
 Par Michel Morin |
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Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
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Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul» |
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Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
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Le pseudo messager de l'Église de Pergame «Martin de Tours» |
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- Première partie : la piste hagiographique, les légendes sur Martin |
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- Deuxième partie : la piste des grandes influences sur Martin de Tours |
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- Troisième partie : le conflit arien, l'Unicité contre la Trinité, Nicée |
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Le pseudo messager de l'Église de Thyatire «Colomba d'Iona»
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Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
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Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie
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Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William M. Branham»
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Clarence Larkin, sa publication de 1918
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À propos de «Voice of God Recordings» |
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L'appel aux «vainqueurs» |
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Note:
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Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
En 1954, l'Église aurait pu vivre un grand réveil! Mais l'étincelle fut éteinte avant même d'avoir pu mettre le feu
L'appel des vainqueurs - la dernière trompette Les messages ne sont pas adressés à l'Église, mais à «l'ange/messager» Est-ce que la lettre écrite à «l'ange/messager» de l'Église de Pergame, s'adresse à Martin de Tours?
Jean aurait reçu la vision du «Jour du Seigneur» sur l'île de Patmos vers les années 95-96
D'où vient le choix des dates historiques de «l'âge de Pergame» et pourquoi?
Comment se fait-il que William Branham a accepté de se laisser inspirer par le théologien Clarence Larkin?
Le choix de «Martin» par William Branham, désigné en tant que «messager» de «l'âge de Pergame» (2 réfutations)

Martin de Tours, personnage contesté, d'où vient ce que nous connaissons sur le personnage de Martin de Tours?
Qu'est-ce qu'une hagiographie? Quelle est la différence entre une «biographie» et une «hagiographie»?
Qu'est-ce qu'un «exemplum»?
Qui était Sulpice Sévère qui composa et publia l'hagiographie de Martin de Tours?
Œuvres de Sulpice Sévère / «L'Histoire sacrée» / «La Vita Sancti Martini» /
Extraits de la préface de «la vie de Saint Martin» par Sulpice Sévère
Correspondance entre Paulin de Nole et Sulpice Sévère Gallus, dialogues sur «les vertus» de «saint Martin» - (vers l'an 404) mythes et légendes sur les miracles de Martin Qu'est-ce que l'altruisme? Dialogues sur les «Vertus» de Saint Martin. de Sulpice Sévère (fenêtre superposée) Lettres de Sulpice Sévère, avec Eusèbe, Aurélius, Bassula (sa blelle-mère)
(fenêtre superposée) Qu'est-ce que «l'ascèse»? Qu'est-ce que «l'ascétisme»? Qu'est-ce que le «monachisme»? Qu'est-ce qu'un «anachorète»? Les origines de la vie ascétique sont contemporaines de Martin de Tours L'influence de la vie «ascétique» de Martin de Tours dans l'Histoire du monachisme La crédibilité des mythes et légendes dans le œuvres de Sulpice Sévère Le manque de discernement de William Branham à propos des œuvres de Sulpice Sévère William Branham n'a lu que «La Vie de Saint Martin» écrite par Sulpice Sévère
William Branham a littéralement prêché «les légendes contenues dans les œuvres de Sulpice Sévère» La légende de Martin et du partage de son «manteau» avec un pauvre transi de froid
 Le contexte politique et religieux du début du 4e siècle va favoriser le culte du martyr «non-sanglant» Tableaux - contexte historique et personnages, carte de l'empire romain, orient et occident, personnages clés L'échec des persécutions de l'empereur Dioclétien En l'an 313, le «pseudo» édit de Milan, politique de tolérance envers toutes les religions Conséquences de la «politique d'ouverture» sur la pratique religieuse au sein de l'empire romain Les dissensions au sein des communautés «chrétiennes» apparaissent officiellement après 313

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Note:
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Ce site Internet
a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement «qualifiée» pour être un «ange» ou un «messager»
du Seigneur.
L'Internet abonde de sites web qui critiquent et discréditent William Branham sur ses enseignements, et la majorité des objections et réfutations qu'on y trouve, occultent complètement le vrai côté spirituel du chrétien, car la plupart du temps les adversaires de William Branham justifient leurs divergences en propulsant vers l'avant leurs propres doctrines et enseignements, comme étant la «norme» acquise par leur propre «courant de théologie», ce qui, à mon humble avis, les disqualifient totalement pour exercer un jugement intègre devant Dieu, car un véritable chrétien né de nouveau, devant un «enseignement ou un témoignage», sait par expérience à qui il a
affaire et peut comprendre le Royaume de Dieu selon l'Esprit Saint qui le garde dans sa présence, jour et nuit. Ici, la première référence qui servira de filtre pour analyser et discerner si les enseignements de William Branham sont véritablement
inspirés par l'Esprit Saint, sera toujours la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, a aussi autorité pour juger tout enseignement selon l'Esprit, même si le personnage qui l'a répandu s'appelle William Branham.
Ce site web
n'a que pour seul objectif, de vous indiquer clairement que personne ne peut se tenir dans la présence de Dieu, peut importe que vous soyez un moine, un prêtre ou un évêque Catholique du moyen âge, tel Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, ou un réformateur comme Martin Luther ou un grand prédicateur comme John Wesley, à moins d'être revêtu du vêtement blanc blanchi dans le sang de l'Agneau, ce «vêtement symbolique» de l'Esprit, qui restore le croyant au même niveau de sainteté et de perfection, que celui de Jésus lui-même, devenant co-égal avec Jésus devant son Dieu et notre Dieu, car Jésus n'est pas notre Dieu, mais notre frère ainé rempli de l'Esprit de notre Dieu. Comme aucun
«Trinitaire» ne peut croire à ce que je viens d'écrire précédemment, je vous garantit qu'aucun «avocat Trinitaire» n'aura quelque crédibilité que ce soit, pour défendre des personnages historiques qui ont eux-mêmes professé, enseigné et défendu le concept d'une «divinité Trinitaire» d'un Dieu en trois personnes, partageant la «même essence» divine.
Toutes les pages de ce site internet ciblent la
crédibilité de William Branham en tant
qu'enseignant biblique, et va passer au crible toute ses interprétations, que ce soit sur les volets historiques et «spirituels» de ses personnages, qu'il a
délibérément choisis de sa propre
initiative, afin de livrer à ses auditoires les
soi-disant «âges» de l'Église... En plus d'argumenter les enseignements de William Branham avec la véritable Parole de Dieu, mes réfutations seront fondées en guise de conclusion, sur les preuves implacables résultant d'analyses soigneuses, que j'ai effectuées sur tous les «personnages historiques» qu'a choisis William Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que sur les personnes avec lesquelles ils ont été associés et qu'ils ont fréquentées, et enfin une recherche sur les personnes que les «pseudo anges/messagers» ont admirées ou qui les ont inspirés.
Cette première partie a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» et surtout obsédé par une forme de «sanctification» basée sur une vie d'ascétisme dans un contexte de monachisme, créé par un auteur nommé Sulpice Sévère, qui
était un disciple admirateur de Martin de Tours, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint», alors que Martin n'était même pas encore décédé. Lorsque la vie du personnage de Martin est examinée avec soin, l'on comprend alors que l'homme que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré et dirigé par un clergé qui n'avait, non seulement, rien en commun avec la foi apostolique, mais qui l'a combattue de toutes ses forces. Quand vous aurez compris l'arnaque de «la vie de saint Martin» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon. Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Martin de Tours qui vécut de 316 à 397 de notre ère, (saint Martin pour les catholiques) vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers» qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Martin de Tours, tous les personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont
jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que les enseignements de William M. Branham ont effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu. Martin de Tours vécut à une époque de bouleversements sociaux, politiques et religieux qui ont marqué son époque et dont les événements ont eu pour conséquences des répercussions qui ont non seulement façonné les siècles suivants mais toute la civilisation chrétienne jusqu'à nos jours.
Martin de Tours fut un contemporain des guerres religieuses qui suivirent le Concile de Nicée en 325, et cette page vous renseignera précisément sur la position théologique de ce personnage face à la doctrine de la «sainte Trinité». Bien que les légendes qui ont circulé
depuis plus de 1620 ans sur Martin de
Tours font de lui un personnage admiré
plus grand que nature et utilisé comme
modèle religieux, (ascétisme rigoureux + altruisme extrême) il n'en demeure pas
moins que tous les faits et éléments
historiques vérifiables que William M.
Branham a omis ou occultés dans son
interprétation sur la vie de Martin
changent notre perception lorsqu'ils
sont clairement soulignés et compris, et
l'on peut comprendre ensuite que son
enseignement biaisé sur le personnage de
Martin est lourd de conséquence et que
l'enseignement des «7 Âges de l'Église» n'a plus aucune crédibilité pour édifier
qui que ce soit. La deuxième section consacrée à Martin de Tours qui suivra, aura pour objectif de vous faire comprendre qu'elle fut
exactement la «position théologique» du personnage de Martin, face aux doctrines qui se sont affrontées dans son époque, entre l'arianisme (Unicité de Dieu) et les trinitaires nicéens, et vous prouver que sa «position théologique» ne fut pas celle que prétend William Branham. Quant à la troisième partie, tout sera centré sur «la profession de foi de Nicée (325)» et le contenu du crédo nicéen, qu'on appelle «le symbole de Nicée», et la «redécouverte» de l'enseignement d'Arius, cette «foi arienne» déclarée «hérétique» au concile de Nicée. La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur les «personnages historiques» qu'a choisis William
Branham, sur leur vie, leur écrits et témoignages, leurs «théologie» ainsi que les personnes avec lesquelles ils se sont associés et tous ceux qu'ils ont admirés et qui les ont inspirés. Dans le cas de son évaluation du personnage de Martin de Tours, les déclarations de William Branham frisent carrément l'obscénité et l'insulte lorsqu'il affirme que : (14) (...) saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. » *** [60-1208] L'Âge de l'Église de Thyatire ***
Pour réaliser ce site Internet, j'ai
consulté les archives officielles de plusieurs
documents historiques, tant en français
qu'en anglais. Les références
proviennent parfois de sources surprenantes. J'ai consulté à partir des
encyclopédies dont William Branham a
lui même fait référence, en passant par les références sur la «Tradition» et les doctrines de l'Église catholique
romaine, dont les sources proviennent des «pseudo Pères de l'Église» et autres théologiens qui ont laissé leurs influences. Pour le personnage d'Irénée de Lyon j'ai consulté ses propres écrits qui nous sont parvenus, (4) (Contre les
hérésies), (5) etc., et pour Martin de Martin de Tours, j'ai consulté les documents historiques vérifiables, tels que les lettres
de l'empereur Constantin aux évêques de
Nicée et ses édits, ainsi que des documents
provenant des «Pères de l'Église» des
époques (1) pré-nicéennes et (2) post-nicéennes,
(3). À partir ce Colomba d'Iona, la documentation devient encore plus accessible et pour Martin Luther et John Wesley, leurs paroles (écrits) témoignent vraiment du genre de fruit que leur «arbre» a généré. La plupart des archives existent en
langue anglaise, et sont actuellement
disponibles en quelques clics, et des
centaines de graphiques et
d'illustrations deviennent accessibles
pour tout chercheur sérieux, ce qui
n'était pas le cas il y a 50 ans.
Néanmoins vous devez comprendre que tout
enseignant crédible et intègre qui se
respecte s'en tient aux faits véridiques
et vérifiables dans tout leur contexte,
qu'ils soient politiques, sociaux ou
religieux. Lorsqu'un historien se base
sur des fables, des légendes (hagiographies) et des
allégations pour interpréter l'histoire,
c'est tout son enseignement au complet
qui est visé et remis en question, peut
importe qu'il soit sincère ou non. Les
faits historiques vérifiés ne
s'inventent pas ni s'interprètent, car
ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude
soulignera implacablement tous les
anachronismes rencontrés, les erreurs et
omissions historiques ainsi que les
aberrations par rapport au bon sens et
confrontera les doctrines théologiques
acceptées comme norme avec la vérité
dans une logique implacable.
J'espère qu'une fois que les
«pendules seront remises à l'heure»,
tous ceux qui avaient donné un «chèque
en blanc» aux enseignements de William M. Branham,
vont enfin se réveiller et comprendre que la
résistance subversive de l'esprit
humain, qu'on nomme «l'adversaire», a
joué ses dernières cartes en se servant
de la notoriété de William M. Branham
avec son don de guérison.
L'enseignement des «7 âges de l'Église» est une attaque sournoise de l'esprit humain, qui tente de nous faire croire que des personnages historiques tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba , Martin Luther et John Wesley, sont les «anges/messagers» des 7 Églises de l'Apocalypse, se tenant perpétuellement dans la présence de Dieu. Pourtant l'histoire et les Écritures nous prouvent qu'ils sont en fait des personnages obsédés par l'ascétisme, le monachisme, vénérant les «pseudo-saints et leurs reliques», rendant un culte à Marie, maudissant les Juifs, et supportant toutes sortes d'hérésies comme le Trinitarisme et des théologies dispensationalistes complètement farfelues. Note
Pour réaliser ce site Internet, j'ai
consulté les archives officielles des
documents historiques, tant en français
et en anglais. Les références
proviennent de sources surprenantes, des
encyclopédies dont William M. Branham a
lui même fait référence, et même un site musulman qui
a
développé une expertise non négligeable
sur les doctrines de l'Église catholique
romaine. Par exemple, les lettres
de l'empereur Constantin aux évêques de
Nicée et ses édits, ainsi que des milliers de documents
provenant des «Pères de l'Église» des
époques (4) pré-nicéennes et (5) post-nicéennes,
(6)
les écrits d'Irénée de Lyon (7) (Contre les
hérésies), (8)
etc., la plupart des archives en
langue anglaise, sont actuellement
disponibles en quelques clics et des
centaines de graphiques et
d'illustrations deviennomprendre que tout
enseignant crédible et intègre qui se
respecte s'en tient aux faits véridiques
et vérifiables dans tout leur contexte,
qu'ils soient politiques, sociaux ou
religieux. Lorsqu'un historien se base
sur des fables, des légendes (hagiographies) et des
allégations pour interpréter l'histoire,
c'est tout son enseignement au complet
qui est visé et remis en question, peut
importe qu'il soit sincère ou non. Les
faits historiques vérifiés ne
s'inventent pas ni s'interprètent, car
ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude
soulignera implacablement tous les
anachronismes rencontrés, les erreurs et
omissions historiques ainsi que les
aberrations par rapport au bon sens et
confrontera les doctrines théologiques
acceptées comme norme avec la vérité
dans une logique implacable.
Références Internet (1a)
Martin Luther, sa théologie (1b) Luthéranisme (comparaison avec la foi catholique) (2) (ref. Internet) (3) (ref. Internet)  (4) https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/ante-nicene/ (5)
https://www.biblestudytools.com/history/early-church-fathers/post-nicene/ (6) http://www.newadvent.org/fathers/0103.htm
(7) Le texte intégral de l’Exposé de la prédication apostolique par Irénée de Lyon . (8)
Le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon
Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction
à la lecture de cette publication!
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En 1954, William Branham avait déclaré dans une prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord
avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même!
La
citation de William Branham est ici
(survolez ce lien avec votre curseur)
Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite.
De toute façon, William Branham n'aurait jamais pu prêcher sa version des «sept âges de l'Église» fondée sur son passage préféré d'Hébreux 13:8 «Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.» en associant des moines Trinitaires comme Martin de Tours et Colomba
d'Iona avec une «authentique nouvelle naissance» dont les critères n'ont jamais évolués, ou changés, puisque le fondement de la foi de la nouvelle naissance, requis pour être qualifié devant Dieu pour être un «ange/messager», n'a jamais changé, puisque Dieu est le même, hier aujourd'hui et éternellement et que Sa Lumière ne peut être altérée, atténuée ou évoluer progressivement selon des perspectives humaines, insinuant que Dieu fait des compromis avec Sa Parole et Son Esprit.
On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence.
Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens Trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements!
William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et «dispensationaliste» bricolée par des théologiens Trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela, William Branham a essayé de
vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance!
Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes, , la pensée de Dieu n'est pas progressive, et ce qui est «ténèbres spirituels»
aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement Voyez-vous? C'est exactement ce
que William Branham a oublié....
Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens Trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela?
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Sachez que pour être reconnu et choisi lors de
«l'appel des vainqueurs» , en tant qu'«ange/messager» de Dieu, le vainqueur doit TOUJOURS être en mesure de se tenir dans la
présence de Dieu, quand il le veut, jour et nuit, complètement conscient de qui il est. En anglais j'aime bien l'expression «constant self-awareness in Jesus-Christ» ou si vous voulez: «la conscience perpétuelle de soi dans l'Alliance de Dieu en Jésus-Christ». C'est un «état d'esprit» qui s'acquiert par la foi
et la révélation divine, dans lequel le «soi-même crucifié en Jésus» devient le centre d'attention de notre vie. La «conscience de soi en Jésus-Christ» génère toujours une guerre spirituelle, (en vous-même) et ceux qui persévèrent «se gardent eux-mêmes» dans l'Esprit, et l'esprit humain «adversaire» finit par être vaincu et ne le
«et ne le touche pas» . La particularité de «l'Esprit de l'Alliance en
Jésus-Christ» est que vous avez vaincu toute culpabilité et condamnation dans votre
intérieur , une fois pour toutes , et que toute forme de pratique religieuse, ou comportements basés sur des règles morales «pseudo-chrétiennes», visant à vous faire croire que cela va plaire à Dieu ou va «vous sanctifier» d'avantage, devient quelque chose que vous détestez. Autrement dit, quelqu'un réellement né de nouveau
«hait
toute forme de légalisme» , ou «règles de comportement chrétien» enseignées pour «plaire à Dieu». C'est parce que voyez-vous,
l'Esprit de Dieu n'a pas besoin d'aide pour écrire Lui-même , Sa Loi, dans le cœur de ses enfants! Et je crois sincèrement que William Branham ne l'a jamais compris! Croyez-vous vraiment que les «personnages historiques» choisis par William Branham aient su qu'ils étaient les «vainqueurs» des 7 Églises? Beaucoup de ces personnages historiques ont laissé des écrits, et jamais aucun d'eux n'a laissé de témoignage qu'il ait été «un ange/messager» d'une des 7 Églises. Pensez-y! Un Martin Luther qui rejette complètement tout le livre de l'Apocalypse car à ses yeux, l'Apocalypse de Jean n'est même pas un livre «inspiré» et digne de faire partie de la Bible!
Croyez-vous vraiment que le Seigneur aurait dicté à Jean, d'écrire une lettre à un des «anges/messagers» sachant d'avance que le récipiendaire ne recevrait jamais la lettre? Comment Martin Luther aurait-il pu lire une lettre personnelle, dictée par le Seigneur et transcrite par Jean, prophétisée 1400 ans
d'avance, alors que la lettre ne pouvait même pas l'atteindre? Tous ces personnages historiques, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Luther et Wesley sont des inventions sorties tout droit d'une imagination basée sur un ouvrage d'interprétation humaine des Écritures!
Jean a été ravi en Esprit «au
Jour du seigneur» , lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2
et 2 Pierre 3:10 Comprenez, que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de 2000 ans!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour «des véritables vainqueurs»... 7 Trompettes vont les appeler simultanément!
Comment pouvez-vous imaginer un seul instant qu'un personnage historique comme Martin Luther, pourrait être «un vainqueur» dans le même sens que les vainqueurs des 7 Églises? Comment William Branham pouvait-il imaginer simplement que Dieu devait renoncer à tous Ses propres critères pour qu'une personne comme Martin Luther «naisse de nouveau» afin qu'il puisse VOIR (comprendre à sa manière) le Royaume de Dieu, en lui accordant plein d'exceptions et de passe-droits! Martin Luther, même après avoir quitté le catholicisme, est demeuré «tatoué spirituellement» avec des
enseignements(1a)
(1b) hérités de l'Église de Rome,
continuant à adorer la sainte Trinité (2) et
rendant un culte
à Marie (3) et aux saints de L'Église Catholique! Et William Branham il les a «excusés» parce que tous ces pauvres «personnages» marchaient dans «le peu de lumière» qu'ils avaient pour leur époque! Martin Luther
n'a jamais connu l'authentique nouvelle naissance, lui qui a écrit et publié durant «sa réforme»
que tuer un Juif n'était même pas un péché!
Et il faudrait lui donner le titre de «vainqueur»? William Branham a essayé de vous enseigner «la restauration progressive» de «la nouvelle naissance» ce qui est une aberration diabolique! Les Écritures sont claires et explicites, à compter du moment où une personne «nait de nouveau» la nouvelle naissance ne s'étire pas «progressivement» sur plusieurs années! Tout comme une naissance naturelle, tant que le bébé à naitre est dans le sein de sa mère, on ne peut pas à proprement parler, de «naissance» mais plutôt de «croissance» d'une potentielle naissance. Mais dès que l'enfant nait, il est «né» une fois pour toutes! Avec cette introduction, la table est mise afin de réfuter toute la
crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste
«des sept dispensations ou 7 âges de
l'Église». Selon son enseignement, William Branham place les «7 âges» de l'Église à l'intérieur des «soixante-dix semaines de Daniel», au «centre de la soixante-dixième semaine», et son interprétation situe le début de l'Église des nations à la mort de Jésus après son ministère de 3½ ans, et accorde à la nation littérale d'Israël une «alliance» distincte que 2 prophètes Juifs publieront pendant une période de 3½ ans, soit la dernière moitié de la «soixante-dixième semaine».
Je réfuterai également le concept de la «révélation progressive»
sur laquelle repose l'enseignement des
Sept Âges de l'Église, tel que prêché
par William Branham. Dès les prochains chapitres de cette page, je désire surtout pointer du doigt l'absence totale de discernement spirituel de William Branham, sur la nature même «de l'esprit» qui animait ses personnages, qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative comme «anges/messagers», pour les livrer à ses auditoires comme de «saints exemples» de «serviteurs/anges/messagers» dans la main du Seigneur, se tenant dans la présence de Dieu. Ici j'insiste pour vous rappeler que ce que le Seigneur affirmé, est non-négociable, en ce que le discernement de l'Esprit sait reconnaitre un arbre à ses fruits: Matthieu 12:33-37 .
« (33) Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit. (34) Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (35) L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront
compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»
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 Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.
 
