Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'esprit accusateur sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, Martin de Tours
a 1e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Martin
b 2e partie : La piste des grandes influences sur Martin de Tours
3e partie : Au sein des deux camps du mystère de l'iniquité, le concile de Nicée 325, l'unicité contre la Trinité
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, «Colomba d'Iona»
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989




Voir aussi
1e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Martin
2e partie : La piste des grandes influences sur Martin de Tours
 




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#01) Voici les déclarations de William Branham que cette page va réfuter
#02) Introduction à mon argumentation sur la réfutation des affirmations de William Branham
#03) Récapitulation, replaçons-nous dans le contexte historique de l'époque de Martin de Tours
#04) Lorsque l'accusateur fit cesser le sacrifice perpétuel, et que les frères furent vaincus
#05) La conception «d'un homme fait» de William Branham, la même que celle des ouvriers du mystère d'iniquité
#06) L'enjeu du concile de Nicée en 325, les conséquences de la divinisation de Jésus
#07) Que signifie l'expression « Corruption des pensées à l'égard de Christ» ?
#08) Le prêtre Arius, d'Alexandrie, l'opposant à la «foi trinitaire» du concile de Nicée
#09) Le patriarche Alexandre d'Alexandrie, et le «symbole-crédo» de Nicée
#10) Argumentation sur l'énoncé mensonger du symbole de Nicée
#11) 150 ans avant Nicée (325), Irénée de Lyon avait posé les «fondements» du dogme trinitaire nicéen
#12) La théologie d'Arius contre celle d'Alexandre, l'Unicité de Dieu contre la Trinité
#13) La divinité, selon Arius, une interprétation logique selon les Écritures
#14) La «Trinité de Dieu» selon Arius - Quand «l'Unicité devient Dualité» et que la «Dualité devient Trinité»
#16) Le Fils est la «plénitude de son Dieu» et Jésus est «la plénitude de l'Esprit de son Dieu (celle du Fils)»
#17) L'Esprit, le «Logos», le Verbe, c'est le Fils qui possède le droit d'ainesse divin, le trône de Dieu
#18) La doctrine du «Fils éternel» publiée par Irénée de Lyon est contestée par Arius (arianisme)
#19) L'arianisme n'est pas l'interprétation de l'Unicité divine de William Branham
#20) William Branham ne pouvait pas interpréter le verset 12 dans Apocalypse 3
 

Textes en rappel: Conclusion, «se tenir dans la présence de Dieu» et appel des vainqueurs
#21) Rappel: Les mots racine dans la langue hébraïque
#22) Rappel: La Bible n'est pas «la parole de Dieu», mais «la parole de Dieu est dans la Bible»
#23) Rappel: Le cerveau humain et le lobe frontal. Là où réside la décision du comportement
#24) Rappel: Le front, symbole biblique du siège de la pensée humaine
#25) Rappel: Les mots «esprit» et «pensée» ont la même signification
#26) Rappel: La pensée humaine - celle de tous les hommes est un seul et même esprit
#27) Rappel: Satan n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie l'esprit adversaire ou esprit accusateur
#28) Rappel: L'accusateur, l'adversaire, l'esprit  qui règne sur la race humaine



#01)

Voici les déclarations de William Branham que cette page va réfuter implacablement. Je lance au défi, quiconque de trouver des Écritures pour défendre ces fausses déclarations!

[62-0119] Une bannière -- «(89) (...) « C’est Martin. » Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui» 
Prédication «Une bannière» [62-0119]

 [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (61) « La vie de Martin» a été l’une des vies les plus remplies de miracles que l’on trouve dans tous les âges de l’église. Dans tous les âges de l’église depuis Paul, il a été l’un des hommes les plus spirituels.(66)(...) Oh, il y avait tout le temps des miracles dans ses réunions!»
Prédication L'Âge de l’Église de Pergame [60-1207]

[60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** « (66) Il faisait tout ce qu’il pouvait pour détruire le paganisme, et il était fermement opposé à l’église de Rome. Il était en désaccord absolu avec tout ce qui venait des évêques de la première église de Rome,qui devenaient mondains, etc., et il leur résistait. Il était assurément contre eux! » Prédication L'Âge de l’Église de Pergame [60-1207]

Lien vers le texte original en Anglais: Pergamean Church Age, [60-1207] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Lien vers le texte traduit en Français: L'âge de l'Église de Pergame [60-1207]
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#02)
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La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur les «personnages historiques» qu'a choisis William Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que les personnes avec lesquelles ils se sont associés et tous ceux qu'ils ont admirés et qui les ont inspirés.

Ceux d'entre vous qui ont lu la deuxième partie sur le volet consacré à Martin de Tours, ont pu observer que j'ai développé la piste des défenseurs de la théologie de Nicée (325) jusqu'à Sulpice Sévère, un grand admirateur et disciple de l'ascétisme de Martin de Tours. Le personnage de Martin vécut à une époque tellement remplie de bouleversements, tant politiques que «religieux» que je n'ai «effleuré» que quelques aspects historiques, du moins, ceux qui à mon avis, semblaient être les plus pertinents. Dans la deuxième section consacrée à Martin de Tours, dont je viens de parler, j'avais pour objectif de vous faire comprendre que la «position théologique» du personnage de Martin, face aux vents de doctrines qui se sont affrontées dans son époque, entre l'arianisme et les trinitaires nicéens, ne fut pas celle que prétend William Branham. Les historiens sont catégoriques sur le fait que Martin de Tours a combattu «la foi Unitaire» aux côtés des partisans trinitaires du symbole de Nicée, tel que l'évêque Hilaire de Poitiers, lequel est toujours considéré comme un pilier de la doctrine trinitaire. Quant à la troisième partie, tout est centré sur «la profession de foi trinitaire de Nicée (325)» et le contenu du crédo nicéen, qu'on appelle «le symbole de Nicée», et la «redécouverte» de la «foi arienne» déclarée «hérétique» au concile de Nicée.

William Branham a non seulement erré en histoire sur le personnage, mais également sur le plan de l'interprétation des Écritures selon l'Esprit. William Branham n'a jamais creusé et fait de recherches historiques sur son personnage. Tout ce qu'a déclaré William Branham sur Martin de Tours ne tient pas la route et assurément dénote chez lui un aveuglement volontaire, en ce sens qu'il s'est limité à prendre pour acquis les légendes hagiographiques de l'œuvre de Sulpice Sévère, «La vie de St-Martin», une œuvre littéraire conçue expressément pour élever un individu au rang de «saint» afin de lui rendre un culte.  

Dans ses enseignements sur les âges de l'Église, William Branham déclare dans «L'Âge de l'Église de Thyatire [60-1208] » « (14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand «saint Martin». Et, «saint Martin» fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.  » Âge de l’Église de Thyatire [60-1208] , ce qui à mon avis est l'aberration la plus flagrante qu'il m'a été donné d'observer chez lui.

Est-ce que William Branham fut inspiré lorsqu'il affirma cela? C'était en 1960... Les gens du «Message» diront que oui. Mais quel est donc cet «esprit d'aveuglement» qui les empêche de voir que cela ne colle pas avec la vérité et le bon sens?

Citations de William Branham: 
[61-0209] «(...) je ne peux parler que par inspiration »
[61-0210] «(...) et après tout, je ne parle que par inspiration »
[61-0412] «(...) amis, je ne parle que sous inspiration »
[61-0429B] «(...) ce que j’ai dit – je l’ai dit, c’était sous l’inspiration»
[61-0806] «(...) d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»
[61-0806] «(...) ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume»
[64-0125] «(...) je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.»

Martin de Tours avait tout misé sur sa conception du salut par une «vie basée sur le monachisme ascétique» et jamais ce personnage ne s'est approché de la vérité du salut par la grâce du sacrifice expiatoire de Jésus, lequel seul, restaure celui qui croit, à la perfection divine, celle-là même de Jésus. J'aimerais encore une fois souligner ici quelques déclarations de William Branham sur «la foi» de Martin, c'est-à-dire, ce que Martin croyait et enseignait, déclarations que je réfute sincèrement de toutes mes forces.

«Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints.»

«(160) Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. Il croyait dans les miracles de Dieu. Il croyait au parler en langues. Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. Il y croyait et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait des miracles. »
[63-0801]  Un paradoxe

Lorsqu'un prédicateur comme William Branham se permet d'enseigner qu'un personnage tel que Martin de Tours, est «tellement grand» qu'il n'y a jamais eu de plus grand homme vivant sur terre, en dehors de Jésus, là on a de sérieux problèmes sur la crédibilité de son enseignement, même s'il prétend qu'il ne parle que sous inspiration de l'Esprit. D'aucun diront: «oui, mais William Branham est un prophète! il ne peut pas se tromper!» Désolé, mais la crédibilité de ses affirmations AURAIT DU ÊTRE VÉRIFIÉE DEPUIS LONGTEMPS!

À vous les gens «du Message», si vous n'avez pas osé vérifier les affirmations de William Branham dans ses enseignements, et que vous lui avez donné aveuglément «un chèque en blanc» pour tout ce qu'il a enseigné, parce que vous étiez sous la pression de la crainte. La crainte de quoi? Celle de déplaire à Dieu? Depuis quand Dieu vous demande de croire n'importe qui, seulement sur la base d'un ministère de guérison divine, de signes et de visions, et de ses propres affirmations? N'avez-vous pas lu le passage de Matthieu 7:22-23 ?

« (22) Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? (23) Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.» Note: Jésus n'a jamais nié qu'ils aient opéré des miracles par son nom...

Si vous ne vérifiez pas la crédibilité des enseignements de William Branham, et que vous endossez tous ses enseignements, votre propre crédibilité devient elle aussi complètement nulle car vous épousez des déclarations complètement farfelues et dépourvues de fondement biblique. Et ce, même si William Branham affirme qu'il ne parle que sous inspiration. Les vrais enfants de Dieu ne doivent JAMAIS donner un chèque en blanc à un enseignement, même si l'enseignant s'appelle William Branham, sans avoir au préalable, vérifié avec les Écritures si cet enseignement est vraiment de Dieu. Au départ, j'insiste pour vous rappeler que tout l'enseignement suggérant que «le Jour du Seigneur» est divisé en 7 époques distinctes allouées à 7 Églises est faux.

Le «JOUR DU SEIGNEUR» vient à la fin des temps, comme un «voleur». Jésus l'a mentionné de cette façon et c'est écrit noir sur blanc. Ce jour est un «laps de temps» très court. En ce jour, sept  «anges/messagers» reçoivent, en même temps, leurs coupes de la colère de Dieu , (ces coupes sont des révélations) et ensuite ils vont «verser leurs coupes, tous ensemble,» sur les «faux enseignements de la terre». En aucun cas, ces événements sont étalés sur 2,000 ans. Pourtant, c'est écrit, noir sur blanc, que ces sept «messagers» se tiennent tous les sept, ensemble, intérieurement dans leur esprit, dans la présence de Dieu. Comment voulez-vous qu'on «colle» des personnages «qui se tiennent dans la présence de Dieu» avec les enseignements de l'Église catholique et la doctrine trinitaire de Nicée? Maintenant, observez bien, et pesez chaque mot de William Branham, dans les affirmations suivantes:

« (54) L’ange qui porta la Lumière à Pergame fut le grand Martin. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de plus grand homme vivant sur la terre, en dehors de Jésus-Christ, que Martin . De la puissance? (...)  C’est historique, au même titre que l’histoire de George Washington, d’Abraham Lincoln, et d’autres encore. C’est historique! »(Note: Des légendes historiques?)
Prédication L'Âge de l'Église d'Éphèse [60-1205]

« (14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.  »
Prédication L'Âge de l’Église de Thyatire [60-1208]

Ce troisième volet sur le personnage de Martin de Tours, est différent des deux premiers, en ce qu'il va examiner soigneusement, avec les Écritures, le concept de la «divinité» enseignée par ceux (les ariens) qui se sont opposés au crédo nicéen de 325, la «Trinité» défendue par le patriarche Alexandre et son successeur Athanase, et de l'évêque Hilaire de Poitiers, dont Martin de Tours fut le disciple. Il est probable que mes conclusions ne plairont pas à tous mes lecteurs, mais je ne peux plus passer sous silence toute cette révélation qui devient pour moi un lourd fardeau, parce que «la connaissance de la vérité» tarde à «remuer» les cœurs et les esprits de tous ceux qui sont appelés.

Par l'occasion, je souligne que William Branham n'a jamais abordé de fond le sujet concernant le mystère de l'iniquité et la disparition de l'Esprit Saint de toute l'Église dès la fin de l'ère apostolique, ni du camp de l'arianisme qui se disputait constamment avec les positions théologiques trinitaires qu'avait endossées Martin.

Bien que William Branham a soutenu l'unicité de Dieu selon ses propres interprétations, il n'a toutefois jamais expliqué ce que croyaient les adversaires du dogme de Nicée et ce qu'avait endossé comme doctrine, son personnage historique Martin de Tours. En occultant ces aspects historiques, William Branham s'est retrouvé «coincé» dans une spirale théologique ayant perdu toute crédibilité.

À moins qu'un détail m'ait échappé, une recherche sérieuse parmi les 1,100 sermons inscrits dans les bases de données, n'a donné AUCUNE occurrence anglaise avec le mot «arianism», ou «arians», ni en français avec «arianisme» et «ariens». Par contre j'ai trouvé 3 occurrences pour le nom d'Arius, l'évêque d'Alexandrie. Je doute que l'interprétation donnée par William Branham provienne d'une source crédible sur l'affrontement entre les ariens et les trinitaires à Nicée en 325, puisque tous les écrits d'Arius et des ariens ont été détruits et que rien n'a subsisté, par ordre impérial de l'Empereur Constantin.

Quant aux 2 autres références qui sont au chapitre 5 de son Exposé, dans l'Âge de Pergame,  il devient évident que William Branham semble pencher du côté des adversaires d'Arius considérant que l'arianisme est déjà une hérésie pire que le trinitarisme. Il n'est pas possible de relier ce qui est écrit dans le livre l'Exposé des 7 âges de l'Église, chapitre 5, page 184-1 et 2, avec aucun enregistrement audio où William Branham a même prononcé le nom d'Arius ou même l'arianisme.

C'est à se questionner sérieusement d'où et de qui cela vient vraiment. Rappelez-vous que  la rédaction de l'ouvrage de l'Exposé des 7 Âges de l'Église fut supervisée par Lee Vayle, à qui William Branham permit même «d'arranger/ajouter/retrancher/modifier»  les textes initiaux. Au chapitre 5, William Branham semble affirmer que la doctrine d'Arius était aussi fausse que le trinitarisme de Nicée. Il est vrai que l'Esprit Saint avait quitté toute l'Église (de Rome) depuis longtemps, mais s'il y avait encore quelque semblant de vérité théologique, c'était assurément la position de l'arianisme.

Si seulement, William Branham avait fait quelques recherches historiques sur le sujet, il aurait facilement fait le lien de l'enseignement trinitaire nicéen avec la «théologie» de Martin de Tours.



#03)


Le premier concile de Nicée est le nom donné à un concile général des évêques de l'Empire romain qui se tint à Nicée (aujourd'hui, İznik, en Turquie) en Bithynie, sur convocation de Constantin 1er, du 20 mai au 25 juillet 325, sous les épiscopats de Sylvestre de Rome, d'Alexandre d'Alexandrie, d'Eustathe d'Antioche, d'Alexandre de Constantinople et de Macaire de Jérusalem. Le concile avait pour objectif de résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique mis en évidence par la controverse entre Arius et son évêque Alexandre . Il est considéré comme le premier concile œcuménique par les Églises «chrétiennes». Il forme, avec le premier concile de Constantinople de 381, les deux seuls conciles considérés comme œcuméniques par l'ensemble des Églises chrétiennes. (...) Le nombre des évêques qui participèrent au concile varie selon les sources. Eusèbe de Césarée, qui était présent au concile, parle de plus de 250 présents. Eustathe d'Antioche et Athanase d'Alexandrie, eux aussi présents, donnent respectivement les chiffres de 270 et 300.

À partir d'Hilaire de Poitiers, il fut admis traditionnellement que le nombre des Pères du concile fut de 318 (...) Cela signifie qu'il réunissait toutes les Églises. En effet, chaque patriarcat était indépendant et disposait de son propre magistère, de sorte qu'un excommunié dans un patriarcat pouvait faire lever son excommunication dans le patriarcat voisin (ce qui ne manquait pas de se faire). Le concile de Nicée est considéré comme le premier concile œcuménique bien qu'il ne s'agisse pas du premier concile à proprement parler.



Martin de Tours est contemporain des évêques qui ont assisté au Concile de Nicée,
ainsi que des querelles entre les défenseurs de l'arianisme et de la Trinité.

Ci-dessous une capture d'écran

Une des clés qui va vous permettre de saisir l'importance du débat historique sur la controverse dogmatique de Nicée en 325, est de comprendre l'enjeu et la «réelle» position théologique respective des 2 camps opposés, et ensuite quelle fut la «position théologique/dogmatique» de Martin face à la profession de foi dite «symbole de Nicée», et par conséquent, celle de tous ceux qu'il fréquenta et qui lui vinrent en aide et finalement quelle était la «position dogmatique» de ceux qui le chassèrent de leur ville (durant son exil en l'an 356) lorsque «la position dogmatique officielle» de l'empire changeait de camp.

Ces détails ont été complètement occultés par William Branham, sinon qu'il a tout simplement classé Martin de Tours dans un groupe de croyants «ayant une immunité politique et religieuse» qui ne relevait d'aucune «autorité» civile ou «religieuse». Le contexte politique et social de l'empire romain à l'époque de Martin ne donnait aucune chance à quiconque se dissociait des décisions de l'empereur.

Vous pouvez d'ailleurs survoler avec votre curseur, une traduction française d'un édit de Constantin , concernant le personnage d'Arius et tous ses supporteurs. Arius fut l'évêque dissident qui était à la tête de l'opposition au Concile de Nicée de 325 et dont la doctrine fut déclarée «hérétique». (l'Unicité de Dieu étant déclarée hérésie)

La tenue du Concile de Nicée en 325 fut contemporaine de la vie de Martin de Tours. Lorsque Martin de Tours quitta l'armée, il était parfaitement au courant que «l'arianisme» avait été déclaré «hérésie» par la majorité des évêques de Nicée, et qu'au jours de Constantin, le seul fait d'être trouvé en possession d'un écrit d'Arius, méritait la mort par le bûcher. Lorsqu'il rejoignit l'évêque Hilaire de Poitiers vers 356, pour devenir son disciple, Martin endossa parfaitement la doctrine trinitaire d'Hilaire de Poitiers. Rappelons qu'un peu plus tard, lorsqu'Hilaire est exilé par les «hérétiques ariens au pouvoir», Martin va également être forcé de s'enfuir et quitter la Gaule et sera «persécuté» à son tour par les évêques ariens. Son errance durera environ 4-5 ans.

Note: Le fait que probablement peu de documents ou d'écrits de l'évêque Arius ont survécus jusqu'à aujourd'hui, s'explique par l'édit de Constantin contre Arius et les «ariens» de 333, lequel stipulait que le seul fait d'avoir caché et gardé en sa possession un écrit d'Arius était passible de la peine capitale. On comprend vite pourquoi, durant l'époque de Martin, les «Pères de l'Église» n'ont jamais insisté pour les collectionner. Tout ce qu'on sait sur Arius, provient de ses adversaires, qui ne comprenaient probablement rien de ce qu'enseignait Arius.

