  #01)    
Note:
Les liens sont soulignés en bleu     
  
(Les liens indiqués avec  
 s'ouvrent dans une fenêtre extérieure) 
 La raison pourquoi j'ai publié 
cet exposé, est que j'ai été littéralement  «poussé à le faire» et si ce n'est pas moi qui l'aurait fait, le Seigneur aurait choisit quelqu'un d'autre! C'est la déclaration de guerre du Seigneur, pas la mienne! C'est Sa guerre telle que prophétisée dans Apocalypse 12:7! Si vous croyez que le Seigneur revient, commencez d'abord par identifier son Esprit et ceux qui en sont inspirés! Maintenant, comprenez-moi bien: ce site Internet 
a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement 
tous les critères requis selon la Parole de 
Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée 
devant le Seigneur, pour être un «ange» ou un «messager» 
du Seigneur. Je suis persuadé que l'errance dans le «désert» a maintenant assez duré, et qu'il est plus que temps de remettre les pendules à l'heure! Si vous avez déjà parcouru d'autres chapitres parmi mes publications, vous avez certainement observé que je vous ai clairement indiqué que personne ne peut prétendre se tenir dans la présence de Dieu, peut importe qu'il soit un moine, un prêtre ou un évêque Catholique du moyen âge, tel Irénée de Lyon, Martin de Tours ou un 
moine/évangéliste comme Colomba d'Iona, 
ou un réformateur comme Martin Luther,  ou même un grand prédicateur comme John Wesley, à moins de comprendre Qui est le Seigneur, et Qui est Son Dieu. Pour cela, il faut être né de nouveau. 
	Actuellement, un grand nombre de croyants sont littéralement embourbés dans 
	la doctrine du dispensationalisme et sont captifs d'enseignements qui en 
	découlent. L'Église a littéralement été «vaincue» tel que cela avait 
	été prophétisé, car il a été donné à l'esprit du mystère de l'iniquité de 
	faire la guerre aux saints et de les vaincre.  
	
	
	Apocalypse 13:7 
 . À moins de l'intervention du 
	Seigneur, personne, ou presque serait sauvé. Sachez également qu'aucun Trinitaire, même s'il a été désigné par William Branham en tant «qu'ange/étoile/messager»  ne peut se tenir dans la présence de Dieu, 
car c'est un non-sens de prétendre  «se tenir dans la présence de Dieu» en Esprit, alors qu'un Trinitaire ne sait même pas Qui est notre Dieu et n'est pas en mesure d'identifier correctement à quel esprit il s'adresse.  Seuls ceux qui sont revêtus de la robe blanche symbolique de l'Agneau et qui connaissent leur Dieu et leur Seigneur ont accès au Saint des Saints en Esprit. 
 
 
														
 
 
Bien que je ne reconnaisse aucune autorité de William Branham dans ses enseignements sur la Parole de Dieu, néanmoins je partage entièrement sa déclaration alors qu'il avait affirmé que le trinitarisme était du diable. Sauf que William Branham n'a pas été conséquent dans son raisonnement. Si tous ceux qui rendent 
un culte au trinitarisme sont littéralement inspirés du diable comme William Branham l'a affirmé, ce dernier aurait du savoir que les personnages qu'il a choisis en tant «qu'anges/étoiles/messagers» dans son «exposé des 7 âges de l'Église» étaient tous trinitaires (sauf l'apôtre Paul) et puisqu'il est écrit que «Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement», alors tous ceux qui ont endossé et enseigné le trinitarisme, étaient également inspirés du diable, hier, aujourd'hui et éternellement. Je ne vois pas comment un «ange/étoile/messager» pourrait être inspiré du diable et être rempli du Saint 
-Esprit en même temps, ce qui serait un non-sens. Disons que l'expression «remplis de l'Esprit» de William Branham était très «flexible» dans un sens vraiment large, pouvant accommoder à peu près n'importe qui.   
 « (97) Le Saint-Esprit dont Paul fut rempli et qui lui fit faire les choses qu’il a faites est le même Saint-Esprit qui remplira celui-ci (Irénée), Martin, et tous les autres. Il les remplit complètement, et Il nous remplira complètement, vous et moi.» L'Âge de l’Église de Sardes 60-1209 
« Et nous avons vu qu’il (Martin) était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et—et saint Colomba, et
tous ces hommes remplis de 
l’Esprit. » - William Branham -Prédication La soixante-dixième semaine de Daniel 61-0806  
Exposé des Sept Âges, Âge de Sardes, citation chapitre 3 page 76 :  "Ces sept messagers font connaître Dieu au peuple ... Ils parlent et agissent sur Son autorité, il se tient derrière eux avec toute la puissance de la Divinité 
(...) Les voici donc, remplis du Saint-Esprit et de foi, enflammés du feu de Dieu, ils brandissent la Parole de vérité, et Lui se tient là pour les appuyer. - William Branham -  
 
 
														
 
  
William Branham avait laissé entendre que l'esprit du trinitarisme était 
l'esprit du diable 
Cliquez pour agrandir 
Cette étude vise expressément la 
crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste 
«de l'Exposé des «sept dispensations» ou 7 âges de 
l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» 
sur laquelle repose l'enseignement des 
Sept Âges de l'Église, tel que prêché 
par William Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le don de guérison de William Branham, car seul Dieu a le pouvoir de guérir et ceux qui chassent des démons en Son Nom ne peuvent se glorifier de quoi que ce soit devant Lui. 
Au «Jour du 
Seigneur» 
plusieurs 
diront au 
Seigneur: «n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?»  
et le 
Seigneur ne 
les 
contredira 
pas sur 
leurs dons 
de chasser 
des démons 
ou de faire 
des miracles 
en Son Nom, 
mais il leur 
dira 
simplement 
qu'Il ne les 
a jamais 
connus.... 
«Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son 
fils fût le premier-né entre plusieurs frères 
(et sœurs).» Romains 8:29   
Ici je désire souligner l'importance et la profondeur des mots utilisés par l'apôtre Paul dans l'expression «semblables à l'image de son fils afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères». Car voyez-vous, Jésus est leur frère ainé, le premier-né de la famille humaine 
de Dieu. Par son sacrifice expiatoire et son sang versé, ceux qui sont crucifiés en lui, sont restaurés à égalité avec lui, devant leur Père Céleste. Ils sont restaurés «image/copie conforme», sanctifiés et rendus parfaits de la même sainteté et perfection que Jésus lui-même.  
«Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» Hébreux 2:11  
Et pourtant, ce n'est pas du tout ce qu'enseigne William Branham, quand il essaie de vous faire croire que des personnages historiques, endossant des préceptes et des doctrines humaines, se sont supposément qualifiés par leurs œuvres et leur témoignage pour être des 
«vainqueurs» 
et des modèles pour accomplir des ministères  «d'anges/messagers» auprès de leurs assemblées respectives!  
Vous l'aurez sans doute compris, le contenu des pages de ce site Internet cible particulièrement la crédibilité de William Branham en tant 
qu'enseignant biblique, et son interprétation des volets historiques et spirituels reliés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative afin d'interpréter les soi-disant «âges» de l'Église... 
La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur les «personnages historiques» qu'a choisis William Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que les personnes 
avec lesquelles ils se sont associés et tous ceux qu'ils ont admirés et qui les ont inspirés. 
 
Note 
 Pour réaliser ce site Internet, j'ai 
consulté les archives officielles des 
documents historiques, tant en français 
et en anglais. Les références 
proviennent de sources surprenantes, des 
encyclopédies dont William M. Branham a 
lui même fait référence, et même un site musulman qui 
a 
développé une expertise non négligeable 
sur les doctrines de l'Église catholique 
romaine.  Par exemple, les lettres 
de l'empereur Constantin aux évêques de 
Nicée et ses édits, ainsi que des milliers de documents 
provenant des «Pères de l'Église» des 
époques (4) pré-nicéennes et (5) post-nicéennes, 
(6)
les écrits d'Irénée de Lyon (7) (Contre les 
hérésies), (8)
etc., la plupart des archives en 
langue anglaise, sont actuellement 
disponibles en quelques clics et des 
centaines de graphiques et 
d'illustrations deviennent ...... comprendre que tout 
enseignant crédible et intègre qui se 
respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet 
qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les 
aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.  
 
Quelques unes des références Internet que j'ai utilisées
 (1a)
Martin Luther, sa théologie   (1b) Luthéranisme (comparaison avec la foi catholique)  (2) (ref. Internet)  (3) (ref. Internet)   (4) https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/ante-nicene/     (5)
https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/post-nicene/   (6) http://www.newadvent.org/fathers/0103.htm 
 (7) Le texte intégral de l’Exposé de la prédication apostolique par Irénée de Lyon . (8) 
Le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon   (9) Base de données des sermons de William Branham en français  (10) Base de données des sermons de William Branham en anglais  
Vous pourrez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca   Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à la lecture de cette publication!   
 
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#02) 
	
 
		Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits en 
français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis 
traduit dans d’autres langues dont le français, même chose pour le Nouveau 
Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques 
en français (ou dans toute autre langue) manque souvent de fidélité et de 
		«relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne 
quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures. Aussi, 
ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en profondeur savent qu'il est 
important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux 
comprendre et interpréter un passage biblique. Cependant, apprendre le grec 
et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné 
à tout le monde, il faut le souligner. C’est pour cela qu’un théologien du 19ème siècle nommé
		 James 
Strong , 
nous a facilités la tâche, en remarquant tout simplement que les mots de 
l’Ancien Testament et du Nouveau Testament sont immuables et qu’il suffisait 
de les classer par ordre alphabétique dans chaque langue originale et d’y 
associer à côté un numéro dans l’ordre croissant : Ceci a donné tout 
simplement
les mots codés Strong pour l’Ancien et 
le Nouveau Testament (ou les Strongs en raccourcis). Lui et une 
centaine de ses collaborateurs après un travail fastidieux, ont sorti un 
ouvrage de référence à la fin du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive 
Concordance of the Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui 
correspond à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite quand 
on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le grec. Bien qu'on lui attribue le titre de théologien, James Strong n'a jamais tenté d'expliquer les Écritures, mais a concentré son travail sur sa concordance.
		 Bien que de nombreux croyants utilisent le dictionnaire 
		«Strong's Concordance» pour traduire des mots grecs, cela peut néanmoins conduire à des conclusions douteuses, surtout si la personne qui utilise l'outil, possède au départ une  opinion théologique qu'il désire défendre ou une mauvaise compréhension du sens spirituel que l'auteur des textes bibliques voulait exprimer à l'origine. Parce que le dictionnaire/concordance de Strong n'est pas spécifique à un mot particulier dans un passage particulier, 
étant génériquement basé uniquement sur les racines grecques, il doit être utilisé dans les études des mots grecs trouvés dans le Nouveau Testament grec, avec l'Esprit de l'auteur.  
 
  
	
		La plupart des mots hébreux 
		sont dérivés de mots racines
		de trois lettres. La grande majorité des mots de la langue hébraïque 
peuvent se résumer à un mot racine à trois consonnes qui contient l'essence 
de la signification du mot. 
Même si vous ne pouvez pas lire 
l'hébreu, vous constaterez que vous pouvez comprendre le sens de la Bible en 
identifiant les racines des mots.:
		 Par exemple à partir de la racine primaire
		«'aman - !ma», (Strong 539) verbe 
qui signifie «être fidèle, confirmer», nous obtenons
		«emuwn - !wma», (Strong 529) mot 
qui signifie «fidélité, confiance», et de «emuwn» nous pouvons obtenir 
«hnwma - emuwnah» (Strong 530) (fermement, fidélité)
	  
 
   
 
	
		Publiée la première fois vers 1890, James Strong a construit sa concordance à partir de la traduction anglaise King James (KJV). La version Louis Segond 1910 (LSG) a été utilisée pour traduire la Concordance Strong en français. Les deux traductions ont en commun d'être très littérales, ce qui facilite les concordances entre les termes. Les textes originaux sur lesquels sont basées ces deux traductions ne sont pas les mêmes, ce qui peut mener à quelques différences. 
		Formation de mots hébreux à partir de racines Les mots hébreux sont 
formés à partir de racines en modifiant les voyelles et en ajoutant une 
profusion de préfixes et de suffixes à cette racine. Les préfixes peuvent 
être des prépositions (dans, sur, de, vers, etc.), des articles (le) ou 
d’autres choses. Les suffixes peuvent être des pronoms (lui, vous, notre, 
etc.), des possessifs (s), ou peuvent indiquer le sexe et le nombre 
(singulier féminin; pluriel masculin, etc.). En raison de la manière dont 
ces préfixes et suffixes sont ajoutés à la racine, un seul mot en hébreu 
peut être traduit en français par plusieurs mots.
		 Si la même racine hébraïque est utilisée à deux endroits 
différents, 
les mots et leur signification sont 
probablement liés. Si vous voyez le même mot français à deux endroits 
différents mais que les mots hébreux correspondants ont des racines différentes, 
		cela peut indiquer qu'il existe une 
nuance de sens différente que le français ne reflète pas. Il y a étonnamment peu de mots racines en hébreu biblique, mais nous en 
tirons beaucoup. Par exemple, à partir de la racine
		«qadash» (Xdq), verbe qui 
signifie «sanctifier, consacrer, être saint, être séparé», nous obtenons 
		«qodesh» 
qui signifie «consécration, sainteté, mise à part», et aussi nous pouvons obtenir 
		«qedesh» 
qui signifie «lieu saint, lieu consacré»  
 
  
 
 
	
		Formation des mots français à partir du grec. 
		La plupart des mots du français viennent du latin et du grec. Cependant, puisque le Nouveau Testament a été traduit du grec, il convient d'examiner pourquoi les traducteurs du Nouveau Testament ont privilégié un certain mot français plutôt qu'un autre. Et c'est justement là où l'interprétation du sens original peut différer d'une version biblique à une autre. 
		 Est-ce que les traducteurs de la Bible, sont fiables? 
		La question qui se pose est souvent de comprendre 
		«dans quel esprit» le traducteur était lui-même, lorsqu'il a interprété les Écritures à partir du grec ou de l'hébreu, ce qui à mon avis est un questionnement entièrement légitime. Est-ce que les lecteurs de la Bible peuvent leur faire 
confiance? Nous savons par exemple que ceux qui adhèrent au 
		«fondamentalisme chrétien» se distinguent par l’absence d’esprit critique, car ils n'osent pas remettre en question 
		«l'esprit du traducteur» qu'ils associent 
avec «l'Esprit de l'auteur». Or donner un 
		«chèque en blanc» à quiconque prétend avoir réellement compris le sens profond des Écritures est non seulement risqué, mais dénote une naïveté spirituelle qui ouvre la porte à la séduction offerte par toutes les interprétations et les dérapages théologiques actuels. 
		L'outil de référence Strong peut s'avérer utile. Un mot est souvent un 
		« assemblage » de plusieurs autres mots. Savoir décomposer un mot, c’est non seulement savoir trouver chacune de ses parties, mais aussi savoir les nommer et donner leur sens. Savoir décomposer un mot permet de 
trouver le sens de mots inconnus sans utiliser de dictionnaire.
		Puisqu'il est question ici du lexique grec, l'outil de recherche et concordance Strong permet d'analyser une définition juste et profonde d'un mot grec et d'identifier les versets de la Bible qui contiennent tel mot grec appelée concordance grecque.
En plus de trouver  l'origine du mot grec, l'outil permet également de connaitre la phonétique du mot grec.
		
		 
		Qu'est-ce que «l'étymologie»? 
		C’est la « racine » du mot, la partie qui lui donne son sens (elle vient souvent du latin ou du grec). 
		« chef » vient du latin caput : l’extrémité, la tête. Les mots ayant le même radical forment une famille. chef, capital, chapitre, capitaine, décapiter, caboche, capuche, escapade appartiennent tous à la même famille. On appelle
		« étymologie » (du grec 
		« étymo » vrai, réel, véritable et de 
		« logie » : la science, l’étude) l’histoire des racines des mots. 
	  
 
   
	
		
		 Source: http://www.jewfaq.org/root.htm (anglais)  
		
		
		 Des sites Internet offrant la concordance Strong «grec/hébreux/français» 
		
		 http://www.lexique-biblique.com/lexiques/hebreu/  
		 http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/  
		 https://www.levangile.com/Liste-Strong-Hebreu.php
		
		  
		 https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec.html  
		 https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu.html   
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#03)  
	
		
		  L'inerrance des Écritures: 
		En «théologie» chrétienne et juive, 
l’inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale selon 
laquelle la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits 
d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de 
l'authenticité du texte et des détails relatifs aux thèmes scientifiques, 
historiques et géographiques. Ceci implique que les auteurs bibliques auraient 
été «inspirés» de Dieu, et que Dieu leur aurait évité toute erreur dans leurs 
écrits. Jusqu'ici cela semble être en ordre, mais qu'en est-il des traductions, 
qui sont en quelque sorte des «interprétations des traducteurs» ? Est-ce que les 
lecteurs de la Bible peuvent leur faire confiance? Voyons par exemple, qui sont 
ceux qui n'osent remettre en question «l'esprit du traducteur» qu'ils associent 
avec «l'Esprit de l'auteur». 
		Le fondamentalisme 
chrétien Le fondamentalisme «chrétien» se distingue par l’absence 
d’esprit critique. Ainsi, le doute, qu’il soit d’ordre spirituel, existentiel, 
ou méthodologique n’y est ni désiré, ni valorisé et il doit être dissipé pour 
faire place à une certitude intérieure. Autrement dit, toute remise en question 
des textes de la Genèse traduite dans leur langue, serait non seulement une 
atteinte à l'intégrité «de leur foi» devant Dieu, mais un péché d'incrédulité. 
C’est pourquoi le fondamentalisme s’oppose généralement à l’exégèse 
historico-critique ou scientifique, qui est adoptée officiellement par les 
croyants non fondamentalistes pour interpréter les textes religieux.  
		Les fondamentalistes 
considèrent l'Écriture comme une transcription fidèle et littérale de la vérité 
révélée par Dieu et en conséquence, les êtres humains n'ont plus qu'à 
l'accepter, s'y soumettre et obéir. 
		Leur point de vue 
est non-négociable.
		 
		Non seulement le fondamentalisme chrétien, surtout présent dans le protestantisme, est une position religieuse
		qui soutient 
une interprétation stricte et littéraliste de textes sacrés, mais cette 
		«conception littéraliste» des traductions bibliques n'a jamais osé remettre en question l'intégrité spirituelle de ceux qui ont traduit les Écritures. Et que penser des Bibles 
		«annotées» de commentaires, telle que la version de la Bible Scofield, dont William Branham a avoué s'être souvent 
		«inspiré»? Et je désire ajouter: puisque la  position 
fondamentaliste ne permet pas  de s'aventurer à vérifier quoi que ce 
soit, comme le faisait les Juifs de Bérée, 
		  
		Actes 17:11 , de 
peur de «déplaire à Dieu», je me pose sérieusement la question à savoir s'ils 
croient fermement que «l'esprit» du traducteur» (de la version biblique traduite 
dans leur langue) était sur la même longueur d'onde que celle de l'Esprit de 
l'auteur. Il semble qu'ils n'y ont jamais pensé. Il est vrai que la Bible est 
		«inspirée», mais seulement pour ceux qui 
sont également «inspirés» du même Esprit que Celui de l'auteur et qui comprennent ce que 
l'auteur voulait dire. 
		La traduction des textes bibliques est relative... 
		
		 Question: 
Imaginez un traducteur des Écritures de l'Ancien Testament, un de ceux qui sont 
ces «érudits» qui ont étudié les textes 
		«sacrés» avec plein de diplômes en 
théologie, et que pendant son travail de traducteur, il observe qu'un certain 
mot écrit en langue hébraïque offre plusieurs interprétations différentes dans 
un contexte où les repères sont exclusivement d'ordre spirituel. Alors, comment 
pourrait-il interpréter la pensée de l'auteur pour traduire adéquatement le bon 
mot ou la bonne expression? À ce jour, j'estime que certaines traductions 
reflètent seulement la piètre interprétation humaine du traducteur, lequel 
probablement bien embêté, s'est servi d'éléments mentionnés dans le cadre de 
l'événement pour «deviner» approximativement ce qui s'était passé. Il aura beau 
vous dire que les Écritures étaient inspirées, mai lui, l'était-il? Vous 
trouverez ci-après certains passages des Écritures de la Genèse qui sont non 
seulement problématiques, mais qui induisent carrément le lecteur hors de la 
pensée inspirée de l'auteur. 
		
		 Évidemment, 
il faut considérer que les textes traduits de l'hébreu ou du grec sont crédibles 
dans notre langue en autant que les traducteurs étaient sur la même longueur 
d'onde que l'auteur qui les a écrits. Et encore! Même si les textes reflètent 
exactement le sens des mots d'origine, ce n'est pas une garantie pour 
interpréter correctement la pensée initiale de l'auteur. J'expliquerai plus loin 
ce que signifie l'expression «meeting of the minds», utilisée fréquemment en 
langue anglaise. 
		
		 Ce 
n'est pas nécessairement en lisant les Écritures que le Seigneur est lié 
d'office, ou forcé de nous faire comprendre tout ce qu'Il a publié par le moyen 
de ses serviteurs et prophètes. Il y a des clés qui sont cachées dans les 
Écritures, et à moins de les posséder, les mystères les plus précieux 
demeureront obscurs. Vous aurez beau étudier en théologie dans les grandes 
universités, et toutes vos études ne feront que vous éloigner de la simplicité 
des Écritures. Certains passages des évangiles nous prouvent que ce qu'on dit ou 
ce qu'on écrit n'est pas nécessairement accessible à tout le monde....même écrit 
simplement. Parfois, vous devez comprendre que les lecteurs ou les auditeurs ne 
sont pas toujours ceux à qui la Parole de Dieu est destinée, et rappelez-vous 
que Jésus n'était pas nécessairement «comprit» même en utilisant un langage 
ordinaire. Un jour ses disciples lui demandèrent:  
		«Pourquoi leur parles-tu en paraboles?» 
		
		  
		Matthieu 13:10-13  
	 
 
	
		
			| 
			 Jésus leur répondit: 
			«10 
Les disciples s'approchèrent, et lui dirent: Pourquoi leur parles-tu en 
paraboles ? 11 Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de 
connaître les mystères du royaume des cieux, 
			et que cela ne leur a pas été donné.
			12 Car on donnera à 
celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même 
ce qu'il a. 13 C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en 
voyant ils ne voient point, et qu'en 
entendant ils n'entendent ni ne comprennent.»
  | 
		 
	  
	
		Et que dire, si les «paraboles de la Parole de Dieu» sont 
écrites un peu partout dans l'Ancien et le Nouveau Testament? Ce qui 
s'appliquait aux paraboles de Jésus, c'est-à-dire qu'elles n'étaient pas 
destinées à tous ceux qui les «entendaient»,  continue de s'appliquer aux 
paraboles, aux récits bibliques qui offrent plusieurs figures et types 
allégoriques. Nous sommes familiers que les actions de l'ancien Israël étaient 
des figures des choses à venir. 
		  
		Colossiens 2:17 , 
		 
		
		Hébreux 10:1  
		La compréhension des Écritures s'opère par l'Esprit qui 
les a écrites. Un jour, un frère avait publié sur la page d'un de mes 
groupes Facebook, un texte débutant avec quelques questions évocatrices, 
lesquelles disaient à peu près ceci: «Avez-vous du mal 
à comprendre la Bible ? Est-ce que les prophéties vous semblent difficiles à 
saisir ? Aimeriez-vous apprendre comment y arriver?» et il avait 
placé un lien vers une vidéo intitulée «Comment étudier la Bible» 
		Et puis, le Seigneur me donna quelque chose à ce sujet que je vais maintenant 
partager avec vous. En fait, il n'y a qu'une seule façon d’étudier la Bible, et 
je vais vous dire comment. Au départ, j’affirme que la Bible n’est pas «La 
Parole de Dieu», 
		«mais que «La Parole de Dieu est dans la Bible» et qu’Elle est 
reconnue seulement par 
		ceux qui rejoignent le même Esprit et la même pensée que celle de l’auteur. 
Simple me direz-vous? Non je vous répondrais, pas si simple que cela, et je vais 
vous expliquer pourquoi. 
		Les auteurs des Écritures de la 
Bible que nous croyons être la Parole écrite de Dieu, étaient inspirés de 
l’Esprit du Seigneur, et il est impératif qu’il en soit de même pour ceux qui 
interprètent la Bible avec précision. En d'autres mots, le lecteur doit être 
exactement «sur la même longueur d'onde» que celui qui a rédigé le texte 
biblique pour la première fois. Si vous lisez Moïse par exemple, vous devez 
avoir l'Esprit qui a inspiré Moïse. Sinon, ce serait comme tenter de lire un 
texte écrit dans une langue étrangère que l'on ne comprend pas et de tenter 
d'interpréter du mieux que l'on peut ce qui est écrit en observant seulement le contexte historique et social. Les chances de tomber 
pile sur le vrai sens des mots écrits dans le texte seraient assez minces, voir 
impossible. Aujourd'hui, les étudiants de la Bible, chrétiens et juifs, sont 
d'avis que le livre de la Genèse a été écrit par Moïse, et je partage également 
cette conviction, car l'auteur de la Genèse possédait les clés du mystère de 
Dieu et du mystère du serpent ancien, appelé le diable et Satan. Or Moïse était 
		 
		un vrai vainqueur  
dans le sens spirituel de l'expression. En conséquence, à moins d'être un 
vainqueur comme Moïse, vous n'y arriverez jamais. À moins de rejoindre l'Esprit 
qui a inspiré Moïse à écrire la Genèse, vous ne lirez pas ce que Moïse a voulu 
dire, et vous ne découvrirez pas ce qu'il a caché volontairement.  
		
		 Mais 
qui peut prétendre être authentiquement oint de l'Esprit de Dieu pour 
interpréter les prophéties bibliques? La réponse est simple et laissez-moi vous 
montrer comment le raisonnement humain peut se tromper. Rappelez-vous Nicodème, 
dont les Écritures disent qu'il était 
		 
		un chef des Juifs 
		  (un leader), un 
«docteur d'Israel» probablement considéré comme très instruit de la loi, lequel 
devait passer auprès des siens pour une personne éduquée et intelligente, qui en 
était venu à la conclusion que «personne ne pouvait 
faire les miracles que faisait Jésus, 
		 
		
		sans que Dieu soit avec lui » 
		, et Jésus lui avait pourtant dit qu'à moins de naître de nouveau, 
non seulement il ne pouvait même pas «comprendre le royaume de Dieu, 
		 
		
		mais ne pourrait même pas y entrer » 
		 
		En d’autres mots, Nicodème aurait pu dire aussi à Jésus : 
		« grâce à ma formation en théologie des textes sacrés de nos prophètes, et mon 
éducation religieuse de haut niveau, moi et mes collègues, les docteurs de la 
loi, … nous croyons que Dieu est avec toi, 
		seulement du fait que tu accompli ces miracles … »  
		
  Note: La même chose s'est passée vers les années 50-60s avec un prédicateur 
qui avait un ministère de guérison. Et ces gens ont probablement conclu que si 
ce prédicateur exerçait un ministère de guérison, 
		qu'il avait l'autorité divine d'interpréter les Écritures et les prophéties. 
		 
		Sauf que même avec «sa pseudo déclaration de foi» Nicodème n'avait rien 
absolument rien compris du Royaume de Dieu et il avait tout interprété de 
travers. Voilà la faiblesse de l’esprit humain ! L’esprit humain ne sait pas que 
les Écritures sont scellées pour lui et bien qu’il les lise, elles ne lui sont 
pas destinées. Mais Jésus rectifia les choses immédiatement. Rappelez-vous de ce 
que Jésus disait au sujet des paraboles qui n'étaient pas destinées à n'importe 
qui.   
		Matthieu 13:10-13  
		
		 Dans 
		Jean 3: 3-5, nous lisons ce que Jésus répondit à Nicodème : 
		«Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de 
nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Voilà la preuve 
authentique que Dieu est avec un homme ! Une personne authentiquement née de 
nouveau «voit» ou «comprend» 
		le Royaume de Dieu. Ce ne sont pas les miracles que Dieu pourrait faire par le 
ministère d’un homme qui lui donnent l’autorité d’interpréter les prophéties 
bibliques, mais l’authentique nouvelle naissance.  
		Comprenez-vous? Nicodème 
		n'était pas né de nouveau, et pourtant il croyait 
		que le simple fait de voir des miracles authentiques, lui 
accordait l'équivalent de la nouvelle naissance. Mais Jésus répondit à Nicodème, 
que bien que son observation était juste, (les miracles), ce n'était pas un gage 
de l'authentique nouvelle naissance. Voyons ce que dit Matthieu 7.22 
	 
 
	
		
			« Plusieurs me diront en ce 
jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? 
			n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et 
			n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur 
dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi… » 
			Matthieu 7:22-23  Peut-être qu'il y en a qui diront: Seigneur, Seigneur! 
N'avons-nous pas interprété en ton nom, les Écritures et les prophéties? Et Il 
leur répondra la même chose..... | 
		 
	  
	
		En aucun cas, il est mentionné dans Matthieu 7:22 que 
les miracles qu'ils avaient faits au nom du Seigneur étaient faux ou venaient du 
diable, et pourtant ce genre d’autorité n’avait absolument rien à voir avec 
l’authentique nouvelle naissance. Ceux dont le Seigneur fait allusion dans Matthieu 7:22 avaient reçu l’autorité de chasser des démons et de faire des 
miracles en son nom, mais le Seigneur 
ne les connaissaient pas. 
		Rappelez-vous que  
		 
		Judas Iscariote , 
qui était avec les douze apôtres, 
		 
		reçut lui aussi  
la commission de chasser des démons et de guérir des malades. Et pourtant, il 
était du diable. Pour être connu du Seigneur, il faut être authentiquement né de 
nouveau. 
		Ce n’est pas tant la Bible qui divise le christianisme, mais 
plutôt les *prémisses (voir note) personnelles de 
la personne qui l’interprète. Telle est la faiblesse de l'esprit humain 
non-régénéré. Dans l'épître de Jacques, au chapitre 3 verset 15, nous lisons : 
		«La sagesse d'en bas n'est pas la même que la sagesse 
d'en haut », et cette sagesse d'en bas, Jacques dit qu'elle est 
		«terrestre, charnelle et diabolique». 
		Note
		*Les prémisses se distinguent des conclusions en ce qu’elles 
servent de principe, de points d’appui considérés comme évidents par eux-mêmes 
ou démontrés dans des raisonnements à partir desquels on déduit des conclusions. 
		
		 Conclusion:  
La caractéristique de l'esprit humain se reflète dans ses propres 
revendications, qui croit à tort que Dieu inspirera à coup sûr, toute personne 
qui désire comprendre les Écritures et les prophéties, afin de lui accorder la 
capacité d'interpréter la Bible avec précision, lorsque ce dernier s’appuie sur 
l'opinion et le raisonnement du traducteur des textes bibliques à interpréter. 
C’est exactement sur ce point que l'erreur réside. Bien qu’on concède que le 
Saint-Esprit est l'auteur de sa propre interprétation, une évidence qui est 
partagée de tous, le seul fait que tant de personnes ont affirmé que le 
Saint-Esprit leur a parlé et les a choisis pour interpréter les prophéties, nous 
montre bien qu'il faut maintenant plus qu'un témoignage d'une personne 
sincèrement motivée à nous enseigner ce qu'il croit avoir reçu par inspiration 
divine. Il nous faut pour commencer, rencontrer l'Auteur des Écritures et des 
prophéties, et non pas le traducteur. 
		
		 
		 
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 Exposé sur la réfutation du 
dispensationalisme et de l'enseignement des 70 semaines de Daniel  | 
 
	
	  
	04)  
	
		Ce chapitre renseigne un peu sur les détails de la 
		doctrine dispensationaliste.
L'enseignement 
du 
«pré-millénarisme» 
ou «prémillénarisme» 
en tant que 
système religieux est 
principalement 
basé sur une 
méthode 
littérale 
d’interprétation 
biblique. En 
d'autres 
mots, 
lorsque les 
Écritures 
mentionnent 
Israël, 
c'est la 
nation 
terrestre 
qui se nomme 
Israël au 
Moyen-Orient.  
		L'élément 
principal du 
pré-millénarisme 
est la 
croyance que 
Jésus 
retournera 
littéralement 
sur la terre 
avant le 
début du 
Millénium 
(d'où le 
préfixe «pré»),
c’est-à-dire 
avant son 
règne 
littéral de 
1,000 ans 
sur terre,
et qu’Il 
l’inaugurera 
lui-même à 
Jérusalem. 
Le
pré-millénarisme 
interprète 
littéralement 
le passage 
de  
 
		
		Luc 
1:32-33  
qui dit que 
lorsque 
Christ 
reviendra 
sur la 
terre, Il 
s’établira 
comme roi à 
Jérusalem, 
assis sur le 
trône de 
David. 
		Tous ceux et 
celles qui 
endossent 
les 
enseignements du «pré-milléranisme» considèrent qu'il y a deux choses importantes afin de comprendre et interpréter les passages des Écritures 
relatifs à la fin des temps : une méthode d’interprétation des Écritures et la distinction entre Israël (les Juifs) et l’Église (le corps de tous les croyants en Jésus-Christ). 
		D’abord, selon le pré-milléranisme, la méthode 
d’interprétation 
des 
Écritures 
doit tenir 
compte du 
contexte, 
c’est-à-dire 
qu’un 
passage doit 
être 
interprété 
en tenant 
compte du 
public 
auquel il 
s’adresse, 
des 
personnes 
mentionnées, 
de l’auteur, 
etc. Il est 
important de 
connaître 
l’auteur, le 
public ciblé 
et 
l’arrière-plan 
historique 
et culturel 
du passage 
que l’on 
interprète. 
Ensuite, il 
est acquis 
que 
l'interprétation 
est 
logiquement 
fondée dans 
le cadre 
historique 
et culturel, 
lequel 
devient le 
sens 
véritable 
d’un passage 
des 
Écritures.  
		Le 
pré-milléranisme 
accepte de 
dire que 
les 
Écritures 
s’interprètent 
elles-mêmes, 
c’est-à-dire 
qu’un 
passage peut 
aborder un 
sujet déjà 
traité par 
un autre, 
bien qu'il 
soit 
important 
d’interpréter 
tous ces 
passages de 
manière 
cohérente. 
Enfin, 
le pré-milléranisme
croit qu'il 
est 
fondamental 
d’interpréter 
les passages 
dans leur 
sens 
littéral le 
plus 
évident, à 
moins que le 
contexte 
n’indique 
qu’il est au 
sens figuré. 
L’interprétation 
littérale 
n’exclut pas 
les figures 
de style, 
mais 
encourage 
l’interprète 
à ne voir 
des sens 
figurés que 
si le 
contexte s’y 
prête, et 
surtout ne 
pas chercher 
un sens « 
plus profond 
et plus 
spirituel » 
au texte. 
  Le pré-milléranisme 
croit que spiritualiser 
un passage 
est 
dangereux, 
(c'est le 
fondamentalisme), 
car le 
fondement 
pour 
l'interprétation 
correcte 
d'un texte 
devient 
alors 
l’esprit du 
lecteur 
plutôt que 
les 
Écritures 
elles-mêmes 
et qu’il n’y 
a dès lors 
plus de 
norme 
d’interprétation 
objective, 
mais que 
cela devient 
des 
impressions 
personnelles 
qui priment 
alors sur 
les 
Écritures.
Le pré-milléranisme 
s'appuie 
littéralement 
sur le 
passage dans 
  
		
		Luc 1:32-33  
pour 
rappeler 
qu’aucune 
prophétie de 
l’Écriture 
n’est une 
affaire 
d’interprétation 
personnelle.
 
		En 
appliquant 
ces 
principes 
d’interprétation 
biblique, 
c'est-à-dire 
en optant 
autant que 
possible 
pour le sens 
littéral des 
Écritures, le pré-milléranisme 
croit 
qu’Israël 
(la 
descendance 
physique 
d’Abraham) 
et l’Église 
(l’ensemble 
des croyants 
du Nouveau 
Testament) 
forment deux 
groupes 
distincts et 
que cette 
distinction 
est cruciale 
pour une 
juste 
interprétation 
des 
Écritures et 
des 
prophéties.  
		Particulièrement, 
les 
promesses 
faites à 
Israël (déjà 
accomplies 
ou non) ne 
doivent pas 
être 
appliquées à 
l’Église.
Le pré-milléranisme 
croit qu’il 
faut garder à 
l’esprit que 
le contexte 
d’un passage 
détermine à 
qui il 
s’adresse et 
indique 
l’interprétation 
la plus 
juste, et 
qu'en gardant tout 
cela à 
l’esprit, il 
faut se 
pencher 
sur les 
divers 
passages sur 
lesquels se 
base le prémillénarisme, 
à commencer 
par Genèse 
12.1-3 : 
« 
L’Éternel 
dit à Abram 
: « Quitte 
ton pays, ta 
patrie et ta 
famille et 
va dans le 
pays que je 
te 
montrerai. 
Je ferai de 
toi une 
grande 
nation, je 
te bénirai, 
je rendrai 
ton nom 
grand et tu 
seras une 
source de 
bénédiction. 
Je bénirai 
ceux qui te 
béniront et 
je maudirai 
ceux qui te 
maudiront, 
et toutes 
les familles 
de la terre 
seront 
bénies en 
toi. »  
		Le pré-milléranisme 
croit que dans ce 
passage, 
(Genèse 
12.1-3),
Dieu promet 
trois choses 
à Abraham : 
une 
descendance 
nombreuse 
(les Juifs), 
qui 
posséderait 
et 
occuperait 
un pays et 
serait une 
bénédiction 
universelle 
pour toute 
l’humanité. 
En Genèse 
15.9-17, 
Dieu scelle 
son alliance 
avec 
Abraham, de 
manière à en 
assumer 
toute la 
responsabilité, 
de telle 
sorte que 
rien de ce 
qu’Abraham 
ferait ou ne 
ferait pas 
ne puisse 
l’invalider.  
		Le pré-milléranisme 
croit que ce passage 
de
Genèse 
12.1-3 
établit 
également 
les 
frontières 
du pays que 
les Juifs 
allaient 
occuper. 
Pour un plan 
plus 
détaillé des 
frontières, 
il faut voir 
Deutéronome 
34., 
Deutéronome 
30.3-5 et 
Ézéchiel 
20.42-44, 
traitant 
aussi de la 
terre 
promise.  
		Selon le pré-milléranisme, 
le passage 
de 2 
Samuel 7, 
versets 
11-17, relate 
une promesse 
faite par 
Dieu au roi 
David : une 
descendance 
à partir de 
laquelle 
Dieu 
établirait 
un royaume 
éternel. Il 
s’agit d’une 
référence au 
règne de 
Christ 
pendant le 
Millénium et 
pour 
l’éternité. 
 
		Le pré-milléranisme 
croit qu'il est 
important de 
garder à 
l’esprit que 
cette 
promesse 
doit 
s’accomplir 
littéralement, 
ce qui n’est 
pas encore 
le cas. 
Certains 
pensent que 
le règne de 
Salomon est 
l’accomplissement 
littéral de 
cette 
prophétie, 
mais cela 
pose 
problème : 
le 
territoire 
du royaume 
de Salomon 
ne 
correspond 
pas à celui 
de l’État 
d’Israël 
actuel 
et Salomon 
n’est plus 
roi d’Israël 
aujourd’hui, 
car Dieu a 
promis à 
Abraham que 
sa 
descendance 
posséderait 
cette terre 
pour 
toujours. De 
plus, 2 
Samuel 7 
nous dit que 
Dieu 
établira un 
roi qui 
régnera 
éternellement. 
Salomon 
n’est donc 
pas 
l’accomplissement 
de cette 
promesse : 
elle ne 
s’est pas 
encore 
accomplie. 
		Avec tout 
cela à 
l’esprit, 
examinons 
maintenant 
le texte 
d’Apocalypse 
20.1-7. Les 
mille ans 
mentionnés à 
plusieurs 
reprises 
dans ce 
passage 
correspondent 
au règne 
millénaire 
littéral de 
Christ sur 
terre. 
Rappelez-vous 
que la 
promesse 
faite à 
David 
concernant 
un roi doit 
s’accomplir 
littéralement 
et que ce 
n’est pas 
encore le 
cas. Le prémillénarisme 
interprète 
ce passage 
comme 
l’accomplissement 
à venir de 
cette 
promesse, 
avec Christ 
sur le 
trône. Dieu 
a fait une 
alliance 
inconditionnelle 
avec Abraham 
et David. 
Aucune de 
ces 
alliances 
n’est encore 
complètement 
et 
définitivement 
accomplie. 
Un règne 
physique 
littéral de 
Christ est 
le seul 
accomplissement 
possible des 
promesses de 
Dieu. En 
appliquant 
une méthode 
d’interprétation 
littérale 
des 
Écritures, 
les pièces 
du puzzle 
s’assemblent. 
Toutes les 
prophéties 
de l’Ancien 
Testament 
sur la 
première 
venue de 
Jésus se 
sont 
accomplies 
littéralement. 
On peut donc 
s’attendre à 
ce que 
celles 
concernant 
son retour 
s’accomplissent 
littéralement 
aussi. Le 
prémillénarisme 
est le seul 
système qui 
corresponde 
à une 
interprétation 
littérale 
des 
alliances de 
Dieu et des 
prophéties 
ayant trait 
à la fin des 
temps. _______________________________________
		Les 
prémillénaires 
peuvent être 
divisés en 
deux groupes 
en ce qui 
concerne 
leur 
approche 
centrale des 
Écritures 
prophétiques, 
les 
prémillénaires 
historiques 
et les 
prémillénaires 
dispensationnels.  
		La 
différence 
fondamentale 
entre les 
deux est 
l’accent que 
chacun donne 
à la nation 
d’Israël 
pendant le 
millénaire, 
la période 
de mille ans 
au cours de 
laquelle 
christ 
régnera sur 
la terre 
(voir 
Apocalypse 
20:1-7). Les 
prémillénaires 
historiques 
croient que 
la prophétie 
scripturaire, 
en 
particulier 
les passages 
de Daniel et 
de 
l’Apocalypse, 
donne toute 
l’histoire 
de l’Église 
sous forme 
symbolique. 
Ainsi, ils 
examinent le 
passé et le 
présent de 
l’Église 
pour trouver 
l’accomplissement 
prophétique 
et voir où 
ils en sont 
dans le 
calendrier 
prophétique 
de Dieu. La 
plupart des 
prémillénaires 
historiques 
détiennent 
que la 
nation 
d’Israël 
subira un 
salut 
national 
immédiatement 
avant la 
création du 
millénaire, 
mais il n’y 
aura pas de 
restauration 
nationale 
d’Israël. 
Ainsi, la 
nation 
d’Israël 
n’aura pas 
un rôle ou 
une fonction 
spécial qui 
est distinct 
de l’Église.
 
		Contrairement au prémillénaire historique, le prémillénarisme dispensationnel 
a gagné en 
popularité 
parmi les 
évangéliques 
modernes. 
Les 
prémillénaires 
dispensationnels 
concluent 
que la 
seconde 
venue du 
Christ, et 
l’établissement 
ultérieur du 
royaume 
millénaire, 
doit être 
précédée 
d’une 
période de 
sept ans 
connue sous 
le nom de « 
Tribulation 
», 
l’activité 
terrestre de 
l’Antéchrist 
ainsi que 
l’effusion 
de la colère 
de Dieu sur 
l’humanité. 
Les 
prémillénaires 
dispensationnels 
tiennent que 
la nation 
d’Israël 
sera sauvée 
et restaurée 
à un lieu de 
prééminence 
dans le 
millénaire. 
Ainsi, 
Israël aura 
une fonction 
particulière 
de service 
dans le 
millénaire 
qui est 
différente 
de celle de 
l’Église. 
Une autre 
différence 
est que la 
plupart des 
prémillénaires 
dispensationnels 
affirment 
que le 
millénaire 
est pour un 
littéral 
1000 ans, 
tandis que 
certains 
prémillénaires 
historiques 
affirment 
que les 1000 
ans est 
figuratif 
pendant une 
longue 
période de 
temps.  
		Fondamentalement, 
la 
différence 
fondamentale 
entre le 
pré-millénarisme 
historique 
et le 
prémillénaire 
dispensationnel 
réside dans 
l’insistance 
de ce 
dernier à 
maintenir 
une 
distinction 
entre la 
nation 
d’Israël et 
l’Église. 
Selon les 
dispensationalistes, 
le 
millénaire 
sera une 
période de 
l’histoire 
où Dieu 
revient à 
remplir ses 
promesses de 
l’Ancien 
Testament 
faites à 
Israël 
ethnique, 
après cet 
âge moderne 
de l’Église 
dans lequel 
nous vivons 
aujourd’hui 
est conclu. 
En tant que 
tel, le 
millénaire 
sera un état 
de 
domination 
juive sur le 
monde 
entier, avec 
un temple 
juif 
nouvellement 
restauré et 
la prêtrise. 
Les 
chrétiens 
qui règnent 
avec le 
Christ 
auront tous 
reçu des 
corps 
éternels et 
glorifiés, 
et régneront 
spirituellement, 
tandis que 
les Juifs 
posséderont 
le monde 
physiquement, 
et vivra, se 
marieront et 
mourront 
(bien qu’ils 
aient une 
longévité 
incroyable), 
comme les 
gens l’ont 
fait tout au 
long de 
l’histoire 
du monde. Ce 
n’est 
qu’après 
cette 
période de 
mille ans, 
au cours de 
laquelle 
Dieu 
accomplit 
ses 
promesses à 
Israël 
ethnique, 
que Christ 
mettra fin à 
une 
rébellion 
finale et 
inaugurera 
l’État 
éternel avec 
son Nouveau 
Ciel et sa 
Nouvelle 
Terre 
(Apocalypse 
21-22). Le 
pré-millénarisme 
historique, 
à l’inverse, 
n’exige 
aucune de 
ces 
dichotomies 
strictes 
entre le 
peuple 
spirituel de 
Dieu, 
l’Église et 
son peuple 
physique, 
israël 
ethnique; il 
regarde 
simplement 
vers 
l’avenir à 
un moment où 
christ 
régnera 
visiblement 
sur la 
terre, avant 
qu’Il 
apporte dans 
l’état 
éternel. 
Ressource 
recommandée: 
Dispensationalism 
par Charles 
Ryrie Plus 
		Source:
		What is 
dispensational 
premillennialism 
/ 
premillennial 
dispensationalism? 
| 
GotQuestions.org 
		
		
		Le 
dispensationalisme 
continue de 
susciter de 
vifs débats 
dans le 
monde 
chrétien. Le 
théologien 
Charles C. 
Ryrie, très 
acclamé, 
aborde cette 
question 
cruciale du 
point de vue 
du 
dispensationalisme 
classique. 
Il confronte 
les points 
de vue de la 
théologie de 
l’alliance, 
du 
pré-millénarisme 
historique, 
de l’ultradispensationalisme 
et, dans 
cette 
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dispensationalisme 
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Ryrie a 
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#05) 
 
William Branham endossait le dispensationalisme, des doctrines humaines habilement conçues pour tenter d'expliquer les prophéties bibliques.   2 Pierre 1:16 
 ,   2 Timothée 4:3-4   
Or, comprenez-moi bien, le Seigneur va détruire ce «dispensationalisme» de telle sorte, que le «message» de William Branham sera aussi détruit. La parfaite sincérité de William Branham dans ses enseignements ne l'excusera jamais d'avoir erré dans le sens de l'intégrité de l'Évangile Apostolique et des Écritures prophétiques en livrant un vibrant plaidoyer pour son choix de personnages historiques qu'il a élevés au rang «d'anges/étoiles/messagers», afin de leur attribuer un rôle 
important dans l'histoire de l'Église, selon sa propre version du «dispensationalisme», dont le fondement s'articule sur les travaux des théologiens Nelson Darby, Cyrus I. Scofield et l'enseignant baptiste Clarence Larkin. Ce dispensationalisme est littéralement «rejeté et banni» de la bouche du Seigneur! 
 