Ensuite, puisque le message adressé à «l'ange/messager» le place comme responsable de «son assemblée», en aucun cas «le chandelier/Église» ne sera tenu responsable à la place de «son messager». C'est pourquoi dans les lettres du Seigneur aux «candidats-messagers» contiennent des avertissements ou des reproches, car c'est premièrement un «appel aux vainqueurs». Le Seigneur n'a jamais menacé aucune assemblée ou Église, de lui enlever son «étoile», mais plutôt l'inverse ,
c'est-à-dire que c'est «l'étoile/ange/messager» qui est menacé de se faire enlever son «chandelier/assemblée» En guise d'analogie, comprenez que lorsque «l'entraineur» d'une équipe de sport (par exemple, le coach d'un club de hockey) est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, parce que son équipe ne gagne jamais de victoires, est-ce
qu'on punit l'équipe? Non! On change le «coach»! Autrement dit, on lui enlève l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Si la «lampe/chandelier» représente «l'équipe» et que «l'étoile» représente «l'entraineur» vous comprendrez que si le propriétaire (le Seigneur) dit à l'entraineur : «Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières
œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.» cela signifie que le propriétaire peut enlever l'équipe à l'entraineur et la donner à un autre, qui lui sera plus compétent et mènera son équipe à la victoire. Cependant, nous verrons plus loin que William Branham a été forcé de
«de se contredire» et d'attribuer les messages adressés aux «anges/messagers», directement aux Églises, car son interprétation des prophéties ne pouvait
accepter que les réprimandes
du Seigneur contenues dans la
«lettre au messager d'Éphèse s'adressent à Paul» . De plus, contrairement à
son affirmation du 7 décembre 1960 , son
changement d'interprétation lui permettait de se placer lui-même à l'abri des reproches adressés au messager de l'Église de Laodicée, car l'orientation de son enseignement des 7 âges de l'Église le plaçait directement à la fin des âges «de la dispensation des nations» en tant que
«dernier messager de Laodicée» ,
et bien que tout l'enseignement était faux, ce «conflit d'intérêt» entre un «messager-prophète» et les reproches adressés à l'ange/messager» de Laodicée, était insupportable ... Quiconque, ajoute/modifie ou retranche les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves.
Qui se lèvera parmi les vainqueurs pour défendre William Branham? ....Personne! Les vrais vainqueurs précipiteront son enseignement dans l'étang de feu!
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 Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église concernant l'évêque catholique Martin de Tours, en tant que soi-disant messager
de l'Église de Pergame (années 312 à 606)
Par Michel Morin | |
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 Échelle de l'époque dans l'histoire, selon l'enseignement des 7 âges de l'Église

Note: Les liens sont soulignés en bleu (Les liens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)
Est-ce que la lettre écrite à «l'ange/messager» de l'Église de Pergame, pourrait être adressée à un personnage comme Martin de Tours? Dans un premier temps, avant de répondre à cette question, à savoir si la lettre écrite à l'ange de Pergame s'adresse à Martin de Tours, nous allons brosser le «profil spirituel général» que le Seigneur demande d'un «ange/messager», selon les adresses du Seigneur à chaque «ange» de chaque Église et ensuite appliquer ce «profil général» sur Martin de Tours pour voir si la «foi de Martin» rencontre les critères requis
pour «se tenir» dans la présence de Dieu. Ensuite nous allons voir pourquoi la lettre dans ce passage, n'a jamais été adressée à Martin de Tours ni directement à l'Église de Pergame, mais plutôt à son authentique «ange/messager», bien que l'enseignement de l'Exposé des Sept Âges de l'Église prétend le contraire, en interprétant les symboles bibliques de manière à apporter la confusion sur l'identité réelle des «étoiles/anges/messagers» qui sont dans la main du Seigneur. Voyons ici le passage relatif à l'ange/messager de l'Église de Pergame, dans Apocalypse 2, versets 12 à 17. Apocalypse 2:12-17 (Louis Segond
1910) Les mots en surbrillance affichent la différence avec l'autre version
«(12) Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants: (13) Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (14) Mais j'ai quelque chose contre toi,
c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15) De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. (16) Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. (17) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
Apocalypse 2: 12-17 (version Ostervald) Les mots en
surbrillance affichent la différence avec l'autre version «(12) Écris aussi à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë à deux tranchants: (13) Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône; et tu retiens mon nom, et tu n'as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. 14 Mais j'ai quelque peu de chose contre toi,
c'est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d'Israël, pour qu'ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu'ils tombassent dans la fornication. (15) Pareillement, tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes; ce que je hais. (16) Repens-toi donc; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche.
(17) Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit.»

Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse
«à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est «une restauration progressive» de la foi apostolique étalée sur 2 millénaires. L'appel cible 7 vainqueurs,
simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.
«L'ange/messager vainqueur» se tient constamment devant Dieu. Les sept «anges/messagers» sont toujours
«vus réunis» , «tous les 7, ensemble» devant Dieu L'ange/messager doit être avant tout,
le premier vainqueur de son Église Le vainqueur ne peut
vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr. Le vainqueur est toujours
revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique
«dans le sang de l'agneau Le vainqueur est restauré à égalité avec Jésus,
son frère ainé , (exactement conforme, rendu saint,
comme
son Père Céleste est saint ), devant son Dieu. Le vainqueur combat «l'accusateur» dans sa conscience humaine,
le précipite hors de ses pensées, et garde en lui la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
Quand vous aurez compris ce que sont les caractéristiques spirituelles des vrais «vainqueurs» des 7 Églises, vous comprendrez pourquoi les personnages choisis par William Branham, dans l'enseignement des 7 âges de l'Église, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et Jean Wesley, ne peuvent même pas se qualifier comme «véritables vainqueurs», se tenant perpétuellement devant Dieu, revêtu du «vêtement blanc» symbolique lavé «dans le sang de l'agneau».
Paul a témoigné dans Hébreux 10, verset 10 , que par la volonté de Dieu, ceux qui sont appelés et qui croient, sont «sanctifiés»
(rendus saints, comme leur Père Céleste est saint ) une fois pour toutes!
Une fois pour toutes, n'est pas 2-3 ou 4 fois, un an, ou 10 ans ou 100 ans! Autrement dit, ceux qui croient ne se repentent qu'une seule fois, pas jour après jour, pas 1000 fois comme sous la Loi de Moise! Vous vous rendez compte? La nouvelle naissance démarre exactement au fil d'arrivée, là où ceux qui obéissaient à la Loi espéraient se rendre! En d'autres mots, leur fil d'arrivée (sous la Loi) est notre ligne de départ! Nous sommes déjà saints et parfaits! Restaurés et faits égaux avec Jésus! C'est là que le fameux passage de Jésus «Soyez parfaits
comme votre Père Céleste est parfait» prend tout son sens! Puis
du verset 11 au verset 14 , Paul affirme que le sacrifice de
Jésus a amené «à la perfection pour toujours» ceux qui étaient sanctifiés. Qui comprend ce que cela signifie? Romains 8:29 nous confirme que Jésus est le premier-né entre plusieurs «frères et sœurs» et que par son sang et son sacrifice, nous avons été restaurés à égalité avec lui dans la présence de Dieu! Même sainteté, même perfection que celle de Jésus! Restaurés à son image! Copie conforme dans la présence de Dieu! Comment voulez-vous expliquer ce mystère à un Trinitaire comme John Wesley? Cela me met littéralement en
colère de voir qu'on a berné l'Église pendant des décennies, des frères et sœurs qui cherchaient Dieu de tout leur cœur, avec un enseignement comme les Âges de l'Église! Mais maintenant, il y a des coupes de colère qui vont être versées!
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 Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.
 
Ensuite, puisque le message adressé à «l'ange/messager» le place comme responsable de «son assemblée», en aucun cas «le chandelier/Église» ne sera tenu responsable à la place de «son messager». C'est pourquoi dans les lettres du Seigneur aux «candidats-messagers» contiennent des avertissements ou des reproches, car c'est premièrement un «appel aux vainqueurs». Le Seigneur n'a jamais menacé aucune assemblée ou Église, de lui enlever son «étoile»,
mais plutôt l'inverse ,
c'est-à-dire que c'est «l'étoile/ange/messager» qui est menacé de se faire enlever son «chandelier/assemblée» En guise d'analogie, comprenez que lorsque «l'entraineur» d'une équipe de sport (par exemple, le coach d'un club de hockey) est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, parce que son équipe ne gagne jamais de victoires, est-ce
qu'on punit l'équipe? Non! On change le «coach»! Autrement dit, on lui enlève l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Si la «lampe/chandelier» représente «l'équipe» et que «l'étoile» représente «l'entraineur» vous comprendrez que si le propriétaire (le Seigneur) dit à l'entraineur : «Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières
œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.» cela signifie que le propriétaire peut enlever l'équipe à l'entraineur et la donner à un autre, qui lui sera plus compétent et mènera son équipe à la victoire. Cependant, nous verrons plus loin que William Branham a été forcé de
«de se contredire» et d'attribuer les messages adressés aux «anges/messagers», directement aux Églises, car son interprétation des prophéties ne pouvait
accepter que les réprimandes
du Seigneur contenues dans la «lettre au messager d'Éphèse s'adressent à Paul» . De plus, contrairement à
son affirmation du 7 décembre 1960 , son
changement d'interprétation lui permettait de se placer lui-même à l'abri des reproches adressés au messager de l'Église de Laodicée, car l'orientation de son enseignement des 7 âges de l'Église le plaçait directement à la fin des âges «de la dispensation des nations» en tant que
«dernier messager de Laodicée» ,
et bien que tout l'enseignement était faux, ce «conflit d'intérêt» entre un «messager-prophète» et les reproches adressés à l'ange/messager» de Laodicée, était insupportable ... Quiconque, ajoute/modifie ou retranche les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves.
Qui se lèvera parmi les vainqueurs pour défendre William Branham? ....Personne! Les vrais vainqueurs précipiteront son enseignement dans l'étang de feu!
 «(...)
(286) La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que
ces messages sont adressés,
non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première
Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas?
(287) Très bien! L’âge suivant, verset 8:
Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris…
(288) Ensuite, verset 12:
Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Sermon: L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207
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Voici quelques raisons élémentaires pourquoi le personnage Martin de Tours, choisi par William Branham, n'est pas «l'ange/messager» de l'Église de Pergame. La principale raison c'est que le personnage a vécu il y a plus de 1600 ans, et que le «Jour du Seigneur» n'est pas encore arrivé. L'apôtre Jean, fut transporté et ravi en esprit
, «au Jour du Seigneur», ce qui équivaut à «un voyage dans le futur», là où il a vu «tous les 7 anges/messagers» réunis tous ensemble, devant Dieu. C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire 7 lettres et de les adresser à «7 messagers». Techniquement, «c'est au Jour du Seigneur» que le Seigneur s'adresse à l'ange de l'Église de Pergame, et ce message est un appel au «vainqueur de l'Église de Pergame», au «Jour du Seigneur» . Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront,
lesquels n'ont pas été
manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps..
Apocalypse 2:12-17 (Louis Segond
1910)
«(12) Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants: (13) Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (14) Mais j'ai quelque chose contre toi,
c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15) De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. (16) Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. (17) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
Ici, j'ajoute un autre commentaire. Au verset 14, le Seigneur ajoute «qu'Il a quelque chose» contre le «candidat/messager», ce qui confirme que seul, «l'ange/messager» est le responsable et le récipiendaire des «reproches» qui lui sont adressés. Martin de Tours ne
peut être le messager de l'Église de Pergame, car si ce personnage hagiographique aurait été «qualifié» pour être véritablement un «ange/messager» du Seigneur, cela signifierait que «le Jour du Seigneur» serait arrivé il y a plus de 1600 ans! Chose certaine, l'authentique «ange/messager» répondra à l'appel du Seigneur, à «son cri de commandement», à la «voix d'un archange», et il sera un «vainqueur, revêtu de vêtements
blancs lavés dans le sang de l'agneau, se tenant continuellement dans la présence de Dieu, jour et nuit. Nulle part dans l'enseignement «des 7 âges de l'Église» vous ne trouverez de mise en garde contre des enseignements qui prétendent que le Jour du Seigneur est déjà là, ou que le «Jour du Seigneur» s'est déroulé sur presque
2000 ans.
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Question: Au fait qui «a été inspiré» en premier, pour fixer les dates de 312 à 606 et les publier?
Réponse: En 1918, un théologien baptiste nommé Clarence Larkin, décida de sa propre initiative de placer le soi-disant âge de
Pergame entre les années 312 et 606. Ce fut publié en 1918 dans son œuvre «Dispentational Truth». Mais pourtant, William Branham a répété tellement de fois que Dieu ne pouvait «inspirer» les théologiens!
 1965
- Citation prise dans le sermon "Événements modernes rendus clairs par la prophétie" [65-1206] "(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps
où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu." (William M. Branham)
1965 - Citation prise dans le sermon "Le lieu d’adoration que Dieu a donné" [65-0425] (p. 109) "J'ai dit:" La Parole ne vient pas à un théologien; La théologie le
fait. » La Parole vient ... Vous voyez, j'ai dit:« La théologie vient à un théologien."(William M. Branham)
1964 - Citations prises dans le sermon "Pourquoi il fallait que ça soit les bergers" [64-1221]
(p.21) "Maintenant, souvenez-vous, le Messie était déjà dans la ville, né dans la ville, dans une étable; juste à côté de grandes cathédrales où le souverain sacrificateur... et les grands
sacrificateurs, les théologiens, les sages, les gens instruits, eux tous étaient là attendant le Messie." (p. 112) "Eh bien, la Parole de Dieu ne vient pas à un théologien; il n’y a pas... C’est lui qui
L’embrouille. Dire que... n’existe pas... Vous dites: «Eh bien, ce gars est un théologien.» Cela ne fait que l’éloigner davantage de la Parole, plus que toute autre chose que je connaisse. Voyez? La Parole du Seigneur Dieu, le Dieu immuable, ne change
jamais. Partout dans la Bible, la Parole de Dieu venait toujours aux prophètes, pas aux théologiens ni aux docteurs; aux prophètes. Et chaque fois, ils étaient toujours rejetés et refusés.
(p. 184) "Et personne, à cause d’un diplôme de théologie ou d’un quelconque diplôme de docteur, n’a le droit de se tenir derrière la chaire pour proclamer le Message de Jésus-Christ avant d’avoir premièrement rencontré
Dieu face à face dans la colonne de Feu. Il n’a pas le droit de se dire messager; en effet, tous les théologiens du monde ne pourraient vous en dissuader."
 Clarence Larkin n'osa jamais nommer quelque personnage historique en tant que
«messager» pour les soi-disant âges qu'il avait suggérés. Mais William Branham prit les dates de Larkin, fouilla dans l'histoire et assigna des personnages historiques ayant eu «une certaine renommée du point de vue religieux» aux dates de Larkin! Sauf que pour «l'âge de Thyatire», William Branham s'est vraiment trompé dans les années.

 «(53) Examinons maintenant le contexte dans lequel se trouve cette église. C'est le troisième âge de l'église; il est appelé Pergame. Cet âge a commencé en 3l2, en 312 ap. J.C. et a duré jusqu'en 606. » - William M. Branham ---- Sermon L'Age de l'Église de Pergame [60-1207]


Traduction française
III. Le message à l'Église de Thyatire. Apocalypse 2: 12-17. Extrait: «... C'était à cette époque qu'ils ont eut leur origine. À mesure que l'Église devenait riche et puissante, on suggérait que l'union de l'Église et de l'État créerait une condition qui conduirait au Millénium sans le retour de Christ, et qu'un soutien scripturaire était nécessaire pour une telle doctrine, on prétendait que les Juifs avaient été rejetés «pour toujours» et que toutes les prophéties de la future gloire d'Israël étaient destinées à l'Église.
Cette «Période» s'étend de l'avènement de Constantin, de 312 à 606, lorsque Boniface III fut couronné «Évêque universel (Pape)».
(Clarence Larkin: Dispensational Truth 1918, chapitre 22. Les Sept églises)
* Texte original en Anglais:
 III. The Message to the Church at Pergamos. Rev. 2:12-17.
Excerpt: «...It was at this time that had their origin. As the Church had become rich and powerful, it was suggested that by the union of Church and State a condition of affairs would develop that would usher in the Millennium without the return of Christ, and since some scriptural support was needed for such a doctrine, it was claimed that the Jews had been cast off «forever» and that all the prophecies of Israel's future glory were intended for the Church. This «Period» extends from the accession of Constantine, A.D. 312 to A.D. 606, when Boniface III was crowned «Universal Bishop.»
(Clarence Larkin : Dispensational Truth 1918, Chapter 22. The Seven Churches) *
Référence sur http://www.preservedwords.com/disptruth/chap22-pv.htm
Graphique dessiné par Clarence Larkin, 1918 Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 Dans les affirmations de William Branham, j'ai trouvé des erreurs techniques et des erreurs d'interprétation scripturaire. Or parce que ce dernier a tenté par tous les moyens «d'adapter» les Écritures prophétiques avec des personnages historiques pouvant être placés de sorte à
«chevaucher» la période du soi-disant âge précédent et celle de l'âge qui lui est allouée, cela a donné lieu à des acrobaties d'interprétation des Écritures assez surprenantes, surtout de la part d'un homme qui lisait sa Bible régulièrement. Dans le cas de Martin de Tours, il ne semble pas y avoir «de chevauchement» du soi-disant âge précédent à celui qui lui est attribué, puisque Martin est né 4 ans après le début de «son âge».
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 «Je suis très reconnaissant
au Dr Larkin, de son point de vue.
Je suis reconnaissant à tous
ces gens très érudits, pour
leurs points de vue sur le sujet.
Et de les lire, ça m’éclaire
beaucoup, je trouve des choses qui
ont l’air justes.
Mais, pour exploiter le point de
vue que je—j’ai pensé
que j’aimerais exposer, j’ai
fait une recherche sur le “temps”,
dans l’encyclopédie, pour
savoir ce que c’est que le “temps”.» - La Soixante-dixième
semaine de Daniel (Daniel's Seventy
Weeks) , paragraphe 51, [61-0806]
Voilà
d'où vint "sa lumière"
.... directement de théologiens et d'érudits! Ceux-là même dont il avait dit: «Dans Hébreux
1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la
Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même
choisi. Il ne L’a jamais écrite
par des théologiens, et Il ne L’interprète
pas non plus par des théologiens.
Jamais il n’y a eu un temps où–où
les théologiens aient eu une interprétation
de la Parole de Dieu.» - «Ainsi
donc, il n’y a pas d’écoles, pas
de théologiens, ni d’enseignants
de la Bible dans n’importe quelle
école qui connaissent quelque chose
à ce sujet. Ils ne peuvent rien
connaître à ce sujet. Il leur est
impossible de connaître quoi que
ce soit à ce sujet. Dieu a caché
aux véritables docteurs élus et
à tous les autres le sens pour pouvoir
reconnaître cela.» - «Aveugles,
conducteurs d’aveugles!» Remarquez,
Dieu seul tient cette clé. Aucun
théologien ne peut vous le dire,
ce n’est pas connu. Cela leur est
caché. Ils n’en savent rien.» - «la Parole de Dieu ne vient pas à
un théologien; il n’y a pas... C’est
lui qui L’embrouille.» - « Mais
les théologiens s’étaient représenté
tout cela à leur manière, et ils
L’ont manqué à des centaines de
kilomètres.»
Comparons un instant les textes de Clarence Larkin écrits en 1918, avec la transcription du sermon de William Branham de 1960, intitulé l'Âge de l'Église de Pergame (60-1207) et observons qu'il n'y a pas de hasard... | LARKIN 1918 - Chapitre 22. The Seven Churches Seven Church Periods clearly defined in Church History. I - Le message à l'Église à Pergame. Apocalypse 2: 12-17. Traduction française III. Le message à l'église de Pergame.
Apocalypse 2: 12-14.. |

