christ était sur «son trône de
miséricorde» intercédant pour les «ignorants» comme Martin Luther?
Mensonge! Christ n'intercède pas
et n'intercèdera jamais pour les pécheurs et les ignorants, même si ces derniers
sont «sincères».
Cette page va vous démontrer, preuves historiques irréfutables à l'appui, que les personnages choisis par William Branham, tels que Martin de Tours, Irénée de Lyon, Colomba d'Iona, Martin Luther et
John Wesley, furent des vecteurs de transmission des virus du mystère de l'iniquité, ce qui contredit
complètement ce que William Branham a dit à leur sujet.
Extrait de [60-1208] L'Âge De l'Église De Thyatire Source:https://branham.fr/sermons/bss-online/60-1208/
« (E-14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. (E-15) Ses églises étaient toutes remplies du Saint-Esprit; tout le monde parlait en langues, avait des signes, des prodiges et des miracles; il s'opérait toutes sortes de miracles. Il garda la foi de la
Pentecôte»
Extrait de [61-0806] La Soixante-dixième Semaine De Daniel
Source:https://www.branham.fr/sermons/bss-online/61-0806/ « (E-109) (...) Et nous avons vu qu'il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et-et saint Colomba, et tous ces hommes remplis de l'Esprit.(...) Et c'est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen! Gloire à Dieu! C'est juste...»
Même si vous tentez d'interpréter la prophétie de Joël 2:25, « Je vous remplacerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.» en suggérant que Dieu a étalé progressivement«une restauration» de ce qui a été dévoré, sur une longue période historique, cela ne marche pas.
Lorsque Dieu restaure, cela ne Lui prend pas des centaines d'années. Une seule génération suffit. Par conséquent, il est totalement impossible d'attribuer les vertus de rédemption de la Nouvelle Alliance à quiconque n'est pas «un seul Esprit» avec Christ, qu'il soit un évêque, un moine prédicateur ou un réformateur. Si l'on vous propose comme exemple d'intégrité spirituelle un personnage historique quelconque qui a enseigné un Évangile «altéré» (contenant le moindre virus spirituel), ce personnage ne peut pas être «un seul Esprit» avec Christ. Analogiquement, quiconque est infecté du Covid-19, même s'il n'en ressent pas les symptômes, devient un danger public pour la planète. Jamais une personne infectée peut
prétendre que «son virus» n'est pas dangereux. Ainsi en est-il dans le spirituel.
Tout Évangile infecté d'enseignements contraires à la parole de Dieu, même s'il est prêché par Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley, demeure un Évangile empoisonné et mortel. Tous les personnages que je viens de citer ont endossé le trinitarisme et une foule d'autres enseignements erronés issus des ouvriers du mystère de l'iniquité de la première heure.
C'est en méditant sur le passage dans Hébreux 4:12 qu'on voit que la précision de la pensée de Christ, telle que témoignée par l'apôtre Paul dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 et celui de 1 Corinthiens 6:17ne
laisse place à aucune interprétation différente ou altérée ou variante du message de l'Évangile apostolique. Il serait par conséquent complètement faux de prétendre qu'un Évangile altéré d'un seul «iota» puisse quand même être acceptable aux yeux de Dieu et que dans «Sa grâce» Il va quand même honorer le «protocole de son Alliance» avec son peuple même si les conditions de l'Alliance ne sont pas remplies. C'est exactement ce qu'a tenté de faire croire l'enseignement «des 7 âges de l'Église».
Matthieu 5:18 « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. »
Aucun critère, ou principe divin contenu dans la Nouvelle Alliance ne peut faire l'objet d'une altération. En vertu du principe divin, que Dieu ne change pas Sa Parole, ses promesses et ses critères pour passer de la mort à la vie dans la nouvelle naissance, il est acquis que pas un
seul «iota ou principe établi» dans la «disposition ou Alliance de Dieu» ne peut être altéré, sinon le contrat est complètement nul et sans effet. Et que disent les termes de la Nouvelle Alliance?
Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu
Jean 20:17
Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus
Hébreux 2:11
Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus)
Jean 12:24
Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus
1 Corinthiens 6:17
Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus
2 Corinthiens 3:18
Nous devenons participants de la nature divine
2 Pierre 1:4
Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu
Matthieu 5:48
Nous sommes saints comme Dieu est saint
1 Pierre 1:16
Sans contredit, les 2 plus grandes promesses contenues dans la Nouvelle Alliance, promises au peuple saint, sont:
La SAINTETÉ de Dieu, qui n'est pas humaine, que l'on retrouve en tant que prophétie à quelques endroits dans l'Ancien Testament
Lévitique 20:26
et répété dans le Nouveau Testament ans
1 Pierre 1:16
et dans le passage de
Éphésiens 4:24
La JUSTICE de Dieu, qui n'est pas humaine et que l'homme ne peut produire, tel que témoigné à Moïse dans
Deutéronome 9:5
et
déclaré par l'apôtre Paul dans
Philippiens 3:9
Hébreux 6:19« Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, »
Cliquez pour agrandir Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»
La sainteté progressive ou progressive n'a jamais existé dans l'Esprit de Dieu qui réside dans l'Alliance de la réconciliation! Et pourtant, la plupart des Églises enseignent une auto-sanctification progressive qui est contraire aux Écritures! C'est pourquoi je réfute de telles doctrines, telles que l'Exposé des 7 Âges de l'Église!
Lisons dans Hébreux:
Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»
Ainsi tout autre Évangile prêché et enseigné qui altère les principes de Sainteté divine et de Justice divine conféré par la nouvelle naissance, est non seulement un faux Évangile mais travaille de concert avec le mystère de l'iniquité. En aucun cas, un personnage historique tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'a jamais professé la foi apostolique qui confère à celui qui croit, la nature divine, la même sainteté et perfection que celle de Jésus.
Éphésiens 4:24 « (...) et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une
justice et une sainteté que produit la vérité. »
J'aimerais apporter ici une métaphore concernant l'intégrité de la Parole de Dieu, et des termes précis de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ qui sont exprimés par l'Évangile de grâce. Nous vivons actuellement à l'ère des communications électroniques. Les
fréquences radio sont un bel exemple pour illustrer ce que je désire exprimer. Il y a des règles immuables en matière de transmission radio et ce sont des lois de physique inaltérables.
Ces lois sont non seulement «élémentaires» du point de vue des connaissance scientifiques humaines, mais personne ne sera jamais capable de les changer, car notre Dieu qui a créé le ciel et la terre les a faites ainsi. Par conséquent, comme vous le savez déjà, lorsqu'un émetteur radio transmet son signal sur une fréquence précise, le récepteur doit s'harmoniser complètement sur la même fréquence, avec une exactitude parfaite, pour décoder et reproduire ce que le signal de l'émetteur a émis.
Par exemple, si nous faisons
allusion aux hautes fréquences des communications des
téléphones cellulaires, nous savons que les différents réseaux n’entrent pas en conflit les uns avec les autres parce que leurs fréquences sont d'une précision absolue. Ces fréquences sont exprimées en hertz (Hz). Les réseaux de télécommunication les plus utilisés pour les applications destinées à la population utilisent des fréquences qui peuvent aller jusqu'à quelques milliards d’hertz (5 Gigahertz).
La moindre altération d'un seul hertz entre la fréquence utilisée par la société fournisseur du téléphone portable et son antenne réseau, annule toute l'utilisation de l'appareil pour fins de communication. Ainsi en est-il avec l'Esprit de l'Évangile apostolique. 1 Corinthiens 6:17.
Cliquez pour agrandir « La communication est totalement impossible si l'émetteur et le récepteur ne sont pas sur une fréquence identique »
L'analogie entre des souris sans-fil de différents modèles et leurs récepteurs USB respectifs La majorité de ceux et celles qui utilisent des claviers ou des souris sans-fil utilisent de l'équipement fonctionnant sur des radiofréquences du spectre de 2.4Ghz, mais cette plage de fréquence offre des millions de combinaisons différentes. Le récepteur USB fourni par le manufacturier est propre au modèle du clavier ou de la souris et ne peut pas s’utiliser avec autre chose de ce à quoi il a été prévu.
Marc 7:13« (...) annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.»
Ce texte vise avant tout à démontrer qu'il existe une relation étroite entre les types de semences terrestres et les types de semences spirituelles. Les semences terrestres obéissent à des lois immuables, lesquelles ont été promulguées selon l'auteur du début de la Genèse, lors de leur création tel que mentionné dans
Genèse 1:12 et qui sont en réalité une pâle image des créations célestes, et des lois célestes. Vous comprendrez que les semences naturelles ont été utilisées analogiquement par Jésus lorsque ce dernier a voulu dresser des comparaisons avec le royaume des cieux.
En m'informant sur Internet à propos des semences de grains, j'ai lu un article qui disait que depuis des millénaires, des générations de familles paysannes et fermières avaient sélectionné, conservé et partagé leurs meilleures semences, ce qui a augmenté peu à peu leur diversité. Elles ont développé des milliers de variétés et chacune de ces variétés possède ses propres forces uniques et s’adapte aux conditions changeantes de chaque saison de culture agricole. Certaines variétés résistent aux maladies ou aux ravageurs. D’autres tolèrent les
conditions climatiques extrêmes comme la sécheresse, les inondations ou le gel précoce. Certaines ont de meilleurs rendements ou une meilleure valeur nutritionnelle. Une fois que la semence est «stabilisée», elle se reproduira toujours selon ses propres particularités et caractéristiques. Aujourd'hui, les agriculteurs ont plus que jamais, besoin de toutes ces caractéristiques.
Aujourd'hui dans le secteur de l'agriculture, les semences sont répertoriées, numérotée, cataloguées
par l'institut Canadien des semences, laquelle est une agence gouvernementale, et les fournisseurs garantissent aux agriculteurs que ce qui va pousser, est réellement le produit conforme de la sorte de semence qui offre toutes les caractéristiques promises. Par exemple, si vous semez du blé «durum» (Triticium turgidum) ou du blé commun (Triticium aestivum) vous savez exactement ce que vous allez récolter.
C'est garanti.
S'il y a une métaphore dans les Écritures qui mérite toute votre attention, c'est bien celle des semences. D'ailleurs Jésus l'avait maintes fois souligné et dans son allocution sur le «grain de blé semé en terre», et il est évident qu'il voulait insister sur la le lien direct entre sa propre nature et la
nature exacte des grains produits à la récolte en mentionnait que s'il «ne tombait lui-même» en terre, il restait seul, sans personne à appeler
frères, de la même famille que lui, cohéritiers avec lui du Royaume de son Père,
notre Dieu et son Dieu. En d'autres mots, si vous
semez un grain de blé
selon une espèce donnée, vous récolterez du blé exactement de la même espèce, car c'est une
loi divine
non-négociable que de se multiplier selon son espèce. Comme c'est la règle pour le naturel, il en est également ainsi pour le
spirituel.
Que voulait dire Jésus, en disant qu'il «resterait seul» ? Jean 12:24« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
Ainsi, lorsque Dieu, par le Fils «sema» Jésus, Il s'attendait à récolter des saints justifiés comme Jésus. Cohéritiers, frères de Jésus devant notre Dieu et son Dieu. Même niveau de sainteté et de perfection. En d'autres mots, copie conforme à ce qu'était Jésus dans la présence de Dieu. Rien de moins. Voyez-vous, les œuvres les plus nobles ou les plus charitables, n'ont absolument aucun effet sur la sorte de semence qui a été semée et la sorte de grain que vous produisez. Même avec beaucoup de soleil, d'eau et d'engrais, vous ne pourriez produire autre chose que ce qui a été semé.
Toutes les œuvres qu'un croyant pourrait faire dans sa vie, n'amélioreront jamais sa sanctification dans la présence de Dieu. Pourquoi? Parce que c'est Dieu qui sanctifie! C'est Dieu qui rend «saint» lorsqu'Il voit que celui qui croit est sur « la même longueur d'onde que Lui» ! J'insiste pour vous rappeler que celui qui accède par la foi à la pleine justification devant Dieu,
démarre dans sa Nouvelle Naissance, là où ceux qui tenté de suivre la Loi, ne sont jamais parvenus. En d'autres mots, le fil d'arrivée que visaient les croyants du temps de la Loi, est la ligne de départ de ceux qui naissent de nouveau. La sainteté et la perfection de Jésus est leur fondation, leur ligne de départ.
Cliquez pour agrandir « Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé. Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »
Cliquez pour agrandir « Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé. Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. » Le vrai péché selon l'Évangile apostolique, c'est de douter de la puissance du sacrifice de Jésus et se laisser accuser perpétuellement dans sa conscience!
Les théologiens disent que les Écritures sont inerrantes. Ils enseignent que l'inerrance de l'Écriture est l'un des piliers de la foi chrétienne. Mais jusqu'à maintenant, ils semble bien qu'ils n'ont pas réussi à résoudre beaucoup de mystères cachés. Pourquoi?
Parce que les auteurs de la Bible, qui est la Parole inspirée de Dieu, ont écrit POUR le peuple de Dieu, pour l'Église. Les auteurs et les prophètes qui ont écrit les livres avaient l'esprit de Christ (exactement comme lorsque Jésus disait: «L'Esprit du Seigneur est sur moi»), de même que ceux qui interprètent avec exactitude
les Écritures inspirées. La Parole de Dieu est beaucoup plus que juste «la Bible», mais comprenez-moi bien: la Parole est plutôt comprise par ceux qui rejoignent l'esprit de l'auteur, en d'autres mots, ils sont «sur la même longueur d'onde» que l'auteur.
The Meeting of the Minds J'aime particulièrement l'expression anglaise «meeting of the minds». Cette expression de trois mots n'a pas d'équivalence en langue française mais signifie «la rencontre des esprits» dans le sens de «fusion des idées» ou « une situation où deux personnes s'accordent parfaitement à
propos de quelque chose» ou une «harmonie entre deux ou plusieurs parties qui s'accorde sur les mêmes idées.» En anglais, le mot «mind» signifie «esprit» ou «pensée»
Le dictionnaire ajoute: Un «meeting of the
minds» (réunion des esprits) est une entente ou un accord entre deux personnes ou groupes. Légalement, cela est interprété comme «un contrat», «une alliance»ou «un traité».
La «réunion des esprits» (également appelée accord mutuel, consentement mutuel ou consensus ) est une expression utilisée en droit des contrats pour décrire les intentions des parties constituant le contrat. En particulier, il fait référence à la situation dans laquelle il existe une compréhension commune dans la formation du contrat.
La réunion des esprits est également une expression utilisée en droit des contrats pour décrire les intentions des parties constituant le contrat. En particulier, il est une référence à la situation dans laquelle il existe une compréhension dans la formation du contrat.
Critères pour qu'un «meeting of the minds» (contrat) soit valide Tous ceux d'entre vous qui désirent rechercher sur Internet une définition de «meeting of the minds» (la «rencontre des esprits) verront que cette expression désigne un accord entre les parties dans lequel chaque partie est au courant des engagements pris par chaque personne.
L'expression «réunion des esprits», ou consensus, est associée au droit des contrats et est fondamentale pour l'existence d'un contrat.
Lorsque deux parties parviennent à un accord (dans un contrat), les deux parties comprennent exactement de la même manière tous les termes de l’accord.Une compréhension mutuelle sur tous les points de l'entente est essentielle à un contrat valide.
En d'autres termes, les deux parties doivent être sur «la même longueur d'onde» (ou le même esprit) lorsqu'elles acceptent un contrat, du début à la fin,
qu'il soit oral ou écrit, pour chaque mot, chaque virgule et chaque point.
Voici l'exemple d'un accord ou d'un contrat, invalidé parce que les 2 parties sont sur une «longueur d'onde différente». Par exemple, une entreprise de matériaux de construction doit se réapprovisionner en inventaire de quincaillerie et s’adresse à son fournisseur. L'homme d'affaires indique qu'il désire lui acheter tout son stock de ruban à mesurer. Le fournisseur a compris que l’homme d’affaires cherche à acheter tout son stock de ruban à peinturer. Aussi, lorsque le camion de livraison du fournisseur viendra livrer la marchandise, il devra repartir avec la commande qui sera refusée.
Parce que les deux parties ne peuvent être d'accord sur la commande, il n'y a pas de «réunion des esprits», et donc pas d'accord, et la commande n'est pas valide.
Voici ce que je veux dire: comme dans le naturel, il en est de même pour le spirituel. Si Dieu a conclu une alliance avec son peuple, les deux parties doivent être sur la même «longueur d'onde spirituelle» ou «d'esprit». Autrement, le résultat est exactement comme s'il n'y avait aucune alliance entre les deux parties.
Jérémie 31:33« Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»
Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils
seront mon peuple.»
Le passage deGalates 3;15 et 17 nous indique qu'une «disposition» que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut plus jamais être annulée. Bien que la traduction française utilise le mot «disposition» le sens original du mot grec est «diatheke» No Strong 1242, signifiant « arrangement, un testament ou dernières volontés,
un contrat, un accord, un pacte ou une Alliance de Dieu »
Bref, Paul faisait référence à la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, et insistait pour témoigner que les «clauses du contrat en Jésus-Christ» étaient immuables.Les traductions en langue anglaise sont peut-être plus explicites:
New International Version - Galatians 3:15, 17 « (15) Brothers and sisters, let me take an example from everyday life. Just as no one can set aside or add to a human covenant that has been duly established, so it is in this case. (17) What I mean is this: The law, introduced 430 years later, does not set aside the covenant previously established by Godand thus do away with the promise.»
« (15) Frères et sœurs, permettez-moi de prendre un exemple de la vie quotidienne: tout comme
personne ne peut mettre de côté ou modifier un contrat humain dûment établi, il en est de même dans ce cas. (17) Je veux dire ceci: l'a loi introduite 430 ans plus tard, ne met pas de côté l'alliance précédemment établie par Dieu, ce qui supprimerait ainsi la promesse
New Living Translation - Galatians 3:15, 17 « (15) Dear brothers and sisters, here’s an example from everyday life. Just as no one can set aside or amend an irrevocable agreement, so it is in this case. (17) This is what I am trying to say:
The agreement God made with Abraham could not be canceled 430 years later when God gave the law to Moses. God would be breaking his promise.»
« (15) Frères, voici un exemple de la vie quotidienne: tout comme personne ne peut annuler ou modifier un accord irrévocable, il en est de même dans ce cas. (17) Voici ce je j'essaie de dire: l'accord que Dieu a conclu avec Abraham n'a pu être annulé 430 ans plus tard lorsque Dieu a donné la loi à Moïse. Dieu briserait sa promesse.»
New King James Version - Galatians 3:15, 17 « (15) Brethren, I speak in the manner of men: Though it is only a man’s covenant, yet if it is confirmed, no one annuls or adds to it. (17) And this I say, that the law, which was four hundred and thirty years later, cannot annul the covenant that was confirmed before by God in Christ, that it should make the promise of no effect.»
«(15) Frères, je parle à la manière des hommes: bien que ce ne soit que l’alliance humaine, mais si elle est confirmée,
personne ne l’annule ni y ajoute. (17) Et je dis ceci, que la loi, qui vint quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler l'alliance qui a été confirmée auparavant par Dieu en Christ, ce qui rendrait la promesse sans effet.»
La promesse d'une restauration complète Le but de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ est la restauration parfaite de la communion entre Dieu et son peuple. Ou, en d'autres termes: Une restauration complète de la communion spirituelle avec le Seigneur, jour et nuit.
Jésus est venu et a témoigné du but de son ministère. Matthieu 18: 11 dit
«Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.» Voilà ce qui fut perdu! Une communion perpétuelle entre Dieu et son peuple.
Luc 22:20«Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.»
Hébreux 10:16«Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, (...) »
Le but de l'adversaire fut toujours de cibler premièrement l'objectif de l'Alliance, soit la restauration de la communion entre l'homme et son Dieu, restauré selon le modèle divin, qui nous fut donné en Jésus. L'accusateur s'y est pris de diverses façons, pour insérer des «bugs» dans le «système» de la Nouvelle Alliance, en autres, en falsifiant «l'Esprit des Écritures» comme par exemple en divinisant la personne physique de Jésus, afin de décourager quiconque de s'identifier à la personne de Jésus. En élaborant «une trinité» de Dieu, et en donnant à Jésus la même essence divine que notre Père
Céleste, l'adversaire s'est assuré que personne n'oserait prétendre avoir reçu la même sainteté et la même perfection que celle qu'avait Jésus. Comment cela a-t-il pu se produire? Où étaient les gardiens le la foi? Où étaient ceux qui avaient du discernement? Et dans notre époque, qui a suffisamment de discernement pour s'apercevoir ce qui ne va pas?
Rappelez-vous que tous les personnages historiques choisis par William Branham, identifiés comme «anges/étoiles/messagers» de son enseignement des «sept âges de l'Église», sauf l'apôtre Paul, étaient trinitaires, et par conséquent jamais un seul de ces personnages n'a vraiment jamais compris qui était Jésus. De plus, l'esprit de l'accusateur étant toujours sur eux, ils ont manifestement cherché la perfection promise dans l'auto sanctification par les œuvres et proposé à leurs groupes, un message de culpabilité et de repentance
perpétuel. William Branham n'a jamais eu assez de discernement pour se rendre compte que ses personnages n'étaient pas à la hauteur. Il les a excusés en élaborant la théorie que la foi apostolique, aussi corrompue fut-elle, a été restaurée graduellement au cours des siècles. Pourtant, parfois ses commentaires semblent justes, mais décidément il n'est pas conséquent dans ce qu'il dit.
« (219) Dieu ne change pas Sa politique; Il ne le peut pas, et rester Dieu.Si Dieu dit une fois quelque chose ou fait quelque chose, Il doit le faire la prochaine fois. Quand cette crise arrive, s'Il n'agit pas la seconde fois comme Il l'a fait la première fois, c'est qu'Il a mal agi la première fois. Et qui accusera Dieu de mal agir? Qui êtes-vous pour accuser Dieu de péché? C'est ce que Jésus a dit «Qui d'entre vous Me convaincra de péché?» Qu'est-ce que le péché? L'incrédulité. «Celui qui ne croit pas est déjà condamné.» 62-1230M - L'Absolu - Source: https://www.branham.fr/sermons?find=62-1230
Non seulement la doctrine des 7 âges de l'Église est complètement fausse, mais ce genre d'interprétation véhicule un message antichrist. Une restauration progressive du Saint-Esprit n'existe pas. Dieu ne change pas et son Esprit non plus. Ce qui était requis dans l'époque de l'Évangile Apostolique pour naître de nouveau n'a jamais changé, et Dieu n'a jamais fait de compromis. Si l'intégrité de l'Évangile Apostolique a été perdu, alors le feu du sacrifice perpétuel fut aussi perdu, éteint. Cela avait été prophétisé. L'Alliance en Jésus-Christ ne pouvait plus opérer la Nouvelle Naissance. Et ce, William Branham aurait du le savoir et prêcher ce genre de message, plutôt que
de tenter d'improviser comme il l'a fait avec les prophéties bibliques du Livre de l'Apocalypse.
Je défie n'importe quel pasteur ou enseignant du «Message des temps de la fin» de me montrer, citations à l'appui, si William Branham a enseigné entre 1955 et 1965, que la nouvelle naissance nous conférait la nature exacte de Jésus-Christ, même sainteté et même perfection que celle qu'avait Jésus dans la présence de son Père Céleste. Trouvez-moi une seule citation de William Branham qui affirme que Jésus est notre frère ainé spirituel, et que son Dieu est aussi notre Dieu! Si vous trouvez cela, revenez me le montrer. Voici quelques commentaires sur les personnages choisis par William Branham qu'il a excusés
et élevés en qualité «d'anges/étoiles/messagers»
Le personnage d'Irénée de Lyon a laissé des œuvres qui ont servi à édifier les doctrines de l'Église de Rome sur «l'importance de la Tradition» que seul le clergé romain avait le droit d'interpréter. Irénée de Lyon était aussi de foi trinitaire. Ce personnage a œuvré pour consolider les enseignements des ouvriers du mystère de l'iniquité. Voici quelques informations qui indiquent clairement que William Branham n'a pas su identifier le personnage en vertu des critères nécessaires pour être un authentique saint de l'Église Apostolique.
Irénée de Lyon sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité de la «Tradition» et la «succession apostolique». À son époque le mystère de l'iniquité avait déjà pleinement le contrôle sur l'Église.Selon Irénée, seul le clergé avait le privilège d'interpréter les Écritures et d'expliquer le salut.
«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous
ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous.Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) » - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2
« Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ, l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental.»
Lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique,au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»
Citation d'Irénée de Lyon «Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur.Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu,car ce qui est né de Dieu est Dieu. Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots: Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous
depuis toujours et pour toujours. Amen.
Martin de Tours et Colomba d'Iona étaient des moines, fondant des monastères pour ensuite convaincre le plus de gens possible à joindre le monachisme. Ces deux personnages ont tout misé pour leur salut, sur le monachisme ascétique et les œuvres qui leur ont donné l'illusion de sainteté.
Martin
Luther fut un personnage dont la rhétorique et les écrits qu'il a laissés font honte aujourd'hui. Son antisémitisme ouvert et arrogant, a servi d'assises pour le nazisme en Allemagne et en aucun cas, ce personnage aurait pu prétendre que Christ lui avait conféré la «sainteté» et «la perfection» de Dieu.
John Wesley fut un ardent prédicateur de repentance, excellant dans l'art d'accuser les consciences afin que la culpabilité de ses disciples engendre un changement de comportement. John Wesley était légaliste et «la sainteté» qu'il prêchait relevait de l'auto-sanctification produite par une conduite morale la plus intègre possible. Néanmoins, la pensée «méthodiste»
n'a jamais pu vaincre l'esprit de l'accusateur.
LE CONTRAT - L'ALLIANCE ENTRE DIEU ET SON PEUPLE - Son but Le but de l'Alliance en Jésus-Christ est la restauration parfaite de la communion entre Dieu et son peuple. Ou, en d'autres termes: Restauration complète de la communion spirituelle avec le Seigneur nuit et jour. Jésus est venu et a témoigné du but de son ministère. Matthieu 18: 11 dit
«Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.»
Pour revêtir le «nouvel homme» créé en Jésus-Christ dans la présence constante de Dieu, il fallait que la restauration divine donne aux saints une victoire constante (jour et nuit) sur l'accusateur qui les «accusait devant Dieu» jour et nuit. Mais dès le premier siècle de l'ère apostolique, l'adversaire avait réussi à briser la force du peuple saint en introduisant ses ouvriers du mystère de l'iniquité. C'est «ce sacrifice perpétuel», version spirituelle, lequel avait été enlevé au peuple saint, qui est maintenant redonné au peuple saint de nouveau.
Qu'est-ce qui a été perdu? La communion parfaite entre Dieu et son peuple. À l'origine, la sainteté et la perfection du peuple de Dieu avaient été perdues puis Dieu fit une Nouvelle Alliance et donna un Agneau de sacrifice parfait (Jésus) afin de restaurer ce qui avait été perdu.
Évidemment, tout le monde sait que Dieu a fait une alliance ou un pacte avec son peuple. La plupart ont entendu ce qui avait été dit dans Hébreux 8:10, Hébreux 10:16, Jérémie 31: 33-34. Mais peu de gens comprennent l'intelligence de cette Nouvelle Alliance dans les détails.
Prenons
Jérémie 31:33 et voyons ce qu'il y a dans la pensée de Dieu.
«Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël après ces jours, dit le Seigneur: je mettrai ma loi dans leur esprit et l'écrirai dans leur cœur. Et je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple.»
L'Alliance: «Et maintenant que vous appartenez à Christ, vous êtes les vrais enfants d'Abraham. Vous êtes ses héritiers et la promesse de Dieu envers Abraham vous appartient.» Dans la pensée de Dieu, être « fils d'Abraham» signifie avoir toutes les qualités spirituelles d'Abraham. Être un vainqueur. Or qu'est-ce qui distingue Abraham de tous les autres patriarches avant lui? Qu'est-ce qui le place dans une catégorie à part? Abraham a combattu l'adversaire et l'accusateur, là où personne ne s'était rendu...et Abraham fut vainqueur. À l'époque d'Abraham, les nations païennes offraient des sacrifices humains pour honorer leurs dieux et leurs idoles, et la morale d'Abraham
fut mise à rude épreuve, lorsque Dieu lui demanda de Lui offrir son fils Isaac.
Si nous croyons que nous sommes la postérité d'Abraham, alors l'Alliance de Dieu est la nôtre et c'est une Alliance éternelle. Maintenant, nous savons tous que toute alliance commence toujours dans l’esprit, et que lorsque les deux parties conviennent de tous les termes et conditions avec le même esprit, et qu’elles se font mutuellement confiance au sujet de l’alliance qu’elles ont conclue, cette alliance est une pensée perpétuelle qui ne peut pas changer jusqu'à ce qu'elle soit accomplie. Dieu a donné à Abraham et à sa semence spirituelle, une Alliance éternelle, et cette Alliance a été scellée par Dieu avec un serment que Dieu a fait avec Lui-même.
Le modèle divin du deuxième Adam
fut attaqué, son identité fut pervertie, afin que personne ne puisse s'identifier à lui. De cette perversion de l'identité réelle de Jésus, l'adversaire a graduellement remplacé la la pensée perpétuelle qui sanctifie (sacrifice perpétuel) par une sanctification progressive fondée sur la connaissance et la pratique de meilleures valeurs morales.
En 1954, William Branham avait déclaré dans une
prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient réellement nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord
avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit et que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même!
Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite.
Pour ceux qui affirment que William Branham a prêché le pur Évangile Apostolique, détrompez-vous. À compter de 1954, William Branham aurait pu placer la barre du mystère du salut, un million de fois plus haute, et amener les saints sur la montagne de Dieu, mais il s'est rangé du côté de l'accusateur en déployant tous ses efforts à tenter de redresser le comportement
«immoral» humain en lui appliquant sa propre vision d'un «pseudo comportement chrétien». Au lieu d'appeler les saints à s'identifier à la sainteté et la perfection même de Jésus, il s'est contenté de prêcher un salut conditionnel à
une repentance perpétuelle entretenue la culpabilité permanente d'une conscience constamment accusée devant Dieu. Les réformateurs et John Wesley avaient fait la même chose. Souvenez-vous que Jésus avait dit que s'il «ne tombait pas en terre»Jean 12:24, il resterait seul. Seul de sa famille, des frères et sœurs comme lui, restaurés à son image. Trouvez-moi des déclarations de William Branham qui affirment que maintenant Jésus n'est plus seul, et que ceux qu'il a rachetés sont restaurés à égalité de sainteté et de perfection avec lui devant son Père et notre Père, devant son Dieu et notre Dieu!
Jean 20:17
On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence.
Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements! William Branham s'est conduit comme Balaam. La bénédiction et l'erreur sortait par la même bouche!
William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et
«dispensationaliste» bricolée par des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela,
William Branham a essayé de vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! William Branham a tenté de nous faire croire que les critères requis pour expliquer le principe spirituel de la nouvelle naissance pouvaient «évoluer» selon «le degré de «Lumière» et «de révélation» de l'Évangile apostolique que le
«pseudo ange/messager» avait comprit. Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance! Dieu n'a
jamais fait de compromis avec des personnages tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona ou Martin Luther. Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes,, la pensée de Dieu n'est pas «progressive», et ce qui est «ténèbres spirituels»aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement
Jamais l'authentique foi de Dieu n'a eu besoin d'une lente «restauration progressive» étalée sur plusieurs siècles, comme a tenté de nous faire croire William Branham! Le fondement même de toutes les interprétations humaines des prophéties du Livre de l'Apocalypse, incluant le soi-disant «Message» de William Branham, repose essentiellement sur des travaux littéralement «empruntés» aux théologiens
Trinitaires qui enseignaient «l'évolution et la restauration de la foi Apostolique» par «étapes» au cours des siècles, qu'on appelle «Dispensationalisme», tel que développé initialement par les théologiens Darby, Scofield et Larkin! Et à tous les pasteurs des assemblées de «ce Message» qui défendent les enseignements de William Branham, je déclare que la seule bonne chose à faire maintenant, est de démissionner et de laisser les vrais ouvriers faire leur travail.
La doctrine des «Sept âges de l'Église» repose essentiellement sur les enregistrements audio des prédications de William Branham. Les principales prédications
portant sur les «Sept âges de l'Église», ont été prêchées entre 1960 et 1965, lesquelles par la suite, ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples
«du Message des Temps de la fin». Le fondement de cet
enseignement repose entièrement sur l'adaptation dispensationaliste que William
Branham a toujours conservé, depuis le temps où il assimilé tout ce qui était
endossé par l'église baptiste évangélique du «coloré pasteur Roy Davis»,
qui l'a «ordonné»
en tant que ministre. C'est à partir de ce moment-là que William Branham a commencé à répéter ce qui était «tendance» au sein des assemblées évangéliques baptistes et pentecôtistes.
Selon ceux qui ont endossé les enseignements qui sont véhiculés par le groupe du «Message des temps de la fin», le ministère de prédication de William Branham aurait apporté à l'Église «le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Lorsque le livre de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» parut, ce livre devint très important pour les disciples du «Message», malgré le manque flagrant de références et de bibliographie sur les personnages cités par William Branham. William Branham n'avait pas l'expérience d'un écrivain ou d'un éditeur et son dernier livre «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» a été «corrigé et adapté» par son ami de longue date, Lee Vayle.
Dans la transcription de sa prédication audio, du 14 juin 1964, «Dieu dévoilé - 64-0614M» , nous pouvons lire à la page 36 de la brochure,
ou au paragraphe 272 de la transcription en ligne, que William Branham dit :
«Comme le docteur Lee Vayle est en train d’écrire ce fameux livre, je veux que vous voyiez ça, à un moment donné. Frère Vayle est ici, sur les lieux, quelque part. Je l’ai vu dehors. Je ne pense pas qu’il a pu entrer. Mais il est en train d’écrire un livre, là, et–et c’est très impressionnant, sur l’Âge de Laodicée. Et je veux que vous… Il sera publié sous peu. Donc, nous en sommes à la dernière correction d’épreuves, et
nous écrivions… nous
en discutions là, voyez-vous (..)»
Évidemment, comme nous le constatons, à la mi-juin 64, William Branham n'a lu son livre que partiellement, et en a discuté le contenu avec le Dr Lee Vayle. Néanmoins un an plus tard, en août 65, William Branham confirme qu'il n’a pas pu lire entièrement «l’Exposé des Sept Âges de l’Église» rédigé par son ami Lee Vayle et par conséquent, n’a donc pas pu procéder lui-même à la correction de l’ouvrage avant sa dédicace. Dans sa prédication
du 1er août 1965, «Les évènements rendus clairs par la prophétie» ; page 1 ; paragraphe 4 ; (aussi en ligne, paragraphe 4) nous pouvons lire :
« Maintenant nous allons dire ceci, pendant que j’y pense, non pas pour interrompre. Frère Vayle est ici, et il se pourrait que je n’arrive plus à le voir. Je vais…
Puis-je vous envoyer ce manuscrit quand je serai rentré à Tucson ? Je suis en train de le parcourir, je ne l’ai pas encore entièrement lu, et je vous le renverrai aussitôt que je serai arrivé à Tucson. »
« Je suis heureux d'avoir ce soir au milieu de nous un autre frère dans le ministère. Je viens juste de regarder autour de moi il y a quelques minutes et je l'ai vu et l'ai reconnu; c'est frère Gordon Lindsay. C'est un vieil ami qui était avec nous il y a longtemps. Il fait du bon travail maintenant en imprimant; il imprime mon livre «Les - les 7 Âges de l'Église». Nous espérons avoir aussi les 7
Sceaux. S'il lit cet ouvrage avant son impression, il s'ensuivra une discussion théologique. Je sens cela venir. Mais il sait que je ne suis pas un théologien, ainsi... Mais nous sommes dans l'attente pour demain soir. Si vous êtes là, Frère Lindsay, soyez ici demain soir.»
Bien qu'il soit évident que Lee Vayle contribua à la rédaction, lorsque William Branham mentionne «mon livre» cela confirme sans équivoque que William Branham endosse le travail de Lee Vayle et lui fait confiance aveuglément. Tant qu'à Gordon Lindsay, c’est lui qui s'occupa de le faire imprimer. Le 04 décembre 1965, le livre
«Exposé des Sept Âges de l'Église» fut publié, du vivant de William Branham, mais à peine 3 semaines plus tard, le 24 décembre, ce dernier va trouver la mort dans un accident d'auto.
William Branham, le Balaam des temps de la fin. Évidemment, les pasteurs et enseignants qui défendent les enseignements de William Branham seront scandalisés de voir que je réprime sans aucune crainte «leur prophète», mais je crois qu'il est temps de mettre les pendules à l'heure, et je suis parfaitement à l'aise de réfuter ses enseignements avec l'approbation du Seigneur, sachant très bien que tout ce que je réfute ne peut tenir la route lorsqu'on se tient dans la présence de Dieu, dans Sa sainte alliance sous le sang de Jésus. Les enseignements de William Branham ont conduit l'Église dans l'errance du désert spirituel et la confusion, et ce dernier rendra des comptes car il est maintenant jugé.
Dans la
tradition juive, (on prononce Bilam), ce qui signifie «qu'il est celui qui a abîmé le peuple» : en effet, par un conseil impie que Balaam donna au roi de Moab Balak, il fit tomber les enfants d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie au sens littéral. Cependant c'est une analogie du «Balaam spirituel» des temps
de la fin. Bien qu'à plusieurs reprises William Branham s'est élevé contre les «théologiens contemporains» de son époque, il n'a pas pu résister à «emprunter et partager» leurs études théologiques et leurs fausses interprétations des prophéties bibliques, et en ajoutant un peu par çi et un peu par là,
William Branham s'est comporté comme Balaam et a hybridé les prophéties du livre de l'Apocalypse au point tel, que tous ses enseignements sont devenus empoisonnés. Tel Balaam, il s'est servi de ses connaissances et ses expériences spirituelles pour limiter toute méfiance à son égard et a entrainé une grande foule de croyants à suivre ses
enseignements. Les enseignements de William Branham étaient tellement séduisants qu'un grand nombre de chrétiens sincères les ont pris «pour la Parole de Dieu» et ont cru à tort qu'ils «mourraient» s'ils ne croyaient pas ses enseignements.
Vaincre «la mort» générée par les enseignements du «Message des temps de la fin» Maintenant, pour eux, le seul moyen de vaincre les faux enseignements du «Message» et de ne plus «craindre la mort»consiste à revenir dans la présence de Dieu,
jour et nuit, et prendre conscience de la puissance du sang expiatoire de Jésus William Branham a brandit la peur de la mort spirituelle pour forcer des tas de croyants à suivre ses enseignements. Citation WMB. (C’est le Message de notre temps! Au Nom de Jésus-Christ, recevez-Le!) Les authentiques vainqueurs se reconnaissent car ils possèdent la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, celle qui qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue
devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui
est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, jour et nuit.
L'enseignement des 7 Âges de l'Église est une doctrine fondamentale du «Message des temps de la fin». En réfutant implacablement cet enseignement, je prie le Seigneur qu'Il provoque la réaction en chaîne dévastatrice de tous les enseignements de William Branham, comme la chute d'une file de dominos. Je prie que tout le «Message» s'effondre, car la majorité des enseignements relatifs aux «7 tonnerres» et des «7 sceaux» y sont étroitement reliés. Seule l'œuvre de Christ est «parfaite» et hors de cette œuvre, aucune ne peut être «parfaite». Pour qu'un enseignement soit reconnu «parfait» devant Dieu, il faut qu'il soit baptisé dans l'œuvre parfaite de Christ à la croix, dans le sang expiatoire de Jésus.
Lorsque vous aurez parcouru mes autres publications, vous observerez certainement que
je vous indique avec grande insistance clairement que personne ne peut prétendre se tenir dans la présence de Dieu, peut importe qu'il soit un moine, un prêtre ou un évêque Catholique du moyen âge, tel Irénée de Lyon, Martin de Tours ou un
moine/évangéliste comme Colomba d'Iona,
ou un réformateur comme Martin Luther, ou même un grand prédicateur comme John Wesley, à moins de comprendre Qui est le Seigneur, et Qui est Son Dieu. Pour cela, il faut être né de nouveau. Sachez également qu'aucune personne endossant le trinitarisme, soit un Dieu en 3 personnes de même essence, même s'il a été désigné par William Branham en tant «qu'ange/étoile/messager», ne peut se tenir dans la présence de Dieu,
car c'est un non-sens de prétendre «se tenir dans la présence de Dieu» en Esprit, alors qu'un trinitaire ne sait même pas Qui est notre Dieu et n'est pas en mesure d'identifier correctement à quel esprit il s'adresse. Seuls ceux qui sont revêtus de la robe blanche symbolique de l'Agneau et qui connaissent leur Dieu et leur Seigneur ont accès au Saint des Saints en Esprit.
Christ cherche des vainqueurs. Où est l'appel aux vainqueurs dans «le Message» ? Le seul
et unique «vêtement blanc» dont parle les Écritures, est une figure allégorique et symbolique de la justice et de la sainteté de Dieu. Ceux qui sont nés de Dieu se gardent eux-mêmes et leur «vêtement blanc pur» est «lavé» perpétuellement dans le sang de l'agneau, dans leur pensée, JOUR ET NUIT. Il n'existe aucun autre vêtement blanc ou «robe» de justice divine, que celle qui est conférée par le sacrifice de Jésus. Prétendre le contraire est un enseignement diabolique!
Bien que je ne reconnaisse aucune autorité de William Branham dans ses enseignements sur la Parole de Dieu, néanmoins je partage entièrement sa déclaration alors qu'il avait affirmé que le trinitarisme était du diable.
Sauf que William Branham n'a pas été conséquent dans son raisonnement. Si tous ceux qui rendent
un culte au trinitarisme sont littéralement inspirés du diable comme William Branham l'a affirmé, ce dernier aurait du savoir que les personnages qu'il a choisis en tant «qu'anges/étoiles/messagers» dans son «exposé des 7 âges de l'Église» étaient tous trinitaires (sauf l'apôtre Paul) et puisqu'il est écrit que «Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement», alors tous ceux qui ont endossé et enseigné le trinitarisme, étaient également inspirés du diable, hier, aujourd'hui et éternellement.
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En 1961, William Branham a affirmé que le dogme trinitaire de Nicée était inspiré du diable, et par conséquent ceux qui défendaient cette doctrine étaient inspirés par le diable. Si la référence d'Hébreux 13:8 dit que le Seigneur ne change pas sa Pensée, hier aujourd'hui et éternellement, faut croire que ce qui était du diable à Nicée en 325, l'était tout autant au moyen-âge jusqu'à maintenant. Malheureusement, personne ne saurait prétendre se tenir dans la présence de Dieu, avec cette inspiration....car cette inspiration est une marque spirituelle «dans le front», celle du diable.
Je ne vois pas comment un «ange/étoile/messager» pourrait être inspiré du diable et être rempli du Saint
-Esprit en même temps, ce qui serait un non-sens. Disons que l'expression «remplis de l'Esprit» de William Branham était très «flexible» dans un sens vraiment large, pouvant accommoder à peu près n'importe qui.
« (97) Le Saint-Esprit dont Paul fut rempli et qui lui fit faire les choses qu’il a faites est le même Saint-Esprit qui remplira celui-ci (Irénée), Martin, et tous les autres. Il les remplit complètement, et Il nous remplira complètement, vous et moi.» L'Âge de l’Église de Sardes 60-1209
« Et nous avons vu qu’il (Martin) était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et—et saint Colomba, et
tous ces hommes remplis de
l’Esprit. » - William Branham SourcePrédication La soixante-dixième semaine de Daniel 61-0806
Exposé des Sept Âges, Âge de Sardes, citation chapitre 3 page 76 : "Ces sept messagers font connaître Dieu au peuple ... Ils parlent et agissent sur Son autorité, il se tient derrière eux avec toute la puissance de la Divinité
(...) Les voici donc, remplis du Saint-Esprit et de foi, enflammés du feu de Dieu, ils brandissent la Parole de vérité, et Lui se tient là pour les appuyer. - William Branham -
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Cette étude réfute expressément la
crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste
«de l'Exposé des «sept dispensations» ou 7 âges de
l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive»
sur laquelle repose l'enseignement des
Sept Âges de l'Église, tel que prêché
par William Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le don de guérison de William Branham, car seul Dieu a le pouvoir de guérir et ceux qui chassent des démons en Son Nom ne peuvent se glorifier de quoi que ce soit devant Lui.
Ici vous n'aurez aucune difficulté à interpréter les déclarations de William Branham que j'ai copiées ci-dessous, à l'effet qu'il a vraisemblablement étudié l'Histoire de l'Église, avant Nicée (pré-nicéen, (the ante-nicene fathers avant l'an 325) et après Nicée (post-nicéen, après l'an 325)
Toutes les déclarations de William Branham laissent entendre qu'il maîtrisait
parfaitement les connaissances nécessaires pour supporter toutes les affirmations qu'il a faites, sur l'Histoire de l'Église avant le concile de Nicée en l'an 325, c'est-à-dire sur «l'organisation de l'Église (succession apostolique et le clergé)», les diverses doctrines enseignées dans les Églises avant Nicée comme le «baptême au nom de Jésus-Christ» et la «doctrine
trinitaire», etc. et sur tout ce qui s'est réellement passé au début du 4ième siècle, dans le christianisme de l'empire romain, qui reflète son interprétation de «l'Église de Pergame» (312-606) dont le personnage de Martin de Tours (316-397) a été élevé au rang «d'ange/étoile/messager» du passage d'Apocalypse 2:12-17
.
Dans l'enseignement de l'Exposé des Sept Âges de l'Église, la période historique comprise entre l'an 120 et l'an 325 de notre ère se situe entre le début du soi-disant âge de l'Église de Smyrne et le début du soi-disant âge de l'Église de Pergame (312-606), mais c'est principalement dès le début du 2ième siècle (Irénée de Lyon, (+/- 125 à 202)
que le mystère de l'iniquité a fleuri et porté ses fruits. C'est durant le deuxième siècle que les saints furent vaincus. Le concile de Nicée en 325 ne fut que les derniers clous du cercueil de l'Église Apostolique.
Retenez ici que les toutes les affirmations de William Branham relatives aux «Pères de l'Église» visent non seulement le personnage de Martin de Tours (316-397)(St-Martin), que William Branham éleva au rang de «messager/ange» de l'Église de Pergame, mais également le personnage historique de l'évêque Irénée de Lyon, (+/- 125 à 202) considéré comme un «Père de l'Église pré-nicéen» par l'Église catholique romaine et que William Branham a élevé au rang «d'ange/étoile/messager» de l'Église de Smyrne mentionnée dans le passage d'Apocalypse 2:8-11.
Aussi je ne manquerai pas de souligner les fausses allégations et des erreurs d'interprétation de William Branham sur la vie et la nature du personnage d'Irénée de Lyon, un ouvrier du mystère de l'iniquité très zélé pour son époque qui consacra sa vie à détruire les enseignements des apôtres et l'authentique Évangile de grâce, qui permettait à ceux qui avaient la foi, d'accéder à l'authentique nouvelle Naissance. Les déclarations de William Branham sont très claires et ne peuvent en aucun cas être interprétées différemment du sens qu'il a bien voulu exprimer. Ceux qui voudront prendre la défense des enseignements de William Branham seront implacablement déroutés par les évidences qui sont maintenant disponibles alors
qu'il y a 50 ans, elles n'étaient accessibles qu'à un tout petit groupe restreint d'étudiants et d'historiens.
Bref, c'est ici que je réfuterai la majorité de ses affirmations et que je détruirai toute sa crédibilité d'enseignant, cette soi-disant «érudition», qu'il a tenté de nous faire croire qu'il possédait. L'importance que des centaines de milliers de gens ont accordé à ses enseignements ne peut que me motiver davantage pour réfuter les dérapages de William Branham. Cette page que j'ai éditée sur «le mystère de l'iniquité» vous prouvera que le cheminement historique de l'iniquité au sens biblique de
Matthieu 7:22-23,
Luc 13:26-27,
Matthieu 13:41 a bel et bien existé et s'est subtilement caché au milieux de nous jusqu'à maintenant.
Voyons un peu les affirmations de William Branham qui tente de convaincre ses auditeurs qu'il possède la connaissance et l'érudition des faits historiques concernant les premiers siècles de l'Église.
« (110) Vous historiens, cherchez si un tel baptême a été pratiqué dans l’histoire jusqu’aux Pères d’avant Nicée.Lisez le livre des Pères d’avant Nicée, et voyez, (...)
Nous pouvons soutenir cette affirmation.Nous avons la doctrine complète des pères de Nicée.Nous en avons l’Histoire. Nous avons «les Deux Babylones» de Hislop. Nous avons les écrits de Josèphe. Nous avons toute l’histoire ancienne. Josèphe a écrit au temps du Seigneur Jésus, et les «Deux Babylones» de Hislop a
été écrit après cela.«Les Pères d’avant Nicée» a été écrit après cela, avant la formation de l’Église catholique. ...»
[61-0208] Messieurs, nous voudrions voir Jésus https://www.branham.fr/sermons/1524-We_Would_See_Jesus « (27) (...) J’ai dit: «Je possède Les Deux Babylones d’Hislop. Je possède les plus anciens [livres] d’histoire que je puisse trouver. Voici «Les Pères nicéens», «Le Concile de Nicée», «Le Concile pré-nicéen», et tous les autres, juste ici dans mon bureau.»
61-0219 La Reine de Séba https://www.branham.fr/sermons/1530-The_Queen_Of_Sheba « (36) (...)
Maintenant, pour voir si c’est vrai ou pas, retournez prendre les Pères pré-nicéens, ou le Conseil Nicéen, et les–les historiens de l’âge, et voyez ...»
[61-0425B] La divinité expliquée https://www.branham.fr/sermons/213-The_Godhead_Explained « (153) (...) Et tous, beaucoup d'entre vous, qui êtes des érudits, ici, vous êtes plus aptes que moi;mais j'ai beaucoup étudié le sujet. Et j'ai lu les Pères pré-nicéens, le Concile de Nicée, et tous les historiens, et ainsi de suite. (175)
Et si vous pouvez trouver n'importe où dans l'Histoire sacrée, jusqu'à la formation de l'Église catholique, je vous demande de le produire. Il n'y a aucun endroit, là, et c'est vrai...»
[62-0726] Un témoignage en mer (It Is I, Be Not Afraid) https://www.branham.fr/sermons/1589-It_Is_I_Be_Not_Afraid « (77) (...) Et j’ai étudié le Concile Nicéen, le concile Pré-Nicéen, les Pères Nicéens, les deux Babylones d’Hislop, Les Âges primitifs de Pember...»
Le mystère de l'iniquité, comme le dit l'expression, est demeuré un «mystère» jusqu'à maintenant. Plusieurs théories ont été avancées, telle que celle d'un personnage appelé «l'antichrist» ou «l'homme de perdition», qui doit se manifester à la fin des temps, imposant sa marque. Si vous avez en tête un personnage ouvertement «méchant et diabolique» qui exigera qu'on l'adore, oubliez cela. La subtilité dans l'explication de «l'homme de perdition» a fait en sorte que «ce genre d'homme de
perdition» s'est déjà manifesté et personne ne l'a reconnu. Non seulement l'interprétation du personnage de «l'antichrist» telle qu'enseignée au sein des Églises du protestantisme en général est fausse et contraire aux Écritures, mais elle contribue à masquer complètement le mystère de la grâce.
Lorsque vous aurez parcouru les chapitres de mon exposé, vous comprendrez que le mystère de l'iniquité est déjà en place depuis la fin du premier siècle après Jésus-Christ, et qu'il a migré à travers les temps dans toutes les tentatives de réforme, incluant celle du Message des Temps de la fin, dont les enseignements reposent sur les
prédications de William Branham. L'apôtre Paul l'a mentionné,
2 Thessaloniciens 2:6-7, et Paul savait pertinemment de quoi il s'agissait. Il est cependant assez surprenant que ce sujet «du mystère de l'iniquité» ne se retrouve pas ailleurs dans les épitres de Paul. Ceux qui ont réuni les lettres des apôtres pour constituer ce qu'on appelle «le canon»
du Nouveau Testament, n'auraient certainement pas choisi d'inclure des textes qui donnaient plus d'explications sur ce que Paul avait partagé concernant «ce mystère», car ce n'était assurément pas dans leur intérêt. Vous serez surpris de la simplicité de l'explication de «ce mystère» et vous comprendrez la tragédie
spirituelle et les dommages qu'il a infligés à l'Église. En faisant une recherche dans le Nouveau testament, j'observe que dans l'évangile de Matthieu, le mot «iniquité» est mentionné dans 4 passages.
Par contre, comme c'est de la part de Paul que nous avons appris «que le mystère d'iniquité» agissait déjà aux jours apostolique, je préfère les passages des épitres de Paul, tels que
2 Corinthiens 6:14, qui assimile l'iniquité «au joug étranger» «qui agit déjà» jusqu'à ce que
«celui qui le retient encore, ait disparu».
2 Corinthiens 6:14«Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger.
Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?»
2 Thessaloniciens 2:7 «Car le mystère de l'iniquité agit déjà
; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.»
Dans Galates 5, bien que Paul mentionne de fuir «l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie,
les excès de table, et les choses semblables», ce n'était assurément
pas le fondement de son Évangile. Paul a prêché que Dieu a
garantit dans une Nouvelle Alliance avec son peuple,
c'est-à-dire à tous ceux qui croient, la sainteté et la
perfection dans Sa présence. Cette Nouvelle Alliance est
conditionnelle et validée seulement si celui qui croit conserve
la pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus pour sa
nature de pécheur. L'apôtre Paul et l'apôtre Jean était
exactement sur la même longueur d'onde, lorsque ce dernier a
écrit :
1 Jean 5:18«Nous savons que
quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et
le malin ne le touche pas.»
1 Jean 3:9« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ;
et il ne peut pécher
, parce qu'il est né de Dieu.»
Quand on a compris ce que Jean voulait dire dans
«il ne peut pécher» et
«le malin ne le touche pas» je ne vois pas comment un chrétien serait perpétuellement accusé
dans sa conscience, une fois qu'il a compris que la foi
véritable restaure le croyant au même niveau de perfection et de
sainteté que celui de Jésus.
Par contre, il faut comprendre que si le diable voulait prendre le contrôle de l'Église, ce n'est pas avec les comportements
que Paul avait énumérés dans Galates 5, qu'il pourrait séduire les élus. Le mot «iniquité» a un sens spirituel beaucoup plus profond que ce que les mots «idolâtrie», «impureté» ou «dissolution» veulent dire.
L'esprit d'iniquité est beaucoup plus
subtil et ruséque cela. Les mauvais comportements ne séduisent pas les élus, et personne ne serait assez crédule et dupe pour adhérer à des enseignements faisant l'apologie de telles choses.
Par contre, des enseignements prodigués par quelqu'un ayant une apparence de «sainteté» pourraient possiblement susciter quelque intérêt. Paul a mentionné que les Corinthiens «supportaient» fort bien, «un autre Jésus» et «un autre Évangile».
2 Corinthiens 11:4 C'est ce que je développerai un peu plus loin.
Prenons d'abord ces passages
d'Hébreux 10 et voyons un peu ce que l'apôtre Paul a voulu
expliquer. À partir du verset 10, il devient évident que Paul
s'adresse aux élus sanctifiés par la Nouvelle Alliance dans le
sacrifice expiatoire de Jésus. En aucun cas ici, Paul n'avait en
tête un peuple Juif qui bénéficierait d'une Alliance distincte en
tant que nation, mais il fait allusion directement au peuple de Dieu
sous la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ,
composé de toutes les nations, Juifs inclus.
Donc, il n'y a qu'une seule et unique Nouvelle alliance et un seul
et unique peuple de Dieu. Et c'est sur cette Alliance que le diable,
l'adversaire, va s'acharner, afin de l'altérer au point de la
rendre inefficace.
Hébreux 10:10 « C'est en vertu de cette volonté que
nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ,
une fois pour toutes.
Hébreux 10:14 « Car, par une seule offrande, il a amené à la
perfection pour toujours
ceux qui sont sanctifiés.»
Hébreux 10:16 « Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et
Je les écrirai dans leur esprit...»
Pour s'attaquer à cette Nouvelle
Alliance entre Dieu et son peuple, le diable doit d'abord
s'infiltrer au sein de l'Église, y placer ses ouvriers et
finalement corrompre les termes et conditions de l'Alliance avec
leurs enseignements et leurs fausses interprétations des
Écritures et de l'Évangile Apostolique.
La loi de Dieu de son Alliance, ne peut être écrite dans «les esprits», que par l'Esprit du Seigneur. Lorsque l'apôtre Paul reprend le passage de dans Hébreux 10:16, il nous fait observer que Dieu va écrire Lui-même sa loi, dans les esprits et les cœurs,
de tous ceux qu'Il a appelés
, sanctifiés et glorifiés. Il est important de comprendre que Dieu n'a vraiment pas besoin d'aide de l'extérieur,pour graver Lui-même sa loi, dans les esprits de ceux dont le nom est écrit dans
le
livre de vie
. Dieu n'a pas besoin de théologiens, ou même d'honnêtes pasteurs pour écrire sa loi, et Il a affirmé qu'Il le ferait Lui-même.
Autrement dit, seul l'Esprit de Christ se réserve le privilège d'écrire dans le cœur de ses élus. Or l'esprit humain, l'adversaire et l'accusateur, a toujours voulut écrire dans le cœur des «étoiles de
Dieu». Et c'est justement là le problème. Il y a vraiment eu trop de personnages qui ont voulu «aider» Dieu à leur manière et tenter de «graver» eux-mêmes, ce qu'ils croyaient être «la loi de Dieu» dans l'esprit des gens, dans les cœurs de
leurs disciples et assemblées
Qu'ont-ils fait?
Ils ont fait exactement ce que les Écritures avaient prophétisé: Ils ont joué le rôle des ministres de l'accusateur. Ces ministres inspirés par l'accusateur sont les anges de l'adversaire, ceux de l'esprit humain, ceux qui sont nommés dans
Apocalypse 12:7 et qui sont finalement vaincus et dont l'autorité spirituelle sur les cœurs des saints est
finalement anéantie à la fin des temps.
L'accusateur finit par faire cesser complètement le
sacrifice perpétuel (la mémoire perpétuelle)
de la Nouvelle Alliance et les étoiles de Dieu tombèrent
du ciel et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue. Ce n'est qu'au retour de celui qui
détient et dispense l'Esprit de l'Alliance, que les saints retrouveront la pensée du sacrifice perpétuel et qu'ils
brilleront à nouveau .
En fait, à notre horloge du temps, les saints sont tombés à la fin de ce qu'on appelle l'âge de l'Évangile Apostolique. Le prophète Daniel l'avait également mentionné.
Daniel
8:10Daniel avait également mentionné que le diable ferait cesser le «sacrifice perpétuel», façon de parler qui exprimait évidemment «la conscience perpétuelle» de la Nouvelle alliance en J.-C. La plupart des théologiens se sont embrouillés à tenter d'interpréter ces prophéties avec des événements historiques ou de leur donner un sens littéral. Or, la réalité des prophéties était beaucoup trop simple pour leur
intelligence. Il est vrai qu'il semble bien qu'à la lecture des Écritures, que c'est au retour de l'Esprit du Seigneur à la fin du temps des nations, que les étoiles du ciel tombent.
Cependant, je vous avise qu'il ne faut pas vous attendre à voir littéralement des étoiles filantes tomber sur la terre, ni à voir le soleil s'éteindre dans le ciel ou la lune cesser de briller. Ce n'est pas tout à fait ce qui arrive à la fin.En fait c'est un mystère survenu il y a près de 2000 ans environ qui est révélé. Ce ne sont pas les étoiles qui tombent à la fin, mais c'est plutôt cette révélation des étoiles qui tombent, qui «vient» à la fin des temps. C'est comme écouter à la télévision, le dernier bulletin de nouvelles en soirée, annonçant des événements qui viennent de se passer. Elles n'ont pas vraiment besoin d'être «en direct», mais si les nouvelles se sont produites dans les 48 heures précédant
leur diffusion, c'est acceptable. Par exemple, s'il se produirait un terrible cataclysme sur la planète, il est probable que les médias ne pourraient publier quoi que ce soit de bien précis avant d'avoir dépêché des journalistes et des enquêteurs sur le terrain, le temps de prendre des images et des vidéos, monter des reportages et c'est seulement après plusieurs heures ou même quelques jours, qu'on commencerait à en parler et ainsi, la nouvelle du cataclysme serait répandue pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Voyez-vous, si pour le seigneur un jour est comme 1000 ans, des faits datant de 2000 ans peuvent se classer dans le créneau des 48 heures du Seigneur. Encore fallait-il que tout l'auditoire soit branché dans les nuages (clouds), ce qui est très récent
dans notre époque technologique.
Les élus de l'Église sont comparés à des «étoiles» sur la montagne de Dieu
Dans son épitre aux Hébreux, lorsque l'apôtre Paul utilise l'analogie de la montagne de Dieu, il est évident que les Écritures font également allusion à cette même montagne
spirituelle, lorsque les prophéties nous disent que l'adversaire de Dieu est parvenu pour un temps, à s'y asseoir, pour régner sur les saints de Dieu, ceux que les Écritures nomment
«les Étoiles de Dieu». Voyons quelques passages qui confirment ces choses.
Les prophéties : les élus de Dieu sont sur la «montagne de Dieu»
Hébreux 12: « (18) Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait
toucher (...) ! (22) Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste,
des myriades qui forment le choeur des anges, (23)de l'assembléedes premiers-nés inscrits dans les cieux, du
juge qui est le Dieu de tous,des esprits des justes parvenus à la perfection,» Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ;
je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion»
Les prophéties : les saints sont les étoiles de Dieu
Daniel 8:10 « Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux,
elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.» Daniel 12:3 « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel,
et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude
brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.» Abdias 1:4 « Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l'aigle,
quand tu le placerais parmi les étoiles,
Je t'en précipiterai, dit l'Éternel.»
Les prophéties :l'adversaire entraine les étoiles de la montagne de Dieu sur la terre
Apocalypse 6:13 «
et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes.» Apocalypse 12:4 « Sa queue
entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.» Daniel 8:10 « Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux,
elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.»
(Note: une partie= 1/3) Joël 3:15« Le soleil et la lune s'obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat.» Marc 13:25«
les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées»
Les prophéties : l'adversaire précipité de la montagne de Dieu
Ézéchiel 28:2« Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé,
et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.» Ezéchiel 28:16« Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes.» Apocalypse 12:9 « (7) Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, (8)
mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel (9)
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.»
1 Jean 2:18-19« (18) Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris
qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure.
(19) Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.»
Le mot « antéchrist(s) » vient du grec ancien
antíkhristos par l'intermédiaire du latin médiéval antechristus,
mot qui vient du latin ecclésiastique antichristus. Le terme
« antichrists » signifie
simplement « contre (ou à la place de)
Christ ». Le terme «esprits ursupateurs»
serait évidemment approprié. Mais comme l'apôtre Jean a
mentionné qu'il y avait plusieurs «antichrists», on comprend que
ce sont des ouvriers d'iniquité, tous animés du même esprit, cet
esprit adversaire qui veut prendre la place de Christ dans
l'Église. À noter que le mot antéchrist signifie
adversaire de Christ et non pas
«celui qui vient avant Christ».
Le mot grec antikhristos est utilisé au
pluriel dans les épîtres de l'apôtre Jean, désignant ceux qui
vont participer au mystère de l'iniquité. Donc, en fin de
compte, comprenez que l’antichrist (ou antéchrist) n’est pas un personnage,
une organisation ou une entité en particulier, puisque le
Nouveau Testament affirme qu’il y a « beaucoup d’antichrists »1
Jean 2:18
.
Puisque apôtre Paul a révélé que les anges de Dieu étaient des
esprits au service de ceux qui devaient hériter du salut,
Hébreux 1:14,
les anges du diable sont par conséquent des esprits au service
des ouvriers d'iniquité. L'antichrist est l'esprit du diable, et
ses ouvriers sont animés de ses «anges d'iniquité», lesquels
sont des esprits au service de ceux qui périssent.
Apocalypse
12:9
Le terme «antichrist» au singulier, n'apparaît pas dans les
textes chrétiens de base en grec: il n'apparaît ni dans l’Apocalypse de
Jean, ni dans le livre de Daniel, ni dans la deuxième épître aux
Thessaloniciens, ni dans l'évangile selon Matthieu dans la
discussion de Jésus sur les signes « de la fin du monde » qui
n'emploie d'ailleurs jamais le terme au cours de son ministère.
Au départ, plusieurs ont émis l’idée que «l'antéchrist» aurait été un personnage
diabolique, ce qui semble plutôt se combiner dans la première épître de
Jean avec celle qui en fait
une catégorie de personnes. Jean y parle de
«plusieurs antéchrists» qui incarnent
l'«esprit de l'antéchrist»,lesquels auraient
côtoyé les apôtres dès le 1er siècle. Les témoignages de
l'apôtre Paul et Jean nous indiquent que les apôtres en
avaient discerné leur présence au sein des Églises. Lorsque Jean
mentionne que «cet esprit antichrist» existe au moment même où
il écrit son texte«c'est la dernière
heure » (...) et qui maintenant, est déjà dans le monde»,
1 Jean 4:3
cela indique également que les temps de
«la fin de L'Église Apostolique»
sont sur le point de se concrétiser. Donc, nous observons qu'il
ne s'agit pas vraiment «de la fin du monde» mais de la
«fin des
Églises» de l'ère apostolique.
Nous comprenons maintenant que les élus savaient qu'il était
prophétisé
que «les saints seraient vaincus»
et qu'ils devaient «retenir» l'esprit antichrist le plus
longtemps possible afin que tous ceux dont le nom était écrit
dans le
livre de
Vie parviennent
à la
pleine maturité
de la moisson apostolique. Lorsque les «anciens» qui avaient
acquis la maturité spirituelle furent partis, il n'y avait plus
personne pour encadrer les jeunes convertis.
Hébreux 5:14
Cela est également confirmé par l'apôtre Paul, lorsqu'il
mentionne dans
2 Thessaloniciens 2:6-7,
«Car
le mystère de l'iniquité agit déjà
; il faut seulement que celui qui le retient
encore ait disparu.»Et qui retenait cet «esprit d'iniquité» ? C'était le
Saint-Esprit au sein des apôtres et de Paul!
L’apôtre Paul avait aussi averti les chrétiens de Thessalonique
: «Que personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut
que l'apostasie soit arrivé auparavant et qu'on ait vu paraître
l'homme de péché, l'homme de perdition»2 Thessaloniciens 2:3
Le mot grec «apostasia»
signifie «le fait de s'écarter de»,
dans le sens de «conserver un semblant de position
par rapport à la position originale de l'Évangile
apostolique», tout en se réclamant les héritiers
légitimes de l'intégrité de la foi apostolique. Ainsi, au 1er siècle, des ouvriers
d'iniquité étaient déjà actifs et s’efforçaient d’assujettir les
congrégations chrétiennes, en se positionnant parmi «les
anciens».
Paul a avertit les élus que le jour du Seigneur ne viendra pas avant qu'ils aient vu paraître ce nouveau type de «soi-disant croyant», que Jésus a comparé à des «loups» dans des «vêtements de brebis»Matthieu 7:15.
Ce «genre de chrétien» ayant
l'apparence de piété
et de la sainteté, professant Jésus-Christ, n'existait pas auparavant,
et c'est ce qui était dangereux.
2 Corinthiens 11:3-4«(3) Toutefois,
de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. (4) Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre
esprit que Celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.»
Le terme « antichrist » employé par l'apôtre Jean visait tous ceux qui s'autoproclamaient «anciens», «presbytres», «évêques»
ou «diacres» sans avoir été reconnus et éprouvés par les vrais élus. Et comme le dicton le dit si bien, qui se ressemble,
s'assemble. Le point de vue du Seigneur sur ces individus ressort des propos de Paul, qui les qualifie de «fils de
destruction». Ainsi les vrais élus avaient discerné cette race d'hommes qui avaient l'apparence de la piété et de la sainteté,
et qui s'employaient à devenir influents dans les assemblées. Lorsqu'ils eurent l'opportunité d'agir sans être contestés, ces
ouvriers d'iniquité organisèrent graduellement un système de «succession» ou de «transmission d'autorité» (entre eux) pour
s'enraciner définitivement dans les Églises et devenir indélogeables. Leur apparition était le signe de la fin des temps apostoliques. Ainsi la Parole prophétique s'accomplit:
Daniel 7:21
« Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux »
Apocalypse 13:7« Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu,
tout peuple, toute langue, et toute nation.»
Ces ouvriers d'iniquité qui étaient inspirés par l'esprit accusateur, sont ces «anges» de l'adversaire, ceux qui sont nommés dans
Apocalypse 12;7 et qui seront finalement vaincus au Jour du Seigneur, lorsque
leur autorité spirituelle sur les cœurs des saints est finalement anéantie à la fin des temps.