  
 
				
   
 Cliquez pour agrandir  La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme En plaçant le «temps des nations» de l'Église dans l'interprétation des «sept âges de l'Église» et en accordant à la nation ethnique et littérale d'Israël au Moyen Orient, une place dans les prophéties du livre de l'Apocalypse, William Branham a livré à ses auditeurs et à l'Église un fleuve toxique de mensonges pour l'entrainer hors de la vraie 
interprétation des Écritures. Il n'a pas su reconnaître l'appel des vainqueurs et a transféré la victoire du peuple saint et des ses anges messagers sur des personnages historiques, ouvriers d'iniquité. Depuis son décès en 1965, la pandémie spirituelle a tué plusieurs milliers de croyants qui se sont éteints sans jamais comprendre et connaître la vérité. Non seulement, ses enseignements erronés seront précipités en enfer, mais le sang de ces croyants morts sans connaître la vérité lui sera redemandé. William Branham n'a jamais compris ce qu'étaient les vrais vainqueurs du peuple de Dieu. William Branham n'a jamais compris ce qu'était Israël et ce qu'il signifiait aux yeux de Dieu. Voyons quelques affirmations qu'il a faites alors qu'il prêchait sur «le septième 
sceau», en 1963.  « 63  
 FAUX   Maintenant, souvenez-vous, après le chapitre 4 de l’Apocalypse, l’Église est partie. Après que les—les quatre cavaliers sont sortis, l’Église est partie. Voyez? Tout ce qui est arrivé à l’Église est arrivé jusqu’au chapitre 4 du Livre de l’Apocalypse.   FAUX  Tous les événements qui ont trait à l’agissement de l’antichrist ont eu lieu jusqu’au chapitre 4. Et c’est avec le 
Quatrième Sceau de l’Apocalypse que les deux, l’antichrist et Christ, ont été menés à terme. Et l’antichrist arrive, pour suivre son destin funeste, et, avec son armée; et Christ arrive avec Son armée.» 
« 81     Bon, maintenant, nous allons parler ici, maintenant, de ce chapitre 7, pendant un instant, pour—pour faire un peu le lien entre le Sixième et le Septième Sceau. En effet, c’est tout ce que nous avons comme donnée pour nous appuyer, en ce moment, c’est le Sixième…  FAUX  entre le Sixième et le Septième Sceau, c’est l’appel d’Israël. 82     Maintenant, j’ai beaucoup de bons amis témoins de Jéhovah, 
assis ici, qui sont tous… ou qui l’ont déjà été. Peut-être que certains d’entre eux sont encore témoins de Jéhovah. Mais ils ont toujours dit — c’est ce que M. Russell a dit — que ces cent quarante-quatre mille, c’était l’Épouse surnaturelle de Christ. Voyez? Ils…  
 FAUX  Ça ne l’est pas.   « 83   FAUX  Ça n’a absolument rien à voir avec l’âge de l’Église, du tout. Ils sont Israël; absolument. Maintenant, nous allons lire dans quelques minutes.  
 FAUX  Or, cet intervalle entre le Sixième… les Sceaux, c’est l’appel et le scellement des cent quarante-quatre mille Juifs, qui sont appelés pendant la période de la Tribulation, après que l’église est partie. Voyez? Ça n’a rien à voir avec l’âge de l’Église, du tout. Oh, ils sont appelés, et cela s’harmonise parfaitement avec l’Écriture;   FAUX   les dernières trois semaines et demie 
de Daniel, qui ont été fixées sur le “peuple” de Daniel, vous voyez, pas sur les nations. Sur le “peuple” de Daniel, et Daniel était Juif!» 
[63-0324E] Le Septième sceau -   Source: 
 https://www.branham.fr/sermons/263-The_Seventh_Seal 
 
 Je vous partage ici un échange par courriel que j'ai eu avec un nommé Rudi, identifié comme étant le contact du site Internet  https://churchages.net/, lequel offre des études à la défense de William Branham, à qui j'avais demandé quelques informations sur le cheminement et la formation pastorale de William Branham, et sur l'influence ou la provenance 
des enseignements qu'il a partagés à ses auditoires, durant sa vie. Voici un résumé de ce que fut sa réponse: 
 
 
	
		
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			 Mardi, 17 avril 2018
 « Bonjour, frère Michel Morin (...) William Branham semblait avoir lu sur beaucoup de choses. William Branham, comme beaucoup de prédicateurs 
pentecôtistes de l'époque, lisait sur un bon nombre d'auteurs. William Branham, par exemple, a utilisé une «Scofield Reference Bible», qui contient des notes de C.I. Scofield. 
Comme Clarence Larkin, Scofield était dispensationaliste. 
Le dispensationalisme est encore un point de vue très fort parmi beaucoup de chrétiens pentecôtistes - bien que peut-être quelque peu mis à jour par des gens comme le Dr Charles Ryrie.
 Il a également fait référence à la Bible Thompson Chain Reference. 
			
				(...) 
William Branham a utilisé à l'origine l'enseignement d'Uriah Smith et d'autres lorsqu'il prêchait les 70 semaines du chapitre 9 de Daniel,
 
disant que la Tribulation serait de 7 ans. Plus tard cependant, il a corrigé son point 
de vue à ce sujet, en utilisant l'Écriture, en disant que le temps de la Tribulation sera de 3 ans et demi au lieu de 7 ans. Les autres 3,5 années de ces 7 années étaient les années 
de ministère de Jésus-Christ. (Il y a des études bibliques sur ce sujet sur notre site.)
Cette réponse vous aide-t-elle? Dieu te bénisse! 
				Frère Rudi
   
			 | 
		 
	 
 
				
La «brèche» est une pure invention du Dispensationalisme pour justifier leur interprétation des Écritures. Dans les enseignements du Dispensationalisme, il y a un élément de doctrine qui place «une brèche» dans entre les soi-disant «âges de l’Église» et les Sept Sceaux du livre de l'Apocalypse.  Selon Owen Jorgensen, « La brèche», bien sûr, se réfère à la narration biblique d'événements qui se produisent entre la fin des sept âges de l'Église et l'ouverture des Sept Sceaux. Depuis que Dieu avait 
précédemment révélé à fr. Branham le sens des sept âges de l'Église (Apocalypse1-3) et était sur le point de lui ouvrir les Sept Sceaux (Apocalypse 6-8), il était d'une nécessité évidente qu'il devait d'abord traiter «La brèche» , car il positionne l'ouverture des 7 sceaux dans le temps, le lieu et la perspective, montrant clairement qui fait l'ouverture et pourquoi.
En fait, sans une compréhension claire de «la brèche», il est impossible de saisir le sens complet de la Révélation des Sept Sceaux. »
 
 Référence: 63-0317E - La brèche entre les sept âges de l’église et les sept sceaux
  https://www.branham.fr/sermons/255-The_Breach_Between_The_Seven_Church_Ages_And_The_Seven_Seals 
 
 
 Le «sionisme chrétien», une créature du «Dispensationalisme» Les chrétiens sionistes s'appuient sur les œuvres du prêtre anglican John Nelson Darby qui a théorisé la division de l'histoire de l'humanité en «dispensations», une succession d'âges divins pendant lesquels les rapports entre Dieu et les hommes varient. Cette thèse a été décrite par le théologien Thimothy Weber dans son ouvrage « On the Road of Armageddon». Pour les sionistes chrétiens, les Juifs, 
peuple terrestre de Dieu, connaîtront la période des Tribulations, précédant le millénium.
 
 L'Antéchrist, qui pourrait être un Juif selon le pasteur sioniste chrétien Jerry Falwell, après avoir promu la paix dans le monde et unifié celui-ci et protégé Israël, se retournera contre le peuple juif et en particulier contre ceux qui se convertiront au christianisme. À l'issue de cette période, Dieu ayant vaincu son ennemi lors de la bataille d'Armageddon, les Juifs se convertiront et reconnaîtront en Jésus leur Messie et alors le jugement dernier pourra avoir lieu et le millénium s'accomplir.  Source:
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Sionisme_chrétien     À propos de Thimoty P. Weber, auteur de «On the road to Armageddon» + un extrait du livre  
  |  
  
Mon combat n'est pas tant contre l'individu William Branham, mais ce sont tous ses enseignements tirés du dispensationalisme. Détruire le dispensationalisme, c'est détruire «le message», et c'est mon engagement!  
 
 
  
  
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06)  
Le paragraphe qui suit a été 
tiré de la traduction du 
chapitre 2 du livre de 
Charles C. Ryrie 
«Dispensationalisme» 
	
	
	 64-0802 
	* La Demeure Future De L’époux Céleste Et De L’épouse Terrestre
	 
	« (E-205) ... 
	vous êtes un tenant des dispensations.” Et c’est vrai.
	Je crois que Dieu en est un, aussi. Notez, remarquez. “Vous avez épuisé les 
	types des dispensations. En effet, si vous voulez mettre quelque chose après 
	ce septième jour, comment est-ce que vous allez le faire? Vous allez où, 
	maintenant? »   
	
	
	 65-0801E 
	* Les Evénements Rendus Clairs Par La Prophétie 
	
	« (E-139) Ô Dieu! Jésus, Dieu manifesté de la Parole, Tu as dit : “Ce qui 
	arriva du temps de Sodome”, le monde serait dans cet état-là juste avant la 
	destruction du monde des nations, 
	la dispensation des nations. »  
	 
 
 Un mot 
dispensation est une forme du
latin  
dispensatio 
, que la Vulgate utilise 
pour traduire le mot grec. 
Le verbe latin est un 
composé, signifiant «peser 
ou dispenser». Trois 
idées principales sont liées 
au sens du mot anglais: 
«L'action de distribuer ou 
de distribuer»; «l'action d'administrer, de 
commander ou de gérer; le 
système par lequel les 
choses sont administrées »; 
et «l'action de se 
dispenser d'une certaine 
exigence». En 
définissant davantage 
l'utilisation du mot 
théologiquement, le même 
dictionnaire dit qu'une 
dispense est «une étape 
d'une révélation 
progressive, expressément 
adaptée nation ou période 
particulière… 
 
Tiré du chapitre 2 
Dispensationalisme  
Charles C. Ryrie 
 
Signification 
du mot
«dispensation» 
Il n’y a pas 
de problème plus primaire 
dans toute la question du 
dispensationalisme que celui 
de la définition. Il ne 
s’agit pas simplement 
d’arriver à une définition 
unique du mot, mais aussi de 
formuler une 
définition/description du 
concept. Cela nécessitera un 
examen de l’utilisation 
scripturaire du mot, une 
comparaison du mot 
dispensation avec des mots connexes 
tels que l’âge,
une étude de 
l’utilisation du mot dans 
l’histoire de l’Église et 
quelques observations 
concernant les 
caractéristiques et le 
nombre des dispensations. 
 Dire qu’il y a un grand manque de réflexion claire sur cette question de 
définition est un euphémisme. Les dispensationalistes et les 
non-dispensationalistes sont souvent coupables de manque de clarté. 
Beaucoup des deux groupes sont satisfaits d’utiliser la définition bien 
connue qui apparaît dans les notes de la Bible de référence originale 
de 
Scofield: « Une dispensation est une période de temps pendant 
laquelle l’homme est testé en ce qui concerne l’obéissance à une 
révélation spécifique de la volonté de Dieu. Sept dispensations 
de ce genre se distinguent dans les Écritures. [1] Les 
dispensationalistes utilisent cette définition sans réfléchir davantage à 
ses implications par rapport à l’âge, par exemple, et sans jamais 
examiner sa base ou son manque de fondement dans la révélation 
scripturaire elle-même. Les non-citoyens l’utilisent comme bouc 
émissaire pratique et utile simplement parce qu’il ne transmet pas (et 
ne pouvait pas en deux phrases) tout ce qui est impliqué dans le concept 
de dispensation. Si cette définition concise était tout ce que 
Scofield avait à dire sur les dispensations, alors il serait juste 
de concentrer une attaque sur elle, mais s’il a plus à dire (ce qu’il 
fait), alors il n’est pas. 
 « La Bible 
New 
Scofield, bien que commençant la note sur les dispensations 
avec la même phrase que l’original Scofield, se poursuit avec quatre 
paragraphes d’élaboration. Entre autres choses, ces paragraphes ajoutés 
se concentrent sur les concepts de (1) un dépôt de révélation divine, 
(2) la responsabilité de l’homme dans l’intendance de cette révélation, 
et (3) sur la période pendant laquelle une dispensation opère. En outre, 
il est très clair que les dispensations ne sont pas des voies distinctes 
de salut; au contraire, il n’y a qu’une seule voie de salut - « par la 
grâce de Dieu à travers l’œuvre du Christ ... sur la croix. [2] Les 
non-dispensationalistes plus récents semblent préférer ne pas interagir avec cette 
définition/description élargie dans leurs discussions sur le 
dispensationalisme. [3]» 
«
Pour faire une analogie dans un autre domaine doctrinal, un 
conservateur, lorsqu’on le presse pour une déclaration concise de sa 
théorie de l’Expiation répondra: « Je crois en l’expiation de 
substitution. C’est tout à fait exact et probablement la meilleure 
réponse concise qui pourrait être donnée. Mais les libéraux sont bien 
connus pour utiliser cette simple déclaration comme un moyen de 
ridicule, car ils soulignent que l’œuvre du Christ ne peut se limiter à 
un seul aspect comme la substitution. C’est vrai, et le conservateur 
reconnaît que toute l’œuvre du Christ ne peut pas être pleinement 
exprimée par la substitution du mot unique. Néanmoins, toute l’œuvre du 
Christ est basée sur son sacrifice par procuration.» 
«
De la même manière, le non-indispensable souligne un certain manque dans 
l’ancienne définition 
de 
Scofield et avec une vague de la main rejette le 
dispensationalisme sur la base de la faiblesse de la définition! 
Peut-être que la définition antérieure ne distingue pas la 
dispense de l’âge,
mais un tel échec ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être 
distingués ou qu’ils n’ont pas été distingués par d’autres. Et cela ne 
signifie certainement pas que l’ensemble du système est condamné.» 
«
La popularité de la Bible 
de référence Scofield a attiré une attention considérable sur la 
définition dans ses notes et en a fait une cible de choix pour l’attaque 
par les non-dispensationalistes. Cependant, les érudits qui critiquent le dispensationalisme devraient reconnaître que 
Scofield n’est pas le seul à 
avoir défini le mot et, s’il n’y a pas de définition, ils devraient 
reconnaître que ses réviseurs et d’autres ont offert des définitions 
plus étendues. Quoi qu’il en soit, toute critique savante devrait 
certainement tenir compte de plusieurs définitions si l’on veut que le 
système soit représenté équitablement Par exemple, L. S. Chafer n’a pas 
mis l’accent sur l’aspect temps d’une dispensation dans son concept[5], 
et il y a longtemps, l’auteur actuel définissait une dispensation 
entièrement en termes d’économie plutôt que d’âge. Toute critique doit 
tenir compte de ces définitions ainsi que de celle de ScofieId.» 
  
L’ÉTYMOLOGIE DU MOT DISPENSATION
 
« Le 
mot anglais dispensation est 
une forme anglicisée du dispensatio 
latin, que la Vulgate utilise pour traduire le mot grec. Le verbe 
latin est un composé, qui signifie « peser ou distribuer ». [7] Trois 
idées principales sont liées au sens du mot anglais : (1) « L’action de 
traiter ou de distribuer » ; (2) « l’action d’administrer, de commander 
ou de gérer; le système par lequel les choses sont administrées »; et 
(3) « l’action de se passer d’une certaine exigence ». [8] En 
définissant davantage l’utilisation du mot théologiquement, le même 
dictionnaire dit qu’une dispensation est « une étape dans une révélation 
progressive, expressément adaptée aux besoins d’une nation ou d’une 
période de temps particulière... En outre, l’âge ou la période pendant 
laquelle un système a prévalu. [9] Il est intéressant de remarquer, 
compte tenu de la critique habituelle de la définition de Scofield, que 
dans cette définition du dictionnaire, 
la dispensation et l’âge sont 
étroitement liés.» 
«
Le mot grec oikonomia vient 
du verbe qui signifie gérer, réglementer, administrer et planifier. Le 
mot lui-même est un composé dont les parties signifient littéralement « 
diviser, répartir, administrer ou gérer les affaires d’une maison 
habitée »[10]. Dans le papyri, l’officier (oikonomos) 
qui a administré une dispense a été désigné comme un intendant ou 
gestionnaire d’une succession, ou comme un trésorier. [11] Ainsi, l’idée 
centrale dans le mot dispensation est celle de gérer ou d’administrer 
les affaires d’un ménage.» 
UTILISATION SCRIPTURAIRE DU MOT DISPENSATION
 
L’utilisation du mot 
«Les différentes formes du mot dispensation 
apparaissent vingt fois dans le Nouveau Testament. Le verbe 
oikonomeo est utilisé une fois dans Luc 16:2, où il est traduit 
« pour être un intendant ». Le nom oikonomos 
apparaît dix fois (Luc 12:42; 16:1, 3, 8; Rom. 16:23; 1 Co. 4:1, 2; 
Gal. 4:2; Titus 1:7; 1 Pierre 4:10) et est généralement traduit 
« steward » ou « gestionnaire » (mais « trésorier » en rom. 16:23). Le 
nom oikonomia 
est utilisé neuf fois (Luc 16:2, 3, 4; 1 Co. 9:17; Eph. 1:10; 3:2, 
9; Colonel 1:25; 1 Tim. 1:4). Dans ces cas, il est traduit de diverses 
façons (« intendance », « dispensation », « administration », 
« emploi », « commission »). » 
		
Les caractéristiques affichées 
« Avant d’essayer une définition formelle, il pourrait être utile de noter 
certaines des caractéristiques liées au mot lui-même tel qu’il apparaît 
dans le Nouveau Testament. Il ne s’agit pas nécessairement de 
caractéristiques du schéma dispensationnel, mais simplement de 
connexions observables dans lesquelles le mot est utilisé. Dans 
l’enseignement du Christ, la parole se limite à deux paraboles 
enregistrées dans Luc (12:42; 16:1,3,8). Dans les deux cas, les 
paraboles concernent la gestion d’un ménage par un intendant ou un 
gestionnaire, mais la parabole enregistrée dans Luc 16 donne certaines 
caractéristiques importantes d’un arrangement d’intendance ou de 
dispensation. Ces caractéristiques comprennent les caractéristiques 
suivantes : 
		
- 
Fondamentalement, il y a deux parties: celle dont l’autorité est de 
déléguer des fonctions, et celle dont la responsabilité est 
d’exécuter ces accusations. L’homme riche et le steward (ou manager) 
jouent ces rôles dans la parabole de Luc 16 (v. 1).  
- 
Il y a des responsabilités spécifiques. Dans la parabole, 
l’intendant a manqué à ses fonctions connues lorsqu’il a gaspillé 
les biens de son seigneur (v 1).  
- 
La reddition de comptes, ainsi que la responsabilité, font partie de 
l’arrangement. Un intendant peut être appelé à rendre des comptes 
pour l’décharge de son intendance à tout moment, car il est de la 
prérogative du propriétaire ou du maître de s’attendre à une 
obéissance fidèle aux devoirs confiés à l’intendant (v 2).  
- 
Un changement peut être apporté à tout moment l’infidélité se trouve 
dans l’administration existante (« ne peut plus être steward »).  
 
Ces quatre caractéristiques donnent une idée de ce qui a été impliqué 
dans le concept d’un arrangement dispensationnel comme le mot a été 
utilisé à l’époque du Christ. 
Les autres occurrences du mot sont toutes dans les écrits de Paul à 
l’exception de la référence dans 1 Pierre 4:10. Certaines 
caractéristiques du concept sont évidentes à partir de ces utilisations. 
- 
Dieu est celui à qui les hommes sont responsables dans l’obligation 
d’intendance. Dans trois cas, cette relation à Dieu est mentionnée 
par Paul (1 Co. 4:1 -- 2; Titus 1:7).  
- 
La fidélité est exigée de ceux à qui une responsabilité 
dispensationnelle est commise (1 Co. 4:2). C’est ce qu’illustre 
Erastus, qui occupait le poste important de trésorier (intendant) de 
la ville (Rom. 16:23).  
- 
Une intendance peut prendre fin à un moment donné (Gal. 4:2). Dans 
cette référence, la fin de l’intendance est venue en raison d’un but 
différent introduit. Cette référence montre également qu’une 
dispense est liée au temps.  
- 
Les dispensations sont liées aux mystères de Dieu, c’est-à-dire à la 
révélation spécifique de Dieu (1 Co. 4:1; Eph. 3:2; Colonel 1:25).  
- 
La dispensation et l’âge sont des idées liées, mais les mots ne sont 
ni exactement interchangeables. Par exemple, Paul déclare que la 
révélation de la dispense actuelle a été cachée « pendant des 
siècles », c’est-à-dire simplement une longue période de temps (Ep. 
3:9). La même chose est dite dans Colossiens 1:26. Toutefois, comme 
une dispensation fonctionne dans un délai, les concepts sont liés.  
- 
Au moins trois dispensations (comme on le comprend couramment dans 
l’enseignement dispensationnel) sont mentionnées par Paul. Dans 
Éphèses 1:10, il parle d’une « administration [dispensation, KJV] 
adaptée à la plénitude des temps », qui est une période future. Dans 
Éphèses 3:2, il désigne « l’intendance [dispensation, KJV] de la 
grâce de Dieu, qui était l’accent mis sur le contenu de sa 
prédication de l’époque. Dans Colossiens 1:25 -- 26 il est implicite 
qu’une autre dispensation a précédé la dispense actuelle, dans 
laquelle le mystère du Christ dans le croyant est révélé.  
 
Il est important de noter que dans les deux premiers de ces cas, il ne 
fait aucun doute que la Bible utilise le mot dispensation exactement de 
la même 
manière que le dispensationnistene . Même Bowman admet que : « En 
fait, sur les sept dispensations acceptées par Scofield et ses 
collègues, il n’y en a que deux (Grace et la plénitude du temps) à 
propos de laquelle le mot « dispensation » n’est jamais utilisé du 
tout. » [12] Le casting négatif de la déclaration de Bowman ne doit pas 
obscurcir l’importance de ce point. La Bible nomme deux dispensations de 
la même manière que les dispensationalistes (et implique une troisième). 
Certes, il ne nomme pas sept, mais, puisqu’il ne nomme deux, peut-être 
il ya quelque chose à cet enseignement appelé dispensationalisme. 
Presque tous les opposants au dispensationalisme essaient de faire une 
grande partie de leur affirmation que les Écritures n’utilisent pas le 
mot dispensation dans le même sens théologique et technique que le 
schéma dispensationnel de l’enseignement ne. Deux faits devraient être 
soulignés en réponse à cette accusation. Le premier a déjà été énoncé 
dans le paragraphe précédent: l’Écriture à au moins deux reprises 
utilise le mot de la même manière que le dispensationaliste. Ainsi, 
l’accusation n’est tout simplement pas vraie. 
Deuxièmement, il est parfaitement valable de prendre un mot biblique et 
de l’utiliser dans un sens théologique tant que l’utilisation 
théologique n’est pas non biblique. Tous les conservateurs le font avec 
le mot expiation. C’est un mot qui n’est jamais utilisé dans le Nouveau 
Testament, mais théologiquement tous l’utilisent pour défendre ce qui 
est impliqué dans la mort du Christ. Bibliquement, le mot expiation 
n’est pas utilisé en relation avec la mort du Christ, mais, puisqu’il 
est utilisé de la couverture pour le péché dans l’Ancien Testament, il 
n’est pas non biblique de lui donner un sens théologique qui est en 
réalité plus inclusif que son usage biblique strict. Le 
dispensationaliste fait une chose similaire avec le mot dispensation. 
L’utilisation du mot et les caractéristiques du mot, telles qu’elles 
sont décrites ci-dessus, prouvent de façon concluante que le 
dispensationaliste n’a en aucune façon utilisé le mot dans un sens non 
biblique lorsqu’il l’utilise comme désignation pour son système 
d’enseignement. Même Daniel Fuller l’admet : « C’est ce dernier sens qui 
donne lieu à l’utilisation théologique parfaitement valable du mot 
« dispensation » pour désigner une période de temps pendant laquelle 
Dieu traite avec l’homme d’une certaine manière. » [13] 
Définitions 
En ce qui concerne l’utilisation du mot dans l’Écriture, une dispense 
peut être définie comme une intendance, une administration, une 
surveillance ou une gestion des biens d’autrui. Comme nous l’avons vu, 
cela implique la responsabilité, la responsabilité et la fidélité de la 
part de l’intendant. 
	  
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	07)
	  
	
		La Pouvoir de Dieu pour transformer [65-0911] P.59 Cette citation a trait à propos de la semence du serpent et des 
			«âges de l’Église». Non seulement l'influence de Scofield ne fait aucun doute, 
			mais les commentaires et opinions théologiques de Scofield ont 
			orienté et modelé les fondements dispensationalistes des 
			enseignements de William Branham. 
		 Citation: (59) « La civilisation commença... Le docteur Scofield dit, ici dans ma Bible Scofield: "La première civilisation". Remarquez, il engendra alors des fils, et ceux-ci firent des orgues et des instruments de musique. Le suivant engendra aussi des fils et il se mit à fabriquer d'autres choses, des merveilles, à bâtir des villes, et - et à fabriquer des instruments d'airain et toutes sortes de choses. Vous voyez, c'est ce qu'il a fait, cela devint la première civilisation, appelée Cananéenne. Il a fait la même chose tout au long des âges…. » 
Source: https://www.branham.fr/sermons/334-Gods_Power_To_Transform  
  
	 
	Selon les dispensationalistes, la définition théologique du mot est basée sur l’utilisation et les 
caractéristiques bibliques et la définition de Scofield est citée comme
		«pleine autorité divine»: « 
Une dispensation est une période pendant laquelle l’homme est mis à 
l’épreuve en ce qui concerne l’obéissance à une révélation 
spécifique de la volonté de Dieu. »  
	L'introduction du dispensationalisme aux États-Unis 
	Selon un article publié dans l'encyclopédie Wikipédia, le dispensationalisme a été adopté, modifié et rendu populaire aux  
		aux États-Unis d'Amérique par la Scofield Reference Bible. Il a été introduit en Amérique du Nord par James Inglis
	(1813-1872) par le biais du magazine mensuel Waymarks in the Wilderness, publié par intermittence entre
	1854 et 1872. En 1866, Inglis a organisé la réunion des croyants pour l'étude de la Bible, qui a introduit dispensationaliste idées à un cercle restreint mais influent d'évangéliques américains. Ils ont été perturbés par les incursions du libéralisme religieux et ont vu dans le prémillénarisme une réponse. Le dispensationalisme a été introduit comme une position pré-millénaire, et il a largement repris le
	mouvement fondamentaliste, sur une période de plusieurs décennies. 
		 Les dénominations religieuses américaines ont rejeté l'ecclésiologie de Darby mais ont accepté son eschatologie. Beaucoup de ces églises étaient
		presbytériennes et baptistes, et elles ont conservé la sotériologie calviniste de Darby.
Après la mort d'Inglis, James H. Brookes (1830–1898), le pasteur de l'église presbytérienne de Walnut Street à St. Louis, organisa la Niagara Bible Conference
		(1876–97) pour continuer la diffusion des idées dispensationalistes. Le dispensationalisme a été stimulé après que 
		Dwight L. Moody (1837–1899) ait appris la théologie dispensationnelle d'un membre non identifié des Frères en
		1872. Moody a travaillé avec Brookes et d'autres dispensationalistes et a encouragé la diffusion du dispensationalisme.
	 Les efforts de C.I. Scofield et ses associés ont introduit le dispensationalisme à un public plus large en Amérique par sa Bible de référence Scofield. 
		La publication de la Bible de référence Scofield en 1909 par l'Oxford University Press pour la première fois a affiché des notes ouvertement dispensationalistes sur les pages du texte biblique.
	La Bible Scofield est devenue une Bible populaire utilisée par les évangéliques indépendants aux États-Unis. L'évangéliste et enseignant de la Bible Lewis Sperry Chafer (1871–1952) a été influencé par Scofield; il a fondé le Dallas Theological Seminary en 1924, qui est devenu la principale institution de dispensationalisme en Amérique. Le Baptist Bible Seminary de Clarks Summit, en Pennsylvanie, est devenu une autre école dispensationnelle. Grace School of Theology a ouvert ses portes à Houston, TX en 2003 en tant qu'école dispensationnelle. Fondé par des diplômés du Dallas Theological Seminary, il soutient 
	«que la Bible doit être interprétée comme la langue est normalement utilisée, reconnaissant l'importance des distinctions dispensationnelles.» Source: 
		https://en.wikipedia.org/wiki/Dispensationalism  
		
	 
	
	  
	«Pour une nation, commettre le péché d'antisémitisme entraîne un jugement inévitable.» 
	 
	- Cathail -
	 
	  
	La nouvelle Bible 
d'étude Scofield
 Depuis sa première publication en 1909, la Bible de référence Scofield a fait des sionistes intransigeants parmi des dizaines de millions d'Américains. Lorsque John Hagee, le fondateur de Christians United for Israel (CUFI), a déclaré que
	«50 millions de chrétiens évangéliques croyant à 
la Bible s'unissent avec cinq millions de juifs américains se tenant ensemble au nom d'Israël», c'était la Bible de Scofield dont il parlait.
Bien que la Bible de référence de Scofield contienne le texte de la version autorisée de la version King James, ce n’est pas la Bible protestante traditionnelle mais le commentaire annoté de Cyrus I. Scofield qui pose problème. Plus que tout autre facteur, ce sont les notes de Scofield qui ont amené 
des générations d’évangéliques américains à croire que Dieu exige leur soutien sans réserve à l’État d’Israël moderne.
		 
	BÉNÉDICTION ISRAËL, MALÉDICTION DE SES CRITIQUES
		 
	
		
		 63-0318 * Le Premier Sceau
		« (E-219) Dieu, qui : “Mon prophète a béni Israël, il a dit : ‘Quiconque te bénira sera béni, et quiconque te maudira sera maudit.’” Comment un prophète peut-il se tenir là et nier ce que l’autre prophète a dit? Il ne le peut pas. Tout doit s’harmoniser, vous voyez.» 
	 
	Au centre de la croyance chrétienne sioniste se trouve le commentaire de Scofield sur Genèse 12: 3:
		«Je bénirai ceux qui te bénissent» Dans un accomplissement étroitement lié à la clause suivante, 
	« Et maudis celui qui te maudit.» 
		l'histoire de la dispersion. Il a toujours été mauvais pour les gens qui ont persécuté le Juif - bien pour ceux qui l'ont protégé. L'avenir prouvera encore plus remarquablement ce principe.
S'appuyant sur l'interprétation plutôt tendancieuse de Scofield, Hagee affirme:
	«L'homme ou la nation qui lève la voix ou la main contre Israël invite la colère de Dieu.»
Mais comme le souligne Stephen Sizer dans sa critique définitive, Christian Sionism: Road-map to Armageddon? (disponible dans AET's Middle East Books and More): 
		«La promesse, en se référant aux descendants d'Abraham, parle de Dieu qui les bénit, pas de nations entières» 
bénissant «la nation hébraïque, encore moins l'État contemporain et laïque d'Israël.»
Nonobstant cette lecture plus orthodoxe, The New Scofield Study Bible, publiée par Oxford University Press en 1984, a intensifié l'interprétation de Scofield en ajoutant: «Pour une nation, commettre le péché d'antisémitisme entraîne un jugement inévitable.» Soutenu par une exégèse douteuse de textes bibliques sélectifs», conclut Sizer, «la lecture particulière du sionisme chrétien de l'histoire et des événements contemporains ... distingue Israël et le peuple juif des autres peuples du Moyen-Orient ... elle justifie le racisme endémique. intrinsèque au sionisme, exacerbe les tensions entre Juifs et Palestiniens et sape les tentatives de trouver une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien, tout cela parce que «la Bible le leur dit».
	 
	Les «frères exclusifs» se réfèrent au groupe des chrétiens évangéliques qui, lors d'une scission en 1848 chez les Plymouth Brethren, suivirent John Nelson Darby, le missionnaire anglo-irlandais généralement considéré comme la figure la plus influente dans le développement du sionisme chrétien et une influence majeure sur Scofield.
		 
	L'HÉRITAGE DE SCOFIELD
 Si la Bible de Scofield n'avait jamais été publiée, les présidents américains influencés par le sionisme chrétien tels que Truman, Johnson, Reagan et George W. Bush auraient pu être moins sympathiques aux demandes israéliennes et par conséquent plus attentifs aux intérêts américains. De plus, le peuple américain aurait pu être épargné par les diatribes pseudo-chrétiennes de John Hagee, Pat Robertson et de feu Jerry Falwell, sans parler de la lucrative
	«prophétie» End Times Rapture colportée par Hal Lindsey et Tim LaHaye.
Mais c’est le peuple du Moyen-Orient qui a été le plus touché par un Israël expansionniste enhardi par l’allégeance inébranlable des sionistes chrétiens amenés à croire que les paroles de Scofield sont la volonté de Dieu. Parmi les nombreuses victimes de la Bible de Scofield, il y a notamment 5 millions de réfugiés palestiniens dont le droit au retour est farouchement opposé par les chrétiens sionistes américains. Grâce à leur endoctrinement par le livre impie de Scofield, ils croient que la Palestine n’appartient pas aux Palestiniens - dont beaucoup sont des chrétiens chrétiens - mais exclusivement au
	«peuple élu de Dieu». 
	Source: https://www.wrmea.org/015-october/the-scofield-bible-the-book-that-made-zionists-of-americas-evangelical-christians.html 
	Citations de William Branham 
	L’étape actuelle de mon ministère [62-0908] P. 36 
	- Note: Ici l'influence de Scofield ne fait aucun doute. Citation: (36) « Si certains de vous lisent une Bible Scofield, vous trouverez une annotation à ce sujet. Voyez? 
								Regardez l’annotation que vous avez là, la “2”, une annotation, voyez-vous, et vous remarquerez là : “La confrontation avec le – le message cité, en Isaïe 61.1 et 2, montre avec quel...” Alors que l’Écriture, ici : prêcher, Jésus devait prêcher l’année de grâce du Seigneur; et le verset suivant présente Sa Venue et le jugement. Voyez? Et vous voyez qu’Il s’est arrêté précisément là. » Source: https://www.branham.fr/sermons/241-Present_Stage_Of_My_Ministry  
 La Pouvoir de Dieu pour transformer [65-0911] P.59 Cette citation a trait à propos de la semence du serpent et des âges de l’Église. L'influence de Scofield ne fait aucun doute. Citation: (59) « La civilisation commença... Le docteur Scofield dit, ici dans ma Bible Scofield: "La première civilisation". Remarquez, il engendra alors des fils, et ceux-ci firent des orgues et des instruments de musique. Le suivant engendra aussi des fils et il se mit à fabriquer d'autres choses, des merveilles, à bâtir des villes, et - et à fabriquer des instruments d'airain et toutes sortes de choses. Vous voyez, c'est ce qu'il a fait, cela devint la première civilisation, appelée Cananéenne. Il a fait la même chose tout au long des âges…. » 
								Source: https://www.branham.fr/sermons/334-Gods_Power_To_Transform  
  
 
 
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	#08)  
				
					« Le dispensationalisme est issu des milieux de frères anglais au 
					18ème siècle. Je sais que cela ne va pas faire plaisir à certains qui pensent que son origine est apostolique. Le problème, c’est qu’on ne trouve pratiquement pas de traces d’un tel système ni chez les Pères de l’Église, ni chez les réformateurs.
					Les fondateurs du dispensationalisme sont des chrétiens qui veulent réagir contre les acquis du Siècle des Lumières. Les progrès de la science et de la philosophie sapent alors de plus en plus l’autorité de la Bible; on commence 
					à douter de son caractère inspiré. Ainsi, des hommes comme 
					John Nelson Darby affirment qu’il faut prendre la Bible au pied de la lettre. Darby plaide pour une herméneutique littéraliste: là où il est question 
					d’Israël, il faut comprendre Israël au sens littéral, c’est-à-dire 
					le peuple juif, et non l’ensemble du peuple de Dieu au sens figuré. Les prophéties de l’Ancien Testament doivent s’accomplir littéralement. 
					Ainsi la création de l’Etat d’Israël en 1948 par exemple est perçue aujourd’hui comme un tel accomplissement. 
					Le dispensationalisme fait une distinction importante 
					entre la destinée d’Israël et celle de l’Eglise, comprenant surtout des non-Juifs. 
					L’Église n’est qu’une parenthèse de l’histoire sainte. Jésus-Christ reviendra la chercher secrètement et alors Dieu reprendra le fil de l’Histoire avec Israël. Il établira un règne terrestre de 1000 ans avant la consommation finale de l’Histoire.» 
					Source:
					https://lecep.wordpress.com/2008/09/13/theologie-de-lalliance-ou-dispensationalisme/ 
					La prophétie de Jérémie 
					Dans le livre de Daniel, l'on observe que 
					le prophète Daniel se languissait de la fin de la déchéance 
					de Jérusalem. Il faisait référence au prophète Jérémie qui 
					avait écrit à ce sujet : 
					
						
						Daniel 9:2 «La première année de son 
					règne, moi, Daniel, je considérais dans les livres le nombre 
					des années que l’Eternel avait indiqué au prophète Jérémie, 
					et pendant lesquelles Jérusalem devait rester en ruine, 
					c’est-à-dire soixante-dix ans.» 
						Ce que Daniel a consulté se 
					lit dans le livre de Jérémie 25:11-12 
						«Le pays tout entier ne 
					sera plus que ruines et terre dévastée. L’ensemble de ces 
					peuples seront assujettis au roi de Babylone pendant 
					soixante-dix ans. Et au bout de ces soixante-dix ans, je 
					demanderai compte de leur crime au roi de Babylone et à son 
					peuple -l’Éternel le déclare – je sévirai contre le pays 
					des Chaldéens et je le réduirai en désert pour 
					toujours.» 
					 
	 
				
					
						
						Ceux qui ont étudié les prophéties de 
						Jérémie, se sont interrogés sur les 
						 «fameuses 
						semaines» mentionnées dans 
						 Daniel 9:24 et n'ont pas 
						compris le sens spirituel de la destruction du 
						sanctuaire et de l'abolition du sacrifice perpétuel et 
						du rétablissement de Jérusalem. Et c'est là que 
						toutes 
						sortes de calculs et de théories sont nées, d'où la 
						doctrine engendrée par John Nelson Darby  
						«des 70 semaines de Daniel» 
						et endossée par 
						les théologiens du dispensationalisme, tels que Cyrus I. 
						Scofield , Clarence Larkin, Charles C. Ryrie et William Branham.   
				
					
						Voici ce que l'ange Gabriel 
					annonçait dans Daniel : 
						Daniel 9:24 «Une période de 
					soixante-dix septaines a été fixée pour ton peuple et pour 
					ta ville sainte, pour mettre un terme à la révolte contre 
					Dieu, pour en finir avec les péchés, et pour expier, les 
					fautes ainsi que pour instaurer une justice éternelle, pour 
					accomplir vision et prophétie, et pour conférer l’onction à 
					un sanctuaire très saint.» 
						Une autre traduction: 
						«70 semaines (d'années) ont été 
					fixées sur ton peuple et sur ta sainte ville, pour anéantir 
					le crime, mettre fin au péché, expier l'iniquité et amener 
					la justice éternelle, pour sceller la vision et la 
					prophétie, et oindre le Saint des saints.» 
						
						Les 70 semaines prophétisées 
					détaillées
						
						Daniel 9:25 
						« 
					Voici donc ce que tu dois savoir et comprendre: Depuis le 
					moment où le décret ordonnant de restaurer et de rebâtir 
					Jérusalem a été promulgué jusqu’à l’avènement d’un 
					chef ayant reçu l’onction, il s’écoulera sept 
					septaines et soixante-deux septaines. La ville sera rebâtie 
					et rétablie avec ses places et ses fossés, en des temps de 
					détresse.»
					 
				 
				
					
						
							| Note: Basés sur les études bibliques 
							des théologiens, les dictionnaires en général 
							expliquent que le terme «septaine» peut signifier 
							une durée de sept jours, une période de sept jours 
							ou durée de sept ans, ou une période de sept ans. | 
						 
					  
				
					En réfutant avec démonstration des 
					Écritures, l'esprit de la doctrine dispensationaliste, je 
					m'attaque aussi au «brahamisme» ou aux enseignements 
					de William Branham de plein front, car tout «le message» 
					repose sur cette doctrine du dispensationalisme, soit «Les 7 âges de l'Église»,
					«les 7 sceaux et les 7 tonnerres». William Branham a 
					livré à l'Église ses enseignements dispensationalistes qui 
					donnent à la nation littérale d'Israël un rôle imposteur qui 
					n'existe pas.  
					Nous savons tous que William Branham a utilisé ce qui 
					l'interprétation dispensationaliste concernant les juifs, 
					Israël et l'Église dans son enseignement des 7 âges de 
					l'Église. Voici un résumé que les tenants du 
					«dispensationalisme» enseignent. Voici quelques extraits 
					de sermons sur le sujet: 
					
						
						  
						« (132) Les nations se disloquent, Israël se réveil... Regardez Israël là, uni ensemble. Israël, ils sont venus de tous les coins du monde, ils viennent se 
					rassembler. Ils se sont unis et maintenant ils sont une nation. Ils sont une nation unie, ils ont leur propre drapeau, leur propre monnaie, leur propre armée. 
					Tout ce qu’ils ont jamais été, ils le sont maintenant. Israël s’unit...»
						 
						63-0818 - Le Temps De L’Union Et Son Signe. 
						https://www.branham.fr/sermons/269-The_Sign_Of_The_Uniting_Time
						 
						
						 « 
						(E-267) (192) Lisez-le dans votre Livre, ici, et voyez si ce n'est pas entre la Sixième et la Septième Trompette que cela s'insère, 
						que les Juifs sont appelés. Entre le Sixième et le Septième Fléau, on en arrive aux cent quarante-quatre mille (vous vous en souvenez?), ce qui se passait entre les deux. Vous vous rappelez entre le - le - le Sixième - le Cinquième Sceau et le Sixième Sceau... Entre le Sixième Sceau et le Septième Sceau, se passait l'appel des cent quarante-quatre mille. (Vous vous rappelez?) Or, c'est là que s'insèrent ces trompettes, exactement là, voyez-vous, et la persécution, et les chevaux sont déliés là.» 
						« (E-277) (203) Ecoutez, ce ne sera pas une organisation quelconque qui va aller là-bas 
						appeler les Juifs. Ce sera deux hommes, Moïse et Elie, tous les deux des prophètes.» 
						«(E-285) (209) Regardez, précisément sous... Maintenant remarquez. Le ministère de Moïse et Elie, ce sera... Maintenant, est-ce que tout le monde a saisi? Je vais le répéter. Le ministère de Moïse, et Elie, entre la Sixième et la Septième Trompette, ce sera deux prophètes qui vont... ils... Israël croit toujours ses prophètes.
						»
64-0719M - La Fête Des Trompettes 
						
						
						https://www.branham.fr/sermons/306-The_Feast_Of_The_Trumpets
						 
					 
					Le dispensationalisme interprète les 7 semaines et les 62 semaines et détermine leur durée en termes d'années. 
					
						Selon la doctrine dispensationaliste il y a 4 étapes successives : 
						
							- Les 7 
							premières semaines : 49 jours, soit 7 semaines de 7 
							jours.
 
							- Les 62 
							semaines : 434 jours, soit 62 semaines de 7 ans. 
							Reste encore 1 semaine.
 
							- La 
							première partie de la dernière semaine : 3 ans et 
							demi, dont la durée exacte est indéterminée
 
							- La 
							dernière partie de la dernière semaine : 3 ans et 
							demi, dont la durée exacte est indéterminée
 
						 
						Les théologiens ont interprété que le total 
						est de 490 jours. Mais quelle acrobatie intellectuelle! 
					 
					Mais posons-nous la question: pourquoi donc, a-t-on décidé que les 
					7 premières semaines seraient des semaines de 7 jours et 
					qu'après, les semaines seraient de 7 années au lieu de 
					jours? Quel indice biblique ont-ils trouvé pour interpréter 
					des semaines de 7 jours pour un temps et ensuite des 
					semaines de 7 années pour un autre temps? Selon la logique 
					des théologiens, il fallait que les prophéties se calculent 
					et épousent parfaitement les dates historiques des 
					événements bibliques du passé. 
				 
				
					
						Selon le dispensationalisme, la 
						prophétie des 70 semaines 
						(ou littéralement « 70 fois 7 ») fait partie du chapitre 
						9 du Livre de Daniel, car elle est prononcée par l'ange 
						Gabriel à l'attention de Daniel. De plus, cette prophétie ferait 
						aussi partie de l'histoire juive que de 
						l'eschatologie chrétienne. 
						Ainsi, selon le dispensationalisme, ce n'est plus 
						alors « 70 ans » qu'il faut entendre, mais « 70 semaines 
						d'années » réparties en trois périodes : l'une de 7 
						(soit 49 années), achevée par l'avènement d'un « oint » 
						qui sera un « chef » ; l'autre de 62 (soit 434 ans), à 
						la fin de laquelle « un 
						oint sera supprimé » ; 
						la dernière d'une seule semaine d'années, et dont la 
						moitié (3 ans et demi) s'écoulera avant que le 
						dévastateur soit exterminé.  
					 
					La 70ème et dernière semaine Partant de 
					27 après Jésus-Christ, la doctrine dispensationaliste arrive au cours de l’année 30, 
					après avoir appliqué la première moitié de cette soi-disant 
					semaine prophétique. Cette année 30 correspondrait à la 
					crucifixion de Jésus, à la fin de la 62e semaine. Mais la 
					confusion de cette doctrine place la moitié de la dernière 
					semaine (3.5 ans) dans le ministère de Jésus et la dernière 
					partie dans une période de 3.5 années allouées aux juifs, 
					après «l'enlèvement» de l'Église! Ainsi, la grande 
					période de l'Église de plus de 2000 années, est une brèche 
					qui ne tient pas la route! 
				 
 
  
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	#09) 
	  
	
								À ce jour, même si vous pouvez prouver que nous sommes effectivement rendus à la fin des temps, vous observerez que les prophéties bibliques du livre de Daniel ne peuvent être appliquées en ce 
	moment.   
  Daniel 12:4 . Ce qui signifie que tout est encore scellé et ne peut être interprété par personne.  D'une part, la grande «période de détresse» prophétisée dans   
  Daniel 12:1 , et reprise par Jésus lui-même dans
  Matthieu 24:21 ,    Matthieu 24:29 , 
									  Marc 13:19 ,  
  Marc 13:24 , n'est pas été manifestée. C'est à ce moment-là que «Michel» le principal chef du peuple saint «se lève», ce qui signifie que l'interprétation du livre de Daniel va être vraiment expliquée et «que la connaissance» va augmenter. 
								
								 Naissance 
								du dispensationalisme en Angleterre Le dispensationalisme s'est développé comme un système à partir des enseignements de 
								John Nelson Darby, considéré par certains comme le père du dispensationalisme 
								(1800–82), qui a fortement influencé les Frères de Plymouth 
								des années 1830 en Irlande et en Angleterre. Le concept original est venu lorsque 
								Darby a examiné les implications d'Ésaïe 32 pour Israël. Il a vu que la prophétie exigeait un accomplissement et une réalisation futurs du royaume d'Israël. L'Église du Nouveau Testament était considérée comme un programme distinct non lié à ce royaume. Ainsi surgit un programme prophétique du royaume terrestre pour Israël et un programme céleste
								«mystère» séparé pour l'Église. Afin de ne pas confondre les deux programmes, le programme prophétique a dû être mis en attente pour permettre à l'Église de naître. Ensuite, 
								il est nécessaire que l'Église soit enlevée avant que la prophétie puisse reprendre son programme terrestre pour Israël.
Dans la conception de Darby des dispensations, la dispensation mosaïque continue comme une administration divine sur la terre jusqu'au retour du Christ. L'Église, étant une assemblée céleste désignée, n'a pas sa propre dispense 
								selon Scofield. Darby conçoit des dispensations se rapportant exclusivement au gouvernement divin de la terre et donc l'Église n'est associée à aucune dispense.
Alors que l'ecclésiologie de ses Frères n'a pas réussi à se répandre en Amérique, sa doctrine eschatologique est devenue largement populaire aux États-Unis, en particulier 
								parmi les baptistes et les presbytériens de la vieille école.
								Le dispensationalisme américain a traversé de nombreuses frontières confessionnelles.  
				 