William Branham Traduction française - 60-1207 - l'Âge de l'Église de Pergame - 60-1207 -
| Dans ce message on parle de Pergame comme du «siège de Satan». | (99) Ils vivaient là où Satan était assis, (...), là où Satan habite. (100) (...)
“Le trône de Satan”. (...) S! “Le trône de Satan…”. (...) le trône de Satan: c’était à Babylone. Ce fut toujours le trône de Satan, (...) (101) (...) “Le trône de Satan (...) (102) (...) le trône de Satan (...) (103) (...) ce trône de Satan(...) et il en fit son quartier général. Satan déplaça son quartier général de Babylone à Pergame, dont il ferait plus tard la nouvelle Babylone. |
Quand Attalus III, le Prêtre-Roi de la Hiérarchie Chaldéenne, s'enfuit devant les Perses conquérants à Pergame et s'y installa, Satan déplaça sa capitale de Babylone à Pergame. | (101) Dans les temps anciens, quelques années avant l’époque dont nous parlons, Satan établit son trône… je crois que vous l’appelleriez le roi-prêtre, c’est-à-dire souverain pontife, des Chaldéens. Le nom de ce souverain pontife de Babylone était Attalus. Quand les Perses s’emparèrent de Babylone, chassant les Chaldéens, Attalus, leur souverain pontife, s’enfuit de Babylone et installa son trône et sa hiérarchie ailleurs, à Pergame.
(...) (103) (...) Alors, j’ai découvert que ce grand roi, après avoir fui devant les Perses vainqueurs | Au début, il a persécuté les disciples du Christ, | (105) (...) Il avait commencé par persécuter des chrétiens. | et Antipas était l'un des martyrs. | (99) (...) Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort (...) (104) (...) Et c’est là qu’Antipas, ce frère extraordinaire, subit le martyre. | Mais bientôt il a changé sa tactique et a commencé à exalter l'Église, | (105) (...) Puis il changea de tactique. | et à travers Constantin a uni l'Église et l'État, et a offert toutes sortes d'incitations pour les gens du monde à venir dans l'Église. |
(127) (...) Constantin organisa quantité de distractions mondaines destinées à attirer l’attention aussi bien des païens que des chrétiens et à les faire entrer dans l’église. (...)Constantin a réellement fait cela, il a rassemblé l’église par des distractions mondaines, pour que l’église Nicolaïte soit rassemblée. | Le motif de Constantin était plus politique que religieux. | (131) (...)
mais pourtant, par le moyen des Nicolaïtes (le formalisme froid) et du plan politique de Constantin, | Il voulait souder ses sujets chrétiens et païens en un seul peuple, et ainsi consolider son Empire. | (117) Ainsi donc Constantin, ayant la pensée d’affermir son empire (comme l’a toujours fait Rome pour détenir les clefs du monde), devait apporter ses idées païennes et prendre Ies idées chrétiennes, réunir et souder le tout afin de se créer un empire qui serait le plus puissant du monde. |
Le résultat de cette union fut que les deux étaient faux. Des doctrines pernicieuses se sont glissées dans l'Église. | (108) (...) Maintenant, le Nicolaïsme, ce n’étaient plus des œuvres comme au début ici, mais là, c’est devenu une doctrine. (123) Les chrétiens et les païens se sont soudés ensemble pour faire une seule et même église: cela a donné naissance au Catholicisme. |
La première était la «Doctrine de Balaam» | (200) Maintenant, la doctrine de Balaam:
…tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam… ”. | et la seconde «Doctrine des Nicolaïtes». | | Ce dernier nous avons déjà considéré sous le message à l'église à Ephèse. | (107 (...) Et nous avons vu ce qu’étaient ces Nicolaïtes en étudiant les églises d’Ephèse et de Smyrne.
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Et le point d'ancrage qu'il avait obtenu dans l'Église a été vu dans le Premier Grand Conseil de l'Église tenu à Nicée, en 325. Le Conseil était composé d'environ 1500 délégués, les laïques étant plus nombreux que les Évêques, cinq à un. C'était un conseil orageux , pleine d'intrigues et de méthodes politiques, et de la suprématie du "Clergé" sur les "Laïcs", il était évident que la "Doctrine des Nicolaïtes" avait assuré un ancrage fort et permanent. | (131) (...)
Puis au concile de Nicée… (...) Le concile de Nicée s’est tenu en 325, tous ont été rassemblés: les évêques et les pères de la foi chrétienne se sont rencontrés à Nicée. (...) Et environ quinze cents délégués sont venus à la convention — au concile —, environ quinze cents délégués, et les laïcs dépassaient en nombre les évêques à raison de cinq pour un (dans les délégations); mais pourtant, par le moyen des Nicolaïtes (le formalisme froid) et du plan politique de Constantin, ils eurent la majorité sur la véritable Église, en un vote, et remportèrent la victoire, établissant des évêques, un saint ordre fait par l’homme, enlevant le Saint-Esprit de l’assemblée et le plaçant sur les évêques, les cardinaux, et les papes, etc..(...)
(137) Donc ce premier concile, celui de Nicée, eut lieu en 325. Environ 1500 délégués assistaient à la réunion, mais ils eurent le dessous face aux évêques lors de ce concile embrouillé et orageux. | pour la décoration desquelles il était somptueux dans le don de l'argent. Il fournit aussi de superbes vêtements pour le clergé, et bientôt l'évêque se retrouva vêtu de vêtements
coûteux, assis sur un trône élevé dans l'abside de la basilique, avec un autel de marbre, orné d'or et de pierres précieuses, à un niveau inférieur devant lui. Une forme de culte sensuelle fut introduite, le caractère de la prédication changea et les grands «festivals païens» furent adoptés, avec peu de modifications, pour plaire aux membres païens de l'église et attirer les païens à l'église. (...) | (141)Constantin employa la même stratégie que Balaam. Ils eurent une réunion après ce concile, où les évêques furent placés au-dessus des églises pour les diriger et ôter tout pouvoir aux laïcs.
(...), Constantin donna aux évêques de belles maisons et de l’argent. Toutes ces belles choses comme ces bâtiments, etc., il les donna à l’église pour qu’ils puissent les utiliser comme lieux de culte et autres. Oh, c’étaient de beaux bâtiments,
tout agencés, et il les donna à l’église! 144 Outre cela, il donna à ces évêques des vêtements magnifiques, avec des surplis et des choses par dessous. En plus de cela, il construisit un endroit élevé comme ceci, et les y plaça comme des idoles. Et en dessous d’eux, il fit des autels de marbre, au-dessous d’eux. Il fit tout ceci en partant de l’idée païenne pour y introduire le christianisme par le moyen de leurs évêques. | Maintenant, le mot "Pergame" signifie "Mariage", et quand l'Église est entrée dans une union avec l'Etat, elle était coupable de "Fornication Spirituelle" ou de "Balaamisme". |
(199) Avançons encore un peu. L’église chrétienne s’est mariée à Babylone. Pergame signifie mariage. | La «méthode de Balaam» que Constantin employait était de donner aux évêques de l'Église un certain nombre de bâtiments imposants appelés Basilicas pour la conversion en églises, | (137) (...) Ceux-ci les dominèrent et votèrent en ce sens que les Nicolaïtes prirent le dessus, et cela, c’était pour s’emparer de toute l’église et la mettre sous l’autorité des papes, des évêques, etc., enlevant le pouvoir à l’église pour le donner aux évêques, afin que les évêques dirigent l’église, et soient les seuls à avoir quelque chose à dire.
(138) (...) Voyez-vous d’où cela vient? Vous pouvez voir maintenant ce qu’était véritablement le Nicolaïsme dès sa plus tendre enfance. Constantin a employé la stratégie de Balaam. |
La "Doctrine de Balaam" est révélée dans l'histoire de Balaam trouvée dans le Livre des Nombres, chapitres 22 à 25 inclusivement. Quand les enfants d'Israël, en route pour Canaan, arrivèrent au pays de Moab, Balak, roi de Moab, fit appeler Balaam, fils de Beor, qui demeurait à Pethor sur le fleuve Euphrate, pour venir les maudire. Lorsque le Seigneur ne permit pas à Balaam de maudire Israël, il suggéra à Balak de les inviter aux fêtes licencieuses de "Baal-Peor", et ainsi de faire tomber Israël dans un piège qui irriterait le Seigneur, de sorte qu'il serait Lui-même détruis les. Ce Balak fit, et le résultat fut que lorsque les hommes d'Israël se rendirent à ces fêtes sensuelles et virent les "filles de Moab" ils firent des prostitutions avec eux, ce qui attisa la colère de Dieu qui envoya un fléau qui détruisit 42 000 d'entre eux
. | (200) Maintenant, la doctrine de Balaam:
…tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam… ”(...) (209) Que fit alors le roi Balak? Il s’irrita et ne voulut pas qu’il y eût une telle réunion dans son église, dans son pays. Que fit-il? Il envoya chercher le pape, ou l’évêque Balaam, un prophète mercenaire qui aimait l’argent plus que Dieu. Et le roi Balak lui dit: “Si tu viens maudire ce peuple, je ferai de toi un grand personnage”. Mais Dieu parla à Balaam… (210) Remarquez ceci. Balak lui dit: “Va maudire ce peuple!”. Balaam lui répondit: “Je vais demander à Dieu”. Et Dieu lui dit: “N’y va pas!”.
(211) Mais le matin suivant, Balaam alla parler au roi.
(212) Balak lui répéta ce qu’il avait dit: “Je ferai de toi un homme célèbre”.
(213) C’est pourquoi Balaam insista. Alors Dieu dit: “Eh bien, vas-y! vas-y!”. | Cette «Période» s'étend de l'avènement de Constantin, de 312 à 606, lorsque Boniface III fut couronné «Évêque universel (Pape)». | (53) « (...) Cet âge a commencé en 312 et a duré jusqu’en 606.
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 Presque tous les mots utilisés par Larkin se sont retrouvés dans le sermon sur l'Âge de l'Église de
Pergame de 1960, et parfois même allant jusqu'à des phrases complètes. Si vous observez la page qui traite de l'Église d'Éphèse, vous trouverez une comparaison similaire. L'évidence est implacable. Alors, me direz-vous, la similitude entre les écrits de Clarence Larkin et la prédication de William Branham ne serait seulement qu'une coïncidence?
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William
M. Branham «53 -
Examinons le contexte dans
lequel est placée cette église.
C’est le troisième âge de l’église;
il est appelé l’âge de Pergame.
Cet âge a commencé en 312 et
a duré jusqu’en 606. (54) Les caractères de
cet âge sont: la fausse doctrine,
le mensonge de Satan, l’établissement
de l’autorité papale, et le
mariage de l’église et de l’état.
(55) La récompense est: la manne
cachée et un caillou blanc.
(56) Pour l’étoile, pour
l’ange de cette église, d’après
tout ce que le Saint-Esprit
m’a laissé voir, j’ai choisi
Martin. Ce fut
la révélation qui m’en a été
donnée à la suite de la lecture
de l’histoire des saints de
cette époque. J'ai
choisi Martin parce qu’il fut
un homme pieux; à
mon avis, il avait dix fois
plus que Patrick le ministère
d’apôtre. (57) Patrick était
le neveu de Martin; la sœur
de Martin était la mère de Patrick.
Martin était par conséquent
l’oncle de Patrick. (58) Martin
a vécu de 315 à
*399.
La
raison pour laquelle je l’ai
choisi de préférence aux autres
saints de ce temps,
c’est à cause de la manière
dont il s’est comporté.
Et sous l’inspiration
de Dieu, je ne crois pas que…
(59) L’église Catholique
ne l’a pas canonisé, *
ils ne l’ont pas reconnu, et
c’est une raison de plus pour
laquelle je l’ai choisi.» (William Branham : sermon
L'Âge de l’Église de Pergame
prêché 60-1207 );
*Note: En
fait Martin vécut de 315 à 397.
Et Martin de Tours est effectivement
un saint reconnu à 100% par
l'Église catholique de Rome. |
 Dans les citations ci-dessus, vous pouvez observer que William Branham a d'une part, «choisi» Martin de Tours, de préférence aux «autres saints» de cette époque, parce que Martin était «un homme pieux» et qu'à son avis, Martin avait «un ministère d'apôtre» 10 fois plus grand que «saint Patrick» (Irlande), ensuite à cause de «la manière dont Martin s'est comporté» et finalement pour la raison que l'Église Catholique «ne l'a pas reconnu» ! À deux endroits, il affirme que «ce fut par révélation (divine) suite à la lecture de l'histoire des saints de cette époque» et que c'est «sous l'inspiration de Dieu» qu'il ne peut croire que l'Église Catholique l'a reconnu
«comme saint»... Malheureusement pour lui, son choix n'a rien en commun avec «quelque inspiration de Dieu», que ce soit! Le personnage de Martin de Tours est probablement un très bel exemple d'altruisme, mais cette «vertu» est purement humaine, et ne peut être exercée dans le but de «devenir saint» aux yeux de Dieu. L'Église catholique peut certes «canoniser» une «bonne personne» pour l'ajouter à son «temple de la renommée des saints», au mais sans plus. L'authentique Église de Christ rejettera toujours le culte des saints, et tout enseignement qui soutient «l'auto-sanctification» par les œuvres.

Mise au point sur la déclaration de William
Branham - «Saint-Martin» - Saint catholique
ou pas?
L'Âge de
l’Église de Pergame -- sermon prêché
60-1207 «(305)
Qu’est-ce que la “manne cachée”?
C’est une manne qui n’est pas donnée
à toute l’assemblée. La Révélation
de la Parole est donnée à l’ange
de l’église. Vous voyez? La Révélation
de la Parole est donnée à l’ange
de l'âge, car elle est cachée à
tous les regards, puis elle est
révélée de nouveau (la manne cachée).
Elle est adressée à l’ange de l’église.
Vous saisissez? C’est une révélation
un peu plus grande de ce qu’est
Christ, peut-être un appel un petit
peu plus haut. (306) Je me
demande si Luther a reconnu cela?
Je me demande si Wesley,
Martin, Irénée, ont
reconnu cela? Vous savez que l’église
n’a jamais canonisé ces hommes,
ils n’étaient pas des saints
pour elle, mais ils étaient ceux qui avaient
les signes qui les accompagnaient.
Ceux qu’elle a canonisés,
ce sont ses propres évêques et autres.
(307) Il n’y a pas longtemps, ici,
une femme est allée dans une librairie
anglaise pour se procurer une “Vie
de Saint-Martin”. (308) Le vendeur
regarda dans un catalogue et dit:
«Il n’est pas très connu dans l’histoire,
il n’a pas été canonisé».
Vous voyez? Il n’a pas encore
été canonisé! Mais Dieu
connait son nom, Dieu sait qui il
est!»
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Nul
doute que William M. Branham n'a pas consulté
les bonnes sources d'information à propos de
«saint Martin» Aujourd'hui plus
de 3,700 églises catholiques portent son nom
en France, sans compter les localités qui l'ont
choisi comme patron. Sur Wikipédia, nous
apprenons qu'aujourd’hui, que Martin est le
patronyme le plus fréquent en France, où
246 communes (villes et villages) portent
son nom; son nom de baptême est devenu le
nom de famille le plus fréquent de France. Saint
très populaire en Belgique où, rien qu’en
Wallonie, près de 500 églises et chapelles lui
sont consacrées. Nous sommes loin des affirmations
de William Branham :
«(306) Martin,
(...) Vous savez que l’église n’a jamais canonisé
ces hommes,
ils
n’étaient pas des saints pour elle,
mais
ils étaient ceux qui avaient les signes qui
les accompagnaient. Ceux qu’elle a canonisés,
ce sont ses propres évêques et autres. (307)
Il n’y a pas longtemps, ici, une femme est allée
dans une librairie anglaise pour se procurer
une “Vie de Saint-Martin”. (308) Le vendeur
regarda dans un catalogue et dit: «Il n’est
pas très connu dans l’histoire, il n’a pas été
canonisé».
Vous
voyez? Il n’a pas encore été canonisé! Mais Dieu connait son nom, Dieu sait
qui il est.» L'Âge de
l’Église de Pergame -- sermon prêché
60-1207 En faisant quelques petites recherches
sur le net, je suis tombé sur un article
de presse qui mentionnait qu'un certain
vendredi 6 mai 2016, alors qu'il
recevait le prix Charlemagne, le Pape François
a rappelé l’importance des «grands témoins»
du vieux continent. Parmi eux : «Saint
Martin», dont on fêtait en 2016, les
1,700 ans de la naissance. Le pape a
alors évoqué le témoignage de (saint) Martin
de Tours.
Vendredi
6 mai 2016, alors qu'il
recevait le prix Charlemagne,
le Pape François a rappelé
l’importance des grands
témoins du vieux continent.
Parmi eux : Saint Martin,
dont on fête cette année,
les 1700 ans de la naissance.»
«Cet anniversaire de naissance
tombe l’année du Jubilé
de la miséricorde, une heureuse
coïncidence puisque Saint
Martin est principalement
connu pour avoir partagé
son manteau avec un déshérité
transi de froid. Mais
l’évêque de Tours fut aussi
un grand voyageur qui parcourut
l’Europe depuis la province
romaine de Pannonie, l’actuelle
Hongrie où il est né en
316, jusqu’à la France,
en passant notamment par
l’Italie.» «Saint
Martin de Tours : personnage
européen symbole de partage »
était d'ailleurs le thème
d’une table ronde organisée
lundi 9 mai 2016 à l’Académie
de Hongrie de Rome. Pourtant
Saint Martin vécut dans
l’empire romain, à une époque
où on pouvait difficilement
parler d’Europe. C’est le
développement de son culte
qui a accompagné l’émergence
d’une conscience européenne,
comme l’explique Bruno Judic,
président du centre culturel
européen Saint Martin de
Tours. Source:
http://fr.radiovaticana.va/news/2016/05/09/martin_de_tours__un_saint_pour_leurope/1228612
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Martin
de Tours bénéficie de la «canonisation équipollente»
de l'Église catholique romaine. Cette procédure
spéciale qu'on appelle la «canonisation équipollente»
a toujours été présente dans l’Église et elle
est mise en œuvre régulièrement. Autrement dit, ce personnage avait «la sainteté» acquise et reconnue d'office, sans que l'Église Catholique ait besoin d'analyser, d'enquêter et de juger si le personnage était «digne» d'être reconnu en tant que «saint» à vénérer.
De plus, d'après l'hagiographie de Martin, «la vie de saint Martin», écrite par «saint Sulpice» et la correspondance de l'auteur, et tous les documents historiques reliés à Martin de Tours et son influence dans le cadre du monachisme médiéval, ce personnage était déclaré «saint» même avant sa mort, et «ses reliques» étaient vénérées jusqu'en Irlande à l'époque de «saint Patrick» et de «Columba d'Iona», le soi-disant «messager» de «l'âge de Thyatire!
  Le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation
pour les causes des saints, l’a expliqué dans
«L'Observatore Romano» du 12 octobre 2013 :
«Pour cette forme de canonisation, d’après la
doctrine de Benoît XIV, trois éléments sont
nécessaires :
- 1- la possession ancienne d’un culte
;
- 2- l’attestation constante et répandue
des vertus ou du martyre par des historiens
dignes de foi ;
- 3- la réputation ininterrompue d’accomplissement
de prodiges».
Et le cardinal Amato de poursuivre
: «Si ces conditions
sont remplies – c’est encore la doctrine du
pape Benoît XIV, Prospero Lambertini – le souverain
pontife peut, de sa propre autorité, procéder
à la 'canonisation équipollente', c’est-à-dire
à l’extension à l’Église universelle de la récitation
de l’office divin et de la célébration de la
messe [en l’honneur du nouveau saint], sans
aucune sentence formelle définitive, sans aucun
processus juridique préalable, sans accomplissement
des cérémonies habituelles».
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  Il est clair qu'une personne ne peut atteindre «la sainteté» de Dieu, même si cette personne pratique un «altruisme extrême» comme le suggère les légendes sur Martin de Tours, sauf si c'est Dieu Lui-même qui la lui donne. La sainteté de Dieu est une conscience perpétuelle et permanente et perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus pour celui qui se tient dans la présence de Dieu. Aucune «œuvre» terrestre et humaine ne peut procurer la sainteté de Dieu. Et même si un «moine ascète» semblait être parvenu à une certaine «sainteté» par la maitrise de son corps, cela n'en ferait pas un «saint» devant Dieu pour autant. Et même s'il ferait plein de prodiges et de miracles, cela ne lui donnerait pas la sainteté de Dieu, car rappelez-vous, même
Judas faisait partie des 12 apôtres et lui aussi chassait les démons et participait à la puissance de Dieu, malgré qu'il n'a jamais connu la véritable «nouvelle naissance». En reprenant les légendes de «saint Martin», William Branham a erré dans l'interprétation de la vraie sainteté de Christ, conférée par le véritable Saint Esprit, et vous remarquerez que JAMAIS dans les rumeurs, mythes et légendes sur Martin de Tours, il n'a été question d'un quelconque témoignage de la part de ce dernier, sur la valeur du sang expiatoire de Jésus. Martin de Tours était un «moine ascète», vénérant des idoles, pratiquant le culte des soi-disant «saints» catholiques, reconnaissant l'autorité de la hiérarchie de l'Église
catholique romaine, et a historiquement pris position pour les défenseurs du crédo du Concile de Nicée, à propos de la «sainte Trinité». Son seul objectif fut de construire des monastères catholiques et de les remplir de «moines ascètes» comme lui. Et toutes les légendes qui le concerne ont été répandues par les œuvres de Sulpice Sévère, un autre moine et disciple de Martin, qui avait décidé que Martin était déjà saint, même avant sa mort....
 «Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23).
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L'évêque et moine catholique de l'Église de Rome, Martin de Tours, n'a pas laissé d'écrits et son «propre témoignage» relève des légendes qui ont circulé après sa mort. Sa «biographie» est plutôt une «hagiographie» écrite par un prêtre nommé Sulpice Sévère, qui fut un disciple et un grand admirateur de Martin de Tours. Dans le vrai sens biblique, Martin n'a jamais eu de «message évangélique» à proprement parler, sinon une obsession viscérale d'influencer le plus de gens à choisir la vie d'ascèse qui lui semblait la «meilleure façon» de «plaire à Dieu».
Après avoir étudié et analysé toutes les informations disponibles sur Martin de Tours, il s'avère que William Branham n'aurait pas pu choisir pire personnage historique que cet homme pour lui conférer un statut «d'ange/messager» se tenant dans la présence de Dieu. Les légendes entourant ce personnage ont littéralement été «créées» par son disciple Sulpice Sévère dans le but
de l'élever comme modèle de «sainteté» au-delà de toute rigueur d'interprétation crédible. Même les théologiens catholiques reconnaissent que l'hagiographie de la vie de Martin est une «vie idéalisée» créée pour promouvoir le «culte des saints» de l'Église catholique. Selon l'hagiographie «la vie de saint Martin», la vie de ce personnage fut une vie obsédée par un altruisme et un ascétisme rigoureux frisant la pathologie mentale de l'auto-destruction. Au temps apostolique, les «pathologies mentales» étaient appelées «des démons». Toute personne désirant effectuer une recherche sur la «vie» de Martin de Tours sur Internet, ne trouvera probablement que l'hagiographie
et des «lettres» de Sulpice Sévère, lequel était un grand admirateur de l'ascétisme de Martin. Publiée en 397, la «Vita Sancti Martini» (La Vie de saint Martin) apparaît d'abord comme le témoignage d'un «converti à l'ascétisme particulier de Martin». Quelques années auparavant, Sulpice Sévère avait renoncé au barreau et à la vie publique pour mener une vie ascétique sur son domaine, calquée sur celle de Martin. Il fit à plusieurs reprises le pèlerinage à Tours pour y rencontrer Martin de Tous, le «moine-évêque». Grâce à son
hagiographe, Martin devint le «saint Antoine»
de l'Occident. Sur Wikipédia, une des encyclopédies qui font autorité sur le web, tous s'entendent pour affirmer que Martin de Tour est un personnage (de légendes) directement lié à l'expansion du «monachisme ascétique» en Gaule et son style monastique est catalogué et connu en tant que «réseau martinien», ayant même influencé la vie ascétique des moines d'Irlande au temps de «saint» Patrick et de Columba d'Iona, qui fut un «moine» fortement influencé par les légendes contenues dans l'hagiographie de Sulpice Sévère sur Martin.
 Lien Internet« (...) Sa vie en partie légendaire est essentiellement connue par «la Vita sancti Martini» (Vie de saint Martin) écrite en 396-397 par Sulpice-Sévère, qui fut un de ses disciples. La dévotion à Martin se manifeste à travers une relique, le manteau ou la chape de Martin — qu'il partage avec un déshérité transi de froid. Dès le 5e siècle, le culte martinien donne lieu à
un cycle hagiographique, c'est-à-dire à une série d'images successives relatant les faits et gestes du saint.» «Il introduit le monachisme en Gaule
moyenne, le monachisme martinien s'ancrant autour de la Loire,(...) la Vita Sancti Martini (Vie de saint Martin) devint aussitôt, et pour de longs siècles, un archétype admiré et souvent imité de l'hagiographie occidentale. Puis Sulpice ajoute des lettres, en particulier pour évoquer la mort de Martin, et un autre livre, le Gallus ou Dialogues sur les vertus de Martin, recueil de miracles accomplis par le saint.
«Cette littérature hagiographique est à manier avec précaution : en partie légendaire et archétypale, elle contient cependant des éléments éminemment historiques.
Aux 5e et 6e siècles Paulin de Périgueux, Venance Fortunat augmentent la gloire de la geste martinienne en écrivant à leur tour une Vita sancti Martini en vers, Grégoire de Tours relatant les débuts de son culte dans son livre De virtutibus sancti Martini (Miracles de saint Martin).» |
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Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hagiographie
L’hagiographie
est l'écriture de la vie et / ou de l'œuvre
des saints (catholiques). Le texte hagiographique
étant destiné à être lu, soit lors de la
prière chrétienne de la nuit (Lectures)
soit en public dans le cadre de la prédication
(catholique) , on lui donne souvent le nom de légende (du latin legenda. Le glissement
de sens opéré durant le XVIe siècle
au terme légende qui désigne alors un
« récit à caractère merveilleux où
les faits historiques sont transformés par
l'imagination populaire ou par l'invention
poétique » résulte de la nécessité
devant laquelle se sont trouvés beaucoup
d'hagiographes médiévaux de fournir
la matière destinée à alimenter le culte
de saints personnages dont ils
ignoraient à peu près tout.Le genre littéraire
hagiographique, s'est développé dès les
débuts du christianisme. De très nombreux
récits de martyres chrétiens des trois premiers
siècles nous sont parvenus, en grec, en
latin et dans plusieurs langues orientales.
Dans cette abondante littérature hagiographique, la majorité des textes se soucient peu de
vraisemblance historique. Le culte des
martyrs a été légitimé par le soi-disant «édit de Milan
en 313», d'où la popularité de ce genre littéraire pour «élever certains personnages» au rang de «saints» intercesseurs. Rappelons-nous qu'en 313, une politique de tolérance envers le «christianisme de l'époque» qu'on réfère à «l'édit
de Milan», fut promulgué par l'empereur d'occident
Constantin Ier (et par l'empereur d'Orient
Licinius, avant que Constantin élimine ce
rival). Contrairement à ce que beaucoup croient, cette politique de tolérance religieuse visait tous les cultes religieux sans exception, païens ou «chrétiens». Néanmoins ce qui a été retenu par l'Église de Rome, c'est que cette «politique impériale de tolérance religieuse» instaura une liberté de culte pour
les «chrétiens», et pour les historiens, cette tolérance religieuse n'avait pour but que de résoudre
«les problèmes relatifs à la sécurité et
au bien public». Donc, pour revenir sur le sujet, gardons en mémoire que les textes hagiographiques
utilisent «des récits stéréotypés» et un fonds de lieux communs qui enlève
toute personnalité, voire toute épaisseur
historique, à celui dont elles font l'éloge.
Dans le monde latin, on peut
citer parmi les textes les plus anciens,
«la Vie de saint Martin» par Sulpice-Sévère, œuvre hagiographique qui
est devenue l'un des textes les plus réputés.