Maintenant, imaginez seulement qu'à cette époque, dans l'empire romain, quelqu'un sait qu'il y a «un puissant prophète», ayant des visions, chassant des démons, ressuscitant des morts, parlant en langues et finalement dans ses «réunions» qu'il y avait tout le temps des miracles ...(miracles hagiographiques)  imaginez un instant... sauf que, il aurait fallu attendre jusqu'en 1962 pour le savoir.

[62-0119] Une bannière -- «(89) (...) «C’est Martin. » Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. » Prédication «Une bannière» [62-0119]

 

[60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (61) «La vie de Martin» a été l’une des vies les plus remplies de miracles que l’on trouve dans tous les âges de l’église. Dans tous les âges de l’église depuis Paul, il a été l’un des hommes les plus spirituels. (66)(...) Oh, il y avait tout le temps des miracles dans ses réunions!»
Prédication L'Âge de l’Église de Pergame [60-1207]

Maintenant vous comprendrez que tout historien ou prédicateur sérieux et qui se respecte, et qui qui lance de telles affirmations n'oserait jamais s'aventurer sur un sujet semblable sans avoir auparavant filtré et analysé ses sources d'information. Croyez-vous vraiment que si le personnage «mystique» de William Branham avait réellement existé et qu'il aurait été un «dissident hérétique» en désaccord absolu de la position officielle pro-nicéenne de l'empire, comme l'affirme William Branham, que cet homme aurait pu aller et venir à sa guise, même à Rome devant l'empereur, fonder des monastères en toute liberté avec l'aide et les bénédictions des évêques pro-nicéens?

[60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (66) Il faisait tout ce qu’il pouvait pour détruire le paganisme, et il était fermement opposé à l’église de Rome. Il était en désaccord absolu avec tout ce qui venait des évêques de la première église de Rome, qui devenaient mondains, etc., et il leur résistait. Il était assurément contre eux! " Prédication L'Âge de l’Église de Pergame [60-1207]

Et pourtant, ce n'est pas du tout ce que l'hagiographie «la Vie de saint Martin» déclare, ni ce que l'histoire nous révèle lorsque Martin devint le disciple incondionnel de l'évêque Hilaire de Poitiers, lequel devint le maître enseignant et protecteur de Martin. Martin admirait Hilaire de Poitiers pour la fermeté intransigeante de sa «foi orthodoxe» et son «courage» dans la résistance aux exigences de l'empereur Constance II, lequel voulait restaurer la foi «arienne» et convaincre tout le clergé que la dogme Trinitaire de Nicée était une grave erreur. Je crois qu'il va falloir brosser un tableau exact du contexte social et politique et donner des références crédibles et vérifiables sur le sujet.



#04)

Plusieurs croient que c'est à partir du concile de Nicée que l'hérésie trinitaire fit entrer l'Église dans les âges de ténèbres. C'est probablement l'opinion de ceux qui ont étudié l'évolution de l'Église catholique de Rome entre le début du 4e siècle jusqu'à la réforme au 16e siècle. Sauf qu'en réalité, les âges de ténèbres ont débuté dès le premier siècle. C'est là que l'Esprit quitta l'église pour laisser l'esprit d'iniquité prendre le contrôle des assemblées. Les «ténèbres» du mystère de l'iniquité se sont installés subtilement lorsque l'esprit de l'accusateur a «contaminé» graduellement l'enseignement de l'Évangile Apostolique. C'est d'ailleurs ce que craignaient les apôtres, particulièrement l'apôtre Paul.
2 Corinthiens 11:1-4

La notion de «l'esprit de l'accusateur», le même qui est mentionné dans   d'Apocalypse 12: 9-10 , comparée au serpent qui séduisit Ève par sa ruse, était parfaitement connue et enseignée parmi les assemblées. Lorsque Paul écrivit : «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées se corrompent et ne se détourne de la simplicité à l'égard de de Christ. » il y avait là tous les éléments pour comprendre ce qui était en train de se passer. En fait, cela ne prenait pas grand chose pour corrompre la vérité... au début, juste quelques petits détails qui semblaient peut-être insignifiants pour plusieurs.

L'image du serpent est parfaitement adaptée à la situation.
C'est par la ruse que l'esprit de l'accusateur introduit subtilement des éléments appartenant à la logique humaine, juste assez pour paraître acceptable. En incorporant dans la prédication de la foi, l'idéalisation des œuvres les plus édifiantes et en les faisant participer à la justification du croyant, l'accusateur avait le pied dans la porte, porte au sens figuré, qu'on ne pouvait plus fermer.

En mentionnant «La prédication d'un autre Jésus, autre que celui que nous avons prêché» l'apôtre Paul nous livre un autre indice que le «processus d'identification à Jésus» est en train de «s'éteindre» et c'est exactement ce qui s'est passé lorsqu'on a déifié l'homme Jésus.

Dès le début de l'ère apostolique, le diable avait tout mis en œuvre pour diluer impitoyablement toute la vérité de l'Évangile Apostolique, de telle sorte, que même le résultat de la «nouvelle naissance» a complètement cessé, car «Celui qui retenait» encore l'accusateur était partit. 2 Thessaloniciens 2:3-7

Bien que le groupe d'Arius s'opposait aux prétentions trinitaires, ce n'était qu'une question de temps pour que la doctrine trinitaire écarte toute possibilité d'accéder à la réalité d'un seul Dieu unique, habitant une «lumière inaccessible», ce qui élimine toute possibilité à toute création existante en dehors de Dieu, d'avoir accès à «l'Univers Inaccessible de sa lumière», incluant le Logos que l'on appelle aussi l'Esprit de Dieu.

Ces siècles de «ténèbres» comme plusieurs les appellent, sont la manifestation du «mystère de l'iniquité», celui qui agissait déjà au sein de l'Église, du temps des apôtres. L'apôtre Paul l'avait comprit et c'est pourquoi il a a mis en garde les assemblées, tel que mentionné dans 2 Thessaloniciens 2:7

Lorsque l'esprit d'iniquité prit le contrôle de la prédication de l'évangile Apostolique, on se mit à incorporer dans les critères de la foi, les œuvres qui «sanctifient», tel que nous pouvons le retrouver dans le livre de Jacques. D'ailleurs, j'ai mis de côté ce livre du canon du «Nouveau Testament» parce qu'il est évident que ce qu'on y trouve n'est pas conforme à la doctrine de l'Apôtre Paul.

Éducation, formation, instruction, apprentissage, mémoire, aptitudes, raisonnement, jugement, décision ...
Le cerveau humain est comme un jardin «d'arbres de la connaissance». Mais il y a un arbre qui s'impose de lui-même, c'est celui de la connaissance du bien et du mal. Voilà l'esprit du mystère de l'iniquité!



#05)

La tradition attribue la paternité de la rédaction du livre de la Genèse à Moïse, mais les érudits des textes anciens hébraïques de notre Ancien Testament ont pu établir que plusieurs livres du Pentateuque ont été composés à l'époque de l'exil à Babylone par de nombreux rédacteurs.

Tous les patriarches nommés dans le récit de la Genèse (descendance d'Adam), sont des hommes qui se sont sans doute transmis oralement, les histoires et les faits de leur époque, et sont considérés comme «des hommes de la parole échangée» et aucun d’entre eux n’est décrit dans la Bible d'avoir exercé «l’acte d’écrire ou de lire» et jamais aucun artefact antédiluvien n'a été trouvé pour prouver quoique ce soit relatif à Adam et Ève. Ce n'est que dans le livre de l’Exode,  que les premières mentions de l’acte d’écrire et de lire apparaissent, et elles sont directement liées à Moïse,  et les premières références au phénomène du livre sont indiquées dans le passage Exode 17:14 et ceux de la lecture d'un livre à Exode 24: 4-7:14

À part dans Genèse 5:1, où le narrateur mentionne la postérité d'Adam, ce n'est qu'en Deutéronome 31:24, que le mot hébreu «livre», apparait dans le Pentateuque et est entièrement attribué à Moïse pour la première fois dans le récit : « lorsque Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi (Torah) dans un livre... ».

Donc, c'est MoÏse qui écrivit l'histoire d'Adam et Ève et du «jardin d'Éden» et tout le récit du début de la Genèse de l'Ancien Testament est une suite d'allégories volontairement composées pour cacher le grand mystère de l'iniquité qui sépara la communion spirituelle entre Dieu et la première race humaine. Toute la révélation de MoÏse se retrouve occultée derrière des expressions telles que : «l'arbre de vie», «manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal», le «serpent le plus rusé des animaux des champs», le «jardin» à l'est «d'Eden», le pays de «Nod», «Tu marcheras sur ton ventre», etc...  Donc, lorsqu'il s'est «entretenu face-à-face» avec l'Éternel, MoÏse reçut toutes les informations qui lui servirent à écrire les premiers textes du livre de la Genèse.

Environ 2,370 ans se seraient écoulés entre Adam et Moïse
Selon les érudits des vieux textes hébraïques, puisque de l'époque d'Adam à celle de Moïse, il y a une période d'environ 2,370 ans, soit plus de 350 ans entre la naissance de Jésus et notre époque, il est impensable que la transmission orale sur presque 24 siècles ait pu livrer à Moïse un compte rendu intègre et détaillé, surtout si tout ce qui a été rédigé a été retransmis oralement par Noé et ses descendants. Moïse étant reconnu en tant qu'auteur du début du livre de la Genèse, il se serait écoulé environ plus de 2,400 ans entre Adam et l'écriture du récit de la création par Moïse. Aussi, la seule conclusion possible est que Moïse a reçu de l'Éternel, l'inspiration nécessaire pour relater sous une forme codée, les mystères de la création, du jardin d'Éden, du serpent ancien, de la chute d'Adam et Ève, l'origine de Caïn et tout le reste.

Ainsi donc, vous devez garder à l'esprit que contrairement à la croyance populaire, tous les détails de ce qui a été mentionnés par l'auteur de la Genèse n'ont jamais eu de témoins qui auraient été sur place au moment des événements, lesquels auraient pris des notes des conversations entre Ève et Adam, entre Ève et le serpent et entre Adam et l'Éternel, et qui les auraient laissées par écrit dans un langage et une écriture décodable 2,400 ans plus tard par Moïse. En outre, selon les Écritures du Pentateuque, ni Adam ni sa descendance, n'ont laissé de témoignages écrits.

Cette révélation «du mystère de l'iniquité» n'a jamais été donnée à William Branham ni aux disciples de ses enseignements. Et pour cause! Vous comprendrez que tout ce qu'a enseigné William Branham au sujet des personnages historiques qu'il a choisis pour étayer son «exposé des 7 âges de l'Église» n'est qu'une pauvre tentative de justifier le système moral de «la connaissance du bien et du mal» par de «bons comportements» humains, qu'il a élevés au titre «d'arbre de vie». Je vais donc vous donner en quelques lignes un résumé sur le sens donné aux «fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal» et «du serpent»

Voici brièvement ce qui fut révélé à Moïse.

  1. 1- Il y eut effectivement une première création de la «race humaine avant Adam et Ève», dont «l'esprit universel» qui devait diriger le comportement humain se tourna vers la faculté humaine de l'homme et préféra ainsi la fonction accusatrice de la conscience humaine, à qui il donna toute la gestion de ses connaissances acquises de ce qui lui semblait «bien» ou «mal».
  2. Donc, la première humanité préféra «son propre accusateur humain»  à la gouvernance par l'Esprit divin (un système moral divin sans jamais aucune accusation) car il l'origine Ézéchiel mentionne que l'esprit de l'homme mettait «le sceau à la perfection» ! Cet «esprit universel» de la première création humaine, est ce «chérubin déchu» déchu d'Ézéchiel 28.

 « (12) ... Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. (13) Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; ... (14) Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; Je t'avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; .... (15) Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. »

Note: Plusieurs milliers d'années plus tard, l'on voit que Dieu désire redonner à son peuple saint, au travers de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, la perfection, la beauté et la sagesse divine, ce que tout ce que la première humanité avait perdu.

  1. MoÏse souligne que tous les fruits dans l’allégorie de l’arbre de «la connaissance du bien et du mal», autant «les fruits du bien ou ceux du mal» étaient interdits. Il faut alors comprendre que MoÏse cacha habilement la tragédie humaine du mystère de l’iniquité dans les textes et c’est ce même mystère de l’iniquité dont parla l’apôtre Paul dans  2 Thessaloniciens 2:3-7 La séduction dont MoÏse fit allusion est une séduction spirituelle (morale), et la nudité d'Adam et Ève signifie plutôt «nudité intellectuelle» face à celle «du serpent»

    2 Corinthiens 11:3 «Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

  2. Dans son récit de la Genèse, MoÏse appela le spécimen de la la première race humaine déchue, «le serpent», parce qu'il avait choisit ce type pour l'allégorie «du cœur le plus près du sol» parmi les animaux des champs.

Ici je m'attaque directement à la conception «de l'homme parfait» que William Branham a présentée à ses auditeurs. C'est exactement le même genre d'entendement que les ouvriers d'iniquité avaient lorsque l'apôtre Paul avait mentionné que le mystère de l'iniquité agissait déjà. Dabs les enseignements, William Branham associe le jugement «des hommes faits» à «exercer le discernement» entre le bien et le mal. Sauf que «le vrai discernement spirituel» qui sépare ce qui est faux et ce qui est juste selon la Parole de Dieu, doit être exercé sous l'influence de l'Esprit de Christ, et non pas avec la faculté naturelle de la conscience humaine partagée par toute l'humanité. Le discernement «du bien et du mal» est une fonction morale dont sont doués tous les hommes, dès leur naissance, sans l'Esprit de Christ. Les belles valeurs morales humaines semblent «bonnes» et je vous met au défi de critiquer les vertus de «charité humaine» et «d'altruisme» des moines Bouddhistes. D'ailleurs, la race humaine «non-régénérée» par l'Esprit de Christ est toujours cet «arbre» déchu de la «connaissance du bien et du mal».

Rappelez-vous ce que déclarait Jean Baptiste et Jésus:

Matthieu 3:10 « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.»

Matthieu 12:33 « Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit.»

Même toutes les religions non-chrétiennes du monde enseignent que tuer, voler et mentir est faux et immoral, et cela, même s'ils ne connaissent pas Christ et n'ont pas l'Esprit. C'est exactement là où la première création humaine a failli!

Comme le chérubin (l'esprit) qui avait été établi «gardien et protecteur» sur cette première création pour protéger l'intégrité de «la connaissance du bien et du mal» est toujours lié sur «son humanité déchue» (à laquelle même les appelés appartiennent encore aujourd'hui), il n'est pas étonnant qu'il exerce toujours son rôle «d'accusateur» dans la conscience de ceux et celles qui transgressent leurs propres valeurs morales acquises, et pour ceux et celles qui appartiennent à des groupes religieux pseudo-chrétiens, «l'accusateur» exerce toujours son autorité en «protégeant les préceptes légalistes» imposés par «l'élite spirituelle» autoproclamée de leur «Église». Nous comprenons qu'au Jour du Seigneur, le mystère de «son autorité» sera révélé et l'accusateur sera «précipité» hors de la pensée des élus, pour que s'accomplisse la prophétie d'Apocalypse 12: 9-10

Nous sommes vraiment loin de l'authentique Esprit de liberté conférée au croyant crucifié en Jésus-Christ, avec cette déclaration de William Branham!

1957
Hébreux chapitres 5 et 6 - Première partie [57-0908M]
«(53) Maintenant, remarquez: Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. (Ils savent ce qui est juste et ce qui est faux, par le discernement.) »

Et c'est justement là que William Branham induit ceux qui suivent ses enseignements, dans l'erreur! Ainsi selon William Branham, seuls les fruits «du bien» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal sont inoffensifs, et encore!. Donc selon lui, il faut avoir assez de discernement pour ne jamais faire d'erreur de jugement, c'est-à-dire prendre ce qui est faux pour ce qui est juste!

Quelle erreur de sa part! C'est l'arbre en entier qui est déchu! Que le fruit soit juste ou faux, consommer l'un ou l'autre revient au même, car ils viennent du même arbre! Non pas que ce qui est faux peut être ignoré, mais l'apôtre Paul déclare que pratiquer ce qui est juste n'est pas le moyen d'accéder à la présence de Dieu. De même, l'apôtre Jean déclare que ceux qui sont parfaits et sanctifiés dans l'arbre de vie, pratiquent ce qui est juste tout à fait normalement, car l'Esprit de Christ les conduit et les garde, et «l'accusateur» n'a aucune prise sur eux.

1 Jean 3:9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.»
1 Jean 5:18 « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas.»
Romains 8:33 « Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie !»

Par conséquent, je réfute catégoriquement l'affirmation de William Branham qui associe le «discernement» de ce qui est juste de ce qui est faux à la «stature d'homme fait» (et du St-Esprit) car ce «discernement» avait dans le passé été donné à «l'arbre défendu qui était en Éden» et c'est en acceptant «ce discernement» qu'Ève fut séduite.


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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »

 



#06)

Les ouvriers du mystère de l'iniquité ne pouvaient comprendre le mystère de l'Esprit dans l'homme. Par conséquent, les conséquences de la «divinisation de Jésus-Christ» et du «Saint-Esprit» lors du concile de Nicée étaient le «clou» qui scellait «le cercueil» définitivement.

Comprendre le comment et le pourquoi du concile de Nicée de l'an 325, est nécessaire pour mieux démystifier le «sinistre concept de la foi» qui est imposé à presque tous ceux qui se prétendent chrétiens. D'autant plus que le personnage de Martin de Tours s'est retrouvé au sein des querelles dogmatiques de son époque et a été forcé de prendre position publiquement. Cet article parcoure simplement les événements historiques qui ont eu lieu au cours du 4e siècle et des penseurs qui ont jeté les fondations d'une doctrine universelle d'un «homme Dieu» faisant partie de la divinité, et qui ont rejeté le concept de la manifestation de Dieu dans un homme. C'était tout-à-fait normal que les ouvriers du mystère de l'iniquité s'orientent dans ce type de dérapage.

Aux jours du concile de Nicée, il semble qu'il y avait deux concepts théologiques sur la divinité, soit celle d'une «trinité d'un Dieu en 3 personnes de la même essence», et celle de l'incarnation du «Fils», qui n'était que la projection de l'Esprit de Dieu hors de Sa Lumière incréée. Ceci dit, ces 2 concepts, l'un de trinité et l'autre d'incarnation,  n'ont vu le jour qu'à l'issue de ce concile, même s'ils étaient déjà débattus sans aucune conséquence les siècles précédents, lorsqu'on pense aux écrits d'Irénée de Lyon en faveur d'une trinité de la divinité.

Au 4e siècle, politique et religion étaient les 2 côtés d'une même pièce. Et la question qui faisait rage était, principalement, celle de répondre qui était Jésus Christ. L'interprétation de «la divinité» de l'arianisme qui se dégageait soutenait que « Jésus-Christ était un homme, médiateur élu entre Dieu et les hommes, miroir de toute perfection divine, mais tout simplement un homme, et rien d'autre

Néanmoins il n'en demeure pas moins qu'au sein des ouvriers du mystère de l'iniquité soutenant l'arianisme, la sanctification divine devait nécessairement passer par les œuvres, ce qui revenait à une «auto-sanctification» qui visait à «mériter» la grâce du Seigneur. Selon la seconde tendance, celle-là trinitaire, « Jésus-Christ est Dieu lui-même, créateur du ciel et de la terre, envoyé à l'humanité par la volonté d'un Père céleste qui a donné son Fils unique.» et cette fausse compréhension du mystère de Dieu fermait la porte spirituelle à quiconque endossait le trinitarisme.