Mise au point sur les «ouvriers d'iniquité» L'expression «ouvriers d'iniquité» semble à prime abord
très péjorative et plusieurs seraient portés à croire que ces
hommes étaient de mauvaises personnes, avec des comportements
immoraux ou scandaleux. Or ce n'est le cas, et tous ces
personnages ont probablement témoigné des vies exemplaires, car
l'iniquité selon le Seigneur, n'a absolument rien à voir avec un
comportement moral d'un individu. L'iniquité selon Dieu vise
essentiellement l'attitude et l'entendement d'une personne face
à la Parole de Dieu. Les ouvriers d'iniquité ont utilisé leur
propre justice qu'ils ont faussement assimilée à la justice de Dieu pour
gagner le cœur des disciples des assemblées. La façon dont ces
gens ont interprété l'Évangile Apostolique pour en faire un
culte «chrétien» balisé par des codes de conduite
fondamentalement justes et honnêtes, était en fait une habile
contrefaçon très séduisante de la foi apostolique. La métaphore de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» nous renseigne sur la subtilité des fruits du «bien» que peut produire l'arbre défendu. En fait, Dieu n'a jamais dit à l'homme de passer de la branche du«mal» à celle du «bien», mais a donné à l'homme un autre arbre complètement différent, qui s'appelle «l'arbre de vie». Mais l'ouvrier d'iniquité est demeuré dans l'arbre de la connaissance et s'est hissé au sommet de la branche «du bien» pour séduire les élus, et s'est également caché au milieu de tous les «arbres du jardin».
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«Adam, tu
peux manger de tous les arbres, sauf de celui «au milieu» de ton jardin»
Les ouvriers d'iniquité ont tous reconnu que la nature humaine était déchue et que Jésus était venu «sauver» la race humaine
déchue, du moins ceux qui croyaient en sa venue, sa crucifixion et sa résurrection. Mais le mystère du Royaume des cieux ne leur a jamais été révélé, et ils n'ont jamais compris que personne ne
pouvait être sauvé tout en demeurant dans «l'arbre de la connaissance du bien et du mal». Tous ont tenté de se
positionner dans les plus hautes branches «du bien» dans l'arbre de la connaissance, alors que c'est tout l'arbre qui était
déchu. Ils n'ont jamais compris que la nouvelle naissance, celle dont avait parlé Jésus à Nicodème ainsi que l'apôtre Jean, ne
pouvait exister que dans l'arbre de vie, là où la perfection n'est pas la ligne d'arrivée ou la cible à atteindre, mais
plutôt la ligne de départ.
Ils n'ont jamais compris que par le
sang et sacrifice expiatoire de Jésus, le but ultime que visait
à atteindre ceux qui étaient sous la loi, c'est-à-dire une
justice fondée sur l'obéissance parfaite aux commandements de
Dieu, était devenu le point de départ et la fondation de base de
tout l'édifice. Ils n'ont jamais compris que l'esprit de
l'accusateur avait jadis été le gardien de l'intégrité de la
conscience humaine, l'arbre de la connaissance du bien et du
mal, mais que lorsqu'il a été déchu de Dieu, c'est également
tout l'arbre de la connaissance qui a été déchu. Ils n'ont
jamais compris que lorsque Dieu a dit à son peuple
« Vous serez saints, car je suis saint. (1 Pierre 1:16 )» et que
Jésus a confirmé en témoignant « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu 5:48)», cela ne pouvait s'accomplir
qu'en passant de l'arbre de la mort, à l'arbre de vie. Enfin ils
n'ont jamais compris que celui qui était réellement né de
nouveau, ne pouvait plus pécher et
qu'il ne le pouvait même pas.
1 Jean 5:18«Nous savons que
quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et
le malin ne le touche pas.»
1 Jean 3:9« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ;
et il ne peut pécher
, parce qu'il est né de Dieu.»
Et pourquoi ne pouvaient-ils pas croire à ce
que l'apôtre Jean avait écrit dans 1 Jean 3:9? Parce que tout
simplement,ils n'ont jamais compris qui était Jésus
et qui était
l'Esprit
qui oignait Jésus, ni qui était le Père de Jésus,
Qui était
le
Dieu de Jésus,
et leur Dieu. En dénaturant Jésus et en l'élevant au même rang que
son
Dieu et notre Dieu,
ils ont annulé pour eux et leurs disciples, toute possibilité de
s'identifier parfaitement conforme à la nature spirituelle de
Jésus, car personne n'aurait osé s'identifier à Dieu, puisqu'ils
avaient élevé Jésus au rang de Dieu, ne comprenant pas comment
«la divinité» du Fils, pouvait habiter en lui.
Ils n'auraient jamais pu interpréter comment l'Esprit de
Christ qui s'adressait aux Églises, et qui disait aux vainqueurs
qu'Il viendrait bientôt, pouvait parler de son Père comme étant son Dieu, tel que dans Apocalypse 3:12
Apocalypse 3:12-13« (12) Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en
sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle
Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. (13) Que celui qui a des oreilles entende
ce que l'Esprit dit aux Églises !»
Un autre indice que nous a laissé l'apôtre Paul, se retrouve dans le passage de
2 Corinthiens 11:3, lorsque Paul a exprimé son inquiétude à propos de cette assemblée, qui se détournait de son enseignement. Mais l'influence que subissait les Corinthiens allait bientôt devenir généralisée dans toutes les Églises d'Asie Mineure et en Galatie.
2 Corinthiens 11:3-4«(3) Toutefois,
de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. (4) Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.»
Corinthe Aux jours de Paul, la ville grecque de Corinthe était devenue le centre des communications entre ces diverses parties du monde civilisé. Selon les historiens, sa population était très mélangée, et on l'évalue entre six ou sept cent mille âmes dont quatre cent mille esclaves. Telle était cette grande ville dans laquelle arriva, probablement vers l'automne de l'an 52, Paul, qui venait y prêcher avec simplicité l'Évangile du mystère de Dieu.
1 Corinthiens 12:1-2.
Paul
prêchait dans une assemblée
Actes 18:4,8,10, composée en grande partie
1 Corinthiens 12:2
de païens, mais qui renfermait aussi des Juifs ; et même le chef de la synagogue, Crispus, crut à l'Évangile avec toute sa maison. Cependant la plupart de ceux qui avaient cru, appartenaient aux classes inférieures ou moyennes de la société de Corinthe.
1 Corinthiens 1:26.
Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Puis, voyant que le moment était venu de porter ailleurs
l'Évangile, il s'embarqua pour la Syrie, et, après un quatrième voyage à Jérusalem, il vint s'établir à Ephèse. Il y fit un long séjour d'environ trois ans, pendant lequel il écrivit l'épître aux Corinthiens.
Actes
18:18-23,19:1
Que se passait-il à Corinthe? Quelles étaient les inquiétudes de Paul? Les Corinthiens avaient reçu des «faux apôtres», des «ouvriers d'iniquité» déguisés en ouvriers de justice, ayant
l'apparence de piété
., mais qui en reniaient la force. Ces «ouvriers d'iniquité», que Paul compare au «serpent rusé» de la Genèse, prêchaient «un autre Jésus» et un autre Évangile. Observons ce que Paul écrit dans
2 Corinthiens 11:13,14,15,19,20
«(13) Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. (14) Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. (15) Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. (...) (19) Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages. (20) Si quelqu'un vous asservit, si quelqu'un vous dévore, si quelqu'un s'empare de vous, si quelqu'un est arrogant, si quelqu'un vous frappe au visage, vous le supportez.»
Diviser pour régner Rappelons-nous les passages prophétiques
d'Isaïe 14:13 et
celui
d'Ézéchiel 28:2, lorsqu'il est dit que Satan n'avait pour objectif de régner sur «la montagne de l'assemblée», cette même montagne décrite par Paul dans Hébreux 12:22-24
« (22) (...) Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, (23) de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, (24) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel»
Isaïe 14:13« Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion ;»
Ézéchiel 28:2« Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu,
je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers !
Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»
Voilà le mystère de l'iniquité! L'esprit de l'adversaire, celui qui désire toujours prendre la place de Dieu pour contrôler la pensée et le cœur du peuple de Dieu!
Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits
en Français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis traduit dans d’autres langues dont le Français,
même chose pour le Nouveau Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques en français (ou dans
toute autre langue) manque souvent de fidélité et de «relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne
quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures. Aussi, ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en
profondeur savent qu'il est important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux comprendre et interpréter
un passage biblique. Cependant, apprendre le grec et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné
à tout le monde, il faut le souligner.
C’est pour cela qu’un érudit du 19ème siècle nommé
James Strong, nous a facilités la tâche, en remarquant tout
simplement que les mots de l’AT et du NT sont immuables et qu’il
suffisait de les classer par ordre alphabétique dans chaque
langue originale et d’y associer à côté un numéro dans l’ordre
croissant : Ceci a donné tout simplement
les mots codés Strong
pour l’Ancien et le Nouveau Testament (ou les Strong en
raccourcis). Lui et une centaine de ses collaborateurs après un
travail fastidieux, ont sorti un ouvrage de référence à la fin
du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive Concordance of the
Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui correspond
à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite
quand on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le
grec.
Voyons comment les mots du passage de 2 Thessaloniciens sont codés grâce à la numérisation Strong.
Chaque mot porte un numéro.
Nous observons que le mot «l'homme»
porte le numéro
Strong 444.
Maintenant allons voir ce que la référence «444» nous donne.
D'après la concordance Strong, le code 444 nous mentionne que le
terme original en grec est (ἄνθρωπος) qui se prononce «anthropos» et ce terme est utilisé un très grand nombre de fois dans le Nouveau Testament. Maisla signification du terme grec anthropos peut varier
selon le contexte. Un peu comme si je dis: «sentir le parfum d'une fleur» et «sentir une bonne affaire». L'on comprend que le mot «sentir» peut avoir plusieurs sens. Ainsi en est-il avec le
terme «anthropos».
Or le terme grec «anthropos»
(Strong 444) peut vouloir dire en français: - la
nature humaine,
en référence à la nature du
vieil homme
corrompu par rapport au
nouvel homme
-
régénéré par la grâce de Dieu,
- l'homme
intérieur
et l'homme
extérieur
- tous les
hommes non-régénérés
- tous les
individus du genre humain
-
l'humanité
-
quelqu'un, un homme
Voici quelques passages des Écritures qui possèdent
le terme «anthropos» (Strong 444)
Comme vous pouvez le voir, le même mot
«anthropos»
possèdent plusieurs significations. Ainsi j'aurais pu traduire le passage
de 2 Thessaloniciens 2:3 par «il faut
que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu
paraître la nature humaine du mystère de l'iniquité, ( l'homme
intérieur de l'iniquité - comme dans 2 Cor.4:16»
Le tableau ci-dessous nous montre quelques passages pris dans l'épitre aux Romains utilisant le terme
«anthropos» (Strong 444), et dont la signification traduite par le mot «homme»
varie considérablement selon le contexte.
Thessaloniciens 2:7
«Car le mystère d’iniquité opère déjà;
il faut seulement
que celui qui le retient encore maintenant, ait disparu»
Quel est ce mystère d’iniquité ?
Serait-ce une forme inédite de «mal»? une forme inédite de péché ? De quel obscur
adversaire parle donc l’apôtre Paul, à quel cancer fait-il allusion? En
fait, l’iniquité n’a rien de mystérieux, comme chacun en
conviendra. Dire que l’iniquité provienne du mal, c’est une figure de
style inutile. Mais que l’iniquité existe sous
l'apparence du «BIEN», c’est cela qui est mystérieux.
Je fais référence ici à
«l'arbre de la connaissance du bien et du mal», qui est une
allégorie à l'esprit humain déchu, et qui a sans cesse tenté
d'atteindre sa propre justice en s'élevant le plus haut
possible dans la branche du «bien» de son arbre déchu. J'ai observé et compris que le développement et l'accomplissement «du mystère de l'iniquité» dont parlait l'apôtre Paul dans le passage de Thessaloniciens 2:7, s'est déroulé assez rapidement et même que 100 ans après le départ de Paul, l'Église avait été vaincue par des «ouvriers» d'apparence de piété mais reniant complètement la pensée perpétuelle du sang de l'Agneau.
Lorsque les authentiques «surveillants-sentinelles guidés par l'Esprit», lesquels avaient été «appelés par l'Esprit» pour veiller à l'intégrité de la foi Apostolique des membres de leur assemblées, furent graduellement remplacés par des «surveillants» n'ayant de titre que le nom, les assemblées devinrent très vulnérables et le diable ne perdit pas l'occasion d'infiltrer ses propres ouvriers. Ils «avaient l'apparence de la piété», mais reniaient la puissance et l'efficacité du sacrifice expiatoire de Jésus pour témoigner qu'ils avaient été restaurés à l'image parfaite de Jésus devant notre
Dieu.
Ces ouvriers d'iniquité, n'ayant aucun discernement, laissèrent beaucoup de gens s'introduire dans les assemblées et avec le temps, sans doute admirés pour leur «bonne conduite» et «leurs bonnes vertus morales», plusieurs d'entre eux prirent la relève après avoir gagné la confiance de ceux et celles qui les entouraient. Ils prirent graduellement le contrôle des assemblées en se positionnant parmi «les diacres et anciens», rôles dont ils avaient altéré la vraie signification, ce qui leur a permis d'enseigner leur point de vue et leurs interprétations particulières de l'Évangile de grâce. Cela s'est déroulé sur
plusieurs décennies, et les quelques archives qui nous sont parvenues ne laissent aucun doute sur l'orientation «philosophique religieuse» du caractère contrôlant de leurs «évêques» et du clergé naissant soumis à l'évêque de l'Église de Rome. En fin de compte, on avait créé une «succession», « d'initiés de la Tradition», lesquels s'étaient donné des «pouvoirs» de «transmettre» leur «autorité» comme on lègue légalement un héritage à une personne, ou qu'un roi transmet la royauté à son fils.
Ensuite, lorsque l'Église de Rome s'assura que toutes les Assemblées de l'empire romain étaient sous sa tutelle, et ce, au moyen d'une «Tradition Apostolique» que seuls les membres du clergé soumis à l'évêque de Rome avaient le droit d'interpréter, la phase suivante fut de s'attaquer à la nature même de Jésus-Christ. Jésus fut graduellement déifié jusqu'à ce qu'on l'élève au rang de «Fils de Dieu», de même essence que son Père (Dieu) en tant qu'une Personne de la divinité, et d'une Trinité de 3 Personnes distinctes de «même essence»
Peut-être faudrait-il se rappeler, pour
comprendre la pensée de l’apôtre Paul, de la surprise ressentie
par Jean lors de sa vision
d’Apocalypse chapitre 17:7 lorsqu’il comprend
QUI est véritablement la grande prostituée.
Voilà, en effet, ce que le mystère de l’iniquité a de mystérieux
: c’est qu’il soit révélé là où on ne l’attendait pas.
Colossiens 2:1-2« Car je veux que vous sachiez
quel combat j’ai
pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous
ceux qui n’ont point vu mon visage en la chair, afin que
leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans
l’amour »
Pour se convaincre de cette triste réalité, il suffit d’observer le sens de tous
les combats de l’apôtre Paul contre l'adversaire qui a réussi à
introduire ses ouvriers au sein des assemblées, lesquels vont
profiter de toutes les opportunités de pervertir ses enseignements,
dès qu'il sera définitivement parti. Nous comprenons effectivement que le mystère d’iniquité agissait déjà, dès les premiers pas de l’Église
naissante, pour implanter les virus destinés à pervertir la plus grande partie possible de la récolte.
2 Corinthiens 11:2«Car je suis
jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce
que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter
à Christ comme une vierge pure.»
Philippiens 3:15,17 : « 15)
Nous tous donc qui
sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous
êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera
aussi là-dessus. (17)
Soyez tous mes imitateurs,
frères, et portez les regards sur ceux qui marchent
selon le modèle que
vous avez en nous.»
Paul savait exactement qu'il était
«celui qui le retenait
encore» et savait aussi ce qu'il adviendrait
lorsque le mystère de l'iniquité serait «libéré» après son
départ. Paul craignait en effet que le modèle d'assemblée que le
Seigneur lui avait inspiré, consistant à y installer un
«surveillant»
(episkopos)
et un «diacre»
(diákonos)
dûment éprouvé par l'Esprit de Christ,
soit remplacé par une forme d'autorité humaine, qui n'avait
d'autre objectif, dans un premier temps, que de remplacer les
vrais ouvriers remplis de l'Esprit par des hommes n'ayant que
l'apparence de piété
, et par la suite, pervertir tout
l'Évangile de grâce par des
dogmes,
et des doctrines humaines.
Le modèle inspiré du Seigneur pour
établir les assemblées chrétiennes
Le surveillant - (en grec episkopos) Le mot grec « episkopos » est traduit dans la bible Louis Segond
1910 par : évêque, gardien,
et signifie simplement «un préposé»,«un surveillant», «un
gardien» ou «un responsable» dans un sens de la «sentinelle spirituelle». Ce serviteur doit être éprouvé
et rencontrer les critères de l'Évangile apostolique et sans aucun doute, doit posséder le don de «discernement des esprits» pour reconnaître ceux s'introduisent et qui pourraient potentiellement devenir des fauteurs de troubles (spirituels).
Le diacre -
Le diacre est
une personne qui
assiste le surveillant d'une assemblée chrétienne à
qui l'on a confié la responsabilité de certaines activités
de l'assemblée. Le mot diacre est dérivé du mot grec diákonos, qui est un mot grec ancien standard qui
signifie «serviteur», «homme dans l'attente», «ministre» ou
«messager». Vous trouverez une description biblique des
qualités requises d'un diacre dans
1 Timothée 3: 1-13
Note: Ce modèle n'a rien à voir avec
une «démocratie ecclésiastique» quelconque relevant d'une
majorité de décideurs ou d'un consensus des membres d'une
assemblée ou d'une autorité hiérarchique supérieure régnant
sur plusieurs assemblées. Ceux qui sont choisis pour être
des surveillants le sont par la volonté de l'Esprit. Tous
ceux qui ont défendu le concept d'une «succession
apostolique» ont participé au «mystère de l'iniquité».
Il semble également que tout ce que Paul
appréhendait, c'est-à-dire,
de
voir un jour les assemblées se placer sous un «joug étranger»,
visait toutes les Églises qui avaient été établies durant son
ministère, que ce soit en Grèce (Thessaloniciens et Corinthiens)
ou en Asie Mineure, (Éphèse, Colosses) et partout ailleurs. Dans
Actes chapitre 20, de passage à Milet (Asie mineure, aujourd'hui
nord de la Turquie) Paul demande aux disciples d'Éphèse de venir
le rencontrer et s'adresse à eux en ces termes:
Actes 20:29-30« (29) Je sais qu'il s'introduira
parmi vous,
après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront
pas le troupeau, (30) et qu'il
s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des
choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.»
Cliquez
pour agrandir Les surveillants n'ont pas gardé leur troupeau
Après son départ, effectivement des loups
cruels se sont introduits parmi toutes les assemblées que Paul
avait implantées lors de ses voyages missionnaires, pour
assujettir les saints et instaurer «le joug étranger» de
«l'homme de perdition», et dans les prochains chapitres, c'est
ce que je vais vous démontrer.
À première vue, les indices qui nous renseignent sur le «Nicolaïsme» des passages d'Apocalypse chap. 2, versets 6 et 15, sont les expressions «œuvres des Nicolaïtes» et «la doctrine des Nicolaïtes». En ce qui a trait à la doctrine, le fait que le mot soit au singulier indique qu'il n'y
en a qu'une. Par contre, cette doctrine produit des œuvres que le Seigneur hait. Voyons tout d'abord ce que signifie «Nicolaïsme».
Le mot «Nicolaïsme» tiré du mot «Nicolaïtes», lequel est mentionné dans 2 passages du livre de l'Apocalypse. Nicolaïtes est la traduction du mot
grec «Nikolaites» et dans la concordance Strong, porte le numéro 3531 qui signifie «destruction du peuple». Ce terme grec se retrouve dans Apocalypse 2:6 et Apocalypse 2:15.
Ce terme grec «Nikolaites» a été traduit en français par Nicolaïtes. L'origine grecque de «Nikolaites» vient du mot «Nikolaos» (Strong 3532) lequel est un terme grec trouvé seulement 1 seule fois dans le Nouveau testament. Ce terme peut être traduit en français par le nom de Nicolas. La traduction
littérale de Nicolas signifie «vainqueur du peuple» ou «victorieux du peuple». Le personnage biblique de Nicolas était un prosélyte d'Antioche et un des sept diacres de l'Église de Jérusalem. Occurrence:
Actes 6:5
Donc, si Nicolas signifie
«vainqueur du peuple» et Nicolaïtes signifie «destruction du peuple», et que ces termes sont liés directement à une doctrine et des œuvres que le Seigneur hait, cela ne peut être qu'une doctrine et des œuvresvisant la destruction du peuple saint, l'Église.
Cette doctrine est celle du mystère de l'iniquité et rassemble dans un seul esprit,
tous ceux qui ont participé à la destruction du peuple saint,
Daniel 7:21,Daniel 12:7
en transférant le joug de l'Esprit Saint sur les assemblées, vers un joug «étranger», dont
l'identité se révèle dans une autorité humaine dans un cadre de «succession apostolique» étendu à toutes les Églises.
Traduction littérale Nicolaïtes (Anglais: Nicolaitans) = "destruction du peuple". Définition: un groupe mentionné dans Apocalypse 2:6 et Apocalypse 2:15, qui suivait l'erreur de la doctrine de Balaam, enseignant à l'église de Dieu la liberté de manger les choses sacrifiées aux idoles aussi bien que de commettre la fornication.
À l'ange/messager de l'Église d'Éphèse: Apocalypse 2:« (4) Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. (5) Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier
de sa place, à moins que tu ne te repentes. (6) Tu as pourtant ceci, c'est que
tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. »
À l'ange/messager de l'Église de Pergame: Apocalypse 2:(12) Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants: (13) Je sais où tu
demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (14) Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à
Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15)
De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à
la doctrine des Nicolaïtes. »
Selon l'encyclopédie Wikipédia, le nicolaïsme désigne, dans le «christianisme», et particulièrement dans l'Église latine du Moyen Âge, l'incontinence sexuelle des clercs en opposition au célibat, que ce soit par le mariage, le concubinage ou tout commerce sexuel ou encore le fait de prêcher la luxure. Cette interprétation tire son origine de ce que les «Pères» de l'Église (catholique de Rome) de leur compréhension du passage de la lettre à l'Église de Pergame (Apocalypse 2,14–15) :
« Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. »Note: Or tout ce qu'ils ont retenu, c'est « nicolaïsme = impudicité (au sens naturel) »
Toujours selon l'encyclopédie Wikipédia, certains «Pères de l'Église» et théologiens catholiques attribuent l'origine du nicolaïsme dont parle l'Apocalypse au verset 2:6 au disciple Nicolas d'Antioche. Ayant une connaissance du grec de l'époque, ils étaient capables d'y voir une relation étroite entre le nom de Nicolas et le «nicolaïsme». Néanmoins, ils n'auraient jamais pu interpréter correctement la signification des «nicolaïtes» car c'est effectivement d'eux que le terme parlait. C'est quand même assez remarquable qu'Antioche soit également la ville de l'évêque d'Antioche dont j'ai parlé dans les chapitres précédents, et qui a laissé des preuves
écrites de ses œuvres de nicolaïte.
Clément d'Alexandrie (150- 215 après J.-C.) raconte dans ses écrits
Stromates, III, chap. IV, que le diacre «Nicolas avait épousé une femme d'une grande beauté dont il était fort jaloux.
Les apôtres lui reprochant sa conduite, il la conduisit devant la communauté en déclarant : «Voici ma femme. Qu'elle soit à qui voudra ! » Il continua à vivre «saintement» mais ses disciples affirmèrent que les femmes, comme tous les autres biens, devaient être mises en commun. Clément précise que Nicolas mène par la suite une vie d'ascète (comme les moines), de même que ses enfants. Les nicolaïtes sont donc dans l'erreur quand ils interprètent sa maxime « il faut mésuser de la chair » comme une incitation à la débauche, et non à l'ascèse. Cette distinction entre Nicolas lui-même et les nicolaïtes ne sera pas reprise par la suite ».
2e siècle Visiblement, selon les «Pères de l'Église», le mode de vie «nicolaïte» enfreignait directement le «décret apostolique», qui enjoint aux fidèles de «s'abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et
de l'impudicité ». Donc, ces «Pères de l'Église» ont offert des interprétations plus précises, dérivées de la tradition. Selon
Irénée de Lyon (2e siècle), il reprend la référence à Nicolas, cité par les Actes des Apôtres: prosélyte d'Antioche, il est l'un des sept premiers diacres de l'Église de Jérusalem. Pour Irénée, les nicolaïtes sont des
gnostiques hérétiques ne se conformant pas à «la Tradition» qu'il considère comme les prédécesseurs de
Cérinthe (nom d'un maître gnostique qui aurait été contemporain de l'apôtre Jean) et qui, apparemment, existent toujours de son temps».
3e siècle «À peu près à la même époque, l'écrivain et auteur de langue latine,
Tertullien (±150/160 à 220 après J.-C.) accuse les nicolaïtes de prêcher la luxure mais ne semble pas avoir de connaissance directe de leur doctrine : il se contente de les rapprocher des caïnites, qui prêchent un Dieu rédempteur opposé au Dieu créateur et réhabilitent le personnage de Caïn, persécuté par ce dernier.»
Cliquez pour agrandirTableau succession apostolique
4e siècle
«Épiphane de Salamine (évêque et théologien chrétien du 4e siècle) reprend en effet l'histoire de la femme de Nicolas, mais l'interprète de manière radicalement différente : ayant échoué à rester chaste aux côtés de sa femme, Nicolas bâtit une doctrine où les relations sexuelles deviennent la clef du Royaume des cieux, disant de Nicolas, qu'il
prêchait que quiconque voulait faire son salut, devait chaque jour accomplir l'œuvre de chair. C'est aussi la version relatée par
Thomas d'Aquin (±1224/1225 à 1274 après J.-C.)»
5e siècle «Par la suite, les Pères de l'Église se contentent de réitérer les condamnations antérieures des nicolaïtes, en se focalisant sur le caractère obscène de leur mode de vie.
Jérôme de Stridon (347 à 420 après J.-C.), un moine et traducteur de la Bible, fait ainsi de Nicolas « l'inventeur de toutes les obscénités », arguant qu'il « conduisait des troupes de femmes. »
9e et 11 siècle «Sous l'influence patristique, les acteurs de la
réforme grégorienne popularisent le terme aux 9e et 11e siècles pour désigner l'« incontinence » des clercs. En effet, à cette époque, le mariage des prêtres est encore permis, dans l'Église grecque comme l'Église latine, sous quelques conditions : un clerc peut se marier tant qu'il n'a que les ordres mineurs ; à partir du grade de sous-diacre, il doit garder sa femme s'il est marié et rester célibataire s'il ne l'est pas. Les hommes appelés à devenir prêtres doivent donc choisir leur mode de vie.
Mais parallèlement, l'abstinence sexuelle a très tôt été encouragée chez les clercs, sans exclure la possibilité du mariage. La première prescription connue en la matière est un canon du concile d'Elvire, tenu en Espagne, vers 306 et est étendue lors du premier concile œcuménique,
le concile de Nicée, en 325. Le célibat ecclésiastique a ensuite connu une évolution différente dans les églises d'Orient et d'Occident : « Le célibat ecclésiastique qui, du 1er au 4e siècle, avait été en honneur sans être obligatoire, tomba du 4e au 12e siècle sous le coup de lois très précises et beaucoup plus rigoureuses en Occident qu’en Orient : tout l’Occident reste en effet
très ferme à proclamer que les évêques, prêtres et diacres mariés doivent s’abstenir de tout rapport conjugal. Le mariage est interdit aux clercs déjà engagés dans les ordres ».
«Cependant, les mentalités évoluent : dès le 11e siècle, l'idéal du célibat se répand dans l'Église d'Occident,
sous l'influence de l'idéal monastique.Le mot « nicolaïsme » apparaît rarement sous la plume des papes : il est alors étroitement associé à la simonie, c'est-à-dire le trafic de biens spirituels, voire englobé par ce dernier terme : les prêtres mariés ou concubins ayant des enfants, ces derniers héritent souvent des paroisses ou des bénéfices de leur père. Le terme n'est cité qu'une fois dans les actes de
Grégoire VII. Plus tard l'origine exacte du terme tend à être oubliée, le moine-ermite
Pierre Damien écrivant ainsi que
« les prêtres mariés sont appelés nicolaïtes à cause d'un Nicolas, qui est à l'origine de cette hérésie. » L'apogée de la dénonciation du nicolaïsme se produit au 12e siècle. L'abbé
Rupert de Deutz (1070 à 1129) explique ainsi que le « diacre Nicolas» a institué la coutume de l'échange des femmes.
Parallèlement à l'usage du mot à proprement parler, le mariage des prêtres est fermement condamné depuis le 10e siècle. Sa signification principale était d'être une plus parfaite imitation de la chasteté du Christ, fondateur de l’Église, et de l'exemple de l'apôtre Paul.
Les conciles de Latran III (1179) et Latran IV (1215)
réitèrent encore l'interdiction du mariage.
Celle-ci joue un rôle non négligeable dans le creusement du fossé entre Églises catholiques d'Orient et d'Occident.»
Ainsi donc, d'après l'Église catholique de Rome, le nicolaïsme serait «le manque d'abstinence sexuelle» des prêtres et du clergé en général... lesquels
sont obligés de pratiquer le célibat depuis plus de 850 ans. Quelle interprétation! Mais nous savons maintenant, que le nicolaïsme est cet esprit antichrist, ce «mystère d'iniquité» qui est s'est développé dès que les apôtres
furent partis, qui a fait la guerre aux saints et a fini par les vaincre totalement...
Daniel 7:21« Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et
l'emporter sur eux,» Apocalypse 13:7 « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints,
et de les vaincre.» Daniel 12:7« (...) toutes ces choses finiront
quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.» Apocalypse 17:6 « Et je vis
cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.(...) »
Note: La femme «ivre du sang» des saints, est cet esprit du mystère de l'iniquité, la «fausse Église», qui a prit contrôle de la pensée des «saints», car la vie (l'âme) des saints est sous sa domination.
Lévitique 17:11 « Car la vie (l'âme) de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos vies (âmes), car c'est par la vie (l'âme) que le sang fait l'expiation.»
Jean 20:17 «Jésus lui dit: (Marie Madeleine) Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte
vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
»
De tous ceux qui ont écrit des lettres dans le Nouveau Testament, le seul rédacteur du
Nouveau Testament à utiliser le terme « antichrist » est l’apôtre Jean.
Observons quelques détails et voyons comment il en parle. Notez ce qu’il en dit dans 1 Jean 2:18-19
« (18) Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris
qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure.
(19) Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.»
J'ai même trouvé sur Internet une traduction française du verset 19 qui donnait un sens
un peu plus clair: « « Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas de notre genre ; car s’ils avaient été de notre genre, ils seraient demeurés avec nous »
(1 Jean 2:18-19). (Bible TDJ Traduction du Monde Nouveau.)
Jean précise en effet
qu’« ils sont sortis de chez nous ».
Cela s'est passé du vivant de l'apôtre Jean! Il est évident que ces ouvriers d'iniquité n'avaient aucune prise sur les disciples des assemblées, tant que les apôtres étaient là pour les retenir et les chasser. Ce
«nouveau genre d'ouvrier
d'iniquité» professant Jésus-Christ n'existait
pas auparavant. Ils avaient été discernés et c'est la raison
pourquoi l'apôtre Jean parle de « la dernière heure », vraisemblablement la fin
de la période apostolique. De toutes façons, le Seigneur leur
avait montré ce qui devait arriver. Précédemment j'ai fait la
démonstration que le personnage d'Ignace d'Antioche, évêque
autoproclamé et ouvrier d'iniquité, a laissé des écrits
exhortant les disciples de toutes les assemblées d'Asie Mineure
à être soumis inconditionnellement au «clergé», (évêque,
presbytres, diacres).
Il suffit de lire dans
le Livre des Actes des apôtres, que l'Église d'Antioche avait
assurément été avertie par des prophètes du Seigneur, lesquels
leur avaient prophétisé que l'adversaire finirait par s'emparer
de leur assemblée:
Actes 11:27 « En ce temps-là,
des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche.»
Actes 13:1
«Il y avait dans l'Église d'Antioche quelques prophètes et docteurs,
Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem, élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. »
Jésus
avait annoncé que de faux prophètes, «des loups rapaces», viendraient en
«vêtements de brebis». Bien avant que Jean n’écrive au sujet de tels imposteurs religieux, Jésus avait recommandé à ses disciples :
« Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui
au-dedans sont des loups rapaces »Matthieu 7:15
La particularité de ces ouvriers d'iniquité était qu'il leur était impossible de comprendre le mystère du royaume des cieux.
Ils ne pouvaient comprendre qui était Jésus. Selon eux, personne ne pouvait être saint ni parfait, et la grâce de Dieu ne reposait que sur une repentance perpétuelle.
L'esprit de l'accusateur qui était sur eux, avait carte blanche, pour les accuser jour et nuit. C'est la raison pourquoi «ce
genre de soi-disant chrétiens» travaillèrent toute leur vie à tenter de se «sanctifier» eux-mêmes, par des comportements
moraux d'apparence de sainteté, mais ils ont toujours renié la force que conférait l'authentique nouvelle naissance dans le
Royaume de Dieu. Dès la fin du 2ième siècle, la tendance d'une
vie «sanctifiée» par la privation, le jeûne, la pauvreté et
l'abstinence allait devenir la norme. La montée du monachisme à
partir du 2e siècle, était perçue comme «un martyre
non-sanglant» pour atteindre «une perfection» par la discipline
du corps.
L'accusateur finit par faire cesser complètement le
sacrifice
perpétuel
(la mémoire perpétuelle)
de la Nouvelle Alliance
et les étoiles de Dieu tombèrent
du ciel
et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue.
Qu’a encore écrit Jean au sujet de l’antichrist ? Parlant de faux prophètes, il fait cette mise en
garde : « Toute parole inspirée qui confesse Jésus Christ comme étant venu dans la chair vient de Dieu, mais toute parole
inspirée qui ne confesse pas Jésus ne vient pas de Dieu. C’est là, en outre, la parole inspirée de l’antichrist dont vous avez
entendu dire qu’elle venait, et maintenant elle est déjà dans le monde » (1 Jean 4:2, 3).
Puis, dans sa deuxième lettre, Jean
explique à nouveau : « (7) Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist. (8) Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. (9) Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. »
(2 Jean : 7-9).
Incontestablement, Jean avait compris que
tous les ouvriers d'iniquité qui sont animés de l'esprit antichrist,
sont tous ceux qui n'ont jamais compris qui était Jésus et qui
était son Dieu, et qui plus tard ont dénaturé la personne de
Jésus et propagé une doctrine qui nie que Jésus est le
premier-né «entre plusieurs frères» et que le Père de Jésus est
notre Père et que son Dieu est notre Dieu.
61-0219 La Reine de Séba https://www.branham.fr/sermons/1530-The_Queen_Of_Sheba « (36) (...)
Maintenant, pour voir si c’est vrai ou pas, retournez prendre les Pères pré-nicéens, ou le Conseil Nicéen, et les–les historiens de l’âge, et voyez ...»
C'est à partir de ce paragraphe (#13) que je vais faire la démonstration que les ouvriers d'iniquité ont attaqué l'Église sur plusieurs fronts spirituels, et ce, contrairement aux allégations de William Branham, dès le premier et deuxième siècle. Je désire également démontrer que tous les personnages historiques choisis délibérément par William Branham pour être identifiés en tant «qu'anges/étoiles/messagers» dans son enseignement des sept Âges de l'Église, ont participé au mystère de l'iniquité. Le personnage Irénée de Lyon a laissé suffisamment d'écrits pour qu'il soit maintenant jugé selon ses témoignages. En aucun cas, il est possible de le réhabiliter du point de vue de l'intégrité de l'enseignement
évangélique apostolique. Tous ceux que William Branham appelle «les Pères pré-nicéens» ont œuvré à faire cesser le sacrifice perpétuel de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, c'est-à-dire la pensée perpétuelle de Jésus crucifié qui restaure au croyant la sainteté et la perfection de Jésus. Ils ont tous œuvré à remplacer la pensée de Jésus crucifié par une repentance perpétuelle, soumise à l'esprit accusateur, et à installer un système liturgique de «pardon des péchés» dont seuls les membres du clergé avaient le droit d'administrer.
Quant à Martin de Tours, (Saint Martin), nous savons que ce personnage n'a pas laissé d'écrits, et les historiens ne possèdent qu'une hagiographie éditée par Sulpice Sévère, dans le
but de lui rendre un culte après sa mort, (La vie de Saint Martin). Néanmoins, nous connaissons ceux qu'il a fréquentés, et les œuvres qu'ils ont laissées, et l'influence que son entourage avait sur lui. Martin de Tours fut un évêque/moine de l'Église de Rome qui misa toute son énergie afin d'atteindre «une auto-sanctification ou perfection charnelle» sous une
apparence de piété
, et selon son hagiographe, son seul témoignage visait plutôt a faire du prosélytisme afin de remplir ses monastères par des gens comme lui au sein d'un monachisme ascétique rigoureux.
Dans les divers paragraphes qui suivront, vous n'avez qu'à prendre connaissance des références que je vais citer à partir des œuvres écrites laissées par les «soi-disant Pères de l'Église» du 1er, 2ième et 3ième siècle pour vous en rendre compte. Voici des thèmes qui méritent votre attention:
L'encadrement des fidèles et des nouveaux convertis par les anciens remplis de l'Esprit fut graduellement changé par la domination d'un clergé successoral établi sur eux, se réservant l'autorité et le contrôle exclusif de décider ce qui est vrai ou faux, bien ou mal, pour les disciples et l'Église Clément de Rome (†±98), Ignace d'Antioche (†±110), Polycarpe de Smyrne (†155), Irénée de Lyon †±208) Tertullien (†±220)
Attribution à l'évêque de Rome, le pouvoir exclusif de «lier» et de «délier» et soumission inconditionnelle du clergé à l'autorité de l'évêque de Rome Irénée de Lyon (†±208), Tertullien (†±220), Origène (†±253), Cyprien de Carthage (†±254)
L'enseignement de «la Tradition» et des Écritures, réservé exclusivement au clergé. Irénée de Lyon (†±208), Cyprien de Carthage (†±254),
Transformation du message évangélique apostolique par une religion de liturgie, de crédos et de rites et le culte des «saints martyrs» Ignace d’Antioche (†±113), Polycarpe
évêque de Smyrne (†±167), Tertullien (†±220), Hippolyte de Rome (†±235), Cyprien de Carthage (†±254), Origène (†±253),
L'abandon complet de la pensée perpétuelle de Christ crucifié, pour un baptême d'eau qui a le pouvoir de remettre et d'effacer les péchés et qui donne au nouveau baptisé la vie éternelle et la «nouvelle naissance». Justin Martyr (†±165), Irénée de Lyon (†±208), Clément d'Alexandrie (†±220), Tertullien (†±220), Origène (†±253), Cyprien de Carthage (†±254), Jean Chrysostome (†±407)
L'altération de la réelle identité de Jésus pour en faire une «Personne de la divinité», «Dieu le Fils» xyz Théophile d'Antioche ( mort ±180-183), Irénée de Lyon (±130 à ±208 après J.-C) Clément d'Alexandrie (±150 à ±220), Tertullien (±155 à ±220), Justin Martyr (mort vers ±165), Alexandre d'Alexandrie (250 à ±328), Hilaire de Poitiers maître de Martin de Tours (315 à 367)
Le passage de 2 Corinthiens 6:14 nous livre un indice de taille.
«
Ne vous mettez pas avec les infidèles
sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il
entre la justice et
l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?»
Paul mentionne «le joug étranger» et l'associe directement à sa notion d'iniquité. Il semble bien que l'assemblée de Corinthe était une source constante de tracas pour Paul. L'adversaire de son Évangile y avait
installé ses ouvriers d'iniquité et Paul devait combattre constamment pour conserver le contrôle de l'Église de Corinthe.
Rappelez-vous que Jésus avait associé le mot «joug» au contrôle de l'Esprit sur ceux qui le suivaient.
Matthieu 11:29-30« (29)
Prenez mon joug sur vous
et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. (30)
Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.»
Ainsi donc, il y a un joug du Seigneur et un joug étranger. Jésus parlait aussi de son «fardeau» léger en comparaison avec le fardeau de la loi de Moise, les préceptes et le légalisme implacable que faisaient appliquer les chefs du Judaïsme, les scribes et les pharisiens. Il faut comprendre que dans
l'esprit des apôtres, la loi de Moise était ce «joug» associé à l'iniquité, que «leurs pères» n'avaient pas été capables de porter.
Actes 15:10«Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples
un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter
?» Actes 15: 1-10 (tout le contexte)
Hébreux 12:1 « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau,(...)»
Dans le passage de Galates 5:1, Paul rappelle aux Galates de fuir
«le joug de la servitude»afin de demeurer libres et affranchis en Jésus-Christ. Si nous observons bien, dans le contexte du passage,
les disciples de l'Église des Galates ont parmi eux des gens qui tiennent encore aux préceptes de la loi et qui désirent imposer leur «orthodoxie». Lorsqu'on examine la lettre de Paul adressée à Timothée, encore là, Paul met en garde Timothée contre
les vaines discussions théologiques, qui « conduisent à l'iniquité ». Vous comprendrez que cette situation va se répéter continuellement, jusqu'à ce que
«celui qui le retient encore ait disparu».
Galates 5:1
«C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et
ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.»
Extraits
Galates 4: 9-21, 5: 1-26 ( le contexte)
Au début de l'ère Apostolique, ceux qui avaient été approuvés pour prendre soin des Églises surveillaient et enseignaient le véritable Évangile Apostolique. Au fil du temps, lorsque le diable a fini par les remplacer par ses propres ouvriers, il lui a alors été donné carte blanche pour enseigner ses doctrines et interpréter les Écritures comme bon lui semblait, et ainsi empêcher quiconque de réellement naître de nouveau.
Paul avait averti les saints à plusieurs reprises. Le modèle de surveillance des assemblées qu'il avait implanté dans toutes les Églises n'avait absolument rien à voir avec une élection par vote démocratique ou un
consensus de la majorité des disciples d'une assemblée, ou d'une hiérarchie «apostolique» ayant autorité sur les surveillants de toutes les Églises. Ceux qui sont choisis pour être des surveillants (évêques) le sont par la volonté de l'Esprit. Le Chef de l'Église c'est Christ, et Christ n'a jamais eu besoin de déléguer son autorité à des hommes pour faire son travail.
Et s'ils sont appelés «surveillants», c'est parce qu'ils veillent sur la foi enseignée dans l'assemblée et la conduite des membres, et surtout surveillent efficacement comme des sentinelles, ceux qui veulent s'introduire au sein de leurs assemblées pour devenir des facteurs de problèmes spirituels, des
fauteurs de trouble et de division. En d'autres mots, il fallait que ceux qui «surveillaient» aient le don spirituel du discernement des «esprits». Mais nous comprenons que les vrais surveillants n'ont sans doute pas eu les successeurs et la relève qu'ils auraient voulu. Le Chef de l'Église c'est Christ, et Christ n'a jamais eu besoin de déléguer son autorité à des hommes pour faire son travail.
Les Écritures sont précises sur ce point: Dieu produit en nous le vouloir et le faire
Philipiens 2:13et ceux qui sont appelés à occuper des fonctions de surveillants ou de diacres sont d'abord choisis et guidés par l'Esprit de Christ
1 Corinthiens 6:17 « Mais
celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.»
Par contre, il est mentionné que ceux qui n'ont pas l'Esprit, causent des divisions, car pour «régner» le diable a besoin de diviser, pour rallier à ses propres ouvriers, la majorité des disciples.
Jude 1:19« ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels,
n'ayant pas l'Esprit.»
Tite 3:10 « Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,»
Romains 16:17« Je vous exhorte, frères,
à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu.
Éloignez-vous d'eux.»
Philippiens 3:15 : «
Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous
êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus »
1 Corinthiens 1:10« Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et
à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment.»
1 Corinthiens 4:6« C'est à cause de vous, frères, que j'ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d'Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes
à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l'orgueil en faveur de
l'un contre l'autre.»
C'est chez les Corinthiens que Paul avait observé plusieurs divisions. Paul l'avait observé mais est-ce que d'excellents «surveillants» auraient pu prévoir et empêcher les problèmes dont Paul fait mention? Le texte de Paul dans 1 Corinthiens 1:10-12, nous laisse entrevoir déjà des clans et des rivalités parmi les disciples de cette assemblée, les uns se réclamant de Paul, d'Apollos ou de Pierre (Céphas). Les analystes des Écritures attribuent l'écriture de la première épitre aux Corinthiens par l'apôtre Paul entre l'an 52 et 55 après J.-C. Ainsi donc, il est probable que dès que Paul quitta la scène missionnaire apostolique vers l'an 67 ou 68 à Rome, les divisions ont repris de plus belle et ce qui devait arriver, arriva.
Il y eut une grande rivalité pour «exercer l'autorité» et le diable fit la «guerre et saints» et les saints furent vaincus.
1 Corinthiens 1:10-12« (10) Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. (11) Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de
Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous. (12) Je veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ ! »
1 Corinthiens 11:18« Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, -et je le crois en partie,»
Les historiens présument que l'apôtre Jean est mort vers l'an 100, à quelques années près. Si vous observez bien le tableau jaune ci-dessous, vous constaterez que moins de 100 ans après la mort de Jean, l'Église était déjà sous le joug des ouvriers du mystère de l'iniquité.
Quelques personnages-clés dans la réalisation du contrôle du mystère de l'iniquité sur l'Église Clément de Rome, évêque, défenseur de la succession apostolique, mort entre 98 et 101 - Wikipédia Ignace d'Antioche, évêque, fait l'apologie de la succession apostolique, mort entre 107 et 113 - Wikipédia Polycarpe de Smyrne, évêque, défenseur de la succession apostolique, mort entre l'an 155 et 167 - Wikipédia Théophile d'Antioche, évêque, le premier à avoir mentionné
le mot «Trinité», mort entre l'an 183 et 185 - Wikipédia Irénée de Lyon, évêque, défenseur de la «Tradition» et succession apostolique et trinitaire, mort entre 177 et 202 - Wikipédia Origène, théologien, premier à affirmer la virginité perpétuelle de Marie, succession apostolique, mort vers 253 - Wikipédia Tertullien, théologien, ouvertement trinitaire dans ses travaux, mort entre 220 et 230 - Wikipédia Alexandre
d'Alexandrie, patriarche, dirigé le parti trinitaire au concile de Nicée en 325, mort entre 326 et 328, - Wikipédia Hilaire de Poitiers, évêque, maître de Martin de Tours, théologien important doctrine trinitaire, mort vers 367 - Wikipédia
[61-0425B] La divinité expliquée https://www.branham.fr/sermons/213-The_Godhead_Explained « (153) (...) Et tous, beaucoup d'entre vous, qui êtes des érudits, ici, vous êtes plus aptes que moi;mais j'ai beaucoup étudié le sujet. Et j'ai lu les Pères pré-nicéens, le Concile de Nicée, et tous les historiens, et ainsi de suite. (175)
Et si vous pouvez trouver n'importe où dans l'Histoire sacrée, jusqu'à la formation de l'Église catholique, je vous demande de le produire. Il n'y a aucun endroit, là, et c'est vrai...» Note: William Branham n'a aucune excuse pour avoir erré de la sorte dans ses enseignements, lui qui s'est autoproclamé «prophète» révélant les mystères de Dieu et qui a martelé dans ses prédications que ses personnages historiques étaient tous des «anges/étoiles/messagers» des Sept Églises du livre de l'Apocalypse. Oubliez les allégations de William Branham à l'effet qu'avant le concile de Nicée, le baptême que l'on pratiquait était au nom de
Jésus-Christ, que l'on parlait en langues et que les miracles abondaient!
[61-0210] L’Alliance confirmée d’Abraham « (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration. Ainsi, ce n’est pas mon – mon intention de vous blesser. Mais je – j’aimerais que vous acceptiez cela de cette façon-là.
»
L'Évangile de Paul, dit «l'Évangile apostolique», était fondé essentiellement sur la prédestination du peuple saint,
Romains 8:30
et la sainteté divine conférée au peuple de Dieu par la foi en Jésus-Christ, et surtout sur
l'influence directe de l'Esprit divin dans les pensées et les comportements des saints. Paul a insisté pour dire que celui qui était en Jésus-Christ, était «un seul esprit» avec celui du Seigneur.
1 Corinthiens 6:17
Selon la prédestination et la volonté de Dieu,
Hébreux 9:15
, l'Esprit Saint avait donné à chacun un rôle à exercer,
Hébreux 13:20-21
et avait installé des surveillants sur les assemblées, afin de fournir aux saints la nourriture spirituelle au temps convenable. Jésus avait parlé de «serviteur et d'économe fidèle et prudent» que le maître avait établi sur ses gens (les gens du maître)
Matthieu 24:45,
Luc 12:42
Actes 20:28«Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout
le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques (surveillants), pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. »
Note: C'est le Saint-Esprit qui établit les surveillants, et personne d'autre.
En aucun cas, dans toute l'Évangile de Paul, rien n'indique que «les serviteurs du maître», pouvaient s'autoproclamer «surveillants» de leur propre autorité et s'octroyer une telle fonction et une telle dignité; ou s'octroyer un tel statut. Les Écritures sont très claires sur ce point: c'est Dieu, et Dieu seul, qui opère tout en tous:
1 Corinthiens 12;6 et les «surveillants/évêques» appelés de Dieu n'ont pas le pouvoir et l'autorité d'engendrer à leur tour, d'autres «surveillants/évêques» comme eux.
Les «surveillants» établis par l'Esprit Saint ne font que
dispenser ce que le Seigneur leur donne.
De plus, c'est Dieu qui se garde le privilège exclusif de produire en chacun de ses élus, le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.
Philippiens 2:13
En d'autres mots, bien que l'Esprit du Seigneur ait installé des surveillants sur les assemblées, ces derniers n'avaient pas l'autorité de prendre des initiatives personnelles pour «transférer» à d'autres, leur statut de «surveillant», ou «leur onction» de serviteur choisi, privilège exclusivement réservé à l'Esprit Saint et la volonté divine.
La transmission successorale de leur rôle de surveillant est une invention purement humaine.
Vous observerez ci-après, que le mot grec «episkope», dont le mot signifie «charge» ou «fonction», et le mot «episkopos» signifiant simplement «préposé, surveillant, gardien, responsable» a été associé à un sens beaucoup plus large, quand on comprend que plus tard, de ce terme est issu le mot «épiscopal», lequel est lié à une doctrine de «succession apostolique», telle qu'on la retrouve dans l'organisation du clergé de l'Église catholique.
Définition :
Ce mot peut être associé avec les mots suivants: investigation, inspection, visite d’inspection, acte par lequel Dieu visite les hommes, observe leurs voies, leurs caractères, pour leur accorder en partage joie ou tristesse,
surveillance,
contrôle, fonction, la fonction d’un ancien,
la charge d’une église chrétienne.
« episkope » est traduit dans la bible Louis Segond 1910 par :
visiter, être visité, charge, charge d’évêque.
Concordance biblique du mot grec « episkope » :
Luc 19.44«
ils te détruiront , toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été
visitée (Strong 1984). »
Actes 1.20«
Or, il est écrit dans le livre des Psaumes : que sa demeure devienne déserte, et que personne ne l’habite ! Et : Qu’un autre prenne sa
charge (Strong 1984)! »
1 Timothée 3.1«
Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la
charge d’évêque (Strong 1984), il désire une œuvre excellente.»
1 Pierre 2.12« Ayez au milieu des païens une bonne conduite , afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les
visitera (Strong 1984).»
Définition :
Ce mot peut être associé avec les mots suivants: préposé, surveillant, superviseur, gardien,
responsable, évêque, surveillant de l’église chrétienne.
« episkopos » est traduit dans la bible Louis Segond 1910 par :
évêque, gardien
Concordance biblique du mot grec « episkopos » :
Actes 20.28«
Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis
évêques (1985), pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.»
Philippiens 1.1«
Paul et Timothée, serviteurs de Jésus -Christ, à tous les saints en Jésus -Christ qui sont à Philippes, aux
évêques (1985) et aux diacres :»
1 Timothée 3.2«
Il faut donc que l’évêque (1985) soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement.»
Tite 1.7«
Car il faut que l’évêque (1985) soit irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête; »
1 Pierre 2.25« Car vous étiez comme des brebis errantes . Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le
gardien (1985) de vos âmes.»
La première attestation d'une structure hiérarchique de la communauté chrétienne est la «Première lettre aux Corinthiens» de Clément 1er écrite aux alentours des années 95-96. Le terme de prêtre ne se distingue pas encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec Eπίσκοπος / episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le ministère épiscopal naît dans le courant du 2e siècle qui voit progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium : les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles (clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la manière dont une association élit aujourd'hui ses dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie est consacré comme évêque par l'ensemble des évêques de la province, au moyen de l'imposition des mains, au sein de la syntaxe eucharistique. À partir du
5e siècle, le corps électoral se restreint aux grands laïcs et au clergé local.
Source
Actes 20:28«Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout
le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques (surveillants), pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. »
Philippiens 3:15 : « 15)
Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus
Philippiens 1:1«Paul et Timothée, serviteurs de Jésus Christ, à tous les saints en Jésus Christ qui sont à Philippes,
aux évêques et aux diacres:»
Clément 1er, «évêque» de Rome
Selon les historiens,
Clément de Rome ou Clément le Romain (Clemens Romanus), qui
était peut-être d’origine juive. Il était le fils de
Faustinus, et naquit vers l’an 30. l'Église catholique considère
que Clément de Rome fut un «pape» (évêque de Rome) et est
aujourd'hui reconnu comme étant le premier Père apostolique.
Note: Le titre de «Pape»
n'apparaît qu'au cours du 3e siècle pour les «évêques» et
n'est pas attesté pour «l'évêque de Rome» avant le début du
4e siècle,( Nicée 325), après quoi il tend à lui devenir
spécifique. Donc, seul l'évêque de Rome peut être «pape» et
recevoir l'autorité de régner sur tous les évêques, prêtres,
diacres, etc...
L’absence de sources fiables met au
conditionnel l’ensemble de la vie de Clément 1er reconnu par
l'Église catholique comme quatrième évêque de Rome. Selon Irénée
de Lyon (+ 202), il fut «ordonné prêtre» puis sacré «évêque» par
l'apôtre Pierre. Selon Origène (+ 254), Eusèbe (+ 340) et Jérôme
(+ 420), il était le collaborateur de l'apôtre Paul à Philippes
: la haute estime dans laquelle Paul le tient est manifeste dans
l’Épître aux Philippiens Chap. 4, verset 3.
Philippiens 4:3 « Et toi
aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles
qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec
Clément
et mes autres compagnons d'œuvre, dont les noms sont dans le
livre de vie.»
Pendant son séjour au Moyen-Orient où il
participa en 48/49 au concile de Jérusalem, l'Église catholique
prétend que l'apôtre Pierre confia «le gouvernement de
l'Église», aux trois futurs évêques de Rome :
Lin,
Anaclet et
Clément.
Note: Selon
Irénée
de Lyon, l'évêque de Rome est le Lin mentionné par Paul
de Tarse, dans sa deuxième épître à Timothée (4:21). Un
passage d'Irénée
(Adverus
haereses, III, III, 3) nous dit :
« Après que les apôtres Pierre et
Paul eurent fondé et organisé l'Église (à Rome), ils
conférèrent à Lin l'exercice de la charge épiscopale. »
Quant à Anaclet, (en latin : Anacletus) ou Clet (Cletus) ou
Anenclet, ce personnage est, selon la tradition catholique,
le troisième évêque de Rome, et pour les orthodoxes, le
troisième presbytre de l'Église de Rome. Il succède à Lin
vers début octobre 79 et meurt vers l'an 91. Encore selon
Irénée de Lyon, il mentionne dans «Contre les hérésies, III, 3, 3.»
« Donc, après avoir fondé et édifié
l'Église, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge
de l'épiscopat ; c'est de ce Lin que Paul fait mention dans
les épîtres à Timothée. Anaclet lui succède. Après lui, en
troisième lieu à partir des apôtres,
l'épiscopat échoit à
Clément. »
Les dates du pontificat de Clément Ier (92 à
101 selon l'Annuario pontificio) sont imprécises. Clément aurait
été précédé par Lin d’après Augustin (+ 430), et viendrait en
quatrième lieu, après Pierre, Lin et Anaclet, et si nous croyons
ce qu'affirment Irénée de Lyon (+ 202) et Eusèbe de Césarée (+
340) «Clément fut le troisième évêque des Romains». Clément est
vénéré comme «saint et martyr» par l'Église catholique, l'Église
orthodoxe, l'Église copte orthodoxe l'Église d'Angleterre.
Grâce aux archives sur Internet maintenant accessibles à tous, j'ai trouvé une première attestation écrite, concernant la structure hiérarchique de «surveillants/évêques», reliée à l'assemblée des Corinthiens, la même que celle installée par l'apôtre Paul. Il s'agit de la «Première lettre aux Corinthiens» d'un personnage nommé Clément 1er, (ou Clément de Rome) écrite aux alentours de
l'an 95 ou 96 après J.-C.
Heureusement, ce document ne fait pas partie du canon biblique car il n'a été publié qu'en 1633 pour la première fois. Son contenu est une une exhortation de l'évêque Clément destinée à l'assemblée des Corinthiens, traitant de la nature de la «hiérarchie» et de l'obéissance aux «anciens». La lettre de Clément constitue pour l'Église catholique romaine, l'un des documents les plus anciens de la
«primauté romaine» de la doctrine sur la constitution et l'hiérarchie du clergé romain. En fait, ce que je désire ici souligner, c'est l'importance qu'on lui a accordée et l'influence grandissante de la notion d'une
«succession» d'une hiérarchie cléricale. sur les assemblées. Selon
Denys de Corinthe, l'un des «Pères de l'Église», qui a été
«évêque» de Corinthe vers l'an 171, on lisait encore la lettre
de Clément, lors des «liturgies» vers 170 après J.-C.
Le modèle «de surveillance» des assemblées de Clément emprunte l'exemple d'un
clergé du Judaïsme C'est au chapitre 40 de sa lettre que Clément s'inspire du modèle clérical Juif pour rappeler à l'assemblée de Corinthe que la soumission des laïcs aux «évêques» est un ordre divin.
« C’est ainsi, mes frères, que chacun de vous doit, dans la place où il se trouve,
rendre grâce à Dieu, vivre avec une conscience pure,
sans jamais sortir des règles de son ministère, ni des bornes de la modestie.»Chapitre 40, verset 5
Selon Clément de Rome « Les apôtres ont établi un ordre de succession «apostolique» pour
gouverner l'Église»
Clément de Rome
C'est au chapitre 42, ( XLII), dans sa lettre que Clément affirme à l'assemblée des Corinthiens de son époque, que les apôtres ont déterminé
«un ordre de succession» pour qu'après leur mort, le ministère et les fonctions qu'ils exerçaient soient transmises à d'autres, avec l'approbation de toute l'Église.
Chapitre 42, verset 1 à 5 Tout comme son affirmation, cette façon de procéder n'est pas scripturaire, et aucune
consigne «d'ordre successoral» n'a été donnée par les apôtres, ni ne peut être trouvée dans le Nouveau Testament. Et c'est justement là que la doctrine du mystère de l'iniquité tente de s'introduire. Dans le prochain chapitre,
observez la manipulation et l'interprétation des écritures par Clément de Rome.
L'Épitre aux Corinthiens de Clément de Rome L'épitre aux Corinthiens de Clément
de Rome a vraisemblablement été rédigée vers l'an 95/96, alors que l'Apôtre Jean était probablement encore vivant (à Patmos) et qui fut publiée pour la première fois en 1633 après avoir été traduite. Cette lettre possède 65 chapitres qui sont divisés en versets. La lettre est une exhortation de l'évêque Clément
destinée à l'assemblée de Corinthe traitant de la nature de la «hiérarchie» et de l'obéissance aux «anciens».
La lettre de Clément constitue pour l'Église catholique romaine, l'un des documents les plus anciens de la «primauté romaine» de la doctrine sur la constitution et l'hiérarchie du clergé romain.
En fait,
ce que je désire ici souligner, c'est l'importance qu'on lui a accordée et l'influence grandissante de la notion d'une hiérarchie cléricale. Selon
Denys de Corinthe, l'un des «Pères de l'Église», qui a été évêque de Corinthe vers l'an 171, on la lisait encore lors des «liturgies» vers 170 après J.-C.
La façon dont l'épître aux Corinthiens est adressée, au nom «
de l'Église de Dieu qui séjourne à Rome, à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe » est perçue dans la
«tradition catholique» comme un premier document post-apostolique en faveur de la préséance de l'Église de Rome
sur les autres Églises, et ainsi de son évêque, et du rôle d'arbitre
qu'on lui accorde lors de conflits.
Durant les années où Clément fut «évêque de Rome», la communauté chrétienne de Corinthe fut en proie à des troubles internes graves, alors qu'une division s'était soldé par la déposition des «presbytres» de leurs charges, lesquels semble-t-il, n'avaient pas une bonne conduite. Clément de Rome, qui
est l'auteur de la lettre, suggère alors le rétablissement dans leur fonction de ces «évêques/surveillants» légitimes et appelle les révoltés à l’obéissance envers ces derniers.
La lettre de Clément témoigne cependant qu'à la fin du 1er siècle, que l'hiérarchie tripartite du clergé, avec un évêque, des presbytres et des diacres n'est pas encore en place dans la capitale impériale. Clément parle plutôt d'une
organisation en une hiérarchie bipartite, qui semble se référer à ce qui existait sans doute dix ou vingt ans plus tôt, tel que mentionné dans
1 Pierre 5: 1-5
, avec des presbytres-évêques (anciens) et des diacres. Par contre, dans
sa lettre aux Corinthiens, Clément affirme qu'il y a équivalence globale entre «presbyteroi» (presbytres/anciens) et «episkopoi» (évêques/surveillants).
Le terme de «prêtre» ne se distingue pas encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le ministère épiscopal naît dans le courant du 2e siècle qui voit progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium : les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles
(clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la manière dont une association élit aujourd'hui ses dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie est
consacré comme évêque par l'ensemble des évêques de la province, au moyen de l'imposition des mains, au sein de la syntaxe eucharistique. À partir du 5e siècle, le corps électoral se restreint aux grands laïcs et au clergé local.
Les dons et les appels au ministère de l'Église sont exclusivement
la responsabilité et le privilège de l'Esprit et en aucun cas, le Seigneur laisserait l'Église
décider à sa place, qui est digne d'hériter du titre d'apôtre, de prophète, de docteur, etc. Le passage de
1 Corinthiens 12: 27-30
stipule que c'est dieu qui établi les ministères et non un conseil d'évêques ou d'anciens.
Le passage de
Colossiens 1:16-8
est clair sur ce point: Christ est le chef de l'Église:
Éphésiens 4:14-16Il est la tête du corps, qui est l'Église et c'est Lui qui dirige, et non pas un évêque à Rome. Christ n'a jamais délégué qui que ce soit pour prendre «la tête», car la tête de l'Église, c'est le Saint-Esprit. Nul besoin d'insister pour vous rappeler ce que Dieu avait dit à propos de son
Alliance avec son peuple.
Hébreux 10:15-16
Extraits de la lettre de Clément Mais ce qui va retenir l'attention,
c'est son interprétation particulière des Écritures, interprétation que personne ne semble vouloir contester.
Voyons un peu ce qu'il affirme:
« À travers les campagnes et les villes, ils
(les apôtres) proclamaient la parole, et c’est ainsi qu’ils prirent leurs prémices ; et après avoir éprouvé quel
était leur esprit, ils les établirent évêques et diacres des futurs croyants. 5 Et ce n’était pas là chose nouvelle :
depuis de longs siècles déjà l’Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en effet :« J’établirai leurs
évêques dans la justice, et les diacres dans la foi » [Isaïe 60, 17]»
Chapitre 42, verset 1 à 6
Le texte d'Isaïe 60:17, qui semble emprunté de la Septante, cité par Clément de Rome, est très différent de ce que nous trouvons actuellement dans nos bibles, lequel est déjà différent du texte hébreu original. Cette différence s’explique par un double changement de l'esprit du texte hébreux, résumé dans ce tableau :
« Je ferai régner sur toi la paix, et dominer la justice. »
« Et j’établirai tes chefs (archontes)
dans la paix et tes surveillants (« évêques »)
dans la justice » Isaïe 60:17
(
Septante)
« J’établirai leurs évêques dans la justice, et les diacres dans la foi. »
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Ainsi donc, cette
«traduction améliorée» d'Isaïe 60:17 en grec, et réinterprétée par Clément de Rome, et assurément partagée dans plusieurs Églises, a vraisemblablement «justifié» la doctrine de succession cléricale, composée de diacres, de prêtres et d'évêques (presbytres), et plus tard, d'un pape qui était l'évêque de Rome.
La doctrine de la succession apostolique est une doctrine selon laquelle les 12 apôtres ont transmis leur «autorité» à des successeurs, qui l’ont à leur tour transmise à leurs successeurs, et ainsi de suite à travers les siècles, jusqu’à nos jours. L’Église Catholique romaine combine cette croyance avec le concept selon lequel Pierre est devenu plus tard le premier évêque de Rome, et que les évêques romains qui ont succédé à Pierre étaient acceptés par l’Église primitive comme l’autorité centrale de toutes les Églises. L’Église Catholique romaine considère l'apôtre Pierre comme le chef des apôtres, doté de l’autorité suprême et dont, par conséquent, tous les successeurs de l'évêque de Rome, sont revêtus de l’autorité suprême. Cela revient
à dire en quelque sorte, que la ville de Rome a été «choisie» de Dieu pour conférer «un privilège d'autorité» à son «évêque», lequel lui permet de régner sur tous les autres évêques et membre du clergé. La succession apostolique, ajoutée à la suprématie de Pierre parmi les apôtres, a fait de l’évêque de Rome l’autorité suprême de l’Église Catholique : le Pape qui est le «vicaire» autoproclamé de Christ.
Toutefois, il n’est écrit nulle part dans les Écritures que Jésus, les apôtres ou tout autre écrivain du Nouveau Testament ait émis l’idée d’une «succession apostolique». Par ailleurs, Pierre n’a pas non plus été présenté comme étant «chef suprême» sur les autres apôtres. En un mot, la succession apostolique est antichrist.
Le concept de la succession apostolique n’apparaît nulle part dans les Écritures. Ce qui y apparaît, c’est que la vraie Église enseignera ce qu’enseignent les Écritures et examinera toutes les doctrines et pratiques à la lumière des Écritures afin de déterminer si elles sont vraies et justes.
C'est ici que je désire faire la démonstration,
comment le mystère de l'iniquité,
déjà discerné durant le ministère de l'apôtre Paul,
2 Thessaloniciens 2:6-7
, s'est graduellement développé pour finalement prendre le contrôle de toute l'Église dès le 2ième siècle. Je puiserai quelques citations de Clément de Rome, à partir des textes qu'il a laissés et
qui ont subsisté jusqu'à nos jours, et je jugerai «la pensée» de ce personnage selon les Écritures afin de déterminer l'influence spirituelle qui l'animait. Et c'est-là que vous observerez comment
la pensée subtile «du serpent ancien» a lentement détourné l'Esprit de l'Évangile Apostolique vers un culte religieux hybride n'ayant
de «chrétien» qu'une apparence extérieure sans puissance, tout comme ce cavalier «couronné» et
monté sur un cheval blanc
à l'apparence inoffensive,
parti «en vainqueur» pour vaincre».
Bien que la lettre de Clément « témoigne d'une organisation consistant en une hiérarchie tripartite, avec un évêque, des
presbytres et des diacres, il faut souligner qu'à la fin du 1er siècle, le système successoral n'était pas encore en place dans la capitale impériale. Au début , ce n'était qu'une organisation en une hiérarchie «bipartite», avec des «presbytres-évêques» et des
diacres.
L'équivalence globale entre presbyteroi
(presbytres/anciens)
et episkopoi (évêques/surveillants) peut se comparer à l'Épître aux Corinthiens.
Cependant les «presbytres/évêques» devinrent 2 groupes distincts dès le début du 2e siècle, et la structure tripartite est attestée dès le début du 2e siècle dans certaines épîtres
d'Ignace d'Antioche.
Ensuite les «successeurs» de Clément à Rome, prendront bien soin de tout consolider l'organisation durant le 2ième siècle. Le témoignage laissé par
l'évêque Irénée de Lyondémontre qu'à son époque, entre les années 177 à 202,
un système clérical
desuccession apostoliquebien établi avait pris le contrôle de toute l'Église. De plus, déjà au 2e siècle, toute l'orthodoxie et l'enseignement de l'Église catholique de Rome reposait sur «la Tradition», laquelle ne pouvait être transmise et interprétée que par le clergé romain. Par conséquent, tous ceux qui, comme Clément de Rome, ont endossé la notion de la «succession apostolique» ont participé au «mystère de l'iniquité», incluant Irénée de Lyon, et en aucun cas, les enseignements de l'apôtre Paul n'auraient pu prétendre que ces hommes avait l'Esprit de Christ.