Par rapport à une biographie, l'hagiographie
est un genre littéraire qui veut mettre
en avant le caractère de sainteté du personnage
dont on raconte la vie. L'écrivain,
l'hagiographe n'a pas d'abord une démarche
d'historien, surtout lorsque le genre
hagiographique s'est déployé.
Aussi les hagiographies anciennes sont parsemées
de passages merveilleux à l'historicité
douteuse. Au sens plus large,
l'hagiographie désigne l'étude de la littérature
hagiographique et du culte des saints. Cette
approche scientifique est parfois appelée
hagiologie. D'une manière plus polémique,
on parle aussi d'hagiographie pour désigner
un écrit (une biographie)trop favorable
à son objet, c'est-à-dire manquant de recul
et/ou ne laissant guère de place à la critique.
 Après
l'hagiographie monastique qui célèbre à
travers des saints l'idéal de la communauté
(ascèse, travail manuel, hospitalité, prière)
pour promouvoir ce type de sainteté, se
développe l'hagiographie épiscopale en lien
avec l'établissement des évêchés (hagiographie
s'appuyant sur le modèle des évêques fondateurs
et évangélisateurs — voire martyrs) et l'hagiographie
royale et dynastique. De plus, des typologies
de saints existaient au Moyen Âge, ce qui
a conduit les hagiographes à se conformer
à ces modèles et à faire de nombreux emprunts
à des récits antérieurs. La typologie est
à l'origine de ce que l'on appelle l'allégorie
médiévale et est considérée comme une méthode
d'interprétation de la Bible. L'hagiographie
est ainsi un récit fortement stéréotypé
dont la fonction pastorale est de servir
à l'instruction et l'édification religieuse,
mais qui peut avoir aussi une fonction normative,
politique et de propagande religieuse.
Au Moyen Âge, l'hagiographie dominicaine
et franciscaine invente alors des modèles
de vie de saints sous la forme
d'exemplum
à prêcher, leurs textes
ayant une fonction homilétique mais aussi
récréative avec de nombreuses anecdotes
mises au service d'une catéchèse destinée
aux fidèles. La littérature hagiographique,
d'abord destinée aux communautés religieuses,
s'est diffusée dans le monde laïc où elle
a servi progressivement d'auxiliaire au
clergé local pour favoriser le culte des
saints proposé à la piété populaire.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exemplum
  Dans
le langage théologique de l'Église catholique,
un exemplum (latin: au pluriel exempla)
est une forme de récit bref qui vise à donner
un modèle de comportement ou de morale.
L'exemplum est directement relié au genre
littéraire hagiographique. Il s’agit à la
fois d’une fonction rhétorique (qui a été
codifiée entre autres par Quintilien qui
fut un pédagogue latin du Ier siècle apr.
J.-C.) et d’un type particulier de récit
qui vise à persuader l’auditoire ou le lecteur.
Son contenu est très varié, de même que
ses emplois : dans les sermons, les
ouvrages moraux ou théologiques, les discours
juridiques… Ses deux principales formes
sont l’exemplum rhétorique, porteur d’une
morale et d’un modèle de comportement
que l’on pourrait qualifier de civique,
et l’exemplum homilétique, qui véhicule
une morale religieuse et est principalement
employé par les prédicateurs à partir du
XIIIe siècle.
L’un des principaux sens du mot exemplum
au Moyen Âge est celui d’exemple à suivre,
de modèle de comportement. L’exemplum
médiéval et le renouveau de la prédication.
La prédication connaît un profond renouvellement
dès la fin du XIIe siècle, et surtout
au XIIIe siècle. Dans ce contexte,
l’exemplum sort de sa fonction strictement
persuasive pour revêtir l’aspect d’une illustrative
story (récit qui illustre), donnant une
leçon salutaire à un auditoire en étant
inséré dans un discours religieux, et
se retrouve chargé d’une plus  grande
valeur morale. Les sources des exempla sont
très diverses, allant de la Bible aux légendes,
en passant par les vies de saints, les chroniques,
les textes patristiques et les fables. Au
XIIIe siècle, il est courant que le
prédicateur tire certains exempla de sa
propre expérience. Leur vraisemblance est
exprimée, pour la plupart d’entre eux, par
leur inscription dans un espace défini,
proche et que les fidèles assistant au sermon
du prédicateur sont capables d’appréhender.
Méprisés pendant des années car dépourvus
de recherche littéraire, ces ouvrages ne
sont pas des objets de consommation littéraire,
mais bien des outils de travail pour les
prédicateurs. Pour le public, il n’est pas
non plus question de voir dans ces recueils
un genre littéraire, car les exempla ne
font sens qu’une fois insérés dans le sermon
du prédicateur : lui seul lui donne
en effet sa valeur de discours convaincant
et salutaire, l’exemplum n’ayant pas de
valeur littéraire autonome.
Dans le cas de l'hagiographie de Martin
de Tours, il est évident que son auteur en a
fait un héros plus grand que nature.
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«Saint Sulpice» pour les catholiques) (né vers 360/363 et mort vers 410/429)
C'est par Sulpice Sévère que l'on connaît la «vie ascétique» de Martin de Tours et c'est
la principale source d'information à laquelle tous
les historiens ont accès. Bien que les historiens
connaissent quelques détails sur sa vie par
quelques anecdotes à travers son œuvre «Vita Sancti Martini» (la vie de Saint Martin),
ils en trouvent aussi dans la correspondance
échangée avec Paulin de Nole, un ancien condisciple
à l’Université de Bordeaux (Gaule). 
Sulpice
Sévère naquit en Aquitaine dans les années 360.
Originaire d'Agen, il exerça d'abord la profession
d'avocat à Bordeaux, séjourna à Toulouse et
à Elusa, près de Carcassonne. Sa position sociale
fut encore accrue par son mariage avec la fille
d’un consulaire et d’une noble dame du nom de
Bassula. Il fit ses études à Bordeaux dont l’Université
connaissait alors un grand rayonnement. C’est
là que Paulin de Nole avait fait ses études
et connu une belle carrière avant de renoncer
aux biens matériels. Dans cette Aquitaine où
la culture romaine était florissante, Sulpice
acquit la célébrité comme avocat – Paulin admirait
son talent oratoire dès l’Université- et ceci
explique parfois l’aspect apologétique de son
œuvre. Si l’on ignore la date de son baptême,
on sait qu’il se convertit à la vie ascétique à partir de 393 sans doute du fait de
la mort précoce de sa femme vers 392 et sous
l’influence de sa belle-mère Bassula, elle-même
fervente de l’ascétisme. «Saisi d’une
impulsion soudaine» il commence à se dépouiller
pour ne plus songer qu’à «l’accroissement
de son patrimoine céleste» et se retire
dans son domaine de Primuliacum (aux environs
de Biterrae (Béziers, Gaule). Selon les historiens,
l’influence conjuguée de Martin de Tours et
de son ami Paulin favorisa largement cette «conversion ascétique».
(L. Pietri, p.2)
L'on sait que sa belle-mère
lui fit don d'un petit domaine non loin de Carcassonne,
qu'il nomma Primuliacum. Il y passera le reste
de sa vie, écrivant de nombreux ouvrages, correspondant
avec (saint) Jérôme), (saint) Paulin de Nole
et bien d'autres personnages célèbres.
 Les historiens s'accordent pour dire que
Sulpice Sévère a été «ordonné prêtre catholique» et que
3 ans plus tard vers 395 il devint un disciple
inconditionnel de Martin de Tours lui vouant une «admiration» sans borne, de qui il rédigea une
hagiographie, la «Vita Sancti Martini» pour élever le personnage de Martin au rang de «saint» à vénérer. Ensuite
vers 409, il aurait vécu dans un couvent de
Marseille. Il serait mort vers 410.
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Je crois que quiconque désire être crédible pour aborder tout ce qui touche à Martin de Tours, doit se documenter et analyser les œuvres de Sulpice Sévère, dont toutes sont maintenant traduites en Français et facilement accessibles grâce à l'Internet, ce qui n'était pas le cas dans les années 60s. Les oeuvres de Sulpice Sévère répertoriées, sont les suivantes:
L'Histoire sacrée, (Chronicorum Libri duo ou Historia
Sacra) - publié vers 410 - lien
L'hagiographie de la «Vie de Saint Martin» (Vita Sancti Martini), publié vers 397-398 - lien
Lettres de Sulpice Sévère
Lettre de Sulpice Sévère à son frère Didier, comme dédicace et préface de «la Vie de Saint Martin» -lien
Correspondance entre Sulpice Sévère avec son ami Paulin de Nole - entre 401 et 404 - lien
Une œuvre de Sulpice Sévère intitulé «Gallus» que Sulpice Sévère a publié entre 397 et 404 et qui a «l'apparence de dialogues» entre certains personnages admirateurs de Martin de Tours. Cet ouvrage consigne un grand nombre de mythes et de légendes sur les prétendus «miracles de saint Martin». vers 397-404
Dans l'hagiographie de Sulpice Sévère, «la Vita Sancti Martini», Martin de Tours ne parle pas, et on n'y trouve vraiment pas d'échanges verbaux entre lui et d'autres personnes. Tout est allégué et non-vérifiable. Ce qui est raconté dans «la vie de saint Martin» n'a pour but qu'exalter «la sainteté» de Martin et n'a aucune valeur d'édification évangélique. Par contre, les seuls «dialogues» entre Martin de Tours et ses contemporains, ou encore des «réflexions» entre lui et Dieu ou des «anges», lesquels sont classés comme mythes et légendes, se retrouvent dans une œuvre de Sulpice Sévère qui a «l'apparence de dialogues». Cette oeuvre, qu'il faut plutôt prendre pour des allégations de
prodiges et de soi-disant miracles, se retrouvent dans un ouvrage intitulé «Gallus» que Sulpice Sévère a publié entre 397 et 404 et qui sont identifiés comme «dialogues». Un personnage nommé Postumien, qui est un grand admirateur de «saint Martin» décrit les coutumes ascétiques des moines de Martin, leurs visions et leurs miracles et Gallus, un de ses disciples, raconte les miracles de Martin au milieu de l’émerveillement et de l’émotion générale. Vous pouvez consulter les transcriptions en Français des 3 «Dialogues» de Sulpice Sévère en suivant ce lien: dialogues.html (Ce lien s'ouvre sur une fenêtre externe de votre navigateur Internet)