Empereur Constantin
Empereur Constantin

L'an 313 est une date <a mémoriser dans l'histoire du pseudo-christianisme. Cette date est marquée par une décision politique de tolérance de la pratique religieuse dans l'empire Romain, promulguée en avril 313 par les empereurs romains Constantin 1er empereur de l'occident (Rome) et Licinius, empereur d'Orient (Grèce). La décision des 2 empereurs va régler la question du schisme donatiste, c'est-à-dire la division idéologique au sein de la communauté ecclésiastique sans que les dogmes soient remis en cause, le tout scellé par le mariage entre Licinius et Constantia, la sœur de Constantin. Ces 2 empereurs soutenaient respectivement chacun des 2 tendances à savoir, la divinité de Jésus dans une trinité pour Constantin, et celle de l'arianisme soutenant qu'un homme nommé Jésus était rempli de la plénitude de L'Esprit de Dieu, pour Licinius. Un extrait de cet «assouplissement politique» nommé à tort par «l'édit de Milan» donnait ce qui suit:

« Nous étant heureusement réunis à Milan, moi Constantin Auguste et moi Licinius Auguste, et ayant examiné tout ce qui intéresse le bien-être et la sécurité de tous, entre plusieurs mesures d'utilité générale, nous avons cru devoir d'abord arrêter ce qui concerne le respect de la divinité, pour accorder aux chrétiens et à tous libre pouvoir de suivre la religion de leur choix, afin que la divinité céleste peut se montrer favorable et propice à nous et à tous nos sujets. »

Retour sur l'arianisme
L'arianisme est un courant qui porte le nom d'Arius. Arius est un prêtre catholique du clergé de l'Église de Rome originaire de Lybie qui a reçu sa formation sous le prêtre Lucien à Antioche (Turquie actuelle). Vers 321, il compose la «Thalie», un chant populaire qu'il avait composé pour véhiculer et vulgariser son opinion sur la question de la divinité de Jésus-Christ. Veuillez noter ici que ce qui a subsisté jusqu'à aujourd'hui des écrits d'Arius dépendait «des interprétations» que ses adversaires en ont fait. La traduction littérale de cette Thalie composée par Arius donne ceci: 


Arius

« Selon la foi des élus de Dieu, comprenant Dieu, enfants saints, droits, possédant l'Esprit Saint de Dieu, voici ce que j'ai appris des privilégiés de la Sagesse, hommes distingués, instruits par Dieu, pourvus de toute sagesse. Sur leur trace, j'ai marché d'accord, moi le [maître] illustre, très éprouvé pour la gloire, de Dieu; à l'école de Dieu, j'ai appris la sagesse et la science…»

«Dieu ne fut pas toujours Père; il fut un temps où Dieu était seul, n'étant pas Père encore; ultérieurement, il est devenu Père. Le Fils n'a pas toujours été. Toutes choses ont été faites, de rien ; toutes sont créatures et œuvres : ainsi le Verbe de Dieu lui-même a-t-il été fait de rien ; il y eut un temps où il n'existait pas; il n'existait pas avant d'être fait; lui-même commença par être créé. Car Dieu était seul; il n'y avait pas encore de Verbe et de Sagesse. Puis, ayant décidé de nous produire, il fit un certain Être, et l'appela Verbe, Sagesse, Fils, voulant par lui nous produire. Il y a donc deux Sagesses : l'une propre et coexistant à Dieu; par cette Sagesse, le Fils a été fait; participant à cette Sagesse, il est seul appelé Sagesse et Verbe. Car la Sagesse doit l'être à la Sagesse, de par la sage volonté de Dieu.»

«Le Père est invisible au Fils même; le Verbe ne saurait voir ni connaître parfaitement et exactement son Père; s'il connaît et voit, c'est selon la mesure de sa science et de son regard, comme nous-mêmes connaissons selon notre propre force. En effet, non seulement le Fils ne connaît pas exactement le Père, impuissant qu'il est à le comprendre, mais le Fils même ne connaît pas sa propre essence. (...)»

Les idées d'Arius sont plus claires dans sa lettre à Eusèbe avec qui il a reçu les enseignements du très contesté Lucien. Dans sa lettre à Eusèbe de Nicomédie, Arius écrit:

« Quelles sont donc nos paroles, nos pensées, notre enseignement d'hier et d'aujourd'hui? que le Fils n'est ni engendré, ni partie d'inengendré en aucune manière, ni tiré d'un sujet préexistant; mais qui, par la volonté et le dessein (du Père) il commença d'être, avant les temps et les Âges, Dieu parfait, Fils unique, inaltérable. Avant d'être engendré ou créé, ou décrété, ou fondé, il n'était pas: car il n'était pas inengendré, on nous poursuit pour avoir dit : «Le Fils a un commencement, Dieu n'a point de commencement.» Voilà pourquoi l'on nous poursuit, pour avoir dit qu'il a été fait de rien : Nous l'avons dit, en ce sens qu'il n'est point partie de Dieu, ni tiré d'un sujet préexistant. Voilà pourquoi l'on nous poursuit. Vous savez le reste. Portez-vous bien dans le Seigneur. »

Cette position qualifiée d'hérétique par le clan des trinitaires lui a valu l'excommunication de l'Église de Rome par Alexandre, alors, puissant évêque d'Alexandrie à l'époque des faits. Cependant l'arianisme accueillait toujours de plus en plus d'adhérents. Alexandre se sentit à nouveau dans l'obligation de rappeler ses «frères» à l'ordre:

« Alexandre aux prêtres et diacres d'Alexandrie, moi présent à vous présents, frères bien aimés dans le Seigneur, salut. Bien que vous ayez déjà souscrit les lettres que j'écrivis à Arius et aux siens, les invitant à renier l'impiété et à s'attacher à la foi saine et catholique; bien que tous ayez manifesté votre bonne résolution et votre attachement aux dogmes de l'Église catholique; néanmoins, ayant écrit à mes collègues dans l'épiscopat du monde entier au sujet d'Arius, j'ai cru nécessaire de vous réunir, vous, clercs de la ville, et de vous mander, d'autant que, de vos rangs, plusieurs se sont joints aux partisans d'Arius et ont voulu être déposés avec eux; afin de porter à votre connaissance le présent écrit, et de vous donner occasion d'y adhérer (au présent écrit) et de souscrire à la déposition de ceux qui adhèrent à Arius.»

«Car il convient que mes écrits vous soient connus, et que chacun les garde en son cœur, comme ses propres écrits »

Dans une lettre qu'il écrit à Alexandre, évêque d'Alexandrie, Arius tente de se montrer conciliant en vue d'obtenir la fin de son excommunication. Cependant, il ne recule pas pour autant sur ses positions fondamentales à savoir que Jésus-Christ l'homme créé par le Fils est une créature du Père, certes spéciale, mais que seul le Père a le privilège de l'éternité, l'immuabilité c'est-à-dire de la divinité au sens strict. Le désaccord entre Arius et Alexandre semblait si irréconciliable que l’empereur Constantin jugea que seul un acte souverain de sa part pouvait ramener l'ordre.

Rappelez-vous que l'empereur Licinius qui était marié à Constantia, sœur de l’empereur Constantin, était dominé par des influences ariennes. Licinius convoqua un concile œcuménique à Nicée en 321. Mais la guerre éclata entre les 2 empereurs romains, Licinius Auguste et l'Orient d'une part, contre Constantin Auguste représentant l'occident conquis à la foi «catholique», de l'autre. Cette guerre se solda en 323 par la victoire de Constantin sur Licinius.

Après la victoire de Constantin sur Licinius en 324, éclata la querelle dogmatique entre évêques, entre Églises, puis gagna les populations chrétiennes, les scindant en 2 camps. Les divergences allaient jusqu'au calendrier des célébrations religieuses. Dans une même église, un groupe de fidèle célébrait les joies pascales tandis que l'autre observait encore le jeûne. Comme on le sait, l'histoire est écrite par les vainqueurs et celle du concile de Nicée n'échappera pas à cette règle. En effet, la position des ariens qui est que Jésus-Christ, le Fils, n'existait pas avant d'être engendré. Il planait sur les courants opposés à la divinité de Jésus-Christ, l'exil, l'excommunication, la soumission à la pénitence publique. L'unité va donc être imposée par la violence.

Ainsi, en 325, Constantin reprit à son compte l'initiative du concile de Nicée, dont l'issue allait tourner en faveur de la doctrine trinitaire catholique. On comprend donc que «la divinisation» de Jésus-Christ a été la conséquence d'une guerre qui a changé le cours de l'histoire de l'Église ainsi que celui de notre «compréhension de la divinité» dans un sens bien différent de ce que nous aurions pu avoir aujourd'hui si Nicée n'avait pas eu lieu. En définitive, les croyants prieraient Dieu, leur Père Céleste plutôt que l'homme Jésus et le Fils qui est le Saint-Esprit.

Les Ariens, ainsi, soutenaient à l'aide des écrits de Saint Paul (1 Cor. Chap. 8:6 et 2 Cor. Chap. 5:17-18) que nous aussi venons de Dieu et que tout vient de Dieu. Le concile eut recours à des arguments non bibliques pour justifier le Fils de Dieu, lui, venait de Dieu autrement que nous vu qu'il est tiré de la substance du Père. Logiquement, les Ariens n'admettent pas davantage que l'Esprit-Saint partage cette nature divine. Ainsi, par opposition, ils quittèrent, au nombre de 36, la séance du concile et la communion de l'Église catholique. Le champ était donc libre pour opérer l'amendement du symbole primitif de Nicée plus couramment connu comme étant le symbole de Nicée ou Credo de Nicée

Sources et références à propos du concile de Nicée sur Internet
L'empereur Constantin, Nicée et la Trinité
20 mai 325 Au Concile de Nicée, l’empereur romain Constantin institutionnalise l’Eglise chrétienne
Le concile de Nicée ou la divinisation de Jésus-Christ et du Saint-Esprit
Premier concile de Nicée — Wikipédia
20 mai 325 - Le concile de Nicée condamne l'arianisme
Le concile de Nicée : drame du christianisme?
Le Concile de Nicée et l'identité de Jésus
Youtube vidéo - Ce que l'on ne vous dit pas sur le Concile de Nicée!
CANONS DU 1er CONCILE DE NICEE
Encyclopédie Universalis - NICÉE (CONCILE DE)




#07

Évidemment il faut comprendre le mystère de Dieu, pour savoir que signifie le mot «Christ» par rapport à l'homme oint, qui est Celui qui oint l'homme et qui est Dieu, notre Père céleste. Christ signifie «l'oint» de l'Esprit. Les «esprits» ne sont pas «des oints», mais les hommes le sont. Voilà toute la différence! Les esprits sont liés à la cause et non pas à ce qui cause l'effet d'onction. L'onction vient de «l'action directe, ou l'influence directe» entre un esprit au service de Dieu et la faculté de penser d'un homme. Jésus ne pouvait être «Jésus-Christ» avant d'avoir l'onction de l'Esprit du Seigneur sur lui. La chair de Jésus ne lui était pas utile pour être «oint». Mais l'Esprit du Seigneur, qui était sur lui, lui conférait l'onction de Christ.

Luc 4:18 «L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; et qu'après avoir lu les Écritures, il avait affirmé au verset 21 : «Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.»

 

Ci-dessous, tableaux explicatifs sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal

Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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Le trinitarisme fit cesser le sacrifice perpétuel de la Nouvelle Alliance. La Nouvelle Naissance selon l'Évangile apostolique cessa. Les saints furent vaincus.
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Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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Genèse 3: 6-8 « (6) La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. (7) Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. (8) Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.»

En déifiant l'homme Jésus, l'esprit du mystère de l'iniquité s'assura que tout accès serait absolument impossible, dans l'esprit des gens, au sacrifice perpétuel de la Nouvelle Alliance. Plus personne n'osa par la suite, s'identifier à Jésus, co-égal avec lui, devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père.

Jean 20:17 « Jésus lui dit: Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père,  vers mon Dieu et votre Dieu.»

L'auteur de la Genèse a volontairement utilisé des symboles relativement simples pour cacher le mystère de l'iniquité. Les analogies sont assez simples, mais les clés pour les comprendre ne peuvent venir que de l'arbre de vie, et l'arbre de vie représente une communion parfaite avec le Seigneur.

Puisque Ève fut séduite par l'accusateur, le comportement naturel hérité de la chute d'Adam, fait que l'homme pécheur dominé par l'accusateur, se cache toujours derrière les arbres du jardin mentionnés dans Genèse 2:16, espérant qu'en consommant les plus beaux fruits de tous ces arbres, cela va le «cacher» ou le justifier aux yeux de Dieu.

La voie de Caïn Hébreux 11;4, Jude 1:3-4 et verset 11, 1 Jean 3;12

Hébreux 11:4 « C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.»

Jude 1:11 « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn, (...)»

1 Jean 3:12 « (...) et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, (grec poneros 4190= relatif aux mauvais fruits) et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.»

L'allégorie de l'offrande que Caïn tenta d'offrir à l'Éternel indique explicitement que Caïn se réfugia lui aussi derrière les arbres que l'Éternel avait permis de «manger». Sauf que ces fruits, aussi beaux qu'ils puissent être, n'impressionna pas l'Éternel. Une «offrande» de ces genres de fruits ne peut remplacer les fruits de l'arbre de vie.

Ici la traduction française Louis Second 1910 parle «de fruits de la terre», mais dans l'original hébreu, le mot fruit est [periy] (référence Strong 06529). Ce mot est explicitement associé exclusivement aux arbres fruitiers, dans Genèse 1:11-12, Genèse 1:29, Genèse 3:2-3, Genèse 3:6, Genèse 4:3, Une simple recherche dans la concordance Strong pour le mot hébreu le prouve. (voir capture d'écran ci-dessous)

Qui y aurait pensé? Car voyez-vous, le «serpent» est marqué du sceau de l'accusateur dans son «front» et c'est son héritage.

Genèse 4;3-4 « (3) Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Éternel une offrande des fruits de la terre ; (4) et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; (5) mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.»


En d'autres mots: chassez le naturel chez un homme qui n'est pas né de nouveau, et il reviendra au gallop.

Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin
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La contradiction de Jacques, le levain dans la foi. Les textes de Jacques sont sans contredit des semences du mystère d'iniquité, puisqu'il reconnaît l'auto-sanctification par les oeuvres.

Hébreux 10:1 « En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. » (Paul)

Jacques 2:24 «Vous voyez que l'homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.» (Jacques)

2 Pierre 3:16 « C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.» (Pierre)

 

C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.

Actes 13:39 et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse.
Romains 2:13 Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.

Romains 3:24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.

Romains 5:1 Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,

Romains 5:9 A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.

Romains 8:30 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
1 Corinthiens 6:11 Et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l'Esprit de notre Dieu.

Galates 2:16 Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.

Galates 3:24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.

Tite 3:7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.

Les prophéties l'avaient annoncé. Les textes du prophète Daniel en avait parlé. Apocalypse 13:7 Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.

Daniel 9:27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur.

Daniel 11:31 Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur.


L'expression «se cacher derrière les arbres»

William Branham s'est caché derrière les arbres et s'est comporté comme accusateur de l'arbre de la connaissance

William Branham a élevé un moine vertueux et pieux au rang d'ange/étoile/messager. (J'ai choisi....)

l'accusateur dit: vous ne serez jamais assez sanctifiés! Vous êtes faibles et pécheurs, repentez-vous! Vivez une vie sanctifiée!
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l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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William Branham a affirmé que Martin de Tours, était un ange/étoile/messager de Dieu! Quel mensonge!
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Note: Après la chute, Dieu plaça 2 chérubins pour garder le chemin de l'arbre de vie. Il n'y a aucune mention de tous les autres arbres.
Il est mentionné que seul l'arbre de vie produit un fruit qui donne la vie éternelle, les autres non.
 



#08)
Note: (Les liens de Wikipedia soulignés en bleu, ou
indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

Selon Wikipédia, les origines d’Arius, prêtre d’Alexandrie, sont assez obscures. Et selon les historiens, Arius serait né entre 256 et 260, en Libye, et serait mort vers 336. À l'âge de 52 ans, il est ordonné «diacre» en 308 par Pierre d'Alexandrie puis nommé prêtre en 310-311 (55 ans) à Alexandrie après avoir eu pour maître Lucien d’Antioche, tout comme Eusèbe de Nicomédie.

Il est rapporté qu'en 314, à l’époque où l'évêque Alexandre (d'Alexandrie) est devenu «patriarche», lequel avait succédé en 313 à Achille, patriarche d'Alexandrie, Arius est chargé de l’Église de Baucalis près du port d’Alexandrie. On lui reconnait un excellent comportement pendant la grande persécution de Dioclétien et de ses successeurs. Cette persécution commence en 303 et ne se termine qu'à l'élection de Constantin 1er et «l'édit de tolérance de Galère en 311».

Toujours selon Wikipédia, Lucien d’Antioche est reconnu comme un «théologien» étant à l'origine du «mouvement de l'arianisme», mouvement déclaré «hérétique» après le premier concile de Nicée en 325, et dont l'Église de Rome dit qu'Arius a ensuite érigé «en système», de tout ce qu'il avait appris de lui en matière de «christologie». C’est là que vers 318 que ses prédications commencent à provoquer des réactions hostiles. Son enseignement est appelé alors appelé «l'arianisme» et ses disciples sont appelés «ariens».

Comme Lucien d’Antioche, Arius enseigne à son tour que Dieu est unique, inengendré, et que tout en dehors de Lui est créature, même «l'oint» (Christ). Le Verbe, lui est tiré du néant par Dieu, avant tous les siècles. Puis Arius franchit le pas que Lucien n’avait pas osé franchir, et déclare que Jésus n’est pas Dieu par essence. C'est sur ce point que les Trinitaires vont le combattre et le déclarer «hérétique». Arius est convaincu que Dieu est infiniment grand et que Dieu est transcendant. Selon le dictionnaire, la transcendance de Dieu signifie «l'état de Dieu hors du monde et hors de tout ce que le monde contient», ou un état placé en dehors et au-dessus de tout ce qui a été créé, par opposition au panthéisme, qui fait Dieu immanent au monde ou qui identifie Dieu faisant partie de la création (cosmos) ou de la nature. Arius fut excommunié lors du concile de Nicée en 325 et exilé par ordre de l'empereur Constantin 1er. Malgré l’exil d’Arius en Illyrie (en 325), l’arianisme et les débats qu’il a provoqués se sont répandus partout dans toute l’Église.

Arius est mort en 336. Alors que beaucoup de «pseudo-chrétiens post-nicéens» ont affirmé que la mort d'Arius était «miraculeuse» - une punition divine à cause de ses «vues hérétiques» - plusieurs auteurs récents mentionnent qu'Arius a peut-être simplement été empoisonné par ses adversaires, ce qui ne serait pas étonnant, vu que la peine de mort était déjà appliquée par un édit impérial, si quelqu'un était trouvé en possession d'un «écrit» d'Arius.

Après le décès de l'empereur Constantin, l'empire connut des revirements «d'orthodoxie» au gré des empereurs, soit qu'ils étaient pro-nicéens, ou pro-ariens. Le évêques des deux camps se sont mutuellement «excommuniés» et «exilés» jusqu'à ce qu'en 379, la doctrine «arienne» soit définitivement condamnée dans tout l’Empire romain par l’empereur Théodose 1er. (lire la référence sur «Le triomphe du christianisme nicéen sur la doctrine arienne») Mais la «foi arienne» survécut pendant plus de deux siècles au sein des «tribus barbares» converties au christianisme par des évêques ariens.