  
	
		Croissance du dispensationalisme aux États-Unis 
		 Le dispensationalisme a été adopté, modifié et 
								rendu populaire aux États-Unis par la Scofield Reference Bible. Il a été introduit en Amérique du Nord par James Inglis
		(1813-1872) par le biais du magazine mensuel Waymarks in the Wilderness, publié par intermittence
		entre 1854 et 1872. En 1866, Inglis a organisé la réunion des croyants pour l'étude de la Bible, qui a introduit dispensationaliste idées à un cercle restreint mais influent d'évangéliques américains. Ils ont été perturbés par les incursions du libéralisme religieux et ont vu dans le prémillénarisme une réponse.
		Le dispensationalisme a été introduit comme une position pré-millénaire, et il a largement repris le mouvement fondamentaliste, sur une période de plusieurs décennies. Les dénominations religieuses américaines ont rejeté l'ecclésiologie de Darby mais ont accepté son eschatologie. 
	 
 
   
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		Beaucoup de ces églises étaient 
								presbytériennes et baptistes, et elles ont conservé la sotériologie calviniste de Darby.
Après la mort d'Inglis, James H. Brookes (1830–1898), le pasteur de l'église presbytérienne de Walnut Street à St. Louis, organisa la Niagara Bible Conference (1876–97) pour continuer la diffusion des idées dispensationalistes. Le dispensationalisme a été stimulé après que
		Dwight L. Moody (1837–1899) ait appris la théologie dispensationnelle d'un membre non identifié des Frères en 1872. Moody a travaillé avec Brookes et d'autres dispensationalistes et a encouragé la diffusion du dispensationalisme. Les efforts de
		Cyrus Ingersol Scofield et ses associés ont introduit le dispensationalisme à un public plus large en Amérique par sa Bible de référence Scofield. 
		 
	 
 
  
	
		La publication de la Bible de référence Scofield en 1909 par l'Oxford University Press pour la première fois a affiché des notes ouvertement dispensationalistes sur les pages du texte biblique.
		La Bible Scofield est devenue une Bible populaire utilisée par les évangéliques indépendants aux États-Unis. L'évangéliste et enseignant de la Bible Lewis Sperry Chafer (1871–1952) a été influencé par Scofield; il a fondé le Dallas Theological Seminary en 1924, qui est devenu la principale institution de dispensationalisme en Amérique. Le Baptist Bible Seminary de Clarks Summit, en Pennsylvanie, est devenu une autre école dispensationnelle. Grace School of Theology a ouvert ses portes à Houston, TX en 2003 en tant qu'école dispensationnelle. Fondé par des diplômés du Dallas Theological Seminary, il soutient
		«que la Bible doit être interprétée comme la langue est normalement utilisée, reconnaissant l'importance des distinctions dispensationnelles.»
		Source: 
		https://en.wikipedia.org/wiki/Dispensationalism  
		 
		« Dire que l'apparition de la Bible de référence Scofield en 1909 a provoqué un changement dramatique dans le christianisme évangélique serait un euphémisme. Beaucoup ont étudié ses notes de bas de page avec beaucoup de soin, leur donnant presque 
								une autorité égale au texte biblique lui-même. Quiconque ose soulever des questions sur ses enseignements est immédiatement qualifié de «libéral», ou pire, et les murs se dressent comme si l'on attaquait la foi d'un croyant. 
								» 
		
		 « Pourtant, le «Dispensationalisme des Sept Âges» de la 
								Bible Scofield pourrait bien être un cas où l'empereur ne porte aucun vêtement.
								Cyrus I. Scofield
Scofield avait une formation d'avocat et avait une foi suffisamment forte pour se rendre en pèlerinage aux Conférences bibliques de Niagara. On se souvient surtout de ces conférences comme d'une tentative d'endiguer le libéralisme qui transformait l'évangile du Christ en un message tiède d'action sociale sans pratiquement aucune composante spirituelle, mais au cours de ses dernières années, il s'est aventuré dans d'autres domaines. L'une d'elles était une présentation du 
								«darbyisme», un système qui avait été développé en Angleterre par un groupe chrétien appelé The Plymouth Brethren. Cette présentation a allumé un feu 
								dans l'esprit de Scofield, qui a eu l'idée d'imprimer une Bible annotée pour aider les chrétiens à maîtriser les complexités du système darbyite. Il s'est approché des organisateurs de la conférence, mais n'a obtenu aucun encouragement. Enfin, il a rencontré Arno Gaebelein, qui avait un réseau d'amis fortunés avec qui il a réussi à parler pour soutenir le projet. Une fois le financement obtenu, Scofield s'est mis à la tâche - troquer le chapeau de son avocat contre celui d'un
		théologien. La Bible de référence a été mise sur le marché en 1909. Une autre connaissance de Scofield, Lewis Sperry Chafer, a pris la cause de la dispensation après la mort de Scofield (1921) et a fondé l'institution maintenant connue sous le nom de Dallas Theological Seminary pour former les dirigeants du système darbyite. Chafer partageait une autre similitude avec son ami Scofield - aucun des deux hommes n'avait jamais eu de formation en théologie. Chafer, en fait, s'en vantait dans sa théologie en huit volumes, affirmant que c'était un avantage de ne pas avoir été entaché du travail des théologiens du passé. Dans l'intervalle, la Bible de référence Scofield a continué d'être un gros vendeur, étant mise à jour par un comité de rédaction toutes les quelques décennies.
Je suis désolé, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg ...» William Branham a beaucoup emprunté au Dispensationalisme, une doctrine engendrée par des théologiens trinitaires. 
		Perversion doctrinales de C.I. Scofield 
		«Cette perversion doctrinale des Darbystes 
		exerça une grande influence sur Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921). 
		Scofield a même fait l’éloge de Darby comme un savant de la 
		profondeur la plus grande de son temps. Par la production de l’ouvrage 
		de référence de Scofield et, particulièrement, par ses remarques 
		concernant la prophétie, il a contribué à la perpétuation d’une 
		doctrine de perversion qui renverse le Royaume de Dieu et qui fait 
		du tort considérable. En France, la Bible Scofield fit son apparition en 
		1975 lorsque la Maison de la Bible (Genève) lança une nouvelle édition 
		de la version dénaturée de Louis Segond, laquelle incorporait ce système 
		interprétatif. Les 
		soixante-dix semaines prophétiques, Daniel 9:24-27, sont expliquées dans 
		la Bible Scofield, pages 962-963. Soixante-neuf 
		semaines sont comptés jusqu'à la manifestation du Messie et sa mort, 
		lorsque la prophétie en indique soixante-dix. Après cela, l'horloge 
		chronologique (quant à Israël) est interrompue et alors s'ouvre une 
		parenthèse imaginaire dans le temps. C'est dans cette parenthèse ou laps 
		de temps que Dieu appellent les membres de l'Église. Lorsque Jésus 
		reviendra la seconde fois, Il enlèvera son Église de la terre pour 
		qu'elle soit avec Lui dans le ciel. »  Source: 
		
		https://levigilant.com/soixante-dix_semaines_daniel/les_70_semaines_de_daniel.html#05 
	 
 
  
  
  
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	#10)  
 
				Pour les derniers chrétiens, un des signes tangibles et la prise de 
				conscience que «la fin des temps» tant prophétisée est 
				enfin parvenue et réalisée, sera facilement vérifiable par 
				l'accomplissement des passages bibliques suivants: 
				
					Matthieu 24:21 « Car alors, 
					la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. » 
					Matthieu 24:29 « Aussitôt après ces jours de détresse, le
					soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les 
					étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. » 
					Marc 13:19 « Car la détresse, en ces jours, sera telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais.»
					 
					Marc 13:24 « Mais dans ces jours, après cette détresse, le 
					soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, » 
				 
				Les passages ci-dessus expriment «une 
				désolation spirituelle» et ne sont pas une 
				interprétation symbolique pour le monde entier. Seuls «ceux 
				qui sont intelligents selon Dieu», comprendront. La 
				«désolation» dont il est parlée, est un état spirituel qui 
				vise exclusivement ceux et celles qui seront appelés. Pourquoi 
				cette désolation est-elle spirituelle? Trop de 
				détails dans ces prophéties sont purement d'ordre spirituel, 
				tels que ce que signifie «le soleil», «la lune», «les 
				étoiles», «lumière», «les puissances des cieux», et 
				aussi la compréhension du nom de «Micaël ou Michel»,
				et par conséquent la juste interprétation des prophétie 
				relatives «à la fin des temps» révèle le vrais 
				sens de tous ces détails, aux élus appelés par la voix ou 
				trompette de Christ, (la voix de l'archange). 
				
					Daniel 12:1 
					« En ce temps-là se lèvera 
					Michaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’a cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. » 
					Apocalypse 12:7
					« Et il y eut guerre dans le ciel. 
					Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,» 
				 
	 
				 
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	#11) 
	  
	
		Personne au 19ième siècle ni au 20ième siècle 
				n'a témoigné d'un  «temps de détresse» comme il n'y en a 
				jamais eu sur terre, ou même tenté d'expliquer le sens des mots 
		prophétiques qui ont été utilisés. Depuis l'élaboration de la doctrine «dispensationaliste» par les théologiens trinitaires Nelson 
				Darby (1800–82) et 
				Cyrus I. Scofield (19/08/1843-24/07/1921) , doctrine 
				essentiellement fondée sur l'interprétation des prophéties 
				bibliques du livre de Daniel, tout est demeuré scellé jusqu'à la 
				fin des temps, tel que demandé par l'ange qui s'adressa au 
				prophète Daniel. 
		Voyons le passage de Daniel 12 qui nous intéresse: 
		
			« (1) En ce temps-là se lèvera Micaël, 
			(Michel) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. (2) Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. (3) Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. (4) Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et 
			scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.» 
		 
		Des le début du chapitre 12, l'ange qui s'adresse à Daniel lui parle d'un temps particulier, identifié par 
				des événements uniques, et surtout parfaitement 
		expliqués et compréhensibles. La compréhension des prophétie est 
		directement liée «à une intelligence selon Dieu». Vous n'avez qu'à vous rapporter aux 
		paroles de l'ange à Daniel qui a stipulé: « Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, 
		mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.»
		Daniel 12:10 
		Les paroles de l'ange à Daniel sont: 
		« et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque.» 
		Jésus a abondé dans le même sens et a repris la même prophétie. Donc, ce sera une époque que personne ne pourra manquer et l'évidence sera incontestable. Cependant il faut garder en mémoire, que ce que l'ange rapporte au verset 1 du chapitre douze, concerne la mention du verset 40 du chapitre 11, 
		le chapitre précédent. 
		
			Daniel 11 « (40) 
			Au temps de la fin, 
			le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. (41) Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main. (42) Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d'Égypte n'échappera point. (43) Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Égypte ; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite. (44) Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. 
												(45) Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide.» 
		 
		Bien que le texte semble offrir des indices 
				temporels logiques, il faut néanmoins se rappeler qu'au verset 
				suivant, le chapitre 12, tout entendement a été scellé jusqu'aux 
				jours de la toute fin du monde. Lorsque Michel, le chef de 
		l'armée du peuple saint revient (se lève) ce sera l'accomplissement du 
		passage de 1 Thessaloniciens 4:16 et d'Apocalypse 12:7-8 
		
			1 Thessaloniciens 4:16
			« Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à 
			la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement» 
			Apocalypse 12:7-8 
			« (7) Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, 
			(8) mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.» 
		 
	 
 
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	#12)  
	
Par deux fois, l'ange qui s'adressa à Daniel lui demanda de sceller les paroles prophétiques qu'il avait annoncées concernant des événements qui se dérouleraient à la fin des temps. Or déjà à l'époque du théologien John Nelson Darby, qui vécut du 18 novembre 1800 au 29 avril 1882, l'interprétation du livre de Daniel par ce dernier donnait naissance à la doctrine dispensationaliste, laquelle fut reprise par le théologien Cyrus I. Scofield, aussi par Clarence Larkin et William Branham. Il est vraiment étonnant qu'avant le 20e siècle, l'on pouvait prétendre que la révélation divine réservée à la fin des temps s'était manifestée! Voyons les deux 
requêtes de l'ange à Daniel: 
	Daniel 12 « (3) Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. (4) Toi, Daniel, 
	tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.» 
	Daniel 12 (9) Il répondit: Va, Daniel, car 
	ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin. (10) Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et 
aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront. (11) Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (12) Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'au mille trois cent trente-cinq jours ! (13) Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.» 
 
Veuillez notre que l'ange qui parla à Daniel mentionna que tout ce qui est écrit entre le verset 1 et le verset 12 du chapitre  douze devait être scellé jusqu'au temps de la fin, et que plusieurs qui tenteraient de comprendre n'y arriveraient pas. Le livre de Daniel au chapitre 12 est explicite: tout a été scellé!  Sachez que la compréhension des prophéties concernant le rétablissement de Jérusalem, l'expiation des péchés du peuple, puis l'abolissement du sacrifice perpétuel et la destruction du sanctuaire après les 62 premières semaines était scellée jusqu'à la fin des temps, et par conséquent sans la révélation divine de ce qui était scellé, il ne pouvait pas y avoir d'interprétation fiable. 
Daniel 11 « (40) Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. (41) Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main. (42) Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d'Égypte n'échappera point. (43) Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Égypte ; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite. (44) Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. 
	(45) Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide.» Daniel 12 « (1) En ce temps-là (au temps de la fin) se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. (2) Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. 
(3) Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. (4)  Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.
   (5) Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l'un en deçà du bord du fleuve, et l'autre au delà du bord du fleuve. (6) L'un d'eux dit à l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges ? (7) Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée. (8) J'entendis, mais je ne compris pas ; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l'issue de ces choses ? (9) Il répondit: Va, Daniel,  car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin. 
(10) Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront. (11) Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (12) Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'au mille trois cent trente-cinq jours ! (13) Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.»  
Les temps de la fin ne dureront pas plusieurs centaines 
d'années comme le laisse croire la doctrine dispensationaliste. Souvenez-vous 
que l'apôtre Jean fut «enlevé en esprit» au JOUR DU SEIGNEUR,   
  
Apocalypse 1:10 , 
ce même jour de la fin des temps qui vient «comme un voleur dans la nuit» 
et qui fut prophétisé dans   
  
Actes 2:20 ,   
  
1 Thessaloniciens 5:2 ,   
  
2 Pierre 3:10 . 
C'est pourquoi tous ces théologiens qui ont tenté d'ouvrir le sens des 
prophéties de Daniel n'ont propagé que des doctrines du diable et leus 
enseignements sont expressément visés par   
  
2 Thessaloniciens 2:2  
 
 
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	#13) 
	  
	
		Ce chapitre traite de «l'intelligence» selon 
		Dieu. Voyons un peu les caractéristiques spirituelles de cette forme 
		d'intelligence. Cette intelligence est largement différente de 
		l'intelligence humaine et ordinaire et ne peut être interprétée 
		différemment de ce que les Écritures en témoigne. C'est premièrement une 
		intelligence «spirituelle» qui n'appartient qu'aux authentiques 
		chrétiens. Ce n'a aucun rapport avec «un zèle pour Dieu», des 
		doctrines religieuses ou des enseignements bibliques quelconques. 
		 
		
			Romains 10:2 «Je leur rends le témoignage qu'ils ont 
			du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: 
			» 
		 
		
			1 Corinthiens 1:19 « Aussi est-il écrit: Je détruirai 
			la sagesse des sages, Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents.»
			 
		 
		L'intelligence selon Dieu est en étroite relation 
		avec la compréhension du mystère de Christ et du Royaume de Dieu. Une 
		personne chrétienne ne nait pas «naturellement intelligente» 
		selon Dieu à sa naissance terrestre. C'est un don de Dieu, lorsque son 
		esprit est «renouvelé». 
		
			Éphésiens 3:4 « En les lisant, vous pouvez vous représenter 
			l'intelligence que j'ai du
			mystère de Christ» 
		 
		L'intelligence selon Dieu est une «connaissance» 
		de la volonté divine, bref, une sagesse et une intelligence divine. 
		
			Colossiens 1:9 « C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez 
			remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, 
			» 
		 
		Les «intelligents» selon Dieu ont le cœur 
		rempli de consolation divine, sont unis dans l'amour et la charité, et 
		comprennent qui est «Christ», et  
		
		sont avec lui un seul Esprit  
		 
		
			Colossiens 2:2 « 
			... afin qu'ils aient le cœur
			rempli de consolation, qu'ils soient unis dans la charité, et enrichis d'une 
			pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ,» 
		 
		Les «intelligents» selon Dieu connaissent 
		parfaitement qui est Dieu, qui est «leur Père céleste», qui est
		«le Fils» ou «l'Esprit» et il s'agit d'une «révélation 
		divine». Le fait de prétendre avoir «la foi chrétienne», de 
		fréquenter une assemblée et endosser des enseignements religieux n'a 
		rien à voir avec la compréhension et l'entendement de «l'intelligence 
		divine». Par conséquent, une personne endossant la doctrine 
		trinitaire ne peut être considérée comme étant une personne 
		comprenant la nature divine, le royaume des cieux et le «mystère 
		de Dieu» en Jésus-Christ. La «sagesse d'un théologien 
		trinitaire» ne comprendra jamais le royaume de Dieu, et encore 
		moins ne peut accéder à la nouvelle naissance selon Dieu. De plus un 
		«trinitaire» ne pouvant «naitre de nouveau» n'a aucune 
		crédibilité lorsqu'il livre ses enseignements teintés de ses 
		interprétations bibliques. Croyez-vous vraiment que les «pères» 
		de la doctrine dispensationaliste, tels que Nelson Darby, Cyrus I. 
		Scofield, Clarence Larkin ait reçu de Dieu la moindre parcelle de 
		lumière ou de vérité pour justifier leur doctrine dispensationaliste?
		 
		
			1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et 
			qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. 
			» 
			2 Thessaloniciens 2:2 
			« de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit 
			par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là.» 
		 
	 
 
 
 
 
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				#14)  
					Voici quelques commentaires sur le passage de 1 Chroniques. 
								Ce passage de l'Ancien Testament rapporte les paroles de l'Éternel, sous forme de demande et d'avertissement 
						1 Chroniques 16:15 « 
									Rappelez-vous à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations.
									»  
					
					Notons quelques caractéristiques 
								concernant ce passage, qui exhorte «à se 
								rappeler à toujours» et «mille 
								générations.» 
						- 
						
						
						Livre de la Bible numéro 13 — 1 Chroniques  
						- 
						
						
						Écrivain : Ezra  
						- 
						
						
						Lieu de composition : Jérusalem ?  
						- 
						
						
						Fin du travail de composition : vers 460 avant notre ère. 
									  
						- 
						
						
						Période qu’embrasse le texte : après 1 Chroniques 9:44 : 1077-1037 avant notre ère. 
									  
					 
					
					
					Le prophète Ezra a écrit le livre des Chroniques. 
					
					Il semble qu’à 
								l’origine les deux livres des Chroniques ne 
								formaient qu’un seul livre ou rouleau qui a par 
								la suite été divisé pour plus de commodité. 
								Pourquoi a-t-on écrit les Chroniques ? 
								Examinons la situation. L’exil à Babylone avait 
								pris fin 77 ans auparavant. Les Juifs s’étaient 
								réinstallés dans leur pays. Toutefois, il y 
								avait une dangereuse tendance à l’abandon du 
								culte de l'Éternel dans le temple reconstruit à Jérusalem. Ezra avait été autorisé par le roi de Perse à nommer des juges et des enseignants de la loi de Dieu (et de celle du roi) et à embellir la maison de Jéhovah. 
Des listes généalogiques exactes étaient indispensables à la nomination exclusive de personnes ayant qualité pour servir dans la prêtrise ainsi qu’à la confirmation de l’héritage des tribus, lesquelles subvenaient aux besoins des prêtres. Compte tenu des prophéties de Jéhovah relatives au Royaume, il était également 
vital de posséder un document clair et digne de foi traçant la lignée de Juda et de David
								 
					
					Quelle preuve avons-nous qu’Ezra a écrit les Chroniques ? Les deux derniers versets de Deux Chroniques 2Chroniques 36:22, 23 sont identiques aux deux premiers versets du livre d’Ezra 1:1, 2, et Deux Chroniques se termine au milieu d’une phrase qui s’achève en Ezra 1:3. Par conséquent, le rédacteur des 
Chroniques doit être le même que celui du livre d’Ezra. C’est ce qui ressort encore du fait que le style, le langage, le vocabulaire et l’orthographe des livres des Chroniques et d’Ezra sont les mêmes. Certaines expressions de ces deux livres ne se rencontrent dans aucun autre livre de la Bible. Ezra, qui a écrit le livre du 
même nom, a également dû rédiger les Chroniques. La tradition juive appuie cette conclusion. 
					Quelles étaient les qualifications spirituelles et profanes d’Ezra ? Nul n’était mieux qualifié qu’Ezra pour compiler cette histoire authentique. 
								 
					
					«Car Ezra avait préparé son cœur à consulter la loi de l'Éternel, à la pratiquer et à enseigner en Israël la prescription et la justice.» (Ezra 7:10). 
								
					 
					Étant donné qu’Ezra «monta de Babylone» dans la septième année du roi de Perse Artaxerxès, soit en
					468 avant notre ère, et qu’il ne fait pas mention de l’arrivée de Néhémie en 455, événement très important, la rédaction des Chroniques a dû être achevée entre ces deux dates, probablement vers 460 notre ère, 
à Jérusalem (Ezra 7:1-7 ; Néhémie. 2:1-18). Les Juifs du temps d’Ezra acceptaient les Chroniques comme une partie authentique de 
								«toute Écriture inspirée de Dieu et utile». Ils les appelaient Divré hayyamim, ce qui signifie
					«Les affaires des jours », c’est-à-dire l’histoire des jours ou des temps. Quelque 200 ans plus tard, les
 traducteurs de la Septante ont également inclus les Chroniques dans les livres canoniques. Ils ont divisé le livre en deux parties, et, supposant qu’il complétait les livres de Samuel et des Rois, soit la Bible tout entière de l’époque, ils l’ont appelé Paraléïpoménôn, ce qui veut dire
					«Choses laissées de côté (non mentionnées, 
 omises)». Bien que ce nom ne soit pas particulièrement approprié, il indique néanmoins que ces traducteurs considéraient les Chroniques comme un écrit authentique et inspiré de Dieu.
					
					
					Les chapitres 1 à 9 donnent les généalogies d'Adam à Saül. Le chapitre 10 raconte la mort de Saül. Les chapitres 11 à 22 racontent les événements du règne de David. Les chapitres 23 à 27 expliquent que Salomon fut fait roi et que les Lévites reçurent leurs fonctions. Le chapitre 28 
explique que David commanda à Salomon de construire un temple. Le chapitre 29 relate la mort de David.
								
					
					Source: 
					Livre de la Bible numéro 13 — 1 Chroniques 
					L'expression «1000 générations», 
								renforce l'expression «à toujours» dans 
								le sens de «à perpétuité» Combien d'années terrestres de 360 jours pouvez-vous attribuer à 1000 générations, selon Dieu? 
								Est-ce que l'Éternel voulait signifier seulement 
								une période de 40,000 ans? 
								 Les étudiants de la Bible affirment qu'il n'y a pas de réponse précise en ce qui concerne la durée d’une génération. 
								Ces étudiants proposent que nous pouvons nous inspirer de certains exemples. 
								Selon eux, les Écritures nous montrent que la durée d’une génération varie selon la période historique sous considération. L’Histoire des débuts illustre des générations plus longues car les gens vivaient beaucoup plus longtemps.
Le Nouveau Testament débute par la généalogie d’Abraham jusqu’à Jésus-Christ. Comme conclusion à cette généalogie, Matthieu 1 :17 dit :
								« Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations depuis David jusqu’à la déportation à Babylone, et quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu’au Christ». 
								Mais dans le cas du passage de 1 Chroniques 16:15, est-ce 
								vraiment que le fait de limiter 1 génération à 
								un nombre d'années est important? Ce qui semble 
								important, c'est l'expression «rappelez-vous 
								à toujours» Lorsque des 
								étudiants des Écritures prennent les paroles au sens littéral et dans le cas de 
					1 Chroniques 16:15,
								mélangent la «durée de la vie» avec 
								«génération» ils se retrouvent avec un 
								casse-tête d'interprétation, car la génération moyenne est l’âge moyen auquel les parents donne naissance à leur premier enfant 
								et lorsque la durée de vie augmente, il en est de même pour la génération. 
								Selon leur entendement et théorie, afin d’illustrer comment la durée de vie a varié dans le temps, 
								ils observent que la durée moyenne de la vie des patriarches avant le Déluge est de 912 ans. Celle de Sem à Peleg (contemporain de la tour de Babel) est réduite à 484 ans et de Peleg à Abraham, réduite encore plus, à 195 ans.
								Ainsi, la génération moyenne d’Abraham à David (Matthieu 1 :17) était approximativement de 64 ans alors que celle des deux autres groupes était de 38 ans. 
								Finalement, ils en concluent que la moyenne serait de 50 ans environ.
					 Il existe aussi d’autres significations pour le mot 
								«génération». À titre d’exemple, la génération qui verra le retour du Christ (Matthieu 24 :34) fait référence à ceux qui seront vivants à cette époque. Il est évident  que lorsque Jésus s'est manifesté en Israël, la période qui s'était écoulée entre ce qui est dit dans 1 Chroniques 16:15 et la sienne représentait plus ou moins 1050 ans, ce qui équivaut à 21 générations de 50 ans. Nous sommes assez loin de 1000 générations, qui équivaudrait à 
									50,000 ans. Source: 
								Comment la Bible definit-elle une generation ? (rcg.org)  
 
  
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	Capture d'écran de l'explication du mot hébreu «owlam», 
Strong 05769 
 
				
								1 Chroniques 16:15 « Rappelez-vous à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations.
									»  
 
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#15)  
				Dans l'ancien et le nouveau Testament, deux mots sont utilisés pour signifier continuité, perpétuité, étendre, continuellement, d'une manière continue, la continuité, constamment, toujours, continuellement. Il s'agit du mot grec διαπαντός (diapantos) - Strong 1275; et du mot hébreu תָּמִיד (tamiyd) - Strong 08548 Voici ce que donne leur signification respective:  διαπαντός (diapantos) - Strong 1275 - mot grec signifie: « constamment, toujours, continuellement», et est utilisé dans les traductions de la bible Second 1910 voulant dire: 
				« sans cesse, continuellement, constamment, en tout temps» C'est ce mot qui est utilisé pour traduire l'expression «sans cesse»  
 
d'Hébreu 13:15  
				 
								Hébreux 13:15 « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.»  
				תָּמִיד (tamiyd) - Strong 08548 - mot hébreu qui signifie: « continuellement, conserver à toujours, constamment, à perpétuité, perpétuel, toujours, longtemps, sans cesse, toute la journée, incessamment, ni jour ni nuit» et est utilisé dans la version biblique Second 1910 pour dire: « continuité, perpétuité, étendre continuellement, d'une manière continue, la continuité». C'est ce mot qui est utilisé pour traduire l'expression de «sacrifice perpétuel» tel que mentionné dans  
					  Daniel 8:11-13 , 
  Daniel 11:31  , 
  Daniel 12:11  
				 Ainsi, l'expression «sacrifice perpétuel» signifie un sacrifice dont l'action est «perpétuelle», de façon incessante. En aucun cas, il ne s'agit du sacrifice des boucs et des agneaux de l'ancienne alliance et ce type de sacrifice terrestre n'a jamais été entre les mains du chef de l'armée des cieux. C'est plutôt le sacrifice de Jésus, la Nouvelle Alliance en son sang. C'est la pensée perpétuelle, telle que demandée par Dieu.  
 
   
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Capture d'écran de l'explication du mot grec «diapantos», Strong 1275
 
   
 Cliquez pour agrandir  Capture d'écran de l'explication du mot hébreu «tamyid», 
Strong 08548
 Jour et nuit
   
				
								Apocalypse 4:8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puisant, qui était, qui est, et qui vient !  Apocalypse 7:15 C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ;  Apocalypse 12:10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.
								 Apocalypse 14:11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.  Apocalypse 20:10 Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.  Apocalypse 21:25 Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit.   
								Daniel 8:11-13 , 
  Daniel 8:11:31  , 
  Daniel 12:11  
 Daniel 8:11 « Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire. (12) L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises. (13) J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait: Pendant combien de temps s'accomplira la vision sur 
									le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur ? Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés ?»  Daniel 11:31 « Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser 
								le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur.»  Daniel 12:11 « Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.»   
 
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#16)  
L'expression «sacrifice perpétuel» est une façon de parler de «la pensée perpétuelle» de la Nouvelle Alliance dans le sacrifice de Jésus-Christ. C'est une pensée «constante et permanente», une pensée consciente qui dure «jour et nuit». C'est la pensée constante du sang versé qui confère au croyant le vêtement blanc spirituel. Une «pensée perpétuelle» est une façon de dire «jour et nuit», constamment, continuellement, sans arrêt, tout le temps.... Laissez-moi vous montrer l'autre type de pensée perpétuelle, l'autre type de pensée «jour et nuit». En d'autres mots, une pensée perpétuelle qui s'exerce
«jour et nuit» est une pensée qui vient de Christ, ou du diable, appelé «Satan», qui signifie «l'esprit accusateur». 
Apocalypse 12:10 « Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.» Note: perpétuellement, constamment, continuellement, sans arrêt, tout le temps....  
 
 
   
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Les Écritures d'Apocalypse 12:10, ne mentionnent pas que «l'esprit accusateur» accusait les saints, mais les frères.... C'est là toute la nuance. Avant d'être «saints», ils sont appelés «frères». Avant que Michel et ses anges déclarent la guerre dans le ciel, guerre décrite dans  
Apocalypse 12:7-9 
								
  , le diable, «Satan», qui signifie «l'esprit accusateur», règne sur leur conscience jour et nuit. Comment se fait-il que les frères se sont laissé accuser comme cela? La réponse est simple; jusqu'à cette époque, le sacrifice perpétuel qui rejetait toute accusation, tel que mentionné dans     
 
Romains 8:33   avait cessé.  Quelques uns d'entre vous me diront que «les frères» mentionnés dans Apocalypse 12:10 sont des saints et qu'il est normal que le diable les accuse devant Dieu. Oh que non! C'est là que le mystère de l'iniquité a trompé l'Église! Si les «frères» mentionnés dans  
Apocalypse 12:10 
								
   avaient été les «saints» de  
Romains 8:27 
								
 , alors expliquez-moi comment l'accusateur aurait-il pu accuser des saints parfaitement conscients de qui ils sont en Jésus-Christ devant Dieu? Cela aurait été tout simplement impossible, car leur Esprit en Christ intercédait pour eux! Christ n'intercède pas pour des gens qui ne croient pas! Et ceux qui ne croient pas sont des pécheurs! Personne ne peut accuser les authentiques saints, personne! Aucun ange! Aucun démon! Satan ne peut pas accuser un vrai saint! Personne n'aurait pu accuser Jésus! Personne ne peut accuser un frère de Jésus, qui est un parfait «copié/collé» de Jésus! Méditez bien le passage de
   Romains 8:33-34  
								
    
Le diable n'est pas stupide et quand il sait qu'il a affaire à d'authentiques saints de Dieu, il sait parfaitement qu'ils sont intouchables. Ils sont restaurés à l'image de Jésus.  
Romains 8:29
								
  ,   
Colossiens 3:10  
								
   Avez-vous déjà 
vu une Écriture qui mentionnait que le diable accusait Jésus, jour et nuit? Le diable, l'esprit accusateur, sait parfaitement qu'il ne peut accuser les authentiques saints de Dieu. Ils sont nés de Dieu et ils se gardent eux-mêmes.  
 1 Jean 5:18 
								
								
   Le diable sait parfaitement qu'il ne peut accuser un «copié/collé» de Jésus!  Alors le péché, c'est quoi? C'est de se laisser accuser devant Dieu, dans la conscience, en permanence. Le péché, c'est l'incrédulité qui doute de la puissance du sacrifice de Jésus! Je me souviens parfaitement la dernière fois, lorsque je suis allé à un culte du dimanche dans une assemblée locale «du message», que le pasteur local a terminé sa prédication en faisant ce qu'on appelle «un appel à l'autel». À mon étonnement, des gens que je connaissais depuis presque 20 ans, des gens qui se nourrissaient de tous les sermons de 
William Branham, étaient là à genoux devant la chaire du prédicateur, se frappant la poitrine et confessant leur condition de pécheur! J'entendais leurs gémissements et j'étais tristes pour eux. Même en réclamant «le sang de Jésus» sur leur culpabilité, ils passaient complètement à côté du principe divin de la Nouvelle Alliance. Ils étaient toujours sous la domination de l'esprit humain, l'accusateur! Certes ils étaient sincères, mais ils n'avaient absolument rien compris! Pourquoi? À cause de faux enseignements qui avaient oblitéré leur compréhension du salut de Christ! C'est pour cette raison que les pasteurs seront jugés sévèrement. Revenons au passage  
d'Apocalypse 12:10 
								
 . D'une part, souvenons-nous qu'à un certain moment, les «frères» furent vaincus. Cela arriva après le départ des authentiques saints de l'ère apostolique. Paul en avait parlé de son vivant, et affirmé que le mystère de l'iniquité agissait déjà dans ses assemblées. Des disciples qui étaient «attirés par le christianisme» furent graduellement soumis aux influences des ouvriers du mystère de l'iniquité, ceux qui avaient l'apparence de la piété, mais qui en reniaient la force. Ils étaient probablement très sincères et cherchaient sans aucun doute «une nouvelle vie» fondée sur la justice, l'honnêteté, l'amour, la charité, l'altruisme, etc.  Hormis 
ceux qui étaient Juifs et qui pratiquaient la Loi du Judaïsme, ceux qui appartenaient aux nations n'avaient jamais connu autre chose que des valeurs morales élémentaires, et même condamnables, si l'on comprend qu'ils vivaient au sein de religions païennes dans l'empire romain. Mais là, on leur présentait des préceptes et des doctrines «soi-disant chrétiennes» qui semblaient fondées sur les meilleurs principes et les plus belles vertus que les apôtres leur avaient témoignées. Ces nouvelles valeurs morales «chrétiennes» sont devenues des objectifs à atteindre et cela leur fut présenté comme «des moyens» pour vivre une vie «sanctifiée». Cependant, ils étaient tous demeurés sous la tutelle morale de l'esprit accusateur et n'ont jamais connu 
l'authentique nouvelle naissance. Toujours soumis et dominés par l'esprit de l'accusateur, les «soi-disant chrétiens» se sont efforcer d'aiguiser les meilleures valeurs morales et ont  basculé dans des «apparences de piété», des «dogmes, liturgies, sacrements, etc..». Évidemment Christ ne pouvait pas intercéder pour ce type de croyance religieuse. Pourquoi?  Parce que Christ n'intercède que pour les saints, ceux qui croient en la perfection divine que leur accorde le sacrifice de Jésus! En d'autres mots, le sentiment de culpabilité ne peut même pas se tenir dans la présence de Dieu. Souvenez-vous le sens des passages suivants: 
Matthieu 5:48 «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Jésus faisait ainsi écho au passage de Lévitique 11: 44-45, qui a été repris par l'apôtre Pierre : Pierre 1:16 «Vous serez saints, car je suis saint». Note: Il n'y a qu'un moyen d'être parfait, comme votre Père Céleste est parfait. Et cela ne peut venir de votre propre volonté ou de votre propre conduite morale. En aucun cas il n'est mention d'une sainteté passagère de quelques instants, jours ou semaines... ni après votre mort physique!
   Luc 1: 74-75: «(74)
 De le servir sans crainte, (75) En marchant devant lui  dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie.»   
 Note:
  «Tous les jours de votre vie» signifie:
 constamment, perpétuellement, sans cesse, sans arrêt. jour et nuit. Hébreux 12:
 « (22) Mais vous vous êtes approchés de (...) (23)
de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » 
 Note: Paul s'adressent à des disciples vivants en chair et en os, pas à des personnes décédées et dans l'au-delà. Les «esprits des justes parvenus à la perfection» sont ceux qui savent qu'ils sont restaurés saints et parfaits dans la présence de Dieu. 
 Philippiens 3:15: « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. »   
Christ n'intercède que pour les saints, les parfaits, ceux qui se réclament de la sainteté et de la perfection de Jésus! Un sentiment de culpabilité récurent chez celui ou celle qui se réclame de Christ prouve que sa foi n'a pas vaincu l'esprit accusateur! Même si l'on vous enseigne qu'il vous suffit «d'appliquer le sang de Jésus» sur votre vie lorsque vous vous sentez coupable, il n'en demeure pas moins que le mot «péché», «faute», «manquement», etc... vous ébranle régulièrement et fait toujours partie de votre témoignage intérieur! En aucun cas, il est possible que Christ intercède pour des gens ignorants des principes élémentaires de l'Évangile Apostolique, comme William Branham a tenté de le faire croire en excusant des personnages trinitaires et ouvriers 
du mystère de l'iniquité, tels que Martin de Tours, Irénée de Lyon, Colomba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley! Christ n'intercède que pour les siens, ceux du peuple saint, ceux qui ont traversé le voile de l'accusateur et de la culpabilité!
  Question: Quand est-ce que les frères seront «accusés» dans leur âme et conscience, jour et nuit, devant Dieu, par l'esprit accusateur?
  Réponse: Jusqu'à ce que la voix de l'archange vienne à la rescousse du peuple saint et redonne la sainteté et la perfection à ceux dont le nom était écrit dans le Livre de Vie. En d'autres mots, Apocalypse 12:10 rétablit le sacrifice perpétuel original. Le Temple est reconstruit! Les places et les fossés spirituels sont rétablis et Jérusalem renaît à nouveau! 
 
 
 
 Cliquez pour agrandir  « Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé. Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. » 
	
		Le sacrifice de Jésus est à effet définitif et le rite sacrificiel de la loi de l’Ancien Testament n’est plus nécessaire. L'apôtre Paul est claire et précis sur ce point: 
		 
		Hébreux 9:26 autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son 
								sacrifice.  
		Hébreux 10:12 lui, après avoir offert un seul 
									sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu, 
		 
		Hébreux 13:15 Par lui, offrons sans cesse (perpétuellement) à Dieu un 
									sacrifice de louange, c'est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. 
		 
		Hébreux 10:4 car il est impossible que le 
									sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. 
		 
		Hébreux 10:19 Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du 
									sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 
		 
		Nous notons en effet que jusqu’à ce jour, même ceux qui s'identifient comme juifs n’ont plus de temple, et par conséquent aucun culte existe. Donc, à la fin de la 62e semaine, l'ancien 
sanctuaire à Jérusalem perd toute son importance, puisque la nouvelle Alliance en Jésus-Christ conduit les élus de Dieu dans un 
		«sanctuaire qui n'a pas été fait de main d'homme».  
		 
		Marc 14:58
		 ,  
		 
		Actes 17:24, 
		 
		Hébreux 9:24
		 ,  
		
		 Notons que le verset 26 fournit l’information suivante : Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. 
		 
		Le peuple d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire…
		De quel sanctuaire s'agit-il? À la mort de Jésus, le vieux sanctuaire du temple ne mérite plus d'être appelé sanctuaire, car il a été complètement remplacé. Le peuple d’un chef, fait référence au mystère de l'iniquité. L'apôtre Paul le savait. C'était une question de temps avant que le sanctuaire spirituel qu'il prêchait soit disparu. Le sacrifice perpétuel 
		 
		Hébreux 13:15  ancré dans la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ 
		 
		Luc 22:20 
		 
		2 Thessaloniciens 2:7
		« Car 
									le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que 
									celui
		qui
		le
		retient encore ait disparu. » 
		Hébreux 13:15
		« Par lui, offrons sans cesse (perpétuellement) à Dieu un 
									sacrifice de louange, c'est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » 
		Luc 22:20 « Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, 
								en disant: Cette coupe est la nouvelle 
								alliance
		en
		mon
		sang, qui est répandu pour vous. » 
	 
 
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				#17)  
				La traduction française du passage de   Matthieu 18:10 , contient à lui seul l'essence de base décrivant une vérité essentielle du mystère de Dieu. Je parle ici de l'expression «continuellement». Bien que le mot original aurait pu être traduit par «totalement» 
					ou «dans toute sa totalité», lorsque le mot original est associé au contexte du reste de la phrase, il devient «continuellement». Ainsi la majorité des traducteurs de la langue française ont utilisé dans ce passage, le mot «continuellement», dans le même sens que le mot «perpétuellement» ou l'expression «sans cesse». Considérez que Jésus a fait une étonnante déclaration sur les «anges» des «petits enfants» en donnant avec l'illustration symbolique un sens similaire à celui 
					«d'être toujours attentif ou conscient de façon constante perpétuellement». 
				Sauf que bien peu ont saisi la profondeur de ce que Jésus voulait dire. Observons ce qui est écrit dans Matthieu 18:10 «Veillez à ne pas mépriser l'un de ces petits.» (* Les petits = tous ceux du Royaume de Son Père) «Car je vous dis que leurs anges dans les cieux contemplent continuellement la face de mon Père, qui est dans les cieux.» 
 Ce passage ne saurait être compris complètement si l'interprétation divine de l'expression «de leurs anges», propose une 
				explication différente de ce que la tendance populaire a par la suite véhiculé. En fouillant sur Internet, j'ai observé que la tendance populaire croit que nous avons tous besoin de protection, car les risques que nous courons tous les jours sont nombreux : les maladies, les accidents, les violences physiques ou verbales, les agressions, etc. La plupart des gens espèrent qu'ils «possèdent» un ange gardien! Est-ce que ça implique que chaque personne, a un «ange» (être céleste) qui lui est attribué? Il faut savoir qu'à l'époque de Jésus c’était un peu la pensée populaire du Judaïsme et peut-être la pensée populaire qui a survécue jusqu'à aujourd'hui. Si vous croyez que «les bonnes gens» ont naturellement depuis leur naissance «un ange gardien» désigné seulement pour assurer quelque protection physique, un peu comme un «talisman» doué de pouvoirs portant «chance» 
				à la personne qui le possède, et bien vous n'avez rien compris.  De nombreux personnes utilisent ce passage pour justifier leur enseignement sur les «anges gardiens», qui seraient selon leurs dires, des êtres spirituels (angéliques) dont le rôle est d'assurer une protection à quelqu'un pratiquant leur foi. Mais en fait, ils sont très loin de la vérité. D'une part ils oublient que les «petits enfants» mentionnés par Jésus étaient donnés en exemple, par allégorie avec les 
					«enfants du royaume de Dieu» et que «leurs anges» n'étaient pas les «anges» de tous les enfants du monde entier, mais «l'esprit conscient qui leur a été attribué» et qui «les garde eux-mêmes» comme ceux qui sont nés de nouveau.   1 Jean 5:18  . Là, la notion populaire «d'anges gardiens» n'a 
					plus de crédibilité. Mon point ici, est que si dans Matthieu 18:10, au lieu de dire «contemplent continuellement», Jésus aurait dit « Car je vous dis que leurs anges dans les cieux  contemplent la face de mon Père qui est dans les cieux, et ceci, JOUR ET NUIT», alors cela aurait signifié la même chose.  Jésus aurait aussi pu dire « Car je vous dis que leurs anges dans les cieux contemplent perpétuellement la face de mon Père qui est dans les cieux» et cela aurait aussi été dit dans le même sens. Maintenant, comprenez bien: Jésus a utilisé un petit enfant comme une figure de style ou allégorie pour illustrer le royaume de Dieu. La Bible enseigne que «les anges» se sont manifestés intensément tout de suite après la naissance de l'Église après la Pentecôte, et qu'ils le feront encore à la conclusion de la fin des temps. S'ils sont actifs au début et à la fin, il nous est permis de croire qu'à notre époque, leurs activités sur la terre n'ont pas cessé.  D'autre part, en affirmant que «les anges sont constamment en présence de Dieu» et qu'en conséquence il ne faut pas mépriser les véritables croyants nés de nouveau, le Seigneur Jésus laisse supposer que les anges jouent présentement un rôle 
					actif sur les enfants de Dieu. En fait, plusieurs autres passages du NT nous font penser que les anges accomplissent à l'heure actuelle un ministère auprès des hommes. En voici quelques exemples. 
				 
 
 
 
 
Maintenant êtes-vous convaincu qu'il est vraiment possible d'être spirituellement dans la Présence de Dieu? Maintenant, observons quelque chose que vous avez probablement manqué de l'Écriture. Rappelez-vous Jésus a utilisé un petit enfant comme une figure des élus? Jésus nous a donné un détail sur les «anges» et c'était si étrange, que peu ont jamais compris. Cette vérité n'a jamais vraiment été encore expliquée parmi les saints.  
				« Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble 
comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.». Matthieu 18:2-4   
				Jésus a fait une déclaration sur les «anges» avec un sens similaire non seulement à celui d '«être toujours attentif». mais assurément «d'être perpétuellement dans la présence de Dieu». Relisons Matthieu 18:10  
				« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ...»   Matthieu 18:10  (* Les petits = tous 
ceux du Royaume de Son Père) 
« car je vous dis que leurs anges dans les cieux
voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux.»  
				En d'autres termes, leurs «anges sont TOUJOURS » de la présence de Dieu. C'est l'équivalent de l'esprit régénéré de ceux et celles qui sont réellement nés de nouveau!  Dans le passage de Matthieu 19:14 nous lisons: « Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.»   Matthieu 19:14  Maintenant 
				comprenez moi bien, en tant qu'enfants de Dieu, si nous recevons un «ange élu» (un esprit correspond à notre salut), cela signifie que «notre ange», notre esprit élu, contemple constamment la présence de notre Père céleste. Cela fait contraste avec ceux qui sont «accusés jour et nuit» devant Dieu, par l'esprit accusateur qui leur appartient!  L'expression «rappelez-vous toujours» telle 
					que la traduction française nous l'indique dans    1 Chroniques 16:15  était en fait la préfiguration d'un «commandement» de l'alliance divine qui se révèlera la «Nouvelle Alliance en Jésus-Christ», donné par Dieu à son saint peuple, et l'expression signifie 
«jour et nuit». Cette expression s'oppose directement à l'expression  «jour et nuit» que l'on trouve dans Apocalypse 12:10 « car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.» lorsque le mystère de l'iniquité fit cesser le le sacrifice spirituel perpétuel à la fin de l'âge apostolique. En d'autres mots, le mystère de l'iniquité a fait cesser complètement l'authentique «nouvelle naissance» de la conscience perpétuelle de la sainteté et de la perfection garantie par le sacrifice expiatoire de Jésus. La particularité des «esprits élus» est qu'ils contemplent la présence de Dieu perpétuellement, et c'est pour cela que la «Nouvelle Alliance» est «le sacrifice perpétuel». C'est le mystère du salut! Il y a autant «d'anges élus» que de 
					personnes «élues». Nous avons été créés à la ressemblance de Dieu et lors de notre réelle nouvelle naissance, chacun de nous reçoit «un ange» élu, ce qui explique «l'esprit régénéré» attribué pour remplacer l'esprit déchu. En d'autres mots, «l'ange» de l'élu est le nouvel esprit «sa personne»! Et notre chef est un «archange», la tête de l'Esprit premier-né, qui lui est la «pensée de notre Père Céleste».  
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#18)
  
	Bien que la doctrine dispensationaliste inventée de toutes pièces soit complètement fausse, je 
	tiens tout de même à souligner l'influence des auteurs trinitaires du 
	dispensationalisme avec ce qu'a endossé et répété William Branham. 
 