Après m'être documenté sur les personnages contemporains de Martin de Tours, l'évidence est implacable. Quelques décennies après le Concile de Nicée en 325, la «soi-disant» chrétienté est une religion truffée d'enseignements complètement hérétiques et déconnectés de l'authentique foi apostolique. Nous observons alors une religion «catholique romaine» qui a pratiquement tout renié des enseignements apostoliques de Paul, et qui a remplacé l'Esprit par «une apparence de piété qui renie l'authentique force de Christ». La pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus, qui accorde l'authentique sainteté de Dieu à celui qui «se garde» crucifié en Jésus, jour et nuit, et qui lui confère
l'égalité d'avec Jésus, devant notre Père Céleste, a complètement disparue et a été remplacée par le culte des saints (qu'ils soient martyrs ou ascètes comme Martin de Tours) , le culte des «reliques» possédant «un pouvoir divin», la «sanctification» par les œuvres (vie ascétique, privations, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle, etc... Comment pouvons-nous croire que Martin de Tours «se tenait» dans la présence de Dieu ? Il était à mille milliards d'années-lumière de la présence de Dieu! Pour «se tenir dans la présence de Dieu» , il faut passer par l'authentique nouvelle naissance. Et quand on est réellement né de nouveau, on «voit» (comprend) les choses de Dieu. On
n'essaie pas de plaire à Dieu en menant «une vie ascétique» pour «se sanctifier» ....
 Sulpice Sévère n'a pas laissé de règle monastique comme telle, mais les mythes et les légendes sur Martin de Tours ont été lues et diffusées au cours des siècles, ce qui a généré une multitude de «moines» qui n'ont aspiré qu'à une «sainteté artificielle» fondée sur un ascétisme rigoureux et un altruisme démesuré, lesquels ont perpétué les «règles monastique légendaires» calquées sur la «Vita Sancti Martini», pour fonder encore plus d'abbayes et de monastères régis par des «règles monastiques» calquées sur la «Vita Sancti Martini» ...
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Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sulpice-S%C3%A9v%C3%A8re
«Son ouvrage principal est une chronique
appelée aussi l’Histoire sacrée, en deux
livres (Chronicorum Libri duo ou Historia
Sacra), qui s'étend de la création du monde
à l'an 410, et dont le style élégant et
concis lui a valu le nom de «Salluste chrétien *¹».
Cet ouvrage constitue une source importante
sur l'affrontement entre l’arianisme *² et
le priscillianisme *³ dans les Gaules.»*¹ Salluste est le premier en date des historiens romains qui soit en même temps un grand écrivain. *² En opposition aux trinitaires de l'époque, l'arianisme était considéré comme une doctrine hérétique des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité de Jésus-Christ avec Dieu-le-Père. *³ Selon le catholicisme de l'époque, le priscillianisme était une hérésie de Priscillien, Espagnol du 4e siècle, qui professait que l’âme de l’homme venue du ciel tombait dans les mains du principe du mal, et que ce principe l’adjoignait au corps ; il condamnait l’usage des viandes et du mariage, et confondait le Père avec le Saint-Esprit.
«Les
analystes disent que ses Chroniques (Historia
Sacra) sont restées dans l'ombre comme le
laisse penser l'unique manuscrit découvert
à ce jour ; et que le succès ne viendra
que onze siècles plus tard. En effet c'est
au 16e siècle que les réformateurs, séduits
par les idées ascétiques de l'auteur, favorisèrent
la multiplication des éditions et protégèrent
de ce fait l'unique manuscrit. Par chronique
ou chronographie, on entend un récit, exposé
par ordre chronologique, qui couvre l'histoire
sainte à partir de chacun des livres historiques
de la Bible, et l'histoire de l'Église.
Les thèmes qui font l'originalité des chroniques
chrétiennes sont tous présents chez Sulpice
Sévère : l'ancienneté de la religion chrétienne
est l'une de ses idées maîtresses ; la proximité
de la fin des temps est un argument qu'il
utilise pour engager ses contemporains dans
la voie de l'ascétisme ; l'idée millénariste
vient spontanément au lecteur tant Sulpice
Sévère met en valeur la chronologie des
6 000 ans. En outre, cette œuvre, qui reflète
bien les différents courants de pensées
du IVe siècle chrétien, nous renseigne sur
les progrès de l'arianisme dans le monde
occidental qu'il considère comme une hérésie,
son opinion ayant été forgée dans ses relations
avec l'évêque Martin de Tours.» |
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 Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sulpice-S%C3%A9v%C3%A8re
«Il écrivit l'hagiographie du «moine-évêque»
Martin de Tours à son domaine nommé Primuliacum
(commune de Prémillac près de Béziers en Gaule)
sur la route de Toulouse à Narbonne. Dans cette
hagiographie, Sulpice Sévère raconte les années
d'enfance et de jeunesse de Martin, lesquelles
sont dominées par un débat intérieur entre la
fidélité aux obligations militaires de ce fils
de vétéran de l'armée de l'empire romaine et
la fidélité à la vocation monastique, entre
la fidélité au monde et à César et la fidélité
au Christ.»
«En
397, Sulpice Sévère fait paraître une Vita Martini
qui connut un grand succès, et construit l’image
de Martin Saint d’Occident, rivalisant avec
l’image d’Antoine, telle qu’Athanase l’avait
conçu comme saint d’Orient, par la Vita qu’il
avait composée à son sujet. La Vita Martini
est d’abord un discours d’éloge où il s’agit
principalement de uirtutes aeternare (vertues immortelles) ;
de 397 à 398 trois épîtres adressées à des admirateurs
de Martin complètent ce travail parénétique
entrepris par Sulpice Sévère. Dans ces deux
genres d’écriture, le souci de la
vérité
prévaut sur celui du beau style et s’affirme
par la christianisation de l’idéal profane des
exempla.»
«L’auteur fait l’apologie des victoires
remportées par Martin triomphant de
l’arianisme,
du paganisme, du diable et des démons. Les trois
épîtres rédigées après la mort de Martin insistent
particulièrement sur l’action du Saint thaumaturge
et sur sa mort qui s’intègre au culte des martyrs
déjà répandu en Occident dans lequel Sulpice
Sévère espère trouver son propre apaisement
spirituel. Grâce à ces textes, l’éthos chrétien
acquiert une nouvelle splendeur où les vertus
ordinaires de l’homme chrétien diffèrent peu
des vertus surnaturelles du «saint». Parmi elles,
la charité qui se nourrit de la prière dans
la double pratique de la militia Dei et de la
militia Christi. Sulpice Sévère contribue donc
au développement du christianisme soutenu par
le pouvoir impérial ; il permet la diffusion
du culte de Martin dont hériteront au 6e siècle,
Grégoire de Tours et Venance Fortunat, auteur
lui-même d’une Vita Martini versifiée qui consacrera
le paradigme du « manteau partagé »
pour illustrer l’essentiel de la vie de Martin.» |
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  Donc, la majeure partie de ce que nous connaissons sur le personnage de Martin de Tours provient des écrits (particulièrement l'hagiographie) de Sulpice Sévère. Si quelqu'un d'entre vous désire consulter sur Internet, l'hagiographie de Sulpice Sévère sur la vie de Martin, sachez que la version intégrale est à votre disposition à l'adresse http://www.saintmartindetours.eu/p/les-ecrits-de-sulpice-severe.html ainsi que les écrits de ses autres
travaux.
Une version numérisée est également disponible sur http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/martin.htm La préface de l'hagiographie de Martin de Tours commence par une lettre à son frère Didier.
LETTRE-DÉDICACE À DESIDERIUS (Didier) «Sévère à son très cher frère Desiderius, salut.» «En ce qui me concerne, ô frère de mon âme, voici quelles étaient mes intentions au sujet du livre que j'avais écrit sur la Vie de saint Martin. Ce livre, j'avais résolu de le garder pour moi, d'enfermer le manuscrit original entre les murs de ma maison. (...) Mais à tes
instances réitérées je n'ai pu résister. (...) Moi en effet, du jour où je me suis déterminé à écrire, considérant comme un sacrilège de laisser dans l'ombre les vertus du si grand homme, j'ai décidé en moi-même que je ne rougirais pas des solécismes.»
CHAPITRE PREMIER
PROLOGUE «(...) C'est pourquoi je pense faire œuvre utile, en écrivant la Vie d'un très saint homme, qui bientôt servira d'exemple aux autres. Ainsi les lecteurs seront attirés vers la vraie sagesse, vers la milice céleste, vers la vertu divine. En cela, je sers aussi mon intérêt personnel. Je pourrai attendre, non des hommes un vain souvenir, mais de Dieu une récompense éternelle. En effet, si je n'ai pas vécu moi-même de façon à pouvoir servir d'exemple aux autres, du moins j'aurai travaillé à faire connaître celui qui mérite d'être imité.»
«Donc, je vais commencer à écrire la Vie de saint Martin. Je dirai comment il s'est conduit, soit avant son épiscopat, soit pendant son épiscopat. Néanmoins, je n'ai pu parvenir à tout connaître : les faits dont il a été le seul témoin, on les ignore complètement (...) »
 Le seul et unique but visé par Sulpice Sévère en publiant l'hagiographie de Martin de Tours fut de «faire connaitre celui qui méritait d'être imité», déclaré «saint» avant sa mort ! ... Un peu comme l'Église catholique a fait pour «mère Teresa»... Quelques uns d'entre vous diront: « c'est vrai, mais peut-être William Branham s'est juste trompé «de messager»! Et bien non! William Branham s'est plutôt trompé sur toute la doctrine des Sept Âges de L'Église! Il n'y a jamais eu «d'âges»! Rappelez-vous, que tout le livre de l'Apocalypse est un compte-rendu complet de tout ce que Jean a vu en vision, lorsqu'il a été ravi en Esprit, «au JOUR DU SEIGNEUR» Et quel est
ce «JOUR» du Seigneur? C'est le même «JOUR» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 «Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.» Qui oserait enseigner que le «JOUR DU SEIGNEUR» est en fait une période de 2000 ans? Et pourtant, c'est ce que William Branham semble insinuer avec les «Sept Églises» réparties sur 2000 ans avec des «anges/messagers» sortis tout droit de mythes et de légendes, qui n'ont absolument rien en commun avec la foi apostolique! Cet enseignement, c'est du «nicolaïsme»! C'est de la «nourriture spirituelle» sacrifiée aux «idoles»! Et croyez-moi, s'il est une doctrine que le Seigneur hait
ces jours-ci, c.'est bien celle-là!
 2 Thessaloniciens 2:2 «Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, 2 de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là.»
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Selon Wikipédia, Paulin de Nole (en latin Meropius Pontius Paulinus), est né à Bordeaux vers 353, mort à Nole en 431. Il était un poète et un ecclésiastique latin contemporain de saint Augustin et de Martin de Tours, qui l'encouragea dans sa vocation religieuse
et ascétique (comme Martin, il fut un moine). Il a été évêque de Nole de 409 jusqu'à sa mort.
«Illustre aristocrate et poète de talent, Paulin prend la décision, avec l’accord de son épouse Therasia, de renoncer à ses biens et de partir mener une vie d’ascète à Nole en Campanie. (région d'Italie méridionale- Naples) Son ami, Sulpice Sévère, jeune avocat réputé, choisit la même voie du renoncement et se fixe à Primuliacum, près de Toulouse (Gaule/France).»
Correspondance, au IVe siècle, entre Paulin de Nole, évêque ayant renoncé à toutes ses possessions, et son ami Sulpice Sévère, jeune avocat réputé. «Les dernières recherches universitaires, montrent en quoi
l’échange épistolaire de ces «deux Pères de l’Église» reflète le passage entre la culture antique et la culture chrétienne. La conversion à l’ascétisme, le culte rendu aux martyrs, le sens de l’amitié spirituelle, le goût des lettres, mais surtout le dépassement de la morale par l’appel à une existence réellement vécue, tels sont les grands thèmes qu’éclairent cette relation singulière. Paulin de Nole (353-431), d'abord moine puis évêque, est un écrivain latin, contemporain de Martin de Tours et de Sulpice Sévère, originaire également du Sud-Ouest, est connu pour avoir rédigé la Vie de Martin de Tours et des Chroniques.
La conversion à l'ascétisme, le culte rendu aux martyrs, le sens de l'amitié, le goût des lettres, mais surtout le dépassement de la morale par l'appel à l'existence réellement vécue : tels sont quelques-uns des grands thèmes de cette relation singulière.»
Extraits de l'édition «Paulin de Nole, correspondance avec Sulpice Sévère.» «Durant l’hiver 401-402, quel ne fut pas l’étonnement de Paulin,
lorsque celui-ci reçut une lettre (perdue) de Sulpice Sévère apportée
par Victor lors de son second voyage à Nole, le priant d’envoyer son
portrait pour que Sulpice Sévère puisse le placer dans une des
basiliques qu’il fait bâtir a Primuliacum. Il garde le «frater» Victor jusqu’au
printemps 402, époque à laquelle ce dernier quitte Nole avec sa
réponse (lettre 30). Paulin affirme que la demande de son portrait ne
parait guère raisonnable et il envoie à Sulpice Sévère une description
pleine d’humilité de lui-même : celle d’un homme souillé par le péché
originel.
»
«Paulin accueille à nouveau, durant l’hiver 402-403, pour son troisième voyage à Nole, Victor qui lui apporte une lettre (perdue) de
Sulpice Sévère lui demandant des reliques pour la plus grande
basilique de Primuliacum. Au printemps 403, il lui envoie par
l’intermédiaire de Victor, sa réponse (lettre 31), en s’excusant de ne
pouvoir satisfaire son ami car il ne possède plus les reliques nécessaires à la consécration de ses constructions. Il conseille à Victor de s’adresser
à Silvia qui possède des reliques de martyrs orientaux et envoie en
compensation à Sulpice Sévère (de la part de Therasia) un fragment de la croix que Mélanie lui a rapporté de Jérusalem. Il en profite pour retracer, sans doute d’après les récits de Mélanie, l’histoire de l’authentification de la relique.»
La répartition de la correspondance entre Paulin et Sulpice La correspondance peut être classée sous quatre rubriques :
- Les lettres 1 et 5 décrivent la conversion à l’ascétisme de Sulpice Sévère et insistent sur le parallélisme entre les conversions de deux
personnages ; elles évoquent leur vœu commun : honorer saint Félix à
Nole.
- Une amitié contrariée, tel est le thème des lettres 11, 17 et 22 ;
devant le refus de Sulpice Sévère de se rendre auprès du tombeau de
saint Félix à Nole, Paulin laisse éclater sa mauvaise humeur. - La réconciliation entre Paulin et Sulpice Sévère : l’unanimité
entre les deux personnages : envoi du messager Victor à Nole et
parallèle entre la vie monastique à Nole et à Primuliacum : lettres 23,
24, 29, 27.
- Poursuite des échanges entre Paulin et Sulpice Sévère grâce au
messager Victor et description des sanctuaires de Nole et de
Primuliacum : lettres 30, 31, 28, 32.
 Les historiens possédant un compte Google, peuvent avoir accès à une correspondance entre Paulin de Nole ou «saint Paulin» et Sulpice Sévère. Lien Internet (Compte Google obligatoire)
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Aussi: Lettres de Sulpice Sévère, avec Eusèbe, Aurélius, Bassula (sa blelle-mère) (fenêtre superposée)
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Avec ce volume intitulé «Gallus», s’achève l’édition des œuvres complètes de Sulpice Sévère. Vers l'an 404, date probable de la rédaction du Gallus, Sulpice Sévère s’attache à défendre la «sainteté» et la gloire de Martin
et surtout à conforter les admirateurs de Martin qu'on nomme « les martiniens » dans la vénération de leur fondateur, contre les attaques que subit la petite communauté restante. Martin a disparu, et ses disciples se heurtent à des difficultés croissantes.
On y lit la polémique contre les prétentions des moines ascètes qui désire imiter «la sainteté» de Martin,
et on y trouve également de l'information sur l'atmosphère empoisonnée des querelles avec les évêques qui ont condamné Priscillien. Priscillien fut un évêque d'Ávila (Espagne) qui fut condamné à mort et exécuté en 385, pour «hérésie» anticatholique romaine. En fait ce dernier fut malicieusement condamné (pour motifs civils) au chef de «magie». L'évêque Priscillien enseignait que les trois noms de la «sainte Trinité» désignaient une seule «Personne». Bien que Martin demanda la grâce de vie pour Priscillien, il obtient que les disciples de Priscillien ne soient pas poursuivis. Par la suite, Martin de Tours refusa toujours de participer aux assemblées épiscopales, ce qui, avec ses efforts pour sauver de la mort Priscillien, le fit suspecter d’hérésie. Cependant, lorsque Martin devint disciple et le protégé de
l'évêque Hilaire de Poitiers, un fervent défenseur de la «sainte Trinité» il épousa tous les enseignements de ce dernier sur la «Trinité» et lutta à ses côtés contre l'arianisme, une autre «hérésie anticatholique» qui enseignait «l'unité de Dieu», dont la doctrine avait provoqué les affrontements du Concile de Nicée en 325.
Les notes minutieuses et abondantes contenues dans «les dialogues» du Gallus, pourraient fournir une mine de renseignements sur l’évolution du vocabulaire, les
mœurs gauloises ou celles de l’Église en Gaule à cette époque. Les théologiens mentionnent que quelques remarques sont discutables, par exemple, où l’on suggère que la réflexion
de du personnage de «Postumien» revient à «soutenir abusivement» que la «Vita Sancti Martini» serait «parole d’évangile» sur un pied d'égalité avec les Écritures. Ce qui est raconté dans «les dialogues» du Gallus, n'a pour but qu'exalter «la sainteté» de Martin et n'a aucune valeur d'édification évangélique. Les seuls «dialogues» entre Martin de Tours et
ses contemporains, ou encore des «réflexions» entre lui et Dieu ou des «anges» sont des mythes et des légendes, qu'il faut plutôt prendre pour des
allégations de prodiges et de soi-disant miracles. Sulpice Sévère (Gallus) veut démontrer à un ami, Postuinianus, par ces «dialogues», la supériorité de «saint Martin», célèbre évêque de Tours, sur les saints orientaux les plus connus. Après un séjour de trois ans, le personnage de Postumianus rentre d’Orient où il a étudié, avec le plus grand intérêt, la vie des moines et des ermites égyptiens. Postumien, est un admirateur inconditionnel de «saint Martin» et décrit les coutumes ascétiques des moines de Martin, leurs visions et leurs miracles. Il rapporte aussi bien de savoureuses anecdotes sur les " Pères du désert " que le récit des luttes peu édifiantes entre moines et évêques à propos des
doctrines «hérétiques» à Alexandrie. Récits et polémiques, miracles et controverses alternent. L''autre personnage nommé Gallus, un de ses disciples, raconte ses miracles au
milieu de l’émerveillement et de l’émotion générale. Vous pouvez consulter les transcriptions en Français des 3 «Dialogues» de Supice Sévère en suivant ce lien: Sulpice Sévère: Gallus. Dialogues sur les «Vertus» de Saint Martin.
Dialogues de Sulpice Sévère (Ce lien est hébergé sur ce site et s'ouvre dans une fenêtre superposée) Un lien externe existe: http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/dialogues.htm |
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«Le mot altruisme et l'adjectif altruiste s'appliquent aujourd'hui à un comportement animal et humain caractérisé par des actes à priori désintéressés, ne procurant pas d'avantages apparents et immédiats à l'individu qui les exécute mais qui sont bénéfiques à d'autres individus et peuvent favoriser surtout à long terme un vivre-ensemble et une reconnaissance mutuelle au sein du groupe où il est présent, bien que l'altruisme brut soit néanmoins un acte ne demandant rien en retour.
En Occident, ils peuvent caractériser une valeur culturelle et sociale - parfois à contre-sens de la culture et de la société dominante : un acte héroïque comme le sauvetage d'une vie humaine ou d'un être vivant parfois au péril de la propre vie du sauveteur bénévole, une succession d'actes ou de services quotidiens sans rien attendre en retour, une manifestation d'un amour désintéressé envers un autrui inconnu.»«Ce type d'acte est qualifié parfois de philanthropique, c'est-à-dire exprimant le souhait qu'autrui trouve ce qui peut lui être inaccessible, accessoirement un bonheur, matérialisé ou instrumentalisé grâce à des fondations ou des institutions. Le terme altruisme peut être considéré comme antinomique d'égoïsme.
Ce terme est parfois dévoyé vers le sens d'empathie ou réduit le plus souvent à la simple générosité du donateur, mais l'altruisme est d'abord une générosité libre et gratuite, libérée des contraintes, des ordres et des hiérarchies sociales au point de s'afficher contre l'ordre dominant d'essence politique et/ou religieuse, que ce dernier soit corrompu ou que ses valeurs fondatrices soient diluées et évanescentes au sein d'institutions plus ou moins bureaucratisées ou arriérées. Dans ce cas réducteur, il peut être décrit par l'éthique de réciprocité, qui n'est parfois qu'une copie philosophique équivoque ou essentialiste du don/contredon spécifique de nombreuses sociétés traditionnelles.
L'altruisme et la générosité du cœur n'ont aucune dimension universelle. Il n'en demeure pas moins que le regard sur l'altruisme tend à s'universaliser avec la progression du modèle de la société urbaine et occidentalisée.»
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Définition de l'altruisme : Ce mot a été créé par Auguste Comte (1798-1857) pour la première fois en 1854 dans le «Catéchisme positiviste» à partir du mot «autrui», venant du latin alter, «autre», avec le suffixe -isme, servant à former des mots correspondant à une attitude, un comportement, une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie.
Les dictionnaires rapportent que l'altruisme est une disposition de caractère qui conduit à s'intéresser, à se dévouer, à se consacrer et à vouloir faire le bien aux autres, à les aider, à faire preuve de générosité envers eux, sans rien attendre en retour.
L'altruisme est un sentiment désintéressé d'amour pour autrui qui peut être instinctif ou réfléchi. Il s'oppose à l'égoïsme. Aujourd'hui l'altruisme est au centre de la morale positiviste, prônée dans la plupart des morales religieuses (bouddhisme, christianisme, islam, etc. Lu sur Internet «Si la religion stimule l’altruisme, c’est surtout parce que ses adhérents pensent qu’une "figure" d’autorité (Dieu) les observe et s’assure qu’ils font «correctement des choses bonnes», ou parce qu’ils veulent maintenir leur réputation de croyant vertueux respectant les enseignements religieux. Les études qui montrent une relation entre l’altruisme et la religion reposent souvent sur des comptes-rendus personnels : les sujets déclarent eux-mêmes qu’ils sont désintéressés, plutôt que par une observation directe de ce qu’ils font. Ce type de données est notoirement douteux.»
La «vertu» altruiste est 100% humaine Sauf qu'en philosophie, l'altruisme n'a absolument rien à voir avec une «foi» religieuse, mais est plutôt un principe du comportement qui fait du bien des autres «la finalité ultime» de toute action morale. Donc, même la psychologie reconnait que l'altruisme est une «attitude» d'attachement, de bonté, voire de vénération envers les autres, et que c'est 100% humain, tout comme la philanthropie et les œuvres de charité.
Lorsque William Branham a lu la «Vie Sancti Martini» de Sulpice Sévère, il a tellement été impressionné que dans plusieurs prédications il a déclaré: *** [60-1208] L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) ... Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. »
**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? »
Ils ont dit : «Non. »
Il a dit : «C’est Martin. »
Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »
 À tous ceux qui ont donné un chèque en blanc aux déclarations de William Branham, je suis désolé de vous contrarier, mais «on ne devient pas un saint» en vivant «une vie» entièrement obsédée par un ascétisme rigoureux et une grande «vertu altruiste» et on ne devient pas un «puissant prophète de Dieu» parce qu'on
construit des «abbayes et des monastères» et qu'on fait du prosélytisme pour les remplir. William Branham n'a pas su reconnaître «l'arnaque spirituelle» des légendes sur Martin de Tours et cela lui est maintenant entièrement crédité. Martin de Tours n'a jamais été «un puissant prophète» de Dieu, pas plus que William Branham d'ailleurs. Quand quelqu'un se tient jour et nuit dans la présence de Dieu, il n'affirme pas de telles hérésies.
J'ai choisi de vous mentionner ci-dessous le «modèle» de «mère Teresa» qui, selon les témoignages contemporains, aurait été «une sainte vivante» bien avant que Rome la «canonise». Nul doute que cette personne offrait l'image d'une «personne altruiste» comme
Sulpice Sévère a bien voulu nous le montrer avec le personnage de Martin de Tours. La similitude entre Martin et mère Teresa est étonnante. Les deux sont des «religieux» et frappent l'imagination du monde entier par leur «œuvres altruistes» et «leurs soi-disant miracles». Leur «culte de la souffrance» et leur «grande rectitude morale» ont propulsé leur propre vénération en tant que «saints» digne de prières et de culte d'intercession. Ces personnages occultent complètement le rôle de l'Esprit dans la réelle sanctification, et l'authentique nouvelle naissance est reléguée à une forme de «renoncement personnel» digne de la vie des moines ascètes bouddhistes qui sont obsédés par la
«charité altruiste». Lu sur Internet «Mère Teresa, mondialement connue pour son engagement en faveur des déshérités de Calcutta, la «religieuse» indienne d’origine albanaise, prix Nobel de la paix en 1979, a été élevée au rang de «sainte» par le pape François. «Sa vie, elle l’aura passée aux côtés des humbles, des nécessiteux, des réprouvés. Treize ans après sa béatification (le 19 octobre 2003), Mère Teresa, disparue en 1997 à l’âge de 87 ans, a été canonisée, sur la place Saint-Pierre de Rome, par le pape François lors d’une messe à laquelle ont assisté près de 100,000 fidèles. Cette élévation au rang de sainte, la religieuse indienne d’origine albanaise, lauréate du prix Nobel de la paix en 1979, la doit à son intercession miraculeuse en faveur de deux malades ; condition requise par l’Église catholique pour accéder à la canonisation. De mère à sainte, cette icône de la charité dans les bidonvilles de Calcutta aura connu, de son vivant et au-delà, un cheminement peu commun.
«Depuis 1950, lorsque le Saint-Siège a donné son aval à la fondation des Missionnaires de la charité, cette congrégation n’a cessé de croître. Forte aujourd’hui de près de 6 000 membres, elle est présente dans plus de 130 pays. Correspondant de la BBC à Rome pendant cinquante ans, David Willey conserve un souvenir très précis de sa rencontre avec la religieuse au fameux sari blanc piqué d’un liseré bleu. « Elle m’avait touché le cœur et transmis sa joie de vivre », se remémore-t-il, évoquant son impression d’avoir côtoyé une « sainte vivante ». Pour la population de Calcutta, Mère Teresa, proche de Jean Paul II, a toujours été un modèle de sainteté, et ce bien avant que le Vatican ne songeât à la
canoniser. Beaucoup, là-bas, se rappellent sa « présence particulière » et sa grande rectitude morale. D’aucuns, en effet, l’ont accusée d’avoir voulu « répandre » le christianisme en Inde sous couvert d’action caritative. Son culte de la souffrance (plutôt que son soulagement effectif par la médecine) et son opposition à l’avortement lui ont également valu d’être fouaillée de critiques.» http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/05/mere-teresa-ou-la-canonisation-de-l-altruisme_4992461_3210.html
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L'ascèse (religieuse) est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «soi-disant» perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique. Relèvent par excellence de l'ascèse – le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec le répugnant, la solitude, (Le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul» ) le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle (d’où dérive la chasteté), la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale
méprisée, etc. De manière générale, l’ascèse consiste à résister à ses besoins autant qu’il est possible en les étouffant par des exercices divers. Dans l'hagiographie de Martin, Sulpice Sévère fait mention que l'ascèse de Martin est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière, la communauté des biens, le repas commun, la copie de manuscrits.
Il est mentionné que Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte.
Ainsi, comme au monastère de Marmoutier, fondé par Martin, la discipline est affiliée à celle de Martin, réglée non pas sur une règle écrite, mais avant tout sur le charisme et l’exemple ascétique de Martin. C'était là, son «message»....
Extraits de: L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. par Pierre-André Bizien Mémoire de maîtrise de Pierre-André Bizien (mention très bien). pierreandrebizien@yahoo.fr Site: http://kephas.canalblog.com/
«(...) Les deux premières traditions monastiques gauloises proviennent de deux régions
différentes: le monachisme Martinien s’ancre autour de la Loire, et le monachisme Lérinien est d’origine méridionale. Le monachisme Martinien. C’est en 361 que saint Martin de Tours fonde le premier monastère gaulois à Ligugé près de Poitiers. À l’origine, une communauté d’anachorètes se regroupent autour de Martin dans des cavités rocheuses. En 375, après avoir été élu évêque (371), il crée un second monastère, Marmoutier (maius monasterium.
Son ascèse est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière. Il impose à ses disciples la communauté des biens, le repas commun, mais dispense du travail manuel comme ascèse, si l’on excepte les plus jeunes disciples qui s’adonnent à la copie de manuscrits. Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. (...) » «Les pratiques de mortification corporelle utilisées au sein des monastères gaulois sont très variées. De nombreux instruments comme la discipline, le cilice, les ceintures de fer ou autres croix armées de pointes sont utilisés. C’est le fouet qui prédomine, surtout au sein des monastères provençaux. « qui aime son fils lui prodiguera le fouet »,
« Si, pour une faute quelconque, quelqu’un doit recevoir la discipline du fouet, on ne dépassera jamais le nombre légal de coups, c’est-à-dire 39 »
. Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu. La coutume d’aller pieds nus, soit habituellement, soit pendant un temps prolongé ou dans des circonstances déterminées, est adoptée par de certains ascètes. Elle est souvent imposée comme acte de pénitence. Le danger de tous ces exemples d’ascétisme extrême, érémitique avant tout, est le repliement exagéré sur soi-même débouchant sur un individualisme étroit contradictoire avec l’esprit évangélique que les ascètes sont sensés imiter. Il fait encourir à ses adeptes le danger d’un amour-propre excessif, et il induit le désir de battre des records pouvant aboutir, comme en Orient, à des « concours d‘ascétisme » . L’ascèse n’étant pas un but mais un moyen, l’ascétisme extrême dévoie son sens originel.»
Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction.