#09)
Note: (Les liens de Wikipedia soulignés en bleu, ou
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Le personnage Alexandre d'Alexandrie opposait à Arius, la «doctrine du Fils éternel», immuable et de même nature que «Dieu le Père». La Trinité est «le Dieu unique en trois personnes» : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d'une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. En langage théologique, «même substance» est traduit par «homoousia» - «consubstantialité». Le patriarche Alexandre convoqua donc un premier concile régional qui réunira sa centaine de membres du clergé en 318. Arius y est excommunié après avoir refusé de signer une profession de foi qui correspondait à une rétractation totale de sa théologie. Finalement on sait que le «conflit théologique» va s'intensifier au point tel que Constantin sera forcé de s'en mêler personnellement en 325, et Alexandre sera à la tête des défenseurs de la «doctrine de la Trinité». Plus tard, le disciple d'Alexandre, Athanase d'Alexandrie, succédera au patriarcat d'Alexandre et reprendra la lutte contre l'arianisme pour défendre le «symbole de Nicée»

Pour la théologie catholique, appelée aussi le christianisme nicéen, les «trois personnes, ou hypostases», qui constituent le Dieu unique sous forme de Trinité sont divines. Cette essence qui leur est commune est désignée par le terme de consubstantialité (en grec, homoousia). Le mot «hypostase», c'est-à-dire «base», «fondement», d'où «matière», «substance», a été employé au concile de Nicée de 325, concurremment avec «ousia». À la suite de Basile de Césarée, s'imposera la formule : « une seule «ousia» en trois hypostases ». Tous s'accordent que le mot Trinité n’appartient pas au vocabulaire du Nouveau Testament de la première communauté chrétienne.

Le 1er concile de Nicée eut lieu pour établir une unité au sein de l'Église. En 325, Constantin Ier décida la tenue d'un concile qui se tient de juin à août 325 dans la ville de Nicée. Tous les évêques, tant ceux d'Occident que ceux d'Orient, sont réunis afin de décider d'une expression de la foi (dogma, du grec, δόγμα c'est-à-dire croyance) commune aux chrétiens.

Parmi les représentants on trouve ceux du pape Sylvestre 1er et presque toutes les tendances du christianisme sont représentées. Cela conduit à la mise en place de façon quasi-unanime d'un «fondement commun de croyance», exprimé en peu de mots ainsi qu'à une série de décisions religieuses.

Les enseignements d'Arius qu'on nomme alors «l'hérésie arienne» sont rejetés et le parti trinitaire dirigé par Alexandre d'Alexandrie, qui proclame l'identité de nature entre les trois formes de Dieu (le Père, le Christ et le Saint-Esprit), impose son opinion. Lors du concile de Nicée, il fallu écrire un exposé de foi, adopté par tous, et c'est ce texte qui est finalement accepté par la majorité du concile.

« Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles. Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c'est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s'est incarné et s'est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Et au Saint-Esprit. Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été tiré du néant ; il est d’une substance (hypostasis), d’une essence (ousia) différente, il a été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise »

Cet exposé, par l'utilisation du terme «homoousios» (consubstantialité) s'opposait nettement aux affirmations subordinatianistes (Unicité de Dieu) d'Arius.

Ce concile de Constantinople (de mai à juillet 381), où sont acceptés seuls les évêques qui reconnaissent le symbole de Nicée de 325, en excluant les ariens, établit un symbole de foi désigné sous le nom de symbole de Nicée-Constantinople qui complète le symbole de foi proclamé à Nicée, en développant les passages relatifs à l'Incarnation et à l'Esprit–Saint dont la divinité est proclamée et en remplaçant les anathèmes de conclusion par un développement sur l’Église et le monde à venir

Le symbole de Nicée est une profession de foi  d'abord catholique romain, puis reprise et acceptée par le protestantisme. Cette profession de foi résume les points fondamentaux sur la divinité (Trinité). Il fut promulgué lors du concile de Nicée de 325 et complété lors du concile de Constantinople de 381 : de là, l'expression « symbole de Nicée-Constantinople » qui sert parfois à la désigner. L'essentiel des affirmations du symbole de Nicée est partagé par les confessions «pseudo-chrétiennes majoritaires», à savoir le catholicisme, l'orthodoxie et la plupart des églises issues du protestantisme. Les tableaux ci-dessous sont tirés du site web Wikipédia.

Note: Les parties du texte de 325 (ci-dessus) qui sont omises ou déplacées dans la version de 381 sont mises entre parenthèses, les phrases ajoutées en 381 sont écrites en italiques. Cependant veuillez noter que les 2 versions ont conservé la même expression «consubstantiel» et c'est sur ce terme que je désire argumenter et réfuter.



#10)

L'histoire nous enseigne que les romains déifièrent la plupart de leurs empereurs. On les adorait, on leur bâtissait des temples et on leur offrait des sacrifices.

Ainsi il leur arrivait bien souvent de devenir «des dieux», après leur mort ou même de leur vivant. C'était ce qu'on appelait «l'Apothéose».

L'histoire de sacralisation progressive de la fonction impériale romaine est trop complexe pour être résumée en quelques lignes. La déification d'un empereur pouvait dépendre de nombreux facteurs : nécessités politiques ou dynastiques, flatterie du Sénat, authentique piété filiale du successeur du souverain défunt… En outre, le jugement (qui n'était pas nécessairement celui de l'Histoire) que ses contemporains portaient sur l'empereur décédé (le prince était bon ou mauvais), ainsi que le caractère même du souverain (modeste ou prétentieux, affable ou réservé) étaient, bien sûr, déterminants quand il s'agissait de lui accorder ces "honneurs posthumes" exceptionnels.

Quelques exemples : Jules César fut divinisé aussitôt après sa mort (il est vrai qu'il avait déjà effectué lui-même le plus gros du travail puisqu'il prétendait descendre en ligne directe de la déesse Vénus !). Auguste, fils adoptif du grand Jules, reçut lui aussi l'apothéose après sa mort. Cependant, de son vivant déjà, il laissa les habitants des provinces orientales de l'empire célébrer un culte qui lui était dédié. Caligula avait, quant à lui, une tout autre conception de ses fonctions : il prétendit être un vrai dieu incarné. Ça ne lui réussit guère : il fut assassiné et sa mémoire fut condamnée.

L'empereur Claude, bégayeur pitoyable et goinfre patenté, fut déifié après sa mort… Il n'en reste toutefois pas moins vrai que la tendance à considérer l'empereur (vivant ou mort) comme un dieu s'accentua au fil du temps. Pour prouver leur patriotisme, tous les habitants de l'Empire furent bientôt tenus de brûler de l'encens devant la statue du souverain (ce qui n'était pas sans poser quelques problèmes de conscience aux premiers Chrétiens), et le Sénat de Rome octroya presque automatiquement l'apothéose à tout «bon empereur» (tandis que qu'il maudissait la mémoire - damnatio memoriae - des "mauvais empereurs").

Ce fut Dioclétien qui effectua le pas définitif vers une monarchie de type oriental, où l'empereur était considéré comme «une émanation de la divinité» : il s'identifia à Jupiter tandis que son collègue Maximien se revendiquait d'Hercule. Peu de temps après les réformes de Dioclétien, Constantin le Grand, même s'il s'était un moment identifié à Apollon, reçut le baptême chrétien (sur son lit de mort. C'est à ce titre que ce personnage, au demeurant fort peu ragoûtant, fut canonisé par l'Église. Il est encore considéré comme un saint - le seul parmi les souverains de l'ancienne Rome - par les chrétiens orthodoxes. Quant aux successeurs de Constantin, tous chrétiens (excepté Julien, dit l'Apostat), ils se gardèrent pourtant bien de renoncer à leur statut, flatteur mais surtout fort utile, de personnage d'essence divine. Divin, l'empereur romain le resterait, tout chrétien qu'il était devenu ! D'une nature incommensurablement supérieure au commun des mortels, vicaire du Christ sur terre, il était promis à Le rejoindre dans la félicité céleste dès l'exhalaison de son dernier soupir. C'est dire s'il était peu prudent de désobéir à un tel personnage, ou pis encore, de contester son autorité !

Le langage théologique des trinitaires endossant le dogme nicéen sur les «personnes» divines de «la Trinité» utilisent l'expression, «même substance» ou «consubstantialité». Voyons jusqu'à quel point leur doctrine plaçant Jésus, l'homme rempli de la plénitude «du Fils» est sur un pied d'égalité avec son Père, notre Dieu, que nous appelons notre Père Céleste. D'où sortent-ils cette expression de «consubstantialité»?  Cette expression n'est pas biblique, ni dans l'Ancien ou le Nouveau Testament.

Le symbole de Nicée: «Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c'est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père »  En d'autres mots: Le «Fils de Dieu - le Seigneur» partage «la même substance» que le «Seigneur des seigneurs» qui est appelé le «Père de gloire» (référence: Ephésiens 1:17 ). Donc puisqu'ils sont tous deux de «la même substance» le Fils est Dieu, de la même essence que son Père, et le Fils n'a pas de Dieu au-dessus de lui.

Regardons ce passage:

1 Timothée 6:15-16 «(...) que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le Roi des rois, et le *Seigneur des seigneurs,  qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen ! » * (le Seigneur des seigneurs habite une Lumière inaccessible et «incréée»)

Notre Dieu et Père Céleste est le «Seigneur des seigneurs» et il est le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ. Cette affirmation suppose une hiérarchie de «seigneurs» puisque notre Dieu et Père, est le Seigneur des seigneurs, sinon l'expression «Seigneur des seigneurs» ou «Roi des rois» n'aurait aucun sens. Il faut donc reconnaitre que tous «les seigneurs» et tous «les rois» sont subordonnés à un seul et unique Seigneur et Roi. Si vous pensez que Paul avait en tête des «seigneurs et des rois terrestres, oubliez-cela. Paul avait plutôt en tête les «hiérarchies célestes, et les «dieux/seigneurs» de Psaumes 82:6 «J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut». Rappelez-vous que c'est le passage dont Jésus lui-même a fait allusion dans : Jean 10:34 «Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux?» (des rois et des seigneurs?)  Maintenant, j'aimerais bien sortir quelques-uns d'entre vous, de votre «zone de confort» spirituelle... voici quelques questions que les théologiens défenseurs de «la même substance - la consubstantialité» haïssent, car leur interprétation ne trouve pas de réponse.

: Dites-moi qui est le «Seigneur» dans ce passage, et ensuite qui est «le Dieu du Seigneur» ?

Ephésiens 1:17 et 23 «afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christle Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, »

Note: Il y en a qui me diront que l'expression «le Dieu de notre Seigneur» est une mauvaise traduction. Sauf qu'en En anglais, le même passage dit exactement la même chose. Voici d'ailleurs le passage en diverses versions:

New International Version
«I keep asking that the God of our Lord Jesus Christ, the glorious Father, may give you the Spirit of wisdom and revelation, so that you may know him better.»

English Standard Version
«that the God of our Lord Jesus Christ, the Father of glory, may give you the Spirit of wisdom and of revelation in the knowledge of him,»

New American Standard Bible
«that the God of our Lord Jesus Christ, the Father of glory, may give to you a spirit of wisdom and of revelation in the knowledge of Him.»

King James Bible
«That the God of our Lord Jesus Christ, the Father of glory, may give unto you the spirit of wisdom and revelation in the knowledge of him:»

Est-ce que le Père de gloire, le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, serait le «Seigneur des seigneurs» mentionné dans 1 Timothée 6:15?

Maintenant voyons selon les Écritures, qui est le Dieu et Père du Seigneur... Dans le livre de l'Apocalypse, tous s'entendent que l'Esprit (celui qui remplit tout en tous) est le personnage spirituel qui s'adresse aux sept Églises, vu qu'il s'est présenté lui-même comme tel et qu'il est écrit expressément 7 fois entre les chapitres 2 et 3: «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises» Retenez-bien que celui qui parle est «l'Esprit»

Ensuite, nous observons que l'Esprit se présente en tant que Fils comme il l'exprime Lui-même dans Apocalypse 2:18 : «Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent»  Ensuite, l'Esprit, celui qui se présente lui-même comme «Fils de Dieu» parle de son Père, lorsqu'il dit dans Apocalypse 3:21 «Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.» Ensuite, pour finir je désire compléter avec un autre indice pour vraiment identifier celui qui s'est présenté comme «Esprit», «Fils» et a aussi mentionné qu'il avait un Père, avec ce passage: Apocalypse 22:12 «Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre.» Maintenant, si vous n'avez pas pu répondre aux questions 1 et 2 posées ci-dessus, comment pourrez-vous répondre aux questions suivantes?

Si celui qui s'est présenté lui-même comme le «Fils de Dieu» et «l'Esprit» qui parle aux 7 Églises, qui «vient bientôt» et ensuite qui parle de «son Père» alors de QUI parle-t-il exactement, quand il parle «de son Dieu»?

Apocalypse 3:12 «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»

Évidemment, si celui qui parle aux 7 Églises était Dieu, il serait complètement illogique de penser que ce «Dieu» a son «Dieu» ou un «Seigneur» au-dessus de Lui. Le passage suivant dans Ésaïe 45:6 confirme que notre Dieu et Père habite une Lumière inaccessible que nul ne peut voir ni n'a jamais vu, et que hors de sa Lumière, il n'y a pas d'autre Dieu. «C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, que hors moi il n'y a point de Dieu: Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre.» 

Celui qui s'est présenté en tant que «l'Esprit qui parle aux Églises», qui s'est présenté comme étant «le Fils de Dieu», qui a mentionné qu'il avait «un Père» , qui a affirmé qu'il «venait bientôt» et qui finalement nous parle de «son Dieu» ne peut pas être de la «même essence» que notre Dieu, car notre Père n'a pas de Dieu hors de Lui (hors de sa Lumière incréée). Et si Jésus serait une personne divine, de la même essence que son Père, il n'aurait jamais prononcé ces paroles:

Jean 20:17 «Jésus lui dit: (Marie-Madeleine) Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Dieu et votre Dieu.» vers mon Père et votre Père,

Rappelons-nous que les Écritures disent que Jésus était «rempli de la plénitude de l'Esprit»... LA PLÉNITUDE!
Ensuite nous observons que Paul parle aussi de plénitude de l'Esprit.... Lisons ce passage d'Éphésiens 1:23: (...) qui est son corps (l'Église), la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » (dans l'expression «la plénitude de celui», ici le terme «celui» fait allusion au Seigneur, titre donné à l'Esprit, titre du Fils, que son Dieu lui a donné. ) À mon avis, il n'y a pas plusieurs sortes de plénitude, mais une seule, comme il y a aussi «un seul Esprit»

Question 5: D'après Ephésiens 3:19 « (...) et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.» Paul nous dit que nous sommes appelés à être rempli de la même plénitude de l'Esprit, que la plénitude de Jésus. Croyez-vous vraiment que nous devenons alors de «la même essence» que celle de notre Dieu? Croyez-vous qu'en «étant rempli jusqu'à la plénitude de Dieu» nous devenons Dieu, comme notre Père Céleste? Sûrement pas! Pas plus que Jésus était Dieu! Si nous sommes remplis de la plénitude du Fils, ne comprenez-vous pas pourquoi il est dit: «Celui qui a le Fils, a la Vie»? Jésus était «rempli de la plénitude du Fils, l'Esprit» Jésus et son «esprit humain» était «UN» avec l'Esprit, le Fils. C'est pourquoi le Fils, se présente comme «celui qui vient bientôt». C'est aussi le Fils qui dit «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises:» C'est le Fils, l'Esprit qui est le Seigneur. C'est aussi le Fils qui parle de son Père comme étant son Dieu.

C'est du Fils (l'Esprit) dont Paul parle, lorsqu'il écrit cette salutation, premièrement dans Éphésiens 1:3 «Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !»  (Note: Dieu est le Père du Seigneur Jésus-Christ)

pour continuer un peu plus loin en Éphésiens 1:17 «(...) afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,» (Note: Le Père est le Dieu du Seigneur Jésus-Christ)

Vous comprendrez que si le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ est également le Dieu de Notre Seigneur Jésus-Christ, cela est conforme au passage d'Apocalypse 3:12 «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises !»

Le trinitarisme fit cesser le sacrifice perpétuel de la Nouvelle Alliance. La Nouvelle Naissance selon l'Évangile apostolique cessa. Les saints furent vaincus.
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En déifiant l'homme Jésus, l'accusateur fit cesser le sacrifice perpétuel de la Nouvelle alliance. Plus personne n'osa par la suite, s'identifier à Jésus, co-égal avec lui, devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père.



#11)

On se rappellera qu'en l'an 180 - Irénée de Lyon déclara: «Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..."  (Contre les hérésies, livre II, 30, 9)

et qu'il terminait son ouvrage intitulé «Exposé de la prédication apostolique» par: «Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen»

Ainsi, lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»

«Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»

et au paragraphe suivant 47b « (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»

et ensuite au paragraphe 51, il écrit:
«Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.»
 (ce qu'a répété 150 ans plus tard le crédo trinitaire de Nicée)

Effectivement, bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique Dieu» il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence.

«(...) D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique.  (...) (10) Irénée disait que tous ces titres se résument en un seul Nom, qui se rapporte à un seul Dieu, et ce ne sont que des titres de ce qu'Il était. Il était la Rose de Saron. C'est ce qu'Il était. C'est un titre. Il était l'Étoile du Matin. Il était l'Alpha; Il était l'Oméga; ce sont des titres de ce qu'Il était. Il était le Père, Il était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un seul Dieu, et Son Nom est un. Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Écritures.»  
---
William M. Branham  --- Citation:
Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]
 

Ci-dessous, une capture d'écran de la dernière page du document d'Irénée de Lyon traduit en Français.



#12)


«Le premier arianisme adopte le subordinatianisme, selon lequel le Fils n'est pas de la même nature que Dieu, incréé et éternel, alors que Jésus est créé et temporel.»

Si le Fils témoigne de Dieu, il n'est pas Dieu, et si le Fils possède un certain degré de divinité, elle est de moindre importance que celle du Père.

«Pour Arius, le Père seul est éternel : le Fils et l'Esprit ont été créés.(...)»

«Les ariens ne professent donc pas la consubstantialité, adoptée ultérieurement par les Églises. Les arguments de l'arianisme philosophique sont issus du moyen-platonisme sur l'absolu et la transcendance divine, et suivent une théologie négative pour s'orienter vers un strict monothéisme où Dieu est hors d'atteinte par les seuls moyens d'appréhension de l'être humain.»

«Arius commence, en 312, à professer une doctrine qui se résume en quatre propositions principales :

  1. Dieu est unique et non engendré.

  2. Tout ce qui est en dehors de Lui est créé ex nihilo par sa volonté ;

  3. Le Logos est un intermédiaire entre Dieu et le monde, antérieur au monde mais non éternel : il fut un temps où le Logos n'existait pas :

  4. Le Logos est donc créé, il est engendré mais cet engendrement doit s'entendre comme une filiation adoptive (Dieu inspire le Logos, le Christ, le Fils de l'Homme mais il est une créature naturelle et mortelle que Dieu a « pris sous son aile ».

«Les théories d'Arius se propagent d'autant mieux autour de la Mer Noire qu'Arius les met en musique dans une métrique correspondant aux ballades populaires. Il compose un ouvrage présentant sa doctrine, intitulé Thalie, mélange de prose, de vers et de chansons, aujourd'hui disparu. Il est difficile, au regard des sources dont nous disposons aujourd'hui à son sujet, de se faire une idée précise des ambitions d'Arius, mais il est probable qu'il nourrissait une jalousie teintée d'admiration à l'égard d'Origène, dont la doctrine influençait ses maîtres et imprégnait son époque. Cette lecture de sa philosophie permet peut-être d'expliquer la crise théologique sans précédent que celle-ci va susciter au sein du monde chrétien d'alors.»

