Pour vous illustrer ce qu'Adamnán a raconté sur Colomba dans le livre II «ON HIS MIRACULOUS POWERS» voici le récit d'un miracle du prêtre Colomba d'Iona, qui va changer l'eau en vin, afin de célébrer sa messe. Le récit se trouve dès le premier chapitre:
CHAPITRE I.
Du vin qui s'est formé à partir d'eau.
«À une autre époque, alors que le vénérable homme était encore un jeune homme en Scotia (Irlande) apprenant la sagesse de la sainte Écriture sous saint Finbarr (saint Finnian), l’évêque, il arriva que lors d’une fête, pas la moindre goutte de vin ne fut trouvée pour le sacrifice mystique.»
«En entendant les ministres de l'autel se plaindre de ce besoin, il prit le vaisseau et alla à la fontaine, pour que, diacre, il puisse apporter de l'eau de source pure pour la célébration de la sainte Eucharistie; car, à cette époque, il servait lui-même sous l'ordre des diacres. Le saint homme a ensuite béni avec foi cet élément d'eau prélevé au printemps, invoquant, comme il l'a fait, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qui à Cana en Galilée avait changé l'eau en vin.
Dans ce miracle aussi, un élément inférieur, à savoir de l'eau pure, a été transformé en un type plus excellent, à savoir le vin, par les mains de cet homme illustre.»
«Le saint homme revenant alors de la fontaine et entrant dans l'église, mit à côté de l'autel le vase contenant ce liquide et dit aux ministres: «Voici le vin que le Seigneur Jésus a envoyé pour célébrer ses mystères.» Le saint évêque et ses ministres ayant constaté le fait, grâce à Dieu, remercièrent Dieu plus ardemment. Mais le jeune saint attribua cela, non pas à lui-même, mais au saint évêque Vinnian. C'est la première preuve de la puissance miraculeuse du Christ, le Seigneur, manifestée dans son disciple, comme dans des circonstances similaires, il en avait fait le premier de ses propres miracles à Cana de Galilée.
Laissez ce miracle divin, opéré par notre Columba, briller comme une lumière au début de ce livre, afin qu'il nous conduise aux autres pouvoirs divins et miraculeux qui ont été vus en lui. »
Note:
William Branham a puisé dans le LIVRE II d'Adamnán tout ce qui, à son avis, lui semblait plausible, en omettant de raconter, évidemment, les aberrations des légendes folkloriques d'Adamnán.