«(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant
que la Tradition qu'elle tient des apôtres et
la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente,
doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.»
Irénée de Lyon -
Contre les hérésies Livre III
Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon
«(13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous ,
il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu
produiront toujours la même chose.» (???)
Wikipédia : « Ignace d’Antioche (en grec ancien : Ignátios Antiokheías) ou Ignace le Théophore (en grec ancien : Θεοφόρος / Ignátios ho Theophóros), né vers 35 dans la province de Syrie et mort à Rome en martyr, probablement en 107 ou 113, fut le troisième évêque d’Antioche, après saint Pierre et Évode, à qui il succéda vers 68. Probablement disciple direct des apôtres Pierre et Jean, il est surtout connu pour ses lettres apostoliques, associant le martyre pour la Foi aux grains de blé moulus pour devenir le pain de l’Eucharistie. Ses lettres apostoliques développant une première théologie eucharistique le font ranger parmi les Pères apostoliques, et la deuxième génération des Pères de l’Église. Ses écrits nous font savoir qu’il fut arrêté comme chrétien et conduit sous escorte à Rome où il s’attendait à être jeté aux bêtes (damnatio ad bestias), mais on ignore les circonstances de sa mort.» Source: http://www.vie-orthodoxe.net/lettre-dignace-dantioche-aux-romains/ https://slideplayer.fr/slide/14237651/ (diaporama)
Selon les historiens, le personnage Ignace
*d'Antioche, (env. ±40 ±110 après J.-C.) était le «troisième évêque»
*d'Antioche en Syrie, après le passage de l'apôtre Pierre et d'un personnage appelé
Evode, qui aurait peut-être fait partie «des saints» mentionnés dans Philippiens 4:21. Les historiens disent qu'Ignace fut arrêté à Antioche et emmené à Rome par dix soldats romains. Son «extradition» a pris la route à travers les terres de la Turquie d'aujourd'hui en empruntant la route nordique, vers Laodicée, Philadelphie, Sardes et Smyrne. Cependant, un silence impénétrable s’étend sur les quarante années de son
«pastorat» à Antioche et les historiens ignorent totalement les événements qui ont conduit à son procès et à sa condamnation. L'on présume qu'il a peut-être été dénoncé comme «chrétien» par quelqu'un qui ne l'aimait pas ou pour avoir enfreint quelque politique à l'égard de l'empereur Trajan, à qui l'on sacrifiait en son honneur.
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Sur l'empereur romain
Trajan
et sa politique envers les chrétiens, il est mentionné sur Wikipédia qu'il existe une correspondance entre
Pline le
Jeune (AD ±62 et ±113) et
Trajan
(AD 98-117) concernant les chrétiens. Cette correspondance historique est précieuse car il s’agit d’une des rares sources à caractère officiel qui ne soit pas d’origine chrétienne.
Pline, s’adressant à l’empereur, demande des conseils sur des problèmes sensibles qu’il rencontre dans son gouvernement de la province. Concernant les chrétiens, contre lesquels
Pline
a reçu des dénonciations anonymes, il se demande quelle attitude adopter et ce qui doit être puni : le fait d’être chrétien (nomen Christianum) ou les crimes qui y sont associés
(flagitia cohaerentia nomini). Pline cherche à savoir également jusqu’où doit aller le travail d’enquête et les interrogatoires qui fournissent les preuves (quatenus quaeri soleat).
Dans sa réponse, l’empereur reste ambigu et n’adopte pas de positionnement clair. Selon lui, un chrétien ne peut être recherché et poursuivi uniquement en raison de sa foi (conquirendi non sunt). Par contre, il considère qu'il faut les punir s'ils ont été dénoncés de manière non anonyme. En revanche,
si, convaincus de christianisme, ils acceptent d'offrir un sacrifice «au génie de l’empereur», ils doivent être pardonnés.
La
«vie» d'Ignace présente un paradoxe remarquable: l'éminence d'un «évêque» inconnu. Même son martyre, en fait, n’est jamais détaillé, mais seulement anticipé. Néanmoins, il existe un consensus quasi
unanime selon lequel Ignace a probablement été martyrisé pendant le règne de Trajan. Selon
Eusèbe,
cela s’est passé quelque part au milieu du
règne de Trajan. Si sa mort a eu lieu vers ±106-110 après J.-C., les lettres doivent être écrites peu de temps avant. Par conséquent, les lettres doivent être datées vers ±106-±110AD.
Le point de vue traditionnel selon lequel
sept lettres attribuées à Ignace sont authentiques reste le point de vue le plus probable et le moins problématique. La comparaison des éditions anciennes et des manuscrits originaux ainsi que l'examen critique connue
d’Eusèbe, conserve la forme originale des lettres écrites par Ignace. Les documents historiques sont donc reconnus comme fiables.
Ainsi donc, la collection de lettres prétendument écrites lors de son dernier voyage, permettent à «Ignace» de nous livrer un aperçu de la doctrine de la «succession apostolique» et de «l'orthodoxie chrétienne» partagée à cette époque,
dans les Églises d'Asie Mineure. Ce détail est important, du fait que les 7 Églises mentionnées dans le livre de l'Apocalypse sont situées dans cette région. Ensuite, si les lettres d'Ignace ont été conservées, copiées et recopiées au cours des siècles, c'est que son influence a marqué profondément l'orthodoxie de l'Église catholique de Rome.
J'ai choisi de tirer de ces lettres des extraits et citations d'Ignace pour faire la démonstration que l'esprit d'iniquité dont parle l'apôtre Paul dans
2 Thessaloniciens 2:6-7
, était bel et bien installé et avait déjà ravagé l'Église. Comment ne pas réfuter complètement les allégations de William Branham qui déclare que «l'Église est tombée» lors du concile de Nicée en l'an 325!
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Nous avons donc sept lettres écrites par Ignace d'Antioche:
Église à Éphèse (écrite à Smyrne) Église à Magnésie (écrite à Smyrne)
Église à Tralles (écrite à Smyrne) Église à Rome (écrite à Smyrne) )
Église de Philadelphie (écrite à Troas) Église de Smyrne (écrite à Troas)
Évêque Polycarpe de Smyrne (écrit à Troas)
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Églises Asie Mineure, 1er siècle
Ignace d'Antioche vécut entre l'an ±35 et ±107 et fut contemporain des premiers apôtres. Par contre, il faut douter que ce personnage fut un authentique croyant rempli de l'Esprit. Bien qu'il n'a pas craint d'être martyrisé pour son allégeance au «christianisme» les lettres qu'il a écrites et qui nous sont parvenues indiquent clairement chez-lui, un dérapage de l'Évangile Apostolique vers une forme de «piété chrétienne» n'ayant de chrétien, que
l'apparence de piété
.
Selon son propre témoignage, ne renonçant pas à la forme de «christianisme» de son époque, l'évêque Ignace d'Antioche fut «dénoncé» et arrêté, puis emmené à Rome où il fut vraisemblablement «exécuté». Ses sept«épîtres» racontent son parcours au cours duquel il a fait parvenir des lettres à diverses communautés chrétiennes d'Asie mineure. Il a souligné l'importance du martyre et a essentiellement institué une théologie du martyre. C'est à cette époque que les chrétiens commencent à rechercher le martyre plutôt que de fuir la persécution. Plus tard la notion de martyre assurera à celui qui le subit la certitude du salut, ce qui remplacera la pensée perpétuelle du sang versé de
Jésus. Escorté par des soldats romains, Ignace entreprit un long voyage vers Rome.
Parvenu à Smyrne, Ignace fut autorisé à recevoir des visiteurs. Des représentants des assemblées de Tralles, de Magnésie et d'Éphèse passèrent quelques temps avec lui pour l'encourager et lui demander son avis (ecclésial) d'évêque. Tralles, Magnésie et Éphèse étaient des villes situées sur la route sud de la voie romaine non visitées par Ignace. Les gens de ces assemblées qui lui rendirent visite prirent avec eux des lettres d'Ignace. De Smyrne, Ignace envoya également une lettre à l’église de Rome pour la préparer à son arrivée. Nous savons qu'il a écrit cette lettre le 24 août. Ignace ne mentionne pas l'année.
Le voyage se poursuivit jusqu'à *Troas, d'où Ignace envoya des lettres aux églises de Philadelphie et de Smyrne, deux des villes qu'il avait visitées auparavant. De Troas, il a également écrit une lettre plus personnelle à son ami Polycarpe, évêque de Smyrne. Ensuite, Ignace a été emmené à Philippes où l'église l'a reçu chaleureusement. Nous le savons parce que Polycarpe remercie plus tard cette église pour son hospitalité envers Ignace. Le voyage a continué jusqu'à Rome où Ignace a été vraisemblablement été exécuté. Il y avait suffisamment de confusion au sujet de l'exécution d'Ignace pour que son ami Polycarpe ne sache pas ce qui s'était réellement passé à Rome; il a écrit à l'église de Philippes pour savoir ce qu'ils savaient des derniers jours d'Ignace.
La lettre envoyée à la communauté de Smyrne Durant son «extradition» vers Rome, Ignace d'Antioche s'est arrêté à Troas, d'où vraisemblablement, il a écrit une lettre adressée aux membres de la communauté de Smyrne.
Ce texte est un vibrant plaidoyer en faveur de la soumission
absolue à l'évêque, lequel tient la place de Dieu dans
l'assemblée. En insistant sur le fait qu'aucun membre de la
communauté ne peut prendre aucune initiative ou faire quoi que ce soit à l'insu de l'évêque,
il faut constater que sous une apparence de «piété» et de «sainteté», l'esprit de ce personnage ......, le concept de
l'autorité divine conféré au clergé est vraiment diabolique. Il
suffit de se rappeler les passage prophétiques d'Isaïe 14:13,
d'Ézéchiel 28:2, d'Abdias 1:4
(Chapitre 8) - VIII, « (1). Suivez tous l'évêque, comme Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu.
Que personne ne fasse, en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde l'Église. Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé.
(2). Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique. Il n'est pas permis en dehors de l'évêque ni de baptiser, ni de faire l'agape, mais tout ce qu'il approuve, cela est agréable à Dieu aussi Ainsi tout ce qui se fait sera sûr et légitime. »
(Chapitre 9) - IX, « (1) Il est raisonnable de retrouver désormais notre bon sens, et, pendant que nous en avons encore le temps, de nous repentir pour retourner à Dieu. Il est bon de reconnaître Dieu et l'évêque. Celui qui honore l'évêque
est honoré de Dieu ; celui qui fait quelque chose à l'insu de l'évêque sert le diable. (...)»
La lettre d'Ignace aux Magnésiens nous indique une fois de plus que la mentalité des Églises d'Asie Mineure a subi un endoctrinement majeur sur la notion de la succession apostolique. Dans cette lettre nous pouvons observer 3 «charges» différentes du clergé au sein des assemblées. L'évêque (le surveillant) qui tient la place de Dieu, et auquel tous doivent être soumis comme «Jésus-Christ était soumis à son Père», les presbytres (prêtres) qui tiennent la place du «sénat des Apôtres» et les diacres. En outre, les évêques exercent un rôle de «présidence» sur les autres «présidents/presbytres»
qui appartiennent au «presbyterium», lesquels sont une «image et leçon d'incorruptibilité». Finalement, son exhortation à ne jamais prendre d'initiative et ne rien faire dans l'assemblée, sans l'approbation de l'évêque ou des presbytres, enlève toute liberté à l'Esprit Saint d'intervenir dans l'assemblée sans l'approbation de «l'évêque ou des presbytres» nommés par une succession apostolique autoproclamée.
Note: Le seul fait, qu'historiquement, cette lettre ait survécue jusqu'à aujourd'hui, nous renseigne sur l'importance et l'influence que le genre de discours d'Ignace avait sur les assemblées chrétiennes d'Asie Mineure, moins de 100 ans après le départ des apôtres. Si le contenu de ce genre de lettre aurait été jugé hérétique par les assemblées, et contraire à la prédication apostolique, la lettre aurait été détruite et personne n'en aurait tenu compte. C'est cette constatation que William Branham n'a pas eue et c'est pourquoi il n'a pas su discerner les ouvriers du mystère d'iniquité comme Ignace d'Antioche, avant qu'il ne choisisse des personnages historiques comme Irénée de
Lyon pour les élever au rang «d'ange/étoile/messager» rempli du Saint Esprit.
Cliquez pour agrandir Lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens
(Chapitre 4) - VI « (1). Ainsi, puisque dans les personnes que j'ai nommées plus haut, j'ai dans la foi vu et aimé toute votre communauté, je vous en conjure, ayez à cœur de faire toutes choses dans une divine concorde, sous la présidence de l'évêque qui tient la place de Dieu, des presbytres qui tiennent la place du sénat des Apôtres, et des diacres qui me sont si chers, à qui a été confié le service de Jésus-Christ, qui
avant les siècles était près de Dieu, et s'est manifesté à la fin. (2). Prenez donc tous les mœurs de Dieu, respectez-vous les uns les autres, et que personne ne regarde son prochain selon la chair, mais aimez-vous toujours les uns les autres en Jésus-Christ. Qu'il n'y ait rien en vous qui puisse vous séparer, mais unissez-vous à l'évêque et aux présidents en image et leçon d'incorruptibilité.»
(Chapitre 7) - VII « (1). De même donc que le Seigneur n'a rien fait, ni par lui-même, ni par ses Apôtres, sans son Père, avec qui il est un, ainsi vous non plus ne faites rien sans l'évêque et les presbytres; et n'essayez pas de faire passer pour raisonnable ce que vous faites à part vous, mais faites tout en commun : une seule prière, une seule supplication, un seul esprit, une seule espérance dans la charité, dans la joie irréprochable ; cela, c'est Jésus-Christ,
a qui rien n'est préférable. (2). Tous accourez pour vous réunir comme en un seul temple de Dieu, comme autour d'un seul autel, en l'unique Jésus-Christ, qui est sorti du Père un, et qui était en lui l'unique, et qui est allé vers lui.»
(Chapitre 12) - XII. « Puissé-je jouir de vous en toutes choses, si j'en suis digne. Car, bien qu'étant enchaîné, je ne suis comparable a aucun de vous qui êtes libres. Je sais que vous ne vous gonflez pas d'orgueil ; car vous avez Jésus-Christ en vous. Et davantage, quand je vous loue, je sais que vous en êtes confus, comme il est écrit: »
(Chapitre 13) - XIII. « (1). Ayez donc soin de vous affermir dans les enseignements du Seigneur et des Apôtres, afin qu'en tout ce que vous ferez vous réussissiez de chair et d'esprit, dans la foi et la charité, dans le Fils et le Père et l'Esprit, dans le principe et dans la fin, avec votre si digne évêque, et la précieuse couronne spirituelle de votre presbyterium, et avec vos saints diacres. (2). " Soyez soumis à l'évêque et les uns aux autres, comme le Christ selon la chair fut soumis au Père, et les Apôtres au Christ et au Père et à l'Esprit, afin que l'union soit à la fois charnelle et spirituelle.»
(Chapitre 14) - XIV. « Sachant que vous êtes pleins de Dieu, je vous ai exhortés brièvement. Souvenez-vous de moi dans vos prières, afin que je trouve Dieu, et aussi de l'Église de Syrie ; je ne suis pas digne d'en être appelé un membre, -- car j'ai besoin de votre prière et de votre charité tout unies en Dieu, --pour que Dieu daigne, par votre Église, faire tomber sa rosée sur l'Église de Syrie.»
La lettre d'Ignace aux Tralliens reprend sensiblement le même genre d'exhortation que celle qu'il a écrite à l'assemblée de Magnésie. Dans cette lettre, Ignace insiste sur la soumission absolue à l'évêque et au «presbyterium», qu'il associe dans la lettre aux Magnésiens, à une classe «de présidents». Dans son texte, Ignace impose sa pensée en exigeant «que tous révèrent les diacres comme Jésus-Christ» comme aussi l'évêque, qui est l'image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l'assemblée des Apôtres : sans eux on ne peut parler d'églises.»
La lettre déclare ensuite que
«le sanctuaire» est «l'église soumise à l'évêque» et que celui qui agit
« en dehors de l'évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de conscience. » Voilà comment le mystère de l'iniquité impose sa juridiction. L'Évangile apostolique qui prêche la pureté et la justification par la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus, a été altérée au point de maintenant attribuer «la pureté devant Dieu» seulement à ceux et celles qui se soumettent aveuglément à l'évêque et aux prêtres (presbyterium).
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Lettre d'Ignace d'Antioche aux Tralliens
Retranscription des textes
d'Ignace d'Antioche aux Tralliens (Chapitre 2) - II,
« 1. Car quand vous vous soumettez à l'évêque comme à Jésus-Christ, je ne vous vois pas vivre selon les hommes, mais selon Jésus-Christ qui est mort pour vous, afin que, croyant à sa mort, vous échappiez à la mort. 2.
Il est donc nécessaire, comme vous le faites, de ne rien faire sans l'évêque, mais de vous soumettre aussi au presbyterium, comme aux apôtres de Jésus-Christ notre espérance en qui nous serons trouvés si nous vivons ainsi. 3. Il faut aussi que les diacres, étant les ministres des mystères de Jésus-Christ, plaisent à tous de toute manière. Car ce n'est pas de nourriture et de boisson qu'ils sont les ministres, mais ils sont les serviteurs de l'église de Jésus-Christ. Il faut donc qu'ils évitent comme le feu tout sujet de reproche.
»
(Chapitre 3) - III, « 1. Pareillement,
que tous révèrent les diacres comme Jésus-Christ,
comme aussi l'évêque, qui est l'image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l'assemblée des Apôtres : sans eux on ne peut parler d'églises. 2. Je suis persuadé que vous êtes ainsi disposés à leur égard. J'ai reçu et je possède avec moi, en la personne de votre évêque, l'exemplaire de votre charité : sa conduite elle-même est un grand enseignement et sa douceur une force ; je pense que les païens eux-mêmes le révèrent. »
(Chapitre 7) - VII, « 1. Gardez-vous donc de ces gens-là. Vous le ferez en ne vous gonflant pas d'orgueil,
et en restant inséparables de Jésus-Christ Dieu et de l'évêque et des préceptes des Apôtres. 2. Celui qui est à l'intérieur du sanctuaire est pur, mais celui qui est en dehors du sanctuaire n'est pas pur ;
c'est-à-dire que celui qui agit en dehors du sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en dehors de l'évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de conscience. »
(Chapitre 12) - XII, « 1. Je vous salue de Smyrne, avec les églises de Dieu qui sont ici avec moi, qui en toutes choses m'ont réconforté de chair et d'esprit. 2. Mes liens vous exhortent, que je porte partout à cause de Jésus-Christ, demandant d'arriver à Dieu : persévérez dans la concorde et dans la prière en commun.
Car il convient que chacun de vous, et particulièrement les presbytres, vous réconfortiez votre évêque en l'honneur du Père de Jésus-Christ et des Apôtres. 3. Je souhaite que vous m'écoutiez avec charité, pour que par cette lettre je ne sois pas un témoignage contre vous. Et priez pour moi, qui ai besoin de votre charité dans la miséricorde de Dieu, pour être digne d'avoir part à l'héritage que je suis près d'obtenir, et pour ne pas être trouvé indigne d'être accepté »
(Chapitre 13) - XIII, « 1. La charité des smyrniotes et des éphésiens vous salue. Souvenez-vous dans vos prières de l'église de Syrie : je ne suis pas digne d'en faire partie, étant le dernier d'entre eux. 2. Portez-vous bien en Jésus-Christ,
soumis à l'évêque comme au commandement du Seigneur, semblablement aussi au presbyterium, et tous individuellement aimez-vous les uns les autres, dans un cœur sans partage.»
Ignace (±35 et ±107)est le premier écrivain
soi-disant «chrétien» dont les écrits nous sont parvenus et qui
insiste fortement sur la loyauté à l'évêque de la ville, assisté
par les presbytres (prêtres) et les diacres. Selon les
historiens, Ignace fut le responsable de la communauté
chrétienne d’Antioche à la fin du 1er et au début du 2e siècle.
D’après la tradition rapportée par Eusèbe, c’est le deuxième «successeur de Pierre», car l'apôtre Pierre était considéré
comme le fondateur de la communauté d’Antioche. Il est possible
qu'Ignace ait peut-être connu certains apôtres, ou du moins
leurs disciples. Les lettres ont vraisemblablement été écrites
dans les années 110. Les écrits antérieurs mentionnent en effet
soit les évêques soit les presbytres, et donnent l'impression
qu'il y avait plusieurs évêques par communauté. Ignace insiste
aussi sur la valeur de «l'eucharistie», et l'appelle un
«médicament pour la vie éternelle».
Il montrait que l'Église romaine avait primauté sur les autres
Églises, car elle présidait à l'amour.
Cependant, sur les épîtres qui
nous sont parvenues sous le nom d'Ignace d'Antioche, seules
sept, celles citées par Eusèbe de Césarée, sont aujourd'hui
considérées couramment comme authentiques. Nous observons que
dès que les derniers témoins vivants de Jésus sont partis, la
notion d'une «succession apostolique» autoproclamée s'est emparé
de l'Église, et déjà
seul l'évêque possède le privilège d'exercer un ministère en
faveur de l'Église, ainsi que l'apparition d'une
liturgie associée à «l'eucharistie».
La théologie eucharistique
d'Ignace d'Antioche est par ailleurs très précise : Il définit
en effet «l'eucharistie» comme un «remède d'immortalité,
«un antidote contre la
mort» dénonçant au passage ceux qui
«s'abstiennent de l'Eucharistie parce qu'ils ne veulent pas
reconnaître en elle la chair de Jésus Christ». Il prévient de ne
reconnaître comme
«valide»
l'eucharistie, à moins qu'elle soit célébrée sous la présidence
de l'évêque ou de son délégué». Tout en affirmant l'Unité de
Dieu, Ignace évoque la Trinité soit par la formule
«le Fils, le Père et
l'Esprit», soit
«le Christ, le Père et
l'Esprit».
L'orientation qu'a prise les assemblées
chrétiennes du premier siècle à se soumettre complètement
à un clergé constitué «d'anciens autoproclamés», lesquels ont
entretenu un système permanent de leur «succession apostolique»,
s'est aussi caractérisée par des «enseignements liturgiques»
complètement accessoires et non-scripturaires. Les lettres
d'Ignace en disent long sur le style et la rhétorique du message
évangélique qui va être dispensé dans les Églises à partir du 2e
siècle.
Bien qu'Ignace avoue son
«infériorité» aux congrégations à qui il écrit, il ne peut
s'empêcher de se vanter de sa
«capacité à comprendre
les secrets célestes et les hiérarchies angéliques, la
disposition des puissances célestes et bien d'autres choses à la
fois visibles et non vues»
Ignace prétend qu'il porteur de «Dieu» (Lettre aux Tralliens
chapitre 5) C'est que «les évêques» et les «anciens» du clergé
qui lui ressemblent, possèdent l'exclusivité de dispenser les
«vérités» du Royaume des cieux. Eux seuls, détiennent la
connaissance du royaume des cieux, et peuvent l'interpréter.
Sur «l'eucharistie» Ignace
oriente l'Église sur la future liturgie de l'Église catholique
de Rome Source:
https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-lÉglise-ignace.html
Ignace enseigne que le pain consacré
devient réellement le
corps de Jésus-Christ lors de la consécration pendant la
«messe» ou le culte du dimanche. Les théologiens de l'Église
catholique romaine croient que le témoignage d'Ignace est très
important. Ignace aurait été, selon la tradition, disciple
direct de l'apôtre Jean. Or puisque l'apôtre Jean était mort
seulement depuis quelques années lorsqu'Ignace écrivit sa lettre
à l'Église de Smyrne, ils pensent qu'il est raisonnable
d'affirmer que les enseignements d'Ignace sur «l'eucharistie»
ont été reçus de Jean lui-même. Dans leur raisonnement, ils
croient que, comme Jean était l'apôtre sur la poitrine de Jésus
(Jean 13:25 et Jean 21:20) pendant la dernière Cène, donc
l'apôtre Jean était bien placé pour savoir les intentions de
Jésus tant qu'à la signification de son dernier repas.
Dans le chapitre 7
(VII) de sa lettre aux Smyrniotes, on peut voir qu'Ignace se
plaint de certaines personnes qui s'abstiennent de
l'eucharistie. Dans sa lettre, ceux qui refusent de prendre
«l'eucharistie»,
refusent le don de Dieu, et meurent
(spirituellement)!!!
(Chapitre 6) - VI, (...) « 2. Considérez ceux qui ont
une autre opinion sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue
sur nous :
comme ils sont
opposés à la pensée de Dieu ! De la charité, ils
n'ont aucun souci, ni de la veuve, ni de l'orphelin, ni de
l'opprimé, ni des prisonniers ou des libérés, ni de l'affamé
ou de l'assoiffé.»
(Chapitre 7) - VII, « (1).
Ils s'abstiennent de l'eucharistie et de la prière,
parce qu'ils ne
confessent pas que l'eucharistie est la chair de notre
Sauveur Jésus-Christ, chair qui a souffert pour nos
péchés, et que dans sa bonté le Père a ressuscitée.
Ainsi ceux qui
refusent le don de Dieu meurent dans leurs disputes.
Il leur serait utile de pratiquer la charité pour
ressusciter eux aussi. (2). Il convient de vous tenir à
l'écart de ces gens-là, et de ne parler d'eux ni en privé ni
en public, mais de vous attacher aux prophètes, et
spécialement à l'Évangile, dans lequel la passion nous est
montrée et la résurrection accomplie. Et les divisions,
fuyez-les comme le principe de tous les maux.»
(Chapitre 8) VIII « (1). Suivez tous l'évêque, comme
Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les
Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de
Dieu. Que personne ne fasse, en dehors de l'évêque, rien de
ce qui regarde l'Église.
Que cette
eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait
sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura
chargé.
(2). Là où paraît
l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est
le Christ Jésus, là est l'Église catholique. Il n'est
pas permis en dehors de l'évêque ni de baptiser, ni de faire
l'agape,
mais tout ce qu'il
approuve, cela est agréable à Dieu aussi.
Ainsi tout ce qui se
fait sera sûr et légitime.»
Un autre aspect important de sa
lettre aux Smyrniotes, est son enseignement en rapport avec la
hiérarchie de l'Église aux chapitres 8 et 9 (VIII et IX).
N'oublions pas que ces lettres furent recopiées et redistribuées
dans toutes les Églises, comme l'a mentionné Polycarpe dans une
de ses lettres. Dans la lettre d'Ignace aux Smyrniotes, nous
observons que le clergé comprend l'évêque, le presbyterium (les
prêtres) et les diacres. Ce qui est le plus marquant dans ces
chapitres, c'est «une continuité d'autorité» entre Jésus-Christ,
les apôtres, les évêques et le presbyterium. En insistant pour
donner une légitimité spirituelle approuvée par Dieu, à la
condition et seulement si «l'eucharistie» est célébrée par le
clergé, Ignace place les balises du privilège exclusif du clergé
à enseigner et interpréter les Écritures.
«Que personne ne
fasse, en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde
l'Église ».
et « Que cette
eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait
sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura
chargé ».
Prenez note qu'à cette époque,
Ignace prétend que c'est l'évêque lui-même qui célèbre
l'eucharistie. Cette liaison entre l'évêque et la volonté de
Dieu est très significative puisqu'il affirme aussi :« Celui qui honore
l'évêque est honoré de Dieu ; celui qui fait quelque chose à
l'insu de l'évêque sert le diable. »
Tous les observateurs et les étudiants de l'histoire des «Pères
de l'Église» confirment que c'est dans cette lettre, que l'on
voit pour la première fois, la mention historique du terme
« catholique »
pour désigner l'Église :
« Là où paraît l'évêque,
que là soit la communauté, de même que là où est le Christ
Jésus, là est l'Église catholique. »Pour les catholiques de l'Église de Rome, il ne fait aucun doute
que ce dont parle Ignace est véritablement «leur Église» une
Église tangible avec une hiérarchie cléricale et une autorité
bien définie. Une génération et quelques décennies plus tard, le
mystère de l'iniquité utilisera les travaux de l'évêque Irénée de
Lyon, lequel ajoutera sa théologie et ses protocoles
liturgiques, en consolidant la «Tradition» de la succession
apostolique, et ira même jusqu'à tous les nommer
chronologiquement par leurs noms. Ceux qui voudront défendre ce
personnage et lui accorder un rôle édifiant, prouveront que leur
discernement est complètement nul.
Ignace d'Antioche (±35 et ±107)
est maintenant
jugé d'après
son témoignageMatthieu 12:36-37
Dans
1 Pierre 5:5, nous
voyons que les
apôtres exhortaient les jeunes à se soumettre aux anciens qui avaient acquis la maturité spirituelle en Christ pour encadrer les jeunes convertis. Quelques décennies plus tard, l'adversaire utilisa cette même recommandation, laquelle devint sans doute un prétexte pour imposer radicalement la soumission des disciples à un clergé.
Du temps des apôtres, la responsabilité de prendre soin des jeunes était grande et ceux qui étaient reconnus comme anciens avaient été mis à l'épreuve par les apôtres. Les apôtres pouvaient discerner à qui ils avaient affaires. Personne n'aurait pu duper les apôtres et prétendre qu'il était réellement né de nouveau alors qu'il ne l'aurait pas été. Mais après leur
mort, lorsque les apôtres quittèrent la scène, l'adversaire vit une grande opportunité d'imposer «son joug» en remplaçant les véritables anciens, par ses ouvriers.
Les anciens étaient ceux qui étaient véritablement nés de nouveau et qui avaient reçu une assurance inébranlable.
2 Corinthiens 3:4
Les anciens savaient qu'ils étaient saints
et restaurés à égalité avec Jésus
devant leur Père Céleste, car la
pensée perpétuelle du sang de la
Nouvelle Alliance habitait en eux,
jour et nuit. C'est ce qu'ils
devaient témoigner et enseigner aux
jeunes. Il n'y avait pas de classe
qui les plaçait au-dessus des
autres, car ils mettaient en
pratique le commandement du Seigneur
Luc 22:26
Les anciens étaient humbles et n'imposaient pas aux jeunes leur rôle de pasteur.
Les anciens n'imposaient pas leurs
enseignements sous aucune menace,
tout comme l'apôtre Paul en avait donné
l'exemple
1 Thessaloniciens 2:7,
1 Corinthiens 9:19,
2 Corinthiens 10:1,
2 Corinthiens 12:12 Ils étaient un seul
esprit avec Christ.1 Corinthiens 6:17
Ils étaient participants de la
véritable nature de Christ
Hébreux 3:14,
2 Pierre 1: 3-4 Les anciens étaient tous abreuvés d'un seul Esprit
1 Corinthiens 12:13,
Éphésiens 4:4 Dans le passage de
Colossiens 4:12
l'apôtre Paul mentionne que les
saints demeurent persuadés de
persévérer dans une entière
«soumission à la volonté de Dieu».
Je défie quiconque de trouver une
seule référence dans tout le nouveau
Testament, que les enfants de Dieu
jeunes et vieux, doivent se
soumettre «aux évêques» et au
«presbyterium» comme «Jésus l'était
à son Père» et que tout ce qu'ils
croient utile de faire soit d'abord
approuvé par l'évêque.
Dans la lettre
d'Ignace aux Tralliens, il y a un passage qui le place en conflit avec les
Écritures, lorsque ce dernier leur dit que «
Celui qui est à l'intérieur du sanctuaire est pur, mais celui qui est en dehors
du sanctuaire n'est pas pur ;
c'est-à-dire que celui qui agit en dehors du
sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en dehors de l'évêque, du presbyterium et des
diacres, celui-là n'est pas pur de conscience.»????
Comment ne pas rejeter avec fermeté une telle affirmation de sa part! C'est
exactement ce que l'Église catholique répétait 2000 ans plus tard :« hors
de l'Église, point de salut! ».
Mais en ces derniers jours, leur folie a été manifestée.
D'ailleurs aujourd'hui, toutes les confessions religieuses qui prétendent
offrir un refuge spirituel exclusif à leurs disciples, avec un raisonnement
similaire, s'alignent sur le même concept adversaire «d'infaillibilité» avec leur
doctrine. Or aux jours d'Ignace d'Antioche, voilà
exactement ce que la semence du mystère de l'iniquité a commencer à produire.
Ignace d'Antioche faisait partie de cette
«race d'homme adversaire»
qui s'est élevée, jusqu'à s'asseoir dans le «temple de Dieu, se
proclamant elle-même Dieu»,
2 Thessaloniciens 2:4, n'ayant que
l'apparence de piété
. Des adversaires s'autoproclamant «évêques», se croyant investis du privilège
d'ordonner d'autre anciens comme eux, et exhortant leurs disciples à se
soumettre à eux, comme «on se soumet à Dieu». Galates 4:17
Le personnage d'Ignace d'Antioche aurait du savoir que la pureté devant Dieu n'avait absolument rien à voir avec la soumission à un évêque ou au conseil des presbytres (presbyterium)
mais relevait entièrement de la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus.
Galates 3:11
,
Hébreux 10:14Hébreux 10:10 Les Écritures n'ont
jamais parlé qu'il fallait obéir aveuglément à un évêque afin d'être trouvé
«pur» devant Dieu. Pas
étonnant qu'il y ait eu des divisions dans ces assemblées,
surtout si des hommes éclairés ne pouvaient accepter ce genre de
discours.
1 Corinthiens 1:2,
1 Corinthiens 6:11,
2 Corinthiens 11:2
Tite 1:15«Tout est pur pour ceux qui sont purs ; mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillées et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillés.»
Après le départ de l'apôtre Paul,
je présume que les derniers disciples qui
étaient demeurés fidèles à son Évangile se retrouvèrent rapidement en minorité et qu'ils
n'ont pas eu d'autre choix que de quitter ces groupes définitivement.
Note: Encore ici, je dis que le seul fait, qu'historiquement, cette lettre ait survécue jusqu'à aujourd'hui, nous renseigne sur l'importance et l'influence que ce genre de doctrine avait sur les assemblées chrétiennes d'Asie Mineure, moins de 100 ans après le départ des apôtres. Si le contenu de ce genre de lettre aurait été jugé par les
assemblées, hérétique et contraire à la prédication apostolique, les lettres
d'Ignace auraient été détruites et personne n'en aurait tenu compte.
http://www.patristique.org/Les-Peres-apostoliques-III-Polycarpe-de-Smyrne.html
Selon
la «Tradition», Polycarpe
(±69-70 - 155), fut le disciple de l'apôtre Jean, et Irénée
de Lyon fut le disciple de Polycarpe. On pense que Polycarpe (dont le nom grec signifie fruit abondant) serait né vers
l'an 70 après Jésus-Christ, au temps de l'empereur romain
Vespasien. Selon les historiens, il naquit à Smyrne, ville
devenue Izmir,
en Asie Mineure, de parents chrétiens, et il est considéré par
l'Église catholique comme ayant appartenu au groupe des Pères
apostoliques.
Toujours d'après la tradition,
l'apôtre Jean s'était établi à Éphèse, vers la fin de sa vie,
après avoir été exilé sur l'île de Patmos, puis libéré après la
mort de l'empereur
Domitien (51-96). Smyrne fait partie des sept églises d'Asie
citées dans le livre de l'Apocalypse. D'après
Tertullien
(±150-160 - 220), c'est
l'apôtre Jean qui, vers l'an 100, a «nommé Polycarpe premier
évêque de Smyrne», ville située non loin d'Éphèse. Mais cela n'a
jamais été prouvé, car Tertullien étant né probablement
plusieurs années après la mort de Polycarpe, n'a eu comme source
d'information que ce qu'on a bien pu lui raconter. L'Église
catholique affirme que Polycarpe fut un disciple immédiat des
apôtres, et qu'il occupa son ministère d'évêque de Smyrne
pendant près de cinquante ans. D’après le témoignage d'Irénée de
Lyon, le pape (l'évêque de Rome), peut-être
Anicet
1er, aurait reçu Polycarpe, pour régler avec lui le
différend qui opposait déjà l’Église de Rome et celles d’Asie
sur la date de Pâques, sans résultats probants.
Cliquez pour agrandirTableau succession apostolique
Nous savons
selon les archives qu'il accueillit à Smyrne, l'évêque Ignace
d'Antioche, qui selon la tradition, fut condamné à être jeté aux bêtes à Rome. Les deux évêques devinrent amis et Ignace d'Antioche lui écrivit, de Troas, une lettre le remerciant de son accueil et lui demandant d'envoyer
«des missionnaires» affermir sa communauté dans la foi chrétienne. C'est
donc grâce à Polycarpe que l'on a conservé les sept lettres d'Ignace, car il les faisait circuler dans les communautés d'Asie mineure. Notons que, dans une lettre à un certain
Florinus, Irénée
de Lyon déclarait qu'il avait reçu «sa foi» et la
«Tradition de l'apôtre Jean» de l'évêque Polycarpe. C’est dans
une lettre d'Irénée à Florinus, lequel d'après Irénée tomba dans l’hérésie, après
avoir été lui-même disciple de Polycarpe, qu'il mentionne:
Ce n’est point là, (dit-il à
Florinus), la doctrine que nous ont transmise les évêques
qui nous ont précédés et qui furent les disciples des
apôtres.
« J’étais encore fort
jeune, lorsque je vous vis à Smyrne chez le bienheureux
Polycarpe. Vous viviez alors avec éclat à la cour de
l’empereur, et souvent vous veniez vers ce saint évêque dont
vous vouliez vous concilier l’estime.»
Irénée de Lyon parle aussi de Polycarpe (±69-70 - 155):
« Je pourrais encore montrer la place où le bienheureux Polycarpe avait coutume de s’asseoir et de discourir; je pourrais dire sa démarche, son apparence, sa manière de vivre, ses conversations. J’ai encore présentes à l’esprit la gravité de sa conduite, la majesté de son visage, la pureté de sa vie, et les saintes exhortations qu’il adressait à son troupeau. Il me semble encore l’entendre raconter comment il avait conversé avec Jean et plusieurs autres qui avaient vu Jésus Christ, et répéter les paroles qu’il avait entendues de leur bouche, les récits qu’ils faisaient des miracles du Sauveur,
de sa doctrine selon les Écritures, comme il les avait reçus de ceux qui avaient été des témoins oculaires. Son zèle pour la pureté de la foi était tel que, si quelque erreur était avancée et soutenue en sa présence, il avait coutume de se boucher les oreilles, et de se retirer en s’écriant : « Dieu miséricordieux, pour quels temps m’as-tu réservé ! »
Polycarpe récupère les 7 lettres d'Ignace pour les utiliser comme outils d'édification pour ses assemblées. Dans une lettre de l'évêque Polycarpe
de Smyrne (69-155) qui nous est parvenue, nous savons que ce
dernier écrivit aux fidèles de Philippes (les Philippiens) pour les féliciter
d'avoir reçu l'évêque Ignace d'Antioche et ses compagnons de
captivité et dans sa lettre Polycarpe a ajouté en terminant:
«Quant aux lettres d'Ignace que j'ai pu me procurer, je vous
les envoie toutes, elles vous seront d'un grand profit,
respirant la foi, la patience, l'édification.»
Ces quelques lignes ci-dessus
nous montre à quel point Polycarpe «fut séduit» par son manque
flagrant de discernement sur la doctrine d'Ignace d'Antioche.
C'est ainsi qu'il contribua à répandre l'ivraie qui finira très
vite par polluer tout le champs de la moisson.
Lettre de Polycarpe aux Phillipiens
(Chapitre 9)
- IX, « (1). Je vous exhorte donc tous à obéir à la parole de justice, et à persévérer dans la patience que vous avez vue de vos yeux, non seulement dans les bienheureux
Ignace, Zosime et Rufus, mais aussi en d'autres qui étaient de chez vous, et en Paul lui-même et les autres Apôtres ;
(2). persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru en vain, mais bien dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû près du Seigneur avec qui ils ont souffert. " Ils n'ont pas aimé le siècle présent ", mais bien celui qui est mort pour nous, et que Dieu a ressuscité pour nous.x
(Chapitre 13)
- XIII, « (1). Vous m'avez écrit, vous et Ignace, pour que si quelqu'un va en Syrie, il emporte aussi votre lettre ; je le ferai si je trouve une occasion favorable, soit moi-même, soit celui que j'enverrai pour vous représenter avec moi.
(2). Comme vous nous l'avez demandé, nous vous envoyons les lettres d'Ignace,
celles qu'il nous a adressées et toutes les autres que nous avons chez nous ; elles sont jointes à cette lettre, et vous pourrez en tirer grand profit, car elles renferment foi, patience, et toute édification qui se rapporte à notre Seigneur.
Faites-nous savoir ce que vous aurez appris de sûr d'Ignace et de ses compagnons.»
La Didaché (à prononcer « didakè ») est un document anonyme du
«christianisme primitif», écrit vers la fin du
1er siècle ou au début du 2e siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens témoignages écrits
en dehors des textes bibliques du Nouveau Testament. Le manuscrit retrouvé est intitulé
«Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres ».
Le mot grec « Διδαχή » signifie
«enseignement» ou
«doctrine» en grec. En somme, la Didachè n'est que le premier mot du titre complet ainsi libellé: "Doctrine des Douze Apôtres". Paradoxalement, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans le texte lui-même.
Selon plusieurs chercheurs, la Didaché date, selon toute vraisemblance,
entre les années ± 70 et
± 150 après Jésus-Christ. La
date de la Didaché a été l’objet de longues discussions qui
n’ont pas encore fait l’unanimité des savants. Lors de la
découverte du manuscrit, on a voulu dater l’ouvrage des années
80 à 100. Mais des rapprochements avec
«l'épitre de Barnabé» (± 70 et
± 132 après Jésus-Christ), et même avec l'œuvre de langue grecque appelée
«le Pasteur d’Hermas», datée du début du 2e siècle.
D'après certains, ce qui fait le grand intérêt de la Didachè,
c'est qu'elle est le premier document «extra-canonique du
christianisme primitif», pratiquement contemporain des livres
qui composent le Nouveau Testament. On pense qu'il s'agirait
d’un recueil d’instructions d’un «apôtre» (missionnaire) à
l’intention de ses communautés. Comme d’autres recueils
analogues, la Didachè se réclame de la tradition et de
l’autorité des douze apôtres. Dans l'encyclopédie en ligne Wikipedia, il est mentionné que les Pères de l'Église, Irénée de Lyon,
Clément d'Alexandrie, Origène y font référence, ainsi qu'Eusèbe de Césarée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Didach%C3%A8
La Didaché
a été de bonne heure l'objet d'une grande vénération, à tel
point que pendant un temps on la lisait, avec les épîtres des
apôtres, durant les cultes des assemblées du 2e siècle. La
Didachè fut considérée comme
«canonique»
par les Pères de l'Église, notamment citée par
Irénée de Lyon
(±120 -
± † 202) ou
Clément d'Alexandrie
(±150 -
± † 215), ce qui
laisse à penser à une influence de ces derniers écrits sur la
Didachè, ce qui a amené des historiens à retarder la date de
celle-ci jusqu’à 120, 130 et même l'an 160. Également, elle fut
très fréquemment citée dans les ouvrages d'Athanase
d'Alexandrie,
le théologien Origène, ainsi
qu'Eusèbe de Césaré, l'auteur de
l'Histoire ecclésiastique, L'auteur de la Didachè est inconnu
à ce jour. Ce petit livre est divisé en 16 chapitres.
Ce texte, très court, comporte deux parties:
un enseignement moral d’après le thème des «deux voies»
, chapitres
1 à 6
Des prescriptions sur:
Une catéchèse morale, des chapitres 1 à 6
Une liturgie des chapitres 7 à 9, le baptême au chapitre 7, le jeûne et la prière, au chapitre 8
Sur les prophètes, les épiscopes et les diacres, des chapitres 13 à 15
Sur l’agape et l’eucharistie des chapitres 9 à 12
Une instruction sur le retour du Seigneur au
chapitre 16.
La Didaché a suscité la plus vive curiosité à cause de sa haute antiquité et des questions qu’elle pose et qui ne sont pas encore résolues: on a parlé de l’«énigme de la Didaché». L’ouvrage porte dans le manuscrit un double titre:
«Doctrine des Apôtres» et «Doctrine du Seigneur aux païens par les douze Apôtres».
Il semble que les prescriptions disciplinaires qu'on peut y
lire, témoignent d'une époque où vivaient les apôtres et où existaient des prophètes itinérants.
L'on rapporte qu'Athanase d'Alexandrie en conseillait la lecture en tant que texte non canonique. L'Église catholique
de Rome, reconnaissant son orthodoxie, l'a reçue parmi les écrits des Pères apostoliques.
Bien que rédigée en grec, le
caractère et la caractéristique prédominante du style hébraïque semble indiquer que son auteur
était un juif «converti». Bien que non explicitement canonique, la Didachè est fréquemment citée dans les textes du Vatican.
L'aberration est une «déviation de la raison, du bon sens», et ce
mot est lié à l'absurdité, l'illogisme et l'incohérence. Les aberrations contenues dans les
textes de la «Didaché» nous témoignent de la décadence de
l'intégrité de l'enseignement apostolique à l'époque de sa
composition. Les enseignements de Paul ont été
honteusement dénaturés par les ouvriers d'iniquité, tellement
qu'on ne pourrait même plus y reconnaître rien d'authentique. Ce
recueil de préceptes et de prescriptions fait l'apologie d'un
légalisme «d'apparence chrétienne» qui rivalise avec le
légalisme du judaïsme. Le texte de la Didaché me fait penser à
un avertissement que l'apôtre Paul avait donné aux
Thessaloniciens, qui avaient sans doute reçu une lettre
falsifiée et qui laissait croire qu'elle était de Paul.
2 Thessaloniciens 2:2
« (Nous vous prions)… de ne pas vous laisser promptement bouleverser dans vos pensées, ni troubler,
ni par esprit, ni par parole,
ni par lettre, comme si c’était par nous, comme si le jour du Seigneur était là ».
L'apôtre Paul prépare les Thessaloniciens à ce qui allait suivre, et, en même temps, il les encourage à ne pas se laisser troubler. Ce
passage nous indique de façon précise en quoi consistait l’erreur enseignée aux Thessaloniciens, et
ce que Paul redoutait (il en constatait probablement déjà les premiers effets), et
enfin, nous montre la tactique de l'adversaire pour introduire
ses faux enseignements.
Les faux docteurs qui avaient propagé ce faux
enseignement ne s’étaient pas contentés de faire part de leur opinion, ils prétendaient que leurs paroles reposaient sur une révélation divine. Satan n’est jamais à
cours de moyens ; il ne recule devant rien pour corrompre, si possible, l’œuvre de Dieu.
« … ni par esprit, ni par parole, ni par lettre, comme si c’était par nous » : on reconnaît ici la ruse dont s’est servi Satan dès le
début, celle de l’imitation.
Paul auprès des Thessaloniciens était venu à eux dans «l’Esprit Saint»1 Thessaloniciens 1:5
, et il les avait enseignés
«par notre parole» et «par lettre»2 Thessaloniciens 2:15. Les faux docteurs avaient tenté de contrefaire
l'apôtre Paul et d’usurper son autorité, par esprit, par parole et par lettre. Mais cette fois,
l’imposture est discernée et mise à découvert, et Paul déclare hautement que cette doctrine ne vient pas de lui et qu’elle était en flagrante
contradiction avec ce qu’il avait enseigné.
2 Thessaloniciens 2:3
Les aberrations de la Didaché Ce texte est une piètre répétition de
consignes, un amalgame de prescriptions disciplinaires qui
pourraient faire partie de n'importe quelle religion
non-chrétienne. Le texte mentionne en aucun endroit la pensée
perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus, ainsi que la
sanctification et perfection divine conférée au croyant par la
foi dans le sacrifice de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ.
Par exemple, l'atteinte de la «soi-disant perfection» devant
Dieu, relève d'un comportement comme tendre la joue gauche
lorsque le disciple reçoit un soufflet sur la joue droite! Quel
Évangile étonnant! Au chapitre 6, le disciple sera «parfait»
s'il «peut porter le joug du Seigneur», tout entier,
c'est-à-dire que la perfection (divine) dépend de son obéissance
sans faille à tous les préceptes énumérés dans le texte, et
si le disciple ne peut pas y arriver, le texte lui conseille «de
faire ce qu'il peut»!
1. - Veille à ce que personne ne te détourne du chemin de cet
enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors de
Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu
seras parfait; mais, si tu ne le peux pas, fais ce que tu peux. Note: Est-ce que suivre «cet enseignement» rend vraiment parfait?
Didaché et baptême. Les théologiens croient que ce texte a été écrit entre l'an 70-150 de notre ère. L'Église catholique revendique ce livret parce qu'elle croit qu'il donne des indications sur l'enseignement des apôtres à leur époque. Par exemple: «VII 1. Quant au baptême, baptisez ainsi : après avoir proclamé tout ce qui précède, baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit dans de l'eau vive (courante). 2. - Mais, si tu n'as pas d'eau vive, baptise dans une autre eau; si tu ne peux pas (baptiser) dans l'eau
froide, que ce soit dans l'eau chaude. Si tu n'as ni l'une ni l'autre (en quantité suffisante), verse trois fois de l'eau sur la tête au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. 3. - Avant le baptême, que celui qui administre le baptême et celui qui le reçoit se préparent par le jeûne et, si d'autres personnes le peuvent (qu'elles fassent de même); en tous cas tu commanderas à celui qui va être baptisé de jeûner un ou deux jours auparavant.» Note: ici, nous ne sommes pas en présence du baptême au nom de Jésus-Christ...
Ce n'est plus le sacrifice et le sang
expiatoire de Jésus qui justifie et qui sanctifie (qui rend parfait devant Dieu), mais
l'obéissance à des règles de comportement, des préceptes de
liturgie, des jeûnes, etc... Imaginez! Si vous rivalisez
d'altruisme et de dévouement avec les autres, votre «sainteté»
deviendra un exemple pour tous ceux qui vous regardent! Voilà «le christianisme»
déchu du 2e siècle et des siècles suivants.... Voilà le mystère
de l'iniquité. Quand on pense, que l'évêque Irénée de Lyon
a tout endossé le contenu de la «Didaché» et fait l'apologie de ce genre de doctrine et en
a fait «une Tradition» que seuls, les acteurs autoproclamés du
clergé issus de la «succession apostolique» avaient le privilège
de dispenser! Irénée de Lyon a fait allusion au passage du
chapitre 14, où sont exposées les conditions morales que le
fidèle devait remplir pour pouvoir célébrer «l'eucharistie».
Voici quelques extraits ridicules que j'ai trouvés dans la Didaché. Notez que vous pouvez consulter le document au complet
dans une fenêtre cliquable, ci-dessous.
Extraits de
«La Didaché» Chapitre 1. 7. -
Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre
et tu seras parfait.
(Note:
Ah bon, c'est comme cela qu'on reçoit la perfection!!!) Chapitre 4,
3. -
N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées pour
donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains le rachat
de tes péchés. (Note: les
indulgences furent vendues sur le même principe)
Chapitre 8.
1.
- Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux des
hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le cinquième jour de
la semaine; mais vous, jeûnez le quatrième et le jour de la
préparation (au sabbat).
(Note: le jour du jeûne serait plus important que le jeûne lui-même)
Chapitre 11. 2.
-
Quant aux apôtres et aux prophètes, agissez ainsi, selon le
précepte de l'Évangile. Que tout apôtre venant à vous soit
reçu comme le Seigneur. Mais il ne restera qu'un jour, deux
s'il est besoin;
s'il reste trois jours, c'est un faux prophète. En
partant, que l'apôtre ne prenne rien, sinon le pain
suffisant pour atteindre l'endroit où il passera la nuit;
s'il demande de
l'argent, c'est un faux prophète.
(Note:
Quel discernement spirituel ! Qu'il pleuve, qu'il neige ! Qu'il soit malade, le vrai prophète
doit quitter après
2 jours !)
Chapitre 13. 1.
-
Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est
digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est
digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture.2. - Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et de ton aire, de tes
bœufs et de tes brebis pour les donner aux prophètes, car ce
sont eux qui sont vos grands prêtres.
(Note:
Un grand prêtre? Sauf s'il reste 3 jours au même endroit !)
Chapitre 15. 1.
- Élisez-vous donc des évêques et des diacres dignes du
Seigneur, hommes doux et désintéressés, véridiques et éprouvés,
car pour vous ils remplissent, eux aussi, l'office de prophètes
et de docteurs.
(Note:
depuis quand les disciples élisent démocratiquement leurs
«surveillants»?)
Note
sur l'extrait du Chapitre 15 ci-dessus:
Paul avait averti les saints à plusieurs reprises. Le modèle de surveillance des assemblées qu'il avait
implanté dans toutes les Églises n'avait absolument rien à
voir avec une élection par vote démocratique ou un consensus
de la majorité des disciples d'une assemblée, ou d'une hiérarchie «apostolique»
ayant autorité sur les surveillants de toutes les Églises. Ceux qui sont choisis pour être des surveillants (évêques) le sont par la volonté de l'Esprit. Le Chef de l'Église c'est Christ, et Christ n'a jamais eu besoin de déléguer son autorité à des hommes pour faire son travail. Les Écritures sont précises sur ce point: Dieu produit en nous le vouloir et le faire et ceux qui sont appelés à occuper des fonctions de surveillants ou de diacres sont d'abord choisis et guidés par l'Esprit de
Christ. Irénée de Lyon avait la même pensée que les préceptes de la Didaché et pourtant William Branham lui a décerné le titre «d'ange/étoile/messager» de Dieu, rempli de l'Esprit!
Note sur l'évêque Irénée de Lyon et son lien avec la Didaché,
Le personnage d'Irénée de Lyon fut un féroce ouvrier du mystère de l'iniquité
du 2e siècle, élevé
au rang «d'ange/étoile/messager» par William M. Branham dans son
«Exposé de 7 Âges de l'Église». De ce personnage, William Branham a dit qu'il était rempli de l'Esprit, et qu'il avait la même foi que l'apôtre Paul! Sauf qu'Irénée s'est lui-même appuyé sur les enseignements de «la prédication des apôtres, la Didaché», qu'il mentionne dans ses écrits... Voyez par vous-mêmes, puis ensuite voyons qui fut réellement Irénée de Lyon.
«(109) Alors, nous avons vu quel Esprit, et ce que cet homme a fait.Et nous avons vu qu’il était un saint rempli du Saint-Esprit, Saint Irénée et tous les autres, et–et Saint Colomban, et tous ces hommes remplis de l’Esprit. Et nous savons, par l’Écriture, que cette sorte d’Esprit-là devait être sur cette
sorte d’homme-là, pour ce temps-là. Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...» William Branham --- Sermon: Soixante-dix semaines de Daniel (109) [61-0806]
«C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise.La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose. Si vous prenez simplement la formule de Dieu et que vous l'appliquiez à la lettre, peu importe ce que disent les églises, observez-la simplement telle qu'elle est dite et elle produira la même chose. Et c'est ce que fit Irénée.» (William M. Branham)
Citation: L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]
Si seulement William Branham avait consulté les archives historiques et lu les travaux d'Irénée de Lyon! En affirmant que le personnage d'Irénée de Lyon avait la même foi que l'apôtre Paul, ce qui est complètement faux, William Branham s'est lui-même disqualifié devant le Seigneur comme étant inspiré! En interprétant faussement les Écritures, William Branham est maintenant identifié comme un faux prophète, qui a erré dans ses enseignements et conduit des gens sincères à prendre comme modèles des personnages soi-disant «remplis de l'Esprit» qui n'étaient en fait que des ouvriers du mystère de l'iniquité. William Branham a complété le parcours et le cheminement des ouvriers du mystère de l'iniquité, en incarnant
parfaitement le personnage qui s'est élevé sur la montagne de Dieu et qui a voulu régner sur les saints pendant une heure à l'horloge de Dieu.
Prédication Il y a ici plus que Salomon [61-0412] « (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler.»
Puisque
William M. Branham a délibérément choisi Irénée de Lyon en se basant seulement
sur ce qu'il a trouvé sur le personnage, selon les
«encyclopédies catholiques qu'il a consultées» il a d'une part
démontré clairement qu'il n'avait aucun discernement en ce qui
concernait le personnage et ne pouvait qu'errer et induire en erreur tout son auditoire. Lorsqu'il a dit que ce personnage
avait la même foi que l'apôtre Paul, sa crédibilité en tant
qu'enseignant est devenue complètement nulle. Seul un faux prophète, dans tout le sens du terme, pouvait enseigner de telles
choses! Le pire, c'est qu'il a persisté à élever plusieurs
personnages historiques au rang
«d'anges/étoiles/messagers» se tenant perpétuellement dans la
présence de Dieu, alors que ces hommes n'étaient que des
ouvriers du mystère de l'iniquité! Pour
accéder au texte complet de la Didachè, cliquez iciFermer la fenêtre
Le mot « tradition » vient du latin «traditio» qui désigne autant ce qui est transmis que l'acte même de le transmettre (transmission orale ou écrite selon l’étymologie latine et grecque).
Dans le christianisme, la Tradition (avec une majuscule) est la révélation continue de l'Évangile du Christ à son Église, par le Saint-Esprit.
Le catholicisme croit que «cette Tradition»s'effectue également par l'intermédiaire des successeurs des apôtres (tradition apostolique). Les orthodoxes ont une conception semblable de la tradition. Le VIIIe Concile œcuménique (Constantinople IV) a examiné la question de la Tradition comme règle de foi. Les protestants récusent cette source de dogme et s'en tiennent à la seule autorité de l'Écriture sainte (sola scriptura) et du «dépôt de la foi» transmis une fois pour toutes par les apôtres (Jude 1:3).
La Tradition chrétienne s'enracine dans l'interprétation juive traditionnelle de l'Écriture selon quatre sens : peshat, remez, drash, sod (voir Pardès (Kabbale)). Ces sens ont été transmis à la tradition chrétienne, par Origène et Jean Cassien, sous la forme des quatre sens de l'Écriture, employés dans la Lectio divina.
L'Église catholique affirme que la Révélation provient d'une seule source : le Christ qui a proclamé l'Évangile. Celui-ci parvient à l'Église par la Tradition. La première génération de chrétiens n'avait pas de Nouveau Testament et celui-ci, depuis qu'il est écrit, reflète cette Tradition. Les deux canaux pour connaître l'Évangile sont les Saintes Écritures (la Bible) et les autres traditions non bibliques transmises de siècle en siècle (voir Concile de Trente).
Ces traditions sont diverses : liturgie de la Cène, pratique baptismale, interprétation de l'Ancien Testament, structure ministérielle… Ces traditions se trouvent dans les écrits des Pères apostoliques et des premiers chrétiens. Il faut aussi distinguer la Tradition fondatrice des apôtres de la tradition réceptrice de l'Église qui essaie d'être fidèle au dépôt reçu et d'approfondir sa compréhension grâce au magistère. Il faut également distinguer les traditions des lieux saints. Comme il n'en existait pas toujours (elles étaient vagues ou controversées, ou plus souvent encore figées dans une écriture trop ancienne ou trop peu explicite), des communautés locales,
des ecclésiastiques influents ou des autorités religieuses ont dû en inventer, redécouvrir les localisations d'événements bibliques ou les reliques qui permettraient de tenir certains sites pour des lieux saints.
Ce travail d'invention a été fait de deux manières : la première empirique en exploitant au mieux les données topographiques imprécises de la Bible ou les traditions juives pour bâtir des sanctuaires sur les ipsissima loca (les lieux mêmes où s'étaient passés les événements bibliques, ces inventions empiriques s'enrichissant avec le développement des légendes apocryphes), la seconde inspirée en inventant parfois de manière arbitraire et ex nihilo des lieux saints (et
surtout des reliques) faute sans doute d'indices bibliques suffisants.
Le concile Vatican II conçoit la Tradition à la fois comme une donnée matérielle reçue des apôtres et vécue en Église en référence à l'Écriture, et en même temps comme la dynamique par laquelle cette donnée matérielle est transmise. Ainsi la Tradition ne peut simplement être comprise comme une référence au passé, mais elle est une Tradition vivante, au sens où elle appelle à une réception dans le temps présent.
Le Nouveau Testament, avec Paul, utilise le mot tradition dans plusieurs textes : « Tenez bon. gardez fermement les traditions que vous avez apprises de nous, de vive voix ou par lettres » (2 Th. 2, 15) ou « Gardez les traditions telles que je vous les ai transmises » (1 Co. 11, 2). On nous parle de la transmission de l'Évangile qui peut être orale : Luc 1 ; 2 ; 1 Co. 11, 23 ; 15, 3 ; 2 P. 2, 21 et qui peut être un style de vie : 2 Th. 3, 6. Les écrits des Pères apostoliques ont aussi comme but de transmettre ce qui a été reçu des apôtres. Par exemple,
le titre de la Didaché est explicite : « Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres ». Le principe de la Tradition Apostolique a été formalisé pour la première fois par Irénée de Lyon vers 180-190 et par Hippolyte de Rome, son élève, au début du IIIe siècle.
La primauté de Rome en matière de tradition se fonde, pour les catholiques, sur la promesse faite par Jésus à Pierre : «Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église».
La question de la Tradition considérée comme règle de foi a été discutée au quatrième concile de Constantinople en 869.
Selon l'encyclopédie en ligne Wikipedia, Irénée de Lyon est l'un des Pères de l'Église et le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Irénée est né vers 135-145, à Smyrne (Izmir) en Asie Mineure. L'on raconte que «soucieux de l'unité de l'Église», il met en valeur son nom «d'homme de paix» «Eirènè» signifiant «la paix». C'est ainsi qu'il intervient auprès de l'évêque de Rome (Victor) un peu comme un diplomate en politique, pour tenter de désamorcer le conflit lors de la querelle autour de la date de Pâques. Dans une partie de l'Asie, on célèbre Pâques le 14 Nissan*, comme les juifs. Ailleurs, Pâques est fêté le dimanche suivant. Après plusieurs tentatives de résolution au cours du 2e siècle, l'évêque de Rome Victor
1er veut mettre un terme à cette dispute. Vers
l'an 190, il se décide à excommunier les évêques d'Asie parce qu'ils sont délinquants par rapport aux directives de Rome. Par son intervention, Irénée, lui enjoint de laisser chaque Église libre dans les matières qui ne portent pas sur la Foi. Le conflit ouvert est ainsi évité. Les Églises orientales prendront progressivement et pacifiquement l'usage majoritaire.
Irénée est reconnu pour avoir dressé la liste de succession des évêques de Rome.
* Le mois de Nissan est un mois printanier «plein» (de 30 jours). Il a généralement lieu entre les mois de mars et d'avril du calendrier grégorien.
Irénée auprès de l'évêque de Rome Un fragment d’une lettre, cité par
Eusèbe de Césarée, atteste la présence d’Irénée à Rome en 177 ; il est alors prêtre, missionné par l’Église de Lyon auprès du pontife Eleuthère (évêque de Rome). La communauté lyonnaise le charge d'aborder la question de
l’hérésie montaniste* et la question d’une hiérarchie charismatique et non pas institutionnelle.
Irénée de Lyon, dans une lettre à Eleuthère, l'appelle Père. Ce séjour à Rome a sans doute permis à Irénée d’échapper à la persécution qui se déroule à Lyon la même année. À son retour, il est désigné pour succéder à
Pothin, mort en prison.
* D'après Wikipédia, on ne sait rien des rites montanistes et on ne peut pas considérer qu'ils dérogeaient au strict christianisme en Asie. Tout au moins c'est ce que Tertullien, contemporain de Montanus admettait. Le montanisme apparait au moment où l'Église s'organise en système. Ces chrétiens rejetaient le clergé et toute hiérarchie, pour mieux exalter le martyre. Le mouvement fondait aussi son système de croyance sur la promesse de Jésus à ses disciples de leur envoyer, après sa mort, le Saint-Esprit, l'Esprit de vérité, qui devait les conduire en toute vérité et demeurer éternellement avec eux pour leur enseigner les choses qu'ils n'avaient pu comprendre auparavant dans leurs vies.
Montanus se présenta donc comme un prophète rempli de l'Esprit. Il ne prétendait pas être le Saint-Esprit lui-même, mais un médium humain et prophète.
Il est vraisemblable qu’il quitta sa ville natale à l’adolescence pour compléter sa formation à Rome. Vers l'an 170 de notre ère, quarante-huit «confesseurs de la
foi chrétienne», de Vienne et de Lyon, emprisonnés dans un cachot à Lugdunum (Lyon), et s'attendant à être mis à mort,
s'adressent à l'évêque de Rome (pape) Eleuthère, qu'ils reconnaissaient comme le «Père commun de la chrétienté», et lui demandèrent, à
propos d'une question intéressant le dogme et la discipline, ce qu'ils devaient croire et
pratiquer! Ils y expriment leur sentiment sur le montanisme, un mouvement prophétique qui commence à se répandre en Phrygie. Les évêques d'Asie ayant condamné «les Montanistes», Irénée fut envoyé auprès de l'évêque de Rome Éleuthère, pour demander qu'on soit indulgent à leur endroit. Ce voyage lui évita, par ailleurs, d'être victime de la terrible persécution dont furent alors victimes les chrétiens de Lyon (177-178).
Les Montanistes affectaient une sévérité excessive dans la morale, jeûnaient
fréquemment, distinguaient comme les Juifs les viandes pures des viandes impures, refusaient
l'absolution à ceux qui étaient tombés dans quelque faute d'impureté, etc. Selon les anales de l'Église de Rome, le plus déplorable fut que des chrétiens éclairés et illustres, comme Tertullien, furent attirés par ce
rigorisme et ce légalisme. Semble-t-il que cette austérité exagérée que les Lyonnais pratiquaient sans doute de
bonne foi, émut le clergé, et une députation fut envoyée à Rome. Les «bienheureux
confesseurs de la foi», lisons-nous dans l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, écrivirent à
Eleuthère, évêque de la ville de Rome, au sujet de cette «hérésie naissante». Ils lui firent porter
leur lettre par Irénée, prêtre de Lyon, qu'ils lui recommandèrent d'une façon toute spéciale,
ainsi qu'on peut s'en convaincre par leurs expressions mêmes.
«Avant tout, vénérable Père,
disaient-ils, nous prions Dieu de vous combler toujours de ses faveurs. Cette lettre vous sera
remise par notre frère et collègue, Irénée, qui a cédé à nos instances, en acceptant ce
message. Nous vous supplions de l'accueillir comme un Apôtre zélé du Testament de Jésus-Christ, et nous vous le recommandons à ce titre. Si le rang pouvait ajouter quelque chose au
mérite, nous insisterions, pour le mieux recommander encore près de vous, sur sa dignité de
prêtre de l'Église, car il l'est».
Ainsi donc, pour transmettre leur message au siège de
Rome, ils choisirent Irénée et réclamèrent pour lui de nouveaux
honneurs. Les prisonniers de Lyon envoyèrent donc «le plus illustre de leurs prêtres», afin que l'évêque de Rome leur
rendît un second et illustre évêque en sa personne. Irénée se rend donc à Rome avec cette lettre qui est le document écrit le plus ancien de l’Église des Gaules. L'année suivante, en l'an 177,
Irénée revint s'asseoir sur le siège épiscopal de Lyon, laissé vacant par la mort de l'évêque Pothin. Irénée fut l'un des quinze évêques consacrés
d'après le «Liber Pontificalis» par Eleuthère qui furent envoyés par ce pontife à diverses
églises d'Occident. Eleuthère, en l'élevant à la dignité épiscopale, lui remettait une réponse
adressée «à toutes les églises qui combattent pour la foi de l'Église de Rome dans les provinces des
Gaules». Il est entendu, qu'Irénée reçut «une formation ecclésiastique» à Rome, avant de retourner à Lyon. La nouvelle distinction que le Montanisme, exagérant encore les observances judaïques, prétendait établir entre les aliments défendus ou permis, y était condamnée par l'autorité des Ecritures et de la tradition. Nous avons vu que le Liber Pontificalis relate cette décision, parmi les constitutions dogmatiques d'Eleuthère.
Irénée encore à Rome auprès de Victor 1er. Selon les historiens, sous le pontificat de Victor (189-198), Irénée a agit en homme de paix en tempérant un conflit au sein de l'Église. Alors que les communautés chrétiennes d’Asie mineure célébraient la Pâque le 14 nisan, comme les Juifs, au lieu de la célébrer le dimanche suivant, comme on faisait à Rome, Victor, soucieux peut-être d’éviter un retour aux pratiques juives, cherchait à imposer la coutume romaine à l’ensemble des Églises. Mais les autres Églises résistèrent et invoquèrent le fait que leurs coutumes n’étaient pas moins vénérables que celles de Rome. Le Pape voulut les excommunier mais Irénée et quelques autres évêques lui écrivent pour l’inviter à la modération. Une seconde visite à Rome, le verra
de nouveau jouer le rôle de pacificateur, quand il tentera d'empêcher l'évêque
de Rome, Victor, de sévir contre les évêques d'Asie Mineure, et il encourage l’évêque de Rome à ne pas procéder par voie disciplinaire. Source:
https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/irenee-de-lyon-un-theologien-pastoral/
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Les évêques de Rome contemporains d'Irénée de Lyon
Sôter (mort en 174 ou 175) est, selon la tradition catholique, le 12e évêque de Rome. Il succède à Anicet vers 166 environ sous le règne de Marc Aurèle.