L'opposition entre ariens et trinitaires
«Les anti-subordinationistes trinitaires, dits ultérieurement « orthodoxes » (de la « voie droite » en grec), s’opposent à cette vision, ultérieurement qualifiée «d’hérésie ».

La querelle entre ariens et trinitaires prend rapidement une tournure politique.
«Entre 318 et 325, une polémique initialement locale entre le patriarche Alexandre d'Alexandrie et Arius, s'envenime au point que l'empereur Constantin Ier, après avoir constaté l'impuissance des conciles locaux, prend le parti de réunir un concile œcuménique à Nicée, qui établira la première version d'une profession de foi. L'empereur Constantin Ier souhaite éviter les désordres religieux et soutient la tenue du concile de Nicée en 325 pour que l'Église unifie sa position.»

«En 314, le nouvel évêque d'Alexandrie, Alexandre d'Alexandrie et son secrétaire et fils spirituel Athanase, professent d'autres théories en ce temps où le débat christologique est animé. La christologie d'Alexandre professe que «Le Fils est une incarnation du Dieu d'Israël ». Sa théorie est assez proche de celles développées par ceux des gnostiques qu'on finira par nommer docètes. On aboutit vite à un rapport de force entre l'évêque Alexandre et Arius, simple prêtre. En effet Arius soutient que le « Fils » ayant été créé par le «Père», a pris naissance et n'est donc pas éternel, établissant ainsi une hiérarchie dans la relation Père-Fils. Alexandre d'Alexandrie lui opposait la doctrine du Fils éternel, immuable et de même nature que le Père. Alexandre convoque donc un premier concile régional qui réunit sa centaine d'épiscopes en 318. Arius y est excommunié après avoir refusé de signer une profession de foi qui correspondait à une rétractation totale de sa théologie.»

Ce qui reste des enseignements d'Arius nous provient en majeure partie des écrits laissés par ses détracteurs. Évidemment, puisque les défenseurs de la «Sainte Trinité nicéenne» ont déjà une opinion très péjorative des enseignements d'Arius, les commentaires de ces derniers ne peuvent rendre l'exacte «compréhension de la divinité» enseignée par Arius. Néanmoins je vais m'efforcer de vous expliquer du mieux que je peux l'enseignement de la «foi arienne» non seulement grâce à l'accès d'une volumineuse base de données sur le sujet, mais aussi parce que la doctrine «arienne» rejoint mieux ce que je comprends personnellement de la divinité.

Après avoir lu, et analysé tout ce que j'ai pu trouver sur «l'arianisme» je crois qu'Arius avait raison d'enseigner ce qui était clair pour lui: C'est-à-dire une «unicité» de Dieu, premièrement dans une «dualité» lorsqu'il s'agit du «Fils ou de l'Esprit» et d'une «Trinité» de Dieu, lorsqu'il s'agit de l'homme (Jésus et l'Église)

Et c'est exactement le sujet de cette section sur «l'époque de Martin de Tours».

Est-ce que l'arianisme se rapprochait de l'illustration ci-dessous? Peut-être près de cela. Néanmoins, même une compréhension similaire de la divinité «monothéiste» ne donne pas nécessairement accès à la présence consciente de Dieu, en Esprit, à moins d'être entièrement baptisé en Jésus-Christ crucifié.


Graphique 1
Notre Dieu est un seul Dieu. Hors de Lui, il y a une «dualité» dans son Esprit qui n'est pas notre Dieu, mais plutôt son «avatar» spirituel, et une trinité lorsque son avatar spirituel est dans un être humain. Donc, ni l'Esprit de Dieu (Logos ou Saint-Esprit) ou même Jésus, n'est Dieu. Notre Dieu, seul, habite une Lumière inaccessible.
C'est l'explication que les ouvriers du mystère de l'iniquité ont résolument voulu détruire.



#16)

Colossiens 1:19 «Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; »
Colossiens 2:9 «Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.»

Ephésiens 1:17 et 23 «afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, » (...) qui est son corps (l'Église), la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » (dans l'expression «la plénitude de celui», ici le terme «celui» fait allusion au Seigneur, titre donné à l'Esprit, titre du Fils, que son Dieu lui a donné. )

Ephésiens 3:19 « (...) et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.» (la plénitude du Fils. Celui qui a le Fils, a la Vie)

L'Esprit (celui qui remplit tout en tous) est celui qui s'adresse aux sept Églises, car il est écrit expressément 7 fois entre les chapitres 2 et 3: «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises» Ensuite, l'Esprit se présente en tant que Fils comme il l'exprime Lui-même dans Apocalypse 2:18 : «Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent»

Apocalypse 3:12 «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»

Ici l'Esprit, le Fils de Dieu, est celui qui parle aux Églises, qui dit qu'il «revient bientôt», il parle de son Père qui est son Dieu.  (référence: Ephésiens 1:17 «le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire»)

Voilà la vérité que le concile de Nicée a rejeté en 325, voilà ce qu'Irénée de Lyon avait combattu 150 ans avant Nicée et voilà ce que Martin de Tours a combattu aux côtés de l'évêque Hilaire de Poitiers. Voilà ce que Luther et Wesley ont combattu! Et voilà comment William Branham a essayé de vous faire croire que des «croyants alignés sur la «Trinité de Nicée» pouvaient être des «anges/messagers» se tenant dans la présence de Dieu! Et vous appelez William Branham un prophète? En vérité, je vous l'affirme, cet homme est «le faux prophète» qui vous a livré une «bête spirituelle» qui sont les 7 âges de l'Église!

L'esprit humain, celui de «l'adversaire» a placé le Fils ou l'Esprit de notre Père ainsi que Jésus dans la «Lumière inaccessible et inapprochable» du Père, afin de de rendre incompréhensible l'espérance du salut et ainsi parvenir à la nouvelle naissance. En faisant de Jésus, un Dieu «coexistant éternellement» avec notre Père, personne n'aspirait à devenir égal à Jésus, sur un même pied d'égalité de sainteté et de perfection avec Jésus. Comment pourrions-nous «être rempli jusqu'à la plénitude de l'Esprit» si l'Esprit est un Dieu «coexistant éternellement» comme notre Père est Dieu et habitant une «Lumière inapprochable»? Comment pourrions-nous être restaurés à égalité avec Jésus devant notre Dieu, si Jésus est un Dieu «coexistant éternellement» avec notre Père?

 Ephésiens 4:4 «Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ;»

1 Corinthiens 6:17 «Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit.»

Romains 8:29 «Car ceux qu'il (le Fils) a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son fils (Jésus), afin que son fils (Jésus) fût le premier-né entre plusieurs frères(plusieurs fils, un seul Esprit.)

Hébreux 2:11 «Car celui (le Fils) qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il (Jésus) n'a pas honte de les appeler frères, »

Hébreux 10:14 «Car, par une seule offrande (l'offrande du sacrifice de Jésus), il (le Fils) a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés



#17)

L'Esprit du Père est celui qui s'adresse aux sept Églises, car il est écrit expressément 7 fois entre les chapitres 2 et 3: «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises» Ensuite, l'Esprit se présente en tant que Fils comme il l'exprime Lui-même dans Apocalypse 2:18 : «Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent» Ensuite, l'Esprit rappelle qu'Il va revenir comme il l'exprime Lui-même dans Apocalypse 2:25 : «seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienneL'Esprit (la plénitude du Logos) rappelle qu'il est déjà venu et qu'il a triomphé lorsqu'il était en Jésus, selon qu'il est écrit dans Apocalypse 3:21 : «Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône ».  Ensuite, l'Esprit qui s'adresse aux Églises parle de son Père comme étant son Dieu:

Apocalypse 3:2 «Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu.»

Apocalypse 3:12 «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»

Celui qui s'attache au «Seigneur» est avec lui, un seul «Esprit»  À ce stade, avec Jésus (et l'Église) nous avons une «Trinité»

Hébreux 10:5 «C'est pourquoi Christ (le Fils), entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps» (Jésus)

Éphésiens 1:17 « (...) afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un «esprit de révélation» dans sa connaissance...»

Jean 20:17 «Jésus lui dit: (Marie-Madeleine) Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.»

L'Esprit du Père, le Logos, n'est pas «une personne» de la même essence/nature que le Père. Son Père est aussi son Dieu. Voilà ce que le Concile de Nicée a rejeté, et ce que Martin de Tours a combattu.

Après le concile de Nicée en 325, selon «l'édit de Constantin», si quelqu'un était trouvé en possession de tels écrits, (comme ci-dessus) il était condamné à la peine capitale. Alors comprenez pourquoi il n'y a pas d'écrits de source «arienne» qui ont survécu jusqu'à aujourd'hui!

Afficher l'édit de Constantin contre les ariens

Jésus est «le Messie», l'homme qui a été oint de la plénitude du Logos, l'Esprit. Jésus n'avait-il pas déclaré à Marie Madeleine, lorsqu'il fut ressuscité :Jean 20:17 «Jésus lui dit: Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» 

Lors du début de son ministère, Jésus n'avait-il pas mentionné que l'Esprit du Seigneur était sur lui? Luc 4:18 «L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; et qu'après avoir lu les Écritures, il avait affirmé au verset 21 : «Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.»



#18)

Alexandre d'Alexandrie endossait exactement la même doctrine qu'Irénée de Lyon avait écrite plus de 130 ans auparavant: (voir: https://www.lalumieredusoir.ca/smyrne/index.html#deuxieme_refutation )

En l'an 180 - Irénée écrivit: Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..." 
(Contre les hérésies, livre II, 30, 9)

et au paragraphe suivant 47b
« (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»
et ensuite au paragraphe 51, il écrit: «Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.»
 
Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots:  Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen

Effectiveen 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence. Les théologiens catholiques s'entendent pour dire qu'Irénée de Lyon a jeté les bases de l'orthodoxie trinitaire de l'Église de Rome, ce qui contredit les affirmations de William Branham, en ce qu'Irénée de Lyon n'était pas trinitaire ni avait dit exactement le contraire:

D'accord!«(15) Et là, ce grand espace qu’aucun esprit humain ne peut se représenter, au-delà de cela, de cet espace, c’est l’éternité. C’est Jéhovah Dieu qui est là. Et on nous enseigne qu’au commencement, le Logos, ou le Fils de Dieu est sorti de Dieu. Bon, je ne crois pas que le Fils est éternel. C’est même insensé de mentionner une telle chose, que le Fils est éternel. Comment… Il avait la qualité de Fils éternel …?… moyen, c’est même la qualité de Fils éternel, comment a-t-il pu être un Fils? Il a dû avoir un commencement. Voyez?»  - William Branham ---- L'attitude et qui est Dieu? [50-0815]

« (...) D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique. (...) (10) (...) Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Écritures.» --- William M. Branham
Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206

Cliquer ici pour un résumé sur l'arianisme. (fenêtre superposée, les liens en bleu sont fonctionnels)



#19)
(Les liens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

D'accord!

Bien que l'enseignement des «7 âges de l'Église» soit complètement faux, je souligne que William Branham avait une compréhension assez singulière sur la divinité, laquelle se rapprochait un peu de la vérité. Rejetant complètement la Trinité nicéenne, il a fait certaines affirmations sur le sujet de l'Unicité de Dieu qui n'étaient pas fausses. Lorsqu'il a déclaré qu'il ne croyait pas que le Fils était éternel, j'approuve complètement son point de vue. Par contre William Branham n'a jamais vraiment compris que «le Fils» était seulement le même personnage du Père qu'on appelle aussi «le Saint Esprit» et que «la divinité» de Dieu s'exprime hors de la Lumière incréée du Père, premièrement au moyen du Fils, et ensuite lorsque la plénitude du Fils rempli un homme (Christ) comme Jésus. C'est là seulement que notre Dieu devient «une Trinité» en quelque sorte. Voici quelques références de William Branham, avec lesquelles je peux être d'accord.

D'accord!«(15) Et là, ce grand espace qu’aucun esprit humain ne peut se représenter, au-delà de cela, de cet espace, c’est l’éternité. C’est Jéhovah Dieu qui est là. Et on nous enseigne qu’au commencement, le Logos, ou le Fils de Dieu est sorti de Dieu. Bon, je ne crois pas que le Fils est éternel. C’est même insensé de mentionner une telle chose, que le Fils est éternel. Comment… Il avait la qualité de Fils éternel …?… moyen, c’est même la qualité de Fils éternel, comment a-t-il pu être un Fils?  Il a dû avoir un commencement. Voyez?» L'attitude et qui est Dieu? de William Branham, # 50-0815

D'accord!«(64) Dieu n'avait pas trois personnes là-haut, dont il en aurait envoyé une, son fils. C'était Dieu Lui-même, qui est venu sous forme de fils, un fils a un commencement, et le Fils a eu un commencement, voilà quelques-uns d'entre vous, chers catholiques... J'ai votre livre, « Faits de notre Foi », où il est dit: « l'Éternelle filiation de Dieu.» Comment allez-vous exprimer cette parole? Comment pouvez-vous faire en sorte qu'elle ait un sens? Comment cette chose peut-elle être éternelle? Cela n'est pas la Bible, c'est votre livre. « Filiation éternelle », ils n'ont pas... Cette parole n'est pas juste, car tout ce qui est un fils a un commencement, et ce qui est éternel n'a pas de commencement. Ainsi, ce n'est pas la « Filiation éternelle »; Christ est devenu chair et a habité parmi nous, il a eu un commencement. Ce n'était pas une « Filiation éternelle », c'est la Divinité éternelle, pas une filiation. Alors, il est venu pour nous racheter, et Il nous a rachetés.» Hébreux chapitres 5 et 6 - 1ère partie, de William Branham, # 57-0908M

Les citations suivantes ne sont que quelques exemples qui donnent une idée de ce que William Branham croyait réellement que Jésus était un homme, mais créé spécialement pour l'incarnation du Fils, qu'on appelle «l'Esprit de Dieu». Jésus homme, n'était pas «la divinité de Dieu par lui-même», mais simplement un corps d'homme avec sa propre volonté et sa propre conscience, «créé pour être rempli de la plénitude du Fils», lequel est la «divinité du Père» exprimée hors de Sa Lumière inaccessible C'est pourquoi Paul, dans Éphésiens 1:17,  mentionne que «le Seigneur des seigneurs» (notre Dieu et Père) est également le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ

«(93) (...) «Il ne pouvait pas être la Divinité et mourir. » L’homme, le corps n’était pas la Divinité, mais la Divinité était dans le corps. Ce corps devait mourir. Le Christ même qui est en vous est l’unique Chose qui peut vous ressusciter. C’est la Divinité, Dieu en vous.» Les Dons de Dieu trouvent toujours leurs places # 63-1222

«(110) (...) Maintenant souvenez-vous : nous ne sommes pas la Parole, mais nous sommes la Parole. Oui. Vous avez saisi, maintenant? Jésus n’était pas Dieu, mais Il était Dieu. Il était un homme, pourtant il était Dieu. Il pouvait pleurer, et pourtant il pouvait ressusciter les morts. Il pouvait pleurer à cause d’un homme qui était mort, et ensuite le ressusciter. Il était Jéhovah-Jiré, Jéhovah-Rapha, Jéhovah-Manassé; il était totalement, complètement Jéhovah. Il était Jéhovah, et pourtant il était un homme.» Questions et réponses No 3, sermon # 64-0830M

«(45) (...) Rappelez-vous, Jésus était un homme, Dieu était en lui.»
Conférence avec Dieu, sermon # 59-1220M

«(97) À cette époque, c'était Dieu... En ce temps-là, c'était Dieu dans un homme, Son Fils, Jésus-Christ. Nous croyons cela. Il n'était pas simplement un prophète, un homme ordinaire, un être humain comme les autres, Il était Dieu en Christ, Dieu dans un homme, la plénitude de la Divinité corporellement, dans un homme. Dieu dans un homme; à présent, c'est Dieu dans des hommes. Voyez-vous? La plénitude de Dieu dans la Divinité corporellement dans Son Église entière, se manifestant Lui-même, accomplissant Sa Parole.» Prédication «Le Dieu puissant dévoilé devant nous», de William Branham, # 64-0629

Jésus n'avait pas reçu le Fils avec mesure, mais Jésus était entièrement le personnage terrestre du Fils. Cependant, après que l'offrande du sacrifice expiatoire de Jésus est accomplie, la «plénitude du Fils» qui était en Jésus revient dans l'Église. Par le sacrifice parfait de Jésus, nous devenons une «copie conforme» de Jésus dans la présence de notre Dieu. C'est exactement la même «plénitude de Dieu» dont parle Paul, dans Éphésiens 3:19 : «(...) et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.»

Paul nous dit que nous sommes appelés à être rempli de la même plénitude de l'Esprit (du Fils), que la plénitude de Jésus. C'est pourquoi Jésus «n'a pas honte de nous considérer comme ses frères et sœurs», car par son sacrifice, tous sont restaurés à égalité avec lui, «devant son Dieu et notre Dieu». Cependant, c'est ici que William Branham n'a pas saisi complètement que le Fils, n'est que le «personnage spirituel du Père», et que le Fils ne peut pas avoir de «divinité» par lui-même, car le Fils, est le commencement de la création de Dieu, qui s'accomplit dans l'Église, qui est son corps




#20)
 

Dans tous ses enseignements relatifs aux «pseudo 7 âges de l'Église» et particulièrement sur celui de l'Église de Philadelphie, William Branham a volontairement occulté le verset 12 dans Apocalypse 3. Je lance un défi à quiconque de me prouver que William Branham a tenté d'interpréter le passage d'Apocalypse 3, verset 12. Si vous consultez sa prédication sur l'Église de Philadelphie, (1960) ou l'Exposé des Sept Âges de l'Église (1965), vous remarquerez qu'il n'a jamais osé commenter le verset 12, pour expliquer pourquoi «celui qui vient bientôt» parle de son Dieu.

Pourquoi? Parce qu'il n'aurait jamais pu l'expliquer! Dans sa propre compréhension de la divinité, William Branham ne pouvait simplement pas comprendre comment «Christ» pouvait parler de «son Dieu» alors qu'il est sensé être lui-même «Dieu ayant juste changé de forme». Dans la section consacrée à «l'âge de Philadelphie» vous verrez qu'en associant «la porte ouverte» au ministère de John Wesley, William Branham a suggéré que la compréhension de «la divinité» était le rejet de la «Trinité» à partir de l'époque de Wesley. Sachant parfaitement que John Wesley est mort «trinitaire» et a toujours défendu la doctrine de la Trinité, telle que le concile de Nicée l'avait établie, William Branham s'est non seulement fourvoyé historiquement et scripturairement, mais a livré un enseignement confus et impossible à défendre.

Son enseignement des «7 âges de l'Église» s'est avéré un piège spirituel pour empêcher l'Église d'accéder à la véritable «nouvelle naissance» et ce n'est pas là l'œuvre de Dieu, au contraire! Cet enseignement des 7 âges de l'Église est «ce fleuve», sortit de la bouche du dragon, et du faux prophète, pour entrainer la «femme» dans un piège spirituel doré. C'est de ce faux enseignement dont il est parlé ; «et il lui fut donné de de faire la guerre aux saints et de les vaincre...»