 
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Les 7 âges de l'Église sont placées entre la 69e semaine et la 70e semaine de Daniel | 
 
SCOFIELD REFERENCE NOTES 1917 Apocalypse 1:20 http://biblehub.com/commentaries/sco/Apocalypse/1.htm  | 
LARKIN 1920 The Apocalypse Book - The Things Which Are
 THE MESSAGES TO THE SEVEN CHURCHES. | 
 
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  « Les messages aux sept églises ont une application quadruple: (...) le quatrième est prophétique, comme révélant les sept phases de l'histoire spirituelle de l'église, depuis, par exemple, l'an 96 jusqu'à la fin. Il est incroyable que dans une prophétie couvrant la période de l'Église, il ne devrait pas y avoir de tels préjugés. Ces messages doivent contenir cette vue si elle est dans le livre, 
 
car l'église n'apparaît pas après le chapitre 3:22 d'Apocalypse ».  
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  « Les chapitres deux et trois, doivent être une description ou  un aperçu prophétique de « l'histoire spirituelle» de l'Église depuis l'époque où Jean a écrit le Livre en l'an 96, jusqu'à l'enlèvement de l'Église, sinon nous n'avons pas de «Vision prophétique» de l'Église pendant cette période, car elle disparaît de la terre à la fin du 
	chapitre trois, et on ne la voit plus 
jusqu'à ce qu'elle réapparaisse avec son Seigneur au chapitre dix-neuf.»
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WILLIAM BRANHAM 1961
  Prédication La soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806] | 
 
 « (39) L’Église part au chapitre 3 de l’Apocalypse. Il n’est absolument rien dit, là, de rien; mais la toute dernière chose, c’était le dernier messager de l’âge. Après ça, nous parlons des Juifs, jusqu’au retour, avec l’Épouse, au chapitre 19. Du chapitre 6 au chapitre 19, c’est rien que les Juifs. » | 
 
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 Le théologien Larkin semblait avoir résumé un aperçu et une structure, plus élaborée, des «7 phases» de l'Église, à partir des différents éléments que d'autres théologiens avaient avancés avant lui, ce qui était perçu comme une bonne technique d'érudition, mais sa principale faiblesse était toutes les 
	lacunes qu'il avait laissées dans le dossier des 7 «pseudo âges» de l'Église. Pour plusieurs, Larkin en savait beaucoup et faisait un excellent travail, mais il était déconcerté sur certains points et ne pouvait donc pas terminer ou «finir le mystère» que d'autres avaient commencé.  | 
 
 
 1965 - Citation prise dans le sermon  «Événements modernes rendus clairs par 
	la prophétie» [65-1206]  «(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais 
	écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.» (William M. Branham)   | 
 
 
 
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  Prédication La soixante-dixième semaine de Daniel 61-0806 
« (57) Bon, donc si nous lisons dans la Bible que soixante-dix semaines ont été fixées sur le peuple. Or… Ça n’a rien à voir avec l’Église. Les soixante-dix semaines n’ont rien à voir avec l’Église. Si vous remarquez ici, sur le schéma, j’ai inséré *l’âge de l’église* entre les soixante-dix semaines.» (*La période de grâce de l'Église)
  « (61) Bon, maintenant, situons les soixante-dix semaines de Daniel. Maintenant, je vais encore répéter ceci: ministres de l’Évangile, si vous n’êtes pas d’accord avec ceci, c’est en ordre. Elles se 
divisent en trois périodes, comme nous le voyons dans Daniel 9. Trois périodes. D’abord, une période de sept semaines; ensuite, une de soixante et deux, c’est-à-dire soixante-deux; et ensuite une période d’une semaine. Elles se divisent en trois périodes différentes.»
« (62) Maintenant, j’ai tracé les divisions, ici au tableau. La première période, la deuxième période, et, *d’après la façon dont je le comprends, par l’Évangile, par le Saint-Esprit*, au temps de la fin, Dieu revient de nouveau aux Juifs.» (*Après avoir consulté les travaux de Larkin)
  « (74) Alors nous voilà ici, la première semaine. [Frère Branham montre du doigt le schéma qui se trouve au tableau.—N.D.É.] Quarante-neuf ans pour que le temple soit reconstruit. La ligne du haut, qui passe, là, ça représente la nation juive.»
  
« (79) Donc, il nous est dit que “depuis la promulgation de la parole disant de reconstruire la ville jusqu’au Messie, il y a sept” (sept, ça, c’est la première, la première, ici), “sept semaines et soixante-deux”, ça fait, soixante-deux plus sept, ça fait soixante-neuf, soixante-neuf semaines.
  « (80) (...) Jésus est entré dans Jérusalem le dimanche des Rameaux de l’an 30 ap. J.C. Et maintenant, maintenant, de 445 av. J.-C. à 30 ap. J.-C., il y a exactement quatre cent soixante-quinze ans.»
  «
(189) Bon, donc si les soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement, et que les Juifs sont maintenant dans leur patrie, et que l’âge de l’église des nations correspond exactement au temps de la fin, au temps des Nicolaïtes… ou, au temps de Laodicée, (...)   Dès l’instant où Il fait commencer la soixante-dixième semaine, ou sept ans, l’Église est partie.  
														
														
« (191) Ces soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement; le départ des Juifs a correspondu parfaitement; l’âge de l’église a correspondu parfaitement. Nous sommes au temps de la fin, au temps de la fin, l’âge de l’église de Laodicée, la fin de celui-ci. [Frère Branham se réfère au schéma qui se trouve au tableau.—N.D.É.] Les messagers/étoiles, ils ont tous prêché leur message. Il a été proclamé.»
  « (192ième semaine, ou sept ans, l’Église est partie. 
Maintenant écoutez. Je cite de nouveau, je re-cite, pour que vous ne l’oubliez pas. *Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume, pendant que j’écrivais.* Nous sommes dans l’âge de Laodicée. Le Christ est rejeté par Sa propre église. L’étoile de cet âge-ci, le Message a été proclamé. Et Israël est dans son pays. Vous voyez où nous en sommes? Nous sommes à la fin. (*Après avoir consulté les travaux de Larkin)  | 
 
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   Comme le graphique original | 
   Même graphique redessiné | 
 
																																									
																																													Note: Dans le dessin ci-haut, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus, William Branham a placé les «soi-disant sept dernières années» à la fin des 7 âges de l'Église, et il a placé les 2 prophètes d'Apocalypse 11:3 dans les premiers 3½ ans, suivis ensuite par «la bataille d'Armageddon» en plein milieu, et finalement a attribué les trois dernières 
																																														années et demi à une soi-disant «tribulation» des nations. Cette version semble avoir subsisté jusqu'en 1961. Bien que William Branham ait admis indirectement en 1963 que son enseignement sur «la soixante-dixième semaine» était  «erroné» il n'en demeure pas moins que William Branham avait affirmé que cette version «erronée» lui avait été donnée «sous l'inspiration du Saint-Esprit» Vous devez vous poser la question 
																																														suivante.  
																																													Si en février, mars et août 1961, William Branham affirme que tout ce qu'il disait était inspiré du Saint-Esprit, comment se fait-il, qu'il a été obligé de changer toute l'interprétation son enseignement après août 1961, au sujet de la 70ième semaine de Daniel ? Était-ce vraiment de l'inspiration? Surement pas!  C'est lors de l'ouverture «des 7 
																																													sceaux» en mars 1963, William Branham a insisté pour dire que cet enseignement «révisé» faisait partie des «points restés en suspens», donc «des mystères révélés».  
																																													Comment le Seigneur pourrait-Il inspirer une telle doctrine concoctée par des théologiens trinitaires? Cette doctrine dispensationaliste est 100% humaine!  
																																									 
 
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		#19)  
		
			Je reprends ici un échange par courriel avec un nommé Rudi, identifié comme étant le contact du site Internet 
			https://churchages.net/, lequel offre des études à la défense de William Branham, j'avais demandé quelques informations sur le cheminement et la formation pastorale de William Branham, et sur l'influence ou la provenance des enseignements qu'il a partagés à ses auditoires, durant sa vie. Voici un résumé de ce que fut sa réponse: 
			
				« Bonjour, frère Michel Morin (...) William Branham semblait avoir lu sur beaucoup de choses. William Branham, comme beaucoup de prédicateurs pentecôtistes de l'époque, lisait sur un bon nombre d'auteurs. William Branham, par exemple, a utilisé une «Scofield Reference Bible», qui contient des notes de C.I. Scofield.
				Comme Clarence Larkin, Scofield était dispensationaliste. Le dispensationalisme est encore un point de vue très fort parmi beaucoup de chrétiens pentecôtistes - bien que peut-être quelque peu mis à jour par des gens comme le Dr Charles Ryrie. Il a également fait référence à la Bible Thompson Chain Reference. 
					(...) 
					William Branham a utilisé à l'origine l'enseignement d'Uriah Smith et d'autres lorsqu'il prêchait les 70 semaines du chapitre 9 de Daniel,
					disant que la Tribulation serait de 7 ans. Plus tard cependant, il a corrigé son point de vue à ce sujet, en utilisant l'Écriture, en disant que le temps de la Tribulation sera de 3 ans et demi au lieu de 7 ans. Les autres 3,5 années de ces 7 années étaient les années de ministère de Jésus-Christ. (Il y a des études bibliques sur ce sujet sur notre site.)  
				Cette réponse vous aide-t-elle? Dieu te bénisse! Frère Rudi 
			 
		 
	 
   Capture d'écran: Le site www.churchages.net à la défense de la version de William Branham des 70 semaines de Daniel de 1963 Cliquez pour agrandir:  
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Avant 1963, la 70e semaine de Daniel au complet se situait après 
«l'enlèvement» de l'Église des nations et était allouée entièrement aux 
juifs. L'enseignement de William Branham stipulait que
 
*d’après la façon dont je le comprends, par l’Évangile, par le Saint-Esprit*,  
 Sauf, qu'il semble bien que «sa révélation» était une 
interprétation purement humaine et n'avait aucun rapport avec le 
«Saint-Esprit» | 
Après 1963, la première moitié de la 70e semaine de Daniel est allouée au 
ministère de Jésus pendant 3½ ans et le reste de la 70e semaine de 3½ ans se 
situe après «l'enlèvement» de l'Église des nations et est allouée aux 
juifs. | 
 
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Version 1961 de son enseignement sur la 70e semaine 
 
La soixante-dixième semaine de Daniel 61-0806  
		
« (61) Bon, maintenant, situons les soixante-dix semaines de Daniel. Maintenant, je vais encore répéter ceci: ministres de l’Évangile, si vous n’êtes pas d’accord avec ceci, c’est en ordre. Elles se divisent en trois périodes, comme nous le voyons dans Daniel 9. 
Trois périodes. D’abord, une période de sept semaines; ensuite, une de soixante et deux, c’est-à-dire soixante-deux; 
et ensuite une période d’une semaine.
 Elles se divisent en trois périodes différentes.»
  « (62) Maintenant, j’ai tracé les divisions, ici au tableau. La première période, la deuxième période, et, 
*d’après la façon dont je le comprends, par l’Évangile, par le Saint-Esprit*, au temps de la fin, Dieu revient de nouveau aux Juifs.» 
(*Après avoir consulté les travaux de Larkin)
 
« (189) Bon, donc si les soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement, 
	et que les Juifs sont maintenant dans leur patrie, et que l’âge de l’église des nations correspond exactement au temps de la fin, au temps des Nicolaïtes… ou, au temps de Laodicée, (...)   Dès l’instant où Il fait commencer la soixante-dixième semaine, ou sept ans, l’Église est partie. 
 
« (191) Ces soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement;
le départ des Juifs a correspondu parfaitement; l’âge de l’église a correspondu parfaitement. Nous sommes au temps de la fin, au temps de la fin, l’âge de l’église de Laodicée, la fin de celui-ci. 
[Frère Branham se réfère au schéma qui se trouve au tableau.—N.D.É.] 
	Les messagers/étoiles, ils ont tous prêché leur message. Il a été proclamé.»
  
« (...) la 192ième semaine, ou sept ans, l’Église est partie. Maintenant écoutez. Je cite de nouveau, je re-cite, pour que vous ne l’oubliez pas. 
*Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume, pendant que j’écrivais.* 
	Nous sommes dans l’âge de Laodicée. Le Christ est rejeté par Sa propre église. 
L’étoile de cet âge-ci, le Message a été proclamé. Et Israël est dans son pays. Vous voyez où nous en sommes? Nous sommes à la fin.» 
(*Après avoir consulté les travaux de Larkin)
 
Vidéo sur 
Youtube texte anglais - lire à partir de 43 minutes 
Vidéo sur 
Youtube - anglais  | 
 
Version 1963 de son enseignement sur la 70e semaine Le Messager du soir (Messager du temps de la fin) 63-0116 « (130) Remarquez, si l'église des nations doit d'abord être retirée à cause des Juifs, alors ça sera la fin de soixante-dix semaines de Daniel. Le Messie a prophétisé pendant trois ans et demi, et ensuite Il a été retranché, le Prince, au milieu de la soixante-dixième semaine. Et alors, il reste encore trois semaines et demi. 
Et nous voyons deux prophètes de l'Apocalypse (Il ne change jamais de manteau), d'Apocalypse 11, venir et prophétiser aux Juifs. Eh bien, à ce moment-là l'église sera enlevée.» 
Vidéo sur 
Youtube (anglais) lire à partir de 1H00 du vidéo 
			
Le Premier Sceau  63-0318 « (215) Bon, voici une petite chose sur laquelle nous allons revenir un instant, les trois ans et demi… Ou, les soixante-dix semaines de Daniel, la dernière moitié des soixante-dix semaines de Daniel, c’est-à-dire trois ans et demi. Bon, nous, combien se souviennent de ça, dans les Âges de l’église? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Voyez? “Soixante-dix semaines ont été fixées.” Voyez comme c’était parfait. Il était dit: “Le Messie viendra et, au milieu de la semaine, Il sera retranché pour être un sacrifice, et 
	l’obligation cessera.” Alors, il y a encore trois ans et demi en réserve, pour que la doctrine du Messie soit apportée aux Juifs.» 
Vidéo sur 
Youtube traduction française - lire à 1H30 du vidéo 
Le Cinquième Sceau 63-0322  « (298) Au temps de Daniel, donc, la deuxième moitié de la soixante-dixième semaine. Maintenant, souvenez-vous, “le Messie devait être retranché au milieu”. Ça, c’est la moitié. Eh bien, la moitié de sept, c’est quoi? [L’assemblée dit: “Trois et demi.”—N.D.É.] Trois et demi. Christ a prêché combien de temps? [L’assemblée répond: “Trois et demi.”] C’est ça. Bon, “mais, de la période qui a été fixée sur le peuple, il reste encore” (quoi?) “un autre trois ans et demi”.» 
Vidéo sur 
Youtube - traduction française - lire à partir de 1H46   
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 Commentaires d'Ewald Frank sur la version de 1963 
 Même dans une fausse doctrine, 
certaines 
versions semblent plus fausses que d'autres! 
 « La doctrine disant que Jésus-Christ a déjà accompli la première moitié de la soixante-dixième semaine d’années est fausse. Nous devons aussi demander clairement à l’égard de ce point: Que dit l’Écriture à ce sujet? L’Écriture dit qu’il n’y a sur ce thème que trois mesures de temps dans le prophète Daniel: 7, 62 et 1 semaine d’années. 
 L’Écriture dit plus loin que le Messie, l’Oint, sera mis à mort après les 
62 semaines d’années (pas après 62 et ½ semaines d’années). C’est le AINSI DIT L’ÉTERNEL de Sa Parole: “Et après les soixante-deux semaines, le Messie sera retranché…” (Dan. 9.26).» 
Source: Réflexions sur les 70 semaines de Daniel et les événements actuels à la lumière de la prophétie biblique, par Ewald Frank, Krefeld, Allemagne Lien Internet: http://www.cmpp.ch/les_70_semaines_de_daniel.htm   | 
 
Une brochure numérique est présentement offert sur Internet pour téléchargement, à l'adresse http://paroleparlee.blogspot.com/2014/03/telechargez-la-brochure-israel-et.html ,  contenant la transcription de 5 prédications de William Branham. La pensée dispensationaliste de William Branham est étalée sans équivoque.  | 
 
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Israël et l'Église CONTENU DE LA BROCHURE
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№ | 
  Date   | 
Titre  | 
Titre anglais  | 
 
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1 | 
53-0325 | 
Israël en Egypte  | 
Israel In Egypt | 
 
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2 | 
53-0326 | 
Israël à la mer rouge #1  | 
Israel At The Red Sea #1 | 
 
| 
3 | 
53-0327 | 
Israël à la mer rouge #2  | 
Israel At The Red Sea #2 | 
 
| 
4 | 
53-0328 | 
Israël à Kadès-Barnéa  | 
Israel At Kadesh-Barnea | 
 
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5 | 
53-0329 | 
Israël dans sa patrie  | 
Israel In The Homeland | 
 
 
http://branham.fr/arhiv/Israel_et_Eglise.zip   | 
 
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	#20)  
		William Branham répétait qu'il ne pouvait parler que par inspiration divine. 
Selon ses affirmations en 1961, ses premiers enseignements concernant «les 70 
semaines de Daniel» étaient «inspirées» et avaient «autorité 
divine». Selon ses enseignements d'avant 1963, la dernière semaine de Daniel 
qui est la 70ième, concernait complètement «les juif» de la fin après «l'enlèvement» de l'Église. La 
		«théorie» de la «révélation 
progressive» utilisée pour excuser les «contradictions» de cet homme, 
n'a pas vraiment d'explication pour justifier un enseignement soi-disant «inspiré», lequel plus tard, change radicalement, mais demeure toutefois 
		«inspiré». Il faut vraiment être naïf pour croire tous les enseignements 
		«inspirés» de cet homme! 
	  
	Citations:  
	[61-0209] «Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce que je sais.» , 
	 
	[61-0210] « Et après tout, je ne parle que par inspiration.» , 
	 
	[61-0412] « (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler» ,
	 
	[61-0429B] « Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration» , 
	[61-08-06] « d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit» , 
	 
	[61-08-06] « Ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume , 
  
 
 
 
 
 
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		#21) Source: 
		
		Sionisme chrétien — Wikipédia (wikipedia.org) 
		
		 Le 
		sionisme chrétien 
		Le sionisme chrétien est le nom donné au courant du «christianisme évangélique» selon lequel la création de l'État d'Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques et prépare le retour de Jésus comme Christ en gloire de l'Apocalypse.
Cette croyance se distingue du soutien apporté par d'autres chrétiens à Israël et au sionisme pour des raisons autres que religieuses. Par 
		sa lecture fondamentaliste de la Bible, elle se distingue également du caractère
		«non religieux» du sionisme. 
		 
		Les évangéliques considèrent que l'existence même de l'État d'Israël ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces du mal, pendant que le peuple juif se convertira au christianisme.
Le sionisme chrétien s'est progressivement développé aux États-Unis, où il est devenu une composante de 
		la droite évangélique et bénéficie de la bienveillance du mouvement conservatisme sociétal.
		 
		Le sionisme chrétien et les récits apocalyptiques 
		Les fondamentalistes n'admettent pas la critique historique des textes qu'ils lisent, textes qu'ils interprètent dans une perspective messianique et apocalyptique. Pour eux, les événements historiques sont à lire suivant un scénario qui mène à la fin des temps et à la rédemption, sur lesquelles le courant protestant majoritaire n'insiste pas.
C'est dans les textes bibliques prophétiques et eschatologiques que les chrétiens sionistes fondent également leurs conceptions favorables au peuple juif et à l'État d'Israël : livres d'Ézéchiel et Daniel et Apocalypse de Jean.
    	 
		Le Livre d'Ézéchiel annonce la restauration des Juifs sur leur terre et la destruction des envahisseurs futurs. Ézéchiel annonce que Dieu se lèvera pour protéger son peuple, massacrer les ennemis d'Israël et juger les hommes. La promesse abrahamique sera tenue, les Juifs dispersés parmi les nations seront ramenés sur leur terre et le Temple sera reconstruit ;
		 
		Le livre de Daniel prédit la montée en puissance de divers royaumes, ennemis d'Israël, qui seront finalement vaincus par Dieu à la fin des temps ;
    L'Apocalypse de Jean, qui est le texte eschatologique chrétien le plus développé, fait référence à la Bête et à son signe (666) et à la confrontation finale du Bien et du Mal.
		 
		Pour les chrétiens évangéliques, ces prophéties sur la fin des temps font explicitement référence au peuple juif. Les chrétiens évangéliques sont en désaccord sur l'interprétation des versets 20 : 1-6 de l'Apocalypse de Jean : la question est de savoir si Jésus viendra au début ou à la fin du
		«millénium», période conclusive de l'histoire humaine se terminant par mille ans de paix, prospérité et justice. La première opinion s'est répandue chez les évangéliques, pessimiste car elle affirme que seul le retour de Jésus peut apporter la justice aux hommes incapables de la créer eux-mêmes. 
		 
		
		Selon les évangéliques, « Il faut donc hâter le retour du Christ pour qu'advienne le règne millénaire du Christ, mais pour hâter ce retour, il faut organiser celui des Juifs dans la terre qui leur a été donnée par Dieu.»
Les chrétiens sionistes s'appuient sur les œuvres du théologien anglican John Nelson Darby qui a théorisé la division de l'histoire de l'humanité en 
		«dispensations», une succession d'âges divins pendant lesquels les rapports entre Dieu et les hommes varient. Cette 
		même thèse a été décrite par le
		théologien Thimothy Weber dans son ouvrage 
		«On the Road of Armageddon».
Pour les sionistes chrétiens, les Juifs, peuple terrestre de Dieu, connaîtront la période des Tribulations, précédant le millénium.
		 
		
			
				
				  
				Jerry Falwell Sr. | 
			 
		 
		L'Antéchrist, qui pourrait être un Juif selon le pasteur sioniste chrétien 
		Jerry Falwell 
		Sr., après avoir promu la paix dans le monde et unifié celui-ci et protégé Israël, se retournera contre le peuple juif et en particulier contre ceux qui se convertiront au christianisme. À l'issue de cette période, Dieu ayant vaincu son ennemi lors de la bataille d'Armageddon, les Juifs se convertiront et reconnaîtront en Jésus leur Messie et alors le jugement dernier pourra avoir lieu et le millénium s'accomplir.
		 
	 
 
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		#22)  
		
			LA TRINITÉ - CONNEXION DISPENSATIONNELLE Source 
			et références: 
			DISPENSATIONALISM AND THE TRINITY (endtime-truth.com)
			 
			
			http://www.endtime-truth.com/articles5.html
			 
		 
		Je désire souligner un point important sur quelque 
		chose complètement occulté par les gens qui adhèrent à l'enseignement de 
		l'Unité de Dieu, lesquels devraient être conscients du paroxysme 
		existant dans les enseignements de William Branham, entre son 
		positionnement dispensationaliste et son positionnement doctrinal sur la 
		divinité unitaire de Dieu.   
		Les assemblées endossant la doctrine de l'Unité 
		divine, prétendument exempt de polythéisme, sont, ironiquement, fondues dans le dispensationalisme, un schéma conçu par les Trinitaires, étranger à l'Écriture, étranger et incompatible avec la doctrine apostolique.
		Voyons comment William Branham s'est lui-même contredit dans ses 
		prédications: 
		
			65-0425 - Le Lieu D'adoration Auquel Dieu A 
			Pourvu «
E-109 Je lui ai dit: "Je n'ai pas la prétention d'être théologien. " J'ai dit: "La Parole ne vient pas aux théologiens; ce qui vient à eux, c'est la théologie. " La Parole vient... Voyez? J'ai dit: "Ce qui vient à un théologien, ce n'est que de la théologie. Mais, ai-je dit, nous parlons d'autre chose. "» 
			65-0117 Un Paradoxe 
			« E-104 (84) C'est la raison pour laquelle 
			l'Église luthérienne ne pouvait pas aller plus loin que - qu'elle l'a fait, les 
			Pentecôtistes et les autres; c'est parce que
			cette bande de théologiens y injectent des choses: » 
			65-0801E Les Evénements Rendus Clairs Par La 
			Prophétie «
E-56 A la fin de chaque âge, après que l'église s'était tournée vers le monde et le péché en s'appuyant sur l'interprétation humaine de la Parole, comme toujours, à la fin de l'âge, ils entraient toujours dans un tel
			gâchis, à cause de leurs théologiens et de leurs prêtres, que cela devenait toujours une confusion. 
			Leur interprétation est toujours fausse.
			Pas une seule fois, elle n'a jamais manqué d'être fausse. Et pas une seule fois , la Parole de Dieu n'a jamais manqué d'être vraie. Voilà la différence. 
			» Chap_05 Age De L’église De Pergame 
			« N’est-il pas étrange que 
			les adorateurs de Satan en aient su plus long sur Dieu que les enfants de Dieu? C’est pourtant cela que 
			les théologiens modernes essaient de nous dire 
			en parlant d’une trinité. Dorénavant, gardez bien ceci à l’esprit : ce sont des faits réels que nous venons d’exposer, et voici un fait réel : 
			Satan est le père du mensonge, et quand il apporte une lumière, c’est un mensonge quand même. Il est un meurtrier. Et sa doctrine de la trinité a détruit des multitudes, et continuera à détruire jusqu’à ce que Jésus vienne.» 
			EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.5 PG. 177-1 
		  
		La pensée dispensationnelle, avec son corollaire l'Enlèvement 
		pré-tribulationiste, est, au fond, «Gnostique» ou «mystique-pluraliste» - comme la Trinité. Ce n'est pas dans les Ecritures, il faut le 
		«voir» là comme un «mystère». Pourtant, le mouvement de l'Unité, héritant du dispensationalisme des Trinitaires, l'a intronisé comme l'eschatologie régnante du peuple de l'Unité. Étrange.
C'est étrange qu'ils désirent être à la fois «Unités» et «Dispensationalistes». Les deux termes sont en opposition. C'est un oxymore, comme 
		l'expression «courageux lâche» ou «eau sèche».
		C'est l'alliance de deux mots contradictoires , oxymore signifiant «ingénieuse alliance de mots contradictoires», contraste, paradoxal, rapprochant des termes opposés. 
		Le dispensationalisme est une eschatologie trinitaire ! La pensée mystique-pluraliste est enfouie, cachée, au cœur même de la théorie trinitaire ; la même chose avec le dispensationalisme. Bien qu'enfoui et caché, pourtant, incontestablement, le dispensationalisme porte les marques d'identification de ses créateurs trinitaires. 
		John Nelson Darby et Cyrus Ingersol Scofield étaient tous d'ardents 
		trinitaires, ainsi que le pasteur baptiste Clarence Larkin.  
		
		 Certains trinitaires, comme John Walvoord, auteur et chef de file des dispensationalistes, l'admettent même. Utilisant un langage prudent, il dit : 
		« Les opposants au dispensationalisme ont prétendu qu'il avait une 'tendance à l'hérésie' par rapport à la doctrine de la Trinité. 
		» 
		Plus qu'une «tendance!» L'hérésie dont il parle est le pluriel flagrant de 
		«Dieux». Le dispensationalisme met en lumière ce qu'est réellement le Trinitarisme. Cela balaie leur prétendu monothéisme. Le Père et le Fils sont là, debout, bien en vue, comme deux dieux très séparés et distincts. L'hérésie que les Trinitaires essaient toujours de nier.
		 
		Comment le Père et le Fils sont-ils des «Dieux» séparés dans le dispensationalisme? Par les rôles prophétiques la personne #1 et la personne #2 de la Trinité sont assignées. La relation de la Personne #1 - avec les Juifs ; et la relation de Jésus, personne # 2 - à l'église. Le dispensationalisme s'accommode ainsi de la continuation du judaïsme, dans un arrangement spécial, dans un statut spécial, avec la personne # 1 de la Trinité, tout au long de l'âge de l'Église - jusqu'à ce que la 2ème personne de la Trinité enlève 
		son peuple, l'Église, à l'enlèvement pré-trib - puis la 1ère personne de la Trinité peut reprendre là où il s'est arrêté avec 
		son peuple, les Juifs.
		 
		Le dispensationalisme est ce à quoi on pourrait s'attendre comme une excroissance naturelle du Trinitarisme. L'effet combiné de la doctrine de la Trinité et du dispensationalisme a produit un mélange mystique-pluraliste de deux Dieux (les Trois-Dieux ne semblent pas avoir beaucoup de rôle prophétique pour la personne #3), deux peuples élus prédestinés de Dieu, deux épouses de Dieu, deux plans de salut, deux évangiles, deux espérances, deux secondes venues. Tout coexistant mystérieusement et mystiquement. 
	 
 
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				#23)  Ces trois hommes sont des théologiens. Les trois sont Trinitaires et enseignent le 
le Dispensationalisme et la théorie de la révélation progressive. Les trois ont interprété les Écritures et les prophéties du livre de l'Apocalypse et par leurs publications, ont grandement influencé les chrétiens du monde entier.  
   
 
				Capture d'écran. Source: http://biblecentre.org/home.php?lng=16  
  
   Cliquez sur l'image pour agrandir. Fermez ensuite l'agrandissement en cliquant sur le X dans le coin inférieur droit. Une référence peut être consultée à l'adresse https://www.studylight.org/commentaries/srn/malachi-4.html#1  
  Capture d'écran. Source: https://www.blueletterbible.org/study/larkin/dt/33.cfm  
				
								 «(174) « Mes chers frères, je sais que tout cela est enregistré. Ne vous excitez pas! Laissez-moi vous dire ceci dans l’amour divin, parce que l’heure est venue où je ne peux me taire davantage sur ces choses: la venue du Seigneur est trop proche!  
	 Le trinitarisme est du diable! Je le dis comme étant AINSI DIT LE SEIGNEUR!   Regardez d’où c’est venu: c’est venu du concile de Nicée, quand l’église Catholique a commencé à dominer. »   Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) [61-0108] Source:
	https://www.branham.fr/sermons/206-Revelation_Chapter_Four_3
  
 
  Le trinitarisme relève de la pensée humaine. Qui voudrait s'inspirer de théologiens trinitaires?
 
				Les trois partagent la théologie dispensationaliste  Le Dispensationalisme est une doctrine évangélique et un mode de lecture de la Bible, fondé sur une approche théologique consistant en une interprétation biblique de l’histoire et en une révélation progressive de la façon particulière dont Dieu administre souverainement Son règne sur le monde pour atteindre progressivement Son objectif. En tant que système doctrinal, il est exposé dans les écrits de John Nelson Darby et développé dans le mouvement évangélique et conservateur des Assemblées de Frères et popularisé 
par les commentaires bibliques de Cyrus Scofield. Le le Dispensationalisme propose une interprétation du livre de l'Apocalypse non plus comme un compte d'événements passés (le prétérisme), mais comme des prédictions de l'avenir. En effet, sur bien des aspects, il 
propose une interprétation des textes compatible avec la plupart des doctrines chrétiennes. Cyrus Ingerson Scofield s'inspira de la Bible Darby pour parvenir à la Bible annotée (par lui-même), qui est aujourd'hui la Bible commentée de référence aux États-Unis. 
Par ailleurs, plus récemment, c'est Charles Caldwell Ryrie qui a considérablement vulgarisé cette doctrine dans les pays anglo-saxons.
  
 
				
								Les trois partagent la théologie pré-millénariste  Plus proches de la lecture littérale, les prémillénaristes conçoivent le retour de Jésus-Christ avant le millénium. Les 
								chrétiens évangéliques associent le millénaire et l'enlèvement de l'Église selon trois courants doctrinaux majeurs: 
								
									- pré-tribulationisme
  
                                    - mi-tribulationisme
 
                                    - post-tribulationisme,
								(chacun dépendant du moment où l'Église sera enlevée, soit avant, au milieu ou à la fin des tribulations telles que décrites dans l'Apocalypse de Jean).   
								
								Selon le courant le plus répandu, le pré-tribulationisme, dans un 
premier temps, l'Église sera enlevée (1 Thessaloniciens 4.16-18) et ainsi préservée des jugements qui frapperont le monde (Apocalypse 3.10) pendant 7 ans, puis sera unie au Messie (Apocalypse 19.7-8) avant que celui-ci ne vienne effectuer le millénium (Apocalypse 20.1-6), 
c'est-à-dire un règne de paix de 1,000 ans sur la terre. Après quoi viendra le Jugement dernier (Apocalypse 20.11-15, la fin du monde et l'entrée dans un monde nouveau (Apocalypse 21.1). C'est la conception des dispensationalistes (Cyrus Ingerson Darby, 
Charles Caldwell Ryrie...) en vigueur dans la plupart des églises évangéliques: Assemblées de Frères, églises baptistes et pentecôtistes. 
								Les gens du «message des temps de la fin» 
								de William Branham adhèrent plutôt à une période 
								de tribulation de 3 ½ ans depuis le changement 
								de position de William Branham en 1963, lorsque 
								ce dernier a commencé à enseigner sur les «7 
								sceaux» du livre de l'Apocalypse et a révisé 
								son interprétation d'avant qui s'alignait sur 
								les pré-tribulationistes de 7 ans. 
 
  Clarence Larkin  Clarence Larkin (1850-1924) était un pasteur chrétien évangélique baptiste américain, enseignant de la Bible, et écrivain. Ses livres et ses cartes ont exercé un grand impact sur la culture évangélique conservatrice. Ses recherches su les Écritures bibliques, et 
la lecture de quelques livres qui tombaient entre ses mains, l'ont conduit à adopter bon nombre des principes de la théologie pré-millénariste qui était populaire dans les milieux protestants conservateurs entre 1865 et 1901, lorsque William M. Branham fut ordonné pasteur Baptiste.
  Dans le livre 
								Pourquoi je suis un Baptiste" de Clarence Larkin , on retrouve au chapitre 2, "HISTOIRE DES BAPTISTES" le texte suivant:   «(...)... Depuis l'origine des baptistes, 
												des âges longs et mouvementés se sont écoulés. Certains d'entre eux étaient des âges d'ignorance et d'obscurité.(...) ... Leur existence et leur continuité peuvent être retracées à 
travers les âges par «les taches du sang de leur martyr et la lumière des feux de leurs martyrs». - Clarence Larkin
 https://community.logos.com/forums/t/107005.aspx  
  
 
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		#24)  
		
		
			
				
					  
					Andrew Chestnut | 
				 
			 
		 
			Commençons par les fondamentaux : 
		80 % des évangélistes américains ont voté pour Trump en 2016, et 
		même après sa défaite de 2020, sa popularité parmi eux reste élevée – dans les 70 %. Alors que d’autres électeurs blancs ont pu être découragés par la politique étrangère de Trump (l’étreinte 
		hypocrite saoudienne), les évangélistes blancs sont demeurés un solide bastion. Ils ne sont pas insignifiants non plus : ils représentent environ 25 % de tous les américains.
Andrew Chesnut, professeur d’études religieuses, nous dit que le sionisme chrétien est devenu la
			«théologie majoritaire» parmi les évangélistes blancs américains.
			Note: Néanmoins, les assemblées noires du continent africain ont 
		été littéralement pris d'assaut ces derniers temps, par «le message» 
		de William, Branham, et forcément endossent «le dispensationalisme» 
		du «message». 
		«Les évangélistes», déclare Chestnut, 
		«considèrent que les Etats-Unis sont désormais engagés dans une guerre sainte contre les forces du mal incarnées par l’Iran».
		
		Lien 
		Version originale: 
		
		«Brought to Jesus»: the evangelical grip on the Trump administration   (The Guardian)  
			Dans un sondage de 2015, 73 % des chrétiens évangélistes ont déclaré que les événements en Israël sont prophétisés dans le livre de l’Apocalypse. Pour les sionistes chrétiens, la réalisation d’un 
			«Grand Israël» est l’une des conditions préalables majeure 
		à «l'enlèvement». 
			C’est une croyance, connue sous le nom de dispensationalisme pré-millénaire ou sionisme chrétien, dit Chesnut.
			 
		 
		
		 Paradoxalement, 
		le mouvement endossant les enseignements de William Branham, adhèrent au
		«sionisme chrétien», car William Branham a incorporé la doctrine 
		dispensationaliste pré-millénaire qu'il avait acquise dès ses premières 
		années chez l'église pentecôtiste baptiste. Il faut remonter aux 
		premières années du ministère de William Branham, vers 1932, pour 
		comprendre exactement «la théologie» qui lui a été enseignée, 
		ensuite tout ce qu'il a conservé et finalement, ce qu'il a partagé à son 
		auditoire. Selon les biographies sur la vie de  William Branham, on sait 
		qu'il avait peu d'instruction et sa première formation pastorale lui fut 
		prodiguée par un pasteur nommé Roy Davis. On sait qu'il a débuté comme 
		assistant-pasteur, peu avant Noël 1932, lorsque Roy Davis l'a 
		«ordonné» selon les «les lois et règlements» de son assemblée 
		qui s'appelait «Première Église pentecôtiste Baptiste» (First 
		Pentecostal Baptist Church). Il prêcha environ 3 mois dans l'assemblée 
		avant d'avoir un différend avec le pasteur Roy Davis, qui désirait 
		ordonner plusieurs femmes comme prédicateurs de l'assemblée locale. 
		C'était en 1933. Or le dispensationalisme était largement répandu dans 
		cette assemblée comme chez les pentecôtistes et les évangélistes 
		(prédicateurs revitalistes) de l'époque. 
		
		  
		
		 Tous sont d'accord pour dire que Trump lui-même incarne le contraire d’un pieux 
		idéal chrétien. Trump n’est pas un pratiquant. C’est un profane qui 
		s'accommode parfaitement avec la société religieuse évangélique, deux fois divorcé, et 
		qui s’est vanté d’avoir agressé sexuellement des femmes. Dans le sillage de la 
		vidéo d’Access Hollywood où Donald Trump se vantait 
		de multiples inconduites sexuelles, plusieurs femmes ont révélé avoir été l’objet d’avances non sollicitées et de diverses formes de harcèlement sexuel de la part de Donald Trump. 
		C’est de l’histoire ancienne, mais ces affaires ne sont pas mortes. Des 
		poursuites criminelles intentées contre lui, notamment par Mme Summer Zervos, qui l'accuse d’inconduite sexuelle, 
		et par Mme E. Jean Carroll qui l'accuse de viol.  
		Mais les évangélistes blancs l’ont adopté », écrit 
		Julian Borger, 
		réputé journaliste au 
		«Gardian». «Certains grands évangélistes considèrent 
		Trump comme l’avatar moderne du roi Cyrus, l’empereur persan du VIe siècle avant J.-C. qui a libéré les Juifs de la captivité babylonienne.» 
		La comparaison est faite explicitement dans «The Trump
		 Prophecy» [La prophétie de Trump], un film religieux projeté dans 1,200 salles de cinéma [l’an dernier], qui met en scène un pompier à la retraite qui prétend avoir entendu la voix de Dieu, et qui dit : 
		«J’ai choisi cet homme, Donald Trump, pour une période comme celle-ci…»
		
		 
		«Cyrus est le modèle d’un non-croyant, affrété par Dieu comme un navire pour les desseins des fidèles» dit 
		Katherine Stewart, qui écrit beaucoup sur la droite chrétienne. Elle a ajouté qu’ils se félicitent de la volonté [de Trump] de briser les normes démocratiques, de combattre les menaces perçues contre leurs valeurs et leur mode de vie.
		 
		https://www.les-crises.fr/quand-lirrationnel-trumpe-le-rationnel-et-entretient-notre-marche-vers-la-guerre-par-alastair-crooke/ 
	 
 
  
	
		
		 John Hagee, un télé-évangéliste et fondateur du groupe les Chrétiens unis pour Israël (CUFI), qui a expliqué qu’Hitler et l’Holocauste faisaient partie des desseins de Dieu pour faire revenir les juifs en Israël, afin de se préparer pour le Ravissement.
Pour de nombreux évangélistes, ce transfert avait consolidé le statut de 
		l'ex-président américain Donald Trump en tant que nouveau Cyrus qui a permis le retour des Juifs à Jérusalem et la reconstruction du Temple [ndt de Salomon].
Le renforcement de l’emprise évangélique sur l’administration se manifeste aussi dans son hostilité grandissante envers l’Organisation des Nations Unies, souvent dépeinte comme une organisation sinistre et impie.
		
		Lien Internet 
		La déclaration de John Hagee est conformément 
		identique à ce que William Branham a enseigné: 
		
			
			 63-0630M 
			Le Troisième Exode «
E-45 C'est juste comme c'était le cas en Allemagne et dans - là en Russie et en Italie. Les gens ont élevé des (Joseph), 
			Hitler, Staline, Mussolini, qui haïssaient les Juifs.
			Ceux-ci ont été forcés à retourner dans leur patrie.» 
			
			 64-0719M 
			La Fête Des Trompettes  
			« (E-248) «... Et la Trompette qui sonne après le jubilé de la Pentecôte, appelle les Juifs à un rassemblement. Ne voyez-vous pas comment cette Trompette de la persécution sous 
			Hitler 
			et les autres, a retenti? 
			Et les Juifs ont été forcés de se rassembler, en vue d'accomplir les Ecritures. 
			» 
		 
		Rappel: Les évangéliques sionistes déclarent :«Trump fait partie de ceux que l’on appelle les chrétiens sionistes».
		Ces chrétiens évangéliques croient être à la fin de la sixième dispensation. Fondé au XIXe siècle par 
		John Darby – considéré comme un des fondateurs et doctrinaires du sionisme chrétien moderne, ce mouvement protestant évangélique appelé 
		«dispensationaliste» prône une lecture littérale de la Bible, et voit la
		«restauration» d'Israël en tant que nation terrestre comme une volonté divine. 
		Darby a abandonné l'anglicanisme et est devenu un dispensationaliste.
La confrérie de Plymouth qui s'en tient à une doctrine futuriste, pré-tribulationiste et dispensationaliste.
À l'origine, presque tous ces établissements ont interprété les prophéties bibliques selon le point de vue prémillénariste et dispensationaliste.
		https://fr.glosbe.com/fr/fr/dispensationnaliste   
		   
	 
 
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		#25)  
	
		Note: 2021 - Tous droits réservés © Théologiques, 2014 - Cet article 
		a été diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. 
		La source du document vient de
		https://www.erudit.org/fr/Document 
		. Le texte a été généré le 22 juin 2021 11:22 - TitreL John Hagee, dirigeant du groupe chrétien sioniste américain, Christians United For Israel. 
		Résumé de l'article 
		Volume 22, numéro 2, 2014 
		Cet article porte sur John Hagee et son parcours pour devenir le dirigeant du groupe chrétien sioniste le plus grand et le plus médiatisé aux États-Unis et dans le monde, le Christians United For Israel (CUFI). 
		
		
		https://doi.org/10.7202/1035693ar 
		Depuis 2006, ce pasteur s’est fait connaître du grand public à cause de son soutien inconditionnel à 
		l’État hébreu. Comment Hagee en est-il arrivé à créer le plus grand groupe de pression chrétien sioniste qui existe de nos jours ? Comment est-il devenu l’ami 
		d’Israël et ce chef de file si remarqué ? De quel milieu évangélique est-il issu ? Cet article veut ainsi comprendre comment un pasteur évangélique est devenu une figure politique médiatisée et comment il a pu rallier bon nombre d’évangéliques à le suivre dans son activisme pro-Israël. Hagee est une figure charismatique. Notre méthodologie se fonde sur des études de terrain, des entretiens et des observations. 
		
		
		
		
		
		John Hagee, dirigeant du groupe chrétien 
		sioniste américain, Christians United For Israel 
		Par Katia Batut-Lucas, Sciences 
		des religions, Université de Montréal, Canada, Université 
		Bordeaux-Montaigne, France 
		Le pasteur John Hagee est le dirigeant 
		évangélique du groupe chrétien sioniste le plus grand et le plus 
		médiatisé aux États-Unis, le Christians United For Israel 
		(CUFI), en français : Chrétiens Unis Pour Israël. À la tête d’un empire 
		religieux à San Antonio au Texas, Hagee dirige une mega-church
		1,
		Cornerstone Church, de vingt mille membres. Le CUFI représente le 
		théâtre même du sionisme évangélique depuis 2006. Lors des élections 
		présidentielles de 2008, Hagee commença à bien mieux se faire connaître 
		du grand public, et ce internationalement, en soutenant le candidat 
		républicain John McCain, mais aussi par ses discours anti-catholicisme, 
		anti-islam et anti-homosexualité. 
		_________________________________ 
		
			Références 
			* Katia Batut-Lucas a obtenu un doctorat conjoint de l’Université de 
			Montréal (sciences des religions) et de l’Université 
			Bordeaux-Montaigne (études anglophones). Sa thèse de doctorat 
			s’intitule « Le sionisme chrétien contemporain aux États-Unis, entre 
			religion et politique » ; elle porte sur le rapport 
			religion/politique du groupe de pression évangélique sioniste le 
			plus important aux États-Unis, le Christians United For 
			Israel. Elle a récemment publié (2014) « Le pèlerinage et le 
			sionisme chrétien aux États-Unis. Le cas du Christians United For 
			Israel », dans L.Chantre et al., dir., Politiques du 
			pèlerinage, Rennes, Presses universitaires de Rennes. Pour toute 
			correspondance: 
			katia.batut@umontreal.ca.  
			
			1. Sur les «
			megachurches », voir Fath (2005). Cette Église évangélique 
			est « non-dénominationnelle » car elle se caractérise par son 
			indépendance de tout autre réseau ecclésial (par exemple baptistes 
			ou luthériennes, assemblées de Dieu, etc.) 
		 
		_________________________________ 
		#230 
		En 2010, il condamna l’Angleterre parce que 
		les autorités britanniques avaient auparavant déclaré que le mur des 
		Lamentations ne pouvait pas être considéré comme un monument touristique 
		puisqu’il était situé en territoires occupés : selon Hagee, les 
		émissions de vapeur provenant de l’éruption volcanique de l’Islande, qui 
		recouvraient le ciel de la Grande-Bretagne, auraient été le signe 
		qu’elle avait brisé l’alliance de Dieu avec Israël (Van Ingen 2010), 
		amenant la malédiction sur les Britanniques.  
		Comment ce pasteur en est-il arrivé à créer 
		le plus grand groupe de pression chrétien sioniste ? Comment est-il 
		devenu l’ami d’Israël et ce chef de file si remarqué ? Il existe des 
		écrits sur le sionisme chrétien, précisons évangélique (Ariel 2011 ; 
		Belin 2011 ; Fath 2005 ; Sizer 2006 ; Spector 2009 ; Weber 2004), mais 
		aucun ne développe suffisamment la vie de Hagee pour comprendre le 
		passage d’une telle figure, du religieux au politique, même s’il est 
		reconnu comme la personnalité la plus importante du mouvement (Belin 
		2011 ; Kicarofe 2009). Il y a un manque à combler alors qu’il existe des 
		biographies écrites sur des dirigeants incontournables du christianisme 
		évangélique, tels que Jerry Falwell (Harding 2001) ou Billy Graham (Wacker 
		2014). Nous ne prétendons pas offrir une biographie complète de Hagee, 
		nous n’en avons pas la place ici.  
		Mais, dans une perspective large, nous 
		souhaitons apporter des matériaux sur ce dirigeant, à quiconque souhaite 
		mieux comprendre son parcours.  
		Nous nous fondons sur les livres de Hagee, 
		ainsi que sur un recueil d’articles de presse et d’anecdotes sur ce 
		personnage, publié par sa fille ainée Tina et sa femme Diana (Hagee et 
		Ketterling 2008). En 2011 et 2013, nous avons mené des observations et 
		une quarantaine d’entretiens avec des sympathisants du CUFI
		2, 
		pendant lesquels certains parlaient de Hagee, qui a également été 
		interrogé. Les croyants avaient entre 21 et 84 ans. Le plus jeune était 
		étudiant, le plus âgé, retraité. Certains étaient des pasteurs laïques, 
		d’autres enseignants, mères au foyer, hommes d’affaires, vendeurs, 
		travailleurs autonomes ; un était artiste, un autre journaliste, etc. 
		_________________________________ 
		
			Références 
			
			2. Cette 
			recherche qualitative est extraite de notre recherche doctorale. Les 
			questions portaient sur la manière dont ces croyants étaient devenus 
			des « chrétiens sionistes »  
			et sur leur 
			compréhension du sionisme chrétien. La question initiale lors des 
			entretiens dirigés était la suivante : First give us a bit of 
			background about yourself. How did you become a Christian 
			Zionist ?), sauf pour Hagee et son porte-parole. La première 
			question posée au pasteur Hagee a été : God revealed to you the 
			importance of supporting Israel. But are there any other 
			Christian people who could help you to become a Christian 
			Zionist leader ?. Diverses questions ont été posées, telles que 
			: Could you define a Christian Zionist ? /Christian Zionism ?, 
			How would you describe Pastor Hagee ? Nous ne donnons pas 
			les noms des croyants, à l’exception des dirigeants, pour garder 
			leur anonymat.  
		 
		# 231 
		La majorité étaient membre de l’Église de 
		Hagee, quelques-uns n’allaient jamais dans son assemblée
		3.
		 
		Nous verrons comment Hagee est devenu le 
		dirigeant du CUFI pour saisir comment ce pasteur peut avoir autant 
		d’influence dans le milieu évangélique. Nous nous pencherons sur 
		l’enfance de Hagee jusqu’à ce qu’il devienne le dirigeant du CUFI. Notre 
		intérêt portera rapidement sur son organisation. Puis, nous verrons en 
		quoi Hagee représente une figure charismatique. Auparavant, nous allons 
		expliquer certains concepts, afin de mieux comprendre ce pasteur et son 
		groupe fondamentaliste et évangélique.  
		