Éleuthère est, selon la tradition catholique, le 13e évêque de Rome de 175 à sa mort en 189. Il succède à Sôter et est suivi par Victor Ier
Victor 1er. Il fut, selon la tradition catholique, le 14e évêque de Rome, c'est-à-dire le 13e successeur de saint Pierre au souverain pontificat. C'est avec lui que commence à s'affirmer la volonté des évêques de Rome d'imposer un magistère moral sur les autres Églises, bien que déjà Clément Ier, troisième successeur de Pierre, fût déjà intervenu avec vigueur, dès le Ier siècle, pour calmer des troubles au sein de l'Église de Corinthe. Il succède à Éleuthère vers 189 et gouverne l'Église de Rome jusque vers 198/199. C'est à cette époque que le latin supplante le grec dans la liturgie. Victor est connu pour son implication dans la querelle
de la date de Pâques, où il s'illustre en s'opposant aux évêques asiatiques. Il rédige vers 192 des décrets d'excommunications envers ces évêques, mais : «cela ne plut pas à tous les évêques, ils l'exhortèrent au contraire à avoir souci de la paix, de l'union avec le prochain et de la charité : on a encore leurs paroles; ils s'adressaient à Victor d'une façon fort tranchante. Parmi eux encore se trouve Irénée, il écrivit au nom des frères qu'il gouvernait en Gaule. »Irénée de Lyon occupa dans cette querelle une place d'arbitre et de juge, puisqu'il reprit Victor et ramena la paix dans l'Église. Par son intervention, les excommunications de Victor furent sans effet.
Lorsqu'il a élaboré son enseignement qu'il a désigné sous le titre «d'Exposé des Sept Âges de l'Église», William Branham n'aurait pas pu choisir pire personnage historique que l'évêque Irénée de Lyon, quand il l'a élevé au rang «d'ange/étoile/messager» du soi-disant âge de l'Église de Smyrne. Non seulement William Branham n'a pas pris le temps de vérifier si les œuvres d'Irénée de Lyon étaient conformes aux Écritures et à l'Esprit de Christ, mais l'a cité en exemple en alléguant qu'Irénée de Lyon avait la même foi que l'apôtre Paul.
Bien que William Branham
ait attribué à Irénée de Lyon un rôle de leadership spirituel d'importance dans l'époque choisie par le pasteur/théologien Baptiste Clarence Larkin, le rôle du personnage était plutôt lié au mystère de l'iniquité. William Branham n'a qu'ajouté Irénée de Lyon à
la période d'années
que Clarence Larkin
avait proposée entre l'an 170 et 312 dans son interprétation des Sept Églises du livre de l'Apocalypse dont le titre est
Dispensational Truth 1918. Voici d'ailleurs une retranscription de la déclaration de Clarence Larkin en 1918, à propos de l'âge de l'Église de Smyrne :
« (...) Seven of these "Great Persecutions" occurred during this "Smyrna Period" of Church History. Or it may refer to the 10 years of the last and fiercest persecution under Diocletian.
This Period extended from A.D. 170 to Constantine A.D. 312.» (Clarence Larkin : Dispensational Truth 1918, Chapter 22. The Seven Churches) *
Référence:
https://www.preservedwords.com/disptruth/chap22.html
Graphique dessiné par Clarence Larkin, 1918 Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
William Branham est maintenant jugé pour avoir frauduleusement assimilé la rhétorique des soi-disant Pères de l'Église pré-nicéens et celle de l'évêque Irénée de Lyon, à la même foi que celle des apôtres et des saints de la Pentecôte et pour avoir scandalisé et piégé les enfants de Dieu qui ont été attirés par son ministère de guérison et qui ont naïvement cru ses enseignements. Soyez assurés que je ne me gênerai pas pour dénoncer les faux enseignements de «son message» et c'est à William Branham que va s'appliquer l'avertissement de Jésus dans la référence citée en
Luc 17:1-2
«(13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était
- il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieuproduiront toujours la même chose.»
L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]
Irénée de Lyon est un personnage-clé dans le cheminement du mystère de l'iniquité, lequel a enlevé aux saints, le feu du «sacrifice perpétuel de Jésus crucifié»
1 Corinthiens 2:2 qui maintenait l'Église dans la présence de Dieu, jour et nuit. Irénée de Lyon, dans une lettre adressée à l'évêque de Rome Eleuthère, Irénée l'appelle Père.
L'évêque Irénée de Lyon a laissé deux œuvres,
constituées de plusieurs livres, disponibles encore aujourd'hui.
D'abord prêtre de l'Église de Rome à Lyon, puis nommé évêque après la persécution de l'an 177 par l'empereur romain, il reste de ses œuvres écrites en grec, la traduction latine de
«Contre les hérésies» (Adversus hæreses) et « La Démonstration de la prédication apostolique.» Le seul fait que ces 2 œuvres aient survécu jusqu'aujourd'hui,
dénote la grande influence qu'elles ont eue sur le «christianisme» de son époque, car si elles avaient été condamnées par la majorité, elles n'auraient pas survécu. Actuellement les écrits d'Irénée de Lyon sont disponibles sur Internet et peuvent être consultés en quelques clics. Les théologiens
catholiques diront que ces œuvres sont parmi les plus grandes synthèses théologiques d'avant les Pères de l'Église du 4e siècle.
Donc, si nous désirons sonder «l'esprit d'Irénée de Lyon», ces 2 œuvres devraient nous éclairer sur la «foi» de ce personnage, laquelle selon les allégations de William Branham, était la même que celle de l'apôtre Paul.
En soulignant quelques déclarations tirées des œuvres d'Irénée de Lyon, je vais faire la démonstration et vous proposer de juger vous-mêmes si effectivement la pensée d'Irénée était comparable à «la même foi que Paul», comme William Branham l'a affirmé.
Et si ce n'est pas le cas, vous en tirerez vous-mêmes les conclusions qui s'imposent.
Prédication L’Alliance confirmée d’Abraham [61-0210] Source: https://www.branham.fr/sermons/946-Abrahams_Covenant_Confirmed « (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je…
Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.
Ainsi, ce n’est pas mon – mon intention de vous blesser. Mais je – j’aimerais que vous acceptiez cela de cette façon-là.
»
Or ce personnage fut un ouvrier du
mystère de l'iniquité et Irénée de Lyon est reconnu expressément pour sa théologie en ce qui concerne «La Tradition», c'est-à-dire tout ce que le clergé de l'Église de Rome doit enseigner, ce qui comprend les traditions non bibliques transmises de siècle en siècle et les autres
«diverses traditions» qui incluent la liturgie de la Cène (Eucharistie), la pratique baptismale, l'interprétation de l'Ancien Testament, la structure ministérielle…
La théologie d'Irénée de Lyon a couvert plusieurs thèmes:
Note: Ces points de la théologie d'Irénée seront commentés un peu plus loin dans cette page.
Les écrits laissés par Irénée de Lyon témoignent incontestablement qu'il s'est battu contre tous ceux qui n'avaient pas une «foi aveugle et inconditionnelle» dans les enseignements dispensés par le clergé romain de son temps, ce qu'il appelle «La Tradition», et contre tous ceux qui n'étaient pas soumis à l'autorité de la succession apostolique de l'Église de Rome, qu'il appelle «les hérétiques», et même contre
tous ceux qui ne croyaient pas au dogme de la «Sainte Trinité».
Voyez et jugez par vous-même, selon ce qu'il a laissé par écrit. Irénée affirme que seuls les membres du clergé de l'Église de Rome ont le droit et privilège d'interpréter les Écritures et la «Tradition». Irénée de Lyon ne peut pas être plus clair, dans le 26ième chapitre du 4ième livre de son œuvre «Contre les hérésies» :
« Le Christ était dans les saintes Écritures comme un trésor caché, que son incarnation et sa passion ont manifesté au monde ; mais l’interprétation des Écritures et l’explication des règles de la foi n’appartient qu’aux évêques qui, dans la hiérarchie catholique, sont les successeurs légitimes des apôtres» .
Il poursuit également dans ce chapitre :
« C’est aux évêques et aux prêtres, qui tiennent des mains des Apôtres le dépôt de la foi, et qui ont reçu l’ordination d’après l’institution même du Christ, que nous devons nous en rapporter pour les véritables règles de notre croyance.Quant à ceux qui s’éloignent du sein de l’Église, quelque soit le lieu où ils se réunissent, nous devons les tenir pour suspects, à l’égal des hérétiques et des gens de mauvaise foi, ou comme des hommes égarés par l’orgueil et qui ne se complaisent qu’en eux-mêmes ; ou bien enfin comme des hypocrites qui n’ont pour mobile de leur conduite qu’un vil intérêt, une vaine gloire.» (Irénée - Contre les hérésies, IV, 26, 2 - écrit aux alentours de l'an 180)
Pourquoi William M. Branham a choisi l'évêque Irénée de Lyon? À partir du moment où William Branham a accordé de l'attention aux travaux de Clarence Larkin, lequel proposait sept dispensations divisées en périodes d'années pour «chaque âge/dispensation» de l'Église, il lui est venu l'idée de trouver «un messager» qui pourrait s'aligner sur chacun des âges de Larkin. Même ceux qui se portent à la défense de l'Exposé des Sept Âges de l'Église de William Branham, avouent que ce sont les dates de Larkin, sauf pour l'âge de Laodicée. Le choix de William Branham pour élever l'évêque Irénée de Lyon au rang «d'ange/étoile/messager» de l'Église de Smyrne reposait premièrement sur les dates de Larkin et sur sa propre opinion du personnage... peut-être simplement parce que l'homme était né à Smyrne, et surement pas d'une révélation du Saint-Esprit!
Je me demande si après avoir lu les écrits d'Irénée de Lyon,
vous persisterez à prendre la défense de William Branham en disant qu'il avait raison
d'encenser ce personnage et d'en faire un «ange/étoile/messager»
dans son Exposé des 7 âges de l'Église. D'aucune façon, même
avec la plus grande ouverture d'esprit, et en étant très conciliant
pour tenter d'y trouver quelque chose de positif, le témoignage
laissé par le personnage d'Irénée n'a aucune crédibilité, est absolument contraire aux Écritures et
force est de reconnaitre que cet homme ne connaissait même pas
le Seigneur. Irénée de Lyon fut un ouvrier d'iniquité et son influence théologique se fait encore sentir même aujourd'hui. Consultez un résumé de
La Tradition selon l'enclyclopédie Wikipédia. Comment ne pas réfuter les affirmations de William Branham lorsqu'Irénée de Lyon affirme:
Citation d'Irénée de Lyon, sur «la tradition»
qui est la foi transmise par une succession d'Évêques
«(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant
que la Tradition qu'elle tient des apôtres et
la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes
: car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente,
doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, —
elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.» -
Contre les hérésies Livre III - écrit aux alentours de l'an 180
La «soi-disant» foi d'Irénée de Lyon, était
celle des ouvriers du mystère de l'iniquité
On comprend immédiatement l'intérêt de l'Église catholique dans les propos d'Irénée, car assurément ce principe de
«Tradition apostolique»est le fondement même de la retransmission perpétuelle du
privilège d'interpréter les Écritures, lequel est réservé exclusivement au clergé,privilège «spirituel» qui se transmet dans une succession sans fin d'évêques qui ordonnent d'autres prêtres et d'archevêques qui ordonnent d'autres évêques. Les déclarations d'Irénée de Lyon ont servi de fondement aux persécutions de l'Église catholique contre «les hérétiques», ces soi-disant «groupements illégitimes» comme Irénée les appelait, qui ne s'accordaient pas avec la «Tradition» de l'Église. En aucun cas, le sens donné à la «Tradition» par Irénée n'a de lien avec la «révélation» par l'Esprit-Saint, donnée personnellement à quiconque possède la foi pour s'identifier à Jésus sur la croix, mais plutôt «une éducation
spirituelle» donnée par un clergé «d'initiés», formés dans «la Tradition» universelle
et selon Irénée de Lyon, «non-négociable».
Encore un peu sur la théologie d'Irénée axée sur
«la Tradition» de l'Église de Rome
Irénée de Lyon La transmission de «la Tradition» de l'Église doit nécessairement se faire que par la succession apostolique de Rome.
Sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas la «Tradition» et la «succession
apostolique»
«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier,
c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises,
et leurs successeurs jusqu'à nous.
Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) » - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2
Note: les mots «les imaginations délirantes de ces gens-là» font allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité du clergé et «la Tradition»
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Irénée de Lyon, un acteur important du mystère de l'iniquité Lien Internet
Citation: Irénée de Lyon s'emploie à énumérer
toute une «succession apostolique»
«(...) À ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat.
Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous.
Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante»
- Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III
Irénée de Lyon croyait dans «un sacrement de
pénitence» permanent
Contrairement à Paul qui enseignait une justification et une sanctification «une fois pour toute» (Héb. 10:10 et Héb. 10:14) Irénée était d'avis que le croyant devait faire pénitence régulièrement pour plaire à Dieu, c'est-à-dire une repentance permanente dans une confession des «ses péchés».
Aussi Irénée de
Lyon affirme que la seule connaissance de savoir que Jésus «enlève» les péchés du monde est suffisante pour accomplir le salut de l'âme
et que Jean-Baptiste avait procuré «cette connaissance» à ses disciples simplement en leur témoignant que Jésus était le sauveur. On comprend bien que le personnage n'avait vraiment rien compris
sur le vrai salut par grâce ni à l'action de l'Esprit dans le cœur de chaque croyant né de nouveau.
Avait-il la foi de Paul comme l'affirme
William Branham? Non absolument pas. Ce
personnage était un ouvrier d'iniquité!
Citation d'Irénée de Lyon (vers l'an
±180)
«Or, que le Seigneur soit venu comme médecin des mal portants, lui-même l'atteste, lorsqu'il dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes,
mais les pécheurs à la pénitence ». Comment donc les mal portants
se rétabliront-ils ? Et comment les pécheurs feront-ils pénitence ? Est-ce en persévérant dans les mêmes dispositions ? N'est-ce pas au contraire en acceptant un profond changement et retournement de leur ancienne manière de vivre, par laquelle ils ont amené sur eux une maladie peu banale et de nombreux péchés ? Or
l'ignorance, mère de tous ces maux, n'est détruite que par la connaissance.
(...) Ensuite il dit à Jean : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies, pour
donner la connaissance du Salut à son peuple en vue de la rémission de ses péchés
». C'était bien là, en effet,
la "connaissance du Salut"
qui leur manquait, à savoir celle du Fils de Dieu.
Cette connaissance, Jean allait la leur procurer,
en disant : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. C'est de lui que j'ai dit : Après moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'il était avant moi, et nous avons tous reçu de sa plénitude ».
Telle était la "connaissance du Salut".
(...) Mais la "connaissance du Salut", c'était la connaissance du Fils de Dieu, qui est appelé et est en toute vérité Salut, Sauveur et Vertu salvatrice : — Salut, dans ce texte : « En vue de ton Salut je t'ai attendu, Seigneur » ; Sauveur, dans cet autre : « Voici mon Dieu, mon Sauveur, je me confierai en lui » ; Vertu salvatrice, enfin, dans ce troisième : « Dieu a fait connaître sa Vertu salvatrice à la face des nations ». Il est en effet Sauveur parce que Fils et Verbe de Dieu ; il est Vertu salvatrice parce qu'Esprit, « car, est-il dit, l'Esprit de notre face, c'est le Christ Seigneur » ; enfin il est Salut, parce que chair, car « le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous ».
Telle était la "connaissance du Salut" que Jean procurait
à ceux qui faisaient pénitence et croyaient en l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde..
(...) Et maintenant, frères, je sais que c'est par ignorance que vous avez fait le mal. Dieu a accompli par là ce qu'il avait prédit par la bouche de tous les prophètes, à savoir que son Christ souffrirait.
Faites donc pénitence et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés, que des temps de rafraîchissement viennent pour vous de la face du Seigneur et qu'il envoie Celui qui vous a été destiné, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps de la restauration de toutes choses dont Dieu a parlé par ses saints prophètes.»
Ce que les théologiens de l'Église catholique de
Rome en pensent encore aujourd'hui
En consultant les écrits d'Irénée, je vous cite
un commentaire d'un théologien catholiquesur Irénée sur «ce qui est fondamental«, en d'autres mots: «le fondement de la foi»:
«Dans notre vie de chrétiens, nous risquons de ne pas savoir faire la différence entre ce qui est fondamental dans la doctrine chrétienne et ce qui est moins important.
Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ,
l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental. Ce sont là les racines de notre vie de foi et de prière, de notre vie tout entière. (...) Ce livre d’Irénée nous aide à réfléchir avec notre intelligence et notre cœur sur notre foi et à mieux comprendre les Écritures.»
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Phase 1: La prise de contrôle de l'Assemblée (l'Église)
Comment voulez-vous interpréter le sens des mots écrits par Irénée alors qu'ils sont tellement explicites? Croyez-vous vraiment qu'Irénée, un «évêque» nommé par le système déjà organisé de Rome, était comme l'affirme William Branham, «fermement opposé» et qu'il «a dénoncé cela» ? Irénée figure parmi les plus subtils ouvriers du mystère d'iniquité. Jamais Irénée de Lyon n'a parlé de la puissance de la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus ou du sang versé de Jésus. Irénée de Lyon n'a jamais parlé de la perfection et de la sainteté de Jésus conférée au croyant lorsque ce dernier place toutes ses pensées, tout son cœur dans l'accomplissement du salut par le sang de l'agneau. William Branham
allègue qu'Irénée de Lyon était «plus près des Écritures» que Polycarpe.... Foutaise! Non seulement il n'était pas «plus près» mais il ne connaissait pas Dieu et il était à des «années-lumière» de l'Évangile apostolique de l'apôtre Paul!
Les «purs et durs» et les «irréductibles du message de William Branham» m'ont mis en garde et même menacé d'attirer sur moi la colère de Dieu pour ma position «irrévérencieuse» envers William Branham, lui qui est considéré par eux, comme le «prophète majeur», l'Élie qui devait être révélé à la fin des temps afin de remettre les pendules à l'heure. Sauf que loin de craindre leurs menaces, je suis conscient de l'immense privilège que
j'ai d'avoir la force et le courage de réfuter les enseignements de ce prédicateur. Si William Branham était le «prophète» des derniers jours comme il a prétendu l'être, mon cœur et mon âme et mon esprit tout entier vibrerait d'un grand respect et d'une grande admiration envers lui, et je serais en harmonie avec ses déclarations et ses enseignements. Sauf que ce n'est pas le cas. Même si je respecte le zèle de cet homme, du point de vue spirituel, William Branham est pour moi un imposteur et un menteur, et ses enseignements méritent d'être précipités dans l'étang de feu de Dieu, car il a abusé et séduit les enfants de Dieu et leur a offert une nourriture avariée, que seul le diable pouvait servir. Comment pourrais-je me tenir perpétuellement dans la présence de Dieu, avec mon vêtement blanc lavé
dans le sang de l'agneau, et me nourrir des enseignements de William Branham? Ses enseignements me rendent malade et me font vomir!
«Voici pourquoi j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation.
Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela.
" --- William M.
Branham
Citation: --- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206
L'héritage laissé par Irénée
de Lyon.
Les historiens soulignent que le livre le plus connu d'Irénée,
Adversus Haereses ou
«Contre les hérésies» (vers l'an 180) est une polémique détaillée contre le
gnosticisme, qu'il considérait comme une menace sérieuse pour l'Église catholique romaine. En tant que l'un des premiers grands théologiens catholiques romains, il a souligné les éléments traditionnels de l'Église romaine, en particulier l'épiscopat, l'Écriture et la
Tradition. Contre les Gnostiques,
lesquels disaient qu'ils possédaient des enseignements secrets de Jésus lui-même, Irénée a soutenu que les évêques des différentes villes
sont connus depuis les
temps apostoliques et que le seul guide sûr pour l'interprétation de
l'Écriture appartient aux évêques de l'Église de Rome.
Son
travail polémique est crédité pour la présentation des
orthodoxies de l'Église romaine, de sa foi, de sa prédication et des livres qu'elle tenait pour «autorité sacrée». Ses écrits sont considérés comme les premiers signes de la doctrine de la primauté de la vision romaine. Irénée est le premier témoin de la reconnaissance du caractère canonique des quatre évangiles. Irénée est reconnu comme un saint à la fois dans l'Église catholique et l'Église orthodoxe orientale.
Mais si vous avez assez de discernement spirituel, vous comprendrez vite qu'Irénée de Lyon fut un artisan et un acteur important du mystère d'iniquité dont l'apôtre Paul avait prophétisé l'avènement qui détruirait l'Église. Pour ce qui concerne la «pensée trinitaire» colportée par «La Tradition» Irénée ne fut pas le premier à en parler et tenter d'expliquer la divinité trinitaire. Cependant, à cause de sa popularité et de son influence en théologie, le concept trinitaire s'est enraciné davantage. Ses successeurs reprendront sa théologie et la perpétueront jusqu'au concile de Nicée. Ce chapitre est consacré à la pensée trinitaire d'Irénée de Lyon.
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Irénée de Lyon, un acteur important du mystère de l'iniquité Lien Internet
Je tiens ici à souligner qu'Irénée a toujours soutenu ouvertement que les évêques
de Rome dans les différentes villes étaient connus depuis les apôtres
(succession apostolique) et que les évêques fournissaient le seul guide sûr pour l'interprétation des Écritures ... Était-ce suffisant pour que William Branham saute aux conclusion que ce théologien était un «ange/étoile/messager» du Seigneur, supposément rempli du Saint-Esprit,
se tenant dans la présence du Seigneur? Quand un théologien comme Irénée déclare
que seuls les évêques de Rome possèdent l'interprétation des Écritures, cela
contredit William M. Branham à 100%, parce que ce dernier a dit :
60-1206 L'Âge De l'Église De Smyrne Source: https://www.branham.fr/sermons/196-The_Smyrnaean_Church_Age «
(...) qu'Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe et que
Polycarpe était plutôt incliné vers l'objectif de
l'Église de Rome d’établir une organisation, tandis
qu’Irénée y était fermement opposé, et qu'Irénée dénonça
formellement cela.» - William Branham : Note: Jamais Irénée de Lyon dénonça l'Église de Rome. Il fut un acteur-clé dans l'avènement du mystère de l'iniquité qui s'empara de l'Église. Irénée de Lyon est un pilier des doctrines de l'église de Rome.
[62-0122] La confirmation de la commission Source: https://www.branham.fr/sermons/1556-Confirmation_Of_The_Commission
« (113) ... Et j’ai pris «les Deux Babylones d’Hislop», «l’Église des
Pèlerins de Broadbent», «le Concile prénicéen», «Le Concile de Nicée et Le Concile post-Nicéen», «Les Pères Nicéens», j’ai vu comment le Saint-Esprit les avait inspirés. (...) Et ils avaient... Un homme pieux expliquait la Parole de Dieu, et la puissance de Dieu descendait. Ils levaient simplement
les mains et louaient Dieu. Ils parlaient en langues, des signes et des prodiges les accompagnaient. Oui, oui.» « (114) Polycarpe, Ignace, Martin, Irénée, Colomba (Oh! la la!), Justin, beaucoup d’autres véritables hommes pieux qui ne toléraient pas du tout cette autre église, la romaine, à côté de cela.» - William Branham Note: Jamais Irénée de Lyon ne fut «inspiré du Saint-Esprit». Les allégations de William Branham sont complètement fausses et prouvent qu'il ne connaissait pas l'Histoire ni les personnages.
Je suppose que William Branham n'a pas appliqué à Irénée les mêmes règles qu'il a prêchées au sujet des théologiens. Lisons quelques citations tirées des propres mots de William Branham ...
«Le
trinitarisme» c'est du diable. Je dis que c'est l'AINSI DIT
LE SEIGNEUR. Regardez d'où cela est venu. C'est venu du
Concile de Nicée, lorsque l'Église catholique a commencé à
dominer.» Citation prise du sermon: Le Trône (Apocalypse chapitre Quatre #3) [61-0108]
Sauf, que
ce n'est pas au Concile de Nicée que cela a commencé. Cela avait
commencé dès la fin du premier siècle. Mais si vous suivez la
logique de William Branham, ceux qui ont la
«pensée Trinitaire»sont «inspirés» par le diable... puisque la pensée Trinitaire est du domaine de l'esprit... la pensée humaine. Comment peut-on être inspirés
par le diable et en même temps, marcher dans la Lumière et
en même temps être élevé au rang «d'ange/étoile/messager» ? Voyons ce que Jésus a dit à propos de la pensée humaine...
celle de tous les hommes, non-régénérés... la même pensée que
Jésus avait réprimée lorsqu'il s'était adressé à Pierre dans
Marc, chap. 8: 31-33, Matthieu 16:21-23.
Les écrits d'Irénée sur la Trinité, contredisent les déclarations de William M. Branham.
Vers 180 après J.-C., Irénée a écrit de nombreuses déclarations concernant la nature trinitaire de Dieu (la Sainte Trinité). Ses déclarations sont devenues les éléments de base de la doctrine de la Trinité adoptée par l'Église catholique romaine. En particulier, Irénée a défini le rôle distinct de chaque membre de la Divinité et de ses relations avec toute l'humanité.
Irénée ne s'est jamais rétracté ou modifié sa pensée à propos des écrits qu'il a laissés. Ce qu'il a laissé contredit William M. Branham
à 100%.
À propos de la Trinité de Dieu, Irénée a écrit vers l'an 180:
"Premier
article de la règle de notre foi, qui est la fondation de l'édifice et ce qui soutient notre comportement.
Dieu le Père incréé, qui est non contenu, invisible, un seul Dieu, créateur de l'univers; c'est le premier article de notre foi. "
Le deuxième est: La Parole de Dieu,
le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, qui est apparu aux prophètes selon leur façon de prophétiser et selon la dispensation du Père. A travers lui, tout a été créé. De plus, dans la plénitude des temps, pour rassembler toutes choses, il devint un être humain parmi les êtres humains, capable d'être vu et touché, de détruire la mort, d'apporter la vie et de restaurer la communion entre Dieu et l'humanité"
« Et
le troisième article est: L'Esprit Saint, à travers lequel les prophètes ont prophétisé, et nos ancêtres ont appris de Dieu et des justes ont été conduits dans les voies de la justice, et qui, dans la plénitude des temps, a été répandu d'une manière nouvelle sur notre nature humaine afin de renouveler l'humanité dans le monde entier aux yeux de Dieu.»
Référence: (The Christian Theology Reader édité by Alister McGrath,
page 93)
«Nous avons en effet montré que le Fils de Dieu n'a pas commencé d'exister à ce moment-là, puisqu'il existe depuis toujours avec le Père» Irénée de Lyon - Contre les hérésies - Livre 1 Source: http://fdier.free.fr/AdvHaer.pdf
Note: La déclaration du «Fils, coexistant éternellement avec le Père» de la part d'Irénée, contredit non seulement la déclaration contraire de William Branham, mais prouve qu'Irénée de Lyon endossait le trinitarisme. Aussi Irénée et William Branham n'aurait jamais pu s'entendre sur ce point. Bien que la conception de William Branham sur le trinitarisme était radicalement contre la doctrine de Nicée, à l'effet qu'il n'y a pas trois personnes dans la Divinité, il n'en demeure pas moins que ses explications d'un Dieu unique se révélant en trois manifestations, n'étaient pas tout-à-fait vraies. Une page complète a été dédiée sur ce sujet et réfute la pensée de William Branham sur son enseignement de
la divinité. Vous référer à la page
Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
62-1230E Monsieur, est-ce le signe de la fin? - « (E-298) Comment peut-Il être un Fils éternel, alors que l'éternité n'a ni commencement ni fin? Et un fils est quelque chose qui est engendré. Comment cela peut-il être raisonnable? » - William Branham Source: https://branham.fr/sermons/bss-online/62-1230E?findme=Fils%20%C3%A9ternel#1361138
65-0822M Christ Est Révélé Dans Sa Propre Parole
« (E-53) Maintenant, Il n'est pas... Le corps fait partie de Dieu, à tel point que c'est un Fils. Un Fils... Les Catholiques, eux, disent: "Fils éternel" - toutes les autres Églises aussi, d'ailleurs - ce terme ne tient même pas debout. Voyez-vous? Il ne peut pas être question d'être éternel, et ensuite d'être un fils, parce qu'un fils est quelque chose qui a été engendré. Et le mot éternel... Il ne peut pas être... Il peut être un Fils, mais Il ne peut pas être un Fils éternel. Non monsieur! Il ne peut pas être un Fils éternel.» - William Branham Source: https://www.branham.fr/sermons/bss-online/65-0822M?findme=Fils éternel#1436158
Exposé des Sept Âges, Chapitre 04, Âge De L’église De Smyrne « (E-111-1) LE MESSAGER
En utilisant la règle que Dieu nous a donnée pour choisir le messager de chaque âge, nous déclarons sans hésiter que c’est Irénée que le Seigneur a élevé à cette fonction. Il était le disciple de Polycarpe, ce grand saint et combattant de la foi. » « (E-132-4) “(...) Seulement, pensez que la foi que nous utilisons chaque jour pour triompher en Jésus-Christ est la même foi qui a soutenu les Polycarpe et tous les martyrs. La foi suprême donnera la grâce suprême pour l’heure suprême. Que Dieu soit béni à jamais! »
Retenez bien ce que William Branham a dit dans la citation ci-dessous et comparez
avec ce qu'Irénée a écrit:
«(...)
D’ailleurs, comme nous le savons tous,
ce grand débat aboutit au Concile de
Nicée; l’un des plus grands points de
litige fut de savoir si Dieu était trois
ou un.Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique. (...) (10) Irénée disait que tous ces titres se résument en un seul Nom, qui se rapporte à un seul Dieu, et ce ne sont que des titres de ce qu'Il était. Il était la Rose de Saron. C'est ce qu'Il était. C'est un titre. Il était l'Étoile du Matin. Il était l'Alpha; Il était l'Oméga; ce sont des titres de ce qu'Il était. Il était le Père, Il était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un seul Dieu, et Son Nom est un.
Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Écritures.» «Je voudrais vous faire remarquer que chaque fois qu'Il Se présente à un âge de l'Église, Il présente un élément de Sa Divinité. C'est la première chose qu'Il essaie de faire connaître à l'église; c'est - c'est Sa Divinité. Il est Dieu! Voyez-vous le grand problème au sujet duquel Irénée et les autres ont eu des disputes autrefois? Les gens ont essayé de dire que Dieu et les 3 cosmos, c'est un Dieu en trois personnes, c'est Dieu là-dedans.Il leur dit : "Il n'y a rien de tel! Ce sont les titres d'un seul
Être, et c'est le Dieu Tout-Puissant." C'est vrai! Donc ne... Ils ont toujours soutenu cela.
» ---
William M.
Branham --- Citation: L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206] Source: Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]
«C'est pourquoi je pense que c'est
Irénée; en effet, voyez-vous ,
il avait la même foi que Paul,
celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était -il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose. Si vous prenez simplement la formule de Dieu et que vous l'appliquiez à la lettre, peu importe ce que disent les églises, observez-la simplement telle qu'elle est dite et elle produira la même chose.
Et c'est ce que fit Irénée.» William M. Branham- Citation: L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]
Commentaire:Ce qu'affirme William Branham dans sa prédication «L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]» est entièrement faux et réfuté, preuves à l'appui.
Vers l'an 180 - Irénée écrivit:«Par conséquent, ni le Seigneur, ni le Saint-Esprit, ni les apôtres, n'auraient jamais nommé Dieu, définitivement et absolument, celui qui n'était pas Dieu, à moins qu'il ne fût vraiment Dieu, et ils ne l'auraient nommé en personne,sauf
Dieu le Pèrequi domine tout,
et Son Fils qui a reçu la domination de Son Père sur toute la création, comme ce passage l'a dit:
«L'Éternel dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que Je fasse de Tes ennemis
«Ici l'Écriture nous représente le Père s'adressant au Fils, Lui qui lui a donné l'héritage des nations, et soumis à Lui tous ses ennemis, puisque, par conséquent,
le Père est vraiment Seigneur, et le Fils vraiment Seigneur, le Saint-Esprit les a désignés avec raison par le titre de Seigneur.
» (Irénée de Lyon - Contre les hérésies Livre 3, chapitre 6) catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-3.pdf
En l'an 189 - Irénée écrivit:
«Pour l'Église, bien que dispersée dans le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant ... et en un seul Jésus-Christ, le Fils de Dieu , qui s'est fait chair pour notre salut, et dans le
Saint-Esprit » (Irénée de Lyon - Contre les hérésies - Livre 1:10:1 [189]).
Lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que
l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le
Fils est Dieu et Seigneur»
Récapitulons, voici encore ce qu'Irénée de Lyon a écrit:
Paragraphe suivant 47 «Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur.Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu,car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»
(Mémorisez: «le Fils est Dieu»)
et au paragraphe suivant 47b « (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi
l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...» (Tous les trinitaires ont exactement la même rhétorique)
et ensuite au paragraphe 51, il écrit: «Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.»
Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots: Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen
Effectivement, bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique
Dieu»dans plusieurs de ses textes, il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence. Ci-dessous, une capture d'écran de la dernière page du document d'Irénée de Lyon traduit en Français. Bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique
Dieu»il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement William Branham qui a tenté de vous convaincre qu'Irénée n'était pas trinitaire. Ci-dessous, une capture d'écran de la dernière page du document d'Irénéede Lyon traduit en Français (Conclusion, paragraphe no 100) .
Mon commentaire:
Si William M. Branham aurait fait une recherche
plus poussée et lu les écrits d'Irénée de Lyon, il aurait découvert qu'Iréné était un trinitaire
convaincu qui n'a jamais changé d'avis à propos de cette fausse doctrine.
De plus, Irénée a persécuté tous ceux qui n'endossaient pas l'autorité
hiérarchique de l'Église de Rome en statuant que seuls les évêques (clergé) de l'Église
de Rome avaient le privilège d'interpréter les Écritures et que tous les enseignements étaient «La Tradition».
(63-0324M )
«Donc, pour ce qui est de
la théorie trinitaire, selon laquelle il y aurait trois Dieux différents, ça,
c’est du paganisme! Cela n’a jamais été enseigné dans la Bible. Cela n’a jamais été enseigné dans le Message du lion, mais cela a été adopté dans le suivant, et
c’était antichrist. Demandez à qui vous voudrez, à n’importe quel théologien.
Cela n’a été introduit qu’avec la doctrine des Nicolaïtes. Voilà pourquoi on a retrouvé ça avec Martin Luther; voilà pourquoi ça s’est poursuivi avec John Wesley; et ça s’est transmis jusque chez les pentecôtistes.» - William Branham -- Questions et réponses sur les sceaux -- 63-0324M
En d'autres termes, William M. Branham aurait dû dire qu'aucun adorateur trinitaire
ne peut «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu, parce que «c'est du paganisme».
Sur ce point je lui donne raison. Ce qui est incroyable et bien que William M. Branham savait tout cela, il a pourtant nourri son peuple avec les connaissances
acquises des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin ...
N'est-ce pas une honte? Et maintenant étant donné qu'Irénée est considéré comme un théologien éminent dans l'Église catholique romaine,
bref un pilier de l'Église catholique romaine, et que selon William M. Branham
tous les théologiens sans exception n'ont jamais reçu la moindre révélation de
la part du Seigneur, il faudrait vous questionner à savoir pourquoi Irénée de
Lyon qui n'était pas né de nouveau, alors qu'il ne pouvait pas "voir" ou "comprendre" le Royaume de Dieu
a eu droit à des égards de la part de quelqu'un qui se croyait prophète! Et bien que
William M. Branham savait tout cela, il a continué à enseigner qu'Irénée de
Lyons était «un ange/étoile/messager» avec un message de la part de Dieu !!!!
Pathétique....
[64-1221]
«Voudriez-vous écouter un berger mercenaire qui dirait: «Mettez votre nom dans le registre, et joignez-vous à nous; prenez cette communion, dites ceci, et tout sera en ordre», alors que le grand Berger Lui-même a dit: «Si un homme ne naît de nouveau il ne peut même pas voir le Royaume des Cieux?» Et regardez ces théologiens entraînés de cette époque, entraînés. Saint? Une vie pure? Nous n’avons rien de comparable à cela, à leur façon de vivre. Et comment le Grand Berger les a-t-Il qualifiés? Il a dit: «Vous êtes de votre Père le diable», parce qu’ils ne... Ils reconnaissaient la Parole, mais la Parole d’un autre jour, ce n’était pas la Parole de ce jour-là."
(William Branham)
Citation:
Pourquoi il fallait que ça soit les bergers --
[64-1221]
Conclusion:
C'est triste que je doive faire tout ça pour redresser ce soi-disant Message des
temps de la fin. Je me suis promis de prendre chaque «soi-disant» ange des Sept
Églises et à les sonder avec toutes les Écritures, et à vous prouver sans aucun doute que
AUCUN DE CES
HOMMES ne mérite ni ne répond aux critères requis pour se qualifier spirituellement pour
être reconnu comme un «ange/étoile/messager» de l'une des sept églises.
[61-0108]
«Je me demande ce que cette même dénomination dit de l’histoire de l’église,
d’Irénée, de Martin et de tous ces martyrs morts tout au long des âges, des centaines d’années après la mort des apôtres; de tous ces gens qui ont parlé en langues, guéri les malades, ressuscité les morts, fait des miracles, et cela dans toutes les églises. Je me demande ce qui s’est passé avec ces gens-là si ces choses n’étaient que pour les apôtres!»
(William M. Branham)
Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde
et de jugement)" --
[61-0108]
[61-0117]
«Les six premiers siècles après Christ,il y a eu Irénée,
Saint Martin, Colomban et tous les autres, tous ces saints hommes. Ils prêchaient le baptême au Nom de Jésus-Christ. Ils prêchaient la rémission des péchés. Ils prêchaient le parler en langues. Ils ressuscitaient les morts; ils guérissaient les malades.
Des miracles et des prodiges les ont accompagnés jusque dans les Âges des ténèbres, et les ont accompagnés pendant les
Âges des ténèbres. Il y a toujours eu une minorité qui garde cette Lumière de l'Évangile allumée. Qu'était-ce? Des messiettes,
des personnes qui montraient la représentation du Royaume Messianique.»
(William Branham) Le Messie --
[61-0117]
Alors que ma conscience est entièrement purifiée par le sang de Jésus et que je me tient dans la Présence de mon Dieu, non seulement je rejette cet enseignement des sept âges de l'Église au nom du Seigneur, mais je m'engage à ne point trouver de repos tant que ce «faux message» n'aura pas été détruit entièrement. Vous devez exercer votre droit de vérifier.
«Maintenant, les Juifs Béréens
étaient d'un caractère plus noble que ceux de Thessalonique,
car ils recevaient le message avec beaucoup d'empressement
et examinaient les Écritures chaque jour pour voir si ce que
Paul disait était vrai.»Actes 17:11
«C'est pourquoi je pense que c'est
Irénée; en effet, voyez-vous ,
il avait la même foi que Paul,
celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était -il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose. Si vous prenez simplement la formule de Dieu et que vous l'appliquiez à la lettre, peu importe ce que disent les églises, observez-la simplement telle qu'elle est dite et elle produira la même chose.
Et c'est ce que fit Irénée.» William M. Branham- Citation: L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]
Dans son œuvre «Contre les hérésies, Livre V» Irénée a effectivement posé les fondements du culte à la vierge Marie en tant que mère de «Dieu le Fils». Cela est une
contradiction flagrante avec la déclaration de William M. Branham à l'effet qu'Irénée avait «la même foi que Paul». Je me pose encore la question à savoir pourquoi il faut que ce soit moi qui ait vu ça et que jamais personne n'a osé contredire William Branham sur ce genre d'allégation! Voyons ce qu'Irénée de Lyon a écrit et jugez par vous-mêmes....
«[…] par la bonne nouvelle de vérité magnifiquement annoncée par l'ange à Marie [...] de même celle-ci fut instruite de la bonne nouvelle par le discours d'un ange,
de manière à porter Dieu en obéissant à sa parole» (Irénée de Lyon - Contre les hérésies, 5, 19, 1).
Irénée est l’un des premiers à évoquer la Vierge et son rôle, faisant un parallèle entre Ève et Marie :
De même qu'Ève, femme d'Adam, encore vierge, devint par sa désobéissance la cause de la mort pour elle-même et pour toute la race humaine, ainsi Marie encore une Vierge, épousa et devint par son obéissance la cause du salut pour elle-même et toute la race humaine... Et c'est ainsi que le nœud de la désobéissance d'Eve fut dénoué par l'obéissance de Marie. Car ce que la vierge Ève a lié par son refus de croire,
c'est la Vierge Marie qui l'a déliée de sa foi.» Irénée de Lyon (Irénée de Lyon - Contre les hérésies, Livre V)
Alors qu'Irénée affirme que Marie, par son obéissance, devint la cause du salut pour elle-même et toute la race humaine, il est absolument impossible de voir dans l'extrait ci-dessus, une quelconque harmonie avec la déclaration de l'apôtre Paul, qui déclarait qu'il
n'avait qu'une seule pensée pour les disciples et que tout le salut appartient à Jésus crucifié. Jamais dans les Écritures, un rôle quelconque aussi minime soit-il, a été attribué à Marie en tant «qu'avocate», «co-rédemptrice» ou «mère de Dieu».
Corinthiens 2:2 « Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.»
Marie a certes joué un rôle en tant que mère de Jésus, mais cela s'arrête là. Elle aussi a dû accepter la grâce du salut par le sacrifice de Jésus et elle était présente dans la chambre haute avec les disciples pour recevoir l'Esprit Saint. Lorsque l'ange annonça à Marie qu'elle deviendrait enceinte, elle n'a pas eu à obéir à qui que ce soit, c'était déjà fait. En élevant «l'obéissance de Marie» à un rôle de co-rédemptrice du genre humain, Irénée de Lyon a posé les fondations d'un «culte de la vierge Marie» et ses écrits servent encore aujourd'hui aux défenseurs de cette hérésie. De plus, l'allégation d'Irénée disant qu'elle a «porté Dieu» est incompatible avec les Écritures et du simple bon sens.
Voici 3 traductions, légèrement différentes du texte original d'Irénée de Lyon tirées de son œuvre «Contre les hérésies», III, 22, 19
«Car de même que celle-là, séduite par le discours d'un ange afin de se soustraire à Dieu, a transgressé la Parole de Dieu ; de même celle-ci a reçu par le discours d'un ange
l'annonce qu'elle porterait Dieu, et a obéi à sa parole. Et de même que
celle-là fut séduite de manière à désobéir à Dieu, de même celle-ci fut persuadée d'obéir à Dieu, afin que de la vierge Ève,
la Vierge Marie devienne l'avocate.»
« De même que celle-là avait été séduite de manière à désobéir à Dieu, de même celle-ci se laissa persuader d’obéir à Dieu, afin que, de la vierge Ève, la Vierge Marie devînt l’avocate; et, de même que le genre humain avait été assujetti à la mort par une vierge, il en fut libéré par une Vierge, la désobéissance d’une vierge ayant été contrebalancée par l’obéissance d’une Vierge. »
« Comme Ève qui fut séduite par le discours d’un Ange, de sorte qu’elle se cacha de Dieu, transgressant Sa parole, de même Marie reçut la bonne nouvelle par le moyen de l’annonce de l’Ange, de sorte qu’elle porta Dieu en elle, étant obéissante à Sa parole. Et, bien que la première a désobéit à Dieu, la deuxième fut convaincue d’obéir à Dieu ; de sorte que de la vierge Ève, la Vierge Marie devienne l’avocate.Et, comme à cause d’une vierge la race humaine fut liée à la mort, par une Vierge elle est sauvée, l’équilibre étant préservé car la désobéissance d’une vierge contrée par l’obéissance d’une autre. »
Irénée de Lyon - (Contre les hérésies, III, 22, 19) https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/08/la-doctrine-de-saint-irenee-de-lyon/
Irénée rédigea également un ouvrage intitulé Démonstration de l’enseignement apostolique où il écrivit la chose suivante :
« Car il fallait qu’Adam fut récapitulé dans le Christ, afin que ce qui était mortel fut englouti par l’immortalité, et il fallait qu’Ève le fut aussi en Marie, afin qu’une Vierge, en se faisant l’avocate d’une vierge, détruisit la désobéissance d’une vierge par l’obéissance d’une Vierge. » Irénée de Lyon - Démonstration de l’enseignement apostolique, 32 et 33
Et que dire de ce texte publié par un prêtre de l'Église catholique :
Lien «Les pères Grecs (Origène, Athanase, Basile le Grand, Grégoire de Nysse, Jean Chrysostome) et Latins (Ambroise de Milan, Hilaire de Poitiers, Jérôme) des troisième et quatrième siècle méditèrent souvent les quelques versets de l’Écriture Sainte évoquant la naissance virginale (Mt 1,1-16 ; Mt 1,18-25 ; Lc 1,34-37 ; Lc 3,23) et donnèrent du poids à une affirmation couramment tenue depuis les origines du christianisme, à savoir que Marie est vierge et mère.
« Nous enseignons qu’il est juste que Marie, glorieuse, sainte et toujours vierge, soit appelée par les catholiques, en un sens propre et véritable, mère de Dieu et mère de Dieu le Verbe incarné en elle. » (...)
Les enjeux théologiques
Contre l’hérésie docète très tôt apparue, il convient, notamment pour Ignace d’Antioche (mort en 110) puis pour Tertullien (mort après 220), de maintenir le réalisme de l’Incarnation... non sans lien avec le réalisme de la Résurrection.
(...) C’est en ce sens, par exemple, qu’Irénée de Lyon (mort pendant la première moitié du 2e siècle) parle de la virginité de Marie.
La virginité de Marie peut être lue comme l’un des signes messianiques, note le philosophe Justin (mort en 165) dans son dialogue avec le Juif Tryphon (la prophétie d’Isaïe Is 7,14 selon la traduction grecque de la Septante).
On souligne ainsi la préexistence du Christ. Habituellement, lorsqu’un enfant naît de deux parents humains, une nouvelle personne commence à exister. Or la personne du Christ incarné n’est autre que la seconde personne de la Trinité. à la naissance du Christ, aucune autre personne n’est entrée dans l’existence, car c’est la personne préexistante du Fils de Dieu qui a commencé alors à vivre suivant un mode d’existence unique, parce qu’aussi humain que divin.» Références catholiques Marie avocate https://citationsdespiritualite.blogspot.com/2006/12/230-irenee-de-lyon.html http://religion-orthodoxe.eu/2015/03/marie-dans-la-theologie-du-salut-selon-s-irenee.html mundomarianista.org/wp-content/uploads/vol3-fas2-Teologia-y-vida-marianista-E-Adingra-SM-fr.pdf https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/08/la-doctrine-de-saint-irenee-de-lyon/ https://www.gloria.tv/post/pwzo11McnGzq4pnNJ7q8hrv4x http://www.abbaye-veniere.fr/3e-saint-irenee-09.php http://religion-orthodoxe.eu/2017/06/irenee-de-lyon-un-theologien-pastoral.html
La même foi que Paul? Allons donc! Comment pouvez-vous croire une telle
contradiction?
Rappelez-vous ce que William Branham a dit au sujet du culte de la Trinité et des cultes de l'Église romaine... Il a simplement déclaré (sans y penser) que les doctrines (incluant celles d'Irénée) étaient du paganisme et que ce genre de théologie était diabolique. Aujourd'hui les théologiens de l'Église catholique romaine se réfèrent à Irénée de Lyon pour défendre toute «leur Tradition» pour accorder à «la vierge Marie» un rôle «d'avocate» et de «co-rédemptrice» de la race humaine. Croyez-vous vraiment qu'Irénée avait la même foi que Paul? Certainement non.
Les prochains paragraphes sont consacrés exclusivement à l'évêque Irénée de Lyon. Ce personnage historique a grandement influencé «la chrétienté» de son époque et son vrai rôle a définitivement été occulté lorsque William Branham l'a élevé au rang «d'ange/étoile/messager» rempli de l'Esprit, se tenant dans la présence de Dieu. Irénée de Lyon fut un artisan-clé de l'enracinement du pseudo-christianisme dans le mystère de l'iniquité que l'apôtre Paul avait prophétisé dans
2 Thessaloniciens 2:6-7.
L'évêque Irénée de Lyon,
qui fut disciple de Polycarpe, est reconnu par le catholicisme de Rome en tant que théologien et
«Père de
l'Église»et de tous, Irénée est celui qui scella définitivement
la doctrine de la succession apostolique pour assoir fermement
le clergé détenteur exclusif de «la Tradition» sur toute la
«chrétienté». Mais dans le cheminement des acteurs du mystère de
l'iniquité, nous verrons comment par la suite, les détenteurs de
«la Tradition», vont délibérément étendre l'apostasie de sorte
que même ceux qui rejetteront la succession apostolique dans les
siècles suivants, seront piégés par une doctrine universelle, je parle ici «du dogme trinitaire» tel qu'il fut adopté à Nicée en 325 et à Constantinople en 381. De
cette façon, les prophéties de Daniel et du livre de
l'Apocalypse s'accomplirent, et aucune authentique «nouvelle
naissance» ne pouvait être possible, car le sacrifice perpétuel
était définitivement éteint.
Irénée de Lyon est l'auteur de deux œuvres importantes, dont l'une est connue généralement sous le nom de «Contre les hérésies»(Adversus Hæreses). Il s'agit d'un traité de 5 livres contre Valentin d'Égypte et les gnostiques. Selon l'Église catholique, cet ouvrage reste aujourd'hui encore une source indispensable.
Il n'existe de cet ouvrage qu'une traduction latine de 5 livres, une traduction arménienne des livres IV et V, et des fragments en syriaque et en grec.
Irénée est également l'auteur d'une autre œuvre connue sous le nom de la «Démonstration de la prédication apostolique», que l'on n'a connue longtemps par Eusèbe de Césarée. Cet ouvrage est son résumé de la foi chrétienne.
Les écrits d'Eusèbe retranscrivent également des fragments de deux lettres : une à Florinus et une au pape Victor, qu'il appelle «Père». C'est à partir des écrits d'Irénée, que nous pouvons juger «de l'esprit» et du témoignage de ce personnage, selon les Écritures et l'Esprit de Christ de l'Évangile apostolique tel qu'enseigné par l'apôtre Paul.
Voici les principales raisons qui attribuent à Irénée de Lyon, un rôle majeur parmi les ouvriers d'iniquité.
Irénée a fait l'apologie du clergé de l'Église composée des Églises qui étaient soumises à l'évêque de Rome et était lui-même soumis à l'évêque de Rome en tant qu'évêque.
Irénée enseignait que «La tradition» était le complément des Écritures.
Irénée enseignait que seuls les évêques et le clergé avaient le droit d'interpréter les Écritures et La Tradition, et que ceux qui ne se soumettaient pas au clergé étaient tous des hérétiques «s'écartant de la vérité»
Irénée croyait fermement que les apôtres avaient transmis leur autorité aux «évêques» et que les «clés du Royaume des Cieux» avaient été données à Pierre et à l'évêque de Rome (et ses successeurs) lequel était selon «La tradition» le successeur légitime de l'apôtre Pierre qui avait l'autorité de «lier et de délier» ceux qu'il considérait comme hérétiques.
Irénée s'est fait défenseur d'une liturgie composée de «sacrements», et n'a jamais repris ou condamné aucun autre «théologien» tel qu'Ignace d'Antioche, Polycarpe ou Tertullien pour leur prise de position sur la «succession apostolique»
Irénée a confirmé la tendance trinitaire qu'avait prise l'Église de Rome.
Irénée a posé les fondements de la théologie de la vierge Marie, avocate et co-rédemptrice du salut.
Dans tous ses écrits, Irénée ne rejoint pas la pensée de l'apôtre Paul citée dans
1 Corinthiens 2:2
Citation d'Irénée de Lyon
prise dans Contre les hérésies, (4.26.2) «C’est pourquoi il est de notre devoir d’obéir aux presbytres qui sont dans l’Église, ceux qui,
comme je l’ai montré, possèdent la succession des apôtres, ceux qui, avec la succession de l’épiscopat, ont reçu le don certain de la vérité, selon la bonne volonté du Père.Mais [il est aussi du devoir] de tenir en suspicion ceux qui s’éloignent de la succession primitive, et se rassemblent en quelque lieu que ce soit, [les regardant] soit comme des hérétiques des esprits pervers, soit comme des schismatiques gonflés,
ou encore comme des hypocrites, agissant ainsi pour le plaisir et l’orgueil. Car tout cela s’écarte de la vérité.»
Comment ne pas réfuter ce que William Branham a dit à propos du personnage d'Irénée? William Branham a livré un personnage fictif qui n'avait absolument rien de ce qu'il a allégué à son sujet. Irénée de Lyon est un pilier du mystère de l'iniquité. Irénée enseignait la succession apostolique qui possédait le privilège exclusif d'interpréter «la Tradition»
60-1204E La Vision De Patmos(La Vision de Patmos de Jean) « (E-280) Tout au début de la
Pentecôte, quand le Saint-Esprit est tombé sur l'Église... Le Message a continué jusqu'à Smyrne; il y avait là Irénée, le grand saint de Dieu, qui parlait en langues, avait la puissance de Dieu, ressuscitait les morts, guérissait les malades; il marchait dans la Lumière.»
60-1206 L'Age De l'Église De Smyrne « (E-8) La raison pour laquelle j'ai choisi Irénée, c'est parce que je pense qu'Irénée était plus près des Écrituresque ne l'était Polycarpe. En effet, Polycarpe était favorable à l'idée romaine d'établir une organisation. Mais - mais Irénée y était fermement opposé, et
il dénonça
formellement cela»
60-1206 L'Age De l'Église De Smyrne « (E-13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise.»
60-1209 L'Age De l'Église De Sardes « (E-99) ... Le même Saint-Esprit qui a rempli Paul du Saint-Esprit et les choses qu'il a faites, remplira celui-ci, Irénée, du Saint-Esprit, Il remplira Martin du Saint-Esprit, Il remplira tous les autres du Saint-Esprit, et Il vous remplit vous et moi du Saint-Esprit,»
Dans l'exposé de cette page, je ferai la démonstration
qu'avant la fin du 2e siècle, le personnage nommé Irénée de Lyon (évêque de l'Église catholique de Rome)
rivera définitivement le clou de ce cercueil d'iniquité, en faisant l'apologie de la «Tradition», laquelle ne peut être transmise et interprétée, que par le clergé de l'Église de Rome.Il est aberrant que plusieurs croient que le personnage d'Irénée de Lyon était un «ange/messager» rempli du Saint-Esprit et se tenant dans la présence de Dieu. Faudrait être naïf de persister à défendre de tels enseignements.
Irénée de Lyon confirme dans ses écrits que le sens du baptême d'eau est complètement changé par rapport au sens original.
« … l’Esprit Saint, qui donné par Dieu au baptême, est gardé par celui qui l'a reçu, pourvu qu'il vive dans la vérité, la sainteté, la justice et la patience» Irénée de Lyon - Démonstration de la prédication des apôtres, 42).
La théologie d'Irénée est tellement compliquée que les gens du peuple de son époque, la plupart étant probablement illettrés, non seulement ne pouvaient accéder à ses écrits mais n'y auraient sans doute rien compris. En voici un exemple qui parle du «baptême» qui confère à celui qui se fait baptiser,
«la nouvelle naissance» car c'est le baptême d'eau qui efface les péchés et qui accorde le salut.... Cette doctrine sera perpétuellement reprise par tous «les Pères de l'Église» après lui.
Les trois articles de la foi d'Irénée de Lyon « (6) Voici la règle de notre foi, la base de l'édifice et le fondement de notre conduite:Dieu le Père, incréé, insaisissable, invisible, Dieu unique, créateur de tout: c'est
le premier article de notre foi. Quant au second, le voici: c'est le Verbe de Dieu,le Fils de Dieu,
Jésus-Christ, notre Seigneur, qui est apparu aux prophètes en la forme décrite dans leurs oracles, et selon l'économie [NOTE 4] du Père. (...)
[PAGE 25]
Quant au troisième article, c'est le Saint-Esprit, (...)».
Du baptême à la Trinité (7) Pour cette raison, lors de notre nouvelle naissance, le baptême évoque ces trois articles, en nous faisant renaître en Dieu le Père, par la médiation de son Fils, avec le Saint-Esprit. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont amenés au Verbe, c'est-à-dire au Fils, et le Fils les prend et les offre à son Père, et le Père leur communique l'incorruptibilité. Ainsi donc sans l'Esprit, on ne peut voir le Verbe de Dieu; et sans le Fils, nul ne peut arriver au Père; puisque la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu s'obtient par le moyen de l'Esprit saint; mais c'est le Fils qui, par office, distribue l'Esprit, selon le bon plaisir du Père, à ceux que le Père veut et comme le Père le veut.
Voici une deuxième traduction : Source: http://www.patristique.org/sites/patristique.org/IMG/pdf/Predication.pdf (7) C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance a lieu par ces trois articles. Il (le baptême) nous offre une nouvelle naissance en Dieu le Père par son Fils dans l'Esprit Saint. En effet, ceux qui portent en eux l'Esprit Saint vont à la Parole du Père, c'est-à-dire son Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père leur donne de vivre avec lui pour toujours. Donc, sans l'Esprit, il est impossible de voir le Fils, et sans le Fils, on ne peut arriver auprès du Père, parce que c'est le Fils qui fait connaître le Père. C'est par l'Esprit Saint que cette connaissance a lieu. L'Esprit Saint, lui, c'est le Fils qui le donne selon ce que le Père veut, à ceux que le Père veut et comme il le veut.»
Ce qu'il faut dégager de l'œuvre d'Irénée de Lyon dans sa «la Prédication des Apôtres» Tout le mystère salut de Dieu commence au baptême d'eau du nouveau converti. Le baptême d'eau
possède la propriété de sauver, d'effacer les péchés et de donner la nouvelle naissance. Dans «La Prédication des apôtres» les écrits d'Irénée s'ouvrent et s'achèvent sur le baptême et la Trinité. Le baptême est véritablement une «naissance au mystère de Dieu» : Irénée tente d'expliquer que «Dieu le Père», à travers son Fils, Jésus, par l'illumination de l'Esprit saint (Prédication 7) donne «la connaissance» de Dieu. Puisque «Dieu le Père» est inaccessible, Dieu se dévoile pour permettre à l'homme de l'appréhender pour devenir capable « de le porter ». « L'homme de lui-même ne peut voir Dieu mais Dieu, s'il le veut se fait découvrir par les hommes, par ceux
qu'Il veut, quand Il veut, ce qui suppose que Dieu se fait découvrir par le clergé qui interprète «la Tradition»(Contre les hérésies IV, 20, 5).
Contrairement à Paul qui enseignait une justification et une sanctification «une fois pour toute» (Héb. 10:10 et Héb. 10:14) Irénée était d'avis que le croyant devait faire pénitence régulièrement pour plaire à Dieu, c'est-à-dire une repentance permanente dans une confession des «ses péchés». Aussi c'est en soulignant que la seule connaissance de savoir que Jésus «enlève» les péchés du monde est suffisante pour accomplir le salut de l'âme et que Jean-Baptiste avait procuré
«cette connaissance» à ses disciples simplement en leur témoignant que Jésus était le sauveur. On comprend bien que le personnage n'avait vraiment rien compris
sur le vrai salut par grâce ni à l'action de l'Esprit dans le cœur de chaque croyant né de nouveau.
« (41) Ils (les apôtres) ont rendu purs leurs âmes et leurs corps par un baptême d'eau et d'Esprit Saint. Les apôtres ont aussi donné à ceux qui croyaient cet Esprit Saint qu'ils ont reçu du Seigneur. Et c'est ainsi qu'ils ont fondé les Églises.»
« C'était bien là, en effet, la "connaissance du Salut" qui leur manquait, à savoir celle du Fils de Dieu.
Cette connaissance, Jean allait la leur procurer, en disant : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. C'est de lui que j'ai dit : Après moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'il était avant moi, et nous avons tous reçu de sa plénitude ». Telle était la "connaissance du Salut".
(...) Mais la "connaissance du Salut", c'était la connaissance du Fils de Dieu, qui est appelé et est en toute vérité Salut, Sauveur et Vertu salvatrice : »
Cliquez pour agrandirTableau succession apostolique
Vers l'an 180 Les preuves écrites existent et sont
maintenant accessible, à l'effet que dès le deuxième siècle,
plusieurs personnages historiques qu'on considère comme «Pères de l'Église (catholique)»
enseignaient que Jésus faisait partie de la «divinité» et
l'avaient littéralement élevé au rang de «personne divine» ou de «Dieu le Fils» dans une
«Trinité». Ces enseignements se classent dans la phase
finale de l'avènement du mystère de l'iniquité, après avoir pris le
contrôle des assemblées au moyens d'une «succession apostolique»
autoproclamée et élevé «le sacrement du baptême d'eau» comme seul et unique moyen de recevoir la sanctification divine et «voir tous ses péchés effacés» et aussi comme condition obligatoire pour «naître de nouveau».
Antioche
Selon Wikipédia,
Théophile d'Antioche
(mort vers ± 183-185) fut, au 2e siècle, le septième évêque de l'Église d'Antioche.
À la suite de circonstances dont on ignore tout, il devient «évêque de l’Église d’Antioche», succédant à Éros vers
l'an 169. On le suppose mort vers 183 ou 185. Il nous est connu par quelques
écrits anciens, ainsi que par le seul de ses traités – une apologie
en 3 livres – qui nous soit parvenue:
les Trois livres à Autolycus.
Note: Une
apologie signifie un discours visant à prendre la défense de quelqu'un ou de quelque chose, à le justifier. Par extension, discours qui prononce un éloge.
Plusieurs ouvrages de Théophile ont existés,
mais de ses autres œuvres, nous n'en connaissons que les titres
qui nous ont été transmis par Eusèbe de Césarée ou Jérôme. Dans
un témoignage d'Eusèbe, nous savons que Théophile a utilisé des
citations de l'Apocalypse de l'apôtre Jean.
Mais paradoxalement,
dans ses trois livres, Théophile n'a jamais parlé à «son ami
païen Autolycus» une seule fois de Jésus et de son sacrifice
expiatoire sur la croix. Comment accorder la
moindre crédibilité aux discours de l'évêque Théophile et
reconnaître en lui, la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus,
qui confère à celui qui croit, la sainteté et la perfection de
Jésus devant Dieu? Ce personnage était certes, un bon
théologien, un peu comme «les docteurs de la loi» aux jours de
Jésus, mais de la «sainteté» il n'en avait que l'apparence. Non
seulement son
témoignage est nul et sans vie, mais ceux qui l'ont consommé
pour «s'en nourrir» sont devenus de la même nature que l'esprit
qui l'avait composé. Pour dater son Traité à Autolycus,
comme il mentionne la mort de
l'empereur Marc Aurèle, qui eut lieu en l'an 180, on suppose que le traité fut écrit entre 180 et 183.
Le
«Traité à Autolycus», une apologie, est le seul qui soit parvenu
jusqu'à nous, de sorte que son auteur – écrivain varié – a reçu
le qualificatif d'apologiste. Un «ami» païen nommé Autolycus lui ayant vanté la gloire des dieux et de leurs statues, et lui reprochant vigoureusement de se dire chrétien, Théophile répond par un trois Traités successifs.
Son objectif est de démontrer que la foi des chrétiens en un Dieu invisible, irreprésentable n'est pas une innovation déraisonnable, mais s'appuie au contraire sur une sagesse de la plus haute antiquité, ayant sa source en Dieu même. Aussi va-t-il s'employer à présenter ce Dieu créateur de l'univers, sage législateur de l'humanité en se fondant sur des écrits qui ne sont ni récents, ni légendaires
(Livre III. 1 ; cf III. 16)
L'apologie se compose de 3 livres que l'ont peut schématiser comme suit
:
Livre 1 : Le Dieu des chrétiens
Livre 2 : Supériorité des auteurs sacrés sur les profanes
Livre 3 : Antériorité des Livres sacrés sur les auteurs profanes
Le contenu du traité
«Les Traités à Autolycus» ne sont pas des exposés systématiques, et les différents thèmes, se retrouvent épars tout a long de ces écrits.
Théophile écrit à une époque où le langage théologique des chrétiens n'avait pas
encore pris sa forme définitive.
Toutefois, on notera que certaines des expressions qu'il emploie ont eu un destin singulier (comme le Verbe qui est
«Dieu, né de Dieu», ou le terme «Trinité»).
(Livre II.15)
Théophile précise, en usant copieusement des textes bibliques
«qui» est Dieu. Aussi, Théophile prend-il bien soin de distinguer
«le Verbe et la Sagesse» d'avec la création : tandis que la création est tirée du néant (II.15)
le Verbe est de toute éternité en Dieu
(λογος ενδιαθετος – II. 10) avant d'être
engendré au dehors
(λογος προφορικος – II.20). Avant que rien ne fut, Dieu s'entretien avec le Verbe, qui est son intelligence et sa pensée.
En bref,
«le Verbe est Dieu», né de Dieu, et à chaque fois que le veut le Père de toutes choses, ce Père l'envoie
(Livre II. 22).
De même, la Sagesse est engendrée par Dieu avant toutes choses (Livre I. 3,
Livre II. 10).
D'ailleurs, Théophile associe de façon récurrente «Dieu, le Verbe et la Sagesse»
(Livre I. 7 ;
Livre II. 10 ; II. 15 ; II. 18). au point qu'illes nomme ensemble sous le terme de «Triade», (τριας) (Livre II.15).
C'est la première attestation chrétienne de cette désignation de Dieu qui, via le latin
«Trinitas» est traduit en français par Trinité. Pourtant, Théophile ne semble pas l'avancer comme une nouveauté, mais comme
un concept d'usage commun dans l'Église.
Ainsi, en deux longues énumérations (Livre II. 10 et
Livre II. 22), il désigne «le Verbe» comme le «Principe de la création»,
«l'Esprit de Dieu» comme la «Puissance du Très Haut» et…
«la Sagesse».
S'il ne cite pas expressément Théophile, Irénée de Lyon en est particulièrement proche dans une dizaine de passage.
Novatien, dans son «De Trinitate» cite, sans le nommer, Théophile.
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Phase 2: La doctrine trinitaire de la
divinité
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Phase 2: La doctrine trinitaire de la
divinité
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Capture d'écran: Phase 2 - La doctrine trinitaire de la
divinité
D'abord, voyons ce que les historiens racontent à propos de ce personnage. Voici un brève description disponible sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia. Le détail à retenir est assurément que le «théologien» Tertullien a marqué de son influence, les enseignements de l'Église de Rome.
Tertullien, Père de l'Église, pré-Nicéen: (vécut de 155 à +/- 220) – Son vrai nom Quintus Septimius Florens Tertullianus, dit Tertullien, né entre 150 et 160 à Carthage (actuelle Tunisie) et décédé vers 220 à Carthage, est un écrivain de langue latine issu d'une famille berbère, romanisée et païenne.
Il se convertit au christianisme à la fin du IIe siècle et devient le plus éminent théologien de Carthage. Auteur prolifique, catéchète, son influence fut grande dans l'Occident chrétien.En effet, il est le premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité,dont il développe
une théologie précise. Il est ainsi considéré comme le plus grand théologien chrétien de son temps. C’est également un polémiste qui lutte activement contre les cultes païens et contre le gnosticisme de Marcion. Il est, ainsi, avec Origène, un des auteurs à être étudié avec les Pères de l'Église sans en être un à proprement parler, car il n'a pas été canonisé par
l’Église catholique. On connaît peu de choses de sa vie. Certains éléments biographiques se trouvent dans quelques-unes de
ses œuvres mais également chez Eusèbe de Césarée (Hist. eccl. II, ii. 4) et Jérôme (De viris illustribus, chap. LIII). Excellent élève, il étudie la rhétorique, la jurisprudence, l'histoire, la poésie, les sciences et la philosophie. C'est vers 193 qu'il se convertit au christianisme. Il semble qu'il
soit séduit par l'esprit de sainteté qu'il rencontre chez les chrétiens, par leur humilité, leur abnégation face aux persécutions et la hauteur de la doctrine évangélique. Sa conversion est soudaine et décisive. Il dira plus tard : « On ne naît pas chrétien, on le devient » (Apol, XVIII). Adversaire du
paganisme et moraliste intransigeant (cf. ses traités sur la femme, le mariage, la chasteté ou le jeûne, il est considéré comme le premier auteur chrétien à énoncer la foi en latin.» À propos de Tertullien de Carthage - brève biographie
Cliquez pour agrandirTableau succession apostolique
Tertullien naquit alors qu'Irénée de Lyon avait environ 40 ans, soit environ 60 ans après la mort de l'apôtre Jean. Il laissa beaucoup d'écrits qui ont été conservés et traduits dans plusieurs langues et maintenant accessibles sur Internet. Ainsi nous pouvons observer ce que ce personnage enseignait et les influences qu'il a laissées en termes de doctrines.