Le mot «ascétisme» vient du mot «ascèse» et peut être interprété de la même façon que «l'ascèse», comme étant l'ensemble des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, pénitence, abstinence sexuelle, célibat …) qui ont pour but une «union intime avec Dieu» en «fuyant» «les choses du monde». D’un point de vue biblique
Il est commun dans les mentalités «religieuses» d’associer la religion à des pratiques d’ascèse, d’auto-condamnation, de pauvreté, de mortification, d'abstinence, d'altruisme, etc... Dans «la Vie de saint Antoine» publiée par l'Évêque Athanase d'Alexandrie, il est raconté qu'Antoine a pris à la lettre le passage des Écritures: « Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres, et viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux (Mt 19, 21) » (Vita Antonii, 2, 1-3).

Dans
l'hagiographie de «saint Antoine», son auteur l'évêque Athanase d'Alexandrie, dit qu'Antoine reçut ce passage comme si le Seigneur s’adressait à lui personnellement. De retour chez lui, il appliqua à la lettre, ou presque, la prescription de Jésus. Méditant encore une autre parole entendue à l’église, «Ne vous souciez pas pour le lendemain (Mt 6, 34)», il fut pris d’un remord intérieur, et prit une décision encore plus radicale : il vendit tout ce qu’il possédait, distribua le prix obtenu aux pauvres, et se retira loin du bruit du monde, pour suivre en tout son Maître, pauvre et chaste, et vivre une vie ascétique.
Antoine ne fut pas le premier à choisir ce style de vie. Athanase nous apprend qu’il y avait un vieillard ascète dans le village voisin d’Antoine. De même il nous est dit que celui-ci allait souvent consulter d’autres ascètes qui pratiquaient une vie intense de prière et d’abstinence. De ces contacts, Antoine apprend que l’ascèse est un «métier» qui s’apprend graduellement par la pratique de la prière, l’abandon, le dépaysement. Ainsi il se retira dans un tombeau, dans la proximité des lieux habités, et vers l’âge de 35 ans il traversa le Nil et il s’établit dans une fortification abandonnée. Pendant 20 ans, il expérimenta à la fois le progrès dans la vie spirituelle, mais aussi la sècheresse spirituelle et la lutte quotidienne qu’il dut mener contre le «démon»
(abstinence sexuelle).
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Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile. Le vrai modèle Apostolique que nous donne Paul s'aligne sur une sanctification qui est à un
milliard d'années-lumière des pratiques ascétiques et monastiques: Paul dit expressément: Galates 6:14 «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » Paul avait en lui, la pensée perpétuelle d'une sanctification exclusivement validée par le sacrifice de Jésus. Lorsque Paul dit «l'être tout entier» il n'ya a aucune place pour une «auto-sanctification» par l'ascétisme. 1 Thessaloniciens 5:23 «Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre
Seigneur Jésus Christ !»
Paul insiste pour dire que seul Dieu a le pouvoir de sanctifier et que c'est seulement par une pensée perpétuelle du «sang de l'Alliance en Jésus» qui sanctifie: Hébreux 2:11 «Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» et Hébreux 10:29 «(...) de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane
le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ?
»
Comment pouvez-vous «devenir un modèle» (par une vie d'ascète et de moine) avec votre propre justice et ensuite prétendre que «vous vous tenez (en pensée) dans la présence de Dieu? Qui peut comprendre qu'un Martin de Tours n'a jamais eu en tête la valeur du «sang expiatoire de Jésus» pour «sa sanctification» devant Dieu?
Luc 16:15 «Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.» Philippiens 3:9
« (...) et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,» Romains 10:3 «(...) ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; »

Il faut être vraiment «aveugle» spirituellement pour croire que «la sainteté divine», ou même seulement une petite portion de «sainteté» s'acquiert par des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, célibat et abstinence, pauvreté et altruisme. Ces pratiques existaient bien avant le «christianisme», et nous pouvons les retrouver encore de nos jours chez les moines Bouddhistes. Ces préceptes n’ont rien de scripturaire : «Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23).
Alors, comment expliquer qu'on accorde à un personnage tel que Martin de Tours, le rôle de «messager divin», tel que William Branham l'enseigne dans «Les 7 Âges de l'Église» ? Et vous savez quoi? Qui dit «messager», dit aussi «message». Et vous croyez vraiment qu'un homme comme Martin avait un «message de la part de Dieu»? Quand vous aurez compris que ce personnage opta pour «l'ascétisme» afin de «se rapprocher de Dieu», au lieu de se revêtir de la pensée perpétuelle du sacrifice et du sang de Jésus, et fut obsédé une grande partie de sa vie à créer des abbayes et des monastères et se donner lui-même en exemple pour les remplir de «moines» comme lui, vous rejetterez cet enseignement
des Âges de l'Église, avec dégoût.
Qui veut croire que William Branham «a réellement reçu une révélation divine» seulement après avoir lu «la vie de saint Martin» ou la vie des «pseudo-saints de son époque» ? Pendant combien d'années avez-vous essayé de «digérer» cette nourriture avariée soutenue par des déclarations de William Branham, telles que:
«(56) Pour l’étoile, pour
l’ange de cette église, d’après
tout ce que le Saint-Esprit
m’a laissé voir, j’ai choisi
Martin. Ce fut
la révélation qui m’en a été
donnée à la suite de la lecture
de l’histoire des saints de
cette époque. J'ai
choisi Martin parce qu’il fut
un homme pieux; à
mon avis, il avait dix fois
plus que Patrick le ministère
d’apôtre. (58) Martin
a vécu de 315 à *399.
La
raison pour laquelle je l’ai
choisi de préférence aux autres
saints de ce temps,
c’est à cause de la manière
dont il s’est comporté.» (William Branham : L'Âge de l’Église de Pergame prêché 60-1207
*** [60-1208] L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) ... Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. »
**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? »
Ils ont dit : «Non. »
Il a dit : «C’est Martin. »
Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »
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Le monachisme est un mode de vie et de spiritualité, et ce mot englobe autant «l'état de moine» que l'ensemble des communautés monastiques et leurs règles ascétiques. Actuellement, le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin. Le mot vient du grec ancien monos
qui signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire » et le monachisme tire sa source dans les règles de «l'ermite saint Antoine» dont la vie ascétique et érémitique (du mot ermite) nous est connue par l'hagiographie du patriarche Athanase d'Alexandrie, contemporain de Martin de Tours.
Avec assurance nous pouvons dire que le monachisme n’a jamais été le mode de vie enseigné par Jésus ni les chrétiens de l'époque apostolique.
Voici ce que Jésus prêchait : " Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde, un ville située sur une montagne ne peut être cachée et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. " (Matthieu 5.13-16). La Parole de Dieu dénonce ceux qui «ayant l’apparence de la piété renient ce qui en fait la force» (2Timothée 3.5). Elle ne mentionne nulle part un quelconque avantage lié à un vœu de pauvreté.
 Lien Internet Un anachorète (du grec ancien : να`ieuses, afin de mener une vie ascétique (...).
Les anachorètes sont des ermites. À la différence des cénobites, lesquels sont aussi des ermites, qui vivent retirés du monde mais en groupe, les anachorètes vivent retirés du monde, mais seuls, individuellement. Ils devaient faire vœux de stabilité dans leur retraite, souvent dans une cellule adjointe à une église. Ils devaient également se soumettre à un rite de consécration, voisin d'un rite de funérailles, à la suite duquel ils étaient considérés — au moins spirituellement — comme « morts au monde », sorte de saints vivants. L'anachorétisme est connu par l'archéologie et les écrits anciens et par sa survivance dans l'Angleterre médiévale. Pour l'Église catholique, l'anachorétisme est « une des autres formes de la vie consacrée » et gouvernée par les mêmes normes que l'érémitisme. Les historiens ont décelé plusieurs raisons à un tel mouvement érémitique au IIIe siècle. Outre l’aspect purement religieux qu’est la volonté de se rapprocher des martyrs et de suivre la voie indiquée par Dieu dans les Écritures, on peut corréler ce mouvement avec la situation politique du moment.
Au IIIe siècle, l’Église entre en contact avec l’État. En découle une transformation du christianisme en une religion de masse6. Le christianisme de son côté, encourage la pratique de comportements conformes aux textes de l’Évangile et aux idéaux
chrétiens. Par exemple, on encourage l’homme à faire subir à son corps des pratiques ascétiques avant qu’il ne ressuscite sous la forme d’un corps glorieux ; la chasteté est également prônée par le christianisme au même titre que la pauvreté ; on
présente la mort comme une dormition avant la résurrection. |
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La vie érémitique et ascétique, qu'ont choisi des individus, tels que Martin de Tours, ainsi que les premières règles du monachisme catholique dans l'empire romain, trouvent leur source dans la rencontre entre l'évêque Athanase d'Alexandrie (qui devint patriarche d'Alexandrie) et un ascète retiré en ermite dans le désert Égyptien, nommé Antoine, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert.
La notoriété d'Antoine l'ermite, lui a été conférée par l'évêque Athanase
d'Alexandrie, qui publia son hagiographie. Son récit «des faits et gestes d'Antoine» deviendra une véritable «charte de la vie spirituelle la plus haute du catholicisme» en même temps que l'évêque Athanase assigne dans le catholicisme une place importante au monachisme. La popularité de «la vie d'Antoine», s'explique par sa diffusion très rapide, en grec, en latin, mais aussi en araméen, en copte, en éthiopien, en géorgien, en syriaque et en vieux slave. Finalement, il semble que tous les monastères en avaient une copie. C'est à compter de cette époque que les peuples «évangélisés» au catholicisme de l'Église de Rome, ont commencé à vénérer ce «saint» et ont trouvé un «merveilleux intercesseur», en cet Antoine dont
l'évêque Athanase avait «divulgué la sainteté».
Nul ne peut dire exactement combien de fois Athanase d'Alexandrie rencontra Antoine, mais à une occasion, probablement la seule qui fut une rencontre publique et attestée entre les deux hommes, l’évêque, en signe de reconnaissance, remit à Antoine surnommé le « père des moines » un manteau que, dix-huit ans plus tard, au moment de sa mort, Antoine va lui restituer (Vita Antonii). Selon l'interprétation que j'ai trouvé dans le contexte historique, il semble que cette restitution symbolique, à un moment ou le patriarche Athanase était sur le point d’être à nouveau chassé de son siège et exilé, signifiait que
le moine ascète Égyptien ne laissait d’autre successeur, que l’évêque d’Alexandrie lui-même. Athanase publiera finalement son hagiographie «la vie de saint Antoine (Le Grand)» ou la «Vita Antonii», dont le modèle de vie a par la suite inspiré tout le
monachisme catholique.
Contemporain de Martin de Tours, le patriarche Athanase d'Alexandrie vécut jusqu'en 373, mais avant de publier son ouvrage vers 360, il enseigna et propagea et glorifia les préceptes de l'ascétisme érémitique d'Antoine, lesquels imprégnèrent fortement la personnalité de Martin. Une simple recherche sur Internet nous offre beaucoup d'informations sur Athanase d'Alexandrie et les historiens font remarquer que Martin de Tours le rencontra personnellement, lorsque ce dernier, exilé par l'empereur et les évêques ariens, se réfugia chez l'évêque Maximin
à Trèves (Allemagne) en 335. L'histoire nous apprend qu'il se lia
d'amitié avec Maximin, avec qui il voyagea pendant quelques années, qui plus tard, lui fit connaitre et rencontrer l'évêque Hilaire de Poitiers, dont il devint le disciple inconditionnel.
 La rencontre avec le patriarche Athanase imprima profondément dans l'esprit de Martin les premiers éléments de la vie érémitique et ascétique. L'influence qu'Athanase eut sur Martin est indiscutablement historique et par la suite, l'histoire nous révèle que Martin se lia presque toujours, sinon exclusivement, avec des personnages partageant les mêmes aspirations de créer un monachisme «catholique», fondé sur les notions érémitiques
qu'Athanase lui avait inculquées. Ce n'est pas par hasard que le propre frère de l'évêque Maximin, nommé Mesme, devint un disciple de Martin et qui endossa la vie monastique à l'abbaye de Liguré, que Martin fonda ver 360.
Un
Lien Internet (Saint Antoine le Grand et le commencement de la vie monastique, par
Lucian DINCA)
Antoine le Grand, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert, est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360.(Alexandre d'Alexandrie est mort en 373.)
Il serait né vers 251 et
est mort vers 356 (la même année que Martin de Tours devient disciple d'Hilaire de Poitiers) à l'âge de 105 ans. Il est fêté sous le nom de saint Antoine 17 janvier par les catholiques. (...) Né en Égypte à Hérakléopolis Magna (aujourd'hui Qeman, Fayyoum) dans une famille assez riche d'agriculteurs égyptiens fervents chrétiens, Antoine devient orphelin à dix-huit ans avec une sœur cadette à élever. Ayant des terres à cultiver, il prend l'Évangile à la lettre (Mt 19,21, à l'âge de vingt ans, et distribue tous ses biens aux pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté féminine comme «vierge consacrée», puis il commence sa vie d'anachorète dans un lieu isolé près d'un de ses champs.
Vêtu d'une haire en crin, il partage son temps entre la prière et le travail auprès de la cabane d'un vieil ascète qui l'initie à la vie érémitique. Il décide de renforcer sa retraite en partant vivre pendant 13 ans dans le désert (le chapitre V de la Vie d’Antoine mentionne qu'il va jusqu'à s'enfermer dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne), fondant la communauté des Kellia (en) (vivant dans des huttes, des grottes ou de petits ermitages, il célèbre avec sa communauté le samedi) avec son disciple Ammonas qui s'est précédemment installé à Nitrie.
L'afflux de nombreux disciples troublant son isolement, il part en 285 vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, (...) , il subit les tentations du Diable ; (...) , les démons s'attaquant à sa vie. Antoine résiste à tout et ne se laisse pas détourner par les visions enchanteresses qui se multiplient.
Peu à peu, Antoine le Grand a des disciples qui viennent suivre son enseignement. Ils vivent à proximité dans des grottes et l'écoutent prêcher, s'associent à lui pour prier. Au fil des ans, ils se regroupent en différents noyaux de disciples choisissant un plus ancien à leur tête et choisissant tous Antoine comme guide spirituel. Ils sont à l'ouest et à l'est du Nil. Hilarion de Gaza le sollicite en 307 pour obtenir des conseils sur la façon d'organiser un monastère dans l'actuelle région de Gaza, considéré comme l'un des premiers de la chrétienté.
En 312, Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd'hui le monastère Saint-Antoine). Le Diable lui apparaît encore de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu'à la violence.
Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s'opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand |
Note: L'étude sur l'influence extérieure qu'a reçue, Martin de Tours, sur la vie ascétique et monastique, sera reprise et analysée en profondeur dans la deuxième partie consacrée à Martin de Tours.
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Parmi les divers crimes présent dans les pénitentiels, le respect des mœurs, notamment sexuelles, pour clercs et laïcs est un élément central, on peut le voir chez Colomban, vers 600, qui dans sa règle destinée aux moines, énonce les terribles peines qu’il faut leur infliger, surtout en matière de chasteté. Mais aussi vers 730, avec Bède le Vénérable qui consacre pas moins de quarante paragraphes de son pénitentiel à la fornication.
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À la fin du 4e siècle, «saint Martin,» fait du prosélytisme dans les campagnes gauloises, et fonde un monastère à Ligugé, près de Poitiers. Devenu évêque, il organise un autre monastère, en face de la ville dont il est l'évêque, Tours :« l'abbaye saint-Martin»
à Marmoutier. «L'apôtre de l'Irlande», «saint Patrick» organise au 5e siècle l'Église catholique en ce pays en créant des monastères le cadre de l'Église de l'île ; certains abbés sont en même temps évêques.
Le pape Grégoire le Grand envoie en 596 des moines pour faire du prosélytisme en Angleterre ; ils créent des monastères pour assurer l'office dans les cathédrales. Le prosélytisme des pays germaniques aux 8e et 9e siècles est, elle aussi, l'œuvre des moines. Et finalement, la découverte du nouveau monde, les 2
Amériques seront «évangélisées» par les divers ordres monastiques de France et d'Espagne. Tout au long de cette publication, vous comprendrez le degré de «désolation» dévastateur dont William Branham a voulu donner à ceux qui ont cru sincèrement à «son inspiration» en tant que »prophète»
et homme de Dieu. Vous comprendrez aussi que les modèles et personnages qu'il a choisis (sauf Paul) pour illustrer la théorie des 7 dispensations de L'Église en 7 périodes distinctes ne peuvent en aucun cas satisfaire aux critères élémentaires de l'authentique nouvelle naissance telle que mentionnée par Jésus
lui-même, et les Écritures apostoliques, et particulièrement les Épitres de Paul.