		1. Définition de quelques concepts 
		
		
		
		1.1 Évangélicalisme 
		L’évangélicalisme a gardé les principes du protestantisme 
		tels que la respon-sabilité individuelle, mais il insiste sur le salut 
		personnel et a remplacé le baptême des enfants par celui des croyants 
		adultes. Le protestantisme évangélique peut se définir à partir des 
		principes de base de la Réforme protes-tante : Sola Gratia, 
		Sola Fide, Sola Scriptura, Ecclesia Reformata, 
		Semper Reformanda Est. Quatre critères le décrivent : la 
		conversion, le biblicisme, l’activisme et le crucicentrisme (Bebbington 
		1989, 2-3). L’évangélicalisme est un « mouvement » qui se scinde 
		en un nombre incommensurable de mouvances, partant du libéralisme au 
		conservatisme (Rigal-Cellard 2003, 11). Rejetant toute religion établie, 
		l’évangélicalisme n’est pas structuré de façon hiérarchique et se 
		compose d’individus et de congrégations
		4. 
		Enfin, on compterait environ 30 % d’évangéliques aux États-Unis
		5.
		 
		_________________________________ 
		
			Références 
			
			3. Un seul 
			décidait de ne plus supporter le CUFI qui était trop politisé et 
			œcuménique à son gout.  
			
			4. L’évangélicalisme 
			se définit également par l’existence de nombreuses rivalités entre 
			les diverses dénominations qui le composent. Il existe beaucoup de 
			confessions, de dénominations, de points de vue théologiques 
			différents entre les grandes traditions ( mainline church) et 
			les Églises dites indépendantes dans l’ensemble du paysage 
			états-unien. Il est donc impossible de généraliser l’étude d’une 
			seule assemblée évangélique à tout le mouvement.  
			
			5. D’après les 
			estimations du sondage « US-Evangelicals How Many Walk the Walk ? », 
			fait en mai 2005 par le centre Gallup, on dénombre environ 22 % 
			d’évangéliques aux États-Unis qui répondent aux critères stricts du 
			cœur de l’évangélicalisme, soit un Américain sur cinq (Winseman 
			2005). Or, selon une autre étude du Gallup de décembre 2005, 
			nous pouvons considérer qu’entre 30 et 40 % de la population 
			états-unienne est évangélique, ce qui représente une très large 
			proportion (Newport et Carroll 2005). Il est donc difficile de 
			dénombrer ces croyants, car tous les spécialistes ne s’accordent pas 
			sur ces chiffres. 
		 
		_________________________________ 
		#232 
		1.2 Fondamentalisme 
		Le fondamentalisme américain (voir Ben Barka 1998), lui, 
		s’inscrit dans un débat théologique interne au monde protestant 
		évangélique, lequel opposait les modernistes aux fondamentalistes. Ce 
		fondamentalisme, qui ne reconnaît aucune frontière entre le privé et le 
		public, dérive de la publication intitulée The Fundamentals : A 
		Testimony to the Truth. À partir de 1876, des baptistes accompagnés 
		de presbytériens se rassemblèrent annuellement afin de programmer un 
		retour aux « fondamentaux », c’est-à-dire aux « valeurs 
		authentiques », selon eux, du christianisme. Cherchant à influencer 
		le domaine public, ils se replièrent rapidement sur eux-mêmes après le
		« Procès du Singe 
		6 », car les médias et 
		les libéraux ridiculisèrent ces chrétiens, considérés comme des 
		arriérés. Ils créèrent alors leurs instituts bibliques et leurs écoles, 
		tout en développant une sous-culture. Même si ce mouvement semble 
		antimoderne, les fondamentalistes font maintenant largement usage de 
		moyens technologiques, comme les médias sociaux. Les évangéliques du 
		cercle de Hagee préfèrent le terme « chrétiens » ou l’expression
		« chrétiens bibliques» ( Bible-believing Christian), et ne 
		se revendiquent pas ou très rarement comme des fondamentalistes.  
		1.3 Mouvement pentecôtiste ou 
		charismatique 
		Hagee appartient aussi au milieu dit charismatique, lui-même issu 
		des milieux pentecôtistes. Ces cercles représentent la tendance la plus 
		émotionnelle de l’évangélicalisme et se focalisent sur le baptême du 
		Saint-Esprit : les pentecôtistes pensent vivre ce que les apôtres 
		auraient expérimenté lors de la Pentecôte, d’où leur nom. Ils 
		parleraient des langues incompréhensibles ou étrangères. La glossolalie 
		est le nom scientifique du « parler en langues» : le croyant 
		parlerait la langue des anges en prononçant des syllabes 
		incompréhensibles, que seul Dieu comprendrait ainsi que certains 
		croyants. D’autres pratiques curieuses accompagnent ce phénomène : le 
		don de prophétie (1 Co 14,3-4) qui permettrait au croyant de révéler 
		l’avenir, le don de délivrance ou d’exorcisme, le don d’interprétation 
		des langues, le don de guérison (Ac 20,8-12) et le don « des paroles 
		de connaissance » (1 Co 10,1-6). 
		_________________________________ 
		
			Références 
			6. 
			Cette affaire, appelée aussi le procès de Scopes, se passa à Dayton 
			dans le Tennessee et opposa les chrétiens conservateurs et 
			créationnistes aux libéraux. Le professeur d’une école publique, 
			John Thomas Scopes, fut condamné à verser une amende de cent 
			dollars, car il avait enseigné la théorie évolutionniste à ses 
			élèves. Il avait enfreint la loi de l’État du Tennessee dite le 
			Butler Act qui interdisait aux enseignants de réfuter le 
			créationnisme. 
		 
		_________________________________ 
		Notons que le terme « charismatiques » 
		qualifie les évangéliques qui pratiquent ces dons et qui ne sont pas 
		membres des assemblées pentecôtistes telles que les dénominations 
		appelées Church of God in Christ ou les Assemblées de Dieu 
		(Balmer 1999, 114-134). Les croyants qui vont dans des assemblées 
		pentecôtistes sont appelés des pentecôtistes et les membres de 
		Cornerstone sont des charismatiques 
		7.  
		1.4 Sionisme chrétien 
		Le mouvement sioniste évangélique auquel Hagee appartient se 
		fonde sur cinq thèmes majeurs :  
		
			(1) le rejet de la théologie de la 
			substitution (cette théologie dit que l’Église a remplacé Israël 
			dans le plan de Dieu et les prophéties pour Israël dans l’Ancien 
			Testament sont attribuées à l’Église) ;  
			(2) la théologie de l’injonction (cette 
			théologie est fondée sur la croyance en Genèse 12,3 qui demande de 
			bénir Israël et sur Ésaie 62,1 : défendre Israël publiquement) 
			8 ; 
			 (3) la théologie de la prophétie 
			(les évangéliques du cercle hagien croient que les prophéties de 
			l’Ancien Testament ne sont pas caduques et que la Bible aurait 
			prédit la restauration d’Israël (1948) ainsi que la capture de 
			Jérusalem (1967) par les juifs) avant le retour du Christ ;  
			(4) l’importance de l’histoire (ne pas 
			reproduire les erreurs du passé, pré-venir tout Holocauste, 
			interpréter l’histoire à travers le prisme biblique).  
			Enfin, un dernier thème représente ce 
			mouvement :  
			(5) l’argumentation sioniste, laquelle 
			soutient Israël en tant qu’État historique qui a le droit de se 
			défendre contre des attaques terroristes, et veut le retour des 
			juifs en Israël, etc. (voir Batut-Lucas 2014) 
		 
		Rétrospectivement, le sionisme évangélique 
		puise ses racines en Grande-Bretagne et dans le restaurationisme 
		9 qui s’est développé avec le protestantisme. Certains 
		croyants pensaient que les juifs se convertiraient au christianisme et 
		retourneraient dans leur terre ancestrale avant le retour imminent de 
		Jésus. La London Jews Society cherchait ainsi à convertir les 
		juifs (Cohn-Sherbok 2006, 21-22 ; Sizer 2006, 27-28). En 1891, 
		l’évangélique William Blackstone, le père du sionisme évangélique 
		états-unien, publiait une pétition, le « Mémorial de Blackstone » 
		(Merkley 1998, 59-68), laquelle soutenait politiquement le retour des 
		juifs en Palestine.  
		_________________________________ 
		
			Références 
			7. Discussion avec les membres de Cornerstone Church, 
			mai 2013.  
			8. Dans la 
			version de la Bible Louis Second (1910) qui se rapproche plus des 
			versions utilisées par le groupe de Hagee, Gn 12,3 dit : « Je 
			bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront » 
			; Is 62,1 dit : « Pour l’amour de Sion, je ne me tairai point ».
			 
			9. Croyance dans 
			la restauration des juifs au sein de leur terre ancestrale et 
			biblique.  
		 
		_________________________________ 
		#234 
		Plus récemment, dans les années 1970, la 
		Droite chrétienne a pris son essor : un de ses piliers a été la défense 
		d’Israël (voir Ben Barka 2006 ; Belin 2011 ; Fath 2005 ; Perani 2004). 
		Ce mouvement est donc passé de la croyance à la politique. Le discours 
		défendant Israël et les juifs a de plus en plus évacué les croyances 
		eschatologiques au profit d’arguments philosémites, injonctifs et 
		idéologiques.  
		Ainsi, ces notions permettent de mieux 
		comprendre ce que croit Hagee et dans quel milieu il a évolué. Cela dit, 
		il a voulu que le CUFI soit chrétien pro-Israël au sens le plus large 
		possible.  
		2. La formation de John Hagee 
		
		2.1 De l’enfance à l’âge adulte 
		John Charles Hagee est né le 12 avril 1940 à Channelview, au 
		Texas. Fils du révérend évangélique William Bythel Hagee et d’une mère 
		nommée Vada, il est le deuxième de quatre garçons. Enfant chétif et 
		malade, il grandit dans une famille modeste très pratiquante qui 
		prêchait l’Évangile à travers la musique (Hagee 2007, 9). De plus, son 
		enfance fut marquée par Israël : 
		For fifty years, my father was a minister 
		of the gospel and a Bible Scholar.  
		Many evenings our family gathered around 
		the dining table as my father taught us from the Bible that the Jewish 
		people were « the apple of God’s eye. » (Hagee et Ketterling 
		2008, 9) 
		
			Son enfance fut également bercée par la 
			théologie du prémillénarisme dispensationaliste qu’il enseigne 
			régulièrement à ses ouailles. Premièrement, le prémillénarisme de 
			Hagee dit que le Christ viendrait enlever surnaturellement les « 
			vrais » chrétiens (l’Enlèvement ou la seconde venue de Jésus) 
			avant l’Armageddon10, la bataille finale entre les forces du Mal 
			— ceux qui ont décidé de suivre Satan et qui ne sont pas des 
			chrétiens « régénérés » - et les forces du Bien — les élus et 
			le Christ ; puis ensemble ils règneraient sur terre pendant le 
			Millenium, une période de 1000 ans. Ils seraient enlevés en laissant 
			« derrière eux » l’humanité, juste avant les tribulations, 
			lesquelles dureraient sept ans. Deuxièmement, le dispensationalisme 
			est un courant théologique propagé par John Nelson Darby 
			(1800-1882). 
		 
		_________________________________ 
		
		
			Références 
			10. Le mot « Armageddon » est dérivé de Megiddo, nom d’une 
			plaine en Israël où la bataille finale doit se dérouler, selon le 
			livre de l’Apocalypse. 
		 
		
		_________________________________ 
		#235 
		Darby scinda l’histoire de l’humanité en 
		sept dispensations, dans lesquelles Dieu aurait un plan différent pour 
		les hommes. Chaque étape se termine par l’échec de l’homme qui ne 
		parvient pas à accomplir la volonté divine.  
		Après le temps de l’Innocence (Éden) 
		viennent ceux du Déluge, de la Gouvernance humaine (Babel), laquelle est 
		suivie de la période de la Promesse avec Abraham, de la Loi sous Moïse, 
		du temps de la Grâce (l’Église). Enfin survient le Royaume terrestre de 
		Christ (Millénium).  
		Darby enseignait qu’Israël serait restauré, 
		que les prophéties au sujet d’Israël dans la Bible n’étaient pas 
		caduques et que l’Église n’avait pas remplacé Israël.  
		
			Hagee fut ainsi marqué par les 
			prédictions dispensationalistes de son père au sujet de la 
			restauration d’Israël, ce qui forgea sa passion pour Israël : It was 
			the first time I ever saw tears in my father’s eyes. Of course, I 
			don’t remember the exact words spoken by the announcer, but the news 
			report would have been taken from this telegram, a copy of which is 
			in the presi-dential Library of Harry Truman […] When the announcer 
			said, "the new state of Israel, " my father’s eyes filled with tears. 
			I knew something momen-tous had just happened. (Hagee 2007, 10) 
		 
		Il développa en parallèle un 
		philosémitisme, puisque son père lui enseignait également l’amour pour 
		le peuple juif : «The only person that I have heard teach the love of 
		God for the Jewish people was my father »  
		Plus tard, il devint à son tour pasteur en 
		reprenant le flambeau d’une grande lignée pastorale représentant ainsi 
		la cinquième génération de sa famille à exercer ce ministère. L’ancêtre 
		de Hagee qui immigra en Amérique était morave, de la frontière suisse 
		allemande (Hagee est en fait le quarante-septième descendant à vivre en 
		Amérique) et il était en quête de liberté religieuse quelques années 
		avant l’indépendance des colonies américaines.  
		
			Bien que ce soit un « merveilleux » 
			prêcheur selon ses admirateurs, devenir un prédicateur était la 
			dernière chose que John Hagee avait en tête pendant son adolescence. 
			Rebelle à la religion, seul le sport comptait pour lui. Toute sa 
			jeunesse, il vénérait le football américain au lieu d’adorer Dieu. 
			Toutefois, il était un excellent élève de John H. Reagan High 
			School, à Houston. Alors qu’il faisait de la trigonométrie un 
			dimanche matin de l’année 1958, assis au fond de l’église de son 
			père, il aurait eu une expérience spirituelle et aurait répondu à 
			l’appel de conversion évangélique (Hagee et Ketterling 2008 citent 
			Douglas, 5 et 7). Comme la plupart des convertis évangéliques, il 
			changea radicalement de vie. Il décida de quitter son lycée pour un 
			Institut biblique, la Southern Bible Institute, qui deviendra 
			la Southwestern Assemblies of God University.  
		 
		 #236 
		Hagee fit des études de premier cycle à 
		l’aide d’une bourse de football américain et devint membre de la liste 
		d’honneur du Doyen. Il reçut une formation théologique à la 
		Southwestern Bible College où il chanta dans la chorale Harvester. 
		Il obtint par la suite un master à North Texas State University, 
		puis un doctorat honorifique à l’ Oral Roberts University. Il 
		reçut également deux doctorats honoris causa, l’un du Canada 
		Christian College à Toronto au Canada, l’autre du Netanya 
		Academic College en Israël.  
		
			Sur le chemin d’une destinée religieuse 
			qui semblait déjà tracée, il prêcha pour la première fois à l’âge de 
			dix-sept ans, mais il débuta dans la pauvreté avant de bâtir son 
			empire religieux et d’en vivre plus qu’aisément : il eut un deuxième 
			emploi pour subvenir à ses besoins. Pendant un an, il dormit dans un 
			garage tandis qu’il commençait à peine à prêcher. Il parta-gea cet 
			espace minuscule avec un grand chien. Il devint vite célèbre pour sa 
			façon de prêcher avec son accent texan nasillard, à la fois directe 
			et simple. Son attitude positive face à l’adversité compléta sa 
			renommée de prédicateur. Pour lui, rien n’était impossible (Hagee et 
			Ketterling 2008  
		 
		citent Douglas, 5, 7 et 85). 
		Doctrinalement, Hagee s’inspire aussi des enseignements du prédicateur 
		évangélique britannique Dereck Prince (1915-2003), notamment ceux sur 
		Israël (Entretien avec John Hagee 2011) dont un bon nombre sont classés 
		et rangés dans la bibliothèque de son bureau personnel du campus 
		religieux, lieu où nous l’avons interrogé.  
		2.2 Vers un empire religieux 
		Après avoir servi en tant qu’évangéliste, Hagee dirigea en 
		1966 une nouvelle assemblée baptisée Trinity Church sur 
		Nacogdoches Road à San Antonio au Texas. Au début de son ministère, John 
		Hagee était à la fois pasteur et chef du département musical. L’Église 
		de Castle Hills fut la deuxième congrégation dans laquelle il 
		prêcha de 1975 à 1987. En mai 1975, un nouveau bâtiment fut construit 
		pour accueillir mille six cents personnes assises. Celui-ci fut 
		rapidement comble, obligeant Hagee et son équipe à passer d’un à trois 
		services religieux pour recevoir tous les parti-cipants. Trois mille 
		membres furent ainsi accueillis alors que Hagee avait, à ses débuts, 
		dirigé une assemblée de seulement vingt-cinq fidèles. Une autre église 
		se construisit encore : il s’agit de l’actuel bâtiment de Cornerstone 
		Church, « Église de la pierre angulaire » en français, qui ouvrit 
		ses portes le 2 août 1987. Cornerstone contient cinq mille places 
		et se situe non loin d’une sortie d’autoroute de San Antonio, la Loop 
		1604. Sur le bord de l’autoroute, un énorme totem publicitaire, 
		comme ceux des restaurants McDonald’s, indique l’horaire des 
		services religieux, les activités et le nom des prédicateurs.  
		#237 
		
			Selon les membres, bien que beaucoup de 
			personnes aient critiqué le nouvel emplacement de la megachurch, 
			car il était à l’époque situé dans un lieu désertique, l’Église a 
			grandi et, aujourd’hui, cette partie de la ville de San Antonio est 
			très active et très peuplée. Pas de doute pour les membres, John 
			Hagee était déjà un visionnaire et c’est aussi de cette façon qu’il 
			devint de plus en plus populaire : s’il devait mener d’autres grands 
			projets, il était devenu, à leurs yeux, crédible. Les fidèles 
			pouvaient ainsi le suivre, car ce que Hagee entreprenait prospérait. 
			Il influence ses disciples par son parcours.  
		 
		Il n’y a rien de plus évangélique, pour 
		certains pasteurs américains, que de posséder une gigantesque 
		congrégation . Cela prouverait notamment le succès des messages 
		de Hagee et le fait qu’il soit béni. Pour pouvoir admi-nistrer de telles 
		masses de fidèles, le révérend Wallie A. Criswell (1909-2002) lui donna, 
		de son vivant, des conseils pour diriger une megachurch.  
		Criswell fut très engagé pour l’État 
		hébreu, notamment avec la Droite chrétienne : « Dr Criswell was a 
		dear friend and in my earlier pastoral career gave me a wealth of 
		information on how to pastor a large church. He was a devout Zionist and 
		we discussed the issue of Israel, often. » (Entretien avec John 
		Hagee 2011).  
		
			Hagee devint le président de John 
			Hagee Ministries (JHM). Cette « entreprise » religieuse 
			diffuse ses messages par la radio nationale et la télévision à 
			travers les États-Unis, l’Amérique entière, ainsi que dans deux cent 
			trente-cinq nations du monde. Son campus possède deux énormes 
			antennes paraboliques. Son empire religieux dispose de bureaux aux 
			États-Unis (à San Antonio) et à l’étranger (à Toronto, au Canada et 
			à Swindon, en Grande-Bretagne). Dans les années 1980, John Hagee 
			obtint deux licences pour créer deux stations de télévision. Pour ce 
			faire, il hypothéqua sa maison. Il décida d’accomplir un de ses 
			projets, celui de prêcher dans le monde entier. C’est ainsi que 
			Global Evangelism naquit dans une toute petite pièce avec une 
			seule secrétaire. Poursuivant l’appel de la Grande Commission, il 
			prêcha également à Bogota, en Colombie (Hagee et Ketterling 2008, 
			82). Il prêche régulièrement au Canada, au Kenya et en Angleterre.
			 
		 
		#238 
		Enfin, en 1975, il divorça de sa première 
		épouse pour épouser Diana Castro avec qui il eut trois enfants. Il était 
		déjà pasteur et père de deux enfants, issus du premier mariage — de ses 
		deux mariages, il totalise treize petits-enfants11. 
		Malgré le divorce, le pasteur, repenti et pardonné, a conservé sa 
		popularité au sein de son groupe. Selon les membres et certains 
		évangéliques que nous avons rencontrés, beaucoup qui ne résident pas à 
		San Antonio souhaiteraient qu’il soit leur pasteur et qu’il vienne 
		prêcher dans leur congrégation. Homme de vision qui prend des risques, 
		formé et inspiré par des leaders évangéliques, il a su influencer 
		beaucoup d’évangéliques.  
		3. Hagee et Israël : du pasteur au 
		dirigeant défenseur d’Israël  
		3.1 Sa production littéraire 
		En plus d’être pasteur, John Hagee est l’auteur de plus d’une 
		trentaine de livres dont quatre figurent dans la liste des meilleures 
		ventes selon le New York Times. Même si les domaines 
		prosélytes et mystiques, comme la guérison dans The Power to Heal 
		(1991) ou l’exorcisme dans Invasion of Demons (1973) ont 
		également été ses préoccupations, c’est au fur et à mesure des années 
		qu’il a décidé d’écrire davantage sur Israël. Dans ce livre de 1973, 
		Hagee parle déjà de la promesse divine aux gouvernements et à ceux qui 
		bénissent ou maudissent Israël, mais il se limite essentiellement à 
		l’antisémitisme, lequel est présenté comme provenant du camp des 
		méchants dominés par le Diable (Hagee 1973, 93-94). En 1987, il publie 
		son premier livre Should Christians Support Israel ? consacré à 
		la défense d’Israël, qu’il croit être biblique. Puis, sa production se 
		politise de plus en plus dans les années 1990 en passant par des 
		thématiques millénaristes et dispensationalistes : elle devient plus 
		engagée envers l’État hébreu. Il publie Bible Positions on 
		Political Issues (1992) dans lequel il s’oppose à l’avortement qu’il 
		compare à un holocauste, au mouvement féministe et au mouvement 
		écologiste. 
		_________________________________ 
		
			Références 
			11. Discussions avec les fidèles à l’occasion de notre 
			dernière enquête de terrain de 2013.  
			Il aurait trompé sa femme avec Diana et/ou ce serait sa femme qui 
			aurait mal agi.  
			Bien que nombre de fidèles en aient entendu parler, cette rumeur est 
			souvent, parmi eux, démentie. Ils disent qu’ils n’en savent rien ou 
			bien que c’est sa femme qui causait des problèmes dans leur couple. 
			Bref, personne ne pouvait nous renseigner à ce sujet précisément, 
			soit par ignorance, soit pour protéger leur pasteur et ne pas le 
			juger.  
			Ses deux dernières filles, Tina Ketterling et Sandy Hagee Parker, 
			ainsi que Matthew Hagee chantent à l’église et sont reconnus pour 
			leur voix. Matthew prend la relève à Cornerstone Church alors 
			que le père s’occupe bien plus du CUFI. Les fidèles disent que 
			Matthew, qui a une belle voix, a une « voix d’ange ». Issus de son 
			premier mariage, la fille ainée de Hagee travaille pour JHM et son 
			premier fils dirige l’hôtel, Homewood Suites by Hilton, en 
			face de l’église.  
			john hagee, dirigeant du groupe chrétien sioniste américain 
			 
		 
		_________________________________ 
		#239 
		Dans la lignée des discours de la Droite 
		chrétienne et de nombreux fondamentalistes, il intègre ainsi des thèmes 
		sur la politique intérieure et cherche à remettre l’Amérique dans le 
		droit chemin, comme c’est le cas dans Day of Deception 
		(1998). Il continue de publier sur l’eschatologie et Israël avec 
		Beginning of the End (1996) et Final Dawn over Jerusalem 
		(1997). Évolution notable, dans God’s Candidate for America 
		(2000), Hagee n’hésite pas à faire de ses lecteurs des value-voters 
		pour les mobiliser dans la sphère publique. Dans ce but, il développe 
		l’argument selon lequel il importe de traduire les idées religieuses en 
		arguments séculiers afin de mieux influencer la société (Hagee 2000, 
		22), à l’instar de la Droite chrétienne des années 1970 et 1990. Après 
		le 11 Septembre 2001, Hagee se focalise sur la fin des temps, le 
		terrorisme et la défense de l’État hébreu avec son best-seller,
		Attack On America (2001). Dans Bible Positions on 
		Political Issues, qu’il a coécrit avec sa fille Sandy Hagee Parker, 
		Hagee invite son lecteur à influencer l’opi-nion publique en s’engageant 
		en politique au niveau local (Hagee et Parker Hagee 2009, 96). Puis, il 
		publie en 2007 In Defense Of Israel, qui demeure le livre le plus 
		emblématique sur l’apologie du sionisme chrétien évangélique et 
		américain. Hagee veut ainsi influencer ses ouailles et ses lecteurs 
		depuis des années à s’engager politiquement au nom de leurs convictions 
		religieuses.  
		3.2 Hagee et l’État d’Israël 
		Le premier voyage de Hagee en Israël aurait été décisif dans 
		son engagement vis-à-vis de l’État hébreu. En 1978, ce voyage religieux 
		et touristique leur aurait permis, à lui et à sa femme, de rentrer « 
		sionistes » en Amérique. Il dit y être tombé amoureux du peuple 
		israélien et de sa nation : « But it was not until I took my first 
		trip to Israel some thirty years later that my interest in Israel 
		blossomed into an abiding love of the nation and its people. In 1978 
		Diana and I went on a ten-day trip to Israel with our first tour group. 
		We went as tourists and came home as Zionists.» (Hagee 2007, 12).
		 
		Pour lui, cette nation a d’abord été une 
		destination touristique, un pèlerinage fait de visites, avant de devenir 
		sa patrie spirituelle. Il s’y est senti chez lui. En fait, il s’est 
		identifié personnellement à cette nation, croyant qu’il y vivrait 
		pendant le Millénium et que les racines de sa foi étaient connectées à 
		la terre israélienne. Jérusalem est devenue sa « capi-tale » 
		spirituelle, mais aussi mondiale, terrestre : « I experienced Israel 
		as my spiritual home. For the first time, I fully understood that my 
		spiritual roots were in this place. I have never felt about any other 
		place on the earth as I felt about the city of Jerusalem. » (Hagee 
		2007, 12).  
		#240 
		C’est lors de ce voyage qu’il aurait eu une 
		expérience surnaturelle en braquant ses yeux sur un rabbin qui priait 
		contre le mur des Lamentations.  
		Il narre avoir observé un homme vêtu de son 
		châle de prière, qui priait à côté de lui en se courbant et en 
		embrassant son livre de prières. Il comprit alors qu’il était trop 
		ignorant au sujet de ses racines juives en tant que chrétien et se 
		sentit inspiré par Dieu pour rassembler les juifs et les chrétiens dans 
		un milieu public afin de partager le respect et l’amour : When I went to 
		Jerusalem for the first time in 1978, I was praying at the Western wall. 
		It was there that I felt directed to do whatever I could to bring 
		Christians and Jews together. I looked at my left and saw an orthodox 
		Jew praying, rocking back and forth, covered with a praying shawl, 
		wearing the yarmulke, tears on his face and knew this man loved God. I 
		was aware I knew absolutely nothing about him […]. And I felt the Lord 
		speak to me and say :  
		
			« I want you to bring Christians and 
			Jews together in an arena where they feel mutual love and respect 
			for each other. » I left the Prayer Wall with absolutely no idea of 
			what had happened. (Entretien avec John Hagee 2011) Une fois 
			retourné aux États-Unis, il décida d’étudier l’histoire de l’Ancien 
			Israël ainsi que les théologies chrétiennes qui ont influencé les 
			persécutions contre les juifs. Après ce voyage et des recherches 
			théologiques et historiques, il se destina à « montrer l’amour de 
			Dieu » pour son peuple juif en rassemblant les chrétiens célébrant 
			Israël : I returned to America and began three years of intense 
			individual scholar-ship to discover Israel’s ancient history 
			including the Crusades, the Spanish Inquisition, and the Roman 
			Catholic doctrines born in the speech of Chrysostom, who has been 
			called in history the "Golden Mouth", whose sermons gave birth to 
			the seed of hatred that produced the Holocaust. When I came to know 
			the role that theology had played in the persecution of the Jews, I 
			thought for a way to demonstrate the love of God to the Jewish 
			people. (Entretien avec John Hagee 2011) 
		 
		Il faut noter que, dans les années 1970, 
		beaucoup d’évangéliques ont mis de plus en plus en avant leur amour pour 
		les juifs et Israël, ainsi que leur position politique pour défendre 
		l’État hébreu, au point que certains ont abandonné le prosélytisme 
		envers les juifs (Ariel 2013 ; Batut-Lucas 2014). Certains, nous l’avons 
		vu, ont mis de côté, au fur et à mesure, leurs croyances eschatologiques 
		qui les poussaient à s’intéresser à ces derniers.  
		Enfin, lors d’un autre voyage, Hagee aurait 
		été inspiré non pas par la vue d’un homme juif, mais par le défilé de 
		manifestants israéliens unis pour défendre la même cause. Il comprit 
		alors le besoin pour ses compatriotes évangéliques d’être à la fois 
		actifs et animés d’une passion au sujet de leurs croyances sur Israël 
		(Hagee 1996, 29).  
		3.3 Night to honor Israel 
		C’est ainsi qu’il décida de mettre sur pied une première 
		initiative. En septembre 1981, John Hagee fonda le « concept » des « 
		Nuits pour honorer Israël » en invitant des pasteurs et des rabbins, qui 
		ne cessent, depuis cette année-là, de se produire annuellement dans son 
		assemblée en octobre, et régulièrement, sur tout le territoire américain 
		: cette première rencontre deviendra l’une des activités phares du CUFI. 
		Il s’agit d’un hommage non-prosélyte à la nation d’Israël et aux juifs 
		du monde entier afin de promouvoir la reconnaissance et la compréhension 
		entre les chrétiens et les juifs.  
		Contrairement aux médias qui dénonçaient le 
		bombardement israélien d’un réacteur nucléaire iraquien, Hagee pensait 
		qu’Israël avait sauvé le monde en ôtant toute chance d’armement 
		nucléaire à Saddam Hussein. Il décida donc de remercier cordialement le 
		gouvernement israélien en réunissant tous les chrétiens pour honorer 
		Israël. Pour lui, cet État venait, en effet, de « faire une faveur au 
		monde » : 
		
			That way was made manifest in 1981 when 
			the Israel Defense Force bombed the nuclear reactor in Iraq and 
			removed nuclear weapons from the hands of Saddam Hussein. The global 
			and the American media were hateful towards Israel for what they had 
			done. I felt Israel has done the world a favor and that we, as 
			Christians, should express our gratitude by having a city-wide
			« Night To Honour Israel ». The first « Night To Honour 
			Israel » was set in September 1981. (Entretien avec John Hagee 
			2011) 
		 
		En fait, Hagee pense qu’Israël est l’allié 
		des États-Unis, la seule démo-cratie au Proche-Orient alors que l’Iran 
		serait l’ennemi numéro 1 des Israéliens et des Américains et que les 
		pays arabes et musulmans seraient trop instables. Sa vision de l’islam 
		est négative, craignant l’émergence d’un califat mondial. Pour lui, 
		défendre Israël des terroristes et de ses ennemis, c’est défendre sa 
		nation en retour. Selon sa perspective dualiste, il croit que les 
		États-Unis et l’État hébreu seraient dans le camp du Bien et que tous 
		ceux qui ne soutiendraient pas Israël appartiendraient au camp du Mal. 
		Le monde serait alors plongé dans un combat cosmique dans lequel Israël 
		serait au cœur.  
		#242 
		Ce concept des soirées honorant Israël, qui 
		provoqua de vives controverses, voulait montrer un soutien massif 
		pro-Israël à l’encontre des critiques envers Israël. Après avoir reçu 
		des menaces de mort, Hagee décida pourtant de maintenir sa célébration. 
		Lors du service honorant Israël à l’Assemblée de Trinity, et 
		comme nous l’ont narré quelques croyants, un homme entra et s’approcha 
		de la scène, l’arme pointée en direction du pasteur, et lui demanda de 
		s’agenouiller. L’homme tira, mais aucune balle n’atteignit le pasteur. 
		Le tireur fut aussitôt plaqué au sol par les fidèles puis arrêté par la 
		police. Cet épisode fut ensuite rapporté dans la presse locale.  
		Pour les croyants, il s’agissait d’un 
		miracle. John Hagee aurait été choisi par Dieu pour défendre Israël. 
		Pour le pasteur, Dieu aurait été de son côté puisqu’il bénissait Israël. 
		Dieu lui aurait ainsi sauvé la vie (Hagee et Ketterling 2008, 10). 
		Désormais, rien ne pouvait plus stopper l’ambition de Hagee afin de 
		prouver au Diable et aux personnes qui ne défendent pas Israël qu’ils 
		avaient tort de lutter contre les politiques divines.  
		Pour ce premier rassemblement, un seul 
		pasteur baptiste, le Dr Fanning, répondit positivement, alors que cent 
		cinquante pasteurs en tout avaient reçu l’invitation. Un rabbin avec 
		lequel Hagee sympathisa, Aryeh Scheinberg, accepta d’y venir (Hagee 
		2007, 36-43), et il semble qu’il ait assisté à tous les autres depuis. 
		Cette célébration réussie deviendra le tremplin vers une organisation 
		nationale.  
		L’action de Hagee souleva des polémiques 
		tant du côté des évangéliques que du côté des juifs. Les premiers 
		enseignements pro-Israël de Hagee ne furent pas toujours bien perçus par 
		les évangéliques qui, à cette époque, ne comprenaient pas pourquoi il ne 
		cherchait pas à convertir les juifs, au lieu de perdre son temps à leur 
		exprimer son amour. En fait, son objectif n’a jamais été prosélyte : 
		
			« When I began teaching Christians 
			should be pro-Israel that day, both Christians and Jews thought I 
			was wrong. The reason Christians were upset was that I was having 
			massive rallies expressing the love of God to the Jewish people and 
			they thought I should be trying to win them to join our church. It 
			was not my objective.» (Entretien avec John Hagee 2011) De plus, 
			le groupe de Hagee s’est attiré les foudres des partisans de la paix 
			au Proche-Orient, comme les médias, beaucoup de musulmans, des juifs12 
			et des chrétiens de diverses confessions. Le désir du groupe serait 
			de hâter le retour du Christ au nom d’un philosémitisme et d’une 
			lecture littérale de la Bible. 
		 
		
		_________________________________ 
		
		
			Références 
			12. Certains juifs croient que ces évangéliques ne les aiment pas 
			pour ce qu’ils sont, mais pour le rôle attribué dans leur 
			eschatologie. Ils représenteraient plus des instruments au service 
			de la fin des temps. Cet amour passerait finalement pour un 
			antisémitisme latent, puisque ces évangéliques leur prédisent un 
			avenir très sombre : à la fin des temps ils devraient se convertir 
			au christianisme ou périr. 
		 
		_________________________________ 
		#243 
		Hagee et ses disciples, eux, se défendent 
		toujours d’être des antisémites camouflés et réfutent l’accusation 
		d’avoir des intentions non déclarées : celles d’amplifier le conflit au 
		Proche-Orient afin d’accélérer la fin des temps. Les médias et les 
		détracteurs du mouvement ont insisté sur leurs croyances eschatologiques 
		pour condamner l’action de ces évangéliques ou pour écrire des articles 
		sensationnels. Pourtant, certains juifs la relativisent : le bras droit 
		de Hagee au CUFI, David Brog, ou le porte-parole Ari Morgenstern que 
		nous avons interrogé, tous deux juifs, réfutent ce genre de réquisitoire 
		au nom d’une cause commune : la défense de l’État hébreu au 
		Proche-Orient, et d’un amour sincère pour Israël et les juifs. Hagee et 
		ses disciples mettent en avant leur philosémitisme et leur action fondés 
		sur l’obéissance stricto-littérale des Saintes Écritures. Notons qu’il 
		ne faut pas confondre motivation et croyance. Hagee croit en la fin des 
		temps mais ne souhaite pas la provoquer. Ce pasteur prêche également que 
		seul le Saint-Esprit ouvrirait les yeux des juifs pour se convertir au 
		Christ en se fondant sur la conversion de saint Paul sur le chemin de 
		Damas. Changement remarquable dans les convictions eschatologiques, ces 
		chrétiens ne doivent pas convertir les juifs, et attendent plutôt un 
		acte surnaturel de Dieu lui-même en leur faveur (Hagee 2007, 102, 150, 
		152 et 200).  
		3.4 Christians United For Israel 
		(CUFI) 
		Après son écrit à succès Jerusalem Countdown13
		(2006), Hagee passa enfin à l’institution chrétienne sioniste pour 
		pouvoir fédérer le maximum de croyants. Hagee avait besoin d’une 
		structure publique, politiquement crédible pour se faire « entendre » 
		nationalement et influencer les hommes politiques à prendre parti pour 
		l’État hébreu. En février 2006, le pasteur Hagee fonda ainsi le CUFI. 
		Cette association offre tous les moyens possibles aux associations 
		para-ecclésiales et aux Églises de parler en faveur de la défense 
		d’Israël.  
		D’une part, le CUFI veut : (1) éduquer les 
		chrétiens au sujet des impératifs bibliques et moraux pour soutenir 
		Israël ; (2) communiquer les perspectives favorisant l’État d’Israël, 
		sur le plan des politiques publiques.  
		D’autre part, le CUFI met en exergue une 
		devise afin de justifier littéralement et bibliquement son action 
		publique en faveur d’Israël : « For Zion’s sake, I will not keep 
		silent » (Is 62,1).  
		_________________________________ 
		
			Références 
			13. En 2005, 
			Hagee écrit Jerusalem Countdown, livre qu’il publia en 2006 
			quelques semaines avant de lancer officiellement le premier sommet 
			du CUFI et qui devint rapidement un best-seller sur la liste 
			de USA Today. Il y raconte que la Bible prédit une coalition 
			Pan-arabo-russe qui attaquerait Israël, mais que cette nation serait 
			miraculeusement sauvée par Dieu. La bataille de l’Armageddon menée 
			par l’Anté-christ et notamment la Chine s’ensuivrait ; ensuite le 
			Christ-Roi reviendrait vaincre les forces du Mal pour bâtir son 
			royaume sur terre. Dans ce livre, le pasteur déclare aussi avoir des 
			contacts qualifiés et haut placés, dont un, anonyme, qui lui aurait 
			expliqué que l’Iran serait rapidement doté de l’arme nucléaire. Sans 
			vérifier ce fait par d’autres sources, il est convaincu que l’Iran 
			commande le terrorisme islamiste et qu’il est nécessaire d’arrêter 
			le plus vite possible le programme nucléaire du dirigeant iranien. 
			Ce livre semblerait vouloir préparer les membres de son groupe à 
			entrer dans la mouvance institutionnelle de 2006 qu’il était sur le 
			point de lancer. Pour lui, toute négociation avec l’Iran ne 
			servirait à rien puisque Ahmadinejad aurait cherché à envahir le 
			monde avec l’islam et à rayer Israël de la carte (Hagee 2006, vii). 
			En 2015, Hagee croit toujours que l’Iran souhaite attaquer Israël.
			 
		 
		_________________________________ 
		#244 
		Les thèmes des discours et des actions du 
		CUFI demeurent constants.  
		Le leitmotiv « Israël, tu n’es pas seul 
		» est fréquemment repris dans les exposés qui portent sur: la menace 
		nucléaire iranienne ; la lutte antiterroriste ; le Hezbollah, le Hamas 
		et l’islam radical ; la lutte contre l’antisémitisme ; le « plus 
		jamais ça » ou l’horreur de l’Holocauste de la Seconde Guerre 
		mondiale. Enfin, depuis 2014, le CUFI compterait, selon le site internet
		www.cufi.org , environ 
		2 millions de membres et il est soutenu par le Premier ministre 
		israélien Benyamin Netanyahou, qui est très proche du pasteur et qui 
		intervient régulièrement par visioconférence au sommet du CUFI qui a 
		lieu en juillet annuellement. Le fait que leur pasteur soit ami avec 
		Netanyahou est très valorisé par les membres.  
		
			En 2006, Hagee était tellement 
			ambitieux qu’il osa qualifier son mouvement de « géant du sionisme 
			chrétien ». Ce « géant » représente surtout le CUFI et pas forcément 
			tous les chrétiens. On y trouve des juifs, des mormons, etc., et 
			surtout des évangéliques (quoique tous les évangéliques ne soient 
			pas sionistes ou n’acceptent pas les thèses de Hagee). Il utilise en 
			fait des termes forts et médiatiquement parlants, gonflant le nombre 
			d’adhérents au mouvement : « I want to say this as clearly and 
			plainly as I possibly can : Israel, you are not alone. Ladies and 
			Gentlemen, it’s a new day in America. The sleeping giant of 
			Christian Zionism has awakened. Fifty million Christians are 
			standing up and applauding the State of Israel. » (Hagee 2007, 
			2). Et ce, pour mieux influencer les sphères médiatiques et surtout 
			les élus politiques, le groupe de Hagee représentant un vivier de 
			voix potentielles. Enfin, Hagee incarne une personnalité 
			charismatique.  
		 
		
		4. Une figure charismatique 
		
		
		
		Outre ses talents de prédicateur et de 
		dirigeant, Hagee se présente comme un chanteur et un musicien accompli, 
		à la fois pianiste et saxophoniste.  
		Son album de 2011, A Lifetime of Music, 
		dans lequel il joue du saxophone, s’inspire de la musique de son 
		enfance. Sa polyvalence et l’expression de ses divers talents, 
		expression largement diffusée, contribuent à sa popularité dans le 
		milieu évangélique.  
		Ses fidèles disent qu’il fait preuve d’une
		« foi de bulldog » et apprécient son style de prédication. Ses 
		sermons sont ponctués de notes d’humour, précisons conservatrices, 
		républicaines et fondamentalistes, qui font rire l’auditoire. Il fait 
		flèche de tout bois. Pour les fidèles, il ne caresse pas dans le bon 
		sens du poil les croyants, le péché ou bien les dérives de son pays.  
		Son message est à prendre ou à laisser. Un 
		fidèle raconte : « He is an old time Bible preacher. […] He preaches 
		straight out from the Word of God. I think he could be a watchman. I do 
		not think he is a prophet because all this stuff comes from the Bible. 
		[…] He is a kind of voice for the United States to tell, to warn what is 
		going to happen. Although he gets his information from the Bible, I am 
		sure he gets some by divine way. I think he is more a gospel-preaching 
		preacher. No apologies. He does not apologize to anyone. He is telling 
		what it is and that is it. No compromise. That is what he is. » 
		(Croyant 1 2011) 
		
			Homme de caractère et de charisme sur 
			scène, c’est aussi un homme fortement apprécié pour sa convivialité. 
			Les fidèles disent rêver de manger à sa table, car cela représente 
			un honneur et certains ont déjà été invités à un souper, une 
			expérience qu’ils aiment narrer. Ils déclarent également que leur 
			pasteur est « oint », « béni », « audacieux » et « très 
			intelligent » : « He is anointed by God and blessed because 
			he supports Israel. He is very smart. He knows a lot ; he researches. 
			He is very bold. » (Croyant 2 2011).  
			Ces autres propos de fidèles expriment 
			l’admiration et l’attachement : He is a fireball that is 
			compassionate with love. « […] He is so loving and caring about 
			everyone in his congregation and outside. […] But he wants us to 
			share God’s love and to teach others to love Israel, to love 
			everyone and to pray for their salvation. He is not just there to 
			teach. […] He is amazing. He is a man of God.»(Croyant 3 2011) 
			Et encore : 
			[…] I would describe him as the most 
			courageous man in the pulpit, I believe, in the world. He is one of 
			the few men that I know who, in the face of danger and ridicule, is 
			unwavering. I have never met a pastor anywhere in the world, in the 
			countries where I have been in, especially those I have watched on 
			TV, I have never seen a pastor who has made such a bold stand for 
			what he believes in his heart is the right thing to do. So I see him 
			as a truth bearer, a kind of watchman in these last days. [… He] is 
			more of a general in a big army, the army of God. (Croyant 4 2011)
			 
		 
		Son charisme et sa maîtrise du discours le 
		placent au rang d’homme politique et de vedette du milieu, ce qui crée 
		un fossé entre les simples fidèles et ce prédicateur. Hagee est reconnu 
		comme un leader hors du commun, élu de Dieu pour les croyants. Cela dit, 
		il ne remplace pas Dieu, et comme le précisent des adeptes, c’est 
		d’abord « un homme de Dieu » qui « aime le Seigneur
		14 » et sa 
		congrégation. Les ouailles croient donc que Dieu utiliserait ce 
		prédicateur comme un canal par lequel il passerait son message aux 
		hommes.  
		
			Certains le comparent à un prophète 
			même si Hagee ne se désigne jamais comme tel. Pour Hagee, ceux qui 
			le prennent pour un tel homme ignorent le fait qu’il obéit 
			fondamentalement aux Saintes Écritures. Il justifie son action comme 
			simple obéissance biblique : « I am only obedient to the very 
			Word of God. And some people think of me of a prophet because I am 
			only obeying the Scriptures. They just don’t know the Scriptures. »
			 
		 
		Pour comprendre le leadership de Hagee, 
		nous pouvons nous fonder sur des concepts classiques de la sociologie15. 
		On trouve de cette manière chez Max Weber certains traits observables ou 
		attribués à Hagee, qui l’associent en partie au prophète, à la figure 
		charismatique ou au réformateur religieux16 
		: le charisme, pour l’aspect un peu autodidacte, la reconnaissance par 
		la communauté, l’itinérance et la prédication émotionnelle.  
		Hagee possède en effet plusieurs 
		caractéristiques du prophète protestant, tel que Weber le définit, même 
		s’il ne s’autoproclame pas prophète — nous venons de le mentionner — et, 
		qui plus est, demeure rémunéré pour ses prédications, ses livres et ses 
		conférences. Toutefois, Hagee, qui croit être le porteur du message de 
		Dieu, c’est-à-dire le message chrétien sioniste qui défend Israël et les 
		juifs, proclame un commandement divin, celui de parler au nom d’Israël : 
		« Par prophète, nous entendons ici un porteur de charismes purement 
		personnels, qui en vertu de sa mission, proclame une doctrine 
		religieuse ou un commandement divin » (Weber 1995, 190 , nous 
		soulignons).  
		_________________________________ 
		
		
			Références: 
			14. Notre 
			traduction. 
			15. Nous aurions pu nous pencher sur d’autres auteurs et des 
			publications plus récentes, cela dit l’étude de Weber nous semblait 
			pertinente ici. 
			16. Pour résumer rapidement le prophète de Weber : il s’agit d’un 
			personnage, doué de charisme et autodidacte, qui s’autoproclame 
			prophète et qui est sur le chemin de l’« itinérance » afin de 
			prêcher sa doctrine divine en s’appuyant sur une révélation de Dieu 
			sans demander aucun soutien familial, car il subvient à ses besoins 
			lui-même et il rallie une communauté de croyants autour de son 
			message, qui le reconnaissent pour sa vocation. Voir Weber (1995, 
			tome 2).  
		 