Si vous regardez bien dans Apocalypse 3, versets 7 à 13, dans cette adresse à l'ange de Philadelphie, celui qui parle et qui a demandé à Jean d'écrire, s'introduit Lui-même (se présente Lui-même). Il s'introduit comme étant le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et qui ferme, celui qui place une porte ouverte que personne ne peut fermer, celui qui vient bientôt, celui qui connait le nom de son Dieu et le nom de la ville de son Dieu, et il a un nom nouveau, et finalement il dit «qu'il est l'Esprit» qui s'adresse aux Églises.

Ainsi, l'Esprit qui s'adresse aux Églises, et qui vient bientôt, parle de son Dieu, du temple de son Dieu, du nom de son Dieu, de la ville de son Dieu. Surprenant n'est-ce pas? Cette lettre adressée à l'ange de l'Église de Philadelphie démolit complètement, à elle-seule, non seulement tous les enseignements sur «la sainte Trinité» mais également la conception même de la divinité de William Branham, qui donne à Dieu 3 manifestations ou encore à «un changement de forme» d'un «Dieu Esprit» à un «Dieu homme». L'enseignement de William Branham avait toutes les apparences de la vérité, même jusqu'à séduire les élus, si cela était possible. Mais c'était sans compter que «le Fils» reviendrait mettre les choses en ordre. Maintenant vous comprendrez que quiconque «a le Fils», a «la VIE»!

Voyons un peu ce que croyait William Branham. Lorsque William Branham affirme que Dieu a changé de forme, c'est-à-dire que d'Esprit il est devenu homme, ce n'est pas vraiment exact. Bien que les Écritures disent que Dieu est Esprit, et qu'il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en «esprit» il faut comprendre aussi que notre Père Céleste habite une lumière inaccessible que nul ne peut voir et ne verra jamais, y compris le monde spirituel. Car la «Lumière de Dieu» est éternelle et incréée, et il serait illogique d'essayer d'expliquer qu'un jour, dans «la Lumière de Dieu», une voix ait dit : «que la lumière soit!» ... Pourquoi? Tout simplement parce que toute création, y compris «la lumière» de Genèse 1:3, ne peut coexister avec avec la Lumière de «l'Univers» de notre Père Céleste.

«(69) Écoutez. Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ. Croyez-vous cela? «En Lui habitait corporellement la plénitude de la Divinité.» Croyez-vous cela? En effet, Il était, Il était, Il était Dieu. Il était, Il était le Fils de Dieu, mais cependant Il était Dieu. Dieu a changé de forme d’un Esprit, et Il a dressé Sa tente, et a commencé... Il est devenu nous. Il est devenu nous afin que nous, par Sa grâce, devenions Lui. Amen. Frère, les gens saisissent certainement cela. Voyez-vous?»
Prédication «N’ayez pas peur, c’est moi» 61-0414

Lorsque William Branham tente d'explique la divinité, il semble dire que de sa nature «d'Esprit», Dieu a seulement changé de forme, et a pris la forme humaine «en Jésus». Sauf, que ça ne colle pas du tout avec les Écritures. Pourquoi? parce que l'Esprit d'Apocalypse 3, au verset 12, celui qui dit qu'il est l'Esprit qui parle aux Églises, parle de son Dieu. Et sans aucun doute, William Branham n'aurait pas pu expliquer ce que Paul voulait dire dans Ephésiens 1:17 et 23 «afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, (...)» 

Maintenant, regardons ce passage:

1 Timothée 6:15-16  « (...) que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain,  le Roi des rois, et le  * Seigneur des seigneurs,  qui seul possède l'immortalité, qui habite une  lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen ! » 
*  (le Seigneur des seigneurs habite une Lumière inaccessible et «incréée»)

Notre Dieu et Père Céleste est le «Seigneur des seigneurs». Cette affirmation suppose une hiérarchie de «seigneurs» puisque notre Dieu et Père, est le Seigneur des seigneurs, sinon l'expression «Seigneur des seigneurs» ou «Roi des rois» n'aurait aucun sens. Il faut donc reconnaitre que tous «les seigneurs» et tous «les rois» sont subordonnés à un seul et unique Seigneur et Roi. Si vous pensez que Paul avait en tête des «seigneurs et des rois terrestres, oubliez-cela. Paul avait plutôt en tête les «hiérarchies célestes, et les «dieux/seigneurs» de Psaumes 82:6 

«J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut». Rappelez-vous que c'est le passage dont Jésus lui-même a fait allusion dans : Jean 10:34 «Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux?» (des rois et des seigneurs?) Alors, cela signifie que notre Père Céleste est le Dieu des «dieux», le Seigneur des seigneurs, et cela explique parfaitement l'introduction du passage d'Éphésiens 1: 17-18 où il est clairement mentionné que notre Père est «le Dieu de Notre Seigneur Jésus-Christ»


Résumons:
Notre Père Céleste est un seul Dieu et près de Lui il n'y a aucun autre Dieu. Notre Père Céleste habite «une Lumière incréée» que nul ne peut voir. Par contre celui qui a vu (compris) le Fils, a «vu le Père» et compris qui était le Filset compris également qui était Jésus, le «temple de la plénitude du Fils». Jésus et «le Fils» était «UN» et le Fils était «UN avec son Père et son Dieu»
Notre Dieu est une dualité dans l'univers créé celui de l'Esprit, et notre Dieu est une Trinité dans l'homme, par l'Esprit, car l'univers de l'homme a été créé pour l'Esprit.
l'Esprit de Notre Dieu est Fils et son Dieu est notre Dieu. Nous sommes «fils de Dieu» si «le Fils, l'Esprit» habite en nous.
Seul notre Père est Dieu. Le Fils est l'Esprit, et son Père est notre Père, et son Dieu est notre Dieu.
Le Fils (l'Esprit) est le personnage spirituel de notre Dieu, et Jésus est le personnage humain du Fils, le premier-né entre plusieurs frères et sœurs.


 RAPPEL - CES MÊMES PARAGRAPHES ONT ÉTÉ PUBLIÉS ÉGALEMENT SUR D'AUTRES PAGES


#21)

Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits en français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis traduit dans d’autres langues dont le français, même chose pour le Nouveau Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques en français (ou dans toute autre langue) manque souvent de fidélité et de «relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures. Aussi, ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en profondeur savent qu'il est important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux comprendre et interpréter un passage biblique. Cependant, apprendre le grec et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné à tout le monde, il faut le souligner.

C’est pour cela qu’un érudit du 19ème siècle nommé James Strong, nous a facilités la tâche, en remarquant tout simplement que les mots de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament sont immuables et qu’il suffisait de les classer par ordre alphabétique dans chaque langue originale et d’y associer à côté un numéro dans l’ordre croissant : Ceci a donné tout simplement les mots codés Strong pour l’Ancien et le Nouveau Testament (ou les Strong's en raccourcis). Lui et une centaine de ses collaborateurs après un travail fastidieux, ont sorti un ouvrage de référence à la fin du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive Concordance of the Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui correspond à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite quand on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le grec. Bien qu'on lui attribue le titre de théologien, James Strong n'a jamais tenté d'expliquer les Écritures, mais a concentré son travail sur sa concordance.

Bien que de nombreux croyants utilisent le dictionnaire «Strong's Concordance» pour traduire des mots grecs, cela peut néanmoins conduire à des conclusions douteuses, surtout si la personne qui utilise l'outil, possède au départ une  opinion théologique qu'il désire défendre ou une mauvaise compréhension du sens spirituel que l'auteur des textes bibliques voulait exprimer à l'origine. Parce que le dictionnaire/concordance de Strong n'est pas spécifique à un mot particulier dans un passage particulier, étant génériquement basé uniquement sur les racines grecques, il doit être utilisé dans les études des mots grecs trouvés dans le Nouveau Testament grec, avec l'Esprit de l'auteur.

La plupart des mots hébreux sont dérivés de mots racines de trois lettres. La grande majorité des mots de la langue hébraïque peuvent se résumer à un mot racine à trois consonnes qui contient l'essence de la signification du mot. Même si vous ne pouvez pas lire l'hébreu, vous constaterez que vous pouvez comprendre le sens de la Bible en identifiant les racines des mots.:

Par exemple à partir de la racine primaire «'aman - !ma», (Strong 539) verbe qui signifie «être fidèle, confirmer», nous obtenons «emuwn - !wma», (Strong 529) mot qui signifie «fidélité, confiance», et de «emuwn» nous pouvons obtenir «hnwma - emuwnah» (Strong 530) (fermement, fidélité)

Publiée la première fois vers 1890, James Strong a construit sa concordance à partir de la traduction anglaise King James (KJV). La version Louis Segond 1910 (LSG) a été utilisée pour traduire la Concordance Strong en français. Les deux traductions ont en commun d'être très littérales, ce qui facilite les concordances entre les termes. Les textes originaux sur lesquels sont basées ces deux traductions ne sont pas les mêmes, ce qui peut mener à quelques différences.

Formation de mots hébreux à partir de racines
Les mots hébreux sont formés à partir de racines en modifiant les voyelles et en ajoutant une profusion de préfixes et de suffixes à cette racine. Les préfixes peuvent être des prépositions (dans, sur, de, vers, etc.), des articles (le) ou d’autres choses. Les suffixes peuvent être des pronoms (lui, vous, notre, etc.), des possessifs (s), ou peuvent indiquer le sexe et le nombre (singulier féminin; pluriel masculin, etc.). En raison de la manière dont ces préfixes et suffixes sont ajoutés à la racine, un seul mot en hébreu peut être traduit en français par plusieurs mots.

Si la même racine hébraïque est utilisée à deux endroits différents, les mots et leur signification sont probablement liés. Si vous voyez le même mot français à deux endroits différents mais que les mots hébreux correspondants ont des racines différentes, cela peut indiquer qu'il existe une nuance de sens différente que le français ne reflète pas.

Il y a étonnamment peu de mots racines en hébreu biblique, mais nous en tirons beaucoup. Par exemple, à partir de la racine «qadash» (Xdq), verbe qui signifie «sanctifier, consacrer, être saint, être séparé», nous obtenons «qodesh» qui signifie «consécration, sainteté, mise à part», et aussi nous pouvons obtenir «qedesh» qui signifie «lieu saint, lieu consacré»

Formation des mots français à partir du grec.
La plupart des mots du français viennent du latin et du grec. Cependant, puisque le Nouveau Testament a été traduit du grec, il convient d'examiner pourquoi les traducteurs du Nouveau Testament ont privilégié un certain mot français plutôt qu'un autre. Et c'est justement là où l'interprétation du sens original peut différer d'une version biblique à une autre.

Est-ce que les traducteurs de la Bible, sont fiables?
La question qui se pose est souvent de comprendre «dans quel esprit» le traducteur était lui-même, lorsqu'il a interprété les Écritures à partir du grec ou de l'hébreu, ce qui à mon avis est un questionnement entièrement légitime. Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Nous savons par exemple que ceux qui adhèrent au «fondamentalisme chrétien» se distinguent par l’absence d’esprit critique, car ils n'osent pas remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent avec «l'Esprit de l'auteur». Or donner un «chèque en blanc» à quiconque prétend avoir réellement compris le sens profond des Écritures est non seulement risqué, mais dénote une naïveté spirituelle qui ouvre la porte à la séduction offerte par toutes les interprétations et les dérapages théologiques actuels.

L'outil de référence Strong peut s'avérer utile.
Un mot est souvent un « assemblage » de plusieurs autres mots. Savoir décomposer un mot, c’est non seulement savoir trouver chacune de ses parties, mais aussi savoir les nommer et donner leur sens. Savoir décomposer un mot permet de trouver le sens de mots inconnus sans utiliser de dictionnaire. Puisqu'il est question ici du lexique grec, l'outil de recherche et concordance Strong permet d'analyser une définition juste et profonde d'un mot grec et d'identifier les versets de la Bible qui contiennent tel mot grec appelée concordance grecque. En plus de trouver
l'origine du mot grec, l'outil permet également de connaitre la phonétique du mot grec.

Qu'est-ce que «l'étymologie»?
C’est la « racine » du mot, la partie qui lui donne son sens (elle vient souvent du latin ou du grec). « chef » vient du latin caput : l’extrémité, la tête. Les mots ayant le même radical forment une famille. chef, capital, chapitre, capitaine, décapiter, caboche, capuche, escapade appartiennent tous à la même famille. On appelle « étymologie » (du grec « étymo » vrai, réel, véritable et de « logie » : la science, l’étude) l’histoire des racines des mots.

Source: http://www.jewfaq.org/root.htm (anglais)

Des sites Internet offrant la concordance Strong «grec/hébreux/français»
http://www.lexique-biblique.com/lexiques/hebreu/
http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/
https://www.levangile.com/Liste-Strong-Hebreu.php
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec.html
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu.html



#22)


L'inerrance des Écritures:
En «théologie» chrétienne et juive, l’inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale selon laquelle la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de l'authenticité du texte et des détails relatifs aux thèmes scientifiques, historiques et géographiques. Ceci implique que les auteurs bibliques auraient été «inspirés» de Dieu, et que Dieu leur aurait évité toute erreur dans leurs écrits. Jusqu'ici cela semble être en ordre, mais qu'en est-il des traductions, qui sont en quelque sorte des «interprétations des traducteurs» ? Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Voyons par exemple, qui sont ceux qui n'osent remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent avec «l'Esprit de l'auteur».

Le fondamentalisme chrétien
Le fondamentalisme «chrétien» se distingue par l’absence d’esprit critique. Ainsi, le doute, qu’il soit d’ordre spirituel, existentiel, ou méthodologique n’y est ni désiré, ni valorisé et il doit être dissipé pour faire place à une certitude intérieure. Autrement dit, toute remise en question des textes de la Genèse traduite dans leur langue, serait non seulement une atteinte à l'intégrité «de leur foi» devant Dieu, mais un péché d'incrédulité. C’est pourquoi le fondamentalisme s’oppose généralement à l’exégèse historico-critique ou scientifique, qui est adoptée officiellement par les croyants non fondamentalistes pour interpréter les textes religieux.

Les fondamentalistes considèrent l'Écriture comme une transcription fidèle et littérale de la vérité révélée par Dieu et en conséquence, les êtres humains n'ont plus qu'à l'accepter, s'y soumettre et obéir. Leur point de vue est non-négociable.

Non seulement le fondamentalisme chrétien, surtout présent dans le protestantisme, est une position religieuse qui soutient une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés, mais cette «conception littéraliste» des traductions bibliques n'a jamais osé remettre en question l'intégrité spirituelle de ceux qui ont traduit les Écritures. Et que penser des Bibles «annotées» de commentaires, telle que la version de la Bible Scofield, dont William Branham a avoué s'être souvent «inspiré»? Et je désire ajouter: puisque la  position fondamentaliste ne permet pas  de s'aventurer à vérifier quoi que ce soit, comme le faisait les Juifs de Bérée, Actes 17:11, de peur de «déplaire à Dieu», je me pose sérieusement la question à savoir s'ils croient fermement que «l'esprit» du traducteur» (de la version biblique traduite dans leur langue) était sur la même longueur d'onde que celle de l'Esprit de l'auteur. Il semble qu'ils n'y ont jamais pensé. Il est vrai que la Bible est «inspirée», mais seulement pour ceux qui sont également «inspirés» du même Esprit que Celui de l'auteur et qui comprennent ce que l'auteur voulait dire.

La traduction des textes bibliques est relative...
Question: Imaginez un traducteur des Écritures de l'Ancien Testament, un de ceux qui sont ces «érudits» qui ont étudié les textes «sacrés» avec plein de diplômes en théologie, et que pendant son travail de traducteur, il observe qu'un certain mot écrit en langue hébraïque offre plusieurs interprétations différentes dans un contexte où les repères sont exclusivement d'ordre spirituel. Alors, comment pourrait-il interpréter la pensée de l'auteur pour traduire adéquatement le bon mot ou la bonne expression? À ce jour, j'estime que certaines traductions reflètent seulement la piètre interprétation humaine du traducteur, lequel probablement bien embêté, s'est servi d'éléments mentionnés dans le cadre de l'événement pour «deviner» approximativement ce qui s'était passé. Il aura beau vous dire que les Écritures étaient inspirées, mai lui, l'était-il? Vous trouverez ci-après certains passages des Écritures de la Genèse qui sont non seulement problématiques, mais qui induisent carrément le lecteur hors de la pensée inspirée de l'auteur.

Évidemment, il faut considérer que les textes traduits de l'hébreu ou du grec sont crédibles dans notre langue en autant que les traducteurs étaient sur la même longueur d'onde que l'auteur qui les a écrits. Et encore! Même si les textes reflètent exactement le sens des mots d'origine, ce n'est pas une garantie pour interpréter correctement la pensée initiale de l'auteur. J'expliquerai plus loin ce que signifie l'expression «meeting of the minds», utilisée fréquemment en langue anglaise.

Ce n'est pas nécessairement en lisant les Écritures que le Seigneur est lié d'office, ou forcé de nous faire comprendre tout ce qu'Il a publié par le moyen de ses serviteurs et prophètes. Il y a des clés qui sont cachées dans les Écritures, et à moins de les posséder, les mystères les plus précieux demeureront obscurs. Vous aurez beau étudier en théologie dans les grandes universités, et toutes vos études ne feront que vous éloigner de la simplicité des Écritures. Certains passages des évangiles nous prouvent que ce qu'on dit ou ce qu'on écrit n'est pas nécessairement accessible à tout le monde....même écrit simplement. Parfois, vous devez comprendre que les lecteurs ou les auditeurs ne sont pas toujours ceux à qui la Parole de Dieu est destinée, et rappelez-vous que Jésus n'était pas nécessairement «comprit» même en utilisant un langage ordinaire. Un jour ses disciples lui demandèrent:

«Pourquoi leur parles-tu en paraboles?» Matthieu 13:10-13

Jésus leur répondit: «10 Les disciples s'approchèrent, et lui dirent: Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? 11 Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. 12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. 13 C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent.»

Et que dire, si les «paraboles de la Parole de Dieu» sont écrites un peu partout dans l'Ancien et le Nouveau Testament? Ce qui s'appliquait aux paraboles de Jésus, c'est-à-dire qu'elles n'étaient pas destinées à tous ceux qui les «entendaient»,  continue de s'appliquer aux paraboles, aux récits bibliques qui offrent plusieurs figures et types allégoriques. Nous sommes familiers que les actions de l'ancien Israël étaient des figures des choses à venir.
Colossiens 2:17, Hébreux 10:1

La compréhension des Écritures s'opère par l'Esprit qui les a écrites.
Un jour, un frère avait publié sur la page d'un de mes groupes Facebook, un texte débutant avec quelques questions évocatrices, lesquelles disaient à peu près ceci: «Avez-vous du mal à comprendre la Bible ? Est-ce que les prophéties vous semblent difficiles à saisir ? Aimeriez-vous apprendre comment y arriver?» et il avait placé un lien vers une vidéo intitulée «Comment étudier la Bible»

Et puis, le Seigneur me donna quelque chose à ce sujet que je vais maintenant partager avec vous. En fait, il n'y a qu'une seule façon d’étudier la Bible, et je vais vous dire comment. Au départ, j’affirme que la Bible n’est pas «La Parole de Dieu», «mais que «La Parole de Dieu est dans la Bible» et qu’Elle est reconnue seulement par ceux qui rejoignent le même Esprit et la même pensée que celle de l’auteur. Simple me direz-vous? Non je vous répondrais, pas si simple que cela, et je vais vous expliquer pourquoi.