À l'époque où naquit Tertullien, déjà depuis 2 générations, l'Église dans l'empire romain, tant en Orient qu'en Occident, est dominée par les ouvriers du mystère de l'iniquité. Un clergé soumis à l'évêque de Rome s'est attribué l'exclusivité d'enseigner «La Tradition» et d'interpréter les Écritures, et seul les membres du clergé sont
autorisés à baptiser les «nouveaux convertis». Déjà, l'obéissance aveugle et inconditionnelle aux enseignements dispensés par le clergé est requise pour faire partie de l'Église.
Le «sacrement» du baptême est entouré de préparatifs liturgiques car c'est lorsque le nouveau converti se fait baptiser que ses péchés sont pardonnés et qu'il reçoit la «nouvelle naissance». La pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus qui confère la sainteté et la perfection de Jésus a complètement disparue. Plus personne n'est autorisé à prendre des initiatives en ce qui concerne l'Église, et déjà la notion «Hors de l'Église, point de salut» est devenu la doctrine de la succession apostolique. Tous ceux
qui contestent «la Tradition» qui est devenue l'orthodoxie «de la foi de l'église de Rome» deviennent des «hérétiques». Évidemment, cela contredit complètement les allégations de William Branham sur les personnages de l'époque pré-nicéenne qu'il a choisis et dont il a dit qu'ils étaient remplis du Saint-Esprit.
Voici les allégations de William Branham, que je désire réfuter complètement dans ce paragraphe. Sur le baptême au nom de Jésus-Christ, William Branham a mis l'accent sur le nom et a occulté complètement l'enseignement de l'époque, qui attribuait au baptême, le pouvoir d'effacer tous les péchés et d'accorder «la vie éternelle». Chez les «Pères de l'Église» il n'a
jamais été mention d'un baptême au nom de Jésus-Christ, mais plutôt «au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit».
[58-0928M] Le baptême du Saint-Esprit - Le Saint-Esprit expliqué Source: www.branham.fr/sermons/130-The_Baptism_Of_The_Holy_Spirit « (110) Vous historiens, cherchez si un tel baptême a été pratiqué dans l’histoire jusqu’aux pères d’avant Nicée. Lisez le livre des Pères d’avant Nicée, et voyez, jusqu’au roi d’Angleterre. Tous ont été baptisés au Nom de
Jésus-Christ, jusqu’au temps de l’Église catholique. Et l’Église catholique déclare avoir le pouvoir de changer tout ce qui lui plaît. Et ils ont commencé à baptiser au Nom de Père, Fils et Saint-Esprit. Martin Luther est sorti avec cela. John Wesley a suivi cela. Et Alexandre Campbell est venu avec ça. Et John Smith de
l’Église baptiste a continué. Et voici la Pentecôte qui continue encore avec cela. Mais l’heure est venue! »
Il semble bien que William Branham n'a pas lu les écrits de Tertullien sur le baptême d'eau, et les historiens sont d'accord pour accorder à Tertullien une grand influence, tout comme Irénée de Lyon. Les déclarations de Tertullien ne sont pas une nouvelle doctrine, car ce qu'il déclare était sans doute enseigné bien avant lui. La liturgie de l'Église de Rome avait élevé le «sacrement du baptême» de telle sorte, que personne ne pouvait être sauvé ou «né de nouveau» à moins d'être baptisé au nom des 3 personnes divines de la trinité. Oui, vous avez parfaitement compris que le baptême au nom de
«Nom de Père, Fils et Saint-Esprit» était pratiqué bien avant le concile de Nicée 325.
Tertullien: (160 -230) Extraits de son œuvre «Traité du baptême» Source: http://www.tertullian.org/french/debaptismo.htm (V) « Je ne veux pas dire que les eaux nous donnent le Saint-Esprit; mais l'eau, à laquelle l'ange préside, nous purifiant de nos crimes, nous prépare à le recevoir cet Esprit saint. Nous avons encore de ceci une figure qui avait précédé le baptême-sacrement. Car comme Jean fut le précurseur du
Seigneur en lui préparant ses voies, de même l'ange préposé au baptême dirige les voies au Saint-Esprit par le moyen de l'eau qui lave et qui efface le péché : mais avec la profession de foi que nous faisons, et qui est scellée du sceau du Père et du Fils et du Saint-Esprit, que nous prenons
tous trois à témoin. Car si un témoignage est établi sur la parole de trois témoins, combien plus notre espérance est-elle solidement établie sur le nombre des trois personnes divines, puisque nous avons ainsi pour garants de notre salut les mêmes qui sont cautions de notre foi? Notre profession
de foi et la promesse du salut étant donc engagées sur les trois divines personnes qui en répondent, il faut nécessairement qu'on fasse mention de l'Église ; car là où se trouvent le Père, le Fils et le Saint-Esprit, là se trouve aussi l'Église, qui est le corps mystique des trois personnes divines.» Note: Il vous suffit de consulter les archives de Tertullien
Voici d'ailleurs une capture d'écran du texte de Tertullien:
(VI) « Au sortir du bain salutaire on fait sur nous une onction sainte, suivant l'ancienne cérémonie où l'on avait coutume de prendre de l'huile renfermée dans une fiole pour en oindre ceux que l'on consacrait au sacerdoce. C'est ainsi qu'Aaron fut sacré par son frère Moïse. C'est de même aussi que
Jésus est appelé Christ, du mot chrême, qui marque l'onction par laquelle Dieu le Père l'a rempli de son Esprit saint ; suivant ce qui est rapporté dans les Actes : "Ils se sont véritablement assemblés en cette ville contre votre saint Fils, que vous avez oint." Ainsi l'onction que nous recevons se fait
à la vérité sur la chair ; mais son effet se répand dans l'âme. De mêmel'action du baptêmeest extérieure, puisqu'il n'y a que le corps qui soit plongé dans l'eau : mais l'effet en est tout spirituel, puisque nous sommes purifiés de nos péchés. »
Capture d'écran: Texte de Tertullien démontrant le baptême trinitaire. Nous sommes très loin avant le concile de Nicée. William Branham est entièrement responsable d'avoir erré et induit en erreur son auditoire et ses disciples. Au lieu de mettre le focus sur le mystère de l'iniquité qui prévalait déjà avant le concile de Nicée en 325, il a frauduleusement élevé des personnages qui furent des piliers du mystère de l'iniquité, tel qu'Irénée de Lyon et Martin de Tours, au rang «d'ange/étoile/messager» rempli du Saint-Esprit.
[63-1229E] Tournez Les Regards Vers Jésus « (13) Vous dites: "Cela fait-il une différence?" Cela en fit une pour Paul. Il demanda comment ils avaient été baptisés. Ils répondirent qu'ils avaient déjà été baptisés par Jean, l'homme qui avait baptisé Jésus. Paul leur dit de venir et d'être rebaptisés au Nom de Jésus-Christ.
FAUX Et pas une personne dans la Bible ne fut baptisée au Nom du Père, Fils et Saint-Esprit. FAUX Personne ne fut baptisé comme cela jusqu'à ce qu'on organise l'église catholique au Concile de Nicée à Nicée, Rome. FAUX C'est là que la première personne fut baptisée selon les titres.» Source: https://www.branham.fr/sermons?find=63-1229E
Commentaire: Depuis Tertullien, l'Église catholique de Rome enseigne que c'est par le «sacrement de baptême» que ceux et celles qui se font baptiser deviennent «des enfants de Dieu» et que tous leurs péchés (la tache originelle pour les enfants)
sont pardonnés. C'était en accord avec «La Didaché» qu'Irénée de Lyon endossa.
(XVII) « Pour finir ce petit traité il reste à parler de la discipline qu'il faut observer dans l'administration du baptême. Le droit d'administrer ce sacrement appartient d'abord au grand-prêtre, qui est l'évêque. Les prêtres et les diacres le peuvent aussi conférer ;
mais non sans permission de l'évêque, pour respecter l'Église dans son chef et pour y maintenir la paix par cette subordination. Du reste les laïques ont aussi quelquefois le pouvoir d'administrer le baptême. Ainsi lorsqu'il ne se trouve ni évêque, ni prêtre, ni diacre, nul ne doit receler le don du Seigneur. Par conséquent le baptême étant un
des biens que Dieu distribue aux hommes sans exception, tous peuvent aussi le communiquer. Cependant les laïques doivent toujours se souvenir de la modestie et du respect qu'ils doivent exactement garder envers leurs supérieurs, en qui réside principalement ce pouvoir. Qu'ils prennent donc garde
de ne pas s'attribuer un office qui n'appartient qu'à l'évêque. L'émulation est la mère des schismes. Le très-saint apôtre a dit que "tout était permis; mais que tout n'était pas expédient". Qu'il suffise donc à un laïque d'user de ce pouvoir dans les cas seulement de nécessité, c'est-à-dire lorsqu'il y sera
obligé, eu égard aux circonstances du lieu, du temps et de la personne; car alors la conjoncture du péril où se trouve l'un excuse suffisamment l'office secourable de l'autre. On se rendrait autrement coupable de la perte d'une âme, si on refusait de lui accorder ce qu'on a pu lui donner.»
(XIII) « (...) C'est le baptême, qui est comme le sceau de notre foi, et comme un ornement dont est revêtue cette vertu, laquelle était autrefois une foi nue, et ne pouvait rien sans l'observation de la loi. Or la nécessité du baptême a été imposée, et la forme en a été prescrite. "Allez, dit le Seigneur aux apôtres,
enseignez toutes les nations , baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit." Cette loi est clairement confirmée par cet autre arrêt définitif : « Nul ne peut entrer dans le royaume des cieux s'il ne renaît de l'eau et du Saint-Esprit. » Paroles qui nous marquent indubitablement la nécessité du baptême. Depuis cet oracle, tous ceux qui commencèrent d'entrer au nombre des fidèles furent baptisés. Dès que Paul eut cru, il reçut le baptême. Le Seigneur le lui avait recommandé dans le temps qu'il le rendit aveugle. « Levez-vous, lui dit-il, entrez dans Damas et là on vous
apprendra ce que vous devez faire.» c'est-à-dire que vous devez recevoir le baptême. C'était la seule chose qui manquait à Paul ; car du reste il avait assez appris et suffisamment cru que Jésus de Nazareth était le fils de Dieu.» Source: http://www.tertullian.org/french/debaptismo.htm
« Maintenant, je prends acte de ta déclaration, pour te demander à quel titre tu usurpes le droit de l’Église. Si de ce que le Seigneur a dit à Pierre : « Je bâtirai mon Église
sur cette pierre; Je t’ai donné les clefs du royaume des Cieux, » ou bien : « Tout ce que lu lieras ou délieras sur la terre, sera lié ou délié dans les cieux; » tu t’imagines orgueilleusement que la puissance de lier et de délier est descendue jusqu’à toi, c’est-à-dire à toute l’Église,
qui est en communion avec Pierre, quelle est ton audace de pervertir et de ruiner la volonté manifeste du Seigneur, qui ne conférait ce privilège qu’à la personne de Pierre ?« C’est sur toi que je bâtirai mon Église », lui dit-il ; c’est à toi que je donnerai les clefs, » et non à l’Église.
« Tout ce que tu lieras ou que tu délieras; etc. » mais non pas tout ce qu’ils lieront ou délieront. » (Extrait de Tertullien tiré de son œuvre «De la pudicité, XXI») Source: Illustration dessin de la Trinité de Tertullien Commentaire: Tertullien enseignait, comme Irénée de Lyon, que l'évêque Rome avait l'autorité exclusive et le pouvoir divin, de lier et délier (excommunier), et tous ceux qui se rebellaient contre cela, étaient des
«hérétiques»!
Tertullien : Lien Internet sur son œuvre: «Apologie du Christianisme: L’Apologeticum» mais aussi très nombreuses œuvres : «sur le baptême», sur «le Notre-Père», «Contre Marcion». Source: http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm
Tertullien est reconnu pour avoir posé les fondements de la théologie trinitaire.
CONTRE PRAXÉAS, ou SUR LA TRINITÉ. http://www.tertullian.org/french/g3_06_adversus_praxean.htm Chapitre XIII
« ---- Eh bien, dis-tu, je vous somme de prêcher aujourd'hui encore d'après l'autorité de ces Écritures deux Dieux et deux Seigneurs. À Dieu ne plaise! Car nous, qui examinons les temps et les motifs des Écritures au flambeau de la grâce de Dieu,
nous, disciples du Paraclet
et non des hommes, nous déclarons qu'il y a dans la Trinité deux et même trois personnes, le Père, le Fils, avec l'Esprit Saint, suivant le plan de l'économie divine qui admet le nombre, mais non de manière à croire, avec votre doctrine erronée, que c'est le Père lui-même qui s'est incarné, le
Père qui a souffert, ce qu'il n'est pas permis de penser, parce que la tradition ne nous l'a point transmise. Toutefois ce n'est jamais de notre propre bouche que nous nommons deux Dieux et deux Seigneurs, non pas que le Père ne soit pas Dieu, que le Fils ne soit pas Dieu, que l'Esprit
saint ne soit pas Dieu, que chacun enfin ne soit pas Dieu, mais parce que dans le passé, deux Dieux, deux Seigneurs étaient annoncés, afin qu'à son avènement Jésus-Christ fût reconnu Dieu et proclamé Seigneur, puisqu'il était le fils de Dieu et du Seigneur. Si les Écritures, en effet, ne
mentionnaient qu'un seul Dieu et qu'un seul Seigneur en une seule personne, c'est avec justice que le Christ n'eût point été admis au titre de Dieu et de Seigneur. Car elles ne prêchaient aucun autre Dieu qu'un seul Dieu et qu'un seul Seigneur. Par là on aurait pu croire que c'est le Père qui
est descendu, puisque les Écritures ne montraient qu'un seul Dieu et qu'un seul Seigneur, et son économie tout entière, ordonnée et disposée pour servir d'exercice à notre foi, ne serait plus que confusion et ténèbres.»
I. « Heureux sacrement que celui de l'eau chrétienne, qui,lavant les souillures de nos ténèbres passées, nous enfante à la liberté de la vie éternelle! (...) Pour nous, poissons que conduit Jésus-Christ notre chef, nous naissons dans l'eau, et nous n'avons d'autre moyen de salut que de rester dans cette eau salutaire. (...) ».
II: -
« Quoi donc? N'est-il pas étrange, s'écrie-t-on, qu'un peu d'eau détruise la mort?
---- Loin de là! il faut d'autant plus le croire, (...) ---- Ce qui est impossible aux hommes est facile à Dieu. »
III. « Tout en ne perdant pas de vue ce principe qui nous sert de prescriptions, examinons néanmoins si la régénération de l'homme par l'eau est chose ridicule ou impossible... »
XII. « Lorsque, nous appuyant sur cet oracle de notre Seigneur: « En vérité, si quelqu'un ne renaît de l'eau, il ne peut avoir la vie, » nous établissons que nul ne peut être sauvé sans le baptême, ...»
XIII. «... Mais, quand il fallut en outre croire à sa naissance, à sa passion et à sa résurrection,
le sacrement primitif s'accrut du sceau du baptême, vêtement de notre foi pour ainsi parler, qui auparavant était nue, et qui aujourd'hui ne peut rien sans l'observation de la loi. En effet, la nécessité du baptême a été imposée; la forme en a été prescrite: « Allez, dit le Seigneur aux Apôtres, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» Cette loi est clairement confirmée par cet autre arrêt définitif: « En vérité, en vérité je vous le dis, si quelqu'un ne renaît de l'eau et de l'Esprit saint, il n'entrera point dans le royaume de Dieu: »
double sentence où est écrite la nécessité du baptême. Depuis ce moment, tous ceux qui entrèrent dans
l'Église furent baptisés. (...)»
XVII. « Il me reste, pour terminer cette courte matière, à dire quelques mots sur la discipline qu'il faut observer dans l'administration et la réception du baptême. Le droit de le conférer appartient au grand-prêtre, qui est l'évêque; après lui aux prêtres et aux diacres, jamais toutefois sans la permission de l'évêque, par
honneur pour l'Église:toutes les fois que cet honneur est maintenu, la paix l'est aussi. Du reste, les laïques ont quelquefois ce pouvoir.Ce qui est communiqué sans réserve ne peut-il pas l'être de même, saut néanmoins que les évêques, les prêtres, les diacres, sont appelés les disciples de Jésus-Christ(3). Nul ne doit
receler le don du Seigneur. Or, le baptême étant un des biens que Dieu distribue à tous, tous peuvent l'administrer; mais les laïques doivent toujours se souvenir de la modestie et de l'humilité envers leurs préposés, dans lesquels réside ce pouvoir, et ne point usurper un office qui n'appartient qu'à l'évêque. La rivalité
est la mère des schismes. ---- « Tout est permis, a dit le très-saint Apôtre, mais tout n'est pas expédient. »
Comment ne pas penser à ce que William Branham a déclaré, maintes et maintes fois ...demandant de lui montrer des preuves qu'on n'a jamais baptisé qu'au nom de Jésus-Christ avant Nicée 325. Avait-il lu Tertullien?
[60-1204M] La Révélation de Jésus-Christ Source:https://www.branham.fr/sermons/569-Revelation_Chapter_One «
(191) C'est de cette façon que l'église apostolique baptisait au commencement. Et je demanderais à n'importe qui de montrer un passage de l'Écriture ou d'indiquer un moment dans l'histoire, où quelqu'un ait jamais été baptisé dans l'Église chrétienne autrement qu'au Nom de Jésus-Christ, FAUX avant que l'Église catholique ne fût formée et qu'elle eût adopté pour
credo "Père, Fils et Saint-Esprit". Faites alors sortir vos documents historiques, vous historiens.Non, ça n'existe pas. Après l'an 304, l'an 304 ap. J.C., est apparu le baptême trinitaire pour un Dieu en trois : "Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit". C'est du paganisme!» « (280) Dites-moi que ce n'est pas l'Écriture, ou montrez-moi un quelconque passage du Nouveau Testament où quelqu'un ait jamais été baptisé d'une autre façon, si ce n'est au Nom du "Seigneur Jésus-Christ". Montrez-le-moi!
(281) FAUX Saint Agabus et beaucoup d'autres encore qui furent baptisés jusqu'à l'époque du - du - du Concile de Nicée, et chacun d'eux fut baptisé au Nom de Jésus-Christ. Et les missionnaires labouraient le champ missionnaire avec le Nom de Jésus-Christ.
(282) Mais quand le Concile de Nicée eut lieu, il leur fallut avoir trois dieux. Ils ont renversé Paul, ou plutôt ils ont renversé Jupiter et ont élevé Paul. Ils ont renversé Venus et ont élevé Marie. Ils avaient toutes sortes de dieux, toutes sortes de saints, et tout le reste. FAUX Ils inventèrent un baptême trinitaire dont ils nourrirent les protestants! Et ils continuent à avaler cela.»
« (204) Maintenant, un instant. Bon, si vous n’avez pas été baptisé par immersion dans l’eau, au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Seulement dans les titres de “Père, Fils, Saint-Esprit”, personne dans toute la Bible, absolument personne, n’a jamais été baptisé, dans la Bible, au nom du “Père, Fils et Saint-Esprit”, dans ce titre-là. FAUX Personne n’a jamais été baptisé dans l’église, dans l’histoire, pendant les trois cents premières années de notre ère, FAUX tout le monde a été baptisé au Nom du Seigneur Jésus-Christ, jusqu’au concile de Nicée, à Nicée, Rome, où l’église catholique romaine s’est organisée, et c’est là qu’ils y ont substitué les titres de “Père, Fils, Saint-Esprit”. (205) S’il y a un historien, un ministre ou toute autre personne, à l’écoute par la voie des ondes, par la bande, qui peut présenter un seul passage de l’Écriture ou une seule petite référence historique, indiquant que quelqu’un a déjà été baptisé autrement qu’au Nom de Jésus-Christ, jusqu’à l’église catholique romaine à Nicée, Rome, vous avez le devoir de me l’apporter, afin que je puisse présenter des excuses.
FAUX Une telle chose n’existe pas. Non. Et tous ceux qui avaient été baptisés par immersion, qui n’avaient pas été baptisés au Nom de Jésus-Christ, ont reçu l’ordre, avant de pouvoir entrer dans la Gloire, de revenir se faire rebaptiser. Maintenant, à vous d’agir.»
Ce présent chapitre réfute les allégations de William Branham à l'effet que l'Église «catholique» «universelle» a débuté au concile de Nicée en 325, qu'avant le concile de Nicée en l'an 325, les premiers chrétiens ne baptisaient qu'au nom de Jésus-Christ, que l'église ne s'est organisée qu'après l'an 325 et que l'enseignement du trinitarisme n'a commencé qu'à Nicée en 325. Dans ce chapitre, je publie les preuves historiques qui contredisent ce que William Branham a allégué. Voici donc le Père de l'Église pré-nicéen Cyprien de Carthage qui naquit aux alentours de l'an 200 et qui mourut le 14 septembre 258. Selon ce qu'on peut lire sur Wikipédia, il fut évêque de Carthage et selon les théologiens catholiques, il est, après «saint Augustin»,
l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Église latine des premiers siècles.
Toujours selon l'Église catholique, ce personnage est une figure majeure de l’Église primitive. Ordonné «prêtre» vers l'an 248, il est consacré peu après «évêque de Carthage». Cyprien publia le
« De ecclesiae catholicae unitate » (Traité sur l'unité de l'Église catholique) et
encore aujourd'hui les théologiens de l'Église catholique le reconnaissent comme étant le premier texte connu après les Écritures traitant de l’Unité de l’Église et des conditions pour y revenir
(en cas de schisme).
Parmi ses œuvres : L'unité de l'Église catholique, Sur le «Notre-Père». Cyprien de Carthage a eu comme maître, Tertullien. Relayé dans les écrits de Jérôme, Cyprien n'hésite pas à qualifier Tertullien avec le terme de «magister» (maître) et fait voir l’importance historique de Tertullien, qui a contribué à la formation de Cyprien. L’influence de Tertullien est indéniable : l’évêque de Cyprien Carthage reprend la pensée de celui qu’il appelle son maître, quelques titres des ouvrages des deux auteurs sont d’ailleurs les mêmes.
Tertullien cité par Cyprien de Carthage La célèbre citation «Hors de l’Église point de salut» (Salus extra ecclesiam non est) (Lettre 73) est de Cyprien de Carthage et a traversé les siècles. Cyprien de Carthage fut inspiré par la pensée de Tertullien. Cyprien affirme qu'un «sacrement» n’existe que s’il est administré dans l’Église (de Rome) : rien de ce qui se fait hors de l’Église n’a de valeur pour le salut, et un ministre ayant quitté l’Église ne pouvant plus rien donner. La vraie médiation du salut est l’Église, en dehors d’elle rien ne peut se faire, elle seule agit dans les sacrements : c’est l’Église qui est
«ministre» des sacrements. Source:https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Salut/Cyprien-de-Carthage
Devenue évêque vers l'an 249, alors qu’il était encore néophyte, il gouverna l’Église de Carthage pendant dix ans. Les premières lettres de son recueil, le montrent penché sur des problèmes «pastoraux», pour la solution desquels les évêques voisins avaient sollicités ses lumières. Ses réponses sont claires et fermes.
Par les conciles bisannuels qui se tenaient à Carthage au printemps et à l’automne, l’évêque de la métropole exerçait, de fait et moralement, une grande autorité morale sur toute l’Église d’Afrique. On a pu parler de lui comme du «pape d’Afrique». L’évêque Cyprien de Carthage déploya une intense activité littéraire : en témoignent d’abord un recueil de 81 lettres, dont 59 écrites de sa main, les autres étant de ses correspondants et de lettres synodales ; plus une demi-douzaine de traité de circonstance, apologétiques et disciplinaires. Marqué comme Tertullien et Augustin par la solide discipline des rhéteurs, il fut le premier écrivain chrétien à renoncer à toute rhétorique, même si elle revient inconsciemment sous sa plume. Source:http://www.blogcathedraletunis.com/2015/09/saint-cyprien-de-carthage.html
Cyprien rédigea «le Traité à Donatus» et l'on y trouve le texte suivant: «Quand les eaux de la régénération eurent nettoyé les impuretés de ma vie passée, la lumière jaillit d'en haut dans mon cœur.. et l'Esprit me transforma en homme nouveau par une seconde naissance. Alors d'un coup, d'une manière miraculeuse, la certitude remplaça le doute, les mystères furent révélés, et la ténèbre devint lumière..»
Selon ce qu'on raconte, l'évêque Cyprien se préoccupa d'abord des intérêts de l'Église et avec l'éradication des vices dans le clergé et chez les fidèles. La «sainteté de vie» de leur «pasteur» attira l'attention de tous, et fut une invitation pour chacun à imiter
sa piété, son humilité et sa sagesse
. Les activités de Cyprien furent connues hors des limites de son diocèse et des évêques d'autres régions se tournèrent régulièrement vers lui pour des conseils sur comment traiter différents problèmes. Il conserva une grande influence de façon permanente avec les disciples de l'église de Carthage à travers ses épîtres, et il écrivit des lettres aux prêtres et confesseurs. Source:http://stmaterne.blogspot.com/2008/08/saint-cyprien-de-carthage-et-la.html
Un témoin privilégié de la Tradition, celle
commentée par Irénée de Lyon Des étudiants de l'Histoire de l'Église disent que Cyprien fut un écrivain clair, formé aux règles de la rhétorique classique ; sa langue avait déjà les caractéristiques du «latin chrétien» qui caractérisa la liturgie de l'Église de Rome. Son œuvre la plus importante est le recueil des «Epistulae», (épitres), ses Lettres (quatre-vingt-une, dont seize de ses correspondants), document de première valeur pour l'histoire de l'Église du 3e siècle : épiscopat, liturgie, baptême, eucharistie (Ep., lxiii), vie morale, persécutions. Il a laissé en outre le récit de sa conversion (Ad Donatum), des ouvrages d'apologétique (Ad Demetrianum ; Ad Quirinum, recueil de citations bibliques), de morale et de pastorale (La Toilette des vierges, Les Lapsi, L'Oraison
dominicale, Les Bonnes Œuvres et l'Aumône, La Patience, etc.), et surtout un écrit Sur l'unité de l'Église catholique (année 251). C'est surtout la doctrine de Cyprien sur l'Église qui intéresse l'historien et le théologien. Cette doctrine est centrée sur l'Église locale et sur son unité (contre les schismes), dont le signe et le fondement sont l'évêque unique (Ép., xlix, 2). Le fondement en est la parole de Jésus à Pierre (Matth., xvi, 18). L'unité de l'Église universelle est faite de l'unité dans la foi et de la concorde de tous les évêques qui possèdent tous ensemble l'épiscopat in solidum (De unitate Ecclesiae, v).
Cyprien publia le
« De ecclesiae catholicae unitate » (Traité sur l'unité de l'Église catholique) et
encore aujourd'hui les théologiens de l'Église catholique le reconnaissent comme étant le premier texte connu après les Écritures traitant de l’Unité de l’Église et des conditions pour y revenir (en cas de schisme).
Citation de Cyprien de Carthage: « celui qui ne garde pas l’unité, le Père, le Fils et l’Esprit-Saint étant « Un », ne garde pas la loi de Dieu et ne garde guère plus la foi au Père, ni au Père et au fils ensemble; il ne garde ni la vie ni le Salut ».
« L’Épiscopat », écrit-il, est « Un » et chaque évêque en tient une partie en indivision….(indivisible) Les rayons du soleil sont multiples mais sa lumière est unique »
Cyprien fait écho aux écrits de Tertullien et déclare que
« le pouvoir des clés» a été donné à l'apôtre Pierre en supériorité aux autres, car il écrit dans son
«Traité sur l’Unité de l’Église » « De ecclesiae catholicae unitate »:
« Cela arrive, mes frères bien aimés, parce qu’on ne remonte pas à l’origine de la vérité; parce qu’on ne cherche pas le principe, parce qu’on ne conserve pas la doctrine du maître céleste. Si on se livrait à cet examen, on n’aurait besoin ni de longs traités, ni d’arguments. Rien de plus facile que d’établir sur ce point la foi véritable. Dieu parle à Pierre: Je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les puissances des enfers n’en triompheront jamais. Je te donnerai les clefs du royaume du Ciel, et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le Ciels et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le Ciel (Matt., XVI.). Après sa résurrection, il dit au même apôtre :
Pais mes brebis. Sur lui seul il bâtit son Église, à lui seul il confie la conduite de ses brebis.» (Traité sur l’Unité de l’Église, III)
« C’est à Pierre d’abord, sur qui il a bâti son Église et en qui il a établi et montré l’origine de l’unité, que le Seigneur a conféré le privilège de voir délier ce qu’il aurait délié sur la terre. Après sa Résurrection aussi, c’est aux apôtres qu’Il s’adresse : « Recevez ; le saint Esprit. Si vous remettez les péchés à quelqu’un, ils lui seront remis ; et, si vous les retenez, ils seront retenus« . (Jean XXI, 22-23).
Nous sommes au milieu du 3e siècle, soit environ 75 ans avant le concile de Nicée (325). Voyez par vous-même comment le mystère de l'iniquité a altéré l'Évangile
Apostolique. Ce personnage reflète fidèlement tout l'esprit qui avait pris le contrôle complet de toute l'Église et vaincu les saints.
(Lettre 66 à Thasciusus) « Cyprien, autrement dit Thascius, à Florentius, autrement dit Puppianus, salut: (...) ... du Christ qui dit à ses apôtres et par là à tous les évêques dont la suite des ordinations fait les successeurs des apôtres : "Celui qui vous écoute, M'écoute et celui qui M'écoute écoute Celui qui M'a envoyé. Et celui qui vous repousse, Me repousse et repousse en même temps Celui qui M'a envoyé". Par là nous comprenons que c’est seulement à ceux qui sont les chefs dans l’Église, et dont l’autorité repose sur la loi évangélique et l’institution du Seigneur, qu’il est permis de baptiser et de donner la rémission des péchés, tandis qu’au dehors rien ne peut être ni lié ni délié, puisqu’il n’y a personne qui ait le pouvoir de lier ou de délier.
»
(Lettre 73 à Jubianus, VII) « Cyprien à Jubianus, son frère, salut! Or, on sait ou et par qui peut être donnée la rémission des péchés que donne le baptême.C'est à Pierre d'abord, sur qui il a bâti son Église et en qui il a établi et montré l'origine de l'unité, que le Seigneur a conféré le privilège de voir délier ce qu'il aurait délié sur la terre. Après sa Résurrection aussi, c'est aux apôtres qu'Il s'adresse : "Recevez; le saint Esprit. Si vous remettez les péchés à quelqu'un, ils lui seront remis; et, si vous les retenez, ils seront retenus". (Jn 21,22-23). Par là nous comprenons
que c'est seulement à ceux qui sont les chefs dans l'Église, et dont l'autorité repose sur la loi évangélique et l'institution du Seigneur, qu'il est permis de baptiser et de donner la rémission des péchés, tandis qu'au dehors rien ne peut être ni lié ni délié, puisqu'il n'y a personne qui ait le pouvoir de lier ou de délier.
Nous avons pour nous l'autorité de l'Écriture divine, frère très cher, quand nous avançons que Dieu a réglé les choses de cette manière par une loi précise et des dispositions particulières, et que personne ne peut exercer en face des évêques et des prêtres des fonctions qui ne soient point dans ses attributions.»
Contexte historique de Cyprien de Carthage Un jour, l'évêque Cyprien de Carthage fut consulté par un de ses fidèles, nommé Magnus afin de répondre à des questions de doctrine. À l'époque de Cyprien (vers 225-250), il était reconnu que si le baptême d'eau (qui efface les péchés) dispensé par le clergé était administré par
des «hérétiques» c'est-à-dire des gens qui ne croyaient pas à la «sainte Trinité», ce «baptême» ne pouvait être valide. Or, la plupart de ceux qu'on appelait «hérétiques» professaient tous, sur la Trinité, des opinions plus ou moins divergentes à l'orthodoxie de l'Église de Rome. C’est sans doute pour ces considérations qu’un grand nombre d’évêques, en Orient et en Afrique, avaient pensé et établi que le baptême des hérétiques était invalide. Donc, un fidèle, nommé Magnus, écrivit à Cyprien pour lui demander si les partisans de Novatianus (les novatiens) devaient être considérés comme les autres, hérétiques, car même s'ils étaient orthodoxes sur les dogmes fondamentaux de la Tradition de Rome, et particulièrement sur la Trinité,
ils s'étaient «détachés» de l'autorité de l'évêque de Rome. Cyprien lui adressa une réponse qui paraît être le premier document relatif à la discussion qui
fut engagée vers cette époque.
Magnus posa à Cyprien deux questions : la première, si les novatiens pouvaient donner légitimement le baptême ; la seconde, si le baptême administré aux malades par infusion était valide.
À la première question, Cyprien répondit : « Les hérétiques en général ne peuvent administrer le baptême, parce qu’ils n’appartiennent pas à l’Église, et que l’Église seule possède le vrai baptême. Quant à Novatianus, il ne peut l’administrer puisqu’il n’appartient pas à l’Église. De ce que sa doctrine sur la Trinité soit exacte, il ne s’ensuit pas qu’il puisse administrer un baptême valide, car sur d’autres points il n’a pas la même foi que l’Église. Quand, dans l’administration du baptême, les novatiens font cette question : « Crois-tu la rémission des péchés et la vie éternelle par la sainte Église ? » ils ne peuvent répondre affirmativement sans mentir, puisqu’ils rejettent ces vérités.
Ceux-là seuls peuvent baptiser qui ont
le Saint-Esprit ; or, le Saint-Esprit n’est que dans l’Église.» Commentaire: C'est Cyprien qui déclara «Hors de l'Église, point de salut»! http://foi-orthodoxe.fr/histoire-de-lÉglise/histoire-de-lÉglise-tom-ii-les-annees-202-324/annees-251-258-tom-2/
Époque pré-nicéenne Influence de Tertullien sur Cyprien de Carthage
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À propos d’une citation de l'évêque Cyprien de Carthage Souvent interprétée de manière caricaturale la célèbre citation de Cyprien de Carthage «Hors de l'Église, point de salut» (Salus extra ecclesiam non est) ne laisse personnes indifférent et soulève un questionnement sur les allégations de William Branham à l'effet que l'Église n'était pas tombée avant le concile de Nicée et qu'elle était restée fidèle aux enseignements apostoliques.
Cyprien de Carthage, pour qui un «sacrement valide» n’existe que s’il est administré au sein de l’Église, déclare avec fermeté que rien de ce qui se fait hors de l’Église n’a de valeur pour le salut, et par conséquent un ministre ayant quitté l’Église ne peut plus rien donner. La théologie de Cyprien est que la vrai médiation du salut c'est l’Église, et qu'en dehors d’elle rien ne peut se faire, elle seule agit dans «les sacrements» : c’est l’Église qui est «ministre»«des sacrements».
Bien avant Irénée, «La Tradition» avait complètement dénaturé le symbolisme caché du baptême d'eau au point de lui attribuer un «pouvoir surnaturel». En effet, on enseignait à la personne qui se faisait baptiser que son baptême était tellement régénérateur que non
seulement tous les péchés étaient effacés mais qu'il procurait la nouvelle naissance. Cela contredit complètement les allégations de William Branham qui a déclaré à maintes reprises que l'Église n'est tombée dans l'apostasie qu'au concile de Nicée, et qu'avant Nicée (325) les «saints» prêchaient la pure Parole de Dieu et pratiquaient le baptême au nom de Jésus-Christ. Sauf qu'il n'a pas réellement sondé les écrits des Pères de l'église pré-nicéens. Est-ce que William Branham était vraiment «inspiré de Dieu» quand il a parlé sur la «foi pré-nicéenne» qui était la même que celle de l'apôtre Paul? Absolument pas! Est-ce que William Branham mérite le titre de prophète? Absolument... mais certainement celui de «faux prophète» pour avoir induit ses
auditeurs et les gens du «Message» en erreur en leur proposant des modèles qui n'avaient de «chrétien» que le nom et l'apparence!
L’origine du baptême : Le terme «baptême» vient du grec «baptizein» et signifie plonger, immerger. Le baptême d'eau a fait l’objet d’une pratique intense au 1er siècle et 2ième siècle. Selon l'encyclopédie Wikipédia, l'origine du le baptême d'eau catholique apparaissent dans un contexte «de rite sacramentel» lequel possède un pouvoir spirituel de régénération et de renouvellement accordant à la personne baptisée, un «laissez-passer» pour la vie éternelle. Le baptême d'eau produit donc, par conséquent, deux effets principaux, lesquels sont la
purification des péchés et la nouvelle naissance dans l'Esprit Saint.
Didaché : «Quant au baptême, baptisez ainsi : après avoir proclamé tout ce qui précède, baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit dans de l’eau vive. Mais, si tu n’as pas d’eau vive, baptise dans une autre eau ; si tu ne peux pas baptiser dans l’eau
froide, que ce soit dans l’eau chaude. Si tu n’as ni
l’une ni l’autre (en quantité suffisante), verse trois fois de l’eau sur la tête au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit » (2ième siècle - Didachè 7 :1-2).
Selon Irénée de Lyon,
l’eau et la foi, ces deux composantes du baptême, manifestent que l’homme tout entier est assumé dans le salut ; l’âme est régénérée par la foi et le corps reçoit aussi la grâce par l’eau du baptême. « Ces apôtres qui ont été envoyés par le Christ avec la force du Saint-Esprit dans le monde entier. Ils ont montré aux habitants du monde le chemin de la vie. (...) Ils ont rendu purs leurs âmes et leurs corps par un baptême d'eau et d'Esprit Saint. (...) Cela arrivera pour les croyants si l'Esprit saint habite en eux,
cet Esprit qui nous est donné par Dieu au baptême, et si la personne qui l'a reçu le garde. En effet par l'intermédiaire de cet Esprit (reçu au baptême) ceux qui auront cru recevront aussi la résurrection.»
Tertullien: . « Heureux sacrement que celui de l'eau chrétienne, qui,lavant les souillures de nos ténèbres passées, nous enfante à la liberté de la vie éternelle! (...) Pour nous, poissons que conduit Jésus-Christ notre chef, nous naissons dans l'eau, et nous n'avons d'autre moyen de salut que de rester dans cette eau salutaire. (...) ».
Cyprien de Carthage « Cyprien à Jubianus, son frère, salut! Or, on sait ou et par qui peut être donnée la rémission des péchés que donne le baptême. (...) Par là nous comprenons que c'est seulement à ceux qui sont les chefs dans l'Église, et dont l'autorité repose sur la loi évangélique et l'institution du Seigneur, qu'il est permis de baptiser et de donner la rémission des péchés,tandis qu'au dehors rien ne peut être ni lié ni délié, puisqu'il n'y a personne qui ait le pouvoir de lier ou de délier.
Nous avons pour nous l'autorité de l'Écriture divine, frère très cher, quand nous avançons que Dieu a réglé les choses de cette manière par une loi précise et des dispositions particulières, et que personne ne peut exercer en face des évêques et des prêtres des fonctions qui ne soient point dans ses attributions.»
Une créature nouvelle. Selon les théologiens et docteurs de l'église catholique, le baptême fait du néophyte «une création nouvelle», un fils adoptif de Dieu qui est devenu «participant de la nature divine», membre du
corps de Christ et cohéritier avec Lui, temple de l’Esprit Saint. Ainsi la Sainte Trinité donne au baptisé la grâce sanctifiante, la grâce de la justification.
Incorporés à l'Église, le Corps de Christ Toujours selon la théologie de l'église catholique romaine, le baptême fait des baptisés des membres du Corps du Christ. Les baptisés sont devenus des «pierres vivantes» pour «l’édification d’un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint». Le baptisé est appelé à se soumettre aux autres, à les servir dans la communion de l’Église. Les baptisés sont tenus de professer devant les hommes la foi que par l’Église ils ont reçue de Dieu et de participer à l’activité apostolique et missionnaire
du Peuple de Dieu. Le baptême constitue le fondement de la communion entre tous les chrétiens, aussi avec ceux qui ne sont pas encore en pleine communion avec l’Église catholique.
Pour la rémission des péchés: Par le baptême, tous les péchés sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines dues au péché. Dans le baptisé, certaines conséquences temporelles du péché demeurent cependant, telles les souffrances, la maladie, la mort,
ou les fragilités inhérentes à la vie comme les faiblesses de caractère, ainsi qu’une inclination au péché que la Tradition appelle la concupiscence.
Source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bapt%C3%AAme_catholique
La liturgie dans les documents des 2ième et 3ième siècles Source:https://www.eleves.ens.fr/aumonerie/en_ligne/noel03/seneve001.html Extrait: «Citons rapidement l'un des plus anciens écrits chrétiens postérieurs aux Apôtres, la Didachè ou «Doctrine des douze Apôtres» qui nous donne quelques renseignements d'importance sur la vie liturgique entre 80 et 130 ; l'Épître à la communauté de Corinthe, écrite par le pape Clément qui est un exemple de la
coutume qui se généralise d'introduire des textes de la prière juive dans le monde chrétien ; les sept lettres de l'évêque Ignace d'Antioche, composées vers 110, qui s'efforcent de préserver la liturgie des altérations dues à des hérétiques (il affirme qu'il faut l'approbation de l'évêque pour que nous plaisions à Dieu. Alors
toutes nos actions seront sûres et légitimes: baptême, eucharistie, agape, mariage...). Les premiers textes liturgiques dont nous connaissions la teneur nous sont parvenus grâce à l'Ordonnance ecclésiastique écrite vers 215 par le prêtre romain, et plus tard anti-pape, Hippolyte. Représentant de cercles conservateurs,
il s'efforce de préserver des altérations la Tradition apostolique (telle est la traduction du titre grec de son ouvrage). »
«Ce que nous rapporte Hippolyte sur le baptême d'eau, l'Eucharistie et la transmission du ministère ecclésiastique est confirmé, pour l'essentiel, par les écrits de Tertullien (mort vers 220) et de Cyprien (mort en
258). Les plus anciens recueils de la liturgie romaine, mise à part la Tradition apostolique, sont les sacramentaires qui contenaient les prières des évêques au cours de diverses célébrations, ainsi que des lectionnaires de la messe, le «Liber Pontificalis», les formules du Liber diurnus, et surtout les lettres des papes.
On peut ainsi en tirer les principales caractéristiques de la liturgie romaine antique: le canon de la messe se composait d'une formule unique mais qui admettait une certaine souplesse, quelques pièces comportaient des développements suivant les solennités; le style des prières se ressentait de la réserve du clergé à
l'égard de la composition poétique, harmonie (modulée par le cursus) et concision, en grec d'abord puis en latin à la fin du 4ième siècle; avec la présence à Rome d'une importante colonie byzantine et de moines orientaux, les lectures sont faites dans les deux langues et des usages orientaux s'introduisent, comme les
fêtes mariales, l'adoration de la Croix et le chant de la fraction. En résumé, pour les trois premiers siècles, on constate qu'en dépit de toute la variété dans l'élaboration des textes et des rites particuliers, il y a eu pourtant dans l'ensemble de l'Église une structure homogène de la liturgie chrétienne, on a même parlé
d'un «schéma justinien» (L. Fendt) qui en constitue la base jusqu'à nos jours. »
Actuellement, lorsqu'on consulte ce qui concerne le baptême d'eau, tel que la Tradition de l’Église catholique romaine enseigne «infailliblement», on nous dit que le «sacrement du baptême est nécessaire au salut». L'Église catholique déclare que c’est uniquement en recevant le sacrement du baptême qu’on est incorporé dans le sein de l’Église catholique, en vertu du principe «hors de laquelle il n’y a pas de salut». Or cette doctrine n'a pas changé depuis le début du deuxième siècle.
Depuis l'influence des «Pères de l'Église» jusqu'à maintenant, la théologie catholique romaine affirme que les paroles de Jésus dans Jean 3:5« En vérité, en vérité, je te le dis, si quelqu’un ne renaît de l'eau et de l’Esprit-Saint, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu
» doivent être comprises de façon littérale, telles qu'elles sont écrites. Ainsi, tel est le soi-disant «enseignement infaillible de l’Église» et
cela exclut toute possibilité de salut sans «renaître à nouveau de l’eau et de l’Esprit-Saint». Les théologiens catholiques ont étudié et tenté de prouver que leur doctrine sur le baptême était bien fondée et effectivement, il semble bien en effet que les «Pères de l'Église» sont unanimes sur ce point.
Dans la «Lettre de Barnabé», dès 70 A.D., on lit :
« ... nous descendons dans l'eau, remplis de péchés et de souillures, mais nous en sortons, chargés de fruits... »[1]
En 140 A.D., le «Père de l’Église Primitive Hermas» cite Jésus dans Jean 3:5, écrivant :
« Il leur fallait sortir de l’eau, dit-il, pour recevoir la vie : ils ne pouvaient entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3:5) autrement qu’en rejetant la mort qu’était leur vie antérieure. »[2]
Ce que déclare Hermas fait évidemment allusion au passage de Jean 3:5; tentant de démontrer ainsi que dès le tout début de l'âge apostolique (dès la fin du 1er siècle), il était cru et enseigné par «les Pères de l'Église» que personne n'entre au Ciel sans renaître de l'eau et de l’Esprit-Saint.
En 155 A.D., Justin martyr écrit :
« ... nous les conduisons en un endroit où il y a de l’eau et là, de la même manière que nous avons été régénérés nous-mêmes, ils sont régénérés à leur tour. Au nom de Dieu... ils sont alors lavés dans l’eau. Car le Christ a dit : “Si vous ne renaissez, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux”... Voici la doctrine
que les apôtres nous ont transmise sur ce sujet. »[3]
Selon les théologiens catholiques, les écrits laissés par Justin martyr, tout comme ceux comme Hermas, citent le passage de Jean 3:5. et laissent entendre que c'est Jésus lui-même qui a instauré la tradition apostolique, laquelle a transmis l’enseignement que «personne ne peut aller au Ciel sans renaître de l’eau et de l'Esprit par le sacrement du baptême»
Dans son dialogue avec Tryphon le Juif, également daté de 155 A.D., Justin martyr écrit encore :
« ... mettre vos soins à reconnaître par quels moyens vous pouvez obtenir la rémission des péchés, et espérer l’héritage des biens promis. Il n’y en a pas d’autre que de reconnaître le Christ, de vous laver dans le bain qu’Isaïe annonçait pour la rémission des péchés [le sacrement du baptême]... »[4]
En 180 A.D.,Irénée de Lyon écrivit :
« ... lorsqu'il donnait à ses disciples le pouvoir de faire renaître les hommes en Dieu, il leur disait : Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant... Car, comme de farine sèche on ne peut, sans eau, faire une seule pâte et un seul pain, ainsi nous, qui étions une multitude, nous ne pouvions non plus devenir un dans le
Christ Jésus sans l'Eau venue du ciel... Car nos corps, par le bain du baptême, ont reçu l'union... tandis que nos âmes l'ont reçue par l'Esprit. C'est pourquoi l'un et l'autre sont nécessaires... »[5]
Ci-après, voici une claire énonciation de la «Tradition apostolique» constante qui affirme que personne n’est sauvé sans «le sacrement du baptême», de la part du non moins célèbre Père apostolique du 2e siècle, Irénée de Lyon. Or Irénée connaissait Polycarpe, et Polycarpe connaissait l'Apôtre Jean en
personne.
En 181 A.D.,Théophile perpétue la Tradition:« ... ces choses créées à partir des eaux ont été bénies par Dieu, de sorte que ceci puisse aussi être un signe que les hommes recevraient en un moment futur la repentance et la rémission des péchés à travers l'eau et le bain de régénération... »[6]
En 203 A.D.,Tertullien écrivit :
« Nous ne pouvons ignorer d'ailleurs que nul ne saurait être sauvé sans le baptême ; c'est le Seigneur qui nous le déclare lui-même par ces paroles : nul ne peut obtenir la vie, s'il ne renaît de l'eau. [Jean 3:5]... »[7]
Notez qu'à partir de Tertullien la même «Tradition apostolique» va insister davantage sur l'eau que sur l'Esprit. Dès lors, plus personne n'est sauvé sans le baptême d’eau . Plus tard on inventera le sacrement de confirmation pour ce qui est «de l'Esprit». Dès lors, la pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus a complètement été enlevée et le diable n'a pratiquement plus d'obstacle pour l'empêcher de détruire la moindre étincelle de vérité apostolique.
Tertullien écrit encore en 203 A.D. :
« Nous allons parler de notre sacrement de l’eau. Grâce à lui, est effacée la tache des péchés commis au temps de notre aveuglement de jadis... nous naissons dans l’eau et ne pouvons conserver notre vie autrement qu’en demeurant dans cette eau. »[8]
Dès que le mystère de l'iniquité eut altéré la signification du baptême d'eau, nous observons que dans les écrits des «Pères de l'Église», le «sacrement du baptême» se faisait aussi appelé «le Sceau», «le Signe et l’Illumination» ; car selon la Tradition, sans ce «Sceau, ce signe ou cette Illumination», personne n'est pardonné du péché originel ou scellé comme membre «du corps mystique de Jésus-Christ.» et l'Église catholique cite le passage de
2 Cor. 1:21-22 « ... Or celui qui nous affermit avec vous dans le Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et a donné le gage de l’Esprit dans nos cœurs. »
Dès 140 A.D., Hermas enseignait déjà cette vérité ─ que le baptême d'eau est le Sceau .
Hermas ; 140 A.D. : « Avant de porter le nom du Fils de Dieu, dit-il, l’homme est mort ; et lorsqu’il reçoit le sceau, il rejette la mort et reçoit la vie. Et le sceau, c’est l’eau : ils descendent donc dans l’eau en étant morts et ils en sortent vivants. »[9]
Dans le célèbre ouvrage intitulé «La Seconde Épître de Clément aux Corinthiens», 120-170 A.D., on lit :
« À ceux qui n'ont pas gardé le sceau du baptême, il dit : “Leur ver ne mourra pas, et leur feu ne s'éteindra point.” »[10]
Clément d'Alexandrie ; 202 A.D.:
« Quand nous sommes baptisés, nous sommes éclairés. Éclairés, nous sommes adoptés en tant que fils... Cette œuvre est diversement appelée grâce, illumination, perfection, lavage. C'est un lavage par lequel nous sommes purifiés de nos péchés... »[11]
Origène ; 244 A.D. :
« C'est pour cela que l'Église a reçu des apôtres la tradition d'administrer le baptême même aux petits enfants... il y a en chacun de véritables souillures dues au péché, qui doivent être effacées par l'eau et par l'Esprit. »[12]
Cliquez pour agrandir L'influence des ouvriers du mystère d'iniquité avant Nicée.
Références: [1] Sagesses chrétiennes,
Les Pères Apostoliques, Texte intégral, Éditions du Cerf, Paris, 2012, p. 294. [2]
Les Pères Apostoliques, p. 458. [3] Justin martyr,
Œuvres complètes, Migne, Paris, 1994, pp. 81-82. [4] Justin martyr,
Œuvres complètes, p. 166. [5] Internet, St. Irénée,
Contre les hérésies, L. 3, Pt. 2, 1, Le Fils de Dieu s’est vraiment fait homme, Libr. Bloud and Cie, Paris, 1905, num. Marc Szwajcer, § 13. http://remacle.org/bloodwolf/Église/irenee/heresies3.htm#V Jurgens,
The Faith of the Early Fathers, The Liturgical Press, Collegeville, MN, 1970, Vol. 1, nn° 219, 220. [6]
The Faith of the Early Fathers, Vol. 1, n° 181. [7] Lettres chrétiennes,
Le Baptême d’après les Pères de l’Église, Migne, Paris, 1995, p. 45. [8]
Le Baptême d’après les Pères de l’Église, p. 31. [9]
Les Pères Apostoliques, p. 458. [10]
Apostolic Fathers, trad. Kirsopp Lake, Harvard University Press, Cambridge MA, Vol. 1, p. 139. [11]
The Faith of the Early Fathers, Vol. 1, n° 407. [12]
The Faith of the Early Fathers, Vol. 1, n° 501. https://www.vaticancatholique.com/peres-de-Église-bapteme-eau/#.XlwwgndFyHs
William Branham a tellement insisté sur le baptême d'eau «au nom de Jésus-Christ» qu'il en a fait un thème quasi permanent dans ses prédications. Néanmoins, son insistance était plutôt liée à sa dénonciation du culte trinitaire «Père, Fils et Saint-Esprit» plutôt qu'au mystère de Christ, c'est-à-dire la victoire permanente sur la pensée de l'accusateur qui combat la sainteté et la perfection conférée à celui qui croit dans le sacrifice de Jésus. Lorsque William Branham a déclaré qu'il avait étudié l'Histoire apostolique, les Pères pré-nicéens et le concile de Nicée, il ne semble pas s'être tellement préoccupé à sonder la pensée «des Pères de l'Église» pour vérifier si ces personnages étaient
d'authentiques vainqueurs dans le sens parfait des Écritures et de l'Évangile apostolique. C'est justement là qu'il a complètement failli dans son discernement.
En tentant d'expliquer les prophéties du Livre de l'Apocalypse, William Branham a choisi des personnages qui n'avaient absolument rien en commun avec les vrais vainqueurs dont la robe blanche symbolique avait été lavée dans le sang de l'agneau. Il a élevé la pensée des personnages qu'il a choisis au rang «d'anges/étoiles/messagers» remplis de l'Esprit. Or ceux qui sont remplis de l'Esprit ont un puissant témoignage qui ne peut en aucun cas s'associer avec les pensées de personnages comme Irénée de Lyon, Polycarpe, Tertullien , «saint Martin de Tours»,
Colomba, Martin Luther ou John Wesley. Ce chapitre vise expressément à réfuter les allégations de William Branham à l'effet qu'avant l'an 325 (concile de Nicée) l'Église baptisait au nom de Jésus-Christ. Voyons quelques déclarations de William Branham à ce sujet:
[59-0628E] Questions Et Réponses Source:https://www.branham.fr/sermons/477-Questions_And_Answers EXACT (60) « (...) Mais ceci est un symbole, tout comme le baptême. Le baptême ne vous sauve pas; le baptême n’est qu’un signe par lequel vous témoignez à l’assemblée que vous croyez à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection de Jésus-Christ. Ce n’est pas ça qui vous
sauve. EXACT L’eau ne sauve pas.»
FAUX « (159) Suivez ça d’un bout à l’autre de la Bible, partout où vous voudrez, et vous constaterez que ce baptême est faux. Puis reprenez l’histoire, et là, au sixième siècle, quand le célèbre Agtobus, je crois que c’est lui qui
baptisait, ou l’un des... Je ne peux pas affirmer que c’était Agtobus; j’ai oublié le nom de celui qui baptisait... Si vous voulez retrouver ça, c’est FAUX dans Les–Les Pères avant Nicée : avant Nicée, avant la rencontre de l’an 325 de notre ère, ils baptisaient toujours au Nom du Seigneur Jésus.Et quand l’église catholique est parvenue au pouvoir, elle a adopté le nom de “Père, Fils et Saint-Esprit”. FAUX Pas une seule fois auparavant quelqu’un n’avait été baptisé au nom de “Père, Fils,
Saint-Esprit”.C’est une tradition catholique.»
[59-0823] Le Gazam, La Sauterelle, Le Jélek Et Le Hasil https://branham.fr/sermons/1467-Palmerworm_Locust_Cankerworm_Caterpiller FAUX « (152) Maintenant, observez comment les trinitaires extrêmes..., de l’Église catholique, cela n’a jamais été dans la Bible, FAUX cela n’a jamais existé chez les pères pré-nicéens, Pré... avant... les pères pré-nicéens. Ils avaient tous été baptisés au Nom de Jésus-Christ, eux tous. (...)»
[61-0210] L’Alliance confirmée d’Abraham Source:www.branham.fr/sermons/946-Abrahams_Covenant_Confirmed FAUX « (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration. Ainsi, ce n’est pas mon – mon intention de vous blesser. Mais je – j’aimerais que vous acceptiez cela de cette façon-là.
»
[62-1230] Monsieur, est-ce le signe de la fin? Source:https://www.branham.fr/sermons/252-Is_This_The_Sign_Of_The_End_Sir « (E32) FAUX Le mystère du baptême d'eau, que le trinitarisme extrême a changé en des titres de Père, Fils et Saint-Esprit; et FAUX le mystère de la Divinité s'accomplissant dans le baptême au Nom de Jésus-Christ, d'après le Livre d'Apocalypse, que l'Église, en ce temps, devait recevoir. Voilà certains des mystères.»
Commentaire : Le baptême d'eau n'a jamais été un mystère «caché», sinon que le «sens spirituel du baptême» fut caché aux ouvriers du mystère de l'iniquité. Le baptême d'eau était un geste symbolique seulement pour ceux et celles qui recevaient la révélation du mystère de Christ. Ce n'est pas tant qu'il fut dispensé au nom de Jésus-Christ ou autrement qui est le plus important, mais la signification que le baptême avait dans ceux qui répondaient à l'appel de l'Évangile apostolique. Plus tard, même si l'on aurait baptisé au
nom de Jésus-Christ, le sens du baptême était tellement corrompu qu'on enseignait que le seul fait de se faire baptiser, cela effaçait tous les péchés commis depuis la naissance et procurait «la nouvelle naissance».
Irénée de Lyon - (Démonstration de la prédication des apôtres, 42) Source:http://www.patristique.org/sites/patristique.org/IMG/pdf/Predication.pdf « … l’Esprit Saint, qui donné par Dieu au baptême, est gardé par celui qui l'a reçu, pourvu qu'il vive dans la vérité, la sainteté, la justice et la patience»
Commentaire: La déclaration d'Irénée est très subtile et il n'y a pas beaucoup de lecteurs qui vont observer que pour Irénée c'est le «baptisé» qui «garde le Saint-Esprit en lui, pourvu que...», car c'est conditionnel au comportement...
Où est la sainteté et la perfection conférée à celui qui est né de Dieu? Pourtant l'évangile de Jean nous confirme que celui qui est «né de nouveau» ne pèche pas et le diable ne le touche pas. Cet «esprit» a déformé graduellement le sens profond de la nouvelle naissance.
1 Jean 5:18«Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas»
La théologie d'Irénée est tellement compliquée que les gens du peuple de son époque, la plupart étant probablement illettrés, non seulement ne pouvaient accéder à ses écrits mais n'y auraient sans doute rien compris. En voici un exemple qui parle du «baptême» qui confère à celui qui se fait baptiser,
«la nouvelle naissance» car c'est le baptême d'eau qui efface les péchés et qui accorde le salut...
Les trois articles de la foi d'Irénée de Lyon (±125-202) « (6) Voici la règle de notre foi, la base de l'édifice et le fondement de notre conduite:Dieu le Père, incréé, insaisissable, invisible, Dieu unique, créateur de tout: c'est
le premier article de notre foi. Quant au second, le voici: c'est le Verbe de Dieu,le Fils de Dieu,
Jésus-Christ, notre Seigneur, qui est apparu aux prophètes en la forme décrite dans leurs oracles, et selon l'économie [NOTE 4] du Père. (...)
[PAGE 25]
Quant au troisième article, c'est le Saint-Esprit, (...)».
(7) C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance a lieu par ces trois articles. Il (le baptême) nous offre une nouvelle naissance en Dieu le Père par son Fils dans l'Esprit Saint.
Dans son œuvre «Contre les hérésies», à la fin de son ouvrage,
Irénée termine son œuvre par ces mots: Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen
Voyons ensuite ce que Tertullien, un contemporain d'Irénée, a écrit:
Tertullien: (160 -230) Extraits de son œuvre «Traité du baptême» Source:http://www.tertullian.org/french/debaptismo.htm (Chapitre V) « Je ne veux pas dire que les eaux nous donnent le Saint-Esprit; mais l'eau, à laquelle l'ange préside, nous purifiant de nos crimes, nous prépare à le recevoir cet Esprit saint. Nous avons encore de ceci une figure qui avait précédé
le baptême-sacrement. Car comme Jean fut le précurseur du
Seigneur en lui préparant ses voies, de même l'ange préposé au baptême dirige les voies au Saint-Esprit par le moyen de l'eau qui lave et qui efface le péché : mais avec la profession de foi que nous faisons, et qui est scellée du sceau du Père et du Fils et du Saint-Esprit,que nous prenons
tous trois à témoin. Car si un témoignage est établi sur la parole de trois témoins, combien plus notre espérance est-elle solidement établie sur le nombre des trois personnes divines, puisque nous avons ainsi pour garants de notre salut les mêmes qui sont cautions de notre foi? Notre profession
de foi et la promesse du salut étant donc engagées sur les trois divines personnes qui en répondent, il faut nécessairement qu'on fasse mention de l'Église ; car là où se trouvent le Père, le Fils et le Saint-Esprit, là se trouve aussi l'Église, qui est le corps mystique des trois personnes divines.»
Tertullien fut contemporain d'Irénée de
Lyon, et lorsqu'il écrivit son traité sur le baptême en latin, «De Baptismo», c'était selon les historiens approximativement entre l'an 197 et 208. Si vous avez noté ses déclarations reproduites ci-dessus, vous devez admettre qu'il était vraiment trinitaire. Tertullien n'était pas en avance sur son temps pour ce qui concerne le trinitarisme, et ce fait contredit William Branham et détruit sa crédibilité.
Il semble bien que William Branham n'a pas lu les écrits de Tertullien sur le baptême d'eau, et les historiens sont d'accord pour accorder à Tertullien
(160-230) une grand influence, tout comme Irénée de Lyon (120-202). Les déclarations de Tertullien ne sont pas une nouvelle doctrine de l'Église de Rome, car ce qu'il déclare était sans doute enseigné bien avant lui dans tout l'empire romain. D'une part, non seulement on baptisait à l'époque de Tertullien et d'Irénée de Lyon au nom de «Père, Fils et Saint-Esprit», mais on enseignait que le baptême d'eau «lavait littéralement les péchés» de la personne baptisée. La liturgie de l'Église de Rome avait élevé le baptême d'eau au rang de «sacrement incontournable» de telle sorte, que personne ne pouvait être «sauvé ou né de nouveau» à moins d'être baptisé au nom des 3 personnes divines de la trinité. Même si on
aurait baptisé au nom de Jésus-Christ avant l'an 325, le baptême d'eau était faux de toute façon et même si le baptême aurait été fait au nom de Jésus-Christ, le baptême était devenu un enseignement antichrist, méprisant la pensée perpétuelle du sang de Jésus.
Époque pré-nicéenne Influence de Tertullien sur Cyprien de Carthage
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Désolé de contredire William Branham... mais ce qu'il allègue est complètement faux. l'Église catholique a commencé à baptiser au nom de “Père, Fils et Saint-Esprit” bien avant l'an 325. Irénée de Lyon confirme dans ses écrits que le sens du baptême d'eau était complètement changé. À son époque le baptême «donnait le Saint-Esprit» et le nouveau baptisé était «gardé» par l'Esprit, à la condition
«qu'il vive dans la vérité, la sainteté, la justice et la patience». Ce n'était plus la pensée du vêtement blanc symbolique, lavé dans le sang de l'Agneau, mais le «croyant» devait avoir un comportement aligné sur le légalisme de «la Tradition» apostolique et comme Irénée l'a écrit, l'action de l'Esprit Saint était «conditionnelle» au comportement «approuvé» par le clergé romain. La victoire du croyant dans la lutte contre l'accusateur, est définitivement perdue! Le sacrifice et le sang de l'agneau n'ont plus d'importance. En sommes, on en arrive à une religion facile : «faites-vous baptiser, et tous vos péchés sont alors pardonnés et vous naissez de nouveau! » Plus tard, on inventera «la
confession» pour régler les problèmes de comportements, et si vous décédez avant, on aura plein de choses dans «la liturgie» pour vous rassurer, comme «l'extrême-onction», les messes pour les défunt, les indulgences et le purgatoire....
[61-0119A] La Divinité Expliquée Source:http://messagedoctrine.net/French%20Sermons/LA%20DIVINITE.htm « (35) Maintenant, arrêtons-nous avant de rentrer, juste une minute. Si cela avait été mal, pourquoi Dieu l'aurait-il reconnu alors, et aurait ordonné à tous les autres, à travers la Bible, d'être baptisés au nom de Jésus-Christ. "Et chaque personne dans la Bible fut baptisée au nom de Jésus-Christ. Et si chaque personne jusqu'à l'organisation de l'Église catholique fut baptisée au nom de Jésus-Christ ... FAUX Au Concile de Nicée, ils formulèrent ce baptême du Père, Fils, Saint-Esprit, faisant un Dieu trinitaire du vrai Dieu, pour amener leur, leur trinité ... »
[60-1204M] La Révélation de Jésus-Christ Source:https://www.branham.fr/sermons/569-Revelation_Chapter_One «
(191) C'est de cette façon que l'église apostolique baptisait au commencement. Et je demanderais à n'importe qui de montrer un passage de l'Écriture ou d'indiquer un moment dans l'histoire, où quelqu'un ait jamais été baptisé dans l'Église chrétienne autrement qu'au Nom de Jésus-Christ, FAUX avant que l'Église catholique ne fût formée et qu'elle eût adopté pour credo "Père, Fils et Saint-Esprit". Faites alors sortir vos documents historiques, vous historiens.Non, ça n'existe pas. Après l'an 304, l'an 304 ap. J.C., est apparu le baptême trinitaire pour un Dieu en trois : "Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit". C'est du paganisme!» « (280) Dites-moi que ce n'est pas l'Écriture, ou montrez-moi un quelconque passage du Nouveau Testament où quelqu'un ait jamais été baptisé d'une autre façon, si ce n'est au Nom du "Seigneur Jésus-Christ". Montrez-le-moi!
(281) FAUX Saint Agabus et beaucoup d'autres encore qui furent baptisés jusqu'à l'époque du - du - du Concile de Nicée, et chacun d'eux fut baptisé au Nom de Jésus-Christ. Et les missionnaires labouraient le champ missionnaire avec le Nom de Jésus-Christ.
(282) Mais quand le Concile de Nicée eut lieu, il leur fallut avoir trois dieux. Ils ont renversé Paul, ou plutôt ils ont renversé Jupiter et ont élevé Paul. Ils ont renversé Venus et ont élevé Marie. Ils avaient toutes sortes de dieux, toutes sortes de saints, et tout le reste. FAUX Ils inventèrent un baptême trinitaire dont ils nourrirent les protestants! Et ils continuent à avaler cela.»
[60-1207] L'Âge de l’Église de Pergame Source:https://www.branham.fr/sermons/197-The_Pergamean_Church_Age « (131) En faisant cela, ils se sont unis et ont formé ce qui sera plus tard l’église Catholique primitive. Puis au concile de Nicée… Quand j’ai lu cela, je suis tombé à genoux! Le concile de Nicée s’est tenu en 325, tous ont été rassemblés: les évêques FAUX et les pères de la foi chrétienne se sont rencontrés à Nicée.
C’est pourquoi on appelle cela le concile de Nicée, qui s’est tenu en 325. Et environ quinze cents délégués sont venus à la convention — au concile —, environ quinze cents délégués, et les laïcs dépassaient en nombre les évêques à raison de cinq pour un (dans les délégations); mais pourtant, par le moyen des
Nicolaïtes (le formalisme froid) et du plan politique de Constantin, ils eurent la majorité sur la véritable Église, en un vote, FAUX et remportèrent la victoire, établissant des évêques, un saint ordre fait par l’homme, enlevant le Saint-Esprit de l’assemblée et le plaçant sur les
évêques, les cardinaux, et les papes, etc. (137) Donc ce premier concile, celui de Nicée, eut lieu en 325. Environ quinze cents délégués assistaient à la réunion, mais ils eurent le dessous face aux évêques lors de ce concile embrouillé et orageux. Ceux-ci les dominèrent et votèrent en ce sens que les Nicolaïtes
prirent le dessus, et cela, c’était pour s’emparer de toute l’Église et la mettre sous l’autorité des papes, des évêques, etc., FAUX enlevant le pouvoir à l’Église pour le donner aux évêques, afin que les évêques dirigent l’Église, et soient les seuls à avoir quelque chose à dire.» Commentaire: Il n'y a jamais eu de «Pères de la foi chrétienne apostolique» à Nicée, tels que ceux qui sont reconnus comme tels par
l'église catholique romaine.
Signes et miracles dans les réveils [61-0119E] La Reine de Séba Source:https://www.branham.fr/sermons/209-Queen_Of_Sheba « (25) Et Dieu dans tous les âges et dans tous les temps a toujours eu des signes et des miracles parmi Son peuple. En aucune fois
ou aucun âge... Je veux que tout historien retourne avec moi jusqu'au Concile de Nicée même, ou même avant le Concile de Nicée dans l'histoire, et se renseigne si à aucun--aucun moment à travers Luther, Martin, John Smith, Moody, Sankey, Calvin, Knox, Spurgeon...À chaque fois qu'ils avaient un réel déversement
du réveil, FAUX ils avaient la Puissance de Dieu manifestée parmi eux par des signes, des miracles, des parlers en langues, des démonstrations, la guérison Divine, et ainsi de suite. En aucune fois...»