 En Occident, le monachisme est importé d’Orient dans la deuxième moitié du
4e siècle. Avant cela, c’était le modèle ascétique qui prédominait mais sans les aspects de la solitude ou de l’errance. Les religieux vivaient dans la privation, la chasteté et la pauvreté mais ne quittaient pas leur maison ni leur famille.
Un conflit entre Arius, fondateur de l’arianisme (Unité de Dieu), et Athanase (Trinitarianisme), au début du 4e siècle, force ce dernier à s’exiler en Occident. Il propage alors les idées des «Pères du désert», notamment grâce l'hagiographie, «la Vie de Saint Antoine». C’est ainsi que les principes de l’érémitisme oriental se répandent en Occident. Par la suite, Martin, évêque de Tours, tentera de vivre une vie d'ermite selon le modèle égyptien et cherchera à revenir aux sources du monachisme ancien. Les préceptes de l'ascétisme de Martin vont servir de modèle aux ermites du Haut Moyen Âge. Son idéal ascétique se propage. En Occident, l’ascétisme oriental se répand : au même titre qu’en Orient, le rapprochement de l’Église et de l’État provoque un besoin de retrouver un idéal religieux ancien. Le moine Jean Cassien, dans le but d’organiser et d’administrer les moines dans la Gaule méridionale, prône les valeurs apostoliques, « cette antique perfection ». Il encourage les moines à partir des villes et pratiquer les règles établies par les apôtres.
Le centre de spiritualité se déplace de Tours à Lérins, puis les idées se propagent par la vallée du Rhône et atteignent l’île de Bretagne. Saint Patrick, au milieu du 4e siècle, a le désir d’évangéliser l’Irlande. « Le courant monastique passe du continent à l’île des Saints. ».
(...) À la fin du 5e siècle et au début du 6e siècle, il est interdit aux moines de vivre dans des cellules personnelles, excepté dans l’enceinte d’un monastère. (...)
Les conséquences d’une telle propagation de l’idéologie ascétique à travers le mouvement des anachorètes ne sont pas négligeables dans l’histoire du monachisme occidentale. Entre le 5e siècle et le 8e siècle, on ne dénombre pas moins de 52 fondations de centres monastiques et 78 villes, en Gaule du nord.
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Les réseaux martiniens en Irlande médiévale (Martinian networks in early medieval Ireland) Par
Jean-Michel Picard http://journals.openedition.org/abpo/2473 «Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Colomban, à
Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Colomban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des
hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du ixe siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne.
Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du
8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»
«(...) C’est dans ce contexte-là, du vivant du saint, que Sulpice Sévère commença à rédiger son œuvre, la Vita Martini, la première et la plus célèbre hagiographie du saint (6). Son premier
hagiographe (et ceux qui suivirent) dut faire face à un problème capital : comment intégrer Martin – un non-gaulois illettré et ascète – dans le cadre hagiographique qui conviendrait au milieu éduqué, aristocratique et gaulois dans lequel Sulpice évoluait
(7) ? La réponse est une œuvre dans laquelle Martin, de thaumaturge controversé travaillant en marge de la société romaine, est transformé en moine-évêque situé en son centre même. C’est cette image de Martin qui a traversé les siècles et a été transmise de la
Gaule au domaine des Francs puis à Rome, en Bretagne, en Irlande et au-delà.»
Références: FONTAINE, Jacques, Sulpice Sévère : Vie de saint Martin,
Sources chrétiennes 133-5, Paris, 1967-9 ; HALM, Karl, Sulpicius Severus : opera qui supersunt, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 1, Vienna, 1866. Sur le désir d’intégrer Martin aux aspirations d’autorité et de communauté pré-existantes, cf. VAN DAM, Raymond,
Leadership and community in late antique Gaul, London, 1985, 119-40 ; VAN DAM, Raymond, Saints and their miracles in late antique Gaul, Princeton, 1993, 13-15. Sur le contexte dans lequel les œuvres de Sulpice ont été écrites et les
préoccupations contemporaines qu’elles contiennent, cf. STANCLIFFE, Clare, St Martin and his hagiographer : history and miracle in Sulpicius Severus, Oxford, 1983. |
Voyez par
vous-mêmes! La dévotion à Martin de Tours subsiste encore aujourd'hui en Irlande! Traduction Française de la page http://catholicheritage.blogspot.ca/2010/11/irish-devotion-to-saint-martin-of-tours.html Irish Devotion to Saint Martin of Tours
Dévotion irlandaise à Saint Martin de Tours
«Le 11 novembre est le jour de la fête d'un des pères du monachisme gaulois, Saint Martin de
Tours, dont la vie de Sulpice Sévère a influencé la future écriture de l'hagiographie. Martin était un saint très vénéré par la première église irlandaise.
Le Martyrologe d'Oengus lui rend un vibrant hommage ...
Ainsi, il semblerait qu'au début du 9ème siècle, la dévotion à
Saint Martin était bien établie en Irlande...(...) Dans la vie de Columba d'Iona, Adamnan mentionne en passant que St Martin a été commémoré pendant la
messe à Iona. Nous ne pouvons pas être sûrs, bien sûr, si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin
du 7ème siècle ou celle de St Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant sa vie de Columba, Adamnan a été clairement influencé par la vie de St Martin par Sulpice Sévère...» |

Les premiers moines apparaissant en Égypte ont un premier foyer au sud d’Alexandrie, marqué par la figure d'Antoine.
Ensuite, l'évêque d'Alexandrie «saint Athanase» popularise la figure d'Antoine, considéré comme le «fondateur du monachisme» dès le lendemain de sa mort en 357 en rédigeant le «récit» de sa vie (hagiographie). Ce «récit» circule à travers tout le monde chrétien, qu'il soit d'expression grecque, latine ou araméenne ».
L'érémitisme (du mot ermite) en Basse Égypte, premier grand foyer du monachisme, précède de peu le «cénobitisme», c'est-à-dire une vie d'ermite mais dans un cadre de communauté, qui est le second foyer se développant en Haute Égypte. Il semble que le vrai fondateur du mode de vie cénobitique soit Pacôme le Grand. Au début du 4e siècle, (contemporain du Concile de Nicée) il établit une première communauté à Tabennèse, une île sur le Nil à mi-chemin entre Le Caire et Alexandrie. Il fonde huit autres monastères dans la région au cours de sa vie, totalisant 3,000 moines. Peu à peu, les moines errants sont contraints de se fixer. Les empereurs nomment les abbés à la tête des grands monastères, provoquant parfois le mécontentement des moines. En Occident, les moines sont pendant le premier millénaire, les fers de lance du
prosélytisme des masses pour les inciter à joindre le catholicisme. Ils créent des monastères dans des régions encore païennes. Pauvreté, obéissance, renoncement et abnégation personnelle sont le fondement de toute vie monastique. Les règles monastiques sont les règles par lesquelles sont gouvernés les ordres monastiques (le terme monastique fait référence au monachisme, la condition des moines et de leurs monastères fondés à l’origine dans le désert, dans des environnements éloignés du monde) ;
Les règles monastiques les plus répandues sont : - La Règle de saint Augustin, de «saint Augustin» (4e siècle-5e siècle). - Règle de saint Basile (4e siècle). - Règle de saint Benoît (règle bénédictine), de saint Benoit de Nursie (5e siècle). Suivie par l'Ordre de saint Benoit (clunisiens, cisterciens, etc.)
-
Règle de saint Albert, (vers 1209), donnée à des ermites sur le Mont Carmel, qui deviendra la base de l'Ordre du Carmel. - Règle de saint François (règle franciscaine ou Règle des Frères mineurs), de saint François d’Assise (1223) suivie par l'Ordre Franciscain et d'autres.
La règle de Benoît est signalée en Gaule dès 625. Son succès n'est pas étonnant car, en comparaison des autres règles monastiques existant à l'époque, celle de Benoît fait preuve d'un peu plus d'équilibre humain et de modération ascétique : si l'office divin prend une place importante, il n'est pas exagérément lourd, et elle ne comporte pas de pénitences extraordinaires comme celle de «saint
*Colomban d'Iona» (Irlande). * Le moine Colomba d'Iona a été choisi par William Branham en tant que «soi-disant» «ange/messager» de l'Église de Thyatire.
Les historiens se réfèrent à l'hagiographie de «la vie de Colomba» (Vita Columbae) écrite par le neuvième successeur comme abbé d'Iona, «saint Adomnán d'Iona». Columba est crédité comme étant une figure de premier plan dans la revitalisation du monachisme en Irlande. La vie de ce personnage est étroitement liée à l'ascétisme monastique, et l'histoire lui crédite la
fondation de plusieurs monastères dont un monastère à Derry en 545,
un monastère à Durrow en 553,
et un monastère à Kells en 554, et de tout un réseau d'autres monastères et églises fondées par ses moines. Selon Adomnán, l'hagiographe de Colomba d'Iona, le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Colomban de luxeuil, et à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Colomban, dans la Vita Columbani de l'hagiographe Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. Le Livre d’Armagh écrit au début du
9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque.
Source: http://journals.openedition.org/abpo/2473?lang=fr Les réseaux martiniens en Irlande médiévale (Martinian networks in early medieval Ireland) par
Jean-Michel Picard.
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Dans sa lettre-dédicace à son frère Didier, Sulpice Sévère mentionne au chapitre premier du prologue, qu'il écrit «la vie d'un très saint homme» mais tout ce qu'il n'a pu
parvenir à connaître : les faits dont il a été le seul témoin, il les ignore complètement. Cependant dans son œuvre intitulé «Gallus» ou «dialogues» sur les «vertus de saint Martin», nous retrouvons à peu près toutes les rumeurs et les légendes circulant à l'époque, sur
Martin de Tours, qui sont habilement publiées au-travers d'un «semblant de dialogue» entre deux personnages. Dans ces dialogues, rien ne peut être vraiment vérifié et comme vous en prendrez note un peu plus loin, pour accorder foi au style hagiographique de
Sulpice Sévère, il faut être naïf et inconséquent, (manque de cohérence) non seulement avec les faits réellement historiques, mais aussi avec les Écritures et la foi apostolique.
2 Corinthiens 5:12 «Nous ne nous recommandons
pas de nouveau nous-mêmes auprès de vous ; mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui tirent gloire de ce qui est dans les apparences et non dans le cœur.»
Colossiens 2:23 «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»
Sulpice Sévère CHAPITRE PREMIER
PROLOGUE
«(...) C'est pourquoi je pense faire œuvre utile, en écrivant la Vie d'un très saint homme, qui bientôt servira d'exemple aux autres. Ainsi les lecteurs seront attirés vers la vraie sagesse, vers la milice céleste, vers la vertu
divine. En cela, je sers aussi mon intérêt personnel. Je pourrai attendre, non des hommes un vain souvenir, mais de Dieu une récompense éternelle. En effet, si je n'ai pas vécu moi-même de façon à pouvoir servir d'exemple aux autres, du moins j'aurai
travaillé à faire connaître celui qui mérite d'être imité.
 Donc, je vais commencer à écrire la Vie de saint Martin. Je dirai comment il s'est conduit, soit avant son épiscopat, soit pendant son épiscopat. Néanmoins, je n'ai pu parvenir à tout connaître : les faits dont il a été le seul témoin, on les ignore complètement (...) » (Note: sauf les rumeurs et les légendes de l'imagerie populaire, colportées par tout le monde). En voici quelques exemples. À vous de juger.

 On lit en effet, dans les «dialogues de Sulpice Sévère», voir référence ci-dessous, qu'une fois saint Martin étant dans sa cellule, Sévère et Gallus, ses disciples,
qui attendaient à la porte, furent frappés tout à coup d'une merveilleuse frayeur, en entendant plusieurs personnes en conversation dans la cellule. Ayant questionné plus tard à ce sujet saint Martin :
« Je vous le dirai, répondit-il, mais vous, ne le dites à personne, je vous prie. Ce sont «sainte» Agnès, «sainte» Thècle et la «sainte Vierge» Marie qui sont venues vers moi. » Et il avoua que ce n'était pas ce jour-là seulement, ni la seule fois qu'il eût reçu leur visite. Il raconta que les apôtres saint Pierre et saint Paul lui apparaissaient souvent. Référence: Dialogues II-XIII

Martin semblait avoir une grande adresse pour reconnaître les démons, lesquels devenaient pour lui très faciles à identifier, peut importe la forme qu'ils prenaient. En effet les démons se présentaient à lui sous l'apparence de Jupiter, le plus souvent de Mercure, quelquefois de Vénus et de Minerve; et à chaque fois il les commandait par leur nom : Il lui semblait que Mercure était acharné à lui nuire et il disait que Jupiter était brutal et hébété! Référence: Dialogues II-XIII
 Bon, admettons que Martin «chassait des
démons», est-ce que cela signifiait que cet homme était «réellement né de nouveau»? Sulpice Sévère n'a jamais mentionné quoique ce soit au sujet de l'enseignement de la nouvelle naissance. Il n'a jamais non plus, mentionné quoique ce soit relativement à la puissance du sacrifice expiatoire de Jésus qui sanctifie celui qui a la foi apostolique! Voyez-vous? Maintenant, le Seigneur peut leur dire : «Je ne vous connais pas»!

On lit dans le même Dialogue (II, c. IX) qu'une vache, agitée par le démon, exerçait partout sa fureur, et avait frappé plusieurs personnes, et accourait pleine de rage, dans un chemin; contre Martin et ses moines compagnons. Le «saint» leva la main en lui commandant de s'arrêter. Cette bête resta immobile et Martin vit un démon assis sur son dos, et Martin lui parla : « Va-t-en, méchant, lui dit-il; éloigne-toi de cet animal innocent, et cesse de l’agiter. » Le démon s'en alla aussitôt, et la vache devint tranquille, vint se prosterner aux pieds du saint qui lui commanda de retourner tranquillement à son troupeau.
Référence: Dialogues II-IX

Dans le même «dialogue» on raconte qu'un jour, Martin visitait son diocèse, lorsque Martin et ses moines, rencontrèrent une troupe de chasseurs dont les chiens poursuivaient un lièvre. Le pauvre lièvre, fatigué d'une longue course, et ne voyant aucun refuge dans la plaine immense qui l'entourait, bondissait de côté et d'autre et tentait d'échapper à une mort certaine. Le «saint», ému du danger qu'il courait, ordonna aux chiens de cesser leur poursuite et de la
laisser s'échapper. À peine eut-il donné cet ordre, qu'ils s'arrêtèrent à l'instant ; on les aurait crus liés ou plutôt cloués au sol, tant ils demeuraient immobiles. Aussi le pauvre lièvre put s'échapper sain et sauf. Référence: Dialogues II-IX
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Les légendes publiées par Sulpice Sévère n'avaient pour objectifs qu'exalter la pseudo «sainteté» de Martin de Tours, un personnage obsédé par un ascétisme rigoureux et un altruisme soi-disant «exemplaire», afin d'ancrer le culte de «saint Martin» et de faire la promotion de son ascétisme monastique. Ces légendes n'ont aucune crédibilité spirituelle, et ne contiennent aucun message évangélique ou d'édification. De plus, comme nous le verrons plus loin, à un certain moment de sa vie, Martin de Tours s'est retrouvé dans une situation où il a pris fermement position pour les défenseurs de la doctrine Trinitaire qui fut adoptée au Concile de Nicée, en 325. Malheureusement, ce détail d'importance a été complètement occulté par William Branham, et de ce fait, des preuves historiques
vérifiables nous montrent clairement qu'en devenant le protégé et disciple de l'évêque Hilaire de Poitiers, il a épousé toute la philosophie et les croyances de ce dernier, et a combattu les mêmes soi-disant «hérétiques anti nicéens» tels que les disciples d'Arius, (l'arianisme), dont les enseignements niaient «la sainte Trinité» et se positionnaient plutôt dans une théologie «d'unité de Dieu» similaire à ce que William Branham a lui-même enseigné.
Néanmoins, la lecture des mythes et légendes sur Martin de Tours semblent avoir eu un impact tellement important sur William Branham que ce dernier a régulièrement utilisé ces légendes et littéralement raconté les prétendus «miracles» de Martin
durant les 5 dernières années dans ses prédications.
Évidemment, lorsqu'on s'arrête aux déclarations et aux affirmations de William Branham, lorsqu'il parle de Martin de Tours, on ne peut que constater avec étonnement, qu'il a non seulement lu «la vie de saint Martin» et probablement des extraits de «dialogues» et «lettres» de Sulpice Sévère, mais il devient clair qu'il a utilisé à peu près tout le contenu de l'hagiographie de Sulpice Sévère, incluant toutes les légendes invraisemblables colportées par l'auteur et promoteur du culte de «saint Martin». Alors que les théologiens émettent des réserves et des mises en garde quant aux multiples légendes de Sulpice Sévère, William Branham a plongé inconditionnellement dans l'univers «merveilleux» de Sulpice Sévère sans vérifier et éprouver «l'esprit» de l'auteur, et nous a servi un enseignement sans fondement biblique, avec des déclarations telles que:
 «La vie de Martin» a été l’une des vies les plus remplies de miracles
que l’on trouve dans tous les âges de l’Église. Dans tous les âges de l’Église depuis Paul,
il a été l’un des hommes les plus spirituels.[60-1207 *61] »
ou encore « L’ange qui porta la Lumière à Pergame fut le grand Martin. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de plus grand homme vivant sur la terre, en dehors de Jésus-Christ, que Martin. [60-1205 *54]». ou encore:
«Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. Il croyait dans les miracles de Dieu. Il croyait au parler en langues. Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. [63-0801 *160]»
Comment ne pas sourciller et s'interroger sur la source «d'inspiration» de William Branham? C'est honteux de célébrer une pareille hérésie! Voici d'ailleurs encore quelques citations de ce dernier, lesquelles nous indiquent l'influence directe des mythes et légendes de Sulpice Sévère, sur l'enseignement des Sept Âges de l'Église.
Cette histoire est authentique
*** [65-0725M] - Les oints du temps de la fin *** «(207) (...) Et, assurément, «cette nuit-là, les lumières se sont allumées dans le bâtiment», c'est ce que rapportent les écrits de saint Martin. Lisez-le. Et c'est authentique. C'est de l'histoire.» (Note : «saint» Martin n'a jamais personnellement laissé d'écrits.)
Tout ceci est historique! l'histoire relate la vérité! *** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (72) Or,
tout ceci est historique; ce ne
sont pas de simples histoires racontées
par quelqu’un qui écrivait à son
sujet. D’une façon ou d’une autre,
cela leur causerait du tort, même
s’il ne s’agissait que de légendes
religieuses; pour ce qui est de
l’église romaine, ils ne mentionneraient
pas de telles choses. Mais vous
voyez, l’histoire relate la vérité.»
Martin, le plus grand après Jésus-Christ (c'est historique...)
**** [60-1205] L'Âge de l'Église d'Éphèse ---(54) L’ange qui porta la Lumière à Pergame fut le grand Martin. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de plus grand homme vivant sur la terre, en dehors de Jésus-Christ, que Martin. De la puissance? (...) C’est historique, au même titre que l’histoire de George Washington, d’Abraham Lincoln, et d’autres encore. C’est historique!
». (Note: Des légendes historiques?)
Martin le plus grand saint qu nous ayons eu depuis Jésus-Christ! *** [60-1208] L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. »
Martin, un saint qui a parlé en langues, chassé des démons, eut des visions...
**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? »
Ils ont dit : «Non. »
Il a dit : «C’est Martin. »
Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »
Martin, a toujours senti l'appel de Dieu **** [63-0801] Un paradoxe -- (154) Saint Martin de Tours était soldat, si jamais vous avez lu sur saint Martin. Il marchait sur les traces de son père. Il a toujours senti l’appel de Dieu. Seulement je crois que ses parents n’étaient pas très religieux
».
Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints.
**** [63-0801] Un paradoxe -- «(160) Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. Il croyait dans les miracles de Dieu. Il croyait au parler en langues. Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. Il y croyait et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait des miracles. » J'ai choisi saint Martin; à mon avis, il avait dix fois plus que saint Patrick, le ministère d'apôtre
*** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (56) Pour l'étoile, l'ange de cette église, d'après tout ce que le Saint-Esprit m'a fait voir, j'ai choisi saint Martin. Ce fut la - la révélation qui m'en a été donnée à la suite de la lecture de l'histoire des autres saints de cette époque. J'ai choisi saint Martin parce qu'il fut un homme pieux; à mon avis, il avait dix fois plus que saint Patrick, le ministère d'apôtre.»
L'Église catholique ne l'a pas reconnu comme «saint» *** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** «(59)
Maintenant, l'Église catholique ne l'a pas canonisé, ils ne l'ont pas reconnu, et c'est une raison de plus qui m'a poussé à le choisir. Oui, oui, oui, oui! »
Il y avait tout le temps des miracles dans ses réunions
*** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (61)
«La vie de Martin» a été l’une des vies les plus remplies de miracles
que l’on trouve dans tous les âges de l’église.
Dans tous les âges de l’église depuis Paul,
il a été l’un des hommes les plus spirituels.
(62)
L’un de ses premiers miracles fut… (...)
(65) Bien! Voici un autre miracle
que j’ai choisi de vous raconter ce
soir. (66)(...) C’était un miracle!
Oh, il y avait tout le temps des
miracles dans ses réunions! Aberration: il avait amené tout le monde à être rempli de l'Esprit, toute son assemblée *** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** «(76) Ce - c'était un grand homme, et il avait la charge de cette église remplie du Saint-Esprit, à Tours, tout... Oh, il était un - il avait amené tout le monde à être rempli de l'Esprit, toute son assemblée. Et dans tout le pays, les chrétiens accomplissaient des miracles, des signes et des prodiges.» Le
Saint-Esprit Se répandait au sein de leur groupe tout entier *** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** (77) Vous
voyez, Dieu parle à Son messager,
et Son messager parle aux laïcs.
Et alors, il arrive ceci: Il fait
en sorte que les laïcs et lui soient
égaux devant Dieu. Le Saint-Esprit
Se répandait au sein de leur groupe
tout entier.»La «puissance» de Martin
*** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** « (84) Pour finir, il arrivait que les gens se mettaient simplement à son ombre, et ils étaient guéris. Ce - c'est vrai, il y avait une telle puissance d'amour autour de lui. Et on dit que lorsque saint Martin prêcha, vêtu de ce vêtement de moindre qualité, toute l'assemblée remarqua qu'une Lumière luisait autour de lui. Oui oui, vous voyez, vous voyez? C'est parce qu'il avait fait ce qui était juste.» «Contre les hérétiques»: plutôt contre l'Arianisme, théologie
prônant «l'unité de Dieu»
*** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame ***
«(109) Ils
s’écartaient de plus en plus de l’Église
remplie de l’Esprit et conduite par
le Saint-Esprit. Ils rejetèrent la petite
minorité, et les appelèrent hérétiques,
parce qu’ils n’acceptaient pas ces grandes
dénominations. Mais la vraie Église
voulait rester libre sous la juridiction
et la puissance du Saint-Esprit, selon
ce que Christ leur avait promis: Il
serait avec eux, et Il était leur Roi.
Leur Roi!"» Martin rempli du Saint-Esprit *** [60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame *** «(316) Tandis
que les Nicolaïtes établirent un chef sur
eux et mirent un autel de marbre blanc à
ses pieds, Dieu établit un conducteur rempli
du Saint-Esprit sur Son groupe rempli du
Saint-Esprit: c’est Son ange." Martin né prophète
*** [65-0725M] - Les oints du temps de la fin *** «(206) (...) Alors, il a dit, il a prophétisé. Il a dit: «Moi aussi, le Seigneur a fait de moi un prophète. Je suis prophète.»
Or, il y avait un prophète identifié dans le pays, et c'était saint Martin; il était né prophète.» Martin «prophète pour son âge» *** [65-0725M] - Les oints du temps de la fin *** «(210) (...) C'était le cas pour ces hommes-là; ils ont refusé de suivre. Ils savaient qu'il y avait Martin, un prophète pour cet âge-là, que Dieu avait identifié par la Parole, qui connaissait la Parole. Et cet homme-là n'aurait pas tenu devant Elle.»
Et j'en passe!
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À la
lecture des commentaires de William M. Branham
sur la vie de Martin de Tours, il est clair
que son «inspiration» provient de tout ce qu'il a pu
trouver sur la «Vie de Saint Martin» écrite par Sulpice Sévère, et malheureusement
pour lui comme l'Internet n'existait pas dans les années 60s, il utilisa les seules informations disponibles, consignées dans l'hagiographie de «Saint Martin». Voyons
premièrement d'où viennent les connaissances de William Branham, selon ses propres paroles, et la source de toutes les «légendes» qu'il a racontées sur Martin de Tours.
Christianisme versus idôlatrie [61-1217] *** (39)
I was reading in the Life of Saint Martin sometime ago, that where a boy... He was actually a monk, and he said that God had called him to be one of the old prophets, "You listen to me, I am one of the old prophets." And the school of Martin, of course, wouldn't listen to such a thing as that. So they didn't believe it because the boy's life didn't pattern up to it. Finally, he said, (1) "I'm going to prove to you that I'm called to be an old prophet. Just a young fellow," said, "but I'm called."See, "Gifts and callings are without repentance." See, they get off the Word. And when you get off the Word you get into anything.»
(1) (Note: Martin de Tours ne parle pas dans l'hagiographie de Sulpice Sévère, «la Vita Sancti Martini», et on n'y trouve pas vraiment d'échanges verbaux entre lui et d'autres personnes. Ce qui est raconté dans «la vie de saint Martin» n'a pour but qu'exalter «la sainteté» de Martin et n'a aucune valeur d'édification évangélique. Les seuls «dialogues» entre Martin de Tours et ses contemporains, ou encore des «réflexions» entre lui et Dieu ou des «anges» sont des mythes et des légendes qui ont «l'apparence d'un dialogue», qu'il faut plutôt prendre pour des allégations de prodiges et de soi-disant miracles, se retrouvent
dans un ouvrage intitulé «Gallus» que Sulpice Sévère a publié entre 397 et 404 et qui sont identifiés comme «dialogues». Postumien, un admirateur de «saint Martin» décrit les coutumes ascétiques des moines de Martin, leurs visions et leurs miracles et Gallus, un de ses disciples, raconte ses miracles au milieu de l’émerveillement et de l’émotion générale. Vous pouvez consulter les transcriptions en Français des 3 «Dialogues» de Sulpice Sévère en suivant ce lien: dialogues.html
**** [64-05000] Lettre audio à Lee Vale *** (3) Frère Lee, ici à la page 10, je vois concernant le… je crois, c'est le troisième âge de l'église, là; vous ne - vous n'avez placé aucun nom. J'avais attribué cela à Martin. Et il y avait aussi, dans votre lettre, une question sur Mar-… qui c'était et où nous avons trouvé cela - au sujet de ses écrits. (2) Eh bien, on parle de Martin dans le - le livre sur Nicée, et dans les écrits sur les - les pères primitifs du - du… au Con- …. Concile de Nicée. J'ai cela chez moi dans mon bureau. Je n'ai pas ça ici. À ce
que je sache, Martin ne fut pas reconnu. Cela - cela n'est pas reconnu, plutôt. (3) Je sais qu'il est vrai qu'il a été canonisé comme un saint. Et pourtant, quand on suit ses écrits et ce qu'il a fait… Je ne me rappelle pas présentement qui a écrit à son sujet. Mais cela… j'ai lu cela dans le… je ne connais pas le numéro du volume sur Nicée, là où ça se trouve. Je pourrais peut-être vous l'envoyer afin que vous puissiez le lire si vous le voulez. Ce sont les - les écrits de saint Martin ou plutôt les écrits de celui qui a écrit au sujet de saint Martin. Mais c'était un - un homme très courageux, qui avait pris position pour ce qui était - était juste.»
(2) Note: Martin avait seulement environ 9 ans quand se tint le concile de Nicée en 325. Aucun document issu du concile de Nicée ne peut parler de Martin de Tours. (3) Note: Ici nous avons une nette contradiction, car auparavant en 1960, il avait déclaré: ««(58) (...) Et sous l’inspiration
de Dieu, je ne crois pas que…
(...) (306) (...) Martin, Irénée, ont
reconnu cela? Vous savez que l’église
n’a jamais canonisé ces hommes, ils n’étaient pas des saints
pour elle, (...)Ceux qu’elle a canonisés,
ce sont ses propres évêques et autres.»( 60-1207 ) » et maintenant il dit «Je sais qu'il est vrai qu'il a été canonisé comme un saint.»
**** [63-0801] Un paradoxe *** (154) Saint Martin de Tours était soldat, si jamais vous avez lu sur saint Martin. Il marchait sur les traces de son père. Il a toujours senti l’appel de Dieu. Seulement je crois que ses parents n’étaient pas très religieux.» Note: Sulpice Sévère dit que son père était païen et qu'il l'est toujours resté et ne s'est jamais converti au «christianisme» de Martin. *** [65-0725M] - Les oints du temps de la fin *** (200) «Soyez très attentifs, là. Exactement comme à l'époque de saint Martin, juste avant l'âge des ténèbres; un petit homme très saint.(4) Combien ont déjà lu les écrits de saint Martin? Beaucoup d'entre vous. On est allés chercher les écrits de saint Martin; le prêtre a dit: «Mais il n'a pas été canonisé.» Bien sûr que non; pas par eux, mais il l'a été par Dieu. Le Saint-Esprit nous a dit de le désigner, là, pour le troisième âge de l'église. Voyez? »
(4) Note: Martin de Tours n'a pas laissé d'écrits sous quelque forme que ce soit. Les seules informations sur Martin de Tours sont consignées dans l'œuvre de Sulpice Sévère, l'hagiographie «Vita Sancti Martini», et quelques lettres que Sulpice Sévère a écrites à un ami, moine ascète comme lui. Tous les commentaires de tierces parties font référence aux écrits de Sulpice Sévère, la seule source «d'information» et de «légendes» sur Martin de Tours.