Les auteurs des Écritures de la Bible que nous croyons être la Parole écrite de Dieu, étaient inspirés de l’Esprit du Seigneur, et il est impératif qu’il en soit de même pour ceux qui interprètent la Bible avec précision. En d'autres mots, le lecteur doit être exactement «sur la même longueur d'onde» que celui qui a rédigé le texte biblique pour la première fois. Si vous lisez Moïse par exemple, vous devez avoir l'Esprit qui a inspiré Moïse. Sinon, ce serait comme tenter de lire un texte écrit dans une langue étrangère que l'on ne comprend pas et de tenter d'interpréter du mieux que l'on peut ce qui est écrit en observant seulement le contexte historique et social. Les chances de tomber pile sur le vrai sens des mots écrits dans le texte seraient assez minces, voir impossible. Aujourd'hui, les étudiants de la Bible, chrétiens et juifs, sont d'avis que le livre de la Genèse a été écrit par Moïse, et je partage également cette conviction, car l'auteur de la Genèse possédait les clés du mystère de Dieu et du mystère du serpent ancien, appelé le diable et Satan. Or Moïse était un vrai vainqueur dans le sens spirituel de l'expression. En conséquence, à moins d'être un vainqueur comme Moïse, vous n'y arriverez jamais. À moins de rejoindre l'Esprit qui a inspiré Moïse à écrire la Genèse, vous ne lirez pas ce que Moïse a voulu dire, et vous ne découvrirez pas ce qu'il a caché volontairement.

Mais qui peut prétendre être authentiquement oint de l'Esprit de Dieu pour interpréter les prophéties bibliques? La réponse est simple et laissez-moi vous montrer comment le raisonnement humain peut se tromper. Rappelez-vous Nicodème, dont les Écritures disent qu'il était un chef des Juifs (un leader), un «docteur d'Israel» probablement considéré comme très instruit de la loi, lequel devait passer auprès des siens pour une personne éduquée et intelligente, qui en était venu à la conclusion que «personne ne pouvait faire les miracles que faisait Jésus, sans que Dieu soit avec lui » , et Jésus lui avait pourtant dit qu'à moins de naître de nouveau, non seulement il ne pouvait même pas «comprendre le royaume de Dieu, mais ne pourrait même pas y entrer »

En d’autres mots, Nicodème aurait pu dire aussi à Jésus : « grâce à ma formation en théologie des textes sacrés de nos prophètes, et mon éducation religieuse de haut niveau, moi et mes collègues, les docteurs de la loi, … nous croyons que Dieu est avec toi, seulement du fait que tu accompli ces miracles … » 

Note: La même chose s'est passée vers les années 50-60s avec un prédicateur qui avait un ministère de guérison. Et ces gens ont probablement conclu que si ce prédicateur exerçait un ministère de guérison, qu'il avait l'autorité divine d'interpréter les Écritures et les prophéties.

Sauf que même avec «sa pseudo déclaration de foi» Nicodème n'avait rien absolument rien compris du Royaume de Dieu et il avait tout interprété de travers. Voilà la faiblesse de l’esprit humain ! L’esprit humain ne sait pas que les Écritures sont scellées pour lui et bien qu’il les lise, elles ne lui sont pas destinées. Mais Jésus rectifia les choses immédiatement. Rappelez-vous de ce que Jésus disait au sujet des paraboles qui n'étaient pas destinées à n'importe qui. Matthieu 13:10-13

Dans Jean 3: 3-5, nous lisons ce que Jésus répondit à Nicodème : «Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Voilà la preuve authentique que Dieu est avec un homme ! Une personne authentiquement née de nouveau «voit» ou «comprend» le Royaume de Dieu. Ce ne sont pas les miracles que Dieu pourrait faire par le ministère d’un homme qui lui donnent l’autorité d’interpréter les prophéties bibliques, mais l’authentique nouvelle naissance.

Comprenez-vous? Nicodème n'était pas né de nouveau, et pourtant il croyait que le simple fait de voir des miracles authentiques, lui accordait l'équivalent de la nouvelle naissance. Mais Jésus répondit à Nicodème, que bien que son observation était juste, (les miracles), ce n'était pas un gage de l'authentique nouvelle naissance. Voyons ce que dit Matthieu 7.22

« Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi… » Matthieu 7:22-23
Peut-être qu'il y en a qui diront: Seigneur, Seigneur! N'avons-nous pas interprété en ton nom, les Écritures et les prophéties? Et Il leur répondra la même chose.....

En aucun cas, il est mentionné dans Matthieu 7:22 que les miracles qu'ils avaient faits au nom du Seigneur étaient faux ou venaient du diable, et pourtant ce genre d’autorité n’avait absolument rien à voir avec l’authentique nouvelle naissance. Ceux dont le Seigneur fait allusion dans Matthieu 7:22 avaient reçu l’autorité de chasser des démons et de faire des miracles en son nom, mais le Seigneur ne les connaissaient pas.

Rappelez-vous que  Judas Iscariote, qui était avec les douze apôtres, reçut lui aussi la commission de chasser des démons et de guérir des malades. Et pourtant, il était du diable. Pour être connu du Seigneur, il faut être authentiquement né de nouveau.

Ce n’est pas tant la Bible qui divise le christianisme, mais plutôt les *prémisses (voir note) personnelles de la personne qui l’interprète. Telle est la faiblesse de l'esprit humain non-régénéré. Dans l'épître de Jacques, au chapitre 3 verset 15, nous lisons : «La sagesse d'en bas n'est pas la même que la sagesse d'en haut », et cette sagesse d'en bas, Jacques dit qu'elle est «terrestre, charnelle et diabolique».

Note *Les prémisses se distinguent des conclusions en ce qu’elles servent de principe, de points d’appui considérés comme évidents par eux-mêmes ou démontrés dans des raisonnements à partir desquels on déduit des conclusions.

Conclusion:  La caractéristique de l'esprit humain se reflète dans ses propres revendications, qui croit à tort que Dieu inspirera à coup sûr, toute personne qui désire comprendre les Écritures et les prophéties, afin de lui accorder la capacité d'interpréter la Bible avec précision, lorsque ce dernier s’appuie sur l'opinion et le raisonnement du traducteur des textes bibliques à interpréter. C’est exactement sur ce point que l'erreur réside. Bien qu’on concède que le Saint-Esprit est l'auteur de sa propre interprétation, une évidence qui est partagée de tous, le seul fait que tant de personnes ont affirmé que le Saint-Esprit leur a parlé et les a choisis pour interpréter les prophéties, nous montre bien qu'il faut maintenant plus qu'un témoignage d'une personne sincèrement motivée à nous enseigner ce qu'il croit avoir reçu par inspiration divine. Il nous faut pour commencer, rencontrer l'Auteur des Écritures et des prophéties, et non pas le traducteur.

 D'après les étudiants de la Bible, le début du livre de la Genèse aurait été écrit par Moïse, ce qui signifie que la Genèse aurait été écrite plus de 2400 ans après Adam. 
Donc, le contenu du récit de la Genèse n'a pu être écrit que sous inspiration divine, et Moïse, a volontairement codé son récit pour réserver la révélation des mystères cachés seulements aux enfants du Royaume de Dieu.
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#23)

La neuroscience admet que la connaissance du bien et du mal est une caractéristique exclusive du cerveau humain, situé dans le lobe frontal. Les scientifiques appellent les lobes frontaux de notre cerveau «des superstructures» qui gèrent toutes les autres parties du cortex cérébral, afin de remplir une fonction plus universelle de régulation générale du comportement.

Capture d'écran ICM Institut du Cerveau et de la Moelle épinière
du site de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)
À propos de l'ICM  Site web
 Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la 
planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.
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Le lobe frontal, chef d’orchestre du cerveau humain
Les progrès de la biologie sont là pour nous persuader qu’il n’y a pas d’état psychique qui ne corresponde à un fonctionnement cérébral, et qu’inversement toute modification du fonctionnement cérébral est susceptible d’entraîner des changements de nos états psychiques. Les scientifiques savaient que des lésions du lobe frontal pouvaient par exemple entrainer une désorganisation des fonctions exécutives, nécessaires pour s’adapter à des situations nouvelles, et une altération du comportement social.

Un rabbin Juif a publié « Si, depuis l’antiquité, le dicton médical plaidait pour «une âme saine dans un corps sain», de nos jours, on a pu vérifier comment un léger dommage dans l’âme entraîne d’importants dégâts dans le corps ; que plus l'âme est saine et plus elle exerce sa domination sur le corps et est à même de corriger ses déficiences, au point que de nombreux traitements d’ordre matériel s'avèrent beaucoup plus efficaces dans la guérison du corps lorsqu’ils sont accompagnés de l’intense volonté et de la force de l’âme du patient.»

La dualité du corps et de l'âme et la conscience humaine.

2 Corinthiens 4:2 « Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.»

Selon les chercheurs en neuroscience, le lobe frontal, situé à l'avant de la tête, contrôle nos comportements les plus complexes tels que: l'évaluation et la prise de décision en fonction d'une situation donnée. Dans le cas où un individu a une décision à prendre, c'est là que tout se passe. Que l'individu soit un illettré ou le président d'un grand pays, les décisions passent par le lobe frontal.

Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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Néanmoins, la partie matérielle du cerveau humain n'est pas la seule responsable des choix et des décisions quant au comportement. Généralement, on s'entend pour dire que ce qui influence et caractérise l'identité individuelle et collective diffère d'une personne à l'autre, d'un pays ou d'une collectivité à l'autre. L'identité individuelle, c'est ce qui est propre à l'individu et ses «valeurs acquises». Le dictionnaire Larousse en ligne, donne l’explication suivante pour le mot «valeur»: « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, et intègre d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre». Ici, il n'est pas question de religion ou de culte, mais de «valeurs morales». Qu'un individu croit en Dieu ou qu'il se dise athée, et peu importe ses talents innés ou aptitudes, le concept de justice et d'intégrité devrait être «normalement» valorisé, comme règle morale (état d'âme idéalisé) pour son propre comportement individuel. Je ne parle pas ici de la notion de ce qui est mal ou de ce qui est bien, car cette notion de bien ou mal, s'impose d'elle-même dès l'enfance, comme un héritage partagé par la race humaine toute entière.

Dans le cas des comportements, impliquant des gestes à poser ou des paroles à exprimer, les valeurs morales acquises au cours de l'éducation, enseignées par les parents ou un autre milieu social (école, église), offrent des repères au jugement et à la prise de décision. Dans le cas de problèmes difficiles à solutionner, ou de décisions difficiles à prendre, c'est à cet endroit que toutes les ressources du cerveau s'activent. Donc, si quelqu'un ment consciemment, ou s'il décide d'enfreindre la loi sur les impôts en ne déclarant pas ses revenus, c'est dans le lobe frontal que sa décision va se prendre.

La symbiose de l'âme et du corps, prouvé scientifiquement, sans équivoque.
Des scientifiques ont récemment observé la zone frontale (le lobe frontal) (derrière le front de la tête), en utilisant un appareil de balayage par résonance (scanner) dans le but de voir ce qui se passait dans le cerveau dans le cas ou un individu exprime un mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’action de mentir était la zone frontale du cerveau, zone située directement derrière le front de la tête… Par la suite, des dizaines d’expériences ont été menées pour vérifier et étudier l'activité du cerveau lors d'occasions de mensonges ou d'erreurs chez l’être humain afin d’améliorer la capacité de prise de décision… Par conséquent, toutes ces expériences ont prouvé implacablement que la zone du devant de la tête ou ce que les scientifiques appellent le cortex préfrontal est également responsable du choix moral et de la prise de décision lors des mensonges, des erreurs et même de la tromperie.

 Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.
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À partir du moment où vous allez comprendre que le lobe préfrontal (désigné dans les Écritures par «le front») est non seulement responsable de la coordination motrice volontaire et du langage, mais est également le siège du cerveau qui renferme les centres de la mémoire, de la prise de décision, de la créativité et du raisonnement par analogie, vous pourrez faire le lien avec le volet spirituel qui est relié aux fonctions du lobe préfrontal.

L’arrière du lobe frontal est associé à des aires qui contrôlent les mouvements simples tels que le mouvement du pied, de la main alors que l’avant du lobe correspond aux aires associées à des fonctions plus complexes comme l’estimation de la valeur des choses, le comportement social. Ainsi les fonctions élaborées de planification se trouvent à l’avant du cerveau.

Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.  Les vertus qui idéalisent le comportement humain, comme par exemple le respect, la solidarité, l'empathie ou l'altruisme, complètent graduellement cette notion du bien et du mal, et ces vertus sont souvent acquises dès l'enfance et l'adolescence.

Lors de recherches sur Internet, j'ai observé que plusieurs sites web faisant l'apologie de l'Islam, s'étaient intéressés aux dernières avancées scientifiques de la neuroscience, sur le rôle du cortex préfrontal du cerveau humain, car les dernières découvertes semblent donner raison à un passage du Coran qui dit « un devant de la tête qui ment et qui fait des erreurs » et ils s'étonnent de ce que ce le Coran ait parlé de cela avant même que la science le confirme. Par contre, nous savons également que l'Ancien Testament le mentionne aussi, et cela implicitement à plusieurs endroits. Ce thème sera traité un peu plus loin.

Des scientifiques à l’université de Pennsylvanie ont enfin mené une expérience en utilisant l’appareil de balayage par résonance dans le but de voir le cerveau en cas de mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’acte de mentir c’est la zone frontale du cerveau, c’est la zone qui est située directement derrière le front de la tête…
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Éducation, formation, instruction, apprentissage, mémoire, aptitudes, raisonnement, jugement, décision ...
Le cerveau humain est comme un jardin «d'arbres de la connaissance» . Mais il y a un arbre qui s'impose de lui-même, c'est celui de la connaissance du bien et du mal.

Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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#24)

Si vous regardez les photos ci-dessous, vous vous demanderez peut-être ce que l'homme et le soldat israélien portent sur leur front. Les Juifs appellent cela un phylactère. Alors, qu'est-ce qu'un phylactère?

Le phylactère est le nom de cette petite boîte de cuir renfermant des morceaux de parchemin où sont inscrits des versets de la Torah, que les Juifs pieux portent attachée au front et au bras gauche pendant la prière du matin.

Comme ces 2 boîtiers contiennent des textes bibliques écrits sur des parchemins, les Juifs expliquent que le geste de les porter signifie : soumettre ses pensées (la tête) et son action (le bras) à la loi divine. La tête, symbole des facultés intellectuelles, le bras, symbole de la force physique et le cœur, symbole des sentiments sont les éléments les plus importants de notre corps, puisqu’ils permettent d'exprimer à travers la pensée et la parole (tête), les relations à autrui (cœur), et l’action (bras). Les Juifs font référence aux instructions des Écritures contenues dans   Deutéronome 6: 4-8 et Deutéronome 6: 4-8 Donc, le phylactère attaché au front est symboliquement lié à «l'esprit» ou «souvenir». Il n'est donc pas étonnant que le seigneur ait voulu que «son sceau» soit identifiée au front de son peuple, quand on lit  Apocalypse 7:3   et nous savons pertinemment que le sceau de Dieu est dans la pensée, et non pas à la surface du front, visible de l'extérieur. 

 La loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses
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 Jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu
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Conclusion: Nul besoin de préciser que le front symbolise la pensée, et que toute allégorie relative  au front, comme «le sceau de Dieu» sur le front, Apocalypse 7:3 , est en fait l'Esprit de Dieu qui a pris contrôle des pensées, et cela ne peut se produire que lorsque l'Église est en parfaite harmonie avec tous les critères régissant la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, qui confère aux croyants la perfection de Dieu. Par contre, la marque de la bête sur le front, Apocalypse 14:9 , est «une empreinte doctrinale» «tatouée spirituellement» dans la pensée de ceux qui vont à la perdition. L'expression «la bête» fait allusion au «serpent ancien» mentionné dans 2 Corinthiens 11:3, Apocalypse 12:9, Apocalypse 20:2,

La pensée humaine non-régénérée par la «Nouvelle Naissance» en Jésus-Christ est «la pensée adversaire» du diable. Sachez qu'il n'y a pas de «zone neutre», car sans l'Esprit de Christ, tous sont perdus, sans exception. Romains 5:12 Rappelez-vous que Jésus avait interprété ce mystère lorsqu'il s'était adressé à l'apôtre Pierre lorsqu'il fut reprit, Matthieu 16:23 , et l'apôtre Paul l'a aussi explicitement confirmé dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 Je développerai également plus loin, comment l'archange Michel (Jude 1:9) a pris le contrôle du corps de Moise , c'est-à-dire «sa tête», car qui contrôle la pensée, contrôle tout le corps.



#25)

J'aimerais ici développer un exposé sur le sens qu'on accorde au mot «pensée», ou si vous désirez «l'esprit», car bibliquement, la pensée humaine est aussi appelée l'esprit humain. Je suis d'avis qu'il est primordial que les pasteurs et enseignants dans les assemblées comprennent le sens exact de ce que les mots «esprit et pensée» veulent dire, surtout dans le contexte biblique. Il est très important de souligner que cette compréhension de l'esprit ou de la pensée affermit le fondement même de la foi et une fois que le sujet est maitrisé, le croyant possède une clé qui lui ouvre les portes du royaume des cieux et commence à comprendre certains mystères qui étaient demeurés obscurs jusqu'à maintenant. Lorsque l'Église accédera enfin au mystère de l'esprit humain et de l'esprit divin, dans un entendement renouvelé, cela mettra «les pendules à l'heure» et qui corrigera la perception altérée que les croyants ont du «diable» et du «Saint Esprit» de Dieu.

Dans un premier temps, j'aimerais vous citer quelques passages pour vous convaincre qu'esprit et pensée sont deux expressions qui se rejoignent et partagent la même signification. Voyons d'abord ce qui est dit dans le l'Ancien Testament à propos de l'Esprit de Dieu (de l'Éternel).

Isaïe 40:13
Prenons le passage dans Isaïe 40:13, et observons ce qui est écrit dans la Bible Segond 1910 :

«Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel, Et qui l'a éclairé de ses conseils ?» 

Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,   Annotée Neuchâtel,   Segong 21

Ici vous remarquez que la traduction française nous donne l'expression «l'Esprit de l'Éternel» et nous verrons que ce passage sera repris dans le Nouveau Testament avec une traduction légèrement différente. Pour pour prouver hors de tout doute que le terme «Esprit» a bel et bien été utilisé, voyons quelques traductions de langue anglaise pour le même passage d'Isaïe 40:13

Dans Isaïe 40:13, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «Spirit of the Lord» pour remplacer l'expression française «l'Esprit de l'éternel»
New International Vers., New Living Translation, English Standard Vers., Darby Bible Translation,
New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, GOD'S WORD® Translation, American Standard 1977, Jubilee Bible 2000, American King James Vers., International Standard Version

Note: J'ai trouvé seulement 3 versions anglaises ont traduit l'expression «Spirit» par «The Mind of the Lord»
NET Bible, New Heart English Bible Brenton Septuagint Translation


Maintenant, lisons le passage de Romains 11:34, lorsque l'apôtre Paul a explicitement fait référence et cité le même passage d'Isaïe 40:13. Vous observerez que l'expression «l'Esprit de l'Éternel» a été remplacée par «la pensée du Seigneur»

Romains 11:34
Voyons maintenant si «l'Esprit de Dieu» sa la même signification que «la pensée de Dieu».

Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul a cité EXACTEMENT le même passage d'Isaïe 40:13, et cela se trouve dans Romains 11:34 où il est écrit:
« Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?»
(Segond 1910)
Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,  Annotée Neuchâtel,   Segong 21

1 Corinthiens 2:16
(Note: Paul utilise le mot «pensée», alors qu'Isaïe utilise le mot «Esprit»). Le même mot «pensée» est également utilisé dans 1 Corinthiens 2:16: «Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ

Paul connaissait parfaitement la signification derrière le mot «pensée» et il était parfaitement conscient que le mot «Esprit» était utilisé dans le livre d'Isaïe.