Signes et miracles dans les réveils 61-0219 La Reine de Séba Source:https://www.branham.fr/sermons/1530-The_Queen_Of_Sheba « (36) Or, si vous ne connaissez pas la Parole, comment allez-vous connaître le signe? «Voici les miracles...» Vous devez connaître la Parole, savoir de quoi vous parlez. Si vous prenez cela selon une conception d’un homme, alors vous n’avez point reçu cela comme Pierre l’avait reçu. Vous vous ferez donc votre propre idée à ce sujet. Mais Jésus a dit à Pierre: «Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est Mon Père qui est dans les cieux. Et sur cette pierre, Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.»
Maintenant, pour voir si c’est vrai ou pas, retournez prendre les pères Pré-nicéens, ou le Conseil Nicéen, et les–les historiens de l’âge, et voyez si chaque fois que les gens avaient cru cette Parole-là FAUX Elle n’avait pas produit exactement ce qu’Elle avait dit qu’Elle produirait.»
William Branham n'a jamais manqué d'attaquer le système dénominationnel en général a martelé avec insistance que les Églises «organisées» issues du protestantisme depuis martin Luther étaient des filles de l'Église catholique romaine, laquelle se serait «organisée» à partir du concile de Nicée en l'an 325. Sauf que c'est vraiment ne pas connaître l'Histoire. Déjà dès la fin du premier siècle, les ouvriers du mystère d'iniquité étaient à l'œuvre pour organiser le clergé soumis à l'évêque de Rome. Il suffit de lire ce que Clément de Rome (30-100) et Ignace d'Antioche (35-113) ont laissé comme témoignages pour se rendre compte du système clérical qui s'est graduellement installé et qui était très bien organisé
aux jours d'Irénée de Lyon (±125-202) et de Tertullien (160-230). Voyons un peu ce que William Branham a déclaré:
[59-0823] Le Gazam, La Sauterelle, Le Jélek Et Le Hasil Source:https://www.branham.fr/sermons/1467-Palmerworm_Locust_Cankerworm_Caterpiller « (121) Cela avait commencé dans les âges primitifs, après la mort de Christ et Sa résurrection, après la mort des apôtres: FAUX trois cents ans plus tard, ils ont tenu le Concile de Nicée. C’est alors qu’ils ont formé la première organisation qui est l’Église catholique.Ce qui veut dire... Catholique veut dire universel. (...) (118) (...) J’ai lu les écrits antiques de Joseph. J’ai lu Les Deux Babylones d’Hislop. J’ai lu Les Âges Primitifs de Pember. Je... Oh! et Les Pères Nicéens, juste avant le Concile de Nicée, après la Pentecôte.(...) »
«
(124) Oui, les crédos... Puis, ils ont formé ce qu’on appelle les–les Pères pré-nicéens, ils se sont rassemblés; et ils ont organisé cela par un concile. FAUX
Et ce concile a produit l’Église catholique, ce qui veut dire l’Église universelle. Ils ont détruit toutes les petites églises avec lesquelles Dieu traitait, ils les ont obligées à former une seule église
et à avoir une seule religion. (...)» (152) Maintenant, observez comment les trinitaires extrêmes..., de l’Église catholique, cela n’a jamais été dans la Bible, FAUX cela n’a jamais existé chez les pères pré-nicéens, Pré... avant... les pères pré-nicéens. Ils avaient tous été baptisés au Nom de Jésus-Christ, eux tous. Cela est passé par l’Église catholique, c’est venu de là et c’est entré dans l’Église protestante.
[60-1207] L'Âge de l’Église de Pergame Source:https://www.branham.fr/sermons/197-The_Pergamean_Church_Age « (131) En faisant cela, FAUX ils se sont unis et ont formé ce qui sera plus tard l’Église Catholique primitive. Puis au concile de Nicée… Quand j’ai lu cela, je suis tombé à genoux! Le concile de Nicée s’est tenu en 325, tous ont été rassemblés: les évêques
et les pères de la foi chrétienne se sont rencontrés à Nicée.
C’est pourquoi on appelle cela le concile de Nicée, qui s’est tenu en 325. (...) mais pourtant, par le moyen des
Nicolaïtes (le formalisme froid) et du plan politique de Constantin, ils eurent la majorité sur la véritable Église, en un vote, FAUX et remportèrent la victoire, établissant des évêques, un saint ordre fait par l’homme, enlevant le Saint-Esprit de l’assemblée et le plaçant sur les
évêques, les cardinaux, et les papes, etc. (137) Donc ce premier concile, celui de Nicée, eut lieu en 325. Environ quinze cents délégués assistaient à la réunion, mais ils eurent le dessous face aux évêques lors de ce concile embrouillé et orageux. FAUX Ceux-ci les dominèrent et votèrent en ce sens que les Nicolaïtes
prirent le dessus, et cela, c’était pour s’emparer de toute l’église et la mettre sous l’autorité des papes, des évêques, etc., enlevant le pouvoir à l’église pour le donner aux évêques, afin que les évêques dirigent l’Église, et soient les seuls à avoir quelque chose à dire.»
Irénée de Lyon (125-202) -
Contre les hérésies Livre III
«
(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant
que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale,
constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout,
a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.» Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon
Irénée de Lyon - Contre les hérésies, Livre 1, 10, 1 « l’Église fut répandue universellement dans le monde jusqu’aux frontières de la terre et elle a reçu sa foi des apôtres et de leurs
disciples»
62-0127 L'Homme Le Plus Méchant Que Je Connaisse Source:https://www.branham.fr/sermons/1816-Meanest_Man_I_Know « (45) FAUX Je lisais dans Les Pères Nicéens, Le Concile Post-Nicéen là où saint Augustin d'Hippone était un jour avec saint Martin quand il lui a rendu visite au monastère.
Dieu lui donna, là au fond du jardin, l'opportunité de recevoir le Saint-Esprit comme Martin . Mais il L'a rejeté, il était tellement intéressé aux - aux dogmes de Rome qu'il ne pouvait pas recevoir le Saint-Esprit.»
Église organisée [62-0122] La Confirmation De La Commission https://www.branham.fr/sermons/1556-Confirmation_Of_The_Commission « (113)(...) Mais je viens de terminer l’étude du Concile pré-nicéen. Et j’ai pris Les Deux Babylones d’Hislop, L’Église des
Pèlerins de Broadbent, Le Concile prénicéen, Le Concile de Nicée et Le Concile post-Nicéen, Les Pères Nicéens, FAUX j’ai vu comment le Saint-Esprit les avait inspirés. Ils n’avaient même pas un autel dans leur église. Ils n’avaient rien du genre crucifix.
Une Église catholique romaine est allée de l’avant avec des dogmes, avec le crucifix, mais le vrai orthodoxe s’est gardé pur, avec de petits bâtiments, sans rien si ce ne sont que les tables. Et ils avaient... Un homme pieux expliquait la Parole de Dieu, et la puissance de Dieu descendait. Ils levaient simplement
les mains et louaient Dieu. Ils parlaient en langues, des signes et des prodiges les accompagnaient. Oui, oui.» «
(114) FAUX Polycarpe, Ignace, Martin, Irénée, Colomba (Oh! la la!), Justin, beaucoup d’autres véritables hommes pieux qui ne toléraient pas du tout cette autre Église, la romaine, à côté de cela. Ils sont restés catholiques. Nous aussi, nous sommes
catholiques, des catholiques apostoliques. Eh bien, catholique veut dire universel. Mais la catholique romaine a adopté des crucifix, des dogmes et autres, comme cela ; ils ont dit, non pas la Bible, eux, que Dieu était dans Son église. Dieu est dans Sa Parole.
La Bible dit: «Si quelqu’un en retranche ou y ajoute quelque chose, sa part sera retranchée du Livre de Vie.» Nous croyons exactement ce que Dieu dit, et c’est tout. Bon. Nous croyons donc toujours ce Message.»
[61-0208] Messieurs, Nous Voudrions Voir Jésus Source:https://www.branham.fr/sermons/1524-We_Would_See_Jesus « (27)(...) J’ai dit: «Je possède Les Deux Babylones d’Hislop. Je possède les plus anciens [livres] d’histoire que je puisse trouver. Voici Les Pères nicéens, Le Concile de Nicée,Le Concile pré-nicéen, et tous les autres, juste ici dans mon bureau. FAUX Montrez-moi où il y a eu une Église catholique avant 305. Montrez-moi là où c’était.» Note: Et bien oui, voici ce qu'Irénée de Lyon a laissé par écrit
[62-0407] Les Signes de sa venue Source:https://www.branham.fr/sermons/979-The_Sign_Of_His_Coming « (21) (...) J’ai dit : FAUX « Montrez-moi un écrit historique pour prouver que l’Église catholique existait avant six cent six ans après la mort du dernier apôtre. J’ai dit : «Voici Les Pères Nicéens, pré-Nicéens, post-Nicéens, les deux… de Pember, Les Ages Primitifs de Pember, Les Deux Babylones d’Hislop, Le Livre des Martyrs de Foxe, oh! L’Église Primitive de Broadbent, tous les écrits historiques sacrés que je connais sont ici. Montrez-moi une seule page, à un
moment quelconque.» Vous voyez?»
Église organisée [62-0726] Un Témoignage En Mer (It Is I, Be Not Afraid) Source:https://www.branham.fr/sermons/1589-It_Is_I_Be_Not_Afraid « (77) (...) Nous régressons directement, car chaque église qui se soit jamais organisée, Dieu l’a mise au placard. Et j’aimerais qu’un historien me montre où elle s’est jamais
relevée. Ça ne s’est jamais fait dans l’histoire.
FAUX Et j’ai étudié le Concile Nicéen, le concile Pré-Nicéen, les Pères Nicéens, les deux Babylones d’Hislop, Les Âges primitifs de Pember. Oh! il n’y a jamais eu une église qui se soit donc organisée, que Dieu n’ait jamais mise au placard, et Il ne s’en est jamais servi, Il prenait autre chose, et continuait avec. (...)»
Le troisième sceau [63-0320] Source:https://www.branham.fr/sermons/259-The_Third_Seal « (130) L’Ève spirituelle, — c’est-à-dire l’Église, l’épouse de Christ, FAUX —elle, elle est tombée,non pas en Éden, mais à Rome, voyez-vous, FAUX au concile de Nicée,c’est là qu’elle a rejeté.Cette Église de Pentecôte qui est allée à Nicée, et qui a écouté le raisonnement de Rome, au lieu de rester attachée à la Parole, elle est tombée.(...) (176) Maintenant, remarquez, (...) Et l’épouse spirituelle de la Pentecôte, FAUX comme elle est tombée à Nicée, elle a reçu la promesse que dans les derniers jours la Parole reviendrait. Maintenant, vous dites, alors… (178) Mais elle avait perdu, FAUX or, elle avait perdu cette Parole à Nicée.»
[61-0806] La Soixante-dixième Semaine De Daniel
Source:https://www.branham.fr/sermons/221-Daniels_Seventy_Weeks E-58 «Le blanc dans l'Église, ici, veut dire que c'était apostolique partout. Après, au deuxième âge de l'église, ils ont eu la doctrine des Nicolaïtes, ou ils ont eu les œuvres des Nicolaïtes; FAUX ce n'était pas encore devenu une doctrine. FAUX Au troisième âge de l'Église, c'est devenu une doctrine. Et au quatrième âge de l'Église, ils en ont fait une organisation, et il y a eu la papauté romaine. FAUX Et au-au quatrième âge de l'Église, c'était l'âge des ténèbres.»
Commentaire: Non, William Branham! l'Église n'est pas tombée à Nicée, elle était tombée bien avant Nicée, dès le deuxième siècle. Lorsqu'on utilise des mots précis, les gens s'attendent à ce que les mots veulent dire ce qu'ils signifient.
Et bien voilà! C'était pourtant bien documenté et quand on cherche, on trouve! Ignace d'Antioche, Clément d'Alexandrie, Irénée de Lyon, Tertullien .... tous bien avant Nicée. Faut croire que William Branham, bien qu'il ait affirmé avoir lu beaucoup de choses, assurément il n'était pas «inspiré» lorsqu'il a déclaré qu'il n'y avait pas d'écrit historique qui parlait d'une d'Église catholique «avant 600 ans après la mort du dernier apôtre (Jean)»
Bien que William Branham avait entièrement raison de condamner le trinitarisme en l'associant à la «déclaration de foi trinitaire» (1er symbole de Nicée) qui avait été débattu lors du concile de Nicée en l'an 325 pour finalement aboutir d'une déclaration de foi «trinitaire» majoritaire, «un Dieu en 3 personnes de même essence», il semble que ses connaissances sur le sujet étaient minimales. D'une part, il n'a pas tellement élaboré sur le clan et la «théologie» qui s'opposait au trinitarisme, et lorsqu'il en a fait allusion, c'était pour dire que les 2 côtés qui s'opposaient sur
«la divinité» étaient de toute façon dans l'erreur.
William Branham n'a pas vraiment pris la peine d'étudier ce que les «unitaires»
(arianisme) enseignaient, ni n'a parlé de la période entre 325 et 381, là où les conflits entre «ariens et trinitaires» ont perduré jusqu'au concile de Constantinople de mai à juillet 381, là où on a définitivement basculé dans un «symbole de Nicée» redéfini. Ce concile de 381 reprit tout ce qui avait été discuté lors du premier concile de Nicée de 325, et proclama la divinité du Saint-Esprit, pour établir «un symbole de foi» désigné sous le nom de «symbole de Nicée-Constantinople» qui compléta le symbole de foi proclamé à Nicée en 325.
La période comprise entre 325 et 381 est capitale, l'empire romain étant divisé en deux, les empereurs romains d'Orient et d'Occident ont successivement changé de camp, soit qu'ils étaient trinitaires, ou ariens.
Et vous savez sans doute, que le personnage historique de Martin de Tours que William Branham a choisi et élevé en tant «qu'ange/étoile/messager» de l'Église de Pergame, dans son «Exposé des Sept Âges de l'Église» fut pris dans la tourmente des conflits entre «ariens et trinitaires» et dut à quelques reprises s'exiler, étant chassé par des évêques ariens, à cause de sa prise de position dogmatique trinitaire, laquelle est bien documentée dans son hagiographie (La vie de St Martin) par Sulpice Sévère. La réfutation des allégations de William Branham ne peut que disqualifier définitivement la crédibilité de William Branham une fois pour toutes et renvoyer tous ses enseignements dans l'obscurité qui a été préparée pour les
recevoir.
Ce n'est pas tant la position de William Branham sur «la Trinité» que je réfute, mais ses allégations erronées qui place la pensée trinitaire au sein de l'Église seulement après l'an 325. Pourquoi? Parce que cela a une grande importance, car le seul personnage historique pré-nicéen qu'il a délibérément choisi et qui a vécu entre l'an 120 et 202, soit Irénée de Lyon, étaient déjà trinitaire. Irénée de Lyon écrivit environ 150 ans avant le concile de Nicée de 325. Irénée fut suivi part Tertullien, un autre «Père de l'Église» qui publia un ouvrage sur «La Trinité» vers l'an 213. Le fait que William Branham n'a pas su discerner l'esprit et la pensée du personnage d'Irénée en dit long sur ses enseignements. Il faut
que vous prenez connaissance de ce que William Branham allègue pour comprendre qu'il n'a pas tout lu ce qu'il prétendait savoir.
« (118) (...) J’ai lu Le livre des Martyrs de Foxe. J’ai lu les écrits antiques de Joseph. J’ai lu Les Deux Babylones d’Hislop. J’ai lu Les Âges Primitifs de Pember. Je... Oh! et Les Pères Nicéens, juste avant le Concile de Nicée, après la Pentecôte.(...)
(124) Oui, les crédos... Puis, ils ont formé ce qu’on appelle les–les Pères pré-nicéens, ils se sont rassemblés; et ils ont organisé cela par un concile. FAUX Et ce concile a produit l’Église catholique, ce qui veut dire l’Église universelle. Ils ont détruit toutes les petites églises avec lesquelles Dieu traitait, ils les ont obligées à former une seule église
et à avoir une seule religion. (138) Maintenant, du temps des pères primitifs nicéens... Gene, tu venais aussi de prendre cela. FAUX Le grand concile nicéen a suscité un grand débat sur la question de savoir s’il existe un seul Dieu ou trois Dieux: Le Père, un; le Fils, deux; Dieu le Saint-Esprit, trois. Et ils ont adopté qu’il existait trois Dieux. Eh bien, si vous ne croyez pas cela, je vais vous le lire tout de suite dans Le Concile nicéen, Les Pères nicéens. C’est ce qu’ils ont fait: Trois Dieux.» Note: Le concile de Nicée n'a pas produit l'Église catholique, elle existait bien avant.
(152) Maintenant, observez comment
les trinitaires extrêmes..., de l’Église catholique,
cela n’a jamais été dans la Bible, FAUX cela n’a jamais existé chez les pères pré-nicéens, Pré... avant... les pères pré-nicéens. Ils avaient tous été baptisés au Nom de Jésus-Christ, eux tous. Cela est passé par l’Église catholique, c’est venu de là et c’est entré dans l’Église protestante. (155) Vous direz: «La sainte et bénie trinité.» Trouvez-moi le mot trinité quelque part dans les pages de la Bible de Dieu. (...) Si vous trouvez cela, venez me voir. Vous êtes tenu par devoir de le faire en tant que chrétien, si vous le trouvez. Ça ne se trouve pas dans les Saintes Ecritures de Dieu.
EXACT Et le Père, Fils et Saint-Esprit est un produit de l’enfer; trois Dieux, ça n’existe pas. » Note: Le trinitarisme existait aux jours d'Irénée de Lyon et de Tertullien, soit plus de 150 ans avant Nicée 325.
[61-0425B] La Divinité Expliquée Source:https://www.branham.fr/sermons/213-The_Godhead_Explained « (153) Maintenant, maintenant, pour ce qui est du baptême, là, beaucoup de gens... Maintenant, vous devez faire ça, frères. Ou, c'est comme j'ai dit à Frère Scism et à Frère Ness, que si vous... La–la querelle s'est
déclarée. Et tous, beaucoup d'entre vous, qui êtes des érudits, ici, vous êtes plus aptes que moi; mais j'ai beaucoup étudié le sujet. Et j'ai lu les Pères prénicéens, le Concile de Nicée, et tous les historiens, et ainsi de suite.
(154) Cette question a été soulevée au Concile de Nicée. Les deux côtés n'ont rien donné de bon; quand l'église catholique a adopté le point de vue trinitaire extrémiste, et que l'autre s'est faite unitarienne, alors les deux côtés sont partis de travers. C'est tout à fait vrai, parce que l'homme avait quelque chose à y voir.
(175) Et puis, alors que Pierre était là, présent, quand Matthieu 28 a été cité, voilà qu'il s'est retourné, et, dix jours plus tard, avec cette révélation, et il a baptisé au Nom du «Seigneur Jésus-Christ». Pourquoi est-ce qu'il l'a fait? Alors qu'il avait la révélation de Dieu; et il avait les clés du Royaume, frère.
(176) Maintenant, je vais peut-être vous blesser pendant un instant, un côté parmi vous, mais arrêtez-vous juste un instant. Il n'y pas un seul endroit dans la Bible où qui que ce soit ait jamais été baptisé au Nom de «Père, Fils, Saint-Esprit». Il n'y a pas un seul endroit dans les Écritures. Et s'il y en a, produisez-le. Et si vous pouvez trouver n'importe où dans l'Histoire sacrée, FAUX jusqu'à la formation de l'Église catholique, je vous demande de le produire. Il n'y a aucun endroit, là, et c'est vrai.
Mais maintenant, attendez un instant, vous les unitaires, juste une seconde.
(177) Maintenant, il n'y a aucun endroit où... Si un homme peut me montrer un seul texte de l'Écriture où cette cérémonie a été utilisée dans la Bible, de «Père, Fils, Saint-Esprit», vous êtes tenu de venir me dire où quelqu'un a été baptisé comme ça.»
[61-0119A] La Divinité Expliquée Source:http://messagedoctrine.net/French%20Sermons/LA%20DIVINITE.htm «(35) Maintenant, arrêtons-nous avant de rentrer, juste une minute. Si cela avait été mal, pourquoi Dieu l'aurait-il reconnu alors, et aurait ordonné à tous les autres, à travers la Bible, d'être baptisés au nom de Jésus-Christ. "Et chaque personne dans la Bible fut baptisée au nom de Jésus-Christ. Et si chaque personne jusqu'à l'organisation de l'Église catholique fut baptisée au nom de Jésus-Christ ... FAUX Au Concile de Nicée, ils formulèrent ce baptême du Père, Fils, Saint-Esprit, faisant un Dieu trinitaire du vrai Dieu, pour amener leur, leur trinité ... »
« (35) Maintenant, arrêtons-nous avant de reprendre, juste un instant. Si c'était faux, pourquoi alors Dieu
a-t-Il reconnu cela et a-t-Il ordonné à tous les autres à travers la Bible de se faire baptiser au Nom de Jésus-Christ ? Et chaque personne dans la Bible a été baptisée au Nom de Jésus-Christ. Et si chaque personne, jusqu'à l'organisation de l'Église catholique, a été baptisée au Nom de Jésus-Christ… FAUX Au Concile de Nicée, ils ont institué ce baptême de Père, Fils et Saint-Esprit, faisant du vrai Dieu unique un Dieu trinitaire, afin d'introduire leur-leur trinité…
Souvenez-vous: D'après l'œuvre de Tertullien, «De Baptismo», qui vécut de ±160 à 230, le clergé de l'Église soumis à l'évêque de Rome baptisait au nom de «Père, Fils et Saint-Esprit», ce qui indique que William Branham a erré dans ses déclarations. De plus, le concile de Nicée de 325, N'A PAS PRODUIT L'ÉGLISE CATHOLIQUE.
En l'an 325, cela faisait déjà un bon bout de temps que les ouvriers du mystère d'iniquité avait commencé à organiser l'Église, et ce, depuis plus de 200 ans. L'Esprit du message de l'Évangile apostolique avait été complètement renié, et l'enseignement apostolique avait été altéré de telle sorte que c'était devenu seulement une croyance religieuse, un culte empreint de liturgie, des «sacrements», des dogmes ancrés dans «une Tradition» que seul le clergé romain avait le droit d'interpréter. Déjà avant Irénée de Lyon, plus personne revendiquait la perfection et la sainteté par la
pensée perpétuelle du sacrifice
et du sang versé de Jésus. Aucun des «Pères pré-nicéens» n'a jamais parlé «du vêtement blanc» lavé dans le sang de l'agneau. Ils furent tous sans exception des ouvriers du mystère de l'iniquité. L'enseignement contenu dans son «Exposé des 7 Âges de l'Église» de William Branham ne tient pas la route. L'enseignement de «l'Exposé des 7 Âges de l'Église» est complètement faux, car William Branham a élevé des personnages qui furent des ouvriers d'iniquité au rang «d'anges/étoiles/messagers» qui se tenaient constamment dans la présence de Dieu en Esprit, et les a livrés en exemples.
Source:https://fr.wikipedia.org/wiki/Origène Selon Wikipédia, «Origène (en grec ancien Ôrigénês) est reconnu comme le père de l'exégèse biblique. Théologien de la période patristique, il est né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr vers 253.
Il est aussi l'un des Pères de l'Église et « le plus grand génie du christianisme antique avec saint Augustin »
(...) Origène est considéré comme le père de l'exégèse biblique pour avoir commenté tous les Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament dans une œuvre exégétique gigantesque, non seulement par son étendue, mais par l’ampleur de son information et par l’élan spirituel qui l’anime.
Sa méthode exégétique fait appel à la distinction entre trois sens de l’Écriture : le sens littéral, le sens moral et le sens spirituel, correspondant aux trois parties de l’homme : le corps, l’âme et l’esprit.
D'après Eusèbe, Origène, dans le premier des livres Sur l'Évangile selon Matthieu, rapporte ainsi la Tradition :
«Comme je l'ai appris par la Tradition à propos des quatre Évangiles — les seuls aussi à être incontestés dans l'Église de Dieu qui est sous le ciel »
Il est le premier qui ait affirmé clairement la virginité perpétuelle de Marie. Enfin son traité d’apologétique Contre Celse, dans lequel il donne de nombreux extraits (Contre Celse, III, 37.) de l'œuvre de son adversaire est un chef-œuvre d'honnêteté intellectuelle. Maître spirituel incontestable, jamais condamné de son vivant, objet de fausses querelles par la suite, il reste l'un des Pères de l'Église d'une immense fécondité.
Beaucoup de Pères de l’Église s’inspirèrent des écrits d’Origène. Ainsi, Grégoire de Nazianze et Basile de Césarée composent une anthologie de ses œuvres, la Philocalie d'Origène, Jérôme de Stridon traduit les homélies sur Saint Luc, qui sont les seules qui restent, les originaux ayant disparus, et Didyme l’Aveugle se déclarera disciple d’Origène.
Origène est à l'origine de l'interprétation selon les quatre sens des Écritures et de la Lectio divina pratiquée dans les monastères.
Érasme écrivait dans le De Ratione Studii, rédigé à Londres en mars 1506 : « En fait de théologie, après les Saintes Écritures, rien de mieux à lire qu'Origène — ex theologia, secundum divinas litteras, nemo melius Origene. »
Cliquez pour agrandirTableau succession apostolique
Origène et la virginité perpétuelle de Marie Les théologiens de l'Église catholique d'aujourd'hui se réfèrent tous à Origène pour tenter de démontrer que cet enseignement était véhiculé dans les premiers siècles de l'Église. La virginité perpétuelle de Marie («toujours vierge») est une doctrine qui veut que Marie soit restée vierge avant la naissance de Jésus, pendant et après cette naissance, et jusqu'à sa propre mort. Bien qu'Irénée de Lyon ait abordé le sujet auparavant, Origène est le premier Père de l'Église a enseigner la virginité perpétuelle de Marie, et il pense que Marie a continué toute sa vie à rester vierge et à se recueillir entièrement en Dieu.
Selon lui, l'Écriture n'identifie pas les frères de Jésus à des fils de Marie. Origène, dans son Commentaire sur saint Matthieu (vers l'an 248), mentionne expressément la croyance en la virginité perpétuelle de Marie.
Origène, exégète, prétend qu'il n'existe pas dans le Nouveau Testament de témoignages qui autorisent à soutenir que Marie, après la naissance de Jésus, ait mené une vie matrimoniale ou que les frères de Jésus soient les fils de Marie. Origène tente de démontrer comment Marie imite Jésus et comment elle est parmi les femmes vierges, la première.
« Ceux qui disent cela veulent conserver jusqu'au bout la dignité qui vient à Marie de sa virginité, afin que le corps qui avait été jugé digne de servir d'instrument à l'accomplissement de cette parole : l'Esprit-Saint viendra sur toi et une Puissance du Très-Haut t'ombragera, ne connut pas la couche de l'homme, après que furent entrés en elle l'Esprit-Saint et la Puissance venant d'en haut qui l'a ombragée.
Et je pense que l'on peut dire avec raison que, si Jésus a été pour les hommes les prémices de la pureté et de la chasteté, Marie le fut pour les femmes. Il ne serait pas convenable d'attribuer à une autre qu'à elle les prémices de la virginité. »[1]
La grâce de Marie est partagée ensuite par tous ceux qui le veulent : « À cause de la bénédiction accordée à Marie la joie s'étend à toute âme vierge. »[2]
Origène (vers 185-vers 254) Voici une autre traduction d'un texte d'Origène qui évoque la virginité perpétuelle dans son «Commentaire sur Jean »:
« Car si Marie, ainsi que le déclarent ceux qui célèbrent légitimement ses louanges, n’eut pas d’autre fils que Jésus alors que Celui-ci dit à Sa mère : “Femme voici ton fils” et non pas : “Voici cet autre fils”, alors Jésus dit virtuellement à Marie : “Voici Jésus que tu as porté”. N’est-il pas vrai que toute personne parfaite cesse de vivre pour que le Christ vive en elle ? De la sorte, si c’est le Christ qui vit en cette personne, il peut être dit à Marie : “Voici ton fils, le Christ”. Nous devons donc nous efforcer d’interpréter correctement ce passage confié au trésor de la langue écrite de telle sorte que n’importe qui puisse le lire ou l’entendre quand il est lu à haute voix. » (Origène - Commentaire sur St Jean, I : 6, année 232). Source:https://www.mondedemain.org/revues/2007/mai-aout/dieu-est-il-une-trinite
Pour Origène, le «Fils de Dieu» est éternel et Dieu est une Trinité en 3 hypostases La philosophie d'Origène et son «concept de la génération éternelle» selon laquelle le monde spirituel tout entier était éternel enseignait que
«Le Fils est éternellement issu (ou engendré) de la toute existence de Dieu et, par conséquent, de l’essence même du Père, mais en second après le Père […]»Origène, comme Tertullien, inventèrent un terme générique pour les « trois » de la divine triade. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont «trois hypostases» […] La contribution majeure d’Origène, dans le formulation de la doctrine de la Trinité, fut la notion d’éternelle génération. Ce terme générique désignant les «trois» (hypostases) fut ensuite adopté et affiné au quatrième
siècle. (Nicée 325 et Constantinople 381)
Origène (180-254 apr. J.-C.) « fut le plus grand érudit et l’auteur le plus prolifique du début de l’église » (Eerdman’s, page 104). Vers l'an 203, Origène succéda à Clément d'Alexandrie comme
dirigeant d’une célèbre école, qui prétendait préparer les chrétiens «au baptême», et qui dispensait des cours de philosophie et de sciences naturelles aux masses populaires.
Tertullien et Origène firent partie des théologiens catholiques, qui prospéraient durant la dernière partie du deuxième siècle et le début du troisième. Aucun d’eux n’avait vu le jour moins d’un siècle après la fondation de l’Église du Nouveau Testament, lors du jour de la Pentecôte. Ce sont eux qui établirent le fondement de l’enseignement catholique (et plus tard protestant) relatif à la Trinité et à la nature de Dieu – ce fondement ne vient pas des apôtres du Nouveau Testament tels que Pierre, Paul ou Jean.
L'ascèse et la formule du monachisme de Martin de Tours De manière générale, l’ascèse consiste à résister à ses besoins autant qu’il est possible en les étouffant par des exercices divers, dans des cultes ayant
l'apparence de piété
.
encadrés de liturgies et de cultes très religieux. Autrement dit, toute l'énergie de l'ascète est concentrée ou canalisée dans une obsession d'auto-sanctification par la souffrance, la privation, le jeûne, l'abstinence, l'altruisme extrême, etc... pour plaire à Dieu. Le monachisme et l'ascèse ne font aucun cas de la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus et de la perfection et sainteté de Jésus qui est conférée à ceux qui se tiennent dans
l'Esprit de la Nouvelle alliance, jour et nuit.
Dans «la vie de saint Martin», l'hagiographe Sulpice Sévère fait mention que l'ascèse de Martin est uniquement centrée sur la pauvreté, l'altruisme
et la charité, l’austérité et la prière, la communauté des biens, le repas commun, la copie de manuscrits. Il est mentionné que Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. Ainsi, comme au monastère de Marmoutier, fondé par Martin
de Tours, la discipline est affiliée à celle de Martin, réglée non pas sur une règle écrite, mais avant tout sur le «charisme et l’exemple ascétique» de Martin. Évidemment, puisque Martin est devenu un modèle à imiter, toutes les«croyances» de Martin de Tours ont été adoptées par ses imitateurs. Martin avait reçu sa formation ecclésiastique et son orientation dans le monachisme par son professeur et maître qui fut l'évêque Hilaire de Poitiers, reconnu comme Père de l'église pour ses travaux à la défense du dogme trinitaire de Nicée en 325. Jamais Martin de Tours n'a eu aucun message, et son œuvre
se résuma à bâtir des monastères et les remplir de gens comme lui....et cela n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique de Paul. Et malheureusement, c'est ce
même «monachisme» de martin de Tours qui fut «exporté» en Irlande, «emprunté» par «Patrick d'Irlande» et dans le siècle suivant, propulsé par Colomba d'Iona et Colomban de Luxeuil.
Hilaire de Poitiers (315-367) , professeur de Martin de Tours, et «La Tradition» selon Irénée de Lyon « Ô, bienheureux fondement de l’Église, qui vous voyez attribuer un nouveau nom, Pierre qui méritez bien de soutenir cette construction, puisque c’est vous qui allez détruire les portes de l’enfer, les portes du séjour maudit et tous les verrous de la mort ! Ô bienheureux portier du ciel, à la discrétion duquel sont remises les clefs qui donnent accès à l’éternité, etc. » (Commentaires sur l’Evangile de Matthieu, chapitre XVI, n°7 dans PL, 9/1010)
Extraits de: L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. par Pierre-André Bizien Mémoire de maîtrise de Pierre-André Bizien (mention très bien). Site: http://kephas.canalblog.com/
«(...) Les deux premières traditions monastiques gauloises proviennent de deux régions différentes: le monachisme Martinien s’ancre autour de la Loire, et le monachisme Lérinien est d’origine méridionale.»
Le monachisme Martinien. « C’est en 361 que saint Martin de Tours fonde le premier monastère gaulois à Ligugé près de Poitiers. À l’origine, une communauté d’anachorètes se regroupent autour de Martin dans des cavités rocheuses. En 375, après avoir été élu évêque (371), il crée un second monastère,
Marmoutier (maius monasterium.
Son ascèse est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière. Il impose à ses disciples la communauté des biens, le repas commun, mais dispense du travail manuel comme ascèse, si l’on excepte les plus jeunes disciples qui s’adonnent à la copie de manuscrits. Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. (...) »
«Les pratiques de mortification corporelle utilisées au sein des monastères gaulois sont très variées. De nombreux instruments comme la discipline, le cilice, les ceintures de fer ou autres croix armées de pointes sont utilisés. C’est le fouet qui prédomine, surtout au sein des monastères provençaux. « qui aime son fils lui prodiguera le fouet »,
« Si, pour une faute quelconque, quelqu’un doit recevoir la discipline du fouet, on ne dépassera jamais le nombre légal de coups, c’est-à-dire 39 »
. Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu. La coutume d’aller pieds nus, soit habituellement, soit pendant un temps prolongé ou dans des circonstances déterminées, est adoptée par de certains ascètes. Elle est souvent imposée comme acte de pénitence. Le danger de tous ces exemples d’ascétisme extrême, érémitique avant tout, est le repliement exagéré sur soi-même débouchant sur un individualisme étroit contradictoire avec l’esprit évangélique que les ascètes sont sensés imiter. Il fait encourir à ses adeptes le danger d’un amour-propre excessif, et il induit le désir de battre des records pouvant aboutir, comme en Orient, à des « concours d‘ascétisme » . L’ascèse n’étant pas un but mais un moyen, l’ascétisme extrême dévoie son sens originel.»
Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction.
Le culte de Martin de Tours, aux jours de Colomba d'Iona «Le culte de «saint» Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Colomban,à Iona fondé par Colomba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Colomban (de Luxeuil), dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona.
«On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin (de Tours). La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la «Vita Tripartita de saint Patrick», rédigée aussi au ixe siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»
Source
Le culte de Martin de Tours en Irlande à l'époque de Colomba d'Iona Source Résumé: «Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 7e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Colomban (de Luxeuil), à Iona fondé par Colomba (Colum Cille) en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au
7e siècle dans les Lettres de Colomban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du
8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»
Les réseaux martiniens en Irlande médiévale Source «Le témoignage de Jonas de Bobbio concernant l’importance de Martin chez les moines de Bangor est confirmé par Colomban (de Luxeuil) lui-même dans la lettre qu’il écrit aux évêques du Concile de Chalon en 603 :
«Sed confiteor conscientiae meae secreta, quod plus credo traditioni patriae meae iuxta doctrinam et calculum octoginta quattuor annorum et Anatolium ab Eusebio ecclesiasticae historiae auctore episcopo et sancto catalogi scriptore Hieronymo laudatum Pascha celebrare, quam iuxta Uictorium nuper dubie scribentem et, ubi necesse erat, nihil definientem, ut ipse in suo testatus prologo, qui post tempora domni Martini et domni Hieronymi et papae Damasi per centum et tres annos sub Hilaro scripsit»
«Mais je confesse du plus profond de ma conscience que, pour la célébration de Pâques, je crois plus à la tradition de ma patrie en accord avec la doctrine et le calcul de 84 ans et avec Anatole, loué par l’évêque Eusèbe, auteur de l’Histoire Ecclésiastique, et par Jérôme, le saint auteur du Catalogue, qu’à celle que suit Victor, qui écrit récemment et de façon douteuse sans rien définir quand c’est nécessaire, comme il l’atteste lui-même dans son prologue et qui, après l’époque des saints Martin et Jérôme, écrivit sous Hilaire un comput couvrant encore 103 ans.» (comput= calcul du calendrier des fêtes mobiles)
(#1)
*Réf. (#1)Jonas, Vita Columbani, I, 22 (éd. krusch, Bruno, Ionae vitae sanctorum Columbani, Vedastis, Johannis, Hanovre, Hahn, 1905).
«Dans le conflit qui l’oppose aux évêques gaulois, Colomban défend ainsi l’orthodoxie et la précédence des usages irlandais, en invoquant les noms de Jérôme et de Martin contre la tradition plus récente de * Victor d’Aquitaine.»
«La vénération de Colomban pour saint Martin reflète les traditions de la communauté irlandaise dont il était issu. Le rayonnement de Colomban au sein des élites de la Gaule franque et son influence sur les grands fondateurs de monastères que furent saint Amand, Saint Ouen ou saint Philibert ne doivent pas nous faire oublier la filière en amont et son éducation à Bangor sur la côte nord-est de l’Irlande.
Bangor fut fondé en 555 par Comgall, disciple du grand Columba (Colum Cille en gaélique), apôtres des Pictes et fondateur de la puissante organisation monastique d’Iona. Bien attestée dans l’hagiographie irlandaise, la tradition des liens étroits entre Bangor et Iona et de la filiation Colomba d'Iona-Comgall-Colomban de Luxeuil était encore connue sur le continent au
9e siècle. Comme le souligne Jonas de Bobbio au tout début de la Vita Columbani, le véritable nom de Colomban est Columba, et c’est ainsi que le saint lui-même se nomme dans les lettres qu’il écrit à ses moines ou aux différents Papes. Le choix de ce nom n’est certainement pas un hasard dans le contexte que nous venons d’évoquer.»
«La plupart des informations que nous avons sur Colomba d'Iona (Columba = Colum Cille) et le monastère d’Iona nous vient de la «Vita Columbae», une grande œuvre hagiographique en trois livres composée par Adomnán, abbé d’Iona entre 679 et 704. Occurrence rare pour le haut Moyen Âge irlandais, l’historien moderne a la chance de pouvoir utiliser une
œuvre, écrite peu avant 700, par un érudit qui s’intéresse à l’histoire et à la géographie ecclésiastiques, responsable de la rédaction des Annales d’Iona, auteur d’un De Locis Sanctis qui sera copié par Bède, et qui, de surplus, nous est parvenue dans un manuscrit rédigé avant 713.»
«C’est le document le plus fiable que nous ayons sur la communauté monastique d’Iona pour les années 570-690 et c’est par lui que nous apprenons que Martin était vénéré à Iona du vivant même de Colomba. Au livre III, qui traite des visions et des apparitions angéliques, Adomnán raconte comment Colomba contempla la vision de l’âme de l’évêque Colmán emporté au paradis par les anges le jour même de sa mort. Pour marquer l’événement, Colomba arrête le travail des moines, déclare un jour férié et leur demande d’inclure le nom de Colmán dans une litanie qui commémorait habituellement celui de saint Martin.»
«[…] iuxta sancti iusionem eadem otiantur die, praeparatisque sacris ad eclesiam ministeriis quasi die sollempni albati cum sancto pergunt. Sed forte, dum inter talia cum modolatione officia illa consueta decantaretur deprecatio in qua sancti Martini commemoratur nomen, subito sanctus ad cantatores eiusdem onomatis ad locum peruenientes: « Hodie, ait, “pro sancto Columbano episcopo” decantare debetis »
«Et selon l’ordre du saint (= Colomba), ce jour fut un jour de repos et, ayant préparé la célébration de la messe, ils se rendirent à l’église tout habillés de blanc comme pour une fête solennelle. Mais il arriva que, au cours de l’office, comme ils chantaient mélodieusement la prière habituelle dans laquelle on commémore le nom de saint Martin, le saint dit soudain aux chanteurs qui venaient d’arriver au passage où l’on prononce son nom : « Aujourd’hui vous devez chanter «pour saint Colmán, évêque » . (#2)
*Réf.(#2) Adomnán, Vita Columbae, 3, 12 (éd. Anderson, Alan Orr et Anderson, Marjorie Ogilvie, Adomnan’s Life of Columba, Oxford, Oxford University Press, 19912).
«Le sens de ce passage doit se comprendre dans le contexte du rituel de la messe célébrée à Iona, probablement similaire à celui du missel de Lorrha, qui nous est parvenu dans un manuscrit de la fin du 8e ou début du 9e siècle.»
«Aux folios 16 et 17 se trouve une litanie intitulée Deprecatio sancti Martini pro populo « Prière de saint Martin pour le peuple » . Chantée entre l’Épître et l’Évangile, cette litanie ancienne (comme le suggèrent les références aux empereurs et à l’armée romaine
(#3) demande la protection du seigneur pour l’Église catholique et les diverses catégories de personnes qui la composent.»
«L’épisode de Vita Columbae et la référence à une Deprecatio sancti Martini nous laisse entendre qu’aux 6e et 7e siècles, les moines d’Iona chantaient une litanie liée à la tradition martinienne et commémoraient ainsi, chaque fois qu’une messe était célébrée, le nom du saint qu’ils considéraient comme une inspiration majeure de leur mouvement. En effet, dans sa présentation du mouvement monastique fondé par Colomba (d'Iona), Adomnán insiste sur l’aspect militaire de la vie monastique. Celle-ci est présentée comme « une carrière militaire » (christiana militia) où l’on entre à l’issue d’un « apprentissage des armes » (tirocinium). Les moines d’Iona sont des « soldats du Christ » (Christi milites, Christi commilitones).»
* Réf. (#3) Manuscrit Dublin, Royal Irish Academy, D ii 3 (fin 8e siècle), f° 16 : « Deprecatio sancti Martini pro populo incipit amen Deo gratias // Dicamus omnes: Domine, exaudi et misserere, Domine, misserere // Ex toto cordo et ex tota mente : Qui respices // super terram et facis eam tremere! Oramus! // Pro altissima pace et trancillitate temporum nostrorum, pro sancta aeclessia catholica quae est a finibus // usque ad terminos orbis terrae! Oramus! // Pro pastore N. episcopo et omnibus episcopis et // praespeteris et diaconis et omni clero! Oramus! // Pro hoc loco et inhabitantibus in eo, pro pissimis imperatoribus et omni romano exercitu! Oramus! »
« L’aspect militaire du monachisme martinien est bien connu et a fait l’objet de nombreuses analyses modernes. Le modèle martinien est présent dans la «Vita Columbae» non seulement au niveau des idéaux, mais aussi au niveau de la forme. La structure même de la Vita est modelée sur celle de la Vita Martini de Sulpice Sévère, avec une double préface et une division en trois parties (9). Les emprunts verbaux confirment la volonté d’identifier Colomba (d'Iona) à Martin, en particulier dans les passages stratégiques que sont les préfaces et le chapitre final.
« C’est au sein de ce réseau d’Irlande du Nord qu’a été composé un autre hymne
en l’honneur de Martin, l’hymne Deus Domine meus, longtemps attribué au Pseudo-Bède, mais correctement identifié par Michael Lapidge comme une oeuvre hiberno-latine du 7e siècle. Les caractéristiques métriques de ce poème sont rares et se retrouvent dans l’hymne Martine te deprecor, dans le poème sur la règle du monastère de Bangor, intitulé «Benchuir bona regula», et dans le poème «Mundus iste transibit», qui est probablement une œuvre de Colomban (de Luxeuil) (#4). Outre le thème général de demande de protection contre la maladie, la mort et les peines de l’Enfer, présents dans l’hymne
«Martine te deprecor», l’un des thèmes du «Deus Domine meus» est celui du pèlerinage à Tours, entreprise difficile comprenant les risques de la traversée en mer et pour laquelle l’aide du Christ et de Martin est sollicitée :
«Rogo nunc regem regum
qui est lumen diuinum
ut ualeam nunc sanctum
uisitare Martinum
4. Christe Deus deorum
cuius est numen mirum
fac me lugere sanum
iuxta sanctum Martinum
6. Mihi adiutorium
erit per naufragium
Christi militis miri
suffragium Martini
7. Volo te uisitare
fac me ad te uenire
qui es uirtutis tantae
o mi sancte Martine»
«Je supplie maintenant le Roi des Rois,
qui est la lumière divine,
qu’il me donne la force d’aller
rendre visite à saint Martin.
Christ, Dieu des dieux,
dont la puissance est miraculeuse,
amène-moi saint et sauf
pleurer auprès de saint Martin.
Mon secours
contre le naufrage sera
la faveur de Martin,
merveilleux soldat du Christ.
Je veux te rendre visite,
fais-moi venir à toi,
qui as un tel pouvoir miraculeux,
O mon saint Martin.»
* Réf. (#4) Texte édité et commenté par Lapidge, Michael, « A New Hiberno-Latin hymn on St Martin », Celtica, n° 21, 1990, p. 240-251.
Quiconque est moindrement intelligent et ouvert d'esprit, se rend compte à tel point l'enseignement de William
Branham est complètement faux. Il suffit de citer William Branham à propos de Colomba d'Iona pour comprendre que le personnage qu'il a voulu élever au rang «d'étoile/ange/messager» «rempli du Saint-Esprit», de l'Église de Thyatire, n'était qu'un pauvre moine idolâtre ayant placé toute «sa foi» dans le
monachisme ascétique et que son modèle spirituel était Martin de Tours, qu'il vénérait ouvertement. La position de William Branham est indéfendable, et ceux et celles qui persisteront à vouloir le défendre ne sont pas dignes d'être des vainqueurs de Christ.
Prédication La Soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806 ]
«(107) Mais voilà, comme vous le savez, je suis allé consulter l’histoire : Les Pères à Nicée, Les Pères avant Nicée, et toutes les histoires de l’église, et le manuscrit le plus ancien que j’ai pu trouver; et chacun
d’eux vous a prouvé que l’Église dont Dieu parlait n’était pas cette église catholique organisée ni aucune autre organisation. Ce dont Dieu parlait... FAUX Et toutes ces grandes étoiles de l’âge, c’étaient des hommes qui enseignaient le baptême du Saint-Esprit, le baptême au Nom de Jésus-Christ,
et la venue de l’Esprit de Dieu, et–et le parler en langues, l’interprétation des langues, la guérison, les miracles et les signes.
(...) Et, ensuite, nous prenons la–l’histoire, qui montre que c’est arrivé exactement tel quel; au jour précis, au moment précis, tout ce que Dieu avait annoncé à travers Jean, c’est arrivé à cet âge des nations.
(109) (...) FAUX Les sept étoiles dans Sa main, qui étaient Sept Esprits qui sont sortis devant Dieu. Chacune avait un messager. Et nous avons continué et avons trouvé, par la Bible, ce que serait la nature de ce messager, quelle nature aurait ce messager. Et nous sommes allés trouver quel homme, dans l’histoire, avait cette nature. 9...) FAUX Et nous avons vu qu’il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et–et saint Colomba, et tous ces hommes remplis de l’Esprit. Et nous savons, par l’Écriture, que cette sorte d’Esprit là devait être sur cette sorte d’homme là, pour ce temps-là. Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...»
- William Branham
Le sens du proverbe semble assez clair, et il est donné dans les pages roses du Petit Larousse : "On juge une personne d'après la société qu'elle fréquente."
Un humoriste l'a plaisamment détourné en l'écrivant :
"Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai ce que tu hais." (du verbe "haïr").
Façon plaisante de souligner que nous partageons souvent non seulement les goûts, mais aussi les mêmes aversions des personnes que nous fréquentons... Une autre version «modifiée» dit: «Dis moi qui tu suis, je te dirai qui je hais.»
En psychologie, on enseigne que, pour les très jeunes garçons, le père est le modèle par excellence et le jeune garçon cherche à tout prix lui ressembler. Il semble que de tout temps, l'homme cherche à s'identifier à un modèle, s'il ne parvient pas à s'identifier aux membres du groupe auquel il appartient. Or, le modèle ou le groupe a un impact, non négligeable, sur le caractère d'un individu. Lorsqu'une
jeune personne se tourne (par choix volontaire et personnel) vers quelqu'un (un professeur ou autre personne de confiance) pour «apprendre» et «être conseillé» la qualité et l'intensité de la relation pédagogique créée va déterminer le type de personnalité du disciple, influencé par «le maître d'expérience» en qui il a accordé toute sa confiance. Martin fut un ouvrier d'iniquité sans le savoir et je peux suivre la trace de l'iniquité à travers sa vie et l'héritage qui a laissé au monachisme.
Pour
bien comprendre la relation maître-élève, humaine et pédagogique, entre l'évêque Hilaire de Poitiers et Martin de Tours, il faut reculer dans l'histoire de la vie de Martin et recouper les événements qui ont conduit Martin à devenir par choix personnel, le disciple inconditionnel d'Hilaire de Poitiers, en qui il avait une grande admiration.Si l'on fait abstraction de l'hagiographie de Sulpice Sévère, certains renseignements historiques sur la «vie de Martin de Tours» sont facilement vérifiables,
du fait qu'il a côtoyé des personnages historiques qui ont laissé leur marque. Avant de
rencontrer l'évêque Hilaire de Poitiers, Martin a rencontré d'autres personnages qui l'ont conduit vers Hilaire. Ainsi, la «vie» et la «théologie» des personnages qu'a côtoyé Martin, nous indique les sources qui ont marqué profondément la personnalité de Martin. Par la suite, le catholicisme romain a intégré toute l'orthodoxie «des Pères», tels qu'Alexandre et Athanase d'Alexandrie et l'évêque Hilaire de Poitiers.
Les parents de Martin étaient païens, d'origine mi-slave, mi-celtique. Martin naquit en 317 dans une province romaine d'Europe centrale, en Pannonie, c'est-à-dire dans une partie de la Hongrie et de la Moravie actuelles, plus précisément encore à Sabaria, colonie romaine depuis l'empereur Claude, aujourd'hui Szombathelyen Hongrie, à une centaine de kilomètres au Sud-Sud-Est de Vienne.
Selon l'hagiographie de Sulpice Sévère, il est raconté que lorsque Martin n'était qu'adolescent, l'Empereur Constantin imposa par une mesure exceptionnelle l'incorporation des fils de vétérans les plus jeunes pour augmenter l'effectif de ses troupes. Le père de Martin qui était un vétéran de l'armée, n'attendit pas que son fils ait atteint l'âge légal, fixé à
19 ans, pour le remettre à l'autorité militaire. À quinze ans, (vers 332) Martin fut donc enrôlé dans l'Armée romaine, livré par son père et forcé de prêter serment à l'Empereur. Il est fort probable que Martin cessa d'aller à l'école et que sa scolarité demeura très élémentaire, ce qui explique que Martin ne laissa aucun écrit de toute sa vie, et ce détail nous amène à deviner qu'il était conscient qu'il devait de combler son manque d'instruction et d'éducation.
Était-il illettré? Le latin n'étant pas sa langue maternelle, il avait peut-être de la
difficulté à s'exprimer par écrit dans cette langue. Il servit d'abord dans des troupes d'adolescents préparatoires au métier militaire, puis et alla servir dans les Gaules (France) et fut affecté dans la cavalerie de la garde. Martin demeura ainsi une vingtaine d'années sous les armes, si l'on calcule qu'après
avoir quitté l'armée, qu'il voyagea avec l'évêque Maximin pendant quelques années et qu'il rencontra l'évêque Hilaire de Poitiers vers 356.
Dès la fin du 3ème siècle, la «pseudo-chrétienté» orientale commence à comporter en son sein des moines : Ces hommes se séparent de la société pour se retirer dans des lieux déserts, le désert étant, dans la Bible, le lieu de l’épreuve purificatrice et de la rencontre avec Dieu.
Ils y mènent une vie d’ascèse, de prière, de travail et de solitude. Le père incontesté de ce genre de vie est l’Egyptien Saint Antoine le Grand. Né en 251, il mène une vie de solitude dans le désert d’Egypte jusqu’à l’âge de 105 ans.
Sa vie, écrite par «saint Athanase», aura une influence considérable sur le monachisme chrétien, tant en Orient qu’en Occident. Saint Pacôme, égyptien lui aussi, sera le Père du monachisme communautaire (cénobitique). Il organisera les moines voulant vivre en communauté selon une règle bien précise qui aura des influences, elle aussi, en Orient et en Occident.
«Sollicité par les visiteurs qui venaient lui demander ou des miracles ou une règle de vie, il (Antoine) établit en 305 des ermitages où ses disciples, attentifs à ses discours et s’inspirant de ses exemples, pratiquaient un héroïque détachement.»http://www.saint-antoine.ch/?p=23
Citation: «Évidemment, dans l’histoire de l’Église et de la théologie on se souvient d’Athanase avant tout comme du défenseur de la doctrine traditionnelle de la Trinité, contre Arius, et pour toutes les persécutions qu’il a dû subir pour sa défense de la foi de Nicée.
Mais c’est aussi quelqu’un qui a eu une très grande influence sur le développement du monachisme et donc de ce qu’on appelle aujourd’hui la « vie consacrée », et aussi sur l’histoire de la spiritualité.
Athanase a eu une influence sur toutes les formes de la vie monastique de son époque : d’abord sur la vie de type érémitique pratiquée en Basse Égypte, à travers sa Vie d’Antoine, mais aussi sur la vie cénobitique à travers son amitié avec Pachôme et les moines pachômiens. Il a aussi eu une influence sur le monachisme féminin romain à l’époque de saint Jérôme.
Comme on le sait, Athanase connut cinq fois l’exil durant son épiscopat, dont deux fois en Occident – une fois à Trèves en 336-337 et quelques années après à Rome. (...) Quand Athanase devient Patriarche d’Alexandrie en 328, à l’âge de 33 ans, Antoine exerçait déjà son charisme de père spirituel dans le désert, après deux longues périodes de solitude et Pachôme venait de fonder son deuxième monastère. L’une des grandes intuitions du jeune patriarche fut de comprendre tout ce que le monachisme pouvait apporter à l’Église. À cette époque la plupart des évêques manifestaient plutôt de la méfiance à l’égard de ces groupes nouveaux et souvent étranges de moines.
Dès l’année qui suivit son élection Athanase visita les monastères pachômiens en Thébaïde et il écrivit la
«Vie d’Antoine« (hagiographie) dès l’année qui suivit la mort de celui-ci. Cette «Vie d’Antoine» n’était pas une simple «biographie». Athanase assumait pleinement son rôle de pasteur à l’égard des moines qui étaient aussi des membres de son Église. En écrivant cette «Vie d’Antoine», Athanase avait deux buts : d’une part, donner une reconnaissance publique, devant toute l’Église à ce phénomène monastique et, d’autre part, guider spirituellement les moines dans leur cheminement spirituel à travers on enseignement. Cette «Vie» est en réalité un traité de spiritualité monastique.(...)» Armand VEILLEUX Source:http://www.scourmont.be/Armand/chapters/2015/150503-saint-athanase.html
Maximin, né à Silly, en Gaule romaine, devient évêque de Trèves (Allemagne) vers 341/3421. C'est un adversaire de l'arianisme, et un ami d'Athanase d'Alexandrie qui se réfugie chez lui, à Trènt son exil, en 336-37, puis à nouveau en 343. Grâce à lui, Athanase rencontre le césar Constantin avant que celui-ci ne devienne empereur.
Maximin prend part au concile de Sardique convoqué par le pape Jules 1er, et s'y oppose aux évêques ariens.
La concile de Sardique est le lieu de discordes théologiques et canoniques témoignant des divergences entre les courants traversant les communautés chrétiennes de l'époque, et des différences de traditions intellectuelles entre l'Orient grec et l'Occident latin, ceci à un moment où ces communautés chrétiennes ne dépassent guère plus de cinq pour cent de la population de l'Empire, et sont encore relativement concentrées en Orient et dans les provinces africaines. Maximin s'emploie à convaincre les empereurs romains d'Occident de soutenir l'église catholique occidentale et l'orthodoxie nicéenne dans sa lutte contre
l'arianisme(l'Unicité de Dieu). Il anime également les campagnes d'évangélisation de son diocèse et des territoires proches comme la Lorraine et jusqu'en Alsace, accompagné notamment de Paulin de Trèves, originaire comme lui d'Aquitaine et qu'il a ordonné prêtre.
Maximin est mort à Poitiers où il serait venu voir ses parents. Son corps a été rapatrié à Trèves, et a été enterré dans le cimetière à côté de la porte nord de Trèves, dans la crypte d'une église dédiée à saint Jean l'Évangéliste, puis dans une abbaye devenue l'abbaye «Saint-Maximin de Trèves».
D'après mes recherches, il est dit que Martin qu'après avoir quitté l'armée, il vécut à Trèves un certain nombre d'années, et c'est là qu'il fit la connaissance de l'évêque Maximin et qu'il connut l'évêque Athanase d'Alexandrie (vers 337) quand ce dernier se réfugia chez Maximin, après avoir été exilé par Constantin. Il semble que ce soit à Trèves qu'il fut initié à l'ascétisme sous la direction et dans l'amitié de Maximin.
Extrait: Le rôle déterminant d'Athanase «Ce fut surtout sous l'influence de ce patriarche d'Alexandrie que se propagea le monachisme en Occident. En 335, Constantin l'ayant exilé de son siège, il se réfugia à Trèves, où il vécut pendant deux ans, psalmodiant l'office divin avec quelques moines qu'il avait amenés avec lui. À cet exemple, un certain nombre de petits groupes érémitiques se constituèrent sur les bords de la Moselle ; le plus important fut celui qu'établit à Cardo saint Castor, et qui devint une importante communauté, régie par une règle qui ne fut sans doute pas rédigée.
Ce fut probablement à cette communauté, ou à une autre moins importante, qu'appartint saint Martin quand, en 341, il demanda son congé de l'armée pour se consacrer à Dieu ; jusqu'au jour où, accompagnant à Poitiers l'évêque Maximin de Trèves, il y trouva un groupe d'ascètes dirigé par saint Hilaire, futur évêque de la ville, et s'y incorpora. Puis, après un voyage en Italie durant lequel il constitua deux ermitages, il retourna à Poitiers ; il fonda alors près de Ligugé un monastère de laïcs, puis, devenu archevêque de Tours, un monastère de clercs à Marmoutier (371) En 339, Athanase, de nouveau exilé, s'arrêta à Rome...»
Note: 23 novembre 337 : retour de l'évêque Athanase à Alexandrie après 28 mois d'exil à Trèves.
Citation: «Il est possible que de 337 à 347, Martin vécut à Trèves, qu'il y fut ascète sous la direction et dans l'amitié du grand évêque Maximin et qu'il bénéficia de la compagnie d'Anathase d'Alexandrie et de Paul de Constantinople. Trèves était alors la capitale de la préfecture des Gaules et celle de l'Empire romain d'Occident ; le christianisme s'y était solidement implanté mais surtout elle était le berceau de la vie monastique dans les Gaules.
Maximin ayant fait de Martin le compagnon de ses voyages, ce dernier l'accompagne à Poitiers et y reste après la mort de Maximin.
On le retrouve ensuite auprès de saint Hilaire, évêque de Poitiers, dont la renommée est considérable car il est l'un des évangélisateurs de la Gaule. Sous sa conduite il veut se former à la vie religieuse. (...) En 361, il s'installe à Ligugé en Poitou dans les communs d'une villa gallo-romaine, en ruine depuis l'invasion alémanique de 276. Ce lieu lui est offert par saint Hilaire.»
Note: 23 novembre 337 : retour de l'évêque Athanase à Alexandrie après 28 mois d'exil à Trèves.
Toujours selon l'hagiographie Sulpice Sévère (recoupée par d'autres historiens), lorsque Martin atteignit l'âge de dix-huit ans, (d'autres disent 20 ans) il décida de se faire baptiser (selon la foi du concile de Nicée), mais il ne renonça pas immédiatement à la carrière militaire. Vers l'âge de 40 ans, libéré de ses obligations militaires, Martin se rendit alors à Trèves (Trier en Allemagne), où il se lia d'amitié avec l'Évêque
Maximin, originaire de Poitiers (France) et où plus tard, Martin s'installa avec l'évêque Hilaire.
Juste pour vous situer sur le personnage de Maximin, ce dernier était un farouche adversaire de l'arianisme, et un ami très proche d'Athanase d'Alexandrie (également pro-nicéen) qui se réfugia chez lui, à Trèves, pendant son exil, en 336-37, puis à nouveau en 343.
L'évêque
Maximin a pris part au concile de Sardiqueen 343, convoqué par le pape Jules 1er (pro-nicéen), et s'est opposé farouchement aux évêques ariens (Unicité de Dieu). Les livres d'histoire, nous confirme que, tout comme ce fut le cas à Nicée en 325, la réunion de Sardique fut le lieu de discordes théologiques et canoniques témoignant des divergences entre les courants traversant les communautés chrétiennes de l'époque. On dit que l'Évêque
Maximin s'employa à convaincre les empereurs romains d'Occident de soutenir l'église catholique occidentale et l'orthodoxie nicéenne (Trinitarisme) dans sa lutte contre l'arianisme (Unicité). Il anima également les «campagnes d'évangélisation» de son diocèse et des territoires proches comme la Lorraine et jusqu'en Alsace, accompagné notamment de Paulin de Trèves, originaire comme lui d'Aquitaine et qu'il avait ordonné prêtre, et qui lui succédera comme sixième évêque de Trèves en 347, poursuivant la même opposition contre l'arianisme.
D'après mes recherches, il est dit que Martin qu'après avoir quitté l'armée, il vécut à Trèves un certain nombre d'années, et c'est là qu'il fit la connaissance de l'évêque Maximin et qu'il connut l'évêque Athanase d'Alexandrie (vers 337) quand ce dernier se réfugia chez Maximin, après avoir été exilé par Constantin. Il semble que ce soit à Trèves qu'il fut initié à l'ascétisme sous la direction et dans l'amitié de Maximin.
Tous les historiens s'accordent sur
le fait que l'évêque Hilaire a joué un rôle déterminant
dans la vie de Martin de Tours. Ce personnage
est historique et ses œuvres littéraires
nous sont réellement parvenues. Selon ce
qu'on trouve sur Internet et particulièrement
sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia, nous
apprenons qu'Hilaire de Poitiers, fut évêque
de Poitiers (ville de France), qu'il est
né en 315 et est mort en 367. Or Hilaire et Martin de Tours sont contemporains des luttes entre les trinitaires du concile de Nicée en 325 et l'arianisme.
Cet homme
avait le même âge que Martin de Tours. Hilaire
de Poitiers fut un écrivain latin de l'Église
de Rome. Théologien du 4e siècle, il fut
un grand défenseur de l'orthodoxie nicéenne
(Concile de Nicée) face à l'arianisme. Il a été désigné par
le titre d’«Athanase de l’Occident» en
raison de son action énergique et pastorale
dans la lutte pour l'orthodoxie catholique romaine.
Il a été élevé au rang de docteur de l'Église
par le pape Pie IX en 1851. En l'an 355,
alors que l’arianisme s’étend en Gaule,
il s’oppose farouchement à l'arianisme. Dans l'Empire
romain du milieu du 4e siècle, c'est aussi
s'opposer à l'empereur Constance II (qui protège l'arianisme).
Lors du concile de Béziers de 356, dominé
par les ariens unis autour de Saturnin,
l'évêque d'Arles, il est excommunié et exilé
en Phrygie (dans l'actuelle Turquie). C’est là qu’il découvre la pensée
des théologiens orientaux et qu'il écrit
ses grands traités de doctrine trinitaire
: de Trinitate, de Synodis.
À la fin du 4e siècle, Martin de Tours, après avoir été le disciple de l'évêque Hilaire de Poitiers, grand défenseur du dogme trinitaire du concile de Nicée de l'an 325, fait du prosélytisme dans les campagnes gauloises, et fonde un monastère à Ligugé, près de la ville de Poitiers. C'est l'évêque Hilaire qui lui donne une propriété afin qu'il fonde son premier monastère. Devenu à son tour évêque, Martin organise un autre monastère, en face de la ville de Tours dont il est l'évêque :
Ce monastère sera connu après sa mort comme étant « l'abbaye saint-Martin»
à
Marmoutier (Gaule).
Ensuite nous observons qu'avant que l'empire romain s'effondre, «l'apôtre de l'Irlande» «saint Patrick» organise en Irlande au 5e siècle, une «Église» calquée sur le catholicisme de l'empire, avec la même liturgie, en créant des monastères, ce qui deviendra le «cadre ecclésiastique particulier de l'Église Irlandaise», car les Irlandais ont toujours combattu les armées romaines et l'Irlande n'a jamais fait partie de l'empire romain. Sous le système de l'Église irlandaise certains abbés sont en même temps évêques
ou exercent leur autorité sur les évêques et ne relèvent pas du système ecclésiastique du catholicisme de l'empire.
Selon certains historiens, Patrick aurait reçu «sa formation» en Gaule (France) Quelle coïncidence!
Selon l'encyclopédie Larousse, l'on prétend que
Patrick est allé acquérir en Gaule la formation religieuse qui lui manquait. Il est possible qu'il se soit fixé à Auxerre, comme l'affirme «La vie de Saint Patrick» de Muirchu, et même qu'il ait été consacré des mains de «saint» Germain avant d'être envoyé en Irlande par le pape Célestin.
D'origine orientale, le monachisme s'est rapidement développé en Irlande où, dans un pays dépourvu de villes, des monastères ruraux s'adaptaient mieux qu'une organisation épiscopale urbaine aux structures sociales et politiques de la civilisation celtique. Ce sont souvent des clans entiers qui, à la suite de la conversion de leurs rois et de leurs druides, adhérèrent au pseudo christianisme catholique, et les moines apparurent comme les nouveaux guides spirituels de ces communautés, les héritiers directs de la classe sacerdotale païenne. Il est significatif que bon nombre de fondateurs de monastères étaient de sang royal, ou filid – poètes –, ou fils de druides : c'est notamment le cas de Colomba
(d'Iona) à Derry et Durrow… Source
Patrick d'Irlande séjourna plusieurs année en Gaule, à Auxerre
«L’Irlande chrétienne
• La conversion. À la différence de la « Bretagne » (l’Angleterre d’aujourd’hui), l’Irlande, qui n’avait pas connu la conquête romaine et dont poètes et druides préservaient l’homogénéité culturelle, était restée à l’écart du christianisme. Patrick, pendant les six années de captivité qu’il passa dans l’Antrim, conçut le dessein de gagner les turbulents Irlandais au christianisme comme à la romanité. Ayant réussi à s’échapper, il alla en Gaule, où il passa de longues années à Auxerre, alors l’un des centres intellectuels les plus vivaces de l’Occident. »
Certaines autres sources mentionnent qu'après avoir passé quatre ans au monastère de Saint-Martin de Tours, trois ans sous la direction de Germain évêque d'Auxerre, et neuf ans avec les moines du monastère de Lérins, près de Cannes en Gaule (France), Patrick accompagna en Grande-Bretagne l'évêque Germain, et lui parla de l'évangélisation de l'Irlande. Germain l'encouragea dans ce dessein et l'envoya à Rome avec une lettre de recommandation. Ayant reçu du Saint-Siège, avec le titre d'évêque, «la mission» à laquelle il se «sentait appelé», Patrick aborda, avec plusieurs
ecclésiastiques (moines), ses coopérateurs, en Irlande dans le courant de l'été 432. Il se rendit aussitôt à l'assemblée générale des chefs et des guerriers de la nation, et prêcha intrépidement la foi catholique. Un grand nombre embrassèrent le christianisme de Rome. En quelques années, des églises, des monastères s'élevèrent comme par enchantement.
Source
Des anales historiques racontent que le pape Grégoire le Grand envoya en l'an 596, des moines pour faire du prosélytisme en Angleterre; et que ces moines créent des monastères pour assurer l'office dans les cathédrales. Le prosélytisme des pays germaniques aux 8e et 9e siècles est, elle aussi, l'œuvre des moines. Et finalement, la découverte du nouveau monde, les 2
Amériques seront «évangélisées» par les divers ordres monastiques de France et d'Espagne.
Tout au long de cette publication, vous comprendrez le degré de «désolation» dévastateur dont William Branham a voulu donner à ceux qui ont cru sincèrement à «son inspiration» en tant que «prophète»
et homme de Dieu. Vous comprendrez aussi que les modèles et personnages qu'il a choisis (sauf Paul) pour illustrer la théorie des 7 dispensations de L'Église en 7 périodes distinctes ne peuvent en aucun cas satisfaire aux critères élémentaires de l'authentique nouvelle naissance telle que mentionnée par Jésus
lui-même, et les Écritures apostoliques, et particulièrement les Épitres de Paul.