		_________________________________ 
		Selon les fidèles, Hagee leur dit que c’est 
		sa « vocation » de rallier toute une communauté au nom d’Israël, ce 
		qu’ils croient également : « [L]’élément décisif c’est la "vocation" 
		personnelle. […] Le prophète revendique son autorité en invoquant une 
		révélation personnelle ou en se réclamant d’un charisme » (Weber 1995, 
		190).  
		Hagee ne prétend pas avoir reçu une 
		révélation divine (si ce n’est quand il pense que Dieu lui aurait 
		demandé de réunir les juifs et les chrétiens au mur des Lamentations), 
		il dit avoir étudié l’histoire des persécutions juives, l’histoire de 
		l’Église et surtout lu la Bible littéralement (Is 62,1  
		et Genèse 12,3) ; en ce sens, il répond à 
		la définition de Weber qui distingue le prophète du réformateur. Weber 
		dit que le réformateur n’a pas de « révélation nouvelle » (Weber 1995, 
		198), car il s’appuie littéralement sur la Bible.  
		Hagee persiste à répondre à l’appel divin 
		pour Israël malgré les menaces de mort et d’attentat à la bombe, 
		notamment pour les Nuits Pour Honorer Israël. Son courage et sa 
		détermination suscitent l’admiration de ses fidèles : 
		
			« The first time he did it in San 
			Antonio, he had a bomb threat. Because of the bomb threat he 
			realized, « I am going to do this again. » From a reputation 
			perspective, you think this bomb would have stopped him. No, he has 
			been under a bomb threat ; the bomb has not stopped him. After so 
			many years, nothing has stopped him. (Croyant 4 2011) 
		 
		Sa communauté politico-religieuse le 
		reconnaît comme chef des chrétiens américains défenseurs d’Israël : 
		
			Nous appellerons charisme la 
			qualité extraordinaire […] d’un personnage, qui est, pour ainsi 
			dire, doué de forces ou de caractères surnaturels ou surhumains ou 
			tout au moins en dehors de la vie quotidienne, inaccessible au 
			commun des mortels ; ou encore qui est considéré comme envoyé par 
			Dieu ou comme un exemple, et en conséquence considéré comme un « 
			chef » [Führer]. (Weber 1995, 320) 
		 
		Hagee se démarquerait ainsi des autres 
		pasteurs par son charisme et ses traits de caractère qui viennent de 
		Dieu. Une croyante le compare à un chef, même si elle fait référence à 
		un chef de cuisine de téléréalité, soit Gordon Ramsey qui est notamment 
		connu pour son caractère autoritaire et qui aide les apprentis à 
		exceller en cuisine comme lui ; elle perçoit ainsi  
		#248 
		Hagee comme un modèle et un prophète qui 
		l’aide à son tour à transmettre ses croyances : 
		
			I think he is a prophet. God has 
			blessed him in many different ways. He has given him the gift of 
			discernment and the gift to be able to speak. He has given him the 
			gift of authority to go out there and to preach it to the people. 
			[…] But when I came here, Pastor Hagee is the « Chef », like 
			Ramsey : you have to move to the next level, you have to be… God 
			wants a warrior. God wants someone who is on fire. He has that gift 
			to be able to bring people up to the next level. (Croyante 6 2011) 
		 
		L’itinérance, selon Weber, est une autre 
		caractéristique du prophète (Weber 1995, 191). Remarquons que Hagee 
		parcourt les églises (par analogie bien entendu), se rend à Jérusalem et 
		à Washington D.C. afin de transmettre son message aux États-Unis.  
		
			Souvent, les prédications de Hagee ont 
			recours à l’émotion en suscitant la crainte de la malédiction pour 
			bénir Israël, la tristesse en évoquant la Shoah, etc. : « […] La 
			véritable caractéristique des prophètes [est] : une véritable 
			prédication émotionnelle […] » (Weber 1995, 197).  
		 
		Enfin, ses idées sur l’État d’Israël l’ont 
		amené à bâtir sa propre communauté de sympathisants — le CUFI — qui 
		s’approprie son message.  
		
			C’est donc pour toutes ces 
			caractéristiques que le pasteur John Hagee possède certains traits 
			d’une figure charismatique, réformatrice et prophétique selon les 
			perspectives wébériennes.  
		 
		
		Conclusion 
		
		
		
		Outre ce sens sociologique, Hagee proclame 
		souvent des oracles de malheur ou des jugements divins à venir si les 
		chrétiens ou les États-Unis ne se conformaient pas à la volonté 
		surnaturelle, notamment pour Israël, et n’éradiquaient pas le péché. Ce 
		pasteur semblerait imiter les prophètes de la Bible en annonçant la 
		sentence et la malédiction à ses auditeurs, en disant par exemple que la 
		Louisiane aurait subi le jugement de Dieu pour expliquer les 
		catastrophes climatiques, à cause de l’attitude de l’Amérique favorisant 
		le retrait israélien de Gaza en 2005 : « It 
		started with George W. Bush when he told Israel to get your people out 
		of the West Bank. On the same day they were relocated, a storm started 
		and grew. It was called Katrina. Then, New Orleans was relocated. » 
		(Gross 2008 ; Frederik 2008). John Hagee se fait porte-parole biblique, 
		c’est-à-dire un médiateur de la volonté divine pour Israël sur terre. 
		 
		#249 
		Malgré les embûches, Hagee est parvenu à 
		son rêve : être le meneur d’une organisation rassemblant des chrétiens, 
		surtout évangéliques, qui veulent défendre l’État d’Israël. Hagee aura 
		réussi à marquer son temps, par le biais du CUFI et de sa médiatisation 
		en criant son soutien à l’État hébreu sur tous les toits. Enfin, pour un 
		croyant, son pasteur représente une sorte de prophète, tel Moïse et sa 
		célèbre phrase qui insuffla l’idée de liberté : « laisse mon peuple 
		aller ». Pour Hagee, cette citation s’est trans-formée en « laisse mon 
		peuple vivre ! » et « laissez-lui sa terre » : 
		
			[Hagee] is 
			like Moses who was in the desert. He was hanging out and now the 
			time of the burning bush has been turned. [He] is delivering a 
			message : let my people live. When we had Moses coming the first 
			time with Pharaoh, it was « Let my people go ». Now it is « Let my 
			people live ». So I am just changing one word. Let my people live. 
			Israel has already given their land.  
			Let them live 
			! What are we doing ? Let their land stay. (Croyant 5 2011) 
			 
		 
		_________________________________ 
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		(consulté le 2 septembre 2011).  
		
		Résumé 
		 Cet article porte sur John Hagee et son parcours pour devenir 
		le dirigeant du groupe chrétien sioniste le plus grand et le plus 
		médiatisé aux États-Unis et dans le monde, le Christians United For 
		Israel (CUFI). Depuis 2006, ce pasteur s’est fait connaître du grand 
		public à cause de son soutien inconditionnel à l’État hébreu. Comment 
		Hagee en est-il arrivé à créer le plus grand groupe de pression chrétien 
		sioniste qui existe de nos jours ? Comment est-il devenu l’ami d’Israël 
		et ce chef de file si remarqué ? De quel milieu évangélique est-il issu 
		? Cet article veut ainsi comprendre comment un pasteur évangélique est 
		devenu une figure politique médiatisée et comment il a pu rallier bon 
		nombre d’évangéliques à le suivre dans son activisme pro-Israël. 
		Hagee est une figure charismatique. Notre 
		méthodologie se fonde sur des études de terrain, des entretiens et des 
		observations.  
		#252 
		Abstract 
		
		
		
		This paper focuses on John Hagee and his 
		path to become the leader of the largest and most publicized 
		Christian Zionist group in the United States and the world, 
		Christians United For Israel (CUFI) . Since 2006, this pastor has
		become renowned for his support to the Hebrew State. How did Hagee
		come to create the largest Christian Zionist lobby existing today ? 
		How did he become such a friend of Israel and so remarkable a 
		leader ? What is his background ? This article looks deeper at 
		how an Evangelical pastor became a political public figure 
		capable of rallying large numbers of Evangelicals to follow him 
		in his pro-Israel activism. Hagee is a charismatic leader. Our 
		methodology is based on field studies, interviews and observations. 
		 
		
		Fin de l'article 
		_____________________________________ 
	 
 
Photos de John Hagee 
  
  
   
    
	
		  
	 
 
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													#26  
													Sources : Spiritual-Israel de Doug Batchelor 
													
													- 
													https://www.amazingfacts.org/media-library/book/e/49/t/spiritual-israel#An-Amazing-Fact
													 
													
														Le coucou européen est connu comme étant un oiseau qui provoque une 
														«couvée parasite» pour se multiplier. Les femelles pondent leurs œufs dans les nids d'oiseaux de plus 
petites espèces comme la fauvette des roseaux. À leur tour, ces femelles ne se doutant de rien, vont couver les œufs du coucou sans le vouloir, et ensuite vont nourrir et élever les jeunes imposteurs, le plus souvent au détriment de leur propre progéniture. Une des plus tristes 
tragédies de la nature est d’observer la fauvette des roseaux travailler à en mourir afin de satisfaire la faim vorace d'un poussin coucou gourmand alors que ses propres oisillons, déjà affaiblis par la famine, sont poussés hors du nid. Voilà l'image d'une doctrine parasite qui s'est installée dans le nid des enfants de Dieu. 
														 
														
															L'esprit humain a réussi à introduire un dangereux mensonge dans la théologie 
															«chrétienne» moderne, et tout comme l’œuf parasite du coucou, ce mensonge a été involontairement couvé et a éclos, a été adopté et entretenu par la plupart des églises évangéliques y compris dans 
															«le Message de William Branham» et maintenant ce parasite pousse vers l’extérieur la vérité de la Bible par sa tromperie plus grande que nature. Malheureusement, ce mensonge adopté par les églises chrétiennes devient de plus en plus gros et vorace tandis que les véritables interprétations de la prophétie meurent de faim.  
														
															
															 Aujourd'hui dans le monde entier, des millions de gens intéressés par les prophéties bibliques ont les yeux fixés sur Jérusalem. Pour être juste, il n’est vraiment pas très difficile de s’y intéresser avec l’avalanche de nouvelles générée par l’interminable bourbier de conflits et d'effusion de sang entre Palestiniens et Israël. Les chrétiens ne cessent de spéculer sur l'état moderne d'Israël, la reconstruction d’un temple juif ainsi que la bataille d’Armageddon au Moyen-Orient. Ces sujets sont font l’objet de discussions dans les journaux et magazines, livres, radio, télévision, Internet, en chaire ainsi que dans les conférences sur les prophéties bibliques  
														
															Il est étonnant de constater la multitude de chrétiens qui embarquent pleinement dans l’interprétation des prophéties bibliques concernant la nation d'Israël dans le contexte de la fin des temps. Par exemple, Dave Hunt , auteur du best-seller 
															«A Cup of Trembling » sur les prophéties bibliques de la fin des temps, donne son point de vue sur la couverture arrière de son célèbre livre. Il écrit:  
															 
															
																
																
																«l’évolution rapide des événements au Moyen-Orient, pointe presque tous les jours vers la grande finale, le moment de la plus grande souffrance du peuple juif dans le monde entier, qui culminera dans la terrible bataille d'Armageddon et le retour glorieux du Messie venant sauver d'Israël afin 
de régner sur le monde, assis sur le trône rétabli de David à Jérusalem.» - 
																Dave Hunt 
															 
															
															Note: La position doctrinale du 
															«Message des temps de la fin» concernant la nation ethnique d'Israël, les 144,000 juifs au sens littéral, la bataille d'Armageddon, la reconstruction du Temple, etc... évoque un aveuglement similaire à celui de toutes les assemblées soi-disant 
															«chrétiennes», telles que celles qui se trouvent dans les mouvements baptistes, pentecôtistes et évangéliques, et pro-sionistes. Les authentiques saints de Dieu comprendront que la bataille d'Armageddon va plutôt être celle qui impliquera tous les vrais vainqueurs de Dieu contre tous les défenseurs des fausses doctrines et des fausses interprétations bibliques. 
														 
													 
									 
  
	
		Soixante-dix semaines de Daniel 
		P: 26 [ 61-0730M] Citation: « Et je suis très reconnaissant à M. Smith de l'église adventiste pour son point de vue.Je suis très reconnaissant à M. Larkin de son point de vue.
		Je 
suis reconnaissant à tous ces grands savants pour leurs opinions à ce sujet. en les lisant, ça m'éclaire beaucoup 
		que je puisse trouver des endroits qui me semblent juste, mais pour avoir les vues que je - je pensais que je 
voudrais expliquer, j'ai cherché dans l'encyclopédie du temps pour savoir ce que le temps signifiait. » William Branham.
		
  Les instructions de Gabriel à Daniel [61-0806]  
		« (32) Cette semaine, j’ai énormément étudié. Hier, je ne suis presque pas sorti de mon bureau de toute la journée, je voulais étudier. C’est quelque chose, dernièrement, — ceux qui viennent ici depuis longtemps, là, — dans mes enseignements, je me contentais de dire: “Là, il y a les soixante-dix semaines de Daniel”, mais je n’essayais pas de l’aborder, de l’expliquer. Mais cette fois-ci, par la grâce de Dieu, je me suis mis en devoir d’essayer de demander à Dieu de m’accorder la grâce de pouvoir l’apporter aux gens. Et je constate qu’il y a là-dedans 
		des choses dont je ne sais absolument rien.
(33) Et alors, je—j’ai lu le livre du Dr Larkin, le livre du Dr Smith, les notes du Dr Scofield, les commentaires émis par différents hommes un peu partout, et, en prenant tout cela, je n’arrive quand même pas à faire concorder la chose. Voyez? Alors, cette semaine, 
		j’ai l’intention de, je suis allé au Kentucky à la bibliothèque, pour me documenter sur l’astronomie ancienne, les calendriers et la chronologie, et j’ai ramassé autant de livres anciens que j’ai pu, dans les bibliothèques et tout, et je fais mon humble part, en faisant solennellement confiance à Jésus-Christ qu’Il me le révèle. 
		 Source:
		https://www.branham.fr/sermons/220-Gabriels_Instructions_To_Daniel
		 
	 
 
													
														Un fait étonnant: Le coucou européen est 
														un oiseau connu comme étant une
														«couvée parasite». Les femelles pondent leurs œufs dans les nids d'oiseaux de plus petites espèces comme la fauvette des roseaux. À leur tour, ces mères ne se doutant de rien, sans le vouloir vont couver les œufs, et ensuite vont nourrir et élever les jeunes imposteurs, le plus souvent au détriment de leur propre progéniture. 
														 
														Une des plus tristes tragédies de la nature est d’observer la fauvette des roseaux travailler à en mourir afin de satisfaire la faim vorace d'un poussin coucou gourmand alors que ses propres oisillons, déjà affaiblis par la famine, sont poussés hors du nid. 
														Préambule 
														Je prie que les textes que vous allez lire sur ce site internet vous ouvriront les yeux et que vous « formaterez » de nouveau votre disque dur spirituel, afin de laisser le Saint-Esprit vous enseigner Lui-même ce qui est vrai et juste. Nous sommes actuellement le soir, du temps de grâce que Dieu a accordé aux nations. 
														 
														Dans l'échelle du temps de Dieu, il ne reste que quelques instants. Les événements qui viennent dans les prochains jours vont bouleverser toutes églises chrétiennes, ce sera une grande détresse, un scénario impensable bouleversant leur compréhension des prophéties, car leur foi n'était pas bâtie sur le roc, mais sur des interprétations et des enseignements erronés. J'ai préparé le texte de cette page pour vous partager ce que l'Esprit de Christ m'a montré. 
														L'interprétation des prophéties de l'Apocalypse concernant la nation moderne d'Israël 
														Un des mensonges de Satan colporté actuellement parmi les assemblées chrétiennes est sans contredit celui qui accorde aux prophéties de l'Apocalypse, un sens littéral et physique à l'appellation d'Israël, du Temple, de la bataille d’Armageddon, etc. Il est étonnant de constater la multitude de chrétiens qui embarquent pleinement dans l’interprétation des prophéties bibliques concernant la nation physique d'Israël dans le contexte de la fin des temps. Cette interprétation nous vient des églises fondamentalistes américaines, et s'est insidieusement infiltrée dans l'église au cours des dernières décennies. En 
														plaçant leur espérance spirituelle sur une fausse doctrine, les 
														«soi-disants» chrétiens achètent une foi mensongère qui 
														les garde endormis, car tant que rien ne bouge au Moyen-Orient, ils ne bougent pas non plus. 
														"Comment le peuple juif fut inventé" Source: 
														http://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_le_peuple_juif_fut_invent%C3%A9
														 
														Si vous désirez connaître un autre son de cloche sur la nation d'Israël, je vous recommande de lire sur Wikipédia
														«Comment le peuple juif fut inventé» C'est un essai historique de
														l'historien israélien Shlomo Sand
														publié en 2008. L'ouvrage est une étude de la construction nationale israélienne par le mouvement sioniste et défend l'idée que cette construction s'est appuyée sur un récit fondateur mythique, faisant des populations juives un peuple, uni par une même origine et possédant une histoire nationale commune, remontant à la terre d'Israël. Sand nie la réalité de cette origine commune, mettant en avant l'importance des conversions dans la constitution des populations de confession juive. D'autre part, pour lui, 
														jusqu'à l'avènement du sionisme, ces populations ne se définissaient qu'à travers leur appartenance religieuse en commun et ne se percevaient donc pas comme un peuple. L'ouvrage de Sand procède à une étude de la formation de ce récit national, à travers une historiographie critique des travaux d'historiens et d'hommes politiques, ayant vécu aux 
														19e et 20e siècles L'ouvrage, qui s'inscrit dans le sillage des chercheurs post-sionistes, a suscité débats et controverses, y compris chez les historiens du peuple juif. Il a nettement rencontré son public, notamment en Israël et en France, et obtenu dans ce dernier pays le Prix Aujourd'hui 2009, prix littéraire qui récompense un ouvrage politique ou historique sur la 
														période contemporaine.
														 
														Selon le livre de Shlomo Sand, le peuple juif est une invention du 
														19e siècle 
														Le principal argument du livre de Shlomo Sand est de dire que les Juifs ne se sont pensés, jusqu'au 
														19e siècle, en collectivité juive que sur la base de leur religion commune. Selon Shlomo Sand, l'idée que les juifs existeraient en tant que peuple, indépendamment de la religion juive, et devraient revenir en 
														«Terre promise», est étrangère au judaïsme initial : l'«invention» d'une histoire nationale continue serait l'œuvre de sionistes au début du XXe siècle. Même s'il admet la réalité d'un 
														«peuple yiddish» existant en Europe de l’Est, peuple qui sans être une nation possédait une civilisation avec une culture populaire moderne, Shlomo Sand conteste l'existence réelle d'un peuple juif international. Le seul 
														dénominateur commun à ceux qui estiment en faire partie serait la religion que leurs ancêtres auraient adoptée, bien différente du judaïsme actuel au demeurant. 
														Les chrétiens sionistes américains 
														Les chrétiens ne cessent de spéculer sur l'état moderne d'Israël, la reconstruction d’un temple juif ainsi que la bataille d’Armageddon au Moyen-Orient. Ces sujets sont font l’objet de discussions dans les journaux et magazines, livres, radio, télévision, Internet, en chaire ainsi que dans les conférences sur les prophéties bibliques. Pour être juste, il n’est vraiment pas très difficile de s’y intéresser avec l’avalanche de nouvelles générée par l’interminable bourbier de conflits et d'effusion de sang entre Palestiniens et Israël. Au moment d'écrire ces lignes, l'armée israélienne est peut-être en train d'envahir la bande de Gaza pour la 
														10ième fois, ou quelques palestiniens se sont portés volontaires pour se 
														faire sauter dans des attentats...bref quand on écoute les nouvelles internationales, c'est toujours la même guerre. Actuellement, les Palestiniens ont demandé aux Nations unies d'accorder à leur pays le statut d'état membre à part entière. Il est évident que les nations qui ont contribué à l'établissement d'Israël s'y opposent de toutes leurs forces, parce qu'une Palestine à l'ONU vient perturber leur vision prophétique! La 66e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’ouvre le 13 septembre prochain à New York. Le 20 septembre 2011, le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déposé à l’ONU, une demande de pleine adhésion d’un État de la Palestine, conformément à l’ancien plan de partage de 
														la Palestine, jamais appliqué depuis 60 ans. Ceci implique le retour d’Israël à ses frontières de 1967 alors que celui-ci s’est accaparé déjà, de près de 80% de la Palestine historique… 
														C’est la chronique d’un échec annoncé puisque la majorité des pays membres du Conseil de sécurité, c’est à dire la France, Les États-Unis, la Russie et la Chine, La Grande-Bretagne, les membres permanents, puisque les dix autres ne comptent que pour du beurre, n’acceptent pas la démarche. Du coup, la Palestine n’aura que ses yeux pour pleurer. Mahmoud Abbas, maintenu à la tête de la Palestine sans élection depuis des lustres par les mêmes, devrait composer, s’il est un tant soit peu intelligent, avec le Hamas, s’il veut encore avoir une once de crédibilité en Palestine. Constamment humilié par les grandes puissances, ça devrait lui permettre de comprendre le jeu diabolique de ces dernières qui se contrefichent du 
														peuple palestinien… Ce qui est triste dans ce dossier, c’est que les réfugiés Palestiniens n’ont même pas le droit de retourner chez eux, alors que les citoyens israéliens bénéficient de l’alya sans que personne ne trouve rien à redire. (Ce terme désigne l'acte d'immigration en Terre sainte (Eretz Israël, en hébreu) par un Juif.) Or, Israël refuse aussi l’idée d’une seule et unique République. En réalité, le « one man, one vote » lui fait craindre la prise du pouvoir par les arabes, ce qui renverra aux calendes grecques, l’idée saugrenue du Grand Israël immémoriel sorti du Livre saint des juifs. Mais, tout le monde ne peut croire à la légende biblique et ce document ne saurait être un plan cadastral…
														 
														Ce n'est un secret pour personne que les USA sont en partie dirigés par les 
														«évangéliques-sionistes» . Ce mouvement populiste chrétien toucherait actuellement, à travers ses églises, ses télévisions, ses sites internet, de 20 à 25 % de l’électorat américain. Pour les chrétiens-sionistes, 
														« les Juifs n’ont jamais été rejetés par Dieu », affirment-ils. Leur effacement actuel n’est que provisoire, et n’a d’autre but que de faciliter la conversion des nations à la foi chrétienne. A la fin des temps, les Juifs 
														« reviendront à Dieu », et retrouveront le rang 
														« suprêmement élevé » qui est le leur. En attendant, les chrétiens-sionistes doivent savoir que ce sont les Juifs qui les
														« soutiennent », comme les racines 
														soutiennent un arbre. Ils affirment à la fois que l’Élection d’Israël est un fait religieux en soi, distinct du christianisme, et que la restauration nationale d’Israël est la condition préalable à l’instauration du Royaume de Dieu sur toute la terre. La mission des chrétiens, dès lors, est d’aider les Juifs à pratiquer leur religion et à reprendre possession de leur terre. 
														 
														Pour le mouvement sioniste, la guerre des Six Jours, en 1967, marque le début de la Fin des Temps : Dieu est intervenu directement dans l’histoire en rendant toute la Terre sainte, y compris Jérusalem, à Son peuple, puis en accélérant le retour des Juifs, y compris ceux de l’ex-Union soviétique ou d’Éthiopie. Plus les Juifs s’installent dans la Terre d’Israël, plus la Rédemption est proche. C’est à cela que Sarah Palin, une fervente chrétienne-sioniste, qui a démissionné de sa fonction de gouverneur de l'Alaska le 26 juillet 2009, fait allusion quand elle dit que 
														« de plus en plus de Juifs vont bientôt affluer en Israël ». Devenue l'égérie du mouvement des Tea Party, elle est éditorialiste politique pour Fox News 
														Channel depuis janvier 2010. Tout comme elle, le mouvement sioniste américain s’oppose à tout 
														« gel » des nouvelles localités. Pour les sionistes , la guerre en Irak est une mission de Dieu. 
														La Nouvelle Alliance s'applique à des individus, pas à une nation ethnique ou physique. 
														Apparemment, les chrétiens modernes qui ont tout misé sur l'état hébreux actuel, semblent ignorer complètement que depuis la première venue de Christ, la seule alliance entre Dieu et l'homme est en Jésus-Christ. Dieu ne fait plus aucune distinction entre Juif et Grec (non-juif) 
														
														«Il n'ya ni juif ni Grec » (Galates 3:28) Cependant il est clair que le vrai Juif selon la nouvelle alliance est celui qui est en Christ, c'est à dire, un Juif spirituel.
														
														« ... car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d`Abraham, héritiers selon la promesse. » (Galates 3:29). La nation d'Israël moderne doit être considérée comme une nation comme les autres, comme une nation païenne. Ceux qui 
														observent encore les préceptes de l'ancienne Loi, les sacrifices d'animaux, etc..., le font complètement pour rien. C'est fini. L'ancienne Loi de Moïse ne sert plus à rien. Il n'y a aucune possibilité que le Saint-Esprit soit dans l'observance de l'ancienne Loi. Il n'y a plus aucune alliance d'avec l'ancienne Loi de Moïse, et il n'y en aura plus jamais. 
														La nouvelle alliance est faite avec la maison d'Israël! Dieu n'a jamais fait une alliance de salut avec les nations païennes. En fait, nulle part dans l'écriture que vous trouvez que Dieu a fait alliance avec personne autre que les Israélites! Donc, si vous voulez être sauvé, vous devez être né de nouveau en tant que juif spirituel. Cela ne veut pas dire que tous les chrétiens doivent être circoncis et sacrifient des agneaux, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus, l'Agneau de Dieu (le sacrifice), et la circoncision du cœur. Dieu n'a pas une méthode de salut pour les juifs et une autre pour les non-juifs. Tout le monde est sauvé de la même façon dans le cadre du même programme, par la 
														grâce de la Foi. Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous les païens qui sont sauvés sont greffés sur le tronc d'Israël. Ref: 
														Romains 11: 17-18
														 
														Un piège de Satan, un esprit de déception qui conduira à la mort spirituelle 
														Selon ce que le Seigneur révèle, je déclare qu'une multitude de chrétiens vont connaître très bientôt la pire déception, la pire angoisse qu'un croyant peut subir. À moins d'être solidement ancré en Jésus-Christ et marcher dans Sa Lumière et la puissance de l'Esprit-Saint, il sera extrêmement difficile, voir impossible de surmonter une telle épreuve. Toute cette doctrine des prophéties de la fin des temps basée sur la reconstruction littérale du Temple dans la ville de Jérusalem va s'écrouler d'ici peu et bon nombre de croyants vont tout simplement sombrer dans la confusion la plus totale. Ce sera le plus grand 
														«tremblement de terre» aux conséquences spirituelles que la chrétienté aura connu.  Ref: 
														Matthieu 24.21
														 
														Les Écritures nous enseignent qu'aux temps de la fin, le tiers des chrétiens dispensationalistes et intellectuels abandonneront complètement la foi. Ceux qui auront été avertis et qui se seront préparés ne seront pas ébranlés. Cela va arriver par surprise, au moment que personne s'y attend. 
														«Exactement comme aux jours de Noé.»  Ref: 
														Matthieu 24.37-39
														 
														Les événements qui s'en viennent vont couler spirituellement ce "Titanic intellectuel» et beaucoup sombreront dans l'amertume et la détresse, d'une part parce qu'ils avaient placé leur foi et leur espérance dans de fausses interprétations, et d'autre part que leur discernement est trompé parce qu'ils sont des croyants intellectuels et ne connaissent pas intimement l'Esprit de Christ. De plus, les événements à venir au Moyen-Orient vont bouleverser radicalement l'équilibre politique mondial, de sorte que les USA serons coincés dans un scénario politique que personne n'avait prévu. L'élite américaine qui compte ceux qu'on appelle les
														«born-again christians» voudront orienter la tournure des événements en fonction de 
														leur propre vision prophétique et prendront la direction de leur destinée spirituelle sans s'en rendre compte. 
														La religion chrétienne est basée sur un manuel juif intitulé la Bible. (Dans cette optique, il est difficile de comprendre comment un chrétien peut être antisémite.) Le christianisme n'est pas une nouvelle religion, mais plutôt de l'achèvement de la foi juive. Donc, dans cet optique, nous pouvons maintenant mieux comprendre ce que Paul voulait dire lorsqu'il a déclaré, 
														
														« Et ainsi tout Israël sera sauvé»
														(Romains 11:26). Certains prennent la signification de ce verset interprétant, en fin de compte, que Dieu sauvera littéralement tous les juifs. Si cela était vrai, elle serait en contradiction avec tous les principes de Dieu d’avec l'homme à travers l'histoire et l'écriture. Dieu n'est pas un raciste. Et en 
														Jésus-Christ
														
														«Il n'ya ni juif ni Grec » (Galates 3:28). Notre salut spirituel est basé sur les choix que nous faisons d’après les clauses et dispositions pines de l’évangile, et non pas sur la nationalité ou la citoyenneté naturelle. Mais si, lorsque Paul dit que
														
														«tout Israël sera sauvé», il parle de 
														l'Israël spirituel, et si nous comprenons qu’on devient un 
														«vrai Juif» que par un choix, cela prend tout son sens. 
														La révélation est que la NOUVELLE ALLIANCE est faite avec la maison d'Israël ! Ce n'est pas l'ancienne alliance que Dieu avait fait avec la descendance naturelle d'Abraham qui est renouvelée. Remarquez que Dieu n'a jamais fait une alliance de salut avec les nations païennes. En fait, nulle part dans les écritures vous trouvez que Dieu a fait alliance avec personne autre que les Israélites! Or, nous comprenons qu'il n'y a pas 2 nouvelles alliances, mais une seule. 
														Lorsque nous lisons dans 
														Hébreux 8:10
														
														«et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » il est clair qu'il s'agit de l'église. L'apôtre Pierre applique ce sens à l'église: « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2:9). Donc, pour être sauvé, vous devez être né de nouveau en tant que Juif spirituel. Cela met fin définitivement et une fois pour toutes à la circoncision et les sacrifices d'agneaux, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus, l'Agneau de Dieu (le sacrifice), et la circoncision du cœur. 
														
														Un autre couvée parasite 
														
														 Le diable a réussi à introduire un dangereux mensonge dans la théologie chrétienne moderne, et tout comme l’œuf parasite du coucou, ce mensonge a été involontairement couvé et a éclos, a été adopté et entretenu par la plupart des églises évangéliques et maintenant ce parasite pousse vers l’extérieur la vérité de la Bible par sa tromperie plus grande que nature. Malheureusement, ce mensonge adopté par les églises chrétiennes devient de plus en plus gros et vorace tandis que les véritables interprétations de la prophétie meurent de faim. 
														
														Aujourd'hui dans le 
														monde entier, des 
														millions de croyants 
														intéressés par les 
														prophéties bibliques ont 
														les yeux fixés sur 
														Jérusalem. Pour être 
														juste, il n’est vraiment 
														pas très difficile de 
														s’y intéresser avec 
														l’avalanche de nouvelles 
														générée par 
														l’interminable bourbier 
														de conflits et 
														d'effusion de sang entre 
														Palestiniens et Israël. 
														Les chrétiens ne cessent 
														de spéculer sur l'état 
														moderne d'Israël, la 
														reconstruction d’un 
														temple juif ainsi que la 
														bataille d’Armageddon au 
														Moyen-Orient. Ces sujets 
														sont font l’objet de 
														discussions dans les 
														journaux et magazines, 
														livres, radio, 
														télévision, Internet, en 
														chaire ainsi que dans 
														les conférences sur les 
														prophéties bibliques 
														Il est étonnant de constater la multitude de chrétiens qui embarquent pleinement dans l’interprétation des prophéties bibliques concernant la nation d'Israël dans le contexte de la fin des temps. Par exemple, Dave Hunt , auteur du best-seller «A Cup of Trembling » sur les prophéties bibliques de la fin des temps, donne son point de vue sur la couverture arrière de son célèbre livre. Il écrit:
														«l’évolution rapide 
														des événements au 
														Moyen-Orient, pointe 
														presque tous les jours 
														vers la grande finale, 
														le moment de la plus 
														grande souffrance du 
														peuple juif dans le 
														monde entier, qui 
														culminera dans la 
														terrible bataille 
														d'Armageddon et le 
														retour glorieux du 
														Messie venant sauver 
														d'Israël afin de régner 
														sur le monde, assis sur 
														le trône rétabli de 
														David à Jérusalem.» 
														Approche et interprétation biblique fondée sur le sable 
														 
														 
														Cette approche prophétique du 
														«Moyen-Orient» est devenue populaire parmi les grandes églises dans les années 1980 avec une série de livres écrits par Hal Lindsey. Dans ses best-sellers, y compris 
														The Late Great Planet Earth et Countdown to Armageddon, Lindsey a utilisé cette approche très littérale de la prophétie, faisant plusieurs prédictions erratiques très spécifiques. Il a d’abord prédit qu’un enlèvement secret de l'église auraient lieu en 1981, qui serait suivi par la construction d'un nouveau temple juif, de l'avènement de l'Antéchrist, de la grande tribulation, de l'invasion d'Israël, de la bataille d'Armageddon et du début du millénium, tous arrivant avant 1988. 
														En dépit du fait que chacune de ses prévisions tombèrent à plat, ses livres continuent de se vendre, ce qui devient pour la plupart, la norme que toutes les prophéties de fin des temps deviennent compréhensibles uniquement lorsqu’elles sont filtrées par 
														«les lunettes de la nation d'Israël». Pire encore, les semences erronées qu'ils contiennent ont germé et sont devenues solidement enracinées dans de nombreuses églises. Maintenant, des millions de chrétiens sont attentifs et protègent un monument sans véracité prophétique, fait de mousse de polystyrène, et en bâtissent leur foi sur le sable de cette tendance évangélique populaire. Quels sont les principaux piliers qui tiennent cette doctrine de perversion? Bien 
														qu'il reste des divergences d'opinion entre les groupes évangéliques en ce qui concerne le rôle de la nation moderne d'Israël, à la fin des temps, la majorité s'accorde sur cinq événements comme étant des prophéties-clés: 
														
															1- La renaissance de l'état d'Israël en 1948. 
															2- Sept années de Grande Tribulation pour bientôt. 
															3- La reconstruction du temple juif sur le mont du temple de Jérusalem. 
															 
															4- L’avènement de l'antéchrist durant la tribulation. Il entrera dans le temple se proclamer Dieu. 
															5- Une dernière guerre contre Israël, ce qui entraînera la bataille d’Armageddon. 
														 
														C'est du passé! 
														  
														Voici la grande question: Est-ce que toutes ces prophéties de fin du temps dans les écritures concernent littéralement la nation d’Israël et le temple juif ainsi que sa reconstruction physique, ou ont elles une application spirituelle plus profonde? 
														 
														Rappelez-vous lorsque Jésus est venu pour la première fois. Son peuple n’a pas compris et mal interprété les prophéties concernant Son Royaume. Ils s’attendaient vraiment à ce qu’il établisse littéralement un royaume terrestre. Jésus a toujours expliqué que sa première venue avait pour but d'établir un royaume spirituel. Il a déclaré:  Réf:
														Luc 17: 20-21 
														 
														Mais parce qu’à cette époque, l'enseignement populaire à la mode portait plutôt sur la venue d’un messie énergique qui renverserait le joug des Romains et qui s’assoirait sur le trône de David, les disciples ont écarté ou tout simplement ignoré les commentaires de Jésus concernant son royaume spirituel. Ils ont essayé d’interpréter littéralement les prophéties spirituelles, et la crucifixion a complètement anéanti leurs attentes d’un royaume d'Israël dominant toute la terre. Remplis de nostalgie d’être libérés de l'oppression politique, ils se sont lamentés, 
														
														« Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. » (Luc 24:21). 
														Même après sa résurrection, les disciples sont resté accrochés à ces opinions populaires qui s’étaient elles-mêmes ancrées dans les esprits, en espérant qu’il y aurait encore un royaume imminent et littéral 
														
														«Alors les apôtres réunis lui demandèrent: Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël? » (Actes 1:6). Ils voulaient tellement à croire que leur propre théorie des prophéties que le diable a été capable de les rendre aveugles à la pleine vérité. 
														Est-il possible aujourd'hui que l'église dans son ensemble est en train de faire la même erreur par la mauvaise interprétation des prophéties concernant l’Israël spirituel et le temple en les plaçant dans un contexte littéral et sans fondement? Si tel est le cas, ils pourraient être séduits par une ruse diabolique, sans parler de l'expérience dévastatrice d’une terrible déception! 
														
														«Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux églises: … » (Apocalypse 2:7). J'espère que cette étude de la fin des temps corrigera la compréhension confuse des prophéties, actuellement si répandue dans notre foi chrétienne. 
														Le nom "Israël" 
														 
														 
														Il est impossible de bien comprendre le sujet d'Israël en dehors d'une étude attentive de l'Ancien Testament. La première fois que le nom 
														«Israël» apparaît dans l'écriture, c'est quand il a été mentionné à Jacob après sa longue nuit de lutte d’avec un puissant adversaire. Le personnage céleste étranger lui dit finalement: 
														
														«Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.» (Genèse 32:28). Ainsi, le nom
														«Israël» est d'abord un nom d'origine céleste appliquée à Jacob seul. Cela représentait sa victoire spirituelle sur le péché, par le biais de sa lutte dans la prière en réclamant la grâce de Dieu. 
														Les descendants de ses enfants se multiplièrent et formèrent les 12 tribus, lesquelles furent par la suite réduites en esclavage par les égyptiens à l'époque de Moïse. Puis Dieu a dit à Pharaon, à travers Moïse, 
														
														«Tu diras à Pharaon: Ainsi parle l'Éternel: Israël est mon fils, mon premier-né.» (Exode 4:22). Notez ici que le nom «Israël» possède un sens élargi afin d’inclure les descendants de Jacob. Par conséquent, le nom
														«Israël», fut appliqué à un homme victorieux puis ensuite à son peuple. Vous verrez bientôt pourquoi ce point est très important!
														 
														Israël, le Fils de Dieu 
														 
														 
														Environ 800 ans avant Jésus-Christ, le Seigneur a parlé par le prophète Osée, en disant: 
														
														« Quand Israël était jeune, je l'aimais, Et j'appelai mon fils hors d'Égypte» (Osée 11:1). Pourtant, à ce moment-là, la nation d'Israël n'était pas du tout à la hauteur de la signification spirituelle de son nom. Vous voyez bien que ce verset dans Osée a une signification explosive d’une énorme importance, quand on regarde le Nouveau Testament. 
														Environ 800 ans après la prophétie d'Osée, nous apprenons, 
														
														« Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem »
														(Matthieu 2:1). Parce qu’Hérode s’est senti menacé par la nouvelle d’un enfant roi, il envoya des soldats qui 
														
														«tuèrent tous les enfants qui étaient à Bethléem» (V.16). Joseph fut averti à l'avance du danger  Réf:
														Matthieu 2: 13-14 
														 
														Matthieu écrit que l'enfant Jésus est resté en Égypte 
														
														« Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Égypte. »
														(v. 15). Notez que Matthieu 
														cite Osée 11:1 - qui à l'origine vise la nation d'Israël sortant d'Égypte, et en fait, plus parfaitement lorsqu’ il déclare "accompli" la prophétie d'Osée, en Jésus-Christ! S'il vous plaît, ne manquez pas ce point important, sachant que les prophéties de la Bible peuvent avoir une application littérale et accomplissement spirituel. Ici, Matthieu a seulement effleuré la surface d'un principe vraiment percutant développé tout au long de son évangile. 
														Une étude attentive de Matthieu révèle encore que le ministère de Jésus-Christ répète l'histoire de l'antique Israël, point par point, sauf que Christ a vaincu là où ils avaient échoué. Observez les parallèles étonnants entre l'histoire de l'ancien Israël et celle de Jésus-Christ: 
														Dans l'Ancien Testament, un homme nommé Joseph , (fils de Jacob) a des songes et va en Égypte afin de préserver sa famille (Genèse 45:5).Dans le Nouveau Testament, un autre homme nommé Joseph a un songe et va en Égypte afin de préserver sa famille (Matthieu 2:13). 
														 
														Lorsque la jeune nation d'Israël est hors d'Égypte, Dieu l'appelle "mon fils" (Exode 4:22). Quand Jésus sort d'Égypte, Dieu dit: "Hors d'Égypte, j'ai appelé mon fils" (Matthieu 2:15). 
														 
														Quand Israël quitte l'Égypte, son peuple passe par la mer Rouge. L'apôtre Paul dit « qu'ils ont été ont tous été baptisés en Moïse …. dans la mer » (1 Corinthiens 10:2). Jésus est également baptisé
														
														« il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste», et immédiatement après, Dieu proclame
														
														« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3:15-17) 
														Après la traversée de la mer Rouge, les Israélites passent 40 ans dans le désert, dirigés par la colonne de feu, l'Esprit de Dieu. Immédiatement après le baptême, Jésus est 
														
														«conduit par l'Esprit dans le désert» pendant 40 jours (Matthieu 4:1, 2). 
														 
														À la fin de la 40 ans, Moïse écrit le Deutéronome. À la fin de Jésus de 40 jours, il résiste aux tentations de Satan en citant trois écritures, toutes du Deutéronome! 
														Dans le 
														Psaume 80:8, Dieu compare Israël à une
														«vigne» qui est sortie 
														"hors d'Égypte." Jésus plus tard, déclare qu’il est la vraie vigne, 
														
														«Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.» (Jean 15:1). 
														 
														Dans l'Ancien Testament, le nom 
														«Israël», d'abord appliqué à un seul homme: Jacob –représente sa victoire spirituelle sur le péché. Même si, dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ est l'Israël qui est venu 
														« d'Égypte » Il est le seul homme qui a eu la victoire sur tout péché! 
														 
														
														Plus d'une preuve frappante! 
														 
														 
														La liste des parallèles entre Jésus et Israël se poursuit mais considérons encore quelques points. 
														 
														Par exemple, après la guérison d'un groupe de personnes, Jésus leur dit modestement 
														
														«et il leur recommanda sévèrement de ne pas le faire connaître, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Isaïe, le prophète: Voici mon serviteur que j'ai choisi, Mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, Et il annoncera la justice aux nations. Il ne contestera point, il ne criera point, Et personne n'entendra sa voix dans les rues. » (Matthieu 12:16-19). 
														Ici, l'auteur cite Isaïe 42:1-3, un passage qui à l’origine s’appliquait à « Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, Race d'Abraham que j'ai aimé! » 
														 
														(Isaïe 41:8). Pourtant, Matthieu nous dit encore que ce passage est "accompli" en Jésus-Christ! 
														L'apôtre Paul applique aussi le principe dans ses lettres d’associer les déclarations faites à l’origine pour la nation d'Israël à Jésus-Christ. Dieu a appelé Israël 
														« mon premier-né » dans 
														Exode 4:22. Pourtant, Paul dit que c’est Jésus-Christ qui est
														«le premier-né de toute la création» (Colossiens 1:15). Le meilleur exemple est lorsque Dieu appelle Israël « la descendance d'Abraham» (Isaïe 41:8). 
														 
														Toutefois, plus tard, Paul écrit que la semence d'Abraham ne fait pas référence à 
														«aux postérités», mais à une seule
														
														«Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule: et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ.»
														(Galates 3:16. Ainsi nous découvrons que reprises dans le Nouveau Testament, des déclarations qui une fois appliquées à la nation d'Israël, sont maintenant appliquées à Jésus-Christ. Le Messie est désormais
														«la semence ». Par conséquent, Jésus est l'essence même d'Israël! C'est une vérité explosive, et elle ne peut être ignorée si l'on veut véritablement comprendre le rôle et 
														l'identité de l'Israël moderne. 
														Une nouvelle nation 
														 
														 
														Pourtant, il y a plus. Rappelez-vous que le nom 
														«Israël», se réfère non seulement à Jacob, mais aussi à ses descendants, qui sont devenus Israël. Le même principe est s’applique dans le Nouveau Testament. 
														Par 
														exemple, le Seigneur dit 
														de l'ancien Israël, 
														« vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël.»
														(Exode 19:6). Dans le Nouveau Testament, Pierre applique ces mots exacts à l'église:
														
														« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2:9). 
														
														Preuve que l’église est l’Israël de Dieu 
														De même, immédiatement après la déclaration de Paul dans 
														Galates 3 sur Jésus comme étant «la semence», il a alors dit à ses c onvertis parmi les gentils (des non-juifs) 
														
														« Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. » (Galates 3:29). Ainsi, dans le Nouveau Testament, le nom d'Israël ne s'applique pas seulement à Jésus-Christ, mais aussi à ceux qui sont nés en Jésus-Christ, à son église! En d'autres termes, tous les vrais chrétiens sont aujourd'hui l'Israël spirituel de Dieu. 
														L’Église est appelée le corps de Christ (1 Corinthiens 12:27), et c’est pour cette raison que Jacques, lorsqu’il écrit à l'église, s’adresse à Elle comme s’il s'agissait des 12 tribus qui sont dispersées à l'étranger 
														
														« Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! » (Jacques 1:1). Dès le début, l'église a compris qu’Israël était le Corps spirituel de Christ. 
														Double sens 
														Avez-vous jamais été frappé si fort à la tête que vous commencez à voir double? Eh bien, de ce que nous avons étudié ensemble, le monde chrétien a besoin d'un aimable bon coup sur la tête, car avec cette vérité du Nouveau Testament, il faudrait que plus de gens commencent à "voir double" concernant ce qui touche l’interprétation d'Israël! Selon le Nouveau Testament, il y a maintenant deux Israëls. Un groupe est composé littéralement d'israélites", selon la chair» (Romains 9:3, 4). L'autre est
														«l'Israël spirituel», composé des juifs et des païens qui croient en Jésus-Christ. 
														Paul écrit: « Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël » (Romains 9:6). En voilà la preuve! C'est à dire, ce ne sont pas tous les israélites de la nation littérale d'Israël qui font partie de l'Israël spirituel de Dieu. Paul poursuit: 
														
														« c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. [postérité physique des descendants d'Abraham], » (v. 8). Les enfants de la chair israélites ne sont que des descendants naturels d'Abraham, mais les enfants de la promesse sont comptés comme les vraies semences. Aujourd'hui, toute personne juif ou païen, peut devenir une partie de cette nation spirituelle 
														d'Israël par la foi en Jésus Christ. 
														
														Dieu regarde au cœur 
														Tout comme il ya deux Israëls, il ya aussi deux sortes de juifs. Tout d'abord, il ya les juifs qui ne sont que physiques, physique des descendants d'Abraham. Deuxièmement, il ya les juifs dans l'Esprit qui croient en Jésus-Christ. Paul écrit: 
														
														«Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu, qui connais sa volonté, qui apprécies la différence des choses, étant instruit par la loi … La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision. Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision? L'incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne 
														te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision? Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair.  ... Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Réf:
														Romains 2:17, 25, 26, 28, 29) 
														Avez-vous saisi cela? Les implications sont énormes! Quelqu'un qui est appelé un juif 
														« parce qu'il est un descendant physique d'Abraham et pourtant, qui vit comme un pécheur," n'est pas un juif », du moins pas aux yeux de Dieu. Sa "circoncision est vue comme une incirconcision." Elle est révoquée. Ainsi, à Dieu, il est comme un gentil (non-juif). Et un gentil qui garde
														« la justice de la loi » par la foi, son incirconcision est comptée pour une circoncision. Ainsi, aux yeux de Dieu, il est un juif. 
														Jean Baptiste a ouvert la voie à ce principe quand il a mis en garde les juifs de ne pas faire confiance à leur ascendance littérale pour le salut. 
														
														« Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.» (Réf:
														Matthieu 3:8, 9). 
														Jésus fait l'écho de ce même principe dans une confrontation avec les chefs religieux. 
														
														« Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres d'Abraham ... Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.» (Jean 8:39, 44). 
														Paul écrit aussi: «reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham.» (Galates 3:7). 
														
														« Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » (Réf:
														Philippiens 3:3). Ainsi, selon Paul, un vrai juif dans le regard de Dieu est tout-juif ou païen, qui a la foi personnelle en Jésus-Christ! 
														Finalement, cette vérité a frappé Pierre de plein fouet, lorsqu’il a dit à une salle pleine de non-juifs convertis, «Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » 
														(Actes 10:34, 35). 
														 
														
														Manger avec les patriarches 
														 
														 
														Rappelez-vous aussi lorsque Jésus s’émerveilla en constatant la foi d'un centenier païen. Il dit: 
														
														« Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.» (Réf:
														Matthieu 8:10-12). 
														La déclaration de Jésus renversa ceux qui l’écoutaient. L'idée d’imaginer Abraham, Isaac et Jacob en train de manger avec des païens incirconcis était totalement impensable et tabou, sauf s’ils ont été convertis à la religion juive! 
														 
														C'est aussi un thème sous-jacent dans la parabole du riche et de Lazare. Les juifs sont riches de la Parole, mais ils ne veulent pas la partager avec les païens, qui ont faim de la vérité. Par conséquent, ils seront chassés du Royaume. Mais Lazare [les païens], celui qui réside à l'extérieur de la porte du riche et qui a faim pour des miettes de vérité, demeure dans le sein d'Abraham ( voir 
														Luc 16:19-31 ). 
														