Romans 11:34 (anglais)
Dans Romans 11:34, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Douay-Rheims Bible, Darby Bible Translation, English Revised Version, Webster's Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «the Lord's thoughts ou the thoughts of the Lord»: New Living Translation, Contemporary English Version

1 Corinthians 2:16 (anglais)
Dans 1 Corinthiens 2:16, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Darby Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «The thoughts of the Lord» et aussi utilisé l'expression « what Christ is thinking »
New Living Translation, Contemporary English Version

Note: Les Écritures rapportent qu'un jour, un docteur de la loi, questionna Jésus pour l'éprouver, en lui disant «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?» Nous observons que dans les passages de Matthieu 22:37, Marc 12:30 et Luc 20:27, Jésus n'a jamais mentionné le mot «esprit» mais a utilisé le mot «pensée». Les traductions françaises et anglaises sont précises sur ce détail.

Matthieu 22:37: « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée

Matthew 22:37:« Jesus replied: Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and with all your mind.»

Arrière de moi, Satan ! (esprit accusateur) tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes»
Cliquez pour agrandir (esprit accusateur)

Conclusion: La plupart d'entre nous sommes familiers avec le passage des Écritures dans Matthieu 22:37 sur le plus grand commandement, à savoir « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée». L'intensité de l'expression «toute ta pensée» ne laisse pas vraiment de place à une interprétation particulière, car dans ce contexte l'expression «toute ta pensée» signifie «entièrement, complètement, totalement, à 100%». Les passages de Marc 12:30, Luc 10;27 mentionnent également la même expression. Évidemment, si le mot «pensée» est associé au mot «esprit», alors l'expression «tout ton esprit» ne pourrait pas s'appliquer à l'esprit humain dont Jésus a affirmé que les pensées des hommes ne sont pas celles de Dieu.   Dans le texte original grec, le mot utilisé dans «toute ta pensée» est le mot [holos] qui porte la référence Strong #03650, qui est interprété comme «entier, complètement, à 100%».

Puisque l'esprit humain ne saurait rencontrer l'intensité d'une pensée entièrement focussée sur la Nouvelle Alliance en J.-C., il va sans dire que l'authenticité d'une personne remplie de l'Esprit de Christ se confirme quant cette personne rencontre les critères énoncés dans Matthieu 22:37


Page Internet de www.lexique-biblique.com sur ce mot



#26)

Cependant, suite à la déclaration utilisée par Jésus lorsqu'il réprima Pierre, «Arrière de moi Satan!» (Marc,8:31-33), Satan est devenu le nom propre et «diabolique» du diable, l'accusateur et l'adversaire, celui qui accusait les frères devant Dieu, jour et nuit, jusqu'à ce qu'il soit «précipité/banni» du royaume des cieux.

Jésus aurait très bien pu dire : «arrière de moi Accusateur!» ou «Arrière de moi Adversaire» et cela aurait été la même chose. Lorsqu'on analyse la déclaration de Jésus, selon différentes traductions, il est clair que Jésus ne confond pas Pierre avec Satan, mais s'adresse à l'esprit humain de Pierre, car Pierre ne connaîtra l'authentique nouvelle naissance que plus tard.

L'accusateur, la pensée universelle de tous les hommes
Matthieu 16,21-23
«Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes Marc 8:33 « Alors Pierre le prit à part et se mit à le reprendre, mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et réprimanda Pierre en disant: «Arrière, Satan, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes

Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes»
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Version Annotée Neuchâtel:
Matthieu 16:23
: « Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» «Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes.» (Note: de toute l'humanité)

Ainsi lorsque Jésus dit: «Satan, tes pensées» et qu'ensuite il fait référence à l'humanité ou au genre humain, (tes pensées sont celles de tous les hommes) il donne quelques indices sur la nature de l'esprit humain. Pourquoi les traducteurs n'ont jamais osé traduire le vrais sens des paroles de Jésus? Tout simplement parce que la vérité est insoutenable.

D'autres traductions expriment plutôt la pensée de Satan comme étant «celles de tous les humains». Les traductions de la Bible en anglais sont plus explicites: la version anglaise GOD'S WORD a traduit le verset par «Mais Jésus dit à Pierre: Enlèves-toi de mon chemin Satan, tu me tentes à pécher. Tu ne penses pas selon la manière de Dieu, mais de la manière que les humains pensent»... «But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»

Effectivement, Jésus n'avait pas en tête de comparer les pensées de Pierre à seulement quelques hommes, mais à l'humanité toute entière, et sur ce point, personne ne peut me contredire.

Quelques versions anglaises de Matthew 16:23

Good News Translation «thoughts of yours don't come from God, but from human nature» - nature humaine-
«Jesus turned around and said to Peter, Get away from me, Satan! You are an obstacle in my way, because these thoughts of yours don't come from God, but from human nature.»

International Standard Version «you are not thinking God's thoughts but human thoughts!» -pensées humaines -
«But Jesus turned and told Peter, «Get behind me, Satan! You are an offense to me, because you are not thinking God's thoughts but human thoughts!»

Aramaic Bible in Plain English «you do not reason of God but of humans» - tu raisonnes comme les humains-
«But he turned and said to Kaypha, «Get behind me, Satan; you are a stumbling block to me because you do not reason of God but of humans

GOD'S WORD® Translation - «the way humans think» - la façon dont pense les humains-
« But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»

Conclusion:
Alors que j'ai fait la démonstration que Satan ou le diable, est en fait l'esprit qui anime actuellement la race humaine, je développerai également l'analogie de la mer spirituelle dans laquelle tous les hommes sont   comparés à des poissons et où vit le «dragon» mentionné dans Apocalypse 12:9 . Puisque celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit, 1 Corinthiens 6:17, ainsi celui qui n'est pas né de Dieu, 1 jean 3: 9-10, est avec l'accusateur et l'adversaire un seul esprit. Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie», «l'esprit accusateur».

Et d'ajouter que Dieu avait dit à cet esprit adversaire (Satan) qu'Il ferait sortir «du milieu de lui» (en d'autres mots, du milieu de cet esprit) , un feu dévorant  Ézéchiel 28:18, d'où le principe de la Nouvelle Naissance.



#27)

Voyons ce trouve généralement à propos de «Satan» sur Internet... Ci-après vous verrez ce que l'encyclopédie Wikipédia publie sur son site web. L'explication qu'on y trouve est assez élémentaire, et bien qu'on y lit que la signification du mot «Satan» semble être «adversaire» ou «accusateur», cela n'apporte pas vraiment de vraie réponse à la question: «qui est l'esprit adversaire qui accuse les élus de Dieu?»

Satan: Satan (mot hébreu : שָׂטָן śātān, « ennemi » ; grec ancien : Σατανâς Satanâs ; araméen : ܣܛܢܐ sātānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥ šaytān) désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. Le nom « satan » apparaît d'abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śātān).

Satan est un mot problématique, sa signification réelle demeure mystérieuse:
Il est manifestement relié au verbe śātan mais la signification exacte de ce verbe est problématique car la racine ŚTN n'a pas d'équivalent dans les langues sémitiques antérieures ou contemporaines de l'hébreu biblique. La signification de la racine ŚTN ne peut être déterminée qu'à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être «être un adversaire» ou le verbe «accuser», avec la nuance de «diffamer». Référence Apocalypse 12:10

Judaisme:
Tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et en ce sens le « diable » n'existe pas: il existe une instance appelée «le satan », avec l'article défini parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction, dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier comme dans le livre de Job où le satan participe à l'assemblée des anges. Les Sages de la Mishna mentionnent rarement Satan. Il y apparaît comme une force du mal impersonnelle.

Christianisme:
Dans la tradition «chrétienne», Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus.

Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : le chérubin qui avait été oint «pour protéger» fut déchu selon Isaïe 17, et Ézéchiel 18, dans l'Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Satan est identifié également au serpent et à l'arbre de la connaissance du bien et du mal de la Genèse.
Références
Matthieu 16:23 , Luc:10:18   Apocalypse 12:9

Satan est fréquemment surnommé Lucifer, sans qu'aucun texte de l'Ancien Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression rappelant celle d'Isaïe.

Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie», «l'esprit accusateur». En d'autres mots, la «pensée perpétuelle de l'accusateur» est cette pensée humaine universelle, qu'on appelle «le diable» et c'est la raison pourquoi l'homme doit «naître de nouveau» et mourir entièrement à l'esprit accusateur.

En naissant de nouveau, il n'y a plus jamais d'accusation Romains 8:1 valide devant Dieu, de la part de cet esprit. Matthieu 16:21-23.  Après la nouvelle naissance, si le diable continue d'accuser, ce ne sont que des mensonges. Jean 8:44, Romains 3:4

Comment expliquer que nous pouvons «quitter définitivement» la nature de cet esprit accusateur? La promesse de Dieu contenue dans son Alliance avec son peuple, en Jésus-Christ, déclare que DU SEIN DE CET ESPRIT ACCUSATEUR, Dieu va susciter «un feu qui le dévore», Ézéchiel 28:18 et que ses serviteurs sont «des flammes de feu» Hébreux 1:7 qui ont pris conscience de qui ils étaient, Daniel 12:3,c'est-à-dire «des étoiles de Dieu» et qu'ils se sont approchés Hébreux 12:22 de la montagne de Dieu.

Depuis la fin de l'époque apostolique, le crime de l'esprit accusateur, c'est d'avoir voulu régner sur les étoiles de Dieu, Isaïe 14:12-15  et de s'être assis sur la montagne de Dieu pour les asservir. Maintenant, il va être exposé et précipité. Abdias 1;4 , Jérémie 49:16, 2 Thessaloniciens 2:4

le diable, père du mensonge, que tout homme soit reconnu menteur
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Le diable: père du mensonge
Que tout homme soit reconnu menteur
 Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore,
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Vous comprendrez que nous sommes loin du personnage symbolique, affublé de 2 cornes et d'une queue fourchue, qui se tient invisible derrière une personne, pour le tenter, ou lui «induire» dans ses pensées, le désir de suivre un comportement que sa morale lui interdirait normalement de faire.

 

Conclusion:  Le terme original «diable» et «Satan» qui est employé en hébreu signifie simplement «adversaire» ou «accusateur», comme un procureur dans un tribunal hébraïque qui accuse quelqu'un d'avoir enfreint la loi. L'hébreu ne connaît ce terme qu'en tant que nom commun, désignant une fonction, et non pas un être bien déterminé. Donc oubliez le personnage du diable et ses démons invisibles qui hantent l'enfer. Ce n'est pas tout à fait cela. Par contre, ce que la bible appelle «le diable et Satan» est étroitement lié à l'humanité sur terre. C'est l'esprit universel qui règne sur l'humanité.

Étant donné que Satan n'est pas un personnage invisible qui se tient près de nous pour nous tenter, comme le veut la tradition, mais plutôt l'esprit adversaire de tout ce qui appartient à Christ, voyons au chapitre suivant, un peu plus de quoi il en retourne. Mais avant tout, Satan signifie «l'accusateur» car cet accusateur n'est relatif qu'à l'humanité.



#28)

Les Écritures nous fournissent plusieurs indices quant au rôle d'accusateur du diable, l'esprit humain (l'esprit de tous les hommes).Matthieu 16:21-23  Néanmoins, le seul passage d'importance qui associe explicitement le rôle d'accusateur avec le «dragon» ou «le serpent ancien», qui est aussi le diable et Satan, est le passage de l'Apocalypse 12, versets 9 et 10 :

Apocalypse 12:9-10 « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»

l'esprit qui les accusait continuellement devant Dieu, jour et nuit
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Un accusateur doit toujours se fonder sur quelque chose pour accuser
Pour le mot «accusateur» le dictionnaire de la langue française donne comme signification «délateur, dénonciateur». Les Écritures ne mentionnent pas que l'accusateur exerce nécessairement la calomnie. Par contre la médisance rapporte quelque chose de vrai, alors que la calomnie s'applique à des choses ou événements faux. La diffamation peut pour sa part s'appliquer autant à des choses ou événements vrais que faux. Mais ici dans le passage d'Apocalypse 12:10, il n'est pas dit que le diable était un calomniateur ou qu'il accusait faussement les frères par des mensonges, mais plutôt comme «un procureur» qui sait que l'accusation est fondée. En d'autres mots, une accusation ne peut être «reçue» comme telle par un magistrat, si l'accusation ne repose sur rien de précis ou des allégations mensongères.

Dans le cas du passage d'Apocalypse 12:10, il s'agit d'une «atmosphère d'accusation perpétuelle» sur la pensée des frères, qui dure depuis l'âge Apostolique, liée au fait que la nature même de l'esprit qui contrôle la pensée des frères, est celle d'un esprit «accusateur», lié à un rôle spirituel qu'il ne peut s'empêcher d'exercer. Cet esprit accusateur ne peut accuser qui que ce soit, à moins de comparer les règles, les lois et les valeurs morales de l'accusé avec son comportement et son témoignage. Les «bons» prédicateurs modernes sont passé maîtres dans l'art de prêcher la repentance et culpabiliser leur auditoire. Rappelez-vous dans le Nouveau Testament l'histoire de la femme surprise en adultère que les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus.  Ces scribes et pharisiens étaient maîtres dans l'art d'accuser, bien qu'ils ne «voyaient pas le royaume de Dieu», tout comme Nicodème qui vint voir Jésus de nuit et à qui Jésus lui dit qu'il devait naître de nouveau pour accéder au royaume de Dieu .

Jean 3:3 « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.»

Les prédicateurs qui vous disent que votre vie n'est pas assez sanctifiée
Quand l'assemblée ou l'auditoire d'un prédicateur se retrouve constamment à genoux lors d'un appel à l'autel, le diagnostic est clair: Personne n'a rien compris du salut, le pasteur en premier! Encore mieux, si les gens à genoux pleurent et se lamentent de désespoir, l'aura du prédicateur brillera davantage aux yeux de son assemblée! Prenez tous ces prédicateurs dans l'histoire des peuples et observez leur habileté à susciter chez leurs auditeurs, le sentiment de culpabilité! Observez ce que certains appellent «des réveils» et comment les prédicateurs maîtrisant l'art de provoquer «la repentance» ont été des acteurs important dans le succès et le prosélytisme de leurs idées et enseignements! Et ici, je cite William M. Branham, un prédicateur élevé au rang de prophète par ceux qui ont été «ébranlés» et conquis par ses doctrines et enseignements. Mais quel accusateur! S'il y a un prédicateur qui possédait la technique parfaite de provoquer un sentiment de culpabilité chez ses auditeurs, c'était bien lui! Il était tellement efficace, que sur une échelle de 1 à 10, je lui donne un 10 parfait, comme prédicateur/accusateur.

William Branham, prédicateur maître dans la culpabilisation de son auditoire
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Jean 8:1-11 (Segond 1910) 

«(1) Jésus se rendit à la montagne des oliviers. (2) Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. (3) Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; (4) et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. (5) Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? (6) Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. (7) Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. (8) Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. (9) Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. (10) Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? (11) Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.»

Le terme grec du mot accusateur dans Apocalypse 12:10 est «kategoros» (Strong #02725)

L'accusation est un processus assez simple. Je pourrais le résumer en 3 phases: Accusation, jugement, condamnation entrainant la culpabilité. Pour «accuser» dans la conscience d'un individu, il faut qu'un comportement ou un témoignage de l'individu soit «aligné/comparé» avec «ses valeurs morales acquises» y faisant référence, ensuite si le comportement transgresse les dites valeurs, le jugement l'individu lui génère une culpabilité. Donc, soit que le jugement du comportement rassure l'individu ou lui génère un sentiment de culpabilité. Lorsque cela se produit consciemment «devant Dieu», cette culpabilité confirme alors que l'individu n'est pas «un vainqueur» dans le sens «des valeurs chrétiennes acquises»

l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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Une valeur morale est un principe ou une idée qui guide le jugement moral des individus et des sociétés. Chez un individu, la somme des valeurs morales acquises, que j'appellerais une «connaissance du bien et du mal, exerce une distinction entre l'intégrité et l'iniquité. Chez certains groupes d'individus, les valeurs morales forment un corps de doctrines, qui prennent la forme d'obligations qui s’imposent à la conscience comme un idéal. Ces valeurs morales sont créées et transmises par les idéologies, les religions et les sociétés humaines. Les lois des sociétés relèvent des notions d'honnêteté et de justice. Certaines de ces valeurs morales se veulent universelles. L'intégrité, la tolérance, le respect, la loyauté, la charité, l'altruisme, l'éthique, sont des exemples de valeurs morales.

On parle souvent de «valeurs morales» pour désigner l’ensemble des principes partagés par un grand nombre d’êtres humains pour guider leur comportement dans leurs rapports avec autrui. Ces valeurs morales sont souvent associées à de grandes religions comme le christianisme, l’islam, le bouddhisme. Rappelons-nous que la notion de conscience individuelle est un attribut exclusivement humain qui est partagé universellement entre tous les hommes, peut importe leur foi, croyance ou religion.

Romains 2:14 « Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes »

En recherchant sur Internet, je suis tombé sur un livre intitulé : «Mon livre des valeurs» dont le résumé disait: «12 valeurs chrétiennes pour les enfants, par Lesley Wright, La Maison de la Bible , (octobre 2001) Résumé Présente douze valeurs morales : amour, pardon, bonté, joie, générosité, reconnaissance, patience, honnêteté, courage, application, responsabilité, fidélité. Pour chacune : une définition, l'exemple d'un récit biblique, une citation d'enfant, un verset de la Bible, des pistes pour en discuter en famille, une prière composée par un enfant. © Electre 2019» J'imagine que les bons parents de foi chrétienne vont acheter ce livre pour éduquer leurs enfants, ou même que certaines assemblées vont l'acheter pour leur école du dimanche. Je ne parle pas ici d'instinct naturel, mais de connaissance. Aussi comment ne pourrait-on pas reconnaître que la «connaissance des valeurs morales» passe par un apprentissage, une éducation, une «acquisition». Le terme «connaissance» ne saurait exister sans qu'il y ait eu au départ un «commencement» et «un apprentissage progressif» des dites connaissances.

Le sentiment de culpabilité chez l'homme est directement lié aux règles ou valeurs morales transgressées ou aux erreurs de décision lors de comportements qui entrainent des conséquences négatives. L'autodiscipline monastique ascétique par exemple, est un idéal de «martyr non-sanglant» dont les valeurs morales strictes sont parfois à la limite de l'endurance et de l'obéissance, dans le but d'atteindre «une perfection» morale et spirituelle pour plaire à Dieu.

Cet arbre prétend connaître ce qui est bien ou mal, intègre ou inique, devant Dieu, pour dicter et diriger le comportement de l'homme. Sous la domination de cet arbre, l'homme n'est jamais assez saint ou parfait. L'esprit de cet arbre nourrit l'homme de fruits légalistes, de règles à suivre, de codes moraux, qu'il interprète comme étant des préceptes et des lois divines pour plaire à Dieu. L'esprit de cet arbre devient un accusateur devant Dieu, si l'homme enfreint ce que l'arbre prétend être bien ou mal. Le crime de cet arbre, c'est qu'il a usurpé le rôle de l'arbre de vie.

l'accusateur dit: vous ne serez jamais assez sanctifiés! Vous êtes faibles et pécheurs, repentez-vous! Vivez une vie sanctifiée!
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