Les réseaux martiniens en Irlande médiévale (Martinian networks in early medieval Ireland) Par
Jean-Michel Picard http://journals.openedition.org/abpo/2473 «Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Colomban, à
Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Colomban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des
hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du ixe siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne.
Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux
étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»
«(...) C’est dans ce contexte-là, du vivant du saint, que Sulpice Sévère commença à rédiger son œuvre, la Vita Martini, la première et la plus célèbre hagiographie du saint (6). Son premier
hagiographe (et ceux qui suivirent) dut faire face à un problème capital : comment intégrer Martin – un non-gaulois illettré et ascète – dans le cadre hagiographique qui conviendrait au milieu éduqué, aristocratique et gaulois dans lequel Sulpice évoluait
(7) ? La réponse est une œuvre dans laquelle Martin, de thaumaturge controversé travaillant en marge de la société romaine, est transformé en moine-évêque situé en son centre même. C’est cette image de Martin qui a traversé les siècles et a été transmise de la
Gaule au domaine des Francs puis à Rome, en Bretagne, en Irlande et au-delà.»
Références: 6 FONTAINE, Jacques, Sulpice Sévère : Vie de saint Martin,
Sources chrétiennes 133-5, Paris, 1967-9 ; HALM, Karl, Sulpicius Severus: opera qui supersunt, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 1, Vienna, 1866.
7 Sur le désir d’intégrer Martin aux aspirations d’autorité et de communauté pré-existantes, cf. VAN DAM, Raymond,
Leadership and community in late antique Gaul, London, 1985, 119-40 ; VAN DAM, Raymond, Saints and their miracles in late antique Gaul, Princeton, 1993, 13-15. Sur le contexte dans lequel les œuvres de Sulpice ont été écrites et les
préoccupations contemporaines qu’elles contiennent, cf. STANCLIFFE, Clare, St Martin and his hagiographer : history and miracle in Sulpicius Severus, Oxford, 1983.
«Le 11 novembre est le jour de la fête d'un des pères du monachisme gaulois, Saint Martin de
Tours, dont la vie de Sulpice Sévère a influencé la future écriture de l'hagiographie. Martin était un saint très vénéré par la première église irlandaise. Le Martyrologe d'Oengus lui rend un vibrant hommage ... Ainsi, il semblerait qu'au début du 9ème siècle, la dévotion à
Saint Martin était bien établie en Irlande...(...) Dans la vie de Columba d'Iona, Adamnan mentionne en passant que St Martin a été commémoré pendant la
messe à Iona. Nous ne pouvons pas être sûrs, bien sûr, si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin
du 7ème siècle ou celle de St Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant sa vie de Columba, Adamnan a été clairement influencé par la vie de St Martin par Sulpice Sévère...»
Les premiers moines apparaissant en Égypte ont un premier foyer au sud d’Alexandrie, marqué par la figure d'Antoine.
Ensuite, l'évêque d'Alexandrie «saint Athanase» popularise la figure d'Antoine, considéré comme le «fondateur du monachisme»dès le lendemain de sa mort en 357 en rédigeant le «récit» de sa vie (hagiographie). Ce «récit» circule à travers
tout le monde chrétien, qu'il soit d'expression grecque, latine ou araméenne.
L'érémitisme (du mot ermite) en Basse Égypte, premier grand foyer du monachisme, précède de peu le «cénobitisme», c'est-à-dire une vie d'ermite mais dans un cadre de communauté, qui est le second foyer se développant en Haute Égypte. Il semble que le vrai fondateur du mode de vie du monachisme cénobitique soit
Pacôme le Grand. Au début du 4e siècle, (contemporain du Concile de Nicée)
il établit une première communauté à Tabennèse, une île sur le Nil à mi-chemin entre Le Caire et Alexandrie. Il fonde huit autres monastères dans la région au cours de sa vie, totalisant 3,000 moines. Peu à peu, les moines errants sont contraints de se fixer. Les empereurs nomment les abbés à la tête des grands monastères, provoquant parfois le mécontentement des moines. En Occident, les moines sont pendant le premier millénaire, les fers de lance du
prosélytisme des masses pour les inciter à joindre le catholicisme. Ils créent des monastères dans des régions encore païennes.
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Pauvreté, obéissance, renoncement et abnégation personnelle sont le fondement de toute vie monastique. Les règles monastiques sont les règles par lesquelles sont gouvernés les ordres monastiques (le terme monastique fait référence au monachisme, la condition des moines et de leurs monastères fondés à l’origine dans le désert, dans des environnements éloignés du monde) ;
Les règles monastiques les plus répandues sont : - La Règle de saint Augustin, de «saint Augustin» (4e siècle-5e siècle). - Règle de saint Basile (4e siècle). - Règle de saint Benoît (règle bénédictine), de saint Benoit de Nursie (5e siècle). Suivie par l'Ordre de saint Benoit (clunisiens, cisterciens, etc.)
-
Règle de saint Albert, (vers 1209), donnée à des ermites sur le Mont Carmel, qui deviendra la base de l'Ordre du Carmel. - Règle de saint François (règle franciscaine ou Règle des Frères mineurs), de saint François d’Assise (1223) suivie par l'Ordre Franciscain et d'autres.
La règle de Benoît est signalée en Gaule dès 625. Son succès n'est pas étonnant car, en comparaison des autres règles monastiques existant à l'époque, celle de Benoît fait preuve d'un peu plus d'équilibre humain et de modération ascétique : si l'office divin prend une place importante, il n'est pas exagérément lourd, et elle ne comporte pas de pénitences extraordinaires comme celle de «*Colomba d'Iona» (Irlande).
*Le moine Colomba d'Iona a été choisi par William Branham en tant que «soi-disant» «ange/messager» de l'Église de Thyatire.
Les historiens se réfèrent à l'hagiographie de «la vie de Colomba» (Vita Columbae) écrite par le neuvième successeur comme abbé d'Iona, «Adomnán d'Iona».Columba est crédité comme étant une figure de premier plan dans la revitalisation du monachisme en Irlande.
La vie de ce personnage est étroitement liée à l'ascétisme monastique, et l'histoire lui crédite la
fondation de plusieurs monastères dont un monastère à Derry en 545,
un monastère à Durrow en 553,
et un monastère à Kells en 554, et de tout un réseau d'autres monastères et églises fondées par ses moines. Selon Adomnán, l'hagiographe de Colomba d'Iona, le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Colomban de Luxeuil, et à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande.
La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Colomban, dans la Vita Columbani de l'hagiographe Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. Le Livre d’Armagh écrit au début du
9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque.
Source:
http://journals.openedition.org/abpo/2473?lang=fr Les réseaux martiniens en Irlande médiévale (Martinian networks in early medieval Ireland) par
Jean-Michel Picard.
Note: Dans la «vie de Columba d'Iona», son hagiographe Adamnan mentionne en passant que «St Martin» a été commémoré pendant la messe à Iona. Nous ne pouvons pas prouver si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin
du 7ème siècle ou celle de Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant la «vie de Columba d'Iona», Adamnan a été clairement influencé par la «vie de St Martin» publiée par l'hagiographe Sulpice Sévère...
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En Occident, le monachisme est importé d’Orient dans la deuxième moitié du
4e siècle. Avant cela, c’était le modèle ascétique qui prédominait mais sans les aspects de la solitude ou de l’errance. Les religieux vivaient dans la privation, la chasteté et la pauvreté mais ne quittaient pas leur maison ni leur famille.
Un conflit entre Arius, fondateur de l’arianisme (Unité de Dieu), et Athanase (Trinitarianisme), au début du 4e siècle, force ce dernier à s’exiler en Occident. Il propage alors les idées des «Pères du désert», notamment grâce l'hagiographie, «la Vie de Saint Antoine». C’est ainsi que les principes de l’érémitisme oriental
se répandent en Occident. Par la suite, Martin, évêque de Tours, tentera de vivre une vie d'ermite selon le modèle égyptien et cherchera à revenir aux sources du monachisme ancien.
Les préceptes de l'ascétisme de Martin vont servir de modèle aux ermites du Haut Moyen Âge. Son idéal ascétique se propage. En Occident, l’ascétisme oriental se répand : au même titre qu’en Orient, le rapprochement de l’Église et de l’État provoque un besoin de retrouver un idéal religieux ancien. Le moine
Jean Cassien, dans le but d’organiser et d’administrer les moines dans la Gaule méridionale, prône les valeurs apostoliques, « cette antique perfection ». Il encourage les moines à partir des villes et pratiquer les règles établies par les apôtres.
Le centre de spiritualité se déplace de Tours à Lérins, puis les idées se propagent par la vallée du Rhône et atteignent l’île de Bretagne.
Saint Patrick, au milieu du 4e siècle, a le désir d’évangéliser l’Irlande.« Le courant monastique passe du continent à l’île des Saints. »
(...) À la fin du 5e siècle et au début du 6e siècle, il est interdit aux moines de vivre dans des cellules personnelles, excepté dans l’enceinte d’un monastère. (...)
Les conséquences d’une telle propagation de l’idéologie ascétique à travers le mouvement des anachorètes ne sont pas négligeables dans l’histoire du monachisme occidentale. Entre le 5e siècle et le 8e siècle, on ne dénombre pas moins de 52 fondations de centres monastiques et 78 villes, en Gaule du nord.
**** [63-0801] Un paradoxe -- FAUX «(160) Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. FAUX Il croyait dans les miracles de Dieu. FAUX Il croyait au parler en langues. FAUX Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. FAUX Il y croyait et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait des miracles. »
Lorsque William Branham a développé son Exposé des 7 Âges de l'Église, il a choisi des personnages historiques pour leur attribuer le rôle «d'ange/étoile/messager» pour les Églises citées dans les chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse. Ainsi, pour l'Église de Smyrne, William Branham a choisi l'évêque Irénée de Lyon et pour l'Église de Pergame, l'évêque et moine Martin de Tours, pour l'église de Thyatire, le moine Colomba d'Iona, pour l'Église de Sardes, Martin Luther et pour l'Église de Philadelphie, John Wesley. Et qu'est-ce que tous ces personnages partagent en commun? Le trinitarisme.
S'il est un détail, dans les enseignements de l'Exposé des 7 âges de l'Église de William Branham qui revient sans cesse, c'est que les pseudo «anges/étoiles/messagers» tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours ou Colomba d'Iona, ont tous «rejeté» l'autorité ecclésiastique et papale de Rome, et même protesté contre «les enseignements de Rome». Sauf qu'après étude et analyse des témoignages et des œuvres écrites laissées par ces personnages, la vérité est tout autre, et contredit implacablement les allégations de William Branham.
En ce qui concerne Irénée de Lyon, Martin de Tours et Colomba d'Iona, aucun d'eux n'a rejeté «la liturgie» de l'Église de Rome et les 3 personnages que je viens de citer,endossèrent tous le trinitarisme. Irénée de Lyon ainsi que Martin de Tours furent tous deux impliqués au sein du clergé de l'Église romaine et furent «évêques» au sien du système de la «succession apostolique» soutenu par «La Tradition». Quant à Colomba d'Iona, ce personnage endossa le monachisme, fonda des monastères et des Églises (communautés) et fut «ordonné» dans la prêtrise, avec la même liturgie que celle des prêtres de l'Église de Rome. Dans
l'hagiographie (la vie de Colomba) racontant les faits et gestes de Colomba, il est mentionné que Colomba disait la messe exactement comme tous les prêtres de l'Église de Rome. Il est même raconté, qu'un jour, n'ayant plus de vin pour dire la messe, il «changea» l'eau en vin!
Ce qu'il faut souligner, ce n'est pas tant l'organisation ou la structure ecclésiastique de l'Église catholique romaine ou orthodoxe d'Alexandrie qu'il faut chercher, mais plutôt la pensée de l'esprit antéchrist qui la
caractérise. Le dogme ou crédo fondamental qui caractérise cet esprit est le trinitarisme de Nicée. Bref, ce «crédo» fondamental est «sa signature spirituelle» et peut importe le nom dénominationnel ou d'assemblée que cet esprit se donne, la doctrine fondamentale de la «sainte Trinité» est toujours la même. Or je vais seulement vous démontrer comment le trinitarisme et la liturgie de l'Église catholique romaine, a traversé en Irlande, bien que pendant un certain temps, le christianisme d'Irlande a eu son propre système ecclésiastique indépendant de Rome. Mais l'iniquité n'était pas dans le romanisme, mais dans le trinitarisme et la liturgie empruntée à
l'Église de Rome.
Voici les allégations que William Branham a faites concernant les divers personnages qu'il a nommés dans ses enseignements:
Affirmation qu'Irénée de Lyon était opposé au système organisé de l'Église de Rome
Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206 «Voici pourquoi j’ai choisi Irénée: FAUX je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine
d’établir une organisation. FAUX Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. FAUX Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique.» --- William M. Branham Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]
Voyons maintenant comment William Branham a occulté la position trinitaire de Colomba, lorsqu'il l'a choisi comme «ange/étoile/messager» pour son âge de l'église de Thyatire. William Branham est catégorique: Colomba d'Iona ne suivit jamais les enseignements de Rome...
Réfutation des afirmations sur Patrick d'Irlande et Colomba d'Iona
[60-01208] L'Âge de l'Église de Thyatire https://www.branham.fr/sermons/bss-online/60-1208?findme=Thyatire#1321118 «E-13 Après avoir examiné et étudié ceci, saint Patrick était un grand homme. En considérant donc certains des anciens manuscrits, FAUX saint Patrick n'était pas catholique. FAUX
Il s'est opposé à l'Église catholique. Et pendant la Réforme, les dogmes qu'ils avaient ont été dévoilés, FAUX et il a été prouvé que saint Patrick s'opposait à l'Église catholique. Cela... Saint Patrick semble avoir été plus un homme d'organisation; il avait sa propre école.»
Commentaire: Je doute que William Branham ait jamais lu les quelques écrits laissés par Patrick d'Irlande, les seuls qui sont formellement attestés par les historiens. Deux textes sont attribués à Patrick, dont un s'appelle «Confession».
«La traduction anglaise standard du titre (du texte) de l'écriture la plus longue de Patrick est simplement «Confession», telle qu'adoptée dans (par exemple) la traduction de Duffy; mais d'autres versions ont adopté des expansions telles que Confession of Grace (Conneely) et la reconnaissance par Patrick des relations entre Dieu et lui (O'Loughlin); en irlandais, nous avons Dearbhú Grásta de Ó Fiannachta
. La première ligne de la Confessio indique déjà qu'il est l'auteur et l’écrivain et comment il s’évalue: «Ego Patricius peccator rusticissimus»
(C 1), «Je m'appelle Patrick. Je suis un pécheur, un simple paysan».
Se référant à son esclavage en Irlande et à son manque de foi à l'époque, il dit:
«C'est là que le Seigneur m'a ouvert la conscience de mon manque de foi. Même si c'est arrivé tard, j'ai reconnu mes échecs. Alors je me suis tourné de tout mon cœur vers le Seigneur mon Dieu»
( C 2). Sa confession ou son témoignage de foi apparaît dans son inclusion d'un credo formel concernant la Trinité: «C'est celui que nous reconnaissons et adorons - un seul Dieu dans une trinité du nom sacré»
« Et dedit illi omnem potestatem super omne nomen, ut in nomine Iesu omne genu flectatur caelestium, et terrestrium et infernorum, et omnis lingua confiteatur ei, quia Dominus et Deus est Iesus Christus: quem credimus et expectamus aduentum ipsius, mox futurum: iudex uiuorum atque mortuorum, qui reddet unicuique secundum facta sua, et effudit in nobis habunde Spiritum Sanctum donum et pignus inmortalitatis, qui facit credentes et oboedientes ut sint filii Dei et coheredes Christi; quem confitemur et adoramus, unum Deum in Trinitate sacri nominis.» Texte latin original de Patrick sur «sa foi» en la Trinité
Allusion à un clergé «successoral» «Je suis grandement redevable à Dieu. Il m'a donné une grâce si grande que, par mon intermédiaire, de nombreuses personnes soient nées de nouveau en Dieu et pleinement vivantes. De plus, des clercs devraient être ordonnés partout pour ce peuple récemment croyant, et que le Seigneur a enlevé des extrémités de la Terre. ( C 38 )»
«Revenir à la question de savoir si les croyances de Patrick ou leur orthodoxie avait été remise en question nous amène à la question suivante des circonstances qui ont amené Patrick à rédiger cette confession, ce témoignage, cette déclaration de sa foi et de sa relation de Dieu avec lui. Dans ses écrits, Patrick nous dit qu'il a été critiqué par d'autres personnes, y compris celles qu'il appelle «ses aînés:»
Allusion à une «succession apostolique» «Une fois, certains de mes supérieurs m'ont mis à l'épreuve. Ils sont venus et ont mis mes péchés contre mon dur travail d'évêque.» ( C 26 )»
Si Patrick fut un pionnier en Irlande pour faire du prosélytisme, il s'avère que ce qu'il a laissé était aligné sur l'orthodoxie de l'Église de Rome. Plus tard nous verrons qu'il en fut pareil avec Colomba
d'Iona. Voyons ce que William Branham avance à propos de Colomba d'Iona:
« (E-19) J'ai, disons, son histoire écrite ici. Pour commencer, le quatrième âge de l'Église, "Thyatire", ça signifie "mou", relâché ou encore flou. Vous voyez, c'est une époque d'illégitimité, qui s'étend de 606 à 1500.
(E-20) L'étoile fut Colomba; il était originaire d'Irlande et d'Ecosse, c'était un neveu de saint Martin; il a vécu environ soixante ans après saint Patrick, et son ministère commença donc environ soixante ans après celui de Patrick. Son..
FAUX (E-21) Il n'avait jamais accepté la doctrine de Rome. C'était un grand homme de foi. FAUX Il rejeta l'enseignement de Rome; il ne s'est jamais rendu à Rome, et il rejeta tout cela. Pour autant que je le sache, on ne l'a même jamais canonisé, comme on l'avait fait pour saint Martin et les autres; lui et Irénée n'ont jamais été canonisés, parce qu'ils étaient encore dans cette Église qui avait les miracles et les prodiges de la Pentecôte, et qui croyait. FAUX Quant à l'enseignement, il n'accepta jamais l'enseignement de Rome. Il s'attacha à l'enseignement de la Bible, à l'instar de sa pieuse mère, la sœur de saint Martin,
FAUX et ne suivit jamais les enseignements de Rome, à aucun moment. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! Je... C'est le genre d'homme que j'aime: des croyants! Certainement!»
« (E-25) Son église était remplie du Saint-Esprit, il ne voulait rien de moins, car chaque membre de son église devait être rempli du Saint-Esprit. FAUX Il réfutait et détestait fortement la hiérarchie de Rome. Je crois que c'est lui l'étoile de cet âge. Que faisait-il? Il parlait en langues, baptisait au Nom du Seigneur Jésus, ramenant les mêmes choses qu'on avait au début.»
Bien que le système catholique Irlandais ne fonctionnait pas comme le système ecclésiastique romain d'Europe, les Irlandais témoignaient quand même un attachement à l'autorité romaine, mais à leur façon.
Les historiens mentionnent que l'Irlande ne fut jamais conquise par l'empire romain et ne fut jamais annexée à l'empire romain d'aucune manière. Les Irlandais avaient toujours combattu l'empire romain afin de conserver leur autonomie et leur indépendance. Lorsque l'empire romain d'occident s'est effondré en l'an 476, l'Irlande avait quand même un système
ecclésiastique bien ancré, différent de l'Europe d'alors, lequel n'a pas changé tout de suite après 476.
Donc il faut ne pas perdre de vue que l'empire romain n'avait «politiquement» aucune autorité sur les Irlandais et les Pictes, car l'Irlande et l'Écosse ont combattu les armées romaines pour ne pas se laisser envahir et devenir des provinces romaines comme l'Angleterre (Encyclopédie Britania). Rappelons-nous aussi, ce qui est important pour comprendre le statut ecclésiastique irlandais, que dans l'empire romain, il n'y avait pas de séparation entre l'Église et l'état, et
toutes les Églises des autres pays européens, tels que la Gaule, la Germanie, l'Italie, étaient soumises au système ecclésiastique dirigé par l'évêque de Rome (pape). Or, ce système ne pouvait pas fonctionner en Irlande, pour des raisons politiques.
Puisque l'Irlande et les Pictes (Écosse) n'ont jamais fait partie de l'empire romain, dès le début du «christianisme» en Irlande, un système ecclésiastique différent s'est développé et s'est poursuivi même après la chute de l'empire romain pendant plus de 150 ans. Ainsi, à l'origine, où l'on estime que le «christianisme» a pénétré en Irlande, soit vers l'an 430, du temps de Patrick, le dilemme pour Rome fut d'envoyer «des missionnaires» faire du prosélytisme en
Irlande, sans pouvoir y installer un clergé soumis à l'évêque de Rome (le pape), pour des raisons politiques. C'est pourquoi un système ecclésiastique «parallèle et autonome» s'est développé en Irlande durant l'existence de l'empire romain et jusqu'à plus de 150 ans après la chute de Rome. Mais bien que l'Église d'Irlande n'était pas sous l'autorité de Rome, elle avait néanmoins les doctrines et la liturgie romaine.
Selon l'histoire, l'empire romain s'effondra en l'an 476. Dans l'empire Romain, aux jours de Patrick qui vécut de 386 à 432 environ, la religion catholique de Rome et le pouvoir politique de l'empereur ne faisait qu'un. Donc, Rome ne pouvait pas régner en
Irlande avec un clergé ou une «succession apostolique» issue de la structure cléricale soumise à l'évêque de Rome (pape). Par contre, le système féodal des Iles du Nord Britannique, (rois d'Irlande et d'Écosse), était étroitement lié au système monastique, lequel était complètement autonome et indépendant de Rome. Ainsi le pouvoir clérical monastique devait «s'harmoniser» avec et le pouvoir laïc, lequel avait toujours conservé «ses distances» avec l'empire romain, et c'est la raison pourquoi l'Irlande avait plutôt opté pour un système ecclésiastique «d'adaptation» avec le système romain. Le clergé Irlandais ne parlait pas ou peu le latin. De plus, le système ecclésiastique Irlandais était complètement contrôlé par
les «abbés» des abbayes et monastères. Même les «évêques» étaient soumis aux «abbés» sous le régime Irlandais. Pour Rome, l'Irlande n'était pas une «société dissidente» mais plutôt un «système ecclésiastique à part», pour des considérations politiques.
De l'époque de Colomba d'Iona, le système hiérarchique de l'Église Irlandaise était encore fondé sur le monachisme (moines). Les moines
étaient à la tête du clergé et même «les évêques» étaient soumis aux moines et abbés. Le monachisme irlandais de l'époque est appelé «christianisme gael». Si William Branham aurait pris le temps de lire sur le sujet de l'origine du monachisme en Irlande, il n'aurait jamais osé prétendre que le personnage de Colomba d'Iona n'avait rien en commun avec les doctrines du catholicisme romain. De plus, Colomba d'Iona a laissé quelques œuvres et par elles, nous observons que ce personnage avait de toute évidence, endossé toutes les doctrines du catholicisme de Rome. Il est vrai que Colomba d'Iona et ses moines n'étaient
pas sous l'autorité de Rome, mais ils avaient toute la liturgie et les doctrines de Rome, incluant le trinitarisme de Nicée.
EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.6 PG. 211-2
(E-219-2) « Ils sont restés libre de l'aide de l'État, et ainsi évité la politique. Au lieu de jamais attaquer d'autres religions, FAUX ils ont enseigné la vérité car ils croyaient que le la vérité était une arme suffisante pour accomplir les fins que Dieu avait en tête pour leur. FAUX
Ils étaient absolument indépendants de Rome.» - William Branham Source:https://www.branham.fr/sermons/bss-online/Chap_06?findme=%20indépendants%20de%20Rome#1456238
Note: Or il semble bien que William Branham n'a pas su faire la différence entre «les enseignements de Rome» et «l'autorité hiérarchique de la succession de Rome», c'est-à-dire la «succession apostolique romaine» avec les prêtres, les évêques et le pape. Néanmoins du point de vue religieux, selon toute vraisemblance, Colomba d'Iona et ses disciples avaient adopté les mêmes doctrines que celles de l'Église de Rome, incluant le dogme trinitaire de Nicée, le culte à la vierge Marie «mère de Dieu» et la vénération des «saints et leurs reliques». William Branham a honteusement
erré dans son «évaluation» de la «spiritualité» de Colomba d'Iona lorsqu'il déclare que Colomba s'attacha «aux enseignements de la Bible» simplement en déduisant que si le système Irlandais n'était pas «rattaché hiérarchiquement» à Rome, le personnage était un véritable «messager de Dieu» !
Annexe: Selon O'Donnell, l'hymne Altus Prosator fut composé lorsque les envoyés de Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent en Irlande, apporter à Colomba une grande croix du pape, alors qu'il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Colomba a composé cet hymne en Thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.
«À un niveau beaucoup plus intelligible se situe l'hymne Altus Prosator, une séquence si riche dans son vocabulaire abstrus et si puissant dans sa gravité poétique que, dès une date très ancienne, la tradition l'a attribuée à saint Colomba. Le texte présente de nombreuses caractéristiques d'hiberno-latin ; le terme prosator, le « premier semeur » qui désigne le Créateur, fait allusion à Dieu en utilisant un néologisme. Le texte contient aussi le mot iduma avec le sens de « mains » ; il s'agit probablement de l'hébreu yadim. Le poème appartient au genre abécédaire :
«Altus *prosator, *vetustus
dierum et ingenitus
erat absque origine
primordii et *crepidine
est et erit in sæcula
sæculorum infinita;
cui est unigenitus
Xristus et sanctus spiritus
coæternus in gloria
deitatis perpetua.
Non tres deos *depropimus
sed unum Deum dicimus,
salva fide in personis
tribus gloriosissimis.»
Traduction : « Le créateur suprême, plus ancien que les jours et non engendré, qui sans origine se trouvait au commencement et à la fondation, qui était et qui sera jusque dans l'infini et aux siècles de siècles, à qui seul le Christ a été engendré avec le Saint-Esprit, coéternel dans la gloire éternelle de la divinité.Nous ne proposons pas trois Dieux, mais nous parlons d'un Dieu, conservant notre foi dans les trois Personnes les plus glorieuses ». Source:https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiberno-latin
Règle monastique de Colomba
Dans la règle de Colomba d'Iona, j'ai choisi quelques préceptes suivis par les moines. C'est sans compter les diverses mortifications, jeûnes et abstinences de toutes sortes.
Référence:http://stmaterne.blogspot.com/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html
Demeure seul dans un lieu séparé près d'une ville, si ta conscience n'est pas capable de vivre en commun avec la foule.
Soit toujours dépourvu de possessions à l'imitation du Christ et des Évangélistes.
Quoique tu possèdes, peu ou beaucoup, que ce soit vêtement ou nourriture ou boisson, que cela reste sous le contrôle et à la disposition de l'Ancien, car il ne convient pas au religieux d'avoir la moindre différence de propriété avec son propre frère libre.
En un lieu clos, avec une porte, enferme-toi.
Cède en toute soumission à toute règle de dévotion.
Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].
Des prières constantes pour ceux qui te causent des ennuis.
De la ferveur pour chanter l'Office des défunts, comme si chaque fidèle défunt était un de tes propres amis.
Les Hymnes pour les âmes seront chantés debout.
Que tes Vigiles soient constantes, de soir en soir, sous la direction d'une autre personne.
Trois œuvres dans la journée, à savoir les prières, les travaux et
la lecture.
Le travail sera divisé en 3 parties, à savoir ton propre travail, et le travail du lieu où tu demeures, en fonction de ses besoins réels; ensuite, ta partie dans le travail commun des frères; et enfin, ton aide pour les voisins, c'est-à-dire par l'instruction ou les écrits, ou la couture de vêtements, ou quelqu'autre travail qu'ils pourraient vouloir, ut Dominus ait : «Non apparebis ante Me vacuus» - comme le Seigneur a dit, «On ne paraîtra pas devant Moi les mains vides.» (Exode 23,15).
Que tout soit accomplit convenablement; «Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit » - Car nul n'est couronné si ce n'est celui qui a justement combattu.
Que l'aumône prime sur tout.
Ne consomme pas de nourriture avant d'être affamé.
Ne dors pas avant d'en ressentir le désir.
Chaque augmentation qui te vient dans les repas réglementaires, ou dans le port de l'habillement, donne-la par pitié aux frères qui la veulent, ou au pauvre de la même manière.
Ta mesure de prière sera jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail, ou de prosternations, jusqu'à ce que la sueur t'en viennent, si les larmes ne se libèrent pas...
Source: http://stmaterne.blogspot.ca/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html Traduction du latin (Règle de Colomba d'Iona
«Notre père dans la Foi» Auteur Jean-Michel Également la version française du texte latin par Claude Lopez-Ginisty
d'après
A. W. Haddan and W. Stubbs,
Councils and Ecclesiastical Documents
Relating to Great Britain and Ireland II, i
(Oxford: Oxford University Press, 1873),
pp. 119-121.
Dans les chapitres précédents, j'ai développé sommairement comment l'Église Apostolique fut graduellement infiltrée de gens «n'ayant pas l'Esprit» Jude 1:9, et qui finirent par occuper au sein des assemblées des positions d'influence, telles que «diacres»
et «surveillants ou évêques». L'apôtre Paul avait prévu tout cela et savait qu'après son départ, les divisions au sein des assemblées
1 Corinthiens 1:12
finiraient par soumettre tous les disciples sous le joug des ouvriers du mystère de l'iniquité. Dès le début du 2e siècle, toutes les Églises que les apôtres avaient fondées en Asie mineure avaient subi le même sort et un système ecclésiastique s'était développé, dirigé par une
«succession apostolique» qui se réclamait d'un privilège que Dieu aurait supposément donné à l'apôtre Pierre pour «lier et délier» les âmes de L'Église. Évidemment, la tendance de «délier» devint rapidement le moyen de mettre de côté et de chasser tous ceux qui s'opposaient à «La Tradition», sinon ceux qui ne voulaient pas se soumettre au clergé (évêques, prêtres, diacres) ou qui désiraient prendre des initiatives sans l'accord de leur clergé. L'on se rappellera les instructions de l'évêque d'Ignace d'Antioche, (entre l'an 107 et 110) qui a exhorté toutes les Églises d'Asie Mineure :
Lettre d'Ignace aux Magnésiens lors de son passage à Smyrne (Chapitre 4) - VI: « (1). Ainsi, (...) je vous en conjure, ayez à cœur de faire toutes choses dans une divine concorde, sous la présidence de l'évêque qui tient la place de Dieu, des presbytres qui tiennent la place du sénat des Apôtres, et des diacres qui me sont si chers, à qui a été confié le service de Jésus-Christ, qui
avant les siècles était près de Dieu, et s'est manifesté à la fin. (2). (...) Qu'il n'y ait rien en vous qui puisse vous séparer, mais unissez-vous à l'évêque et aux présidents en image et leçon d'incorruptibilité.» (Chapitre 7) - VII « (1). De même donc que le Seigneur n'a rien fait, ni par lui-même, ni par ses Apôtres, sans son Père, avec qui il est un, ainsi vous non plus ne faites rien sans l'évêque et les presbytres; »
L'expression «lier et délier» dans les Écritures est un passage se rapportant au fait que Jésus s'était adressé à l'apôtre Pierre lorsque ce dernier témoigna de la révélation qu'il avait reçue à son sujet. Par la suite, l'évêque de Rome a prétendu avoir hérité, via la succession apostolique, du privilège exclusif de «lier et de délier», directement de l'apôtre Pierre ou de ses «successeurs». Rome utilise l'explication des mots : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux »
« (verset 19) Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.» pour accorder le salut à tous les hommes qui accepteront son autorité.
Les expressions «lier» et «délier» étaient courantes dans le jargon juridique juif pour déclarer que quelque chose était interdit ou permis. Cependant le pouvoir de «lier et délier» dans le sens spirituel, n'a pas été accordé par Christ seulement à Pierre ou aux douze apôtres, à Paul et Barnabas, mais à toute l'Église, considérée comme ayant l'autorité de l'Esprit pour juger, dans l'obéissance aux instructions du Seigneur et la direction de son Esprit :
« Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »Matthieu 18: 18. Et c'est là que les ouvriers du mystère de l'iniquité ont occulté le passage de Matthieu 18:18 et remplacé le «vous» par un «tu» qu'ils ont attribué à l'évêque de Rome. Ce détail est important, car tous «les Pères de l'Église» ont basculé dans la version du mystère de l'iniquité et ont attribué le pouvoir de
«lier et délier» à l'évêque de Rome.
La procédure donnée par Jésus dans
Matthieu 18: 15-17, à propos du droit de lier et de délier, investit de ce pouvoir non
pas «le sacerdoce d'un seul», mais toute l'Église, l'autorité souveraine en tant qu'Assemblée du Seigneur. C'est aussi à cette autorité que Paul s'en remet dans l'affaire de l'incestueux de Corinthe ; c'est l'Église qui doit retrancher de son sein le coupable impénitent1 Corinthiens 5: 4 et 12 (1 Corinthiens 5:1 à 12),
c'est aussi l'Église qui a le pouvoir de le réintégrer s'il est revenu dans la bonne voie.«À qui vous pardonnez, je pardonne aussi»2 Corinthiens 5: 5, 10
L'enseignement de Matthieu 18 exclut toute implication «de prêtre», «d'évêque» ou de «pape» dans l'exercice de «lier et délier». Qu'il s'agisse d'une offense à Dieu ou de l'offense à un membre de l'Église, c'est toujours le «tout ce que vous aurez lié ou délié» qui régit le
Corps de Christ. C'est à l'assemblée (ecclésia), à la famille spirituelle dans son ensemble, et non à «un pontife ou à une caste sacerdotale», qu'a été donné par Jésus le pouvoir de «lier et délier». Maintenant croyez-vous vraiment que l'Église d'avant Nicée au 2ième et 3ième siècle avait la même foi que Paul? Certainement pas! Les ouvriers d'iniquité avaient «délié» tous les chrétiens authentiques marchant dans l'Esprit! Et Irénée de Lyon fut un pilier dans l'organisation de l'Église catholique de Rome.
«(13) C'est pourquoi je pense que c'est
Irénée; en effet, voyez-vous , FAUX il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était FAUX - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieuproduiront toujours la même chose.» (???) L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]
Le troisième sceau [63-0320] Source: https://www.branham.fr/sermons/259-The_Third_Seal « (130) L’Ève spirituelle, — c’est-à-dire l’Église, l’épouse de Christ, FAUX —elle, elle est tombée,non pas en Éden, mais à Rome, voyez-vous, au concile de Nicée,c’est là qu’elle a rejeté.Cette Église de Pentecôte qui est allée à Nicée, et qui a écouté le raisonnement de Rome, au lieu de rester attachée à la Parole, elle est tombée.(...) (176) Maintenant, remarquez, (...) Et l’épouse spirituelle de la Pentecôte, FAUX comme elle est tombée à Nicée, elle a reçu la promesse que dans les derniers jours la Parole reviendrait. Maintenant, vous dites, alors… (178) Mais elle avait perdu, FAUX
or, elle avait perdu cette Parole à Nicée.»
Clément de Rome (mort vers 98)
«Vous donc qui êtes à l’origine des dissensions, soumettez-vous aux presbytres, laissez-vous corriger afin de vous repentir et de ployer les genoux de votre cœur. » (Lettre aux Corinthiens, 57, 1). Note: Ne pas se soumettre au clergé est un péché.
Ignace d’Antioche (vers 35-vers 110) « J‘ai donc fait tout ce qui est en moi, comme un homme fait pour l’union. Là où il y a division et colère, Dieu n’habite pas. Mais à tous ceux qui se repentent, le Seigneur pardonne,
si ce repentir les amène à l’unité avec Dieu,
et au sénat de l’évêque. J’ai foi en la grâce de Jésus-Christ qui vous délivrera de tout lien. » (Lettre aux Philadelphiens, VIII, 1) Note: Autrement dit, si vous vous opposez au clergé (à l'évêque) repentez-vous et «devenez un seul esprit» dans l'unité avec l'évêque.
Tertullien (vers 150-vers 230) « je remets les péchés d’adultères et de fornications à ceux qui en font pénitence.»Note: Évidemment «l'Église» aux jours de Tertullien avait déjà
prévu le «sacrement de la confession au clergé»! (De la pudicité, I)
Hippolyte de Rome (vers 170-235)
«Père qui connaissez les cœurs de tous, accordez à votre serviteur que vous avez choisi pour l’épiscopat afin de nourrir votre troupeau saint et servir comme votre souverain sacrificateur, afin qu’il soit un ministre sans reproche de nuit et de jour, afin qu’il puisse sans cesse voir et s’approprier Votre face et vous proposer les dons de votre sainte Église. Et que par l’Esprit [Saint] du grand prêtre [Jésus-Christ] il puisse avoir le pouvoir de pardonner les péchés. » (Tradition apostolique, III [215])
Origène (vers 185 ±254)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Origène Je reproduis des extraits de textes écrits par Origène :
« Une différence qui est à considérer, c’est que Jésus-Christ donne à Pierre les clefs, non d’un seul ciel, mais de plusieurs cieux, en sorte que tout ce qu’il liera sur la terre sera lié non dans un seul ciel, mais dans tous les cieux, et que tout ce qu’il déliera sur la terre, sera délié de même non dans un seul ciel, mais dans tous les cieux. Tandis qu’en s’adressant à la multitude de ceux qu’il charge aussi de lier et de délier sur la terre, il leur dit que ce qu’ils lieront ou délieront sur la terre sera lié ou délié dans le ciel, mais non dans plusieurs cieux, parce que leur puissance n’est pas parfaite comme celle de Pierre, et qu’elle ne s’étend pas comme la sienne à tous les cieux. »
(Commentaire sur l’Évangile selon saint Matthieu )
Tertullien commente le texte d'Origène comme suit: « Cela prouve que la prédication de la foi à l’époque d’Origène faisait de saint Pierre le seul dépositaire suprême du pouvoir des clés.
« Que personne ne pense que nous préférions Jean à Pierre. Qui oserait le faire ? Quel apôtre pourrait être au-dessus de celui qui est appelé le chef de tous ? » (Extrait de Tertullien tiré de son œuvre «Homélie II, sur plusieurs évangélistes»)
«Si nous avons péché, nous devons proclamer: «je vous ai reconnu mon péché, et n’ai pas caché mon injustice». J’ai dit que je confesserais contre moi-même de l’injustice faite au Seigneur. Car si nous avons fait cela, et si nous avons reconnu nos péchés non seulement au Seigneur mais aussi à ceux qui peuvent nous guérir de nos péchés et de nos blessures, il effacera nos péchés. » (Homélie XXVII sur l’Évangile de Luc)
«Vous avez vu combien de sacrifices pour les péchés étaient ordonnés sous la loi ; voyez maintenant combien de moyens d’obtenir la rémission de nos péchés nous sont recommandés dans l’Évangile. Le premier est, (...) etc. Il en reste un septième, quoique laborieux et pénible, qui est la pénitence, lorsque le pécheur lave son lit de ses larmes, qu’elles sont comme le pain dont il se nourrit nuit et jour,lorsqu’il ne rougit pas de confesser ses péchés au prêtre et de lui en demander le remède, à l’exemple de celui qui disait : J’ai dit : Je dénoncerai au Seigneur l’injustice dont je suis coupable, et vous m’avez pardonné mon impiété. » (Homélies sur la Lévitique, II)
«Jésus-Christ était, il est vrai, le médecin par excellence, pour qui aucune maladie n’était incurable ; mais ses disciples, que ce soit Paul ou que ce soit Pierre, ou tout autre, sont aussi médecins,ainsi que ceux qui ont succédé aux apôtres pour le gouvernement de l’Église, et qui se trouvent par-là même chargé de la cure des âmes; car Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais il l’attend à pénitence. » (Homélies sur les Psaumes, I, sur le Psaume XXXVII)
Cyprien de Carthage (vers 200-258)
«Je vous en supplie, mes frères bien-aimés, confessez tous vos péchés, pendant que vous êtes encore sur cette terre, pendant que votre confession peut être entendue, pendant que la rémission de vos fautes, opérée par le prêtre, peut être agréée de Dieu.» (Des Tombés, XV)
«Combien grandes doivent être la foi et la crainte salutaire de ceux qui… confessent leurs péchés aux prêtres de Dieu d’une manière directe et dans la douleur, faisant une déclaration ouverte de conscience. .. Je vous exhorte, mes frères, que celui qui a péché confesse son péché alors qu’il est encore de ce monde, tandis que sa confession est encore recevable, tandis que la satisfaction
et la rémission faites par les prêtres sont toujours agréables devant le Seigneur.» (Des tombés, XXVIII)
«Le divin législateur a dit lui-même que ce qui serait lié sur la terre le serait aussi dans le ciel, et que ce qui serait délié sur la terre par les mains de l’Église le serait également dans le ciel.» (Lettre 54 (al. 53) au pape Corneille)
Sans sortir du sujet principal concernant le cheminement du mystère de l'iniquité dès les premiers siècles après l'ère apostolique, j'aimerais aborder le sujet de «la marque de la bête», lequel est un complément à mon exposé. Dans ce chapitre je dénonce l'enseignement de William Branham, à l'effet que que l'Église de Rome serait «la bête» et que «l'image de la bête» est un «Conseil Mondial des Églises (protestantes». [63-1124M]
Dans le «Message des temps de la fin», les enseignements de William Branham ont diabolisé l'Église de Rome et le Pape, comme c'était la tendance au sein du protestantisme dénominationnel. Sauf que ce point de vue ne peut plus être crédible, sans doute parce que le monde entier a jugé l'Église de Rome et qu'elle ne s'en remettra jamais. L'Église catholique romaine est complètement déchue et répugne toute personne honnête par ses honteux scandales qui ont été rendus publics. Rome a perdu toute crédibilité depuis que les scandales de son clergé ont été dénoncés. C'est pourquoi je vais mettre au clair ce qui concerne la bête et «sa marque».
D'abord, nous allons voir que les déclarations de William Branham, à l'emporte-pièce, n'étaient sont pas différentes de ce qu'on enseignait déjà chez les baptistes,
les évangéliques et les pentecôtistes. Résumons en quelques citations, ce que William Branham enseignait sur la marque de la bête, sur le romanisme et le Pape.
La bête, c'est Rome, l'image de la bête c'est toutes les dénominations du monde réunies [63-1124M] Que ferai-je de Jésus appelé Christ? https://www.branham.fr/sermons/1055-What_Shall_I_Do_With_Jesus_Called_Christ « (90) Bon, cela ne contredit pas les Écritures. C'est conforme aux Écritures. "Et ils ont formé une image à la bête. " Unissant les dénominations du monde dans une seule dénomination protestante, formant la marque de la bête, l'image de la bête, selon Apocalypse 13. 8 : "Et ils ont formé une image à la bête. "
La bête, c'est Rome. Nous le savons tous. Mais ça a toujours été Rome, tout… (91) Retournez une fois de plus dans Daniel, le pied d'argile et de fer. Le fer ne s'est pas arrêté depuis les genoux jusqu'au bout. Et tout le monde sait que la Russie n'était même pas connue à l'époque. C'était Rome. Le dragon rouge était Rome. C'est toujours Rome. Et ce fer n'a jamais changé pour devenir autre chose, depuis Rome jusqu'à tout le reste. Cela est resté Rome. Et la bête, c'est Rome.»
Et après tout, je ne parle que par inspiration. « (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration. Ainsi, ce n’est pas mon – mon intention de vous blesser. Mais je – j’aimerais que vous acceptiez cela de cette façon-là. » [61-0210] L’Alliance confirmée d’Abraham https://www.branham.fr/sermons/946-Abrahams_Covenant_Confirmed
Presque tous ont déjà entendu l'explication de l'équation du chiffre de la bête, 666, en comparant les symboles des chiffres romains contenus ans «Vicarius Filii Dei», qui serait la «marque de la bête et le nombre de son nom». Sauf que cela ne fonctionne qu'en latin. Comment expliqueriez-vous cela à des chinois? Impossible! Voyons comment William Branham a apporté cela à ses disciples...
Le titre de Vicarius Filii Dei contient le chiffre de la bête 666 [54-0513] La Marque De La Bête Source: https://www.branham.fr/sermons/35-The_Mark_Of_The_Beast « FAUX (E-272) Regardez bien, c'est le nombre d'un homme. Et au-dessus du pape, à Rome, il est écrit: "VICARIVS FILII DEI." C'est écrit en lettres romaines. Écrivez cela vous-mêmes, demain. V, I, C, I, R, oh, continuez à l'écrire comme ça, en lettres romaines, tirez une ligne et faites l'addition, et vous verrez ce que vous aurez: six cent soixante-six. Où est-ce qu'il est assis? "Sur sept collines."»
[60-1209]L'Âge De l'Église De Sardes Source: https://www.branham.fr/sermons/199-The_Sardisean_Church_Age « (E-39) Maintenant, voici pour celui qui a de la sagesse: tracez, écrivez ceci:
FAUX VICARIVS FILII DEI. Et puis, après avoir tracé une ligne ici, en dessous et avoir additionné les valeurs numériques, vous obtenez exactement ce que Dieu a dit être la marque de la bête: six cent soixante-six. Vous voyez: Vicarivs Filii... Eh bien, j'ai été à Rome et j'ai été au Vatican. Et la triple couronne: l'autorité sur l'enfer, le ciel et le purgatoire, voyez? J'ai vu la couronne, j'ai vu la veste, j'ai vu là même...»
[61-0806] La soixante-dixième semaine de Daniel Source: https://www.branham.fr/sermons/221-Daniels_Seventy_Weeks
« (184) Maintenant, on pourrait prendre ici, dans Apocalypse 13, et vous montrer que cet homme est assis sur une ville… dans une ville, et que cette ville se trouve sur—sur sept collines.
FAUX Et les nombres de la bête, c’est six cent soixante-six, écrit dans le—dans l’alphabet latin… l’alphabet romain, six cent soixante-six, c’est VICARIVS FILII DEI, ce qui veut dire “à la place du Fils de Dieu”, sur le trône d’un pape, et son siège, il a une triple couronne.»
[63-0319] Le Deuxième Sceau Source: https://www.branham.fr/sermons/258-The_Second_Seal « (E-266) Et la Bible dit: «Que celui qui possède le don de la sagesse calcule les nombres de la bête, car c’est un nombre d’homme. Et son nombre est six cent soixante-six.» Maintenant, FAUX prenez VICARIVS FILII DEI, tirez une ligne, avec les chiffres romains: «V» représente cinq, «I» représente un... Additionnez cela et voyez si vous n’obtenez pas six cent soixante-six.»
Dans les années 60s, en pleine guerre froide, William Branham a brandit la menace «du romanisme» ou du «catholicisme», qui représentait à ses yeux une menace supérieure à celle du communisme. De plus il l'a affirmé aves son «AINSI DIT LE SEIGNEUR», ce qui n'est pas rien... Voyons comment il a apporté cela à ses auditeurs:
[60-0221] Entendre, Reconnaitre et Agir Sur La Base De La Parole De Dieu www.branham.fr/sermons/384-Hearing_Recognizing_And_Acting_Upon_The_Word_Of_God E-215 «Eh bien, la vie dans l’église est à la fin, l’église normale, l’église, ce… Eh bien, ceci peut piquer juste un peu. Mais l’église charnelle, l’église d’Esaü, elle est arrivée à sa fin. Que fait-elle? FAUX Elle termine sa course dans la fédération des églises, qui finira par s’unir au romanisme pour combattre le catholicisme, ou plutôt avec le catholicisme pour combattre le communisme. Le pape Jean invite toutes les églises à revenir, FAUX et elles le feront. Elles s’uniront exactement, FAUX c’est l’AINSI DIT LE SEIGNEUR.»
[62-0311] La Plus Grande Bataille Jamais Livrée Source: https://www.branham.fr/sermons/231-The_Greatest_Battle_Ever_Fought E-405 «La Russie, le communisme ne va pas conquérir quoi que ce soit. La Parole de Dieu ne peut pas faillir.
FAUX C’est le romanisme qui va conquérir le monde.»E-415 « (329) Voyez? Ne vous faites pas de souci au sujet de la Russie. La Russie, ce n’est qu’un petit caillou sur la plage. Ne vous faites pas de souci au sujet du communisme; surveillez le romanisme, alors qu’il s’unit aux églises. Il n’y a rien d’écrit dans l’Écriture sur le communisme qui gouvernerait le monde.»
Il est impossible que l'Église catholique prenne un jour le contrôle «du christianisme» à la tête d'un conseil mondial des Églises. Même en étant vraiment «ouvert d'esprit» et «œcuménique» il n'y a plus personne qui désire faire confiance à cette grande organisation. On estimait en 2020, entre 50% et 80%, le pourcentage des prêtres catholiques qui étaient homosexuels et cette organisation est diabolisée pour les crimes de pédophilie qui ont été dénoncés ces dernières années. Par contre, si vous voulez comprendre, le mystère de l'iniquité a pris le contrôle «du christianisme» depuis presque 2 millénaires et ce ne fut pas nécessairement toujours au moyen d'une «succession apostolique» ou «un évêque de Rome (pape), ni «une liturgie propre à l'Église de Rome» ou un faux enseignement sur le baptême d'eau qui «effaçait tous les péchés» et donnait «la nouvelle naissance». Ce fut beaucoup plus subtil que cela. Depuis près de 19 siècles, ce mystère a cheminé dans ce qu'on appelle «le christianisme», ce qui comprend aujourd'hui pratiquement toutes dénominations, et cela n'est pas le «romanisme» à proprement parler.
C'est une «doctrine» universelle que se partage la majorité des Églises qui se disent «chrétiennes».
L'Église catholique de Rome ne peut séduire qui que ce soit
Bien qu'il soit généralement admis et enseigné au sein des différentes Églises du protestantisme que le système hiérarchique de l'Église de Rome est «la prostituée assise sur 7 collines», et que le Pape de Rome est la «personne de l'antichrist»,
j'aimerais vous démontrer que ce n'est pas tout à fait exact. Vous allez comprendre que c'est beaucoup plus profond que cela.Mais est-ce que le «romanisme» ou «le Pape» sont vraiment ce que l'on
prétend être? Nous savons tous qu'actuellement, l'Église catholique de Rome ne peut plus séduire aucune église issue du protestantisme. Et si vous me suivez bien nous allons voir que le cheminement du mystère de l'iniquité ne s'est pas arrêté aux jours de la Réforme, comme plusieurs le prétendent.
Si vous voulez comprendre, le mystère de l'iniquité ne fut jamais une «succession apostolique» ou «un évêque de Rome (pape), ni «une liturgie propre à l'Église de Rome» ou un faux enseignement sur le baptême d'eau qui «effaçait tous les péchés» et donnait «la nouvelle naissance». Ce fut beaucoup plus subtil que cela. Depuis près de 19 siècles, ce mystère a cheminé dans ce qu'on appelle «le christianisme», ce qui comprend aujourd'hui pratiquement toutes dénominations, et cela n'est pas le «romanisme» à proprement parler.
C'est une doctrine qui est demeurée «tatouée» dans les enseignements de toutes les églises depuis la réforme. La bête est un enseignement et elle a un nom. Le nom de la bête s'identifie par un nombre, lequel est
la somme d'une addition de 3 nombres.
Voyons comment les Écritures nous révèlent comment le calculer.
Il n'est pas nécessaire de connaître le grec ou même le latin. Même les gens qui
utilisent un alphabet et des chiffres différents des nôtres, tels que les
chinois, les arabes, les hindous, etc.. sont capables de comprendre sans effort. À ce jour la meilleure traduction vient de la version anglaise «International Standard Version» qui n'hésite pas à mentionner qu'il s'agit d'une addition logique de 3 nombres et que la somme est un total de 666.
La clé de l'énigme n'est pas l'addition ou la somme des trois nombres, mais la
métaphore qui est cachée dans «le nombre de la bête». Voici le texte d'Apocalypse
13:18
Traduction Segond 1910 « C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.» (666)
Traduction King James « Here is wisdom. Let him that hath understanding count the number of the beast: for it is the number of a man; and his number is Six hundred threescore and six.»
(600 +60+6) (Note: «threescore» signifie 3 x 20, donc 60)
International Standard Version «
In this case wisdom is needed: Let the person who has understanding calculate the total number of the beast, because it is a human total number,
and the sum of the number is 666. » (Note: la somme de l'équation donne un total de 666)
Ce qui est remarquable, c'est la simplicité dans laquelle le
Seigneur désire pointer du doigt la «doctrine tatouée dans l'esprit» (le
front) , de ceux qui «adorent la bête et son image». Voici la logique
élémentaire requise pour calculer le nombre de la bête. Vous avez 3 nombres, et
ensuite les 3 nombres sont «un». C'est un calcul purement humain. Voyons
un peu comment cela est possible avec une traduction de 1 Jean 5:7 avec
ces 2 traductions.
Bible catholique Crampon« Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, le Verbe et l'Esprit ;
et ces trois sont un. »
Version King James« For there are three that bear record in heaven, the Father, the Word, and the Holy Ghost: and these three are one. »
La logique veut que trois nombres additionnés deviennent un seul
nombre, soit la somme des 3. Voilà, ce n'est pas plus compliqué que cela. Voilà
l'indice de la doctrine, la bête spirituelle.
Cliquez pour agrandirCalculez le nombre de la bête
Pourquoi la bête? Parce que la «bête» est cette créature animale (l'homme non-régénéré) la plus intelligente que Dieu ait créé sur terre et qui peut s'élever jusqu'à faire croire que son esprit est Dieu, et qui sait imposer à
ses semblables, sa perception humaine de ce qu'il croit être bon ou mal, juste et injuste, vrai ou faux.
Maintenant, voici comment calculer le nombre de la bête. Le passage d'
Apocalypse 13:18 dit qu'il faut compter. C'est une addition et le total est donné: 666. Oubliez totalement l'interprétation de la marque de la bête avec l'inscription
«Vicarius Filii Dei» et le pape de Rome. Les Chinois et les Japonais ne peuvent pas décoder le latin, et les Écritures sont assez claires sur le point que le nombre de la bête est accepté par toutes les nations, peu importe leur langue et leur alphabet
d'écriture.
En chinois, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 神的牧师 La majorité des chinois ne peuvent lire le latin
En japonais, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 神の牧師 >Très peu de japonais pourraient lire le latin
En hindi, «Vicarius Filii Dei» s'écrit
Très peu d'indiens pourraient lire le latin
En coréen, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 하나님의 교구 신부 Très peu de coréens pourraient lire le latin
En hébreux, «Vicarius Filii Dei» s'écrit הכומרהאל
En russe, «Vicarius Filii Dei» s'écrit НаместникБога
En arabe, «Vicarius Filii Dei» s'écrit النائب الله
Calculer le nombre de la bête est mathématiquement très simple et nul est besoin de connaître l'alphabet latin pour le comprendre. Même des peuples comme les Chinois, les peuples arabes et hindous qui utilisent des caractères différents peuvent le compter, car c'est une simple addition. Même un jeune enfant peut le compter.
Six cent et soixante et six , soit 600 + 60 + 6
Le nombre de la bête est la somme, un total, ce qui implique 3 nombres, qu'on additionne. Prenez ces 3 nombres. Ce n'est pas une multiplication, mais une addition. Le premier étant 600, ajoutez ensuite 60, puis finalement 6. Quelle est la réponse? La réponse est : 666, et les 3
nombres deviennent «UN» , analogie du principe de la trinité. Les 3 personnes de la trinité de Nicée sont «UN». Réalisez-vous que le passage d'Apocalypse 13:18 était prophétique et ne devait être compris qu'à la fin? Même un chinois peut comprendre cette explication....
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Bien que la pensée trinitaire a commencé à être enseignée dès le 2ième siècle, elle s'est ancrée officiellement à partir de Nicée en 325 puis en 381 lors du concile de Constantinople avec la protection de l'empereur romain, parce que la religion et la politique étaient unies, et cette pensée trinitaire a subsistée jusqu'à maintenant. En accordant à l'homme nommé Jésus, l'identité divine qui n'était réservée qu'à son Père et son Dieu, il n'était plus possible désormais de s'identifier au «sacrifice expiatoire» sur une base d'égalité, d'homme à homme, en ce qui a trait à la nature même de Jésus. En d'autres mots, personne ne peut s'identifier à un «Dieu le Fils», même sur la croix. Les Écritures étaient pourtant assez claires sur ce point: Jésus était devenu «notre sacrifice personnel» afin que nous devenions
«lui» en toutes conformité, dans
une attitude de conscience «perpétuelle». Voilà la marque de la bête dans le front. ils ne peuvent pas comprendre que ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie, ont été restaurés à l'image même de Jésus, et qu'ils sont co-égaux et cohéritiers avec lui devant son Père et notre Père, et devant son Dieu et notre Dieu.
La pensée constante et perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus fut remplacée
par une orthodoxie faisant l'apologie d'un monachisme ascétique trinitaire, d'abord en Gaule (partie de l'empire romain) avec Martin de Tours, puis ensuite migra en Angleterre (Britannia, province romaine) et en Irlande, avec Colomba d'Iona. À peu près à la même époque, un compatriote Irlandais contemporain de Colomba d'Iona, Colomban de Luxeuil, exporta le monachisme partout en Europe. Ces personnages, étaient tous des moines dont le prosélytisme était fondé sur le Trinitarisme de Nicée. Même Martin Luther passa une partie de sa vie chez les moines catholiques. Mais la vraie piste à suivre, c'est celle du trinitarisme de Nicée. Jusqu'à maintenant! Le trinitarisme de Nicée est la marque de la bête. C'est un crédo dans leur front.
Nous allons maintenant parler sur le texte de 1 Jean 5:7, dont le verset 7 a été modifié dans quelques versions, et les mots «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu'un.» n'existent pas dans la version grecque originale.
Dans certaines traductions des écritures, le texte de 1 Jean 5:7 a été souvent employé comme «preuve» relative à la question de la Trinité de la divinité. Il convient que je vous présente ici un exposé qui réfute implacablement l'imposture spirituelle de ce verset, qu'on a volontairement modifié, et qui renvoie un message clair aux défenseurs de la doctrine trinitaire. Dans la version du roi Jacques (King James), nous lisons :
« Car il y a trois qui portent témoignage dans les cieux, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois sont un.» Vous trouverez ci-dessous, une liste de diverses traductions bibliques qui offrent sensiblement le même texte.
Comprendre la manière dont 1 Jean 5:7 a pu se trouver dans la Version King James est une chose étonnante. Le verset ne se trouve pas dans toutes les traductions anglaises. Cependant je l'ai retrouvé dans 3 versions françaises et 5 versions dites «protestantes» qui affichent un texte complémentaire apocryphe dont l'origine ne date que du 16e siècle. La portion du verset qui se trouve entre parenthèses, est considéré comme un ajout «apocryphe» non authentique, ce qui revient à une
falsification des Écritures pour accommoder les défenseurs du «crédo» trinitaire de Nicée.
Cherchez sur Internet à propos du «Comma Johanneum»et vous verrez qu'un passage apocryphe a été ajouté pour justifier le dogme de la Trinité. https://fr.wikipedia.org/wiki/Comma_Johanneum
Voici quelques traductions bibliques en français
Traduction Abbé Crampon
« Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel: le Père, le Verbe et l'Esprit; et ces trois sont un.» (1 Jean 5:7) Bible catholique
Traduction Pirot-Clamer / Liénart «
Au fait, ils sont trois qui rendent témoignage [dans le ciel, le Père, le Verbe et l'Esprit-Saint, et ces trois sont d'accord;] (1 Jean 5:7) Bible catholique
Traduction Abbé Fillion« Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le Ciel: le Père, le Verbe et le Saint-Esprit; et ces trois sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible catholique
Traduction David Martin«
Car il y en a trois {dans le Ciel} qui rendent témoignage, {le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu'un.}(1 Jean 5:7) Bible Protestante (1696-1712)
Traduction King James
française « Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le ciel, le Père, la Parole, et la Sainte Présence, et ces trois-là sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible Protestante
Bible à la Colombe «
Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, la Parole et l'Esprit-Saint. Et ces trois sont un].» (1 Jean 5:7) Bible Protestante - Louis Second révisée
Bible d'Ostervald «
Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible Protestante - Bible de Genève révisée - 18e siècle
Traduction Lemaistre de Sacy « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, Le Père, le Verbe, & le Saint-Esprit; & ces trois sont une même chose.» (1 Jean 5:7) Protestante (huguenot) 1696 Note: Aussi connu sous le nom de la "Bible de Mons" ou la "Bible du Port Royal”, cette traduction est considéré comme la première traduction en français accessible au grand public qui ne connaissait pas le latin.
Les autres versions françaises telles que: Louis second 1910, Annotée Neuchâtel, Darby et la Nouvelle Édition de Genève n'ont pas ajouté le complément apocryphe et leur texte se limite seulement à « Il y en a trois qui rendent témoignage»
La contestation est compréhensible puisque le verset 7 n’a pas le support des manuscrits grecs. Les érudits de la Version King James, dans leur traduction de 1611, ont essentiellement utilisé le texte grec publié par
Erasme, un théologien catholique du siècle précédent. Quand Erasme a publié la première édition de son texte grec du Nouveau Testament, il a rencontré de sévères critiques, et celles-ci étaient en rapport avec le verset en question.
Parmi les critiques lancées contre Erasme, une des plus sérieuses semble être l’accusation de
Stunica… que son texte n’avait pas la portion du dernier chapitre de 1 Jean, c’est-à-dire la déclaration trinitaire concernant «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit : et ces trois sont un. Et il y a trois qui rendent témoignage sur terre» (1 Jean 5:7). Erasme répondit qu’il n’avait pas trouvé de manuscrit grec contenant ces paroles, bien qu’il en ait, entre temps, examiné plusieurs autres en plus de ceux sur lesquels il s’était appuyé quand il avait commencé à préparer son texte. Dans un moment d’inattention, Erasme promit qu’il insèrerait ce qui est appelé le Comma Johanneum dans les futurs éditions, si un seul manuscrit grec contenant ce passage pouvait être trouvé.
Une telle copie fut enfin trouvée, ou fut «fabriquée» sur ordre ! Comme il en ressort maintenant, le manuscrit grec douteux a probablement été écrit à Oxford vers 1520, par un moine Franciscain (catholique) nommé Froy (ou Roy), qui tira les mots contestés de
la Vulgate Latine. Erasme tint sa promesse et inséra le passage dans sa troisième édition (1522), mais il indiqua, dans un long commentaire, qu’il soupçonnait que le manuscrit avait été spécialement préparé afin de le confondre et «appuyer l'orthodoxie trinitaire» de l'Église de Rome.
Parmi les milliers de manuscrits grecs du Nouveau Testament examinés depuis le temps d’Erasme, trois seulement sont connus comme contenant ce passage apocryphe. Le passage contesté n’apparait pas avant l’an 800 dans les manuscrits de la Vulgate en Latin… Les érudits modernes de
l’Église Catholique Romaine reconnaissent que les mots ne sont pas dans le Testament grec.
Bien que l’affirmation trinitaire se trouve dans la Vulgate latine, elle ne se trouve pas dans plusieurs milliers des anciens manuscrits grecs du texte du Nouveau Testament. On doit se rappeler que les textes qui ont été choisis pour constituer le canon du Nouveau Testament ont été écrits, à l’origine, dans la langue grecque et non dans la langue latine.
En conséquence, il est plutôt étonnant que les érudits, Protestants et Catholiques, acceptent unanimement que 1 Jean 5:7 puisse ne pas être considéré comme une partie du texte original grec.
Bien que beaucoup de ces érudits/théologiens soient trinitaires, ils sont tous d’accords pour reconnaître que la preuve du manuscrit du texte latin de 1 Jean 5:7 est insuffisante… et que ce texte ne devrait pas être utilisé.
Vu l’absence de support d’un manuscrit grec, la décision des traducteurs de la Version King James d’insérer le passage contesté dans leur traduction, a livré aux Églises protestantes le faux prétexte de défendre la doctrine trinitaire de Nicée. Néanmoins, il est intéressant de noter que la dernière partie du verset
déclare que « ces trois sont un ».
Il serait toujours bon de faire savoir comment ce verset a été introduit dans la Bible du Roi Jacques imprimé aux environs de 1535.
Voici ce qu’on peut lire à ce propos dans l’Encyclopédie britannique:
«Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions, et ce fut lui qui proposa la formule capitale qui allait exprimer la relation du Christ à Dieu dans le Credo adopté par le concile, «de même substance que le Père»(...). Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”
L'histoire nous enseigne que
durant les première réunions du concile de Nicée en 325, les évêques n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur «la divinité», et c'est justement là que Constantin intervint en obligeant les évêques à choisir la «consubstantialité de Jésus» au Père. Trois évêques seulement résistèrent aux pressions. Le vote n'était pas «démocratique». L'empereur Constantin n'était pas du tout «chrétien» à l'époque et que son intérêt n'était que politique. Voilà comment le diable s'installa et prit graduellement le contrôle.
L’Encyclopédie américaine fait remarquer à ce sujet: «L’idée trinitaire atteignit son plein développement au Moyen âge, en Occident, lorsque la scolastique en entreprit l’explication par la philosophie et la psychologie.» L’Encyclopédie américaine dit aussi «La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu; elle en constituait au contraire une déviation.»
Plusieurs penseront, qu'il n'est pas nécessaire de citer des sources d'historiens ou de théologiens pour se convaincre que le dogme de la Trinité est une «aberration philosophique» imposée par le diable. Par contre il pourrait être intéressant de constater que même certains érudits trinitaires actuels se posent la question, à savoir: qu’est-ce qui a provoqué cette déviation de l'interprétation de la divinité?
Comme l'a affirmé
Adolf Harnack dans son
Précis de l’Histoire des dogmes, la doctrine de l’Église se trouvait “rivée par des chaînes au sol de l’hellénisme [la pensée grecque païenne]. (...) Elle devint ainsi un mystère pour la très grande majorité des chrétiens”.
L’historien
Will Durant fait remarquer à cet égard: “Le christianisme n’a pas détruit le paganisme; il l’a adopté. (...) D’Égypte vinrent les idées de trinité divine.”
Un éminent égyptologue et théologien nommé
Siegfried Morenz, a déclaré dans son travail: La religion égyptienne: “[On] faisait de la trinité à la fois une possibilité et un devoir pour les théologiens (...). On réunit donc trois dieux en un seul dont on peut parler au singulier. Mais de cette manière le courant d’influence égyptienne est mis en contact direct avec la théologie chrétienne.”
À la fin du IIIe et au IVe siècle, en Égypte, des ecclésiastiques d’Alexandrie, tel
Athanase, transmirent cette influence par les idées qu’ils formulèrent et qui conduisirent à la Trinité
(celle de Nicée qui combattit contre l'Arianisme).
L’Église de Rome a remplacé l'enseignement pur de l'unité d'un seul Dieu des premiers chrétiens par l’incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Égyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi. Selon le Dictionnaire de la connaissance religieuse (angl.), beaucoup de gens disent que la Trinité “est un enseignement corrompu, emprunté des religions païennes et greffé sur la foi chrétienne”.
Dans la Nouvelle Encyclopédie de la connaissance religieuse (angl.), de
Schaff-Herzog, on y lit que dans L’Église des trois premiers siècles:
“La doctrine de la Trinité est apparue progressivement et relativement tard; (...) son origine est totalement étrangère aux Écritures juives et chrétiennes; (...) elle s’est développée et a été introduite dans le christianisme avec le concours des Pères platoniciens.”
Le témoignage de l’Histoire est clair: le dogme de la Trinité est une déviation et relève de l’apostasie face à l'Évangile apostolique. Référence:
https://www.foicatholique.com/2010/04/lempereur-constantin-nicee-et-la.html
Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»
Le passage ci-dessus est une métaphore qui explique que «la marque de Dieu», autrement dit, «le sceau de Dieu sur le front», est de nature spirituelle, tout comme la marque de la bête fait partie de la «pensée» ou de «l'esprit humain» non-régénéré.
Dans ce monde, le type de garantie le plus courant que le consommateur retrouve sur les marchandises, est une garantie du manufacturier qui confirme que son produit est exempt de défauts, tant matériel que dans la fabrication. Une telle garantie promet simplement que le fabricant a correctement assemblé son produit, à l'aide des matériaux appropriés de la meilleure qualité. Cela implique évidemment que son produit durera et se comportera exactement comme l'on s'attend qu'il le fasse.
Lorsqu'une entreprise garantit à l'acheteur original, que son produit ne présentera aucun défaut de fabrication, si son produit est correctement installé pour
un usage conforme aux spécifications de ce produit, le manufacturier place souvent un sceau de qualité, soit sur son produit ou le certifie par écrit sur un contrat de garantie.
Analogiquement, dans le spirituel, Dieu met son sceau dans l'esprit, la pensée étant illustrée par le front, seulement quand il voit Sa Perfection. C'est ici que ce qu'a dit Jésus dans Matthieu 5:48 prend tout son sens: C'est possible si le croyant s'est vu accorder la Sainteté et la Perfection de Dieu par le sacrifice et le sang de Jésus. La Sainteté de Dieu est exactement la même, que celle qu'avait Jésus durant son ministère sur terre. D'ailleurs Jésus le savait et nous a explicitement demandé de tout faire afin de la recevoir:
Matthieu 5:48«Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Jésus faisait ainsi écho au passage de Lévitique 11: 44-45, qui a été repris par l'apôtre Pierre : Pierre 1:16«Vous serez saints, car je suis saint».