														Le chemin de la construction d'un nouveau temple 
														 
														 
														Nous allons maintenant suivre une brève tangente mais assez directe. Si nous voulons que le brouillard entourant le sujet prophétique d'Israël se dégage, nous devons aussi envisager le temple juif. Beaucoup de ceux qui ont porté leur attention sur un accomplissement littéral de nation d’Israël s’attendent également que l'ancien temple juif va être reconstruit. 
														Certains des chrétiens contemporains dits "sionistes" qui ont écrit sur cette reconstruction comprennent Thomas Ice, Randall Price, Jeffrey Grant, Hal Lindsey, Tim LaHaye, Dave Hunt, et John Hagee. Leurs livres publiés ont généré des ventes de 70 millions de dollars US et ont été édités dans plus de 50 langues. Cela montre à quel point leurs points de vue sont extrêmement influents et, par conséquent, ils ne peuvent pas être simplement rejetés. Une proportion importante des évangéliques, charismatiques, pentecôtistes et fondamentalistes chrétiens du monde entier approuve leurs points de vue. 
														De la même manière, le diable a détourné l’attention de l'Israël spirituel sur l’intérêt des événements concernant le Moyen-Orient d’aujourd'hui, il a également apporté la confusion des gens sur la question du temple. Curieusement, la plupart des spéculations et des espoirs d'un temple juif reconstruit découlent d'une vague référence diluée du Nouveau Testament, traitant du pouvoir de l'antéchrist. Dans 
														2 Thessaloniciens 2:3,4, nous lisons: 
														
														« Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans 
														le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » 
														Depuis que les Romains détruisirent le temple juif dernier en l'an 70, nombreux sont ceux qui ont naturellement supposé qu’afin, que ce personnage antéchrist, à leur avis une personne en particulier, puisse s'asseoir dans le temple, ce dernier devra être reconstruit. Mais laissez-nous suivre les indices bibliques. 
														
														Le temple est une maison spirituelle 
														 
														 
														Juste avant le roi David meure, il voulait construire un temple à Jérusalem. Nathan le prophète, dit à David qu'il ne serait pas en mesure de construire cette maison de Dieu, mais que son fils Salomon, le ferait. 
														1 Chroniques 17:11, 12 raconte:
														
														« Quand tes jours seront accomplis et que tu iras auprès de tes pères, j'élèverai ta postérité après toi, l'un de tes fils, et j'affermirai son règne » Plus tard, le Seigneur dit à David 
														
														« Salomon, ton fils, bâtira ma maison et mes parvis; car je l'ai choisi pour mon fils, et je serai pour lui un père » (Réf:1 Chroniques 28:6). 
														 
														Mais c'est l'un des exemples les plus manifestes dans les écritures prophétiques ayant de doubles applications. Oui, l'histoire des archives démontrent que Salomon est le fils de David et qu'il construisit un temple physique, mais le Nouveau Testament affirme que Jésus était le vrai 
														« Fils de David », qui était de construire un temple et un royaume qui allait durer éternellement. Jésus a enseigné clairement qu'il était venu de changer la perception temple littéral, celui d'une construction physique du culte à quelque chose de plus grand: son Corps, l'église. 
														Jean 2:19-21, affirme que « Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! Mais il parlait du temple de son corps » La prophétie de Jésus concernant la fierté de la nation juive et la destruction du temple a inspiré un rejet intense de son enseignement. 
														 
														
														Voici quelques points forts sur cette vérité: 
														
															
															
															«Voici, votre maison vous sera laissée déserte » (Matthieu 23:38).
															 
															
															
															« Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s'approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit: Voyez-vous tout cela? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée »
															(Matthieu 24:1, 2). 
															
															
															«Nous l'avons entendu dire: Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme. » 
															(Marc 14:58).
															 
															
															
															«Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.» (Marc 15:38).
															 
														 
														Et même lorsque Jésus était cloué sur la croix, ceux qui se moquaient de lui se sont rappelé ses enseignements. 
														
														" Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! » (Matthieu 27:40). Mais bien sûr, Jésus ne parlait pas de la reconstruction du temple physique. Il voulait parler d’un temple spirituel. 
														
														La perspective du Nouveau Testament 
														Après que le voile du temple fut déchiré de haut en bas et que les premiers disciples furent excommuniés, nous retrouvons une indifférence inusitée parmi les premiers croyants, presque tous des juifs, en ce qui concerne le temple juif. Parce qu'ils savaient que Jésus était le véritable Agneau de Dieu, et que le temple juif a été conçu pour accueillir des sacrifices d'animaux, les écrivains du Nouveau Testament ont vu le temple comme non pertinent. Ils ont reconnu la création d'un nouveau temple spirituel et le sacerdoce spirituel. Voici quelques passages bibliques étonnants comme preuve à l’appui. 
														
															
															
															« Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » (1Corinthiens 3:9). «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes. »
															
															« Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Réf: 
															1 Corinthiens 3:17, 6 :16). 
															
															
															« Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » (Ephésiens 2:19-22).
															 
															
															
															« et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ » (Réf: 
															1 Pierre 2:5).
															 
														 
														Malheureusement, même après tout cela, même si Dieu donne clairement la preuve biblique que son temple est aujourd'hui un temple spirituel, l'église, de nombreux chrétiens attendent que les juifs reconstruisent un temple physique sur le site où est située la mosquée d'Omar (Dôme du Rocher), également connu sous le nom du Mont du Temple. Pourtant, il n'y a aucune prophétie, de promesse ou de commandement de la Bible qui dit que le temple devra être reconstruit de nouveau après que les Romains le détruisirent. Bien qu'il pourrait très bien être reconstruit, la prophétie de Jésus disait qu’il n’en resterait pas pierre sur pierre, et cela, d’un ton extrêmement final. Alors qu'est-ce que le verset dans 
														2 Thessaloniciens 
														2:4 signifie? Simplement ceci: Cette puissance antéchrist siègerait (règnerait) elle-même au-dessus de l'église de Dieu, réclamant un culte qui appartient seulement à Jésus-Christ. 
														 
														Historiquement, les chercheurs protestants ont toujours appliquée paroles de Paul à l'autorité papale, et de son influence au sein du christianisme .* Mais maintenant, revenons à la 
														«nation» d'Israël. 
														
														Tout Israël sauvé? 
														 
														 
														Tant qu’à y être, avec tout ce que nous avons vu jusqu'à présent, nous pourrions aussi bien continuer! Seuls les juifs seront sauvés. En outre, tous les juifs seront sauvés! Maintenant, permettez-moi d'expliquer ces déclarations audacieuses. 
														Nous savons tous que les personnes sont sauvées dans le cadre de la nouvelle alliance, non? Maintenant, le libellé de cette nouvelle alliance dit: 
														
														« Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, que je ferai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël, et avec la maison de Juda » (Réf:
														Jérémie 31:31). 
														Et dans le livre des Hébreux, Paul développe ce concept: 
														
														«Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, quand je ferai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et la maison de Juda.  Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur: je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Aucun n'enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant: connais le Seigneur! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux; parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. »
														(Réf: Hébreux 8:8, 10-12). 
														 
														La nouvelle alliance est faite avec la maison d'Israël! Dieu n'a jamais fait une alliance de salut avec les nations païennes. En fait, nulle part dans l'écriture que vous trouvez que Dieu a fait alliance avec personne autre que les Israélites! Donc, si vous voulez être sauvé, vous devez être né de nouveau en tant que juif spirituel. Cela ne veut pas dire que tous les chrétiens doivent être circoncis et sacrifient des agneaux, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus, l'Agneau de Dieu (le sacrifice), et la circoncision du cœur. 
														Dieu n'a pas une méthode de salut pour les juifs et une autre pour les non-juifs. Tout le monde est sauvé de la même façon dans le cadre du même programme, par la grâce de la Foi. Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous les païens qui sont sauvés sont greffés sur le tronc d'Israël. 
														
														« Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier »
														(Réf: Romains 11:17, 18). 
														 
														La religion chrétienne est basée sur un manuel juif intitulé la Bible. (Dans cette optique, il est difficile de comprendre comment un chrétien peut être antisémite.) Le christianisme n'est pas une nouvelle religion, mais plutôt de l'achèvement de la foi juive. Donc, dans cet optique, nous pouvons maintenant mieux comprendre ce que Paul voulait dire lorsqu'il a déclaré, 
														
														« Et ainsi tout Israël sera sauvé» (Romains 11:26). Certains prennent la signification de ce verset interprétant, en fin de compte, que Dieu sauvera littéralement tous les juifs. Si cela était vrai, elle serait en contradiction avec tous les principes de Dieu d’avec l'homme à travers l'histoire et l'écriture. Dieu n'est pas un raciste. Et en 
														Jésus-Christ 
														
														«Il n'y a ni juif ni Grec » (Réf: 
														Galates 3:28). 
														Notre salut spirituel est basé sur les choix que nous faisons d’après les clauses et dispositions pines de l’évangile, et non pas sur la nationalité ou la citoyenneté naturelle. Mais si, lorsque Paul dit que 
														
														«tout Israël sera sauvé», il parle de l'Israël spirituel, et si nous comprenons qu’on devient un «vrai Juif» que par un choix, cela prend tout son sens. 
														
														Raison d'être d'Israël 
														 
														 
														Les principales responsabilités de la nation juive étaient de préserver les Saintes écritures et d’introduire le Messie dans le monde, ce qui a été accompli lors de la Pentecôte. Nous lisons, 
														
														«… et tout d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés » (Romains 3:2). Et, dans 
														Actes 2:5: 
														
														«Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. »
														Ces juifs convertis ont ensuite répandu la vérité dans leurs pays respectifs. 
														Jésus était également très préoccupé du fait que le début du ministère des apôtres était de se concentrer spécifiquement sur l'interprétation littérale de la maison d'Israël. 
														
														« Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes: N'allez pas vers les païens, et n'entrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël »
														(Matthieu 10:5, 6). 
														Mais après la mort de Jésus, le Sanhédrin juif (Cour suprême) a officiellement rejeté le message de l'évangile lors de la prédication d'Etienne rempli de l'Esprit. Ils l’ont même exécuté. À partir de ce moment-là , (vers l’an 34 ), Dieu a ouvert les portes aux païens (gentils). 
														
															
															
															« Paul et Barnabas leur dirent avec assurance: C'est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. » (Actes 13:46).
															 
															
															
															« Car ainsi nous l'a ordonné le Seigneur: Je t'ai établi pour être la lumière des nations, Pour porter le salut jusqu'aux extrémités de la terre.» (Actes 13:47).
															 
														 
														
														Applications prophétiques 
														Comment tout cela s'applique à la prophétie? Le plus grand livre sur la prophétie, le livre de l'Apocalypse, parle de la montagne de Sion, d’Israël, de Jérusalem, du temple, de l'Euphrate, de Babylone et d’Armageddon. Ainsi, il est clair que l'Apocalypse utilise la terminologie du Moyen-Orient dans ses prophéties. Mais malheureusement, des chrétiens sincères du monde entier interprètent ces prophéties et les appliquent littéralement au Moyen-Orient et à la nation des juifs de la nation d’Israël actuelle. Pourtant, une fois que nous saisissons les principes que nous avons examinés dans cette étude du Nouveau Testament, nous sommes en mesure de voir que finalement il y a quelque chose qui cloche avec ce tableau. Nous 
														devrions voir que tous les messages prophétiques erronés sont partout et ont contaminé pratiquement toute l’église! 
														 
														Rappelez-vous que, lorsque Jésus est venu pour la première fois, le diable avait désorienté et induit dans l’erreur le peuple de Dieu en changeant les prophéties spirituelles sur le Messie, en une interprétation littérale charnelle et physique. Satan a fait la même chose aujourd'hui avec la question d'Israël. Pourtant, l’entière vérité biblique de l'Apocalypse est centrée sur Jésus Christ et sur l’Israël de Dieu dans l'Esprit, et non pas l'Israël physique selon la chair. Et avec cette juste compréhension de l'Israël spirituel, tout à coup, les autres prophéties dans le Nouveau Testament prennent un tout nouveau sens! Il est maintenant facile de voir que les 144,000 d'Apocalypse 7 et 14 ne sont pas les juifs dans le 
														sens littéral et que le temple n’est pas terrestre, mais que c’est plutôt le Corps de Jésus, l'église (Réf: 
														Jean 2:19, 20). 
														Un fait assez étonnant: "L’or des fous", ou pyrite de fer, est un minerai composé de sulfure de fer, et en fait ne contient pas d'or du tout. Le minerai est en laiton de couleur jaune et possède un lustre métallique. 
														 
														La ressemblance entre la pyrite et l'or a conduit de nombreux prospecteurs d’or dans l'erreur, ce qui explique comment on lui attribua le surnom 
														« d’or des fous ». Même si la pyrite de fer se trouve souvent à proximité de l'or, elle est facile à distinguer de la réalité par sa fragilité. 
														 
														
														Conclusion 
														Cette dynamique basée sur 
														"l’or des fous" se retrouve également répandue dans le domaine de la vérité spirituelle. La Bible nous enseigne que même l'or comporte pers degrés de pureté:
														
														«L’or de ce pays est pur»
														(Réf: Genèse 2:12). Des millions de croyants brocantent frénétiquement autour de lourds sacs remplis
														«d’or des fous » spirituel. Ils se réjouissent, estimant qu'ils ont découvert quelque chose pour les rendre riches. Leur or brille à l'extérieur, mais lorsque l'on arrive à la banque du ciel, ils découvrent que cette monnaie ne vaut rien. 
														En outre, le fait tragique est que la vision populaire d’une interprétation littérale des prophéties bibliques échoue lamentablement à saisir le vrai pouvoir de la promesse de Dieu. Et cette non-reconnaissance de ce principe se traduira par de fausses interprétations du Moyen-Orient et en définitive, la tromperie. 
														N’oubliez pas que 
														
														« Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël » (Romains 9:6). Et rappelez-vous, « Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Réf:
														Philippiens 3:3). Partagez avec d'autres la vérité, que maintenant 
														
														«il n'y a ni Juif ni Grec, ... car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous être du Christ, alors vous êtes la semence d'Abraham, et héritiers selon la promesse » (Réf:
														Galates 3:28, 29). 
														 
														Ne vivons pas dans la chair, et n’acceptons pas les enseignements populaires et alambiqués, qui mettent l'accent sur un interprétation terrestre. Au contraire, laissez-nous vivre dans l'Esprit. Comme le vieux Jacob, débattons-nous dans la prière et accrochons-nous à Jésus par la foi, jusqu'à ce que nous Lui entendons dire: «..ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur » (Réf: Genèse 32:28). 
														Sources : Spiritual-Israel de Doug Batchelor 
													 
									 
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	#27) 
	  
		Parfois, il faut avouer que ce que l'on appelle «le 
		gros bon sens» ou «le sens commun de la raison» est souvent 
		bafoué ou carrément absent chez ceux qui prétendre «posséder la 
		compréhension des mystères divins». La doctrine spirituelle 
		«dispensationaliste» transmise par William Branham n'échappe pas à 
		la distorsion du «gros bon sens» de ceux et celles qui s'appuient sur d'habiles fables ne 
		reposant sur aucune réalité. 
		
			2 Pierre 1:16 «Ce 
			n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que 
			nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre 
			Seigneur Jésus Christ, mais c'est comme ayant vu sa majesté de nos 
			propres yeux.» 
		 
		Selon l'encyclopédie Wikipédia, à l'origine, l'expression était
		«sensus communis». La notion de «sens commun» descend de son ancêtre latin 
		«sensus communis» et se référait aux humanités, à la sensibilité et à 
		la raison. Ainsi, l'individu qui n'est pas doué du «sensus communis» est fou. 
		Le concept de «sens commun» 
		Le sens commun est constitué de savoirs organisant la vie sociale mais pas forcément universels. Le sens commun est sous-jacent aux règles de validation qu'exige la science, que seule la critique philosophique peut faire connaître. D'un point de vue pragmatique, le sens commun est un raisonnement historique, permettant de donner du sens et de répondre facilement aux problèmes et aux informations que les individus rencontrent dans la vie courante. Il est souvent perçu comme 
		«naturel», «inné» ; il semble aller de soi : «Je ne vois pas comment je pourrais penser et agir autrement.»
		Dans la philosophie il devient une sorte de bon sens, de bonne morale et de logique universelle. 
		«une connaissance minime, inscrite dans les choses mêmes, et que toute société détient de façon quasi génétique.».
		 
		
		 Ainsi «le gros bon sens» est l'attitude de qui privilégie le réel, agit avec pragmatisme selon son appréciation de la réalité. 
		Je désire donc vous présenter le professeur Shlomo Sand, de l'université 
		de Tel Aviv, qui est connu pour ses connaissances concernant «les 
		juifs», Israël et «le sionisme». Il est à mon avis, un 
		exemple de quelqu'un qui utilise son «gros bon sens» lorsqu'il 
		parle . 
		
		 On connaît ce professeur à  l’université de Tel-Aviv pour ses travaux d’historien, avec un livre phare: Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2008), traduit en de nombreuses langues ; on le reconnait aussi à son engagement en faveur des Palestiniens. Biographie
Shlomo Sand est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Tel-Aviv. Auteur d'un essai sur Georges Sorel (L'Illusion du politique, La Découverte, 1984), il a publié, ces dernières années, plusieurs ouvrages sur l'histoire des juifs et d'Israël (Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008 ; Comment la terre d'Israël fut inventée, Flammarion, 2012), tout en poursuivant sa réflexion sur son métier d'historien (Crépuscule de l'histoire, Flammarion, 2015)
		 
		Shlomo Sand est né à Linz, en Autriche. En 1948, ses parents émigrent en Israël où il grandit. Il finit ses études supérieures en histoire, amorcées à l’Université de Tel-Aviv, à l’École des Hautes Études en sciences sociales, à Paris. En 1983, il y termine une thèse de doctorat sur la pensée de Georges Sorel, qui est immédiatement publiée ( L’Illusion du politique , Paris, La Découverte, 1984). Depuis 1985, il enseigne l’histoire de l’Europe contemporaine à l’Université de Tel-Aviv. Ses domaines de spécialisation recoupent l’histoire des idées et du statut des intellectuels dans la société moderne ainsi que les relations entre l’histoire et le cinéma. Il a publié de nombreux livres et articles sur ces sujets, en français en anglais et en hébreu. 
		 
		Shlomo Sand, 
		Email: shlomosand@gmail.com
		 1978 - 1982 - Étudiant au doctorat à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales 
		 1983 - 1985 - Maître assistant associé, École des Hautes Études en Sciences Sociales 
		 1988 - 1994 - Titulaire, Université 
																		de Tel Aviv, Israël 1995 - 2001 - Professeur associé, Université de Tel Aviv, Israël 2002 - 2014 - Professeur premier niveau, Université de Tel Aviv, Israël 2014 - À ce jour - Professeur émérite, Université de Tel Aviv, Israël Domaines d'enseignements principaux: Histoire Intellectuelle Française, Histoire Politique du 20e Siècle, Histoire et Cinéma, Nation et Nationalisme, Histoire et Théorie. 
		Résumé  
		Le livre choc de Shlomo Sand : l'historien israélien y montre que le peuple juif, tel qu'on l'entend aujourd'hui, est essentiellement une création du XIXe siècle. En s'appuyant constamment sur des matériaux historiques, il s'attaque à l'idée, très ancrée dans la conscience occidentale, que les Juifs sont un groupe humain ayant une origine commune et ayant été arraché de sa terre.
Plus que l'histoire des juifs, il étudie l'historiographie qui a bâti un peuple juif : ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle que des historiens juifs ont commencé à écrire l'histoire du peuple juif comme celle d'une nation née avec Moïse et la réception de la Torah. 
		 
		Mais à la différence des nationalismes français ou allemands, étudiés depuis longtemps, le sionisme n'avait pas encore fait l'objet d'une réflexion critique globale qui en déconstruise les mythes.
Sans remettre en cause l'existence de l'État d'Israël, dont il ne conteste pas la légitimité, Sand en refuse l'assimilation à un État juif, qui appartiendrait aux juifs du monde entier.
Ce livre iconoclaste, plein d'audace et d'une grande originalité, a suscité à sa parution en 2008 une immense polémique en Israël et en Europe, largement relayée par la presse française : « Un débat événement » (Marianne), « Le livre qui enflamme Israël » (Le Point), controverse avec Éric Marty dans Le Monde...Très rapidement devenu un best-seller, il est aujourd'hui incontournable pour comprendre les termes du débat autour de l'État d'Israël. 
		Quand le peuple juif fut-il créé ? 
		Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d'historiens juifs du 19e siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la « contre-histoire » née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l'histoire " de longue durée " des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l'an 70 de l'ère chrétienne, ou bien s'agit-il d'un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ? 
		 
		L'auteur montre comment, à partir du 19e siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d'une nation. Ce détour par le passé conduit l'historien à un questionnement beaucoup plus contemporain : à l'heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d'un ADN spécifique, que cache aujourd'hui le concept d'État juif, et pourquoi cette entité n'a-t-elle pas réussi jusqu'à maintenant à se constituer en une république appartenant à l'ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays. 
		Dès sa parution en Israël, et sa parution en France, en 2008, le livre de Shlomo Sand a déclenché de violentes polémiques. Il remet radicalement en question, en effet, les points clés du récit convenu de l’histoire juive, à commencer par celui qu’invoque la Déclaration d’indépendance d’Israël et selon lequel le peuple juif est né sur la terre d’Israël et en a été exilé sous la domination romaine, en l’an 70, avant d’entamer son retour deux millénaires après. 
		Il n’y a pas eu d’exil, soutient Shlomo Sand, de même qu’il n’y a jamais eu de peuple juif, seulement une religion juive.
Contrairement à une autre thèse conventionnelle, la religion juive s’est montrée prosélyte, et ce sont les conversions qu’elle a opérées qui expliquent la présence de millions de juifs de par le monde. En particulier, les juifs ashkénazes de l’Est européen ne proviennent pas de la terre d’Israël, mais sont issus de l’adoption du judaïsme par le royaume khazar du Caucase. 
		 
		Bref, nous sommes en présence de l’invention d’une continuité historique fictive.
Les conséquences politiques de la déconstruction à laquelle procède Shlomo Sand sont considérables. Elles conduisent à opposer à la vision officielle d’Israël comme un « État juif et démocratique » l’idée d’un « État de tous ses citoyens » – juifs, arabes et autres.
C’est dire combien l’ouvrage mérite une discussion approfondie. Nous avons demandé leur réaction à Esther Benbassa, Denis Charbit, Maurice-Ruben Hayoun, Tony Judt et Maurice Sartre, que nous remercions d’avoir répondu à notre appel. Shlomo Sand fait suivre leurs interventions d’une réponse générale. 
		L’historien israélien Shlomo Sand a publié un essai intitulé « Comment le peuple juif fut inventé ». Il tente par cette démonstration de délégitimer son propre pays en arguant que le sionisme est un mythe, et que par conséquent le lien entre Israël et les juifs est une fiction.
Les juifs ne seraient pas un peuple d’après lui, mais des individus épars n’ayant rien d’autre qu’une religion en commun. Ils descendraient des Khazars, peuple d’Europe Centrale converti au judaïsme au 8eme siècle, et d’autres convertis d’une époque où le judaïsme était prosélyte.
		D’après Shlomo Sand, les juifs n’ont pas été expulsés par les romains après la destruction du temple de Jérusalem, mais islamisés quelques siècles plus tard par les arabes. Les vrais descendants des juifs d’alors seraient donc les palestiniens d’aujourd’hui. 
		 
		Cela laisse supposer que le prochain essai de Shlomo Sand pourrait s’intituler « Comment le peuple palestinien fut inventé », ce qui nous promet une nouvelle lecture passionnante.
Il est vrai que les juifs sont métissés et diversifiés. Beaucoup de leurs aïeux, comme Ruth la Moabite, n’étaient pas juifs en naissant. Elle fut néanmoins l’arrière grand-mère du grand Roi David, lui-même ancêtre du juif Jésus de Nazareth d’après les Evangiles.
Non seulement n’est-t-il pas scandaleux d’être d’origine composite, mais c’est la gloire du judaïsme que de ne pas revendiquer une race, mais une vision du monde indissociable du lieu où elle vit le jour : la terre d’Israël.
Même si on considère que les juifs d’aujourd’hui ne sont pas génétiquement ceux de l’Antiquité, il n’en demeure pas moins qu’un grand nombre parmi eux se retrouve autour de valeurs communes, dont l’Etat d’Israël tel que proclamé en 1948 par le mouvement sioniste et ratifié par la Communauté Internationale.
L’identité d’un peuple est dynamique et changeante. Elle est culturelle et non pas génétique. 
		 
		Shlomo Sand récuse le lien des juifs à Israël en se fondant sur un argument ethnique. Leur mixité serait une raison de leur dénier toute cohérence en tant que peuple. Ils devraient d’après lui satisfaire à des critères géniques pour avoir le droit d’affirmer leur appartenance. Raisonnement nauséabond dont l’extrême-droite fait son fond de commerce depuis toujours.
Shlomo Sand a raison de dire que ce qui liait les juifs avant le sionisme était la religion. Mais bien qu’ayant été reconnus comme citoyens sous l’impulsion de la Révolution Française, ils ont continué d’être singularisés par un antisémitisme endémique qui n’a cessé de prospérer jusqu’à nos jours.
Tout au long de la codification du Talmud au premier millénaire il fut question de l’Exil et du Retour. Plus tard il y eut des controverses au sein du monde juif concernant la question du rapport à Israël. 
		 
		Certains pensaient qu’il y avait obligation d’y habiter, d’autres que chacun pouvait se déterminer librement, et d’autres encore qu’il fallait attendre l’ère messianique. Mais tous ont toujours eu le regard tourné vers Israël.
Mais dans le monde d’aujourd’hui point n’est besoin de brandir la Torah pour justifier l’Etat d’Israël. Sa légitimité juridique repose sur le constat fait par les Nations-Unies en 1947 qu’il y avait sur le territoire de la Palestine une population juive qui revendiquait un Etat au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Ces six-cent mille silhouettes incertaines sont devenus six décennies plus tard six millions de citoyens d’une nation prospère et dynamique, avec les qualités et les défauts de toute démocratie. 
		 
		Par ailleurs, grâce à l’impressionnante réussite du projet sioniste, beaucoup de juifs de par le monde ont acquis l’assurance de ceux qui savent qu’ils ont une maison.
Lors d’une commémoration de la Shoah à Auschwitz en septembre 2003 on a pu voir des petits-enfants de rescapés survoler à basse altitude les camps de la mort à bord de chasseurs de l’armée israélienne frappés de l’étoile de David. Il faut avoir cette image à l’esprit pour prendre la mesure de la révolution que constitue l’Etat d’Israël. Pour le peuple juif d’abord, mais aussi pour le reste du monde.
L’Etat d’Israël n’est peut-être pas celui dont rêvaient les pères fondateurs, mais l’Histoire atteste qu’il n’y a que peu de révolutions qui débouchent sur ce qu’escomptent les idéologues. 
		 
		Les révolutions ne sont d’ailleurs souvent que des passerelles qui conduisent les peuples à changer de malheur. La révolution du peuple juif fait exception et démontre tous les jours sa vitalité, même si Shlomo Sand estime qu’il n’existe pas.
Les thèses de Shlomo Sand sur l’inexistence du peuple juif ont été réfutées par beaucoup et approuvées par certains, mais là n’est pas la question. La question est qu’il fait fausse route dès l’énoncé de son essai, parce que Shlomo Sand n’a pas à prescrire aux gens ce qu’ils sont en fonction de leurs ancêtres. Il a à respecter le droit des vivants de se définir. Et le peuple juif est bien vivant.
C’est pour cela que je n’ai pas lu le livre de Shlomo Sand. 
		Comment le peuple juif fut inventé. De la Bible au sionisme: 
		 source: 
		https://www.ababord.org/Comment-le-peuple-juif-fut-invente
		 
		Shlomo Sand s’intéresse à l’identité politique du peuple juif et démontre que ce peuple est, en termes historiques, tout à fait normal : il a des origines multiples et très variées, et il a bénéficié dans sa composition démographique de l’apport de nombreux autres peuples. De plus, comme les autres peuples, il a ses mythes fondateurs, le plus important d’entre eux étant que le peuple juif forme une unité qui s’est perpétuée au fil des siècles. Le livre est un best-seller en Israël. 
		 
		Un bref compte-rendu ne lui rendra sans doute pas justice.
Dans son avant-propos, il raconte les histoires individuelles de personnes qu’on aurait pu classer comme « mono-ethniques », mais qui se trouvent à avoir des identités multiples, hybrides, complexes qui défient toute classification et dont les destins s’entrecroisent de façon inattendue. Il entame ensuite une réflexion sur l’identité, la mémoire et la philosophie de l’histoire. Il critique l’historiographie officielle israélienne qui considère que : 
		« La mémoire greffée de tout Israélien d’origine juive ne saurait évidemment être comparée à ses mythologies échevelées !
		N’y figurent que des vérités solides et précises. » 
		Chaque Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah dans le Sinaï, et que lui-même en est le descendant direct et exclusif […]...
Sa thèse principale est à l’effet que « les juifs ont toujours formé des communautés religieuses importantes qui sont apparues et ont pris pied dans diverses régions du monde et ne constitue pas un ethnos porteur d’une même origine, unique, qui se serait déplacé au cours d’une errance et d’un exil permanents. »
Pour sa démonstration, il conteste deux idées fondamentales.  
		La première est que le peuple juif fut chassé de la Palestine antique en l’an 70 de notre ère. Et la deuxième est que les diverses communautés juives autour du bassin de la Méditerranée étaient issues de l’immigration juive qui a suivi cet exil. Il démontre, en se référant à de nombreuses sources d’auteurs juifs sionistes ou non sionistes ainsi qu’à des auteurs non juifs, que d’abord une portion importante des occupants actuels de la Palestine historique sont en effet des descendants de communautés juives qui n’ont pas été exilées mais qui se sont converties au christianisme d’abord, puis en partie à l’islam. Il démontre aussi que les diverses communautés juives autour du bassin méditerranéen sont le résultat de conversions, à un moment où le prosélytisme était un trait de la religion juive. Pour démontrer cette tendance au prosélytisme, il propose trois types d’arguments. 
		 
		1. Un argument démographique : l’étendue et la taille des communautés juives n’aurait pas pu être le résultat de la seule immigration juive. 
		 
		2. Un argument idéologique : le prosélytisme était favorisé par les penseurs juifs de l’époque. 
		 
		3. Un argument documentaire : il cite de nombreux auteurs des premiers siècles de notre ère, juifs ou non juifs, qui font état des conversions. 
		 
		Dans les chapitres suivants, il examine séparément l’histoire de diverses communautés juives (au Yémen, en Afrique du Nord, celle des Kagans et des Khazars, celles de l’Europe de l’Est) pour démontrer leurs origines locales résultant de conversions, et non pas issues de l’immigration juive de Palestine.
Tout comme les nouveaux historiens israéliens qui ont transformé les perceptions israéliennes de l’histoire récente, ce livre aura sans doute un apport majeur pour l’historiographie israélienne qui s’intéresse aux origines du peuple juif. 
		Comment fut inventé le peuple juif : source; 
		https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205 
		Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. 
		Tout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.
		 
		S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.
		 
		Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.
		 
		D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
		 
		Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël
		«histoire générale») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur
		«qui est juif ?» n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.
		 
		Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des 
		« départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.
		 
		Le judaïsme, religion prosélyte 
Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.
		 
		La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision 
		«nationale» de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces
		«vérités bibliques», devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.
		 
		Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la 
		« terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.
		 
		Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif. 
		 
		L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.
		 
		Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée 
		(2).
		 
		A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au 
		« peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.
		 
		Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud 
		(3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.
		 
		La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.
		 
		La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish 
		(4).
		 
		Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.
		 
		Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive 
		
		(5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ». 
		 
		Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.
		 
		Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la 
		«terre de ses ancêtres». 
		 
		Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un 
		«ethnos» porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.
		 
		Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.
		 
		
		
		Références 
		
			Shlomo Sand
Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.
			 
			(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
			 
			(2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi, Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.
			 
			(3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.
			 
			(4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.
			 
			(5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire. 
		 
		 
		Comment le peuple juif fut inventé. De la Bible au sionisme   
		 
		Source;
		https://www.ababord.org/Comment-le-peuple-juif-fut-invente
		 
	 
 
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		Shlomo Sand « Depuis 1967, la vision sioniste change vers une fermeture, une biologisation plus grande »  
		Shlomo Sand est professeur émérite d’histoire à l’université de Tel Aviv, auteur de Comment la terre d’Israël fut inventée*  
		Vous affirmez que « le peuple juif fut inventé » et qu’il ne faut pas le confondre avec le peuple israélien. Pourquoi cette distinction ? 
		
		 « M’appuyant sur beaucoup de sources, j’ai avancé la thèse que, s’il y a aujourd’hui 
		un peuple français ou allemand, il n’y avait pas de « peuple juif » au sens moderne, invente au XIXe siècle. L’Etat français est par- venu a « construire » un peuple 	
		français à partir des Gaulois, avec Jules Michelet. En parallèle, le sionisme, qui se réclamait du peuple juif, a 	réussi en fin de compte à créer un peuple israélien 
		– mais pas un peuple juif. Il s’agissait d’attribuer des droits sur cette terre, ici à Tel Aviv mais aussi à 	Hébron, à Jéricho. Dans mon livre Comment le peuple juif 
		fut inventé (Fayard, 2008), j’ai proposé une autre vision de l’histoire qui a fait beaucoup de bruit en Israël. Le sionisme, dans la 	deuxième moitié du XIXe siècle, a 
		utilisé un langage moderne, mais l’origine de cette invention d’un peuple-race juif arraché de sa terre, c’est plutôt une idée chrétienne qui commence avec le Nouveau 
		Testament : à cause de ses péchés, ce peuple a 	été exilé; Dieu aurait puni les juifs** pour avoir assassiné le fils de Dieu. Cette idée du « peuple 	déicide» a traversé 
		les siècles, d’Augustin à Emmanuel Kant, et serait responsable de son exil. Jusqu’à Hitler, qui a insisté sur le fait que les juifs n’étaient pas seulement une religion mais 
		surtout un peuple-race.
		» 
		
		 « Si je mets en question la vision christiano-sioniste qu’il y a un peuple-race juif qui a 
		été exilé et « est retourné » à sa propre terre, je ne mets pas en question aujourd’hui le fait que le sionisme ait réussi à créer un peuple israélien. Un groupe qui parle la même 
		langue, qui a son propre territoire. Le sionisme a réussi à créer un peuple ici, mais il ne veut pas le reconnaître. Je suis politiquement pour l’« israélisation » de l’état d’Israël, 
		pour le désioniser, pour en faire une vraie république de ses citoyens, quelle que soit leur origine. Il ne faut pas oublier qu’il y a 21 % de la population, en Israël même, 
		qui sont des Palestino-Israéliens, citoyens, mais de seconde zone.
		» 
		
		 « Dès les débuts du sionisme, le grand problème, c’était de définir qui était juif. La définition officielle 
		émerge en Israël à partir de 1970. Autrefois, c’était indiqué sur la carte d’identité, ce n’est plus le cas maintenant, mais le ministère de l’Intérieur conserve cette information. 
		Un Israélien dont le père est juif mais pas la mère n’est aujourd’hui pas reconnu comme juif. L’état a une définition ethno-religieuse. Toutes ces règles font beaucoup de dégâts 
		dans les familles des immigrés russes.
		» 
		
		 « Pour revenir à l’exil, il faut constater qu’il n’y a pas de recherche sur cette question en Israël. Et il 
		faut dire clairement que les Romains n’ont pas exilé les juifs. Ils ont fait beaucoup de prisonniers, des esclaves, mais la population est restée. Qu’est-elle alors devenue ? 
		Je suis arrivé à la conclusion qu’elle a été en grande partie christianisée sous l’Empire byzantin ; et, à partir du VIIe siècle, la majorité restante s’est convertie à l’islam. 
		Parallèlement, et c’est important à comprendre, la religion juive était prosélyte entre le IIe siècle avant notre ère et le IVe siècle de notre ère. Les lois d’Hadrien qui interdisent 
		le prosélytisme juif le prouvent. Le christianisme a modelé le judaïsme, plus que l’inverse. Il n’était pas facile de vivre avec des voisins qui vous accusent d’avoir tué Jésus. 
		Les juifs restés en Palestine se sont pour la plupart convertis au christianisme, ou à l’islam plus tard, tandis que les juifs dits de la diaspora sont pour beaucoup descendants de 
		convertis au judaïsme. Il y a aussi eu une poignée de royaumes juifs à l’extérieur, comme au Yémen (le royaume himyarite), au sud de la Russie (l’empire khazar), au Maghreb (le royaume 
		de Dihya al-Kahina) et en Éthiopie. En Israël, la plupart croient qu’il y a un ADN juif. Cela pose problème quand le ministère de l’Intérieur demande à des immigrées juives venues 
		de Russie de faire des tests ADN pour prouver leur judéité. 
		C’est fou, mais c’est officiel» 
		
		
		Shlomo Sand « 
		Depuis 1967, la vision sioniste change vers une fermeture, une 
		biologisation plus grande » 
	 
 
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	#29) 
 Dans l'interprétation des prophéties, doit-on attribuer à une nation terrestre située au Moyen-Orient, laquelle depuis 1948, s'est appelée «Israël» , un rôle quelconque dans l'accomplissement des prophéties sur «l'Israël» de Dieu? La réponse est non seulement négative mais le fait de se poser cette question nous indique que la confusion actuelle au sujet de ce pays est la preuve que le diable a vraiment tout fait pour changer le 
sens des prophéties bibliques afin de détourner l'attention sur ses mensonges. 
				
Il y a plusieurs années j'ai publié un article similaire sur ce thème afin de mettre au point, une fois pour toutes, le mensonge au sujet de l'Israël ethnique au sens littéral, une doctrine humaine et empruntée au Dispensationalisme. J'ai prouvé que tout ce qui découle du Dispensationalisme, n'est pas de Dieu. Cette doctrine a été élaborée par des théologiens trinitaires, ne connaissant pas Dieu ni étant né de nouveau, et ont interprété les prophéties avec leur intelligence humaine. William Branham s'est fait prendre et même s'il était sincèrement bien intentionné, a repris à son compte les études des théologiens qu'il avait dénoncés, peut-être en pensant bien faire et a élaboré une bonne partie de son enseignement sur ces connaissances erronées. Quel gâchis !....Pas étonnant, que ce groupe de croyants soit confus! Après plusieurs décennies d'études des sermons de William Branham, les «soi-disant anciens» des assemblées du 
«message» vont encore s'agenouiller devant la chaire, lorsque le pasteur lance «un appel à l'autel»! Pourquoi? Parce qu'ils n'ont encore rien compris. 
 
 
   
 Cliquez pour agrandir  La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme Je tiens à préciser que ceux qui sont prédestinés et appelés pour faire partie du peuple saint, du peuple des vainqueurs de Dieu, proviennent de toutes les nations, car effectivement toutes les prophéties à propos du peuple d'Israël mentionnent que le peuple saint doit être ramené dans 
son pays spirituel d'origine, là où ils peuvent se tenir constamment dans la présence de leur Père et de leur Dieu. Ce peuple saint avait été vaincu par l'accusateur et aux yeux 
de Dieu, l'expression «parmi les peuples ou les nations» signifie simplement que les vrais vainqueurs qui mériteront le privilège de s'appeler du nom d'Israël proviendront de toutes les nations terrestres. C'est justement sur ces prophéties que le diable s'est 
acharné à contrefaire la vérité, en altérant le sens profond du nom d'Israël et de la nation sainte. 
Ceux qui sont saints sont sanctifiés 
Dieu a déclaré (à son peuple): «Vous serez saints car je suis saint» 1 Pierre 1:16  En conséquence il n'y a de saint que celui qui est sanctifié par l'Esprit de Dieu. « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» Hébreux 2:11   
Ceux qui sont saints sont parfaits 
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Matthieu 5:48 « Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, 
qui vont être anéantis ;» 1 Corinthiens 2:6 « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.»
Philippiens 3:15  
Mais un jour le peuple saint fut vaincu par l'accusateur, lorsque le mystère de l'iniquité a dominé l'Église. 
 « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.» 2 Thessaloniciens 2:7  « Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplies. »  Luc 21:24  - Note: Cette prophétie s'est accomplie littéralement et présageait également une 
captivité spirituelle lorsque le mystère de l'iniquité dominerait. « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux,» Daniel 7:21 
  « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.» Apocalypse 13:7  
									
Il n'y a qu'un peuple saint et ceux qui appartiennent à ce peuple sont saints.
  Les prophètes ont parlé qu'un jour il y aurait «un retour» des saints d'Israël, lesquels étaient disséminés (littéralement et plus tard, spirituellement) à travers les nations. Plusieurs de ces prophéties étaient un figure de style voulant dire qu'un jour, l'Israël spirituel serait vaincu et que ceux qui se réclameraient de cet Israël vaincu seraient emportés par les enseignements et les doctrines des nations, ceux qui ne sont pas sous l'alliance éternelle. Le peuple saint est un peuple de vainqueurs et le nom du peuple saint est Israël. 
« Quand je les ramènerai  d’entre les peuples, quand je les rassemblerai du pays de leurs ennemis, je serai sanctifié par eux aux yeux de beaucoup de nations.  Et ils sauront que je suis l’Éternel, leur Dieu, qui les avait emmenés 
captifs parmi les nations,  et qui les rassemble dans leur pays ; Je ne laisserai chez elles aucun d’eux,  et je ne leur cacherai plus ma face, car je répandrai mon Esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. »  
Ézéchiel 39:27-29 
« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où (...)   Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront 
des jardins et en mangeront les fruits.  Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l’Éternel, ton Dieu. » Amos 9:13-15 
« Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites.  Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où  Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël et de Juda, dit 
l’Éternel ; Je les ramènerai dans le pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. » Jérémie 30:2-3 
								
 
«  Nations, écoutez la parole de l’Éternel, et publiez-la dans les îles lointaines !  Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau. »  Jérémie 31:10 « Et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et Je les ramènerai dans leur pays.  Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël ; Ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. » Ézéchiel 37:21-22 
« Ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel : Voici :  Je lèverai ma main vers les nations, je dresserai ma bannière vers les peuples ; Et ils ramèneront tes fils entre leurs bras, ils porteront tes filles sur les épaules.» Isaïe 49:22
 
 La libération des captifs du peuple saint La  première libération a eue lieu avec la venue du messie, Jésus-Christ. Cette première libération des captifs était cette année de grâce mentionnée dans Isaïe 61:2. Les faits sont rapportés dans Luc 4:19 
« (18) L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, (19) pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue,  pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.» Luc 4:19   
									
La  deuxième libération des captifs a lieu à la fin des temps. Lorsque Jésus lut le passage d'Isaïe 61, il s'arrêta avant la fin du verset 2, là où il est mentionné juste après «la proclamation d'une année de grâce», « un jour de vengeance». Le ministère de Jésus ne publia pas «le jour de vengeance», car ce jour de vengeance était réservée pour l'appel des vainqueurs de la fin des temps. Comparé à «l'année de grâce», ici l'on parle symboliquement d'un jour, ce qui nous place dans la perspective d'un court laps de temps. Ce Jour de vengeance est le jour du Seigneur prophétisé et qui survient comme un voleur dans la nuit. C'est lors de ce jour de vengeance que le Seigneur rend à chacun selon 
ses œuvres.  
Isaïe 61:2 « (...) et un  jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés; »
   Daniel 12:  9-10 « Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont serrées et scellées jusqu'au temps final. (10) Qu'il y en ait beaucoup qui soient purifiés, blanchis et éprouvés, et que les méchants fassent le mal, et qu'aucun méchant ne comprenne ; mais les intelligents comprendront. » Matthieu 16:27 « Car le fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; 
et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.» Note: Ici, c'est le «Jour» de vengeance prophétisé.  Note: À la fin des temps, le fils de l'homme oint de l'Esprit vient avec «ses anges/vainqueurs». Son nom est un cri de commandement, car l'Esprit qui est sur lui commande. Son nom signifie «Qui est comme Dieu ?» Et les vainqueurs répondront «Nous, qui sommes saints comme Dieu est saint, et parfaits comme notre Père Céleste est parfait» Les ouvriers du mystère de l'iniquité n'auront aucune chance, car c'est un jour de jugement, un jour de vengeance. 
2 Corinthiens 11:15 « il n'est donc pas surprenant que ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres.» Apocalypse 2:23 « Et ses enfants, je les frapperai de mort ; et toutes les Églises connaîtront que je suis Celui qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres.»  
									
Par conséquent, ceux qui sont restaurés saints et parfaits, et qui sont vainqueurs par le sang de l'agneau, sont les seuls qui sont autorisés dans la présence de Dieu, à s'identifier au peuple d'Israël, et nous qui croyons, sommes les tribus d'Israël. Ne cherchez pas 144,000 juifs ethniques, debout sur une grande montagne au Moyen-Orient! Ce sont 144,000 vainqueurs, debout sur la montagne de Sion décrite dans Hébreux 12:22 
Hébreux 12:22 « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et des myriades qui forment le chœur des anges, (...) » Apocalypse 14:1 « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.»  Cette montagne est une illustration métaphorique de la dimension spirituelle conférée au peuple de Dieu. Le peuple 
de Dieu se tient sur une montagne spirituelle, dont la dimension symbolique, hauteur, largeur, profondeur est égale et parfaite, car la sainteté et la perfection conférée par la Nouvelle Alliance est égale à la perfection divine. 
Apocalypse 12:11 « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»  Hébreux 12:18 « Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, » 
 Cette 
montagne est la conscience du sacrifice perpétuel restauré au Jour du Seigneur, de la sainteté et de la perfection divine restaurée au peuple saint, aux vrais vainqueurs qui ont vaincu l'accusateur par le sang de l'agneau. 
Apocalypse 8:8 « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang,» 
 
Pour conclure, je désire vraiment que vous compreniez qu'aujourd'hui en cette fin des temps, Dieu ne fera jamais une alliance de salut avec les Gentils ou une nation ethnique particulière, mais seulement et toujours qu'avec Israël. 
Le peuple de Dieu est avant tout un peuple spirituel, un peuple dont le nom signifie «victoire sur l'adversaire», c'est-à-dire «Satan» qui signifie «accusateur». Le Jour du seigneur est un jour de vengeance, c'est-à-dire que Dieu redonne au peuple saint la victoire sur l'accusateur qui accusait les frères jour et nuit!    Apocalypse 12:10   
 
 
  
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#30) 
 
Israël est un NOM DIVIN, pas humain. Ce détail est essentiel. Il est impossible de comprendre clairement le sujet d'Israël en dehors d'une étude attentive de l'Ancien Testament. La première fois que le nom «Israël» apparaît dans l'Écriture, c'est quand il a été mentionné par l'ange de Dieu à Jacob, après que ce dernier eut lutté avec lui durant toute la nuit. L'étranger céleste a finalement dit ,  «Tu ne sera plus appelé Jacob , mais Israël, car en tant que prince tu as luté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur» (Genèse 32:28 ). Plus tard, nous verrons qu'Israël est transféré à tous les authentiques vainqueurs. Rappelez-vous les lettres adressées aux 7 anges des 7 Églises....«À celui qui vaincra» Pourquoi? Parce que lorsque l'Esprit d'Israël revient à la fin des temps, c'est un appel «aux vrais vainqueurs» Ainsi, le nom «Israël» fut d'abord un nom d'origine 
divine appliquée à Jacob. Seul Jacob avait le droit au début, de porter ce nom, car dans ce nom il y a une victoire d'ordre divine. Ce nom représente sa victoire sur le péché spirituel , par la prière et la lutte en affirmant la grâce de Dieu. Jacob avait douze fils, lesquels allèrent vivre plus tard en Égypte. Les descendants de ces 12 fils, se sont par la suite multipliés et nous avons là, les 12 tribus de Jacob, qui ont ensuite été contraints à l'esclavage par les Égyptiens jusqu'à l'époque de Moïse. Tout cela était une préfiguration spirituelle de l'authentique peuple saint de Dieu. Rappelez-vous que Dieu avait parlé à Pharaon 
à travers Moïse , «Israël est mon fils , mon premier-né ... Laisse aller mon Fils » Exode 04:22-23. C'est que dans cette histoire, Moïse représentait Christ et Pharaon représentait le diable, l'accusateur    Apocalypse 12:10  .  
Notez ici que par la suite, dans l'Ancien Testament, la signification du nom «d'Israël» est élargie pour inclure les descendants de Jacob et que les descendants physiques de Jacob sont une «analogie préfiguratrice» des vrais descendants spirituels de Jacob/Israël.  Par conséquent , le nom «d'Israël» d'abord appliqué à un homme victorieux sur le plan spirituel, puis ensuite à son peuple, les descendants de sa semence spirituelle. Commencez-vous à voir pourquoi c'est un point très important?  Ainsi donc, le nom d'Israël est un nom que Dieu a choisi afin que tous «les enfants de son peuple saint» s'identifient spirituellement comme faisant partie de 
«la famille de Dieu» (Isaïe 44: 5). C'est Dieu qui a choisi le nom. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il ne soit un fils spirituel d'Abraham. Personne. La famille de Dieu est sainte, parce que Dieu est saint. La famille de Dieu rassemble « les esprits des justes restaurés à la perfection de Dieu», comme la perfection de leur Père Céleste. Matthieu 5:48   « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» 1 Pierre 1:16
  «Vous serez saints, car Je suis saint.» 
 