 *** [60-1207] *** L'Âge de l'Église de Pergame *** (69) (...) Un autre miracle étonnant se rapporte à un grand seigneur. Il se disposait à faire mettre à mort des chrétiens remplis du Saint-Esprit. Et, bien entendu, il était le bras droit de l’évêque de la première église de Rome, qui était en fait un pape avant l’heure. Son nom était Damase, et il mettait à mort tous les chrétiens sur lesquels il pouvait mettre la main. (72) Or,
tout ceci est historique; ce ne
sont pas de simples histoires racontées
par quelqu’un qui écrivait à son
sujet. D’une façon ou d’une autre,
cela leur causerait du tort, même
s’il ne s’agissait que de légendes
religieuses; pour ce qui est de
l’église romaine, ils ne mentionneraient
pas de telles choses. Mais vous
voyez, l’histoire relate la vérité.»
*** [60-1207] *** L'Âge de l'Église de Pergame *** (73) Martin essaya de parler à ce haut personnage, mais celui-ci gardait la tête détournée, et Dieu fit en sorte que ce païen manifeste du respect envers Son serviteur; Il mit simplement le feu à son siège, et il fut bien obligé de se lever et de se tenir debout! (74) Eh bien, ceci est une histoire biblique; c'est raconté dans le Concile de Nicée. Il dut honorer le serviteur de Dieu. Dieu l'obligea à se lever. Cela brûla même le siège où il était assis; le feu traversa son corps, et brûla le fond du siège, et il dut se lever d'un bond! Dieu a Sa façon de faire les choses, vous savez, oui, oui : "De ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham." Et rappelez-vous que c'est le même
Dieu qui demeure parmi nous ce soir. C'est le même Dieu! Très bien. »
**** [60-1205] L'Âge de l'Église d'Éphèse *** (54) L’ange qui porta la Lumière à Pergame fut le grand Martin. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de plus grand homme vivant sur la terre, en dehors de Jésus-Christ, que Martin. (...) De la puissance? (...) (55) Autre chose. L’un de ses frères avait été pendu; il prit la route pour essayer de le trouver, et de découvrir ce qui s’était passé. Lorsqu’il arriva, on l’avait déjà pendu. Il avait déjà été dépendu et était étendu de tout son long, mort, les yeux sortant de la tête.
Il alla à lui, tomba sur ses genoux, et s’étendit sur lui pendant une heure, priant Dieu. Et la puissance de Dieu descendit sur l’homme, et il se releva, prit la main de son frère, et partit aussitôt avec lui.
C’est historique, au même titre que l’histoire de George Washington, d’Abraham Lincoln, et d’autres encore. C’est historique!
56 Il est certain que Martin fut l’ange de l’église de Pergame. C’est pendant cette période que l’église se maria avec l’état, ce qui introduisit le Catholicisme. »
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«Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23).

Résumé de la légende: Parmi les nombreux soi-disant «miracles» de martin, il semble que même les végétaux lui obéissaient. Dans un bourg, il avait fait abattre un temple païen, et il voulait couper un pin consacré à la «divinité» de ce temple païen, malgré l'opposition des paysans, quand l’un d'eux lui dit: « Si tu as confiance en ton Dieu, nous couperons cet arbre, et toi tu le recevras sur toi, et si ton Dieu est avec toi, ainsi que tu le dis, tu échapperas au péril. » Martin consentit; l’arbre fut coupé et tombait déjà sur le saint qu'on avait lié de ce côté, quand soudainement l’arbre se
renversa de l’autre côté et faillit écraser les paysans qui s'étaient mis à l’abri. À la vue de ce miracle, ils se convertirent tous à la foi de Martin. L'auteur finit par déclarer qu'avant l'arrivée de Martin, presque personne ne connaissait le nom de Jésus-Christ dans ce pays, mais que les vertus et les exemples de Martin y ont été si puissants, que cette contrée est maintenant couverte d'églises et de monastères et qu'à peine un temple païen est-il détruit, que sur son emplacement s'élève une église ou un couvent.» ...Wow!
Dans la lettre de Sulpice Sévère à Didier, son frère, lors de la préface de la «vie de saint Martin»
Version originale de Sulpice Sévère XIII «Dans un bourg se trouvait un temple fort ancien, que Martin avait détruit, et il se disposait à abattre un pin qui en était proche, lorsque le prêtre de cet endroit et toute la foule des païens s'y opposèrent ; et ces mêmes hommes, qui, par la permission de Dieu, avaient laissé, sans y mettre obstacle, démolir leur temple, ne pouvaient souffrir qu'on abattît l'arbre. Martin faisait tous ses efforts pour leur faire comprendre que ce tronc d'arbre n'avait rien de sacré, qu'ils devaient plutôt adorer le Dieu qu'il servait lui-même, que cet arbre consacré au démon devait être abattu. Alors l'un deux,
plus audacieux que les autres, lui dit : «Si tu as quelque confiance dans le Dieu que tu sers, nous abattrons nous-mêmes cet arbre; consens à le laisser tomber sur toi, et si, comme tu le dis, tu es protégé par ton Dieu, tu n'éprouveras aucun mal. » «Martin n'est nullement effrayé de cette proposition, et se confiant dans le Seigneur ; il promet de faire ce qu'on demande ; toute la foule des païens consent à cette condition, et se résigne à la perte de l'arbre, si sa chute doit écraser l'ennemi de leurs dieux. Le pin penchait tellement d'un côté, que personne ne doutait du lieu où il devait tomber. Martin fut attaché dans cet endroit, suivant la volonté des paysans : ceux -ci, transportés de joie, se mirent aussitôt à l'œuvre. La foule stupéfaite se tient à une grande distance. Déjà le pin vacille, et son ébranlement annonce sa chute. De loin les
moines pâlissent de crainte, et, consternés du péril imminent, ils ont déjà perdu tout espoir et toute confiance, et n'attendent plus que la mort de Martin. Mais celui-ci, se confiant dans le Seigneur, demeure ferme et exempt de toute crainte. Tout à coup le pin éclate avec fracas, tombe, et se précipite sur Martin, qui, élevant la main, lui oppose le signe du salut. Aussitôt, comme s'il eût été repoussé par un tourbillon impétueux, l'arbre se retourne et va tomber de l'autre côte, où il manque de renverser les paysans qui s'y croyaient fort en sûreté. Les païens, frappés de ce miracle, poussent de grands cris ; les moines pleurent de joie ; les louanges du Christ sont dans toutes les bouches. Ce jour-là fut assurément un
jour de salut pour ce pays : car il n'y eut personne, dans cette immense multitude de païens, qui ne demandât aussitôt l'imposition des mains, et qui, abjurant les erreurs du paganisme, ne crût en Jésus-Christ. En effet, avant l'arrivée de Martin, presque personne ne connaissait le nom de Jésus-Christ dans ce pays. Mais ses vertus et ses exemples y ont été si puissants, que cette contrée est maintenant couverte d'églises et de monastères. À peine un temple païen est-il détruit, que sur son emplacement s'élève une église ou un couvent.»
  Sauf que la version William Branham a été passablement modifiée. Dans la version de William Branham, il ne s'agit pas d'un temple mais d'un autel païen. Dans la version de William Branham, l'arbre en tombant, tue plusieurs personnes, alors que la version originale stipule: «où il manque de renverser les paysans ». C'est ce qu'on appelle «le téléphone arabe».
Version de la même légende reprise par William Branham 65-0725M

Version originale
«Une fois le démon lui apparut encore sous la forme d'un roi, orné de la pourpre, avec un diadème, et des chaussures dorées ; la bouche sereine et le visage gai. Tous les deux se turent pendant longtemps. « Reconnais, Martin, dit enfin le démon, celui que tu adores. Je suis le Christ qui vais descendre sur la terre; mais auparavant, j'ai voulu me manifester à toi... » Et comme Martin étonné gardait encore le silence, le démon ajouta :
« Martin, pourquoi hésites-tu de croire, puisque tu me vois ? Je suis Jésus-Christ. » Alors Martin, éclairé par le Saint-Esprit, répondit : « Notre-Seigneur J.-C. n'a jamais prédit qu'il viendrait revêtu de pourpre et ceint d'un diadème éclatant. Je croirai que c'est le Christ, quand. je le verrai avec l’extérieur et la' figure sous lesquels il a souffert, quand il portera les (300) stigmates de la croix. » À ces paroles, le démon disparut, en laissant dans la cellule du saint une odeur infecte.»
En cliquant sur les liens ci-dessous, vous retrouverez quelques «versions» de la même légende, mais souvent «modifiées» au gré de l'imagination de William Branham.
 Version de la même légende du démon couronné par William Branham 65-0725M Version de la même légende du démon couronné par William Branham 62-0117 Version de la légende du démon couronné par William Branham 62-0513M Version de la légende du démon couronné par William Branham 61-1231M
Aussi: Dialogues sur les «Vertus» de Saint Martin. de Sulpice Sévère (fenêtre déroulante superposée)
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L'Iconographie, les représentations de Martin de Tours. L’iconographie de «saint Martin »est à l’image de son culte. Le saint est figuré tantôt en soldat romain, tantôt en évêque. Dans la «scène de la Charité» – peut-être la plus représentée de toute l’hagiographie médiévale de Sulpice Sévère – il est vêtu en soldat, doté d’un ample manteau et généralement monté sur un grand cheval (en Allemagne, toutefois, il est à pied); le mendiant presque nu qui se tient à la porte de la ville d’Amiens est parfois assimilé au Christ et donc nimbé. Dans les scènes de son épiscopat, ainsi que dans celles – nombreuses – où il déjoue les embûches du Diable, Martin est en prélat, avec mitre et crosse. Dans la scène de la
« seconde Charité » (dite aussi « messe de saint Martin »), il célèbre l’office vêtu d’une pauvre tunique parce qu’il vient de donner sa tenue de pasteur à un pauvre, rencontré en chemin ; deux anges, précédés par un globe de feu, descendent du ciel pour le vêtir plus dignement.
C'est l'épisode du partage du manteau qui a retenu toutes les représentations de «saint Martin». Mais il est aussi représenté revêtu des habits épiscopaux, portant la Bible dans sa main gauche. Souvent, un pauvre suppliant, à genoux, est à ses pieds.
Autres légendes Martin est aussi représenté protégeant les animaux, notamment les ânes et les chevaux. La Légende dorée raconte qu’ayant entrepris un voyage à
Rome, Martin voit son âne dévoré par un ours pendant la traversée des Alpes ; furieux, le saint fait de l’ours une bête de somme et lui ordonne de porter ses bagages jusqu’à Rome.

Les légendes de Saint Martin (iconographie) L'image du manteau partagé.
Le pape Benoît XVI a évoqué le témoignage de saint Martin de Tours
«Le grand défi de notre temps est un engagement commun de partage.» Le pape demande de partager non seulement les ressources mais aussi le savoir... ROME, Dimanche 11 novembre 2007 – Le pape Benoît XVI est convaincu que le grand défi du monde actuel est le partage.
«Chers frères et sœurs, aujourd’hui, 11 novembre, l’Église rappelle saint Martin, évêque de Tours, l’un des saints les plus célèbres et les plus vénérés d’Europe.» (...) Lorsqu’il termina son service militaire il se rendit à Poitiers, en France, auprès du saint évêque Hilaire. Ordonné diacre et prêtre par ce dernier, il choisit la vie monastique et fonda, avec quelques disciples, le plus ancien monastère connu en Europe, à Ligugé. Environ dix ans plus tard, les chrétiens de Tours, restés sans pasteur, l’acclamèrent évêque de Tours. Martin se consacra alors avec un zèle ardent, à l’évangélisation des campagnes et la formation du clergé. Même si de nombreux miracles lui sont attribués, saint Martin est
surtout célèbre pour un acte de charité fraternelle.»
«Alors qu’il était encore jeune soldat, il rencontra sur la route un pauvre transi de froid et tout tremblant. Il prit alors son propre manteau, le partagea en deux avec son épée et en donna la moitié à cet homme. La nuit même, Jésus lui apparut en songe, souriant, enveloppé dans ce même manteau.»
« Ce n’est qu’à travers un engagement commun de partage que l’on peut répondre au grand défi de notre temps : celui de construire un monde de paix et de justice, dans lequel tout homme puisse vivre dignement », a-t-il affirmé ce dimanche, avant la prière de l’Angélus, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.
« Ceci pourra advenir si prévaut un modèle mondial de solidarité authentique, en mesure d’assurer à tous les habitants de la planète la nourriture, l’eau, les soins médicaux nécessaires, mais également le travail et les ressources énergétiques, de même que les biens culturels, les connaissances scientifiques et technologiques », a-t-il ajouté.
Le pape a conclu en priant pour que les chrétiens soient « comme saint Martin, des témoins généreux de l’Evangile de la charité et d’infatigables constructeurs de partage solidaire. »
Source:
http://aumonerieetudiantelemans.over-blog.com/article-13733066.html
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 Quiconque désire effectuer une recherche approfondie parmi les quelques 1,100 prédications enregistrées de William Branham afin d'évaluer le nombre de fois que William Branham a répété la légende du manteau partagé de Martin de Tours, sera surpris de constater que j'ai personnellement localisé plus de 13 allusions à cette légende en très peu de temps, avec autant de diverses «versions» et »modifications» par rapport à la version originale.
Cliquez sur les liens ci-dessous et portez bien attention en comparant les versions racontées...
L'Âge de l’Église de Pergame -- sermon prêché 60-1207
"(56)
Pour l’étoile, pour l’ange de cette église, d’après tout ce que le Saint-Esprit m’a laissé voir, j’ai choisi Martin. Ce fut la révélation qui m’en a été donnée à la suite de la
lecture de l’histoire des saints de cette époque. J’ai choisi Martin parce qu’il fut un homme pieux; à mon avis, il avait dix fois plus que Patrick le ministère d’apôtre."
"(61) La vie de Martin a été
l’une des vies les plus remplies de miracles que l’on trouve dans tous les âges de l’église. Dans tous les âges de l’église depuis Paul, il a été l’un des hommes les plus spirituels.
(62) L’un de ses premiers miracles fut… Je crois qu’il était soldat. Un jour, il passa devant un homme étendu, gelé et frissonnant, et tous ceux qui voulaient, ou plutôt ne voulaient pas, mais qui auraient pu aider l’homme, passaient simplement à côté de lui comme le sacrificateur et le Lévite dans la parabole du bon Samaritain. Mais quand Martin s’approcha, comprenant son devoir de croyant chrétien,
lui qui n’avait qu’un manteau sur les épaules, il le coupa en deux avec son épée, en donna la moitié au mendiant, et garda l’autre moitié. C’est ce soir-là que commença sa carrière, car Jésus-Christ lui