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Pas de perfection ? Pas de sceau! Aussi longtemps que vous croyez que vous «n'êtes pas assez saint» ou «pas parfait», votre esprit ne mérite certainement pas le sceau de Dieu. Comprenez-vous? Vous feriez mieux de lire encore Hébreux 10:14et
Hébreux
10:10, car ceux qui savent que le sang expiatoire de Jésus les a rendu saints et parfaits devant leur Père Céleste, ou en d'autres termes, fait co-égaux d'avec Jésus, recevront le sceau de Dieu
dans leur esprit. Le sceau y sera «gravé» pour toujours.
Comprenez aussi, que Dieu n'a besoin de personne pour sanctifier ses élus et graver son propre sceau de qualité, car Il le fait Lui-même par son Esprit. Toutes les tentatives de faire le travail de l'Esprit à sa place, soit par l'auto-sanctification par les œuvres, (monachisme ascétique), tel qu'ont essayé de le faire des personnages choisis par William Branham (Irénée, Martin de Tours, Colomba d'Iona) sont autant d'exemples antichrist qui luttent contre l'Évangile apostolique.
Dans Hébreux
10:10 « Et par cette volonté, nous avons été sanctifiés par le sacrifice du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.» et dans Hébreux 10:14 , il est dit: « Car, par un seul sacrifice, il (Christ) a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» Non seulement cet esprit vous rend saint et parfait devant Dieu, mais nous devons aussi comprendre que l'esprit de l'alliance perpétuelle est un état d'esprit éternel au sens perpétuel / continu, et qu'il est lié à l'expression
«alliance éternelle, sacrifice perpétuel».
Hébreux 8:10«Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.» Note: Lorsque Dieu «écrit» c'est «gravé» éternellement, comme un «sceau»
Le verset d'Hébreux 10:14 témoigne de l'exigence du sceau de la qualité de Dieu : «Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» (la perfection requise pour recevoir le sceau)
Notre Évangile nous enseigne que Dieu a publié une Alliance de réconciliation avec Abraham et sa progéniture spirituelle, à savoir le peuple saint de Dieu.
La plénitude de l'Esprit de Dieu s'est déplacée et s'est installée dans cette Alliance, et son Esprit a promis d'habiter pleinement dans son peuple SAINT, en autant que toutes les conditions du contrat soient pleinement rencontrées.
« Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres,
jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël:» Apocalypse 7:3-4
Seuls les vainqueurs auront leur esprit marqué du sceau de Dieu
Les vainqueurs ne peuvent
vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de leur propre sang, même s'ils devaient mourir martyrs.
Les vainqueurs sont restaurés à égalité
avec Jésus, leur frère ainé, (exactement conforme, rendus saint, comme leur Père Céleste est saint)
), devant leur Dieu. Les vainqueurs combattent «l'accusateur» dans
leur conscience humaine,
le précipite hors de leurs pensées, et gardent en eux la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
Les vainqueurs ont toujours devant eux, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui les restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, ils la tiennent fermement et ne la lâchent jamais. L'«ange»
de chaque vainqueur
voit constamment «la présence de leur Père» (par l'Esprit.)
Un sceau sera placé dans l'esprit des vainqueurs !
Recevez le sceau de Dieu ! Soyez un vainqueur !
«Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»Apocalypse 12:11
Le titre de Vicarius Filii Dei contient le chiffre de la bête 666
Commentaire: Bien que l'explication «VICARIVS FILII DEI» soit étonnante, il n'en demeure pas moins que cela ne fonctionne tout simplement pas. Les Écritures disent que cela concerne tous les habitants de la terre, sans exception. L'alphabet latin (ou alphabet romain) est un alphabet comportant vingt-six lettres de base. Les utilisateurs de l’alphabet latin représentent seulement 39 % de la population mondiale. Les caractères de l'alphabet latin ne sont pas utilisés par les pays arabes, la Chine, de nombreux pays d'Asie tels que l'Inde, le Pakistan, etc...
[60-1209]L'Âge De l'Église De Sardes Source:https://www.branham.fr/sermons/199-The_Sardisean_Church_Age « (E-39) Maintenant, voici pour celui qui a de la sagesse: tracez, écrivez ceci: FAUX VICARIVS FILII DEI. Et puis, après avoir tracé une ligne ici, en dessous et
avoir additionné les valeurs numériques, vous obtenez exactement ce que Dieu a dit être la marque de la bête: six cent soixante-six. Vous voyez: Vicarivs Filii... Eh bien, j'ai été à Rome et j'ai été au Vatican. Et la triple couronne: l'autorité sur l'enfer, le ciel et le purgatoire, voyez? J'ai vu la couronne, j'ai vu la veste, j'ai vu là même...»
[61-0806] La soixante-dixième semaine de Daniel Source: https://www.branham.fr/sermons/221-Daniels_Seventy_Weeks
« (184) Maintenant, on pourrait prendre ici, dans Apocalypse 13, et vous montrer que cet homme est assis sur une ville… dans une ville, et que cette ville se trouve sur—sur sept collines. FAUX Et les nombres de la bête, c’est six cent soixante-six, écrit dans le—dans l’alphabet latin… l’alphabet romain, six cent soixante-six, c’est VICARIVS FILII DEI, ce qui veut dire “à la place du Fils de Dieu”, sur le trône d’un pape, et son siège, il a une triple couronne.»
[63-0319] Le Deuxième Sceau Source: https://www.branham.fr/sermons/258-The_Second_Seal « (E-266) Et la Bible dit: «Que celui qui possède le don de la sagesse calcule les nombres de la bête, car c’est un nombre d’homme. Et son nombre est six cent soixante-six.» Maintenant, FAUX prenez VICARIVS FILII DEI, tirez une ligne, avec les chiffres romains:
«V» représente cinq, «I» représente un... Additionnez cela et voyez si vous n’obtenez pas six cent soixante-six.»
Commentaire: Dans les années 60s, en pleine guerre froide, William Branham a brandit la menace «du romanisme» ou du «catholicisme», qui représentait à ses yeux une menace supérieure à celle du communisme. De plus il l'a affirmé aves son «AINSI DIT LE SEIGNEUR», ce qui n'est pas rien... Voyons comment il a apporté cela à ses auditeurs:
[60-0221] Entendre, Reconnaitre et Agir Sur La Base De La Parole De Dieu https://www.branham.fr/sermons/384-Hearing_Recognizing_And_Acting_Upon_The_Word_Of_God E-215 «Eh bien, la vie dans l’église est à la fin, l’église normale, l’église, ce… Eh bien, ceci peut piquer juste un peu. Mais l’église charnelle, l’église d’Esaü, elle est arrivée à sa fin. Que fait-elle? FAUX Elle termine sa course dans la fédération des églises, qui finira par s’unir au romanisme pour combattre le catholicisme, ou plutôt avec le catholicisme pour combattre le communisme. Le pape Jean invite toutes les églises à revenir, FAUX et elles le feront. Elles s’uniront exactement, FAUX c’est l’AINSI DIT LE SEIGNEUR.»
[62-0311] La Plus Grande Bataille Jamais Livrée Source: https://www.branham.fr/sermons/231-The_Greatest_Battle_Ever_Fought E-405 «La Russie, le communisme ne va pas conquérir quoi que ce soit. La Parole de Dieu ne peut pas faillir. FAUX C’est le romanisme qui va conquérir le monde.»E-415 « (329) Voyez? Ne vous faites pas de souci au sujet de la Russie. La Russie, ce n’est qu’un petit caillou sur la plage. Ne vous faites pas de souci au sujet du communisme; surveillez le romanisme, alors qu’il s’unit aux églises. Il n’y a rien d’écrit dans l’Écriture sur le communisme qui gouvernerait le monde.»
62-0127 L'Homme Le Plus Méchant Que Je Connaisse Source:
https://www.branham.fr/sermons/1816-Meanest_Man_I_Know « (45) FAUX Je lisais dans Les Pères Nicéens, Le Concile Post-Nicéen là où saint Augustin d'Hippone était un jour avec saint Martin quand il lui a rendu visite au monastère. Dieu lui donna, là au fond du jardin, l'opportunité de recevoir le Saint-Esprit comme Martin . Mais il L'a rejeté, il était tellement intéressé aux - aux dogmes de Rome qu'il ne pouvait pas recevoir le Saint-Esprit.»Église organisée
[62-0122] La Confirmation De La Commission Source: https://www.branham.fr/sermons/1556-Confirmation_Of_The_Commission « (113)(...) Mais je viens
de terminer l’étude du Concile pré-nicéen. Et j’ai pris Les Deux Babylones d’Hislop, L’Église des Pèlerins de Broadbent, Le Concile pré-nicéen, Le Concile de Nicée et Le Concile post-Nicéen, Les Pères Nicéens, FAUX j’ai vu comment le Saint-Esprit les avait inspirés. (114) FAUX
Polycarpe, Ignace, Martin, Irénée, Colomba (Oh! la la!), Justin, beaucoup d’autres véritables hommes pieux qui ne toléraient pas du tout cette autre Église, la romaine, à côté de cela. (...) Nous croyons exactement ce que Dieu dit, et c’est tout. Bon. Nous croyons donc toujours ce Message.»
[63-1229M] Il y a ici un homme qui peut allumer la lumière Source: https://www.branham.fr/sermons/279-There_Is_A_Man_Here_That_Can_Turn_On_The_Light « (241) Des esclaves ont reçu le Saint-Esprit et leurs maîtres ont pu voir quelle était leur puissance et tout ce qu’ils faisaient, ressuscitant les morts, parlant en langues, chassant les démons et prédisant certaines choses. FAUX Il y avait des prophètes parmi eux, ils étaient vêtus de peaux de moutons et se nourrissaient d’herbes. Lorsqu’ils vinrent à
Nicée… FAUX
Quels grands hommes c’étaient! Ils s’en tenaient à la Parole lorsqu’ils sortirent de là pour aller au Concile de Nicée. FAUX Mais ces quinze jours funestes leur suffirent pour accepter la doctrine de la trinité à la place de la doctrine biblique “au Nom de Jésus-Christ”»
[64-0112] Shalom
Source:
https://www.branham.fr/sermons/280-Shalom « (72) Maintenant, je n’ai rien contre une dénomination, les amis. Mais j’ai toutes les raisons de m’opposer aux systèmes, car ils sont faux. Et le
premier système qui soit apparu, c’était le système romain, de l’Église catholique romaine. Ce fut la première organisation qui ait jamais été organisée, ce fut l’Église catholique romaine, FAUX à Nicée, à Rome. FAUX Environ 325 ans après la mort de Christ,
FAUX en 325 vint l’organisation de l’Église romaine qui réunit les gens et qui écrasa tout ce qui y était contraire.
FAUX C’est là qu’ils ont eu leurs étranges doctrines et
FAUX qu’ils ont commencé un système qui est éloigné de la Parole. Et alors, cette église, FAUX depuis ce moment-là, a parfaitement reflété les ténèbres, parce qu’à ce moment-là, nous passons par ce que nous appelons les âges sombres, environ mille ans. FAUX C’est
connu de tous les historiens et les érudits de la Bible et etc. comme étant les âges sombres. C’est lorsque l’Église romaine contrôlait tout.»
[65-0718E] La Nourriture Spirituelle Au Temps Convenable Source:https://www.branham.fr/sermons/632-Spiritual_Food_In_Due_Season
« (19) Mais nous ne... Ils ne sont pas tous morts. Ils ne sont pas tous – tous morts. Aux jours du Concile de Nicée... beaucoup d’entre vous qui avez lu "Le Concile de Nicée de l’Église primitive", quand ils ont voulu dissoudre toutes les autres
églises pour en faire une seule organisation, pendant qu’ils tenaient ce Concile de Nicée, FAUX un homme rude comme Élisée y fit irruption, provenant du désert, ne mangeant que de l’herbe; un homme très rude.Mais sous Constantin,
FAUX les dignitaires, les haut placés et consorts firent taire leur voix; en effet, eux, FAUX étant des prophètes, savaient que le grain de blé de l’Église Épouse devait tomber en terre, de même que le grain de blé dans l’Époux avait dû tomber en terre. Et il est resté là pendant mille ans.» « (83) FAUX Il s’agit donc d’un mystère qui était dans le Livre pendant ces sept âges de l’Église. Chacun d’eux a produit un –un mystère, tout au sujet du baptême d’eau et de ces autres choses sur lesquelles ils ont tâtonné pendant si longtemps.»
Si vous avez parcouru tous les chapitres précédents, vous avez certainement observé que dans mes exposés, je vous ai clairement indiqué que personne ne peut prétendre se tenir dans la présence
de Dieu, peut importe qu'il soit un moine, un prêtre ou un évêque Catholique du moyen âge, tel Irénée de Lyon, Martin de Tours ou un évangéliste comme Colomban, à moins de comprendre Qui est le Seigneur, et Qui est Son Dieu. Et sachez aussi qu'aucun trinitaire ne peut se tenir dans la présence de Dieu, car seuls ceux qui sont revêtus de la robe symbolique de l'Agneau et qui connaissent leur Dieu et leur Seigneur ont accès au Saint des Saints en Esprit.
Cette étude visait expressément la crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste «des sept dispensations ou 7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose l'enseignement des Sept
Âges de l'Église, tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le don de guérison de William Branham, car seul Dieu a le pouvoir de guérir et ceux qui chassent des démons en Son Nom ne peuvent se glorifier de quoi que ce soit devant Lui. Au «Jour du Seigneur» plusieurs diront au Seigneur:«n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? et le Seigneur ne les contredira pas sur leurs dons de chasser des démons ou de faire des miracles en Son Nom, mais il leur dira simplement qu'Il ne les a jamais connus....
«Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères (et sœurs).»Romains 8:29
Ici je désire souligner l'importance et la profondeur des mots utilisés par l'apôtre Paul dans l'expression «semblables à l'image de son fils afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères» Car voyez-vous, Jésus est leur frère ainé, le premier-né de la famille humaine de Dieu. Par son sacrifice
expiatoire et son sang versé, ceux qui sont crucifiés en lui, sont restaurés à égalité avec lui, devant leur Père Céleste. Ils sont restaurés «image/copie conforme», sanctifiés et rendus parfaits de la même sainteté et perfection que Jésus lui-même.
«Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,»Hébreux 2:11
Et pourtant, ce n'est pas du tout ce qu'enseigne William Branham, quand il essaie de vous faire croire que des personnages historiques, endossant des préceptes et des doctrines humaines, se sont supposément qualifiés par leurs œuvres et leur témoignage pour être des «vainqueurs» et des modèles pour
accomplir des ministères d'anges/messagers auprès de leurs assemblées respectives!
Vous l'aurez sans doute compris, le contenu des pages de ce site Internet a ciblé particulièrement la crédibilité de William Branham en tant qu'enseignant biblique, et son interprétation des volets historiques et spirituels reliés à des
personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative afin d'interpréter les soi-disant «âges» de l'Église... La clé de mes réfutations s'est trouvé dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur les «personnages historiques» qu'a choisis William Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que les personnes avec lesquelles ils se sont associés et tous ceux qu'ils ont admirés et qui les ont inspirés.
Pour terminer cette page dans laquelle mes réfutations prouvent que William Branham n'a jamais ouvert «les 7 sceaux» ou révélé «ce qu'ont dit les «sept tonnerres» du
livre de l'Apocalypse, il est évident que si la doctrine dispensationaliste des «sept âges de l'Église» a complètement été réfutée, que l'enseignement «de la semence du serpent» de William Branham a également été complètement réfutée et que son enseignement sur sa conception de «la divinité» a été réfutée, alors tout son enseignement sur les sceaux et les tonnerres ne tient pas la route. Tout ce qu'il a enseigné comme «mystère caché/révélé» est complètement faux.
William Branham n'a non seulement plus de crédibilité en tant qu'enseignant de la Bible, mais s'est rendu coupable d'un péché plus grave et plus subtil, car s'est lui-même autoproclamé «l'ange» qui a pu briser tous les sceaux et révélé le contenu du rouleau
scellé, alors qu'il n'était qu'un simple homme avec une pensée humaine. Le personnage de William Branham, sous l'apparence «d'un saint homme» auquel Dieu donnait des visions et des prodiges incroyables, s'est avéré être un imposteur de a pire espèce. Il est l'accomplissement du mystère de l'iniquité, celui qui s'élève au-dessus de tous les saints sur la montagne de Dieu. Il est ce «faux prophète» qui a lancé «derrière la femme» de sa bouche un flot impétueux de doctrines mensongères pour l'entrainer en dehors de l'Évangile de grâce. Il est cet «agneau
qui parlait comme un dragon», et il s'en est fallu que peu, qu'il réussisse à séduire les élus, car il s'y est pris de la même manière que le «serpent ancien» qui avait réussi à séduire Ève dans le livre de la Genèse. Ses enseignements n'étaient pas un «appel à la victoire perpétuelle» conférée à ceux dont le nom est inscrit dans le Livre de Vie de l'Agneau. Ses enseignements n'étaient pas «un cri de commandement» qui réveille
«les morts en Christ». Il n'a jamais lancé un «appel aux vainqueurs», par le sang de l'Agneau, «le sacrifice perpétuel dans la pensée du cœur». Il avait l'apparence de la piété, les miracles au nom de Jésus-Christ, des enseignements de doctrine qui semblaient stimuler l'âme et le cœur, mais sans plus.Il était un imposteur. Il a voulu régner sur les saints
et leur donner de son «stimulant» que les écritures appellent «absinthe».
Questions et réponses no 4 [64-0830E] « (395) (...) Or, ceci va s'imbriquer parfaitement avec ces Sept Sceaux, dont nous
allons venir parler. Les Sept Sceaux dont nous allons essayer de parler (lorsque nous reviendrons cette fois) sont les Sept Sceaux écrits. FAUX Et ces Sept Sceaux, comme vous le savez, sont simplement la manifestation des Sept Anges des Sept Églises. Mais il y a Sept autres Sceaux qui sont au dos du Livre – c'est en dehors de la Bible. Remarquez, nous allons y
arriver dans un moment.savait ce que c’était, mais il lui a été défendu de l’écrire. Il a dit : “Mais le septième ange, aux jours où il sonnerait de la trompette, FAUX les sept mystères des Sept Tonnerres seraient révélés.” Et le septième ange est un messager, du Septième Âge de l’Église. Voyez?» Source: http://www.branham.fr/sermons/488-Questions_And_Answers_4
Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) [61-0108] «(116) (...) Qu’est-ce que c’est? C’est Dieu qui parle à l’Église, Se reflétant au travers des sept Esprits. Quand le véritable oint de Dieu parle, c’est la Voix de Dieu! La rejeter, c’est ôter Sa lampe. “Des voix”, FAUX c’est la Voix des sept âges de l’Église (voyez le dessin dans le coin). Les voix parlent avec le tonnerre et les éclairs.» (Note: les âges n'existent pas)
Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits en
français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis
traduit dans d’autres langues dont le français, même chose pour le Nouveau
Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques
en français (ou dans toute autre langue) manque souvent de fidélité et de
«relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne
quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures. Aussi,
ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en profondeur savent qu'il est
important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux
comprendre et interpréter un passage biblique. Cependant, apprendre le grec
et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné
à tout le monde, il faut le souligner.
C’est pour cela qu’un érudit du 19ème siècle nommé
James
Strong,
nous a facilités la tâche, en remarquant tout simplement que les mots de
l’Ancien Testament et du Nouveau Testament sont immuables et qu’il suffisait
de les classer par ordre alphabétique dans chaque langue originale et d’y
associer à côté un numéro dans l’ordre croissant : Ceci a donné tout
simplement
les mots codés Strong pour l’Ancien et
le Nouveau Testament (ou les Strong's en raccourcis). Lui et une
centaine de ses collaborateurs après un travail fastidieux, ont sorti un
ouvrage de référence à la fin du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive
Concordance of the Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui
correspond à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite quand
on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le grec. Bien qu'on lui attribue le titre de théologien, James Strong n'a jamais tenté d'expliquer les Écritures, mais a concentré son travail sur sa concordance.
Bien que de nombreux croyants utilisent le dictionnaire «Strong's Concordance» pour traduire des mots grecs, cela peut néanmoins conduire à des conclusions douteuses, surtout si la personne qui utilise l'outil, possède au départ une opinion théologique qu'il désire défendre ou une mauvaise compréhension du sens spirituel que l'auteur des textes bibliques voulait exprimer à l'origine. Parce que le dictionnaire/concordance de Strong n'est pas spécifique à un mot particulier dans un passage particulier,
étant génériquement basé uniquement sur les racines grecques, il doit être utilisé dans les études des mots grecs trouvés dans le Nouveau Testament grec, avec l'Esprit de l'auteur.
La plupart des mots hébreux
sont dérivés de mots racines
de trois lettres. La grande majorité des mots de la langue hébraïque
peuvent se résumer à un mot racine à trois consonnes qui contient l'essence
de la signification du mot.
Même si vous ne pouvez pas lire
l'hébreu, vous constaterez que vous pouvez comprendre le sens de la Bible en
identifiant les racines des mots.:
Par exemple à partir de la racine primaire
«'aman - !ma», (Strong 539) verbe
qui signifie «être fidèle, confirmer», nous obtenons
«emuwn - !wma», (Strong 529) mot
qui signifie «fidélité, confiance», et de «emuwn» nous pouvons obtenir
«hnwma - emuwnah» (Strong 530) (fermement, fidélité)
Publiée la première fois vers 1890, James Strong a construit sa concordance à partir de la traduction anglaise King James (KJV). La version Louis Segond 1910 (LSG) a été utilisée pour traduire la Concordance Strong en français. Les deux traductions ont en commun d'être très littérales, ce qui facilite les concordances entre les termes. Les textes originaux sur lesquels sont basées ces deux traductions ne sont pas les mêmes, ce qui peut mener à quelques différences.
Formation de mots hébreux à partir de racines Les mots hébreux sont
formés à partir de racines en modifiant les voyelles et en ajoutant une
profusion de préfixes et de suffixes à cette racine. Les préfixes peuvent
être des prépositions (dans, sur, de, vers, etc.), des articles (le) ou
d’autres choses. Les suffixes peuvent être des pronoms (lui, vous, notre,
etc.), des possessifs (s), ou peuvent indiquer le sexe et le nombre
(singulier féminin; pluriel masculin, etc.). En raison de la manière dont
ces préfixes et suffixes sont ajoutés à la racine, un seul mot en hébreu
peut être traduit en français par plusieurs mots.
Si la même racine hébraïque est utilisée à deux endroits
différents,
les mots et leur signification sont
probablement liés. Si vous voyez le même mot français à deux endroits
différents mais que les mots hébreux correspondants ont des racines différentes,
cela peut indiquer qu'il existe une
nuance de sens différente que le français ne reflète pas.
Il y a étonnamment peu de mots racines en hébreu biblique, mais nous en
tirons beaucoup. Par exemple, à partir de la racine
«qadash» (Xdq), verbe qui
signifie «sanctifier, consacrer, être saint, être séparé», nous obtenons
«qodesh»
qui signifie «consécration, sainteté, mise à part», et aussi nous pouvons obtenir «qedesh»
qui signifie «lieu saint, lieu consacré»
Formation des mots français à partir du grec.
La plupart des mots du français viennent du latin et du grec. Cependant, puisque le Nouveau Testament a été traduit du grec, il convient d'examiner pourquoi les traducteurs du Nouveau Testament ont privilégié un certain mot français plutôt qu'un autre. Et c'est justement là où l'interprétation du sens original peut différer d'une version biblique à une autre.
Est-ce que les traducteurs de la Bible, sont fiables? La question qui se pose est souvent de comprendre «dans quel esprit» le traducteur était lui-même, lorsqu'il a interprété les Écritures à partir du grec ou de l'hébreu, ce qui à mon avis est un questionnement entièrement légitime. Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire
confiance? Nous savons par exemple que ceux qui adhèrent au «fondamentalisme chrétien» se distinguent par l’absence d’esprit critique, car ils n'osent pas remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent
avec «l'Esprit de l'auteur». Or donner un «chèque en blanc» à quiconque prétend avoir réellement compris le sens profond des Écritures est non seulement risqué, mais dénote une naïveté spirituelle qui ouvre la porte à la séduction offerte par toutes les interprétations et les dérapages théologiques actuels.
L'outil de référence Strong peut s'avérer utile. Un mot est souvent un « assemblage » de plusieurs autres mots. Savoir décomposer un mot, c’est non seulement savoir trouver chacune de ses parties, mais aussi savoir les nommer et donner leur sens. Savoir décomposer un mot permet de
trouver le sens de mots inconnus sans utiliser de dictionnaire.
Puisqu'il est question ici du lexique grec, l'outil de recherche et concordance Strong permet d'analyser une définition juste et profonde d'un mot grec et d'identifier les versets de la Bible qui contiennent tel mot grec appelée concordance grecque.
En plus de trouver l'origine du mot grec, l'outil permet également de connaitre la phonétique du mot grec.
Qu'est-ce que «l'étymologie»? C’est la « racine » du mot, la partie qui lui donne son sens (elle vient souvent du latin ou du grec). « chef » vient du latin caput : l’extrémité, la tête. Les mots ayant le même radical forment une famille. chef, capital, chapitre, capitaine, décapiter, caboche, capuche, escapade appartiennent tous à la même famille. On appelle « étymologie » (du grec « étymo » vrai, réel, véritable et de « logie » : la science, l’étude) l’histoire des racines des mots.
L'inerrance des Écritures: En «théologie» chrétienne et juive,
l’inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale selon
laquelle la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits
d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de
l'authenticité du texte et des détails relatifs aux thèmes scientifiques,
historiques et géographiques. Ceci implique que les auteurs bibliques auraient
été «inspirés» de Dieu, et que Dieu leur aurait évité toute erreur dans leurs
écrits. Jusqu'ici cela semble être en ordre, mais qu'en est-il des traductions,
qui sont en quelque sorte des «interprétations des traducteurs» ? Est-ce que les
lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Voyons par exemple, qui sont
ceux qui n'osent remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent
avec «l'Esprit de l'auteur».
Le fondamentalisme
chrétien Le fondamentalisme «chrétien» se distingue par l’absence
d’esprit critique. Ainsi, le doute, qu’il soit d’ordre spirituel, existentiel,
ou méthodologique n’y est ni désiré, ni valorisé et il doit être dissipé pour
faire place à une certitude intérieure. Autrement dit, toute remise en question
des textes de la Genèse traduite dans leur langue, serait non seulement une
atteinte à l'intégrité «de leur foi» devant Dieu, mais un péché d'incrédulité.
C’est pourquoi le fondamentalisme s’oppose généralement à l’exégèse
historico-critique ou scientifique, qui est adoptée officiellement par les
croyants non fondamentalistes pour interpréter les textes religieux.
Les fondamentalistes
considèrent l'Écriture comme une transcription fidèle et littérale de la vérité
révélée par Dieu et en conséquence, les êtres humains n'ont plus qu'à
l'accepter, s'y soumettre et obéir. Leur point de vue
est non-négociable.
Non seulement le fondamentalisme chrétien, surtout présent dans le protestantisme, est une position religieusequi soutient
une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés, mais cette «conception littéraliste» des traductions bibliques n'a jamais osé remettre en question l'intégrité spirituelle de ceux qui ont traduit les Écritures. Et que penser des Bibles «annotées» de commentaires, telle que la version de la Bible Scofield, dont William Branham a avoué s'être souvent «inspiré»? Et je désire ajouter: puisque la position
fondamentaliste ne permet pas de s'aventurer à vérifier quoi que ce
soit, comme le faisait les Juifs de Bérée,
Actes 17:11, de
peur de «déplaire à Dieu», je me pose sérieusement la question à savoir s'ils
croient fermement que «l'esprit» du traducteur» (de la version biblique traduite
dans leur langue) était sur la même longueur d'onde que celle de l'Esprit de
l'auteur. Il semble qu'ils n'y ont jamais pensé. Il est vrai que la Bible est «inspirée», mais seulement pour ceux qui
sont également «inspirés» du même Esprit que Celui de l'auteur et qui comprennent ce que
l'auteur voulait dire.
La traduction des textes bibliques est relative... Question:
Imaginez un traducteur des Écritures de l'Ancien Testament, un de ceux qui sont
ces «érudits» qui ont étudié les textes «sacrés» avec plein de diplômes en
théologie, et que pendant son travail de traducteur, il observe qu'un certain
mot écrit en langue hébraïque offre plusieurs interprétations différentes dans
un contexte où les repères sont exclusivement d'ordre spirituel. Alors, comment
pourrait-il interpréter la pensée de l'auteur pour traduire adéquatement le bon
mot ou la bonne expression? À ce jour, j'estime que certaines traductions
reflètent seulement la piètre interprétation humaine du traducteur, lequel
probablement bien embêté, s'est servi d'éléments mentionnés dans le cadre de
l'événement pour «deviner» approximativement ce qui s'était passé. Il aura beau
vous dire que les Écritures étaient inspirées, mai lui, l'était-il? Vous
trouverez ci-après certains passages des Écritures de la Genèse qui sont non
seulement problématiques, mais qui induisent carrément le lecteur hors de la
pensée inspirée de l'auteur.
Évidemment,
il faut considérer que les textes traduits de l'hébreu ou du grec sont crédibles
dans notre langue en autant que les traducteurs étaient sur la même longueur
d'onde que l'auteur qui les a écrits. Et encore! Même si les textes reflètent
exactement le sens des mots d'origine, ce n'est pas une garantie pour
interpréter correctement la pensée initiale de l'auteur. J'expliquerai plus loin
ce que signifie l'expression «meeting of the minds», utilisée fréquemment en
langue anglaise.
Ce
n'est pas nécessairement en lisant les Écritures que le Seigneur est lié
d'office, ou forcé de nous faire comprendre tout ce qu'Il a publié par le moyen
de ses serviteurs et prophètes. Il y a des clés qui sont cachées dans les
Écritures, et à moins de les posséder, les mystères les plus précieux
demeureront obscurs. Vous aurez beau étudier en théologie dans les grandes
universités, et toutes vos études ne feront que vous éloigner de la simplicité
des Écritures. Certains passages des évangiles nous prouvent que ce qu'on dit ou
ce qu'on écrit n'est pas nécessairement accessible à tout le monde....même écrit
simplement. Parfois, vous devez comprendre que les lecteurs ou les auditeurs ne
sont pas toujours ceux à qui la Parole de Dieu est destinée, et rappelez-vous
que Jésus n'était pas nécessairement «comprit» même en utilisant un langage
ordinaire. Un jour ses disciples lui demandèrent:
Jésus leur répondit:«10
Les disciples s'approchèrent, et lui dirent: Pourquoi leur parles-tu en
paraboles ? 11 Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de
connaître les mystères du royaume des cieux,
et que cela ne leur a pas été donné.12 Car on donnera à
celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même
ce qu'il a. 13 C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en
voyant ils ne voient point, et qu'en
entendant ils n'entendent ni ne comprennent.»
Et que dire, si les «paraboles de la Parole de Dieu» sont
écrites un peu partout dans l'Ancien et le Nouveau Testament? Ce qui
s'appliquait aux paraboles de Jésus, c'est-à-dire qu'elles n'étaient pas
destinées à tous ceux qui les «entendaient», continue de s'appliquer aux
paraboles, aux récits bibliques qui offrent plusieurs figures et types
allégoriques. Nous sommes familiers que les actions de l'ancien Israël étaient
des figures des choses à venir.
Colossiens 2:17,
Hébreux 10:1
La compréhension des Écritures s'opère par l'Esprit qui
les a écrites. Un jour, un frère avait publié sur la page d'un de mes
groupes Facebook, un texte débutant avec quelques questions évocatrices,
lesquelles disaient à peu près ceci: «Avez-vous du mal
à comprendre la Bible ? Est-ce que les prophéties vous semblent difficiles à
saisir ? Aimeriez-vous apprendre comment y arriver?» et il avait
placé un lien vers une vidéo intitulée «Comment étudier la Bible»
Et puis, le Seigneur me donna quelque chose à ce sujet que je vais maintenant
partager avec vous. En fait, il n'y a qu'une seule façon d’étudier la Bible, et
je vais vous dire comment. Au départ, j’affirme que la Bible n’est pas «La
Parole de Dieu»,
«mais que «La Parole de Dieu est dans la Bible» et qu’Elle est
reconnue seulement par ceux qui rejoignent le même Esprit et la même pensée que celle de l’auteur.
Simple me direz-vous? Non je vous répondrais, pas si simple que cela, et je vais
vous expliquer pourquoi.
Les auteurs des Écritures de la
Bible que nous croyons être la Parole écrite de Dieu, étaient inspirés de
l’Esprit du Seigneur, et il est impératif qu’il en soit de même pour ceux qui
interprètent la Bible avec précision. En d'autres mots, le lecteur doit être
exactement «sur la même longueur d'onde» que celui qui a rédigé le texte
biblique pour la première fois. Si vous lisez Moïse par exemple, vous devez
avoir l'Esprit qui a inspiré Moïse. Sinon, ce serait comme tenter de lire un
texte écrit dans une langue étrangère que l'on ne comprend pas et de tenter
d'interpréter du mieux que l'on peut ce qui est écrit en observant seulement le contexte historique et social. Les chances de tomber
pile sur le vrai sens des mots écrits dans le texte seraient assez minces, voir
impossible. Aujourd'hui, les étudiants de la Bible, chrétiens et juifs, sont
d'avis que le livre de la Genèse a été écrit par Moïse, et je partage également
cette conviction, car l'auteur de la Genèse possédait les clés du mystère de
Dieu et du mystère du serpent ancien, appelé le diable et Satan. Or Moïse était
un vrai vainqueur
dans le sens spirituel de l'expression. En conséquence, à moins d'être un
vainqueur comme Moïse, vous n'y arriverez jamais. À moins de rejoindre l'Esprit
qui a inspiré Moïse à écrire la Genèse, vous ne lirez pas ce que Moïse a voulu
dire, et vous ne découvrirez pas ce qu'il a caché volontairement.
Mais
qui peut prétendre être authentiquement oint de l'Esprit de Dieu pour
interpréter les prophéties bibliques? La réponse est simple et laissez-moi vous
montrer comment le raisonnement humain peut se tromper. Rappelez-vous Nicodème,
dont les Écritures disent qu'il était un chef des Juifs
(un leader), un
«docteur d'Israel» probablement considéré comme très instruit de la loi, lequel
devait passer auprès des siens pour une personne éduquée et intelligente, qui en
était venu à la conclusion que «personne ne pouvait
faire les miracles que faisait Jésus,
sans que Dieu soit avec lui»
, et Jésus lui avait pourtant dit qu'à moins de naître de nouveau,
non seulement il ne pouvait même pas «comprendre le royaume de Dieu,
mais ne pourrait même pas y entrer»
En d’autres mots, Nicodème aurait pu dire aussi à Jésus :
« grâce à ma formation en théologie des textes sacrés de nos prophètes, et mon
éducation religieuse de haut niveau, moi et mes collègues, les docteurs de la
loi, … nous croyons que Dieu est avec toi,
seulement du fait que tu accompli ces miracles … »
Note: La même chose s'est passée vers les années 50-60s avec un prédicateur
qui avait un ministère de guérison. Et ces gens ont probablement conclu que si
ce prédicateur exerçait un ministère de guérison,
qu'il avait l'autorité divine d'interpréter les Écritures et les prophéties.
Sauf que même avec «sa pseudo déclaration de foi» Nicodème n'avait rien
absolument rien compris du Royaume de Dieu et il avait tout interprété de
travers. Voilà la faiblesse de l’esprit humain ! L’esprit humain ne sait pas que
les Écritures sont scellées pour lui et bien qu’il les lise, elles ne lui sont
pas destinées. Mais Jésus rectifia les choses immédiatement. Rappelez-vous de ce
que Jésus disait au sujet des paraboles qui n'étaient pas destinées à n'importe
qui.
Matthieu 13:10-13
Dans
Jean 3: 3-5, nous lisons ce que Jésus répondit à Nicodème :
«Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de
nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Voilà la preuve
authentique que Dieu est avec un homme ! Une personne authentiquement née de
nouveau «voit» ou «comprend»
le Royaume de Dieu. Ce ne sont pas les miracles que Dieu pourrait faire par le
ministère d’un homme qui lui donnent l’autorité d’interpréter les prophéties
bibliques, mais l’authentique nouvelle naissance.
Comprenez-vous? Nicodème
n'était pas né de nouveau, et pourtant il croyait
que le simple fait de voir des miracles authentiques, lui
accordait l'équivalent de la nouvelle naissance. Mais Jésus répondit à Nicodème,
que bien que son observation était juste, (les miracles), ce n'était pas un gage
de l'authentique nouvelle naissance. Voyons ce que dit Matthieu 7.22
« Plusieurs me diront en ce
jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom?
n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et
n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur
dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi… »
Matthieu 7:22-23 Peut-être qu'il y en a qui diront: Seigneur, Seigneur!
N'avons-nous pas interprété en ton nom, les Écritures et les prophéties? Et Il
leur répondra la même chose.....
En aucun cas, il est mentionné dans Matthieu 7:22 que
les miracles qu'ils avaient faits au nom du Seigneur étaient faux ou venaient du
diable, et pourtant ce genre d’autorité n’avait absolument rien à voir avec
l’authentique nouvelle naissance. Ceux dont le Seigneur fait allusion dans
Matthieu 7:22 avaient reçu l’autorité de chasser des démons et de faire des
miracles en son nom, mais le Seigneur
ne les connaissaient pas.
Rappelez-vous que
Judas Iscariote,
qui était avec les douze apôtres,
reçut lui aussi
la commission de chasser des démons et de guérir des malades. Et pourtant, il
était du diable. Pour être connu du Seigneur, il faut être authentiquement né de
nouveau.
Ce n’est pas tant la Bible qui divise le christianisme, mais
plutôt les *prémisses (voir note) personnelles de
la personne qui l’interprète. Telle est la faiblesse de l'esprit humain
non-régénéré. Dans l'épître de Jacques, au chapitre 3 verset 15, nous lisons :
«La sagesse d'en bas n'est pas la même que la sagesse
d'en haut », et cette sagesse d'en bas, Jacques dit qu'elle est
«terrestre, charnelle et diabolique».
Note
*Les prémisses se distinguent des conclusions en ce qu’elles
servent de principe, de points d’appui considérés comme évidents par eux-mêmes
ou démontrés dans des raisonnements à partir desquels on déduit des conclusions.
Conclusion:
La caractéristique de l'esprit humain se reflète dans ses propres
revendications, qui croit à tort que Dieu inspirera à coup sûr, toute personne
qui désire comprendre les Écritures et les prophéties, afin de lui accorder la
capacité d'interpréter la Bible avec précision, lorsque ce dernier s’appuie sur
l'opinion et le raisonnement du traducteur des textes bibliques à interpréter.
C’est exactement sur ce point que l'erreur réside. Bien qu’on concède que le
Saint-Esprit est l'auteur de sa propre interprétation, une évidence qui est
partagée de tous, le seul fait que tant de personnes ont affirmé que le
Saint-Esprit leur a parlé et les a choisis pour interpréter les prophéties, nous
montre bien qu'il faut maintenant plus qu'un témoignage d'une personne
sincèrement motivée à nous enseigner ce qu'il croit avoir reçu par inspiration
divine. Il nous faut pour commencer, rencontrer l'Auteur des Écritures et des
prophéties, et non pas le traducteur.
La neuroscience admet que la connaissance du bien et du mal est une caractéristique exclusive du cerveau humain, situé dans
le lobe frontal. Les scientifiques appellent les lobes frontaux de notre cerveau «des superstructures» qui gèrent toutes les autres parties du cortex cérébral, afin de remplir une fonction plus universelle de régulation générale du comportement.
Capture d'écran
du site de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) À propos de l'ICMSite web
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Le lobe frontal, chef d’orchestre du cerveau humain Les progrès de la biologie sont là pour nous persuader qu’il n’y a pas d’état psychique qui ne corresponde à un fonctionnement cérébral, et qu’inversement toute modification du fonctionnement cérébral est susceptible d’entraîner des changements de nos états psychiques. Les scientifiques savaient que des lésions du lobe frontal pouvaient par exemple entrainer une désorganisation des fonctions exécutives, nécessaires pour s’adapter à des situations nouvelles, et une altération du comportement social.
Un rabbin Juif a publié « Si, depuis l’antiquité, le dicton médical plaidait pour «une âme saine dans un corps sain», de nos jours, on a pu
vérifier comment un léger dommage dans l’âme entraîne d’importants dégâts dans le corps ; que plus l'âme est saine et plus elle exerce sa domination sur le corps et est à même de corriger ses déficiences, au point que de nombreux traitements d’ordre matériel s'avèrent beaucoup plus efficaces dans la guérison du corps lorsqu’ils sont accompagnés de l’intense volonté et de la force de l’âme du patient.»
La dualité du corps et de l'âme et la conscience humaine.
2 Corinthiens 4:2« Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.»
Selon les chercheurs en neuroscience, le lobe frontal, situé à l'avant de la tête, contrôle nos comportements les plus complexes tels que: l'évaluation et la prise de décision en fonction d'une situation donnée. Dans le cas où un individu a une décision à prendre, c'est là que tout se passe. Que l'individu soit un illettré ou le président d'un grand pays, les décisions passent par le lobe frontal.
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Néanmoins, la partie matérielle du cerveau humain n'est pas la seule responsable des choix et des décisions quant au comportement. Généralement, on s'entend pour dire que ce qui influence et caractérise l'identité individuelle et collective diffère d'une personne à l'autre, d'un pays ou d'une collectivité à l'autre. L'identité individuelle, c'est ce qui est propre à l'individu et ses «valeurs acquises». Le dictionnaire Larousse en ligne, donne l’explication suivante pour le mot «valeur»: « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, et intègre d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre». Ici, il n'est pas question de religion ou de
culte, mais de «valeurs morales». Qu'un individu croit en Dieu ou qu'il se dise athée, et peu importe ses talents innés ou aptitudes, le concept de justice et d'intégrité devrait être «normalement» valorisé, comme règle morale (état d'âme idéalisé) pour son propre comportement individuel. Je ne parle pas ici de la notion de ce qui est mal ou de ce qui est bien, car cette notion de bien ou mal, s'impose d'elle-même dès l'enfance, comme un héritage partagé par la race humaine toute entière.
Dans le cas des comportements, impliquant des gestes à poser ou des paroles à exprimer, les valeurs morales acquises au cours de l'éducation, enseignées par les parents ou un autre milieu social
(école, église), offrent des repères au jugement et à la prise de décision. Dans le cas de problèmes difficiles à solutionner, ou de décisions difficiles à prendre, c'est à cet endroit que toutes les ressources du cerveau s'activent. Donc, si quelqu'un ment consciemment, ou s'il décide d'enfreindre la loi sur les impôts en ne déclarant pas ses revenus, c'est dans le lobe frontal que sa décision va se prendre.
La symbiose de l'âme et du corps, prouvé scientifiquement, sans équivoque. Des scientifiques ont récemment observé la zone frontale (le lobe frontal) (derrière le front de la tête), en utilisant un appareil de balayage par résonance (scanner) dans le but de voir ce qui se passait dans le cerveau dans le cas ou un individu exprime un mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’action de mentir était la zone frontale du cerveau, zone située directement derrière le front de la tête… Par la suite, des dizaines d’expériences ont été menées pour vérifier et étudier l'activité du cerveau lors d'occasions de mensonges ou d'erreurs chez l’être humain afin d’améliorer la capacité de prise de décision… Par conséquent, toutes ces expériences
ont prouvé implacablement que la zone du devant de la tête ou ce que les scientifiques appellent le cortex préfrontal est également responsable du choix moral et de la prise de décision lors des mensonges, des erreurs et même de la tromperie.
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À partir du moment où vous allez comprendre que le lobe préfrontal (désigné dans les Écritures par «le front») est non seulement responsable de la coordination motrice volontaire et du langage, mais est également le siège du cerveau qui renferme les centres de la mémoire, de la prise de décision, de la créativité et du raisonnement par analogie, vous pourrez faire le lien avec le volet spirituel qui est relié aux fonctions du lobe préfrontal.
L’arrière du lobe frontal est associé à des aires qui contrôlent les mouvements simples tels que le mouvement du pied, de la main alors que l’avant du lobe correspond aux aires associées à des fonctions plus complexes comme l’estimation de la valeur des choses, le comportement social. Ainsi les fonctions élaborées de planification se trouvent à l’avant du cerveau.
Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal. Les vertus qui idéalisent le comportement humain, comme par exemple le respect, la solidarité, l'empathie ou l'altruisme, complètent graduellement cette notion du bien et du mal, et ces vertus sont souvent acquises dès l'enfance et l'adolescence.
Lors de recherches sur Internet, j'ai observé que plusieurs sites web faisant l'apologie de l'Islam, s'étaient intéressés aux dernières avancées scientifiques de la neuroscience, sur le rôle du cortex préfrontal du cerveau humain, car les dernières découvertes semblent donner raison à un passage du Coran qui dit « un devant de la tête qui ment et qui fait des erreurs » et ils s'étonnent de ce que ce le Coran ait parlé de cela avant même que la science le confirme. Par contre, nous savons également que l'Ancien Testament le mentionne aussi, et cela implicitement à plusieurs endroits. Ce thème sera traité un peu plus loin.
Éducation, formation, instruction, apprentissage, mémoire, aptitudes, raisonnement, jugement, décision ... Le cerveau humain est comme un jardin «d'arbres de la connaissance» . Mais il y a un arbre qui s'impose de lui-même, c'est celui de la connaissance du bien et du mal.
Si vous regardez les photos ci-dessous, vous vous demanderez peut-être ce que l'homme et le soldat israélien portent sur leur front. Les Juifs appellent cela un phylactère. Alors, qu'est-ce qu'un phylactère?
Le phylactère est le nom de cette petite boîte de cuir renfermant des morceaux de parchemin où sont inscrits des versets de la Torah, que les Juifs pieux portent attachée au front et au bras gauche pendant la prière du matin.
Comme ces 2 boîtiers contiennent des textes bibliques écrits sur des parchemins, les Juifs expliquent que le geste de les porter signifie : soumettre ses pensées (la tête) et son action (le bras) à la loi divine. La tête, symbole des facultés intellectuelles, le bras, symbole de la force physique et le cœur, symbole des sentiments sont les éléments les plus importants de notre corps, puisqu’ils permettent d'exprimer à travers la pensée et la parole (tête), les relations à autrui (cœur), et l’action (bras). Les Juifs font référence aux instructions des Écritures contenues dans Deutéronome 6: 4-8
et Deutéronome 6: 4-8
Donc, le phylactère attaché au front est symboliquement lié à «l'esprit» ou «souvenir». Il n'est donc pas étonnant que le seigneur ait voulu que «son sceau» soit identifiée au front de son peuple, quand on lit Apocalypse 7:3
et nous savons pertinemment que le sceau de Dieu est dans la pensée, et non pas à la surface du front, visible de l'extérieur.
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Conclusion: Nul besoin de préciser que le front symbolise la pensée, et que toute allégorie relative au front, comme «le sceau de Dieu» sur le front, Apocalypse 7:3
, est en fait l'Esprit de Dieu qui a pris contrôle des pensées,
et cela ne peut se produire que lorsque l'Église est en parfaite harmonie avec
tous les critères régissant la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, qui confère
aux croyants la perfection de Dieu. Par contre, la marque de la bête sur le
front, Apocalypse 14:9
,
est «une empreinte doctrinale» «tatouée spirituellement» dans la pensée de ceux
qui vont à la perdition. L'expression «la bête» fait allusion au «serpent
ancien» mentionné dans
2 Corinthiens 11:3,
Apocalypse 12:9,
Apocalypse 20:2,
La pensée humaine non-régénérée par la «Nouvelle Naissance»
en Jésus-Christ est «la pensée adversaire» du diable. Sachez qu'il n'y a pas de «zone
neutre», car sans l'Esprit de Christ, tous sont perdus, sans exception.
Romains 5:12
Rappelez-vous que Jésus avait interprété ce mystère lorsqu'il s'était adressé à l'apôtre Pierre lorsqu'il fut reprit, Matthieu 16:23
, et l'apôtre Paul l'a aussi explicitement confirmé dans le passage de 1 Corinthiens 2:16
Je développerai également plus loin, comment l'archange Michel (Jude 1:9) a pris le contrôle du corps de Moise
, c'est-à-dire «sa tête», car qui contrôle la pensée, contrôle tout le corps.
J'aimerais ici développer un exposé sur le sens qu'on accorde au mot «pensée», ou si vous désirez
«l'esprit», car bibliquement, la pensée humaine est aussi appelée l'esprit humain. Je suis d'avis qu'il est primordial que les pasteurs et enseignants dans les assemblées comprennent le sens exact de ce que les mots «esprit et pensée» veulent dire, surtout dans le contexte biblique. Il est très important de souligner que cette compréhension de l'esprit ou de la pensée affermit le fondement même de la foi et une fois que le sujet est maitrisé, le croyant possède une
clé qui lui ouvre les portes du royaume des cieux et commence à comprendre certains mystères qui étaient demeurés obscurs jusqu'à maintenant.
Lorsque l'Église accédera enfin au mystère de l'esprit humain et de l'esprit divin, dans un entendement renouvelé, cela mettra «les pendules à l'heure» et qui corrigera la perception altérée que les croyants ont du «diable» et du «Saint Esprit» de Dieu.
Dans un premier temps, j'aimerais vous citer quelques passages pour vous convaincre qu'esprit et pensée sont deux expressions qui se rejoignent et partagent la même signification. Voyons d'abord ce qui est dit dans le l'Ancien Testament à propos de l'Esprit de Dieu
(de l'Éternel).
Isaïe 40:13 Prenons le passage dans Isaïe 40:13, et observons ce qui est écrit dans la Bible Segond 1910 :
«Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel, Et qui l'a éclairé de ses conseils ?»
Ici vous remarquez que la traduction française nous donne l'expression «l'Esprit de l'Éternel» et nous verrons que ce passage sera repris dans le Nouveau Testament avec une traduction légèrement différente. Pour pour prouver hors de tout doute que le terme
«Esprit» a bel et bien été utilisé, voyons quelques
traductions de langue anglaise pour le même passage d'Isaïe 40:13
Maintenant, lisons le passage de Romains 11:34, lorsque l'apôtre Paul a explicitement fait référence et cité le même passage d'Isaïe 40:13. Vous observerez que l'expression «l'Esprit de l'Éternel» a été remplacée par «la pensée du Seigneur»
Romains 11:34 Voyons maintenant si «l'Esprit de Dieu» sa la même signification que «la pensée de Dieu». Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul a cité
EXACTEMENT le même passage d'Isaïe 40:13, et cela se trouve dans
Romains 11:34 où il est écrit: « Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?» (Segond 1910) Note:Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression Darby (fr),
Martin,
Ostervald, Annotée Neuchâtel,
Segong 21
1 Corinthiens 2:16 (Note: Paul utilise le mot «pensée», alors qu'Isaïe utilise le mot «Esprit»). Le même mot «pensée» est également utilisé dans
1 Corinthiens 2:16: «Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ.»
Paul connaissait parfaitement la signification derrière le mot «pensée» et il était parfaitement conscient que le mot
«Esprit» était utilisé dans le livre d'Isaïe.
Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «the Lord's thoughts ou the thoughts of the Lord»: New Living Translation,
Contemporary English Version
Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «The thoughts of the Lord» et aussi utilisé l'expression « what Christ is thinking » New Living Translation,
Contemporary English Version
Note: Les Écritures rapportent qu'un jour, un docteur de la loi, questionna Jésus pour l'éprouver, en lui disant «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?» Nous observons que dans les passages de Matthieu 22:37, Marc 12:30 et Luc 20:27, Jésus n'a jamais mentionné le mot «esprit» mais a utilisé le mot «pensée». Les traductions françaises et anglaises sont précises sur ce détail.
Matthieu 22:37:« Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.»
Matthew 22:37:« Jesus replied: Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and with all your mind.»
Cliquez pour agrandir (esprit accusateur)
Conclusion: La plupart d'entre nous sommes familiers avec le passage des Écritures dans Matthieu 22:37 sur le plus grand commandement, à savoir « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée». L'intensité de l'expression «toute ta pensée» ne laisse pas vraiment de place à une interprétation particulière, car dans ce contexte
l'expression «toute ta pensée» signifie «entièrement, complètement, totalement, à 100%». Les passages de Marc 12:30, Luc 10;27 mentionnent également la même expression. Évidemment, si le mot «pensée» est associé au mot «esprit», alors l'expression «tout ton esprit»ne pourrait pas s'appliquer à l'esprit humain dont Jésus a affirmé que les pensées des hommes ne sont pas celles de Dieu. Dans le texte original grec, le mot utilisé dans «toute ta pensée» est le mot [holos] qui porte la référence Strong #03650, qui est interprété comme «entier, complètement, à 100%».
Puisque l'esprit humain ne saurait rencontrer l'intensité d'une
pensée entièrement focussée sur la Nouvelle Alliance en J.-C., il va sans dire que l'authenticité d'une personne remplie de l'Esprit de Christ se confirme quant cette personne rencontre les critères énoncés dans Matthieu 22:37
Cependant, suite à la déclaration utilisée par Jésus lorsqu'il réprima Pierre, «Arrière de moi Satan!» (Marc,8:31-33), Satan est devenu le nom propre et «diabolique» du diable, l'accusateur et l'adversaire, celui qui accusait les frères devant Dieu, jour et nuit, jusqu'à ce qu'il soit «précipité/banni» du royaume des cieux.
Jésus aurait très bien pu dire : «arrière de moi Accusateur!» ou «Arrière de moi Adversaire» et cela aurait été la même chose. Lorsqu'on analyse la déclaration de Jésus, selon différentes traductions, il est clair que
Jésus ne confond pas Pierre avec Satan, mais s'adresse à l'esprit humain de Pierre, car Pierre ne connaîtra l'authentique nouvelle naissance que plus tard.
L'accusateur, la pensée universelle de tous les hommes Matthieu 16,21-23 «Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, maiscelles des hommes.»Marc 8:33 « Alors Pierre le prit à part et se mit à le reprendre, mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et réprimanda Pierre en disant: «Arrière,
Satan, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais
celles des hommes.»
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Version Annotée Neuchâtel: Matthieu 16:23: « Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» «Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu,
mais celles qui sont des hommes.» (Note: de toute l'humanité)
Ainsi lorsque Jésus dit: «Satan, tes pensées»et qu'ensuite il fait référence à l'humanité ou au genre humain,
(tes pensées sont celles de tous les hommes) il donne quelques indices sur la nature de l'esprit humain. Pourquoi les traducteurs n'ont jamais osé traduire le vrais sens des paroles de Jésus? Tout simplement parce que la vérité est insoutenable.
D'autres traductions expriment plutôt la pensée de Satan comme étant
«celles de tous les humains». Les traductions de la Bible en anglais sont plus explicites: la version anglaise GOD'S WORD a traduit le verset par «Mais Jésus dit à Pierre: Enlèves-toi de mon chemin Satan, tu me tentes à pécher. Tu ne penses pas selon la manière de Dieu, mais de la manière que les humains pensent»...
«But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»
Effectivement, Jésus n'avait pas en tête de comparer les pensées de Pierre à seulement quelques hommes, mais à l'humanité toute entière, et sur ce point, personne ne peut me contredire.
Quelques versions anglaises de Matthew 16:23
Good News Translation«thoughts of yours don't come from God, but from human nature» - nature humaine- «Jesus turned around and said to Peter, Get away from me, Satan! You are an obstacle in my way, because these thoughts of yours don't come from God, but from human nature.»
International Standard Version
«you are not thinking God's thoughts but human thoughts!» -pensées humaines - «But Jesus turned and told Peter, «Get behind me, Satan! You are an offense to me, because you are not thinking God's thoughts but human thoughts!»
Aramaic Bible in Plain English«you do not reason of God but of humans» - tu raisonnes comme les humains- «But he turned and said to Kaypha, «Get behind me, Satan; you are a stumbling block to me because
you do not reason of God but of humans.»
GOD'S WORD® Translation
- «the way humans think» - la façon dont pense les humains- « But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»
Conclusion: Alors que j'ai fait la démonstration que Satan ou le diable, est en fait l'esprit qui anime actuellement la race humaine, je développerai également l'analogie de la mer spirituelle dans laquelle tous les hommes sont
comparés à des poissons et où vit le «dragon» mentionné dans Apocalypse 12:9. Puisque celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit,
1 Corinthiens 6:17, ainsi celui qui n'est pas né de Dieu,
1 jean 3: 9-10, est avec l'accusateur et l'adversaire un seul esprit. Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie»,
«l'esprit accusateur».
Et d'ajouter que Dieu avait dit à cet esprit adversaire (Satan) qu'Il ferait sortir «du milieu de lui» (en d'autres mots, du milieu de cet esprit) , un feu dévorant
Ézéchiel 28:18, d'où le principe de la Nouvelle Naissance.
Voyons ce trouve généralement à propos de «Satan» sur Internet...
Ci-après vous verrez ce que l'encyclopédie Wikipédia publie sur son site web.
L'explication qu'on y trouve est assez élémentaire, et bien
qu'on y lit que la signification du mot «Satan» semble être «adversaire» ou «accusateur», cela n'apporte pas vraiment de
vraie réponse à la question: «qui est l'esprit adversaire qui
accuse les élus de Dieu?»
Satan: Satan (mot hébreu : שָׂטָן śātān, « ennemi » ; grec ancien : Σατανâς Satanâs ; araméen : ܣܛܢܐ sātānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥ šaytān) désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. Le nom « satan » apparaît d'abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śātān).
Satan est un mot problématique, sa signification réelle demeure mystérieuse: Il est manifestement relié au verbe śātan mais la signification exacte de ce verbe est problématique car la racine ŚTN n'a pas d'équivalent dans les langues sémitiques antérieures ou contemporaines de l'hébreu biblique.
La signification de la racine ŚTN ne peut être déterminée qu'à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être «être un adversaire» ou le verbe «accuser», avec la nuance de «diffamer». Référence Apocalypse 12:10
Judaisme: Tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et en ce sens le « diable » n'existe pas: il existe une instance appelée «le satan », avec l'article défini parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction, dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier comme dans le livre de
Job où le satan participe à l'assemblée des anges. Les Sages de la Mishna mentionnent rarement Satan. Il y apparaît comme une force du mal impersonnelle.
Christianisme: Dans la tradition «chrétienne», Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus.
Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : le chérubin qui avait été oint «pour protéger» fut déchu selon Isaïe 17, et Ézéchiel 18, dans l'Ancien
Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Satan est identifié également au serpent et à l'arbre de la connaissance du bien et du mal de la Genèse.
Références Matthieu 16:23
,
Luc:10:18Apocalypse 12:9
Satan est fréquemment surnommé Lucifer, sans qu'aucun texte de l'Ancien Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression rappelant celle d'Isaïe.
Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la
pensée ennemie», «l'esprit accusateur». En d'autres mots, la «pensée perpétuelle de l'accusateur» est cette pensée humaine universelle, qu'on appelle «le diable» et c'est la raison pourquoi l'homme doit «naître de nouveau» et
mourir entièrement à l'esprit accusateur.
En naissant de nouveau, il n'y a plus jamais d'accusation Romains 8:1 valide devant Dieu, de la part de cet esprit.
Matthieu 16:21-23. Après la nouvelle naissance,
si le diable continue d'accuser, ce ne sont que des mensonges. Jean 8:44, Romains 3:4
Comment expliquer que nous pouvons «quitter définitivement» la nature de cet esprit accusateur? La promesse de Dieu contenue dans son Alliance avec son peuple, en Jésus-Christ, déclare que DU SEIN DE CET ESPRIT
ACCUSATEUR, Dieu va susciter «un feu qui le dévore», Ézéchiel 28:18 et que ses serviteurs sont «des flammes de feu»
Hébreux 1:7 qui ont pris conscience de qui ils étaient,
Daniel 12:3,c'est-à-dire «des étoiles de Dieu» et qu'ils se sont approchés
Hébreux 12:22 de la montagne de Dieu.
Depuis la fin de l'époque apostolique, le crime de l'esprit accusateur, c'est d'avoir voulu régner sur les étoiles de Dieu, Isaïe 14:12-15 et de s'être assis sur la montagne de Dieu pour les asservir.
Maintenant, il va être exposé et précipité.
Abdias 1;4 ,
Jérémie 49:16, 2 Thessaloniciens 2:4
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Le diable: père du mensonge Que tout homme soit reconnu menteur
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Vous comprendrez que nous sommes loin du personnage symbolique, affublé de 2 cornes et d'une queue fourchue, qui se tient invisible derrière une personne, pour le tenter, ou lui «induire» dans ses pensées, le désir de suivre un comportement que sa morale lui interdirait normalement de faire.
Conclusion: Le terme original «diable» et «Satan» qui est employé en hébreu signifie simplement «adversaire» ou «accusateur», comme un procureur dans un tribunal hébraïque qui accuse quelqu'un d'avoir enfreint la loi. L'hébreu ne connaît ce terme qu'en tant que nom commun, désignant une fonction, et non pas un être bien déterminé. Donc oubliez le personnage du diable et ses démons invisibles qui hantent l'enfer. Ce n'est pas tout à fait cela. Par contre, ce que la bible appelle «le diable et Satan» est étroitement lié à l'humanité sur terre. C'est l'esprit universel qui règne sur l'humanité.
Étant donné que Satan n'est pas un
personnage invisible qui se tient près de nous pour nous tenter, comme le veut la tradition, mais plutôt l'esprit adversaire de tout ce qui appartient à Christ, voyons au chapitre suivant, un peu plus de quoi il en retourne. Mais avant tout, Satan signifie «l'accusateur» car cet accusateur n'est relatif qu'à l'humanité.
Les Écritures nous fournissent plusieurs indices quant au rôle d'accusateur du diable, l'esprit humain (l'esprit de tous les hommes).Matthieu 16:21-23 Néanmoins, le seul passage d'importance qui associe explicitement le rôle d'accusateur avec le «dragon» ou «le serpent ancien», qui est aussi le diable et Satan, est le passage de l'Apocalypse 12,
versets 9 et 10 :
Apocalypse 12:9-10 « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»
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Un accusateur doit toujours se fonder sur quelque chose pour accuser Pour le mot «accusateur» le dictionnaire de la langue française donne comme signification «délateur, dénonciateur». Les Écritures ne mentionnent pas que l'accusateur exerce nécessairement la calomnie. Par contre la médisance rapporte quelque chose de vrai, alors que la calomnie s'applique à des choses ou événements faux. La diffamation peut pour sa part s'appliquer autant à des choses ou événements vrais que faux. Mais ici dans le passage d'Apocalypse 12:10, il n'est pas dit que le diable était un calomniateur
ou qu'il accusait faussement les frères par des mensonges, mais plutôt comme
«un procureur» qui sait que l'accusation est fondée. En d'autres mots, une accusation ne peut être «reçue» comme telle par un magistrat, si l'accusation ne repose sur rien de précis ou des allégations mensongères.
Dans le cas du passage d'Apocalypse 12:10, il s'agit d'une «atmosphère d'accusation perpétuelle» sur la pensée des frères, qui dure depuis l'âge Apostolique, liée au fait que la nature même de l'esprit qui contrôle la pensée des frères, est celle d'un esprit «accusateur»,
lié à un rôle spirituel qu'il ne peut s'empêcher d'exercer. Cet esprit accusateur ne peut accuser qui que ce soit, à moins de comparer les règles, les lois et les valeurs morales de l'accusé avec son comportement et son témoignage. Les «bons» prédicateurs modernes sont passé maîtres dans l'art de prêcher la repentance et culpabiliser leur auditoire. Rappelez-vous dans le Nouveau Testament l'histoire de la femme surprise en adultère que les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus. Ces scribes et pharisiens étaient maîtres dans l'art d'accuser, bien qu'ils ne «voyaient pas le royaume de Dieu», tout comme Nicodème qui vint voir Jésus de nuit et à qui Jésus lui dit
qu'il devait naître de nouveau pour accéder au royaume de Dieu .
Jean 3:3 « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.»
Les prédicateurs qui vous disent que votre vie n'est pas assez sanctifiée Quand l'assemblée ou l'auditoire d'un prédicateur se retrouve constamment à genoux lors d'un appel à l'autel, le diagnostic est clair: Personne n'a rien compris du salut, le pasteur en premier! Encore mieux, si les gens à genoux pleurent et se lamentent de désespoir, l'aura du prédicateur brillera davantage aux yeux de son assemblée! Prenez tous ces prédicateurs dans l'histoire des peuples et observez leur habileté à susciter chez leurs auditeurs, le sentiment de culpabilité! Observez ce que certains appellent «des réveils» et comment les prédicateurs maîtrisant l'art de provoquer «la
repentance» ont été des acteurs important dans le succès et le prosélytisme de leurs idées et enseignements! Et ici, je cite William M. Branham, un prédicateur élevé au rang de prophète par ceux qui ont été «ébranlés» et conquis par ses doctrines et enseignements. Mais quel accusateur! S'il y a un prédicateur qui possédait la technique parfaite de provoquer un sentiment de culpabilité chez ses auditeurs, c'était bien lui! Il était tellement efficace, que sur une échelle de 1 à 10, je lui donne un 10 parfait, comme prédicateur/accusateur.
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Jean 8:1-11 (Segond 1910)
«(1) Jésus se rendit à la montagne des oliviers. (2) Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. (3) Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; (4) et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. (5) Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? (6) Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. (7) Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. (8) Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. (9) Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. (10) Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? (11) Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.»
Le terme grec du mot accusateur dans Apocalypse 12:10 est «kategoros» (Strong #02725)
L'accusation est un processus assez simple. Je pourrais le résumer en 3 phases: Accusation, jugement, condamnation entrainant la culpabilité. Pour «accuser» dans la conscience d'un individu, il faut qu'un comportement ou un témoignage de l'individu soit «aligné/comparé» avec «ses valeurs morales acquises» y faisant référence, ensuite si le comportement transgresse les dites valeurs, le jugement l'individu lui génère une culpabilité. Donc, soit que le jugement du comportement rassure l'individu ou lui génère un sentiment de culpabilité. Lorsque cela se produit consciemment «devant Dieu», cette culpabilité confirme alors que l'individu n'est pas «un vainqueur» dans le
sens «des valeurs chrétiennes acquises»
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Une valeur morale est un principe ou une idée qui guide le jugement moral des individus et des sociétés. Chez un individu, la somme des valeurs morales acquises, que j'appellerais une «connaissance du bien et du mal, exerce une distinction entre l'intégrité et l'iniquité. Chez certains groupes d'individus, les valeurs morales forment un corps de doctrines, qui prennent la forme d'obligations qui s’imposent à la conscience comme un idéal. Ces valeurs morales sont créées et transmises par les idéologies, les religions et les sociétés humaines. Les lois des sociétés relèvent des notions d'honnêteté et de justice. Certaines de ces valeurs
morales se veulent universelles. L'intégrité, la tolérance, le respect, la loyauté, la charité, l'altruisme, l'éthique, sont des exemples de valeurs morales.
On parle souvent de «valeurs morales» pour désigner l’ensemble des principes partagés par un grand nombre d’êtres humains pour guider leur comportement dans leurs rapports avec autrui. Ces valeurs morales sont souvent associées à de grandes religions comme le christianisme, l’islam, le bouddhisme. Rappelons-nous que la notion de conscience individuelle est un attribut exclusivement humain qui est partagé universellement entre tous les hommes, peut importe leur foi, croyance ou religion.
Romains 2:14« Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes »
Le sentiment de culpabilité chez l'homme est directement lié aux règles ou valeurs morales transgressées ou aux erreurs de décision lors de comportements qui entrainent des conséquences négatives. L'autodiscipline monastique ascétique par exemple, est un idéal de «martyr non-sanglant» dont les valeurs morales strictes sont parfois à la limite de l'endurance et de l'obéissance, dans le but d'atteindre «une perfection» morale et spirituelle pour plaire à Dieu.
Cet arbre prétend connaître ce qui est bien ou mal, intègre ou inique, devant Dieu, pour dicter et diriger le comportement de l'homme. Sous la domination de cet arbre, l'homme n'est jamais assez
saint ou parfait. L'esprit de cet arbre nourrit l'homme de fruits légalistes, de règles à suivre, de codes moraux, qu'il interprète comme étant des préceptes et des lois divines pour plaire à Dieu. L'esprit de cet arbre devient un accusateur devant Dieu, si l'homme enfreint ce que l'arbre prétend être bien ou mal. Le crime de cet arbre, c'est qu'il a usurpé le rôle de l'arbre de vie.
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Phase initiale du mystère de l'iniquité: La prise de contrôle de l'Assemblée (l'Église)
Phase finale du mystère de l'iniquité:
Nicée 325, lorsque la personne de Jésus fut
complètement dénaturée. Le «crédo de Nicée» a été remanié concile de Constantinople en 381.
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