 
 Le nom d'Israël sera toujours lié avec les mots «prévaloir», «vaincre» et «victoire». Puisque les Écritures nous affirment que Jacob a prévalu et fut reconnu par Dieu comme «un vainqueur», la véritable semence spirituelle de Jacob prévaudra toujours, et sera toujours identifiée comme étant une famille de «vainqueurs». La semence de Jacob est une nation spirituelle, un peuple saint et 
«l'adn spirituel» de Jacob les distingue parmi tous. Ils sont tenaces, acharnés, persévérants au-delà du commun, ne lâchent jamais prise si Dieu leur donne l'opportunité de les rencontrer face-à-face. Et le nom «d'Israël» est exclusivement réservé aux princes spirituels (ceux qui sont véritablement nés de nouveau), à ceux qui gouverneront les nations du monde. Dieu donna à Jacob un nom, lequel fut choisit en fonction de son acharnement à saisir la bénédiction directement de Dieu, et dans Genèse 32:28, il est dit:   «... ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, 
et tu as été vainqueur.» Évidemment, cette notion de victoire extraordinaire a été complètement occultée et aujourd'hui le sens réel de ce nom a été complètement perdu. Mon emphase: «tu as été vainqueur» dans le même sens que: «tu as prévalu - triomphé - tu as conquis - tu as remporté la victoire» . 
  
  
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 Lisons ce passage d'Apocalypse 12: 7-9
  « Et il y eut guerre dans le ciel: Michel et ses anges combattirent contre le dragon; et le dragon et ses anges combattirent, et ils ne l'emportèrent pas. Leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et le grand dragon fut chassé, ce vieux serpent , appelé le diable et Satan, qui trompe le monde entier: il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été chassés avec lui. » Mon emphase: "... ils (le diable et ses anges) ne l'emportèrent pas, ils n'ont pas prévalu ...l'accusateur qui les accusait devant Dieu jour et nuit a été précipité!»
 C'est donc le sens exact que Dieu a en tête, quand il regarde le nom d'Israël! Voyez-vous? Le nom d'Israël est pour ceux qui l'emportent, ceux qui triomphent, ceux qui sont victorieux ...  Voici les promesses faites aux victorieux d'Israël, le peuple de Dieu.  
- ISRAËL ! *** « À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu»
 - ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.»
 - ISRAËL !  *** « À celui qui vaincra
je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou 
est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
 - ISRAËL !  *** « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les 
paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l'étoile du matin.» 
 - ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.»
 - ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»
 
- ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.»
 
  
 
 
					
									Et j'ajouterai que les vrais vainqueurs sur l'accusateur, recevront la révélation qu'ils font partie de la famille de Dieu, le peuple d'Israël. Tous les membres de la famille de Dieu, ceux qui ont vaincu l'accusateur, reçoivent un vêtement blanc de justice et de perfection, car ils ont en eux, la flamme perpétuelle du sacrifice de Jésus. 
					 
	 
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										#31)  Avant d'entrer dans le vif du sujet voyons quelques passages des écritures à propos d'Israël. Dans Exode 4:22 , l'Éternel dit à Moïse de répéter à Pharaon que le nom d'Israël était le Fils premier-né de l'Éternel. En d'autres mots, le Fils de Dieu, le Logos s'identifiait sous le nom d'Israël. Je ne parle pas de Jésus, mais du Fils, l'Esprit qui oignit plus tard le Fils de l'homme, Jésus.  
										  Exode 4:22 « (...) Ainsi parle l'Éternel: Israël est mon Fils, mon premier-né.»   
										  Matthieu 11:27 « Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»   
										  Jean 5:26>« Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi Il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.»  
										  1 Jean 5:12>« Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.»  
 Et moi j'ajoute: Celui qui s'identifie à Israël est aussi un premier-né. Seuls les premiers-nés possèdent le droit d'ainesse divin. Celui qui n'a pas le Fils n'a pas l'Esprit d'Israël. Celui qui ne peut s'identifier à Israël ne fait pas partie de l'assemblée des premiers-nés, car il est écrit:  
										  Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, » 
 
 
   
  Cliquez pour agrandir   Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres,  jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»  |  
 Le nom d'Israël est un nom que Dieu a choisi afin que tous «ses enfants» s'identifient spirituellement comme faisant partie de «la famille de Dieu» (Isaïe 44: 5). C'est Dieu qui a choisi le nom. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il ne soit un fils spirituel d'Abraham. Personne. La famille de Dieu est sainte, parce que Dieu est saint. La famille de Dieu rassemble « les esprits des justes restaurés à la perfection de Dieu» , comme la perfection de leur Père Céleste.  
										  Matthieu 5:48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»  
										  1 Pierre 1:16 «Vous serez saints, car Je suis saint.» 
 
 
 
 
									Les doctrines issues du dispensationalisme sont antichrist Les érudits de la Bible et les théologiens avaient tort. Ils ont interprété la plupart des prophéties concernant Sion ou Israël, comme une alliance parallèle spéciale avec les Juifs naturels. Cette conception théologique est aussi appelée «dispensationalisme». Cet enseignement n'a pas de sens et est 
														totalement antichrist. Dieu n'a jamais fait d'alliance éternelle avec aucune autre nation qu'Israël. Je veux dire l'Israël spirituel.  Jérémie 32:40 « Je traiterai avec eux une 
														alliance éternelle; je n'arrêterai jamais de leur faire du bien, et je les forcerai à me craindre, afin qu'ils ne se détournent jamais de moi.» L'Alliance éternelle est la nouvelle naissance! C'est le sacrifice perpétuel en Esprit! La propre perfection et sainteté de Dieu, transférée au peuple de Dieu! L'Esprit de Christ, (et ses anges) contemplant constamment, jour et nuit, «l'Alliance dans le sang de l'Agneau!»   
  Luc 22:20   et   
  Hébreux 10:16   La révélation est que la NOUVELLE ALLIANCE en Jésus-Christ est faite avec la maison d'Israël ! Ce n'est pas l'ancienne alliance que Dieu avait fait avec la descendance naturelle d'Abraham qui est renouvelée. Remarquez que Dieu n'a jamais fait une alliance de salut avec les nations païennes. Jamais. En fait, nulle part dans les Écritures vous trouvez que Dieu a fait alliance avec personne autre que les Israélites! Or, nous comprenons qu'il n'y a pas 2 nouvelles alliances, mais une seule.  
									Lorsque nous lisons le passage d'Hébreux 8:10 « et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » nous voyons que l'apôtre Paul reprend la prophétie que l'on retrouve dans   Jérémie 31:33
										  
											et il est clair que le mot
											«ils» (seront mon peuple) fait allusion à l'Église et non pas à la nation naturelle de l'ancien peuple d'Israël, d'autant plus que le verbe «seront mon peuple» est conjugué au futur, donc un «peuple à venir», et nous voyons parfaitement que la prophétie s'est accomplie tel que déclaré en 
										  Jean 19:30  , ce qui exclut que l'accomplissement de la prophétie ne pouvait s'appliquer à une nation littérale et naturelle déjà existante. La Nouvelle Alliance n'est que pour le peuple de Dieu, et il n'y a qu'un seul peuple de Dieu. Cette Nouvelle Alliance n'est accessible que par la foi dans le sacrifice expiatoire et le sang versé de Jésus. 
										  Luc 22:20  . DIEU N'A JAMAIS FAIT AFFAIRES AVEC Gentils , Dieu n'a jamais fait d'alliance avec une nation autre que la Sienne. La nouvelle alliance est faite «avec la Maison d'Israël» ! 
											Dieu fait JAMAIS une alliance de salut avec les Gentils. Mettez-vous cela dans la tête une fois pour toutes! JAMAIS AVEC les Gentils (les nations) .  En fait , nulle part dans l'Écriture trouvez-vous une alliance faite avec n'importe qui d'autre que les Israélites! Donc, si vous voulez être sauvés , vous devez naître de nouveau en tant que Juif spirituel . Cela ne veut pas dire que tous les chrétiens doivent maintenant être circoncis et offrir des agneaux en sacrifice, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus , l'Agneau de Dieu (le sacrifice final) , et 
											la circoncision du cœur .  Dieu ne possède pas de méthode de salut POUR LES JUIFS ET UNE AUTRE POUR LES NON-JUIFS.  Dieu n'a pas une méthode de salut pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs . Tout le monde est sauvé de la même manière sous le même programme par la grâce, par la foi . Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous les païens qui sont sauvés sont greffés sur le tronc d'Israël.  
										  «Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte» (Romains 11:17 , 18). 
										 Le nom d'Israël est un nom donné par Dieu SEULEMENT.  C'est un NOM DIVIN, pas humain. Ce détail est essentiel. Il est impossible de bien comprendre le sujet d'Israël en dehors d'une 
										révélation des prophéties de l'Ancien Testament. La première fois que le nom «Israël» apparaît dans l'Écriture, c'est quand il a été mentionné par l'ange de Dieu à Jacob, après que ce dernier eut lutté avec lui durant toute la nuit. L'étranger céleste a finalement dit, 
										  «Tu ne sera plus appelé Jacob , mais Israël, car en tant que prince tu as luté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur» (Genèse 32:28 ). Plus tard, nous verrons qu'Israël est transféré à tous les authentiques vainqueurs. Rappelez-vous les lettres adressées aux 7 anges des 7 Églises....«À celui qui vaincra» Pourquoi? Parce que lorsque l'Esprit d'Israël revient à la fin des temps, c'est un appel 
											«aux vrais vainqueurs» Ainsi, le nom «Israël» fut d'abord un nom d'origine divine appliquée à Jacob. Seul Jacob avait le droit au début, de porter ce nom, car dans ce nom il y a une victoire d'ordre divine. Ce nom représente sa victoire sur le péché spirituel , par la prière et la lutte en affirmant la grâce de Dieu. Jacob avait douze fils, lesquels allèrent vivre plus tard en Égypte. Les descendants de ces 12 fils, se sont par la suite multipliés et nous avons là, les 12 tribus de Jacob, qui ont ensuite été contraints à l'esclavage par les Égyptiens jusqu'à l'époque de Moïse. 
										 Ce nom d'Israël, représente une véritable filiation spirituelle avec notre Dieu. Israël est un nom qui appartient à la pensée de Christ, qui nous amène à faire la volonté du Dieu d'Israël. La profondeur du nom d'Israël signifie le Saint-Esprit qui habite à l'intérieur de tous les enfants du Dieu d'Israël. Ce n'est pas un nom de l'homme, mais un nom qui nous est donné du Dieu d'Israël, Christ. Nous devons aussi nous rappeler que ce nom représente un changement de caractère pour tous ceux qui acceptent de porter ce nom. Ce ne serait pas suffisant de porter son nom en donnant une main d'association (Isaïe dit 
											«écrire avec ou sur la main») et accepter de prendre le nom d'Israël, nous devons devenir, jour et nuit, un authentique fils d'Abraham, qui garde continuellement dans ses pensées les promesses de la Nouvelle Alliance au moyen du sang de Jésus, qui nous justifie devant Dieu, une fois pour toutes (Hébreux 10:10). 
										 En conclusion: Le nom d'Israël représente ce qui est à l'intérieur de nous, c'est-à-dire la victoire totale sur l'esprit accusateur. Nous ne changeons pas notre nom de naissance naturellement donné, mais nous portons son nom à l'intérieur. Le changement d'Israël est la modification apportée par le Saint-Esprit à l'intérieur , dans nos cœurs et nos esprits. Ensuite, nous pouvons vraiment être fils de Dieu , frères du premier-né de l'Église, Jésus, fait à l'image de notre Père Céleste. Donc, je tiens à vous dire qu'il n'y a pas d'Israël au sens littéral, au Moyen-Orient, qui mérite un autre Alliance avec Dieu que la seule et unique Nouvelle Alliance donnée à Abraham, et si cette nation est une nation parmi les nations, alors 
											l'Israël littérale actuelle n'est qu'une nation gentille aux yeux de Dieu.    
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#32)  
Dans l'interprétation des prophéties, doit-on attribuer au nom d'Israël un sens littéral ou spirituel? Personne ne contestera que le peuple de Dieu est saint parce que Dieu est saint. Dieu a dit «vous serez saints, car je suis saint.» Ceux qui font partie du peuple saint sont fils, car Dieu est leur Père. Ils ont en eux et sur eux le Fils de Dieu, ISRAËL , ce qui signifie qu'ils habitent un royaume entièrement spirituel, l'Israël spirituelle. 
Environ 800 ans avant Jésus-Christ, le Seigneur a parlé par le prophète Osée , disant: «Quand Israël était jeune, je l'aimais , et appelé mon fils hors d'Égypte » (Osée 11:01 ). Pourtant, à cette époque, la nation d'Israël avait lamentablement échoué spirituellement concernant la signification spirituelle de son nom. L'ancienne nation ethnique d'Israël n'était qu'un type prophétique de l'authentique Israël à venir. Certes, Dieu avait suscité des prophètes et des hommes oints de l'Esprit, tels que David, Salomon, etc.. mais ils ne représentaient que l'authentique Israël spirituel à venir. Lorsque Jésus parut, cette nation ne méritait en aucun cas le nom d'Israël. Vous voyez ce verset dans Osée nous explose en pleine figure avec une énorme importance, quand on regarde le Nouveau Testament. Environ 800 ans après la prophétie d'Osée, nous apprenons , « que Jésus naquit à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode » (Matthieu 2:1) . Car Hérode se sentait menacé par ce «nouveau roi» enfant , alors il a envoyé des soldats «tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem » (v.16). Joseph fut averti de l'imminence de la crise quand l'ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Lève-toi, et prends le petit enfant et sa mère, et fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te le dise » (v. 13). Ainsi, la famille se leva, et «se retira en Égypte» (v. 14). 
C'était là une préfiguration du passage obligé du peuple saint en «Égypte», c'est-à-dire, sous la domination de l'accusateur. Effectivement, après l'ère apostolique, le peuple saint fut vaincu par les ouvriers du mystère de l'iniquité, lesquels commencèrent leur séduction durant le ministère de l'apôtre Paul. Matthieu écrit que Jésus enfant resta en Égypte «jusqu'à la mort d'Hérode, qu'il fût accompli ce qui avait été annoncé du Seigneur par le prophète: «Hors d'Égypte j'ai appelé mon fils » (v. 15) . Notez que Matthieu cite Osée 11:01, qui désignait à l'origine la nation d'Israël sortant d'Égypte et déclare que la prophétie s'est «accomplie» en Jésus. Tout 
cet épisode de l'enfance de Jésus préfigurait le volet spirituel de l'Église. Ne manquez pas ce point important selon que les prophéties dans la Bible ont un double sens, soit un accomplissement littéral et spirituel à la fois.  Ici, Matthieu n'a touché que la surface d'un principe vraiment important développé tout au long de son évangile. L'Israël actuelle au Moyen-Orient, est une nation nouvelle (1948), et sa 
«création» est très discutable. Aux yeux de Dieu, Israël dans le sens naturel et ethnique, n'existe même pas. Cette doctrine qui affirme que l'Israël actuelle qui a été installée avec l'aide des nations en 1948 est le peuple de Dieu, est contraire aux Écritures et à l'Esprit de la Nouvelle Alliance. En fait cette doctrine provient de théologiens trinitaires, qui ont interprété les Écritures. Ce fut probablement la plus belle tentative du diable pour essayer de changer les temps et les prophéties et distraire les croyants, en leur faisant miroiter un faux espoir. La Parole de Dieu nous enseigne que Jésus a été oint du Fils de Dieu (notez que ce n'est pas Jésus qui s'est oint lui-même, mais Christ, le Fils de 
Dieu qui possède le droit d'aînesse de notre Père Céleste). Voyons ce que rapporte le passage de Luc 4.18   
«L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé»   
L'Esprit du Seigneur, LE FILS, a oint Jésus qui est devenu «Christ» en tant que commencement de la nouvelle création de Dieu ( l'Assemblée visible du Premier-né - l'Église ) et de ce fait Jésus 
devint le premier-né (parmi tous ses frères et sœurs) à l'Assemblée du Fils premier-né de Dieu. 
Apocalypse 03:14 « Écrits à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen , le témoin fidèle et vrai, le commencement de la création de Dieu ».  Hébreux 2:11 « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,»  
Que voulait dire Jésus, en disant qu'il «resterait seul» ? Jean 12:24 « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »  
Maintenant , quand le Fils de Dieu (Christ) oint son peuple , ils deviennent tous comme Lui , et 
le peuple saint acquiert la même nature spirituelle du premier-né (Jésus), c'est-à-dire qu'ils deviennent une copie conforme à Jésus, même niveau d'égalité, même justice, même sainteté, même perfection, et ils appartiennent tous à l'Assemblée du Premier-né.  Ainsi, lorsque Dieu, par le Fils «sema» Jésus, Il s'attendait à récolter des saints justifiés comme Jésus. Cohéritiers, frères de Jésus devant notre Dieu et son Dieu.   
- Jésus est notre frère ainé 
 
Romains 8:29
 . 
 
	
- Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu 
 
Jean 20:17
  
	
- Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus 
 
Hébreux 2:11
  
	
- Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) 
 
Jean 12:24
  
	
- Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 
 
1 Corinthiens 6:17
  
	
- Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 
 
2 Corinthiens 3:18
  
	
- Nous devenons participants de la nature divine 
 
2 Pierre 1:4
  
	
- Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu 
 
Matthieu 5:48
  
	
- Nous sommes saints comme Dieu est saint 
 
1 Pierre 1:16
  
  
 
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#33)  
 Je désire traiter ici du «vol d'identité» de l'état terrestre d'Israël dans l'esprit du monde religieux, qui est une imposture diabolique pour détourner le sens des écritures et des prophéties bibliques . En soulignant l'analogie existante entre un «vol d'identité», tel que celui qui concerne la nation ethnique d'Israël, et l'imposture au d'un fraudeur sens littéral, nous voyons à quel point les «christianisme» s'est fait berné par une fraude spirituelle incroyable. Au sens naturel, actuellement le vol d’identité est perçu comme étant un crime grave en vertu duquel vos renseignements personnels (p. ex. votre nom, votre permis de conduire ou votre numéro d’assurance sociale) ont été usurpés par un imposteur qui tente de commettre une fraude en votre nom. Grâce à votre numéro d’assurance sociale, une personne peut facilement obtenir des marges de crédit illicites et vous entraîner des dettes considérables. À l’aide d’une identité volée, quelqu’un pourrait se cacher derrière votre nom pour des questions juridiques, vous laissant avec un casier judiciaire injustifié. 
Et pourtant, c'est ce qui se passe avec la nation ethnique d'Israël au Moyen-Orient. Cette nation détourne sur elle toute l'attention de ceux et celles qui cherchent à comprendre les prophéties de la fin des temps.
 Rappelez-vous que le nom «Israël» fut non seulement donné à Jacob , mais aussi à ses descendants - lesquels sont devenus la nation de l'ancien Israël. Néanmoins bien que les descendants de Jacob furent identifiés avec ce nom divin, ils ne furent qu'un fil conducteur éphémère qui révéla le Messie pour les vrais descendants spirituels de Jacob.  Le même principe s'applique dans le Nouveau Testament. Du point de vue spirituel, le diable a toujours concentré ses efforts à 
pervertir la vérité et à se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Rappelez-vous le récit de Moïse à propos de lla séduction que le serpent exerça sur Ève. Dans le Nouveau testament, l'apôtre Paul s'adresse aux Corinthiens en leur disant: « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. » (2 Corinthiens 11:3) Et comment Paul appréhendait-il la séduction du serpent chez les chrétiens de son époque? Paul était conscient que le diable était en train de changer tactique, et allait dans les décennies futures passer de la persécution pure et dure à la séduction... « 
Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; » 2 Thessaloniciens 2:7
  Les Écritures nous éclairent pour nous faire comprendre que tous ceux qui sont faits à l'image du premier-né (Jésus) (le premier entre plusieurs frères) sont fils de Dieu, 
car en eux habite le Fils, l'Esprit Premier-né.  
Romains 8:29 «Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils , afin qu'il soit le premier-né entre plusieurs frères.» En d'autres mots, des «grains de blé» identiques à celui qui a été semé en terre.  
IMPORTANT :  Ceux qui sont fils de Dieu appellent Dieu, leur Père. Cependant, un serviteur de Dieu n'appelle pas Dieu son Père, mais son maître. Seuls les fils appellent Dieu, leur Père, sinon le titre Père n'aurait pas de sens. Le nom d'Israël est le nom de Dieu, et ce nom est divin. C'est ce nom d'Israël que notre Dieu a choisi pour tous ses enfants pour les nommer spirituellement (Isaïe 44:5). Dieu avait choisi le nom avant la fondation du monde. 
Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il est un fils spirituel d'Abraham. Personne. Mais beaucoup d'imposteurs se réclameront eux-mêmes parmi les vainqueurs. 
Isaïe (44:5) a vu notre futur, et nous a averti À PROPOS DES FAUX ISRAÉLITES Je veux vous montrer ce verset des Écritures, avec des variantes de nombreuses autres versions. S'il vous plaît lire attentivement. Voici la version française Louis Second d'Isaïe 44:5 
  «Celui-ci dira: Je suis à l'Éternel ; Celui-là se réclamera du nom de Jacob ; Cet autre écrira de sa main: à l'Éternel ! Et prononcera avec amour le nom d'Israël.»  
Par contre je préfère les traductions de langue anglaise, beaucoup plus explicites 
Isaïe 44:5 New International Version ( © 1984) «Some will say, 'I belong to the LORD'; others will call themselves by the name of Jacob; still others will write on their hand, 'The LORD's,' and will take the name Israel.» Traduction: « Plusieurs diront : «J'appartiens à l'Éternel » , et d'autres s'appelleront eux-mêmes du nom de Jacob ; encore d'autres écriront sur leur main : « du Seigneur» et prendront le nom d'Israël.»  Isaïe 44:5 New Living Translation ( © 2007 ) «Some will proudly claim, ‘I belong to the LORD.’ Others will say, ‘I am a descendant of Jacob.’ Some will write the LORD’s name on their hands and will take the name of Israel as their own.» 
Traduction: « Certains affirmer avec fierté : «Je suis à l'Éternel. D'autres diront : «Je suis un descendant de Jacob. Certains écriront le nom de l'Éternel, sur leurs mains et prendront le nom d'Israël comme leur propre nom » . 
 
Isaïe 44:5 English Standard Version ( © 2001 ) «This one will say, ‘I am the LORD’s,’ another will call on the name of Jacob, and another will write on his hand, ‘The LORD’s,’ and name himself by the name of Israel.»  Traduction: « Celui-ci dira: «Je suis de l'Éternel, et un autre s'appellera du nom de Jacob , et un autre écrira de sa main :« Je suis du SEIGNEUR, ' et s'auto identifiera du nom d'Israël ».  Isaïe 44:5 King James Bible 2000 ( © 2003 ) « 
One shall say, I am the LORD'S; and another shall call himself by the name of Jacob; and another shall subscribe with his hand unto the LORD, and surname himself by the name of Israel.»  Traduction: « On dira, je suis du Seigneur , et un autre se réclamera du nom de Jacob , et un autre souscrira de sa main son appartenance à l'Éternel , et s'identifiera lui-même le nom d'Israël.»  
Ce nom , d'Israël, représente une véritable filiation spirituelle avec notre Dieu. Israël est un nom qui appartient à la pensée de Christ, qui nous amène à faire la volonté du Dieu d'Israël. La profondeur du nom d'Israël signifie le Saint-Esprit qui habite à l'intérieur de tous les enfants du Dieu d'Israël. Ce n'est pas un nom de l'homme, mais un nom qui nous est donné du Dieu d'Israël, Christ. Nous devons aussi nous rappeler que ce nom représente un changement de caractère pour tous ceux qui acceptent de porter ce nom. Ce ne serait pas suffisant de porter son nom en donnant une main d'association (Isaïe dit "écrire avec ou sur la main") et accepter de prendre le nom d'Israël, nous devons devenir, jour et nuit, un authentique fils d'Abraham, qui garde continuellement dans ses pensées les promesses de la Nouvelle Alliance au moyen du sang de Jésus, qui nous justifie devant Dieu, une fois pour toutes (Hébreux 10:10).  
Le vrai peuple saint de Dieu est un peuple de vainqueurs au 
sens spirituel, ce qui n'a rien à voir avec la naissance naturelle ou la 
prétention d'appartenir aux descendants de l'ancien peuple d'Israël. Le vrai 
peuple saint, est un peuple séparé «en esprit». Le nom d'Israël est le 
nom divin que l'Éternel avait donné à Jacob après que ce dernier eut prévalu 
lors de sa lutte avec l'ange de l'Éternel. C'était un type des vainqueurs 
spirituels à venir. Rappelez-vous que dans le livre de l'Apocalypse, les vainqueurs 
sur 
l'accusateur chantent le même cantique que celui de Moïse et Jésus. Apocalypse 15:3. 
 
 La nation terrestre d'Israël au Moyen-Orient a usurpé le nom du peuple vainqueur Jamais une nation terrestre qui s'est autoproclamée du nom d'Israël ne pourra prétendre être une 
nation de vainqueurs aux yeux de Dieu! C'est de la fausse représentation! Non seulement cette nation du Moyen-Orient a usurpé le nom d'Israël, un nom divin 
dont la signification spirituelle est symbolique de la victoire des saints sur l'esprit accusateur, mais même au sein des nations soi-disant chrétiennes qui 
enseignent les meilleures valeurs morales, ces dernières doivent reconnaître que la capitale de l'état Juif d'Israël, Tel Aviv,  a acquis la piètre 
réputation d'une ville immorale peu enviable, étant maintenant définie comme étant la capitale mondiale de l'homosexualité. Pas étonnant que les pays 
voisins, de confession musulmane, voient cette nation comme une abomination! 
 
 
       
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#34)   
Sachez que Dieu n'a jamais fait d'alliance avec une nation autre que la sienne. La nation divine est 100% spirituelle. C'est un peuple de vainqueurs, et ce peuple saint est protégé par une alliance divine irréversible Ce sont les vrais descendants spirituels d'Abraham et de Jacob. Et lorsque Jésus a déclaré que son sang était l'accomplissement de «la nouvelle alliance» cela régla le sens spirituel réel de l'identité spirituelle du peuple de Dieu.  
Luc 22:20 « Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.»  
L'apôtre Paul est catégorique sur ce point. La nouvelle alliance est 100% spirituelle. 2 Corinthiens 3:6 « Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit ; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie. » Dieu n'a pas deux alliances, une pour les saints de son peuple sous le sang de Jésus-Christ et une autre alliance distincte pour une nation terrestre qui s'est approprié le nom d'Israël en 1948. L'ancienne alliance de la lettre (la loi) n'existe plus, car elle a été entièrement remplacée 
par le sacrifice expiatoire de Jésus, lequel a restauré la perfection et la sainteté du vrai peuple de Dieu. 
Hébreux 8:8 « Car c'est avec l'expression d'un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,»  
Le passage d'Hébreux 8:13 nous indique que l'ancienne alliance s'appliquait à l'ancien Israel et que la nouvelle alliance s'applique à la nouvelle nation spirituelle d'Israël. 
Hébreux 8:13 « En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître.»  
Or l'héritage éternel promis aux authentiques vainqueurs de la nouvelle Israël ne peut s'accomplir que par la pensée perpétuelle du sang de Jésus-Christ, un esprit nouveau qui scelle les saints dans la nouvelle alliance. 
Hébreux 9:15 « Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis.» Hébreux 12:24 « (...) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.»  
Notez que la nouvelle alliance mentionnée dans Hébreux 8:8 est faite «avec la Maison d'Israël» ! Dieu fait JAMAIS une alliance de salut avec les Gentils. Mettez-vous cela dans la tête une fois pour toutes! JAMAIS AVEC les Gentils (les nations) . Par contre, son peuple est constitué de saints provenant de toutes les nations, y compris ceux qui étaient de l'ancienne nation d'Israël. En fait, nulle part dans l'Écriture trouvez-vous une alliance faite avec n'importe qui d'autre que les 
authentiques Israélites, les vrais vainqueurs spirituels, ceux qui ont reçu la circoncision du cœur! Les Écritures parlent alors de «d'Israéliens intérieurs» qui n'ont absolument rien en commun avec des juifs ethniques! Et puisque la nouvelle alliance donne un héritage éternel, ceux qui sont concernés par la nature de leur héritage sont aussi des «israéliens éternels» et ce principe ne supporterait pas une autre sorte d'alliance avec une nation d'Israël terrestre. La nation d'Israël au Moyen-Orient ne saurait prétendre qu'elle possède un «droit acquis» et de par la prétention de son identité terrestre, elle glisse automatiquement dans une «alliance perpétuelle» 
Romains 2:29 « Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.»  
Donc, si vous voulez être sauvés , vous devez naître de nouveau en tant que Juif spirituel . Cela ne veut pas dire que tous les hommes qui veulent être sauvés doivent maintenant être circoncis et offrir des agneaux en sacrifice, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus , l'Agneau de Dieu (le sacrifice final) , et la circoncision du cœur 
, la victoire de Jacob qui a prévalu et qui par la suite reçut le nom divin d'Israël.  
Par conséquent, Dieu ne possède pas d'alliance de salut pour les juifs du Moyen-Orient et une deuxième pour le nations de la terre. Dieu n'a pas une méthode de salut pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs. Tout le monde est appelé de la même manière sous le même programme par la grâce, par la foi, dans la puissance de régénération spirituelle conférée par la Nouvelle Alliance accomplie par le sacrifice de Jésus. Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous ceux des nations qui sont appelés et qui reçoivent la sainteté de Dieu par la foi dans le sacrifice propitiatoire de Jésus, sont greffés sur le tronc d'un Israël spirituel. Mais c'est exactement là que la confusion s'est installée. Il se pourrait même que 
certains traducteurs des Écritures pourraient ne pas 
avoir saisi ce détail.  
 
 
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#35)  
Le vrai Premier-né spirituel, c'est Christ, et Il existait bien avant Jésus. Quand une âme est ointe du Fils premier-né, il devient un premier-né. C'est une loi divine. Pourquoi devenons-nous des premiers-nés de nature spirituelle? à cause du droit d'aînesse , le trône appartient seulement au Fils premier-né de Dieu , et ceux qui appartiennent à Sa Maison . Nous devons aussi nous rappeler qu'Abraham était un fils de Dieu , oint par Christ , le Fils premier-né de Dieu.  Dieu a montré à Abraham l'époque de Jésus et Abraham fut pleinement justifiée par sa foi . Ceci est soutenu par Jean 8:56 quand Jésus dit à ceux qui l' ont été un défi pour être les vrais fils d'Abraham 
«Abraham, votre père se réjouissait de voir mon jour : il l'a vu, et il s'est réjoui.» I Jean 3:01 se lit «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu.» et Romains 8:14 lit «Comme ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu , ils sont fils de Dieu».  Ces Écritures nous éclairent de comprendre que tous ceux qui obéissent à Dieu sont fils de Dieu. Spirituellement parlant , l'Esprit qui nous amène à devenir fils de Dieu , indépendamment du nom de naissance naturel qui nous a été attribué est Israël , et ce nom a été choisi par Dieu. Cet Esprit d'Israël est l'Esprit qui oignait Abraham , qui nous transforme et nous rend saint, parfait et sans péché à travers la parfaite Nouvelle Alliance . Lorsque nous devenons vraiment Israël, notre nature va représenter les fruits de l'Esprit (Galates 5:22 ) . La raison pour laquelle nous ne savions pas que nous étions Israël c'est simplement parce que nous étions coupés de cette connaissance . Psaumes 83:4 
«Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, 
et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël!» Beaucoup de gens n'ont jamais été instruits concernant le nom d'Israël et la relation de ce nom divin avec l'Esprit, ni ce que le nom d'Israël représente, mais ont été mal enseignés et se sont tournés vers une forme d’idolâtrie spirituelle, une forme de prostitution, présentée à tort comme l'image de Dieu. Les vrais vainqueurs, selon les critères de l'Évangile apostolique, sont collectivement Israël , un peuple saint servant le Dieu d'Israël, notre Père, et nous sommes individuellement Israël lorsque nous apprenons à développer notre relation avec le Dieu d'Israël. Le nom d'Israël est très important . Le Dieu d'Israël tout au long de l'histoire biblique a fait beaucoup de promesses à son peuple d'Israël et ceux qui deviennent un véritable Israël de Dieu hériteront ces promesses. 
 En conclusion: Le nom d'Israël représente ce qui est à l'intérieur de nous. La victoire totale. Nous ne changeons pas notre nom de naissance naturellement donné, mais nous portons son nom à l'intérieur. Le changement d' Israël est la modification apportée par le Saint- Esprit à l'intérieur , dans nos cœurs et nos esprits. Ensuite, nous pouvons vraiment être fils de Dieu , frères du premier-né de l'Église, Jésus, fait à l'image de notre Père Céleste. Donc, je tiens à vous dire qu'il n'y a pas d'Israël au sens littéral, au Moyen-Orient, qui mérite un autre Alliance avec Dieu que la seule et unique Nouvelle Alliance donnée à Abraham, et si cette nation est une nation parmi les nations, alors ils ne sont une nation gentille aux yeux de Dieu.   
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	#36) 
	  
	
		J'ai démontré que toute la doctrine dispensationaliste 
		est à la base des interprétations bibliques des prophéties du livre de 
		Daniel et du livre de l'Apocalypse. Or j'ai aussi démontré que le 
		«message» de William Branham endosse les points de vue des églises
		«chrétiennes-sionistes» trinitaires qui enseignent les doctrines 
		dispensationalistes.. 
		
		
		Je me suis procuré l'édition de 344 pages 
		
		«Stone Mountain to Dallas» 
		(the untold Story of Roy E. Davis) par John Andrew Collins, et on y 
		apprend en autres que William Branham était un ancien de l'assemblée de 
		Roy Davis, et fut 
		
		«ordonné» 
		par ce dernier en tant 
		
		qu'assistant-pasteur en 1933, 
		et qu'ensuite il devint un 
		
		«pilier» 
		de cette assemblée locale, avant que l'église soit détruite lors d'un 
		incendie. Or, ici l'on parle d'une assemblée enseignant les principes 
		évangéliques-baptistes. Ces événements sont aussi corroborés sur un grand nombre de 
		sites web. 
		 
		Or, qu'est-ce qu'on croyait et qu'est-ce qu'on enseignait en 1933 dans 
		les assemblées baptistes-évangéliques?  Rappelez-vous que l'un des 
		hommes les plus influents de l'histoire évangélique fut le théologien Cyrus I. Scofield (1843-1921), 
		lequel 
		avait profondément modelé la pensée théologique des églises protestantes 
		évangéliques.  
		
		 
		Selon la biographie 
		 
		"The Life Story of CI Scofield" 
		 
		par Charles Trumbull, Oxford University Press, New York, 1920, les notes 
		de Scofield avaient conquis les églises par son interprétation du futurisme 
		par le dispensationalisme, une théologie avancée au début du XIXe siècle par l'ecclésiastique anglo-irlandais John Nelson Darby, qui, comme Scofield, avait également reçu une formation d'avocat.  
		
		À l'époque de William Branham, la 
		Bible de référence de Scofield 
		était parmi les seules sources proposées par les évangéliques pour 
		étudier et interpréter les Écritures. En 1933, le pasteur Davis enseigna à 
		William Branham sans doute tout ce qu'il savait, c'est-à-dire, le dogme 
		trinitaire, les doctrines théologiques endossées par le protestantisme 
		trinitaire, ce qui inclut le dispensationalisme de Darby, Scofield et 
		Larkin. Tous les théologiens ayant consolidé le dispensationalisme 
		étaient trinitaires. La bible 
			annotée Scofield 
			 William Branham a utilisé régulièrement sa bible annotée 
			Scofield, et bien qu'il disait qu'il n'était pas tout à fait 
			d'accord avec tout ce que publiait Scofield, il n'en demeure pas 
			moins que l'influence de ce théologien sur Branham était 
			incontestable. J'ai relevé quelques citations à propos de références 
			Scofield qu'il a utilisées dans ces enseignements. En voici quelques 
			unes: 
			 
			 Sermon: Le péché Impardonnable [54-1024] [Passages E-121-E122] Il est évident que William Branham tient à démontrer un point de vue sur le péché en s'appuyant sur des notes de Scofield concernant une version déjà enseignée de la semence du serpent. 
			 Citation:. « (121) Regardez ici maintenant. Le premier péché... (122)     Il y a un endroit que je voulais vous montrer, le premier endroit de cette 
				Bible Scofield, sa note de bas de page, ici... Je crois que ça se trouve dans les Romains, au 3e chapitre. Il dit là, et selon le dictionnaire Webster, en bas de page, il dit: Le péché est le rejet de la volonté révélée de Dieu. (...) »  Source: https://www.branham.fr/sermons/41-The_Unpardonable_Sin  
 
			Sermon: Sceau de Dieu [54-0514] [P 27-28]  William Branham s'appuie encore sur des annotations de Scofield concernant les sept âges de l'Église. 
			 Citation: 27. « Bon, je ne cherche vraiment pas à prêcher avec deux Bibles, une seule suffit. 
								Mais j'ai amené l'une d'elles ici dans un but, pour ses petites notes au bas de la page et tout, des références, au cas où quelqu'un poserait une question. (il s'agit de sa bible Scofield) Et alors, demain soir, le Seigneur voulant, après la prédication… 28. La première soirée, c'était les Sept âges de l'Eglise, on a vu où nous en étions, où nous sommes, côté position, en ce jour où nous vivons. » Source: https://www.branham.fr/sermons/427-The_Seal_Of_God  
 
			Sermon: Monsieur, est-ce signe de la fin ? [62-1230E] P. 167-168 
			Note: Ici les explications recueillies dans les annotations de Scofield nous dressent un portrait des enseignements globaux de William Branham, du pur Dispensationalisme. L'influence de Scofield ne fait aucun doute. 
			William Branham a cité Cyrus I. Scofield intégralement. Les 
			partisants de «la révélation progressive» de William Branham, 
			noteront que la citation ci-dessous date de 1962. 
				 Citation: (167) « Maintenant, relevons quelques-uns de ces mystères. Si vous voulez, vous pouvez les inscrire. 
								Premièrement, je prendrai ce que dit Scofield ici, dans Matthieu 13. Si vous voulez en inscrire certains... Si vous n'avez pas de Bible Scofield, vous voudrez peut-être lire ce que sont, d'après lui, certains des mystères…..(la révélation des mystères selon Scofield)»  (168) « Voici ce qu'est un mystère: Un mystère, dans l'Écriture, est une vérité qui a été préalablement cachée et qui est maintenant révélée divinement, mais à laquelle reste toujours attaché un élément surnaturel malgré la révélation. Les plus grands mystères, et les grands mystères sont: 
									Numéro un: Le mystère du Royaume des Cieux. C'est celui dont nous sommes en train de parler maintenant. (Matthieu 13:3-15) 
					Le deuxième mystère est le mystère de l'aveuglement d'Israël pendant cet âge. (Romains 11:25 avec le contexte) Le troisième mystère est le mystère de la translation des saints vivants à la fin de cet âge. (I Corinthiens 15, et aussi I Thessaloniciens 4:14-17) 
																	Le quatrième mystère, c'est celui de l'Église du Nouveau Testament 
										formant un seul Corps, composé à la fois de Juifs et de Gentils. (Éphésiens 3:1-11, Romains 16:25; et aussi Éphésiens 6:19, Colossiens 4:3) Le cinquième mystère, c'est celui de l'Église en tant qu'Épouse de Christ. (Éphésiens 5:28-32) Le sixième mystère, c'est celui du Christ vivant, étant le même hier, aujourd'hui et éternellement. (Galates 2, et Hébreux 13:8, et de nombreux autres passages semblables) Le septième mystère, c'est celui de Dieu, soit de Christ, en tant que plénitude incarnée de la divinité, en Qui toute la sagesse divine et la divinité sont restaurées à l'homme. 
																	Le neuvième mystère est le mystère de l'iniquité mentionné dans II Thessaloniciens, etc. Le dixième mystère, c'est celui des Sept Étoiles d'Apocalypse 1. 
										(Nous en avons déjà traité. Les Sept Étoiles étaient les Sept Églises. Les Sept Messagers, etc.) Et le onzième mystère, c'est mystère Babylone, la prostituée d'Apocalypse 17:5-7.» (NDLR: Il manque le 8ième mystère) « (169) Ce sont certains des mystères que cet ange est censé conclure – tous les mystères; tous les mystères de Dieu.» « Et les autres – puis-je dire ceci avec respect, et sans faire allusion à moi-même mais plutôt à l'Ange de Dieu:
								La semence du serpent, qui fut un mystère caché durant toutes ces années.
La grâce, redressée – non pas la disgrâce, mais la réelle et véritable grâce.
Il n'existe pas d'enfer qui brûle éternellement. Vous brûlerez pendant des millions d'années, mais tout ce qui est éternel n'a ni commencement ni fin, et l'enfer fut créé. Tous ces mystères. Le mystère du Baptême du Saint-Esprit, sans sensation, mais la Personne de Christ accomplissant en vous les mêmes œuvres qu'Il a faites.
Le mystère du baptême d'eau, que le trinitarisme extrême a changé en des titres de Père, Fils et Saint-Esprit; et le mystère de la divinité s'accomplissant dans le baptême au Nom de Jésus-Christ, selon le Livre de la Révélation, que l'Église, en ce temps, devait recevoir. Voilà certains des mystères.
Le retour de la Colonne de Feu. Amen! C'est la chose qui est censée arriver, et nous la voyons! » « (170) Oh, comme nous pourrions continuer à nommer ces mystères. Nous voyons cette Colonne de Feu qui conduisit les enfants d'Israël – la même qui frappa Saul en route pour Damas, et la même qui vient avec la même puissance, faisant les mêmes choses, et révélant la même Parole, tout en restant mot à mot avec la Bible.» Source: https://www.branham.fr/sermons/252-Is_This_The_Sign_Of_The_End_Sir   
				Note: Scofield avait inscrit au numéro 8 de sa liste: « le mystère des processus par lesquels la divinité est restituée à l'homme » 1 Timothée 3:16  Texte original Scofield: « (8) the mystery of the processes by which godlikeness is restored to man » 1 Timothy 3:16 
  
				Références: https://www.biblestudytools.com/commentaries/scofield-reference-notes/matthew/matthew-13.html 
								The Scofield Study Bible: New American Standard Bible - reproduction page Matthew 13: 4-17 https://baptist-distinctives.blogspot.com/2010/04/mysteries-in-scriptures-from-scofield.html  Comparez avec les notes de 
								Scofield de 1917, où William Branham a pratiquement copié Scofield mot-à-mot  
		
		
		Depuis 1933, William Branham avait été instruit du dogme trinitaire. 
		
		
		À titre d'exemple. ne vous faites pas d'idée sur cela, car jusqu'en 
		1951, il est évident que William Branham était 
		
		encore un authentique 
		
		«trinitaire» dans la ligne de pensée des dénominations évangéliques. 
		
			
			51-0729A 
			La Résurrection De Lazare 
			
			 «E-28 Et maintenant, il y en a qui sont 
			assis ici, faibles cet après-midi, et ils ont besoin de la guérison 
			physique. Et nous avons choisi ces quelques paroles à lire de Ta part. Et puisse le Saint-Esprit,
			la troisième Personne de la trinité, 
			venir maintenant, la Promesse, le Consolateur, que Tu avais dit que Tu enverrais; et qu’Il prendrait les choses de Dieu et qu’Il nous 
			les montrerait. Et quand Ton humble serviteur ici parlera, sanctifie les lèvres qui parlent.»
		 
		
		Un peu d'histoire 
		À propos de celui qui «ordonna» William Branham, on raconte que 
		le personnage de Roy Davis était en procès de justice pour un litige de 
		succession lorsque William Branham épousa sa première femme, Hope 
		Brumbach, en juin 1934, qui fréquentait l'assemblée de Roy Davis et qui 
		était la «directrice» des services d'adoration. Le livre de 
		Collins raconte que William Branham «fut 
		le parfait remplaçant de Roy Davis, pendant que ce dernier était en 
		procès», «ayant absorbé comme une éponge» tout 
		ce que Roy Davis lui avait enseigné. Bien que 
		William Branham ne partageait pas tous les points de vue de Davis, il 
		est quand même dit qu'il avait le même style de prédication 
		«passionné» que Davis. (page 174). 
		
		Roy Davis s'était auto-proclamé «pasteur», «révérend» et 
		même «docteur». William Branham a appelé Roy Davis (Docteur) à 
		plusieurs reprises, bien que ce dernier n'avait aucun «doctorat» 
		ou diplôme quelconque.  [59-0419] , [63-0721] , [63-1114]  
		
		
		
		
		Nul doute que Roy Davis eut une influence sur William Branham, comme 
		cette allusion  et 
		encore celle-ci  qu'il 
		avait mémorisée et encore cette 
		autre  
		Dans son «ministère» de prédicateur, il est 
		évident que la table était mise depuis longtemps pour canaliser l'enseignement des 7 âges de l'Église, 
		reposant sur les bases des 
		doctrines dispensationalistes, comme dans une citation de 
		William Branham datée de 1947. Or vous pouvez vérifier à partir de la base de données des sermons de William Branham, que son enseignement 
		«des 7 âges de l'Église» se retrouve facilement dans un sermon intitulé : 
		«Les Enfants d’Israël (Les enfants dans le désert)» [ 47-1123], bien avant 1963, considéré comme l'année où 
		«les sceaux mystérieux» ont été ouverts, et 
		«les mystères en suspens ont été révélés», après avoir mentionné 
		«qu'il n'en savait rien». 
									Alors que toutes les interprétations de William Branham sur 
		«les sceaux et les 7 tonnerres» repose sur la base de l'enseignement des 7 âges de l'Église, et qu'il enseignait cela depuis au moins 1947, il devient évident qu'en 1963, ses enseignements n'étaient pas nouveau. Dire qu'au sujet des sceaux 
		«qu'il n'en savait rien» est probablement exact, car il n'en a jamais rien su de toute sa vie. Mais lorsqu'en mars 1963, il prétend ouvrir les 7 sceaux, là nous comprenons qu'il méprise le bon sens et la naïveté de ceux qui l'écoutent. Et c'est pour cette raison, que son enseignement est maintenant précipité en enfer. 
		
			Voyez par vous-mêmes. Voici une citation 
			fondée sur le dispensationalisme de 1947: 
			 
			 (51) (...) Et rappelez-vous, 
			l'âge de la Pentecôte, c'est un âge rejeté. Je déteste le dire, car je n'avais point trouvé la foi dans une quelconque église comme j'en ai trouvé dans l'Église pentecôtiste. Mais elle est rejetée, parce que 
			c'est le dernier âge de l'église de Laodicée 
			: tiède. (...). Rappelez-vous donc, 
			le dernier âge de l'église, c'est l'âge de l'église de Laodicée, 
			l'âge tiède qui est vomi de la bouche de Dieu.  (...)  Et je crois que 
									c'est dans cet âge-ci, 
			où nous nous attachons trop à telle église et à telle autre. Dieu n'aime pas ça. Il nous faut sortir de cela. Il nous faut nous rassembler, que nos cœurs soient ensemble. C'est vrai.» 
		 
		William Branham est un des initiateurs du mouvement de guérison par la foi lancé en 1947. Il influença certains sous-groupes du mouvement pentecôtiste et charismatique, comme le mouvement La Pluie de l’Arrière Saison, Manifestation des fils de Dieu et le Royaume de la théologie actuelle. Son ministère suscita les vocations de plusieurs évangélistes[1], dont Oral Roberts et T.L. Osborn. 
	 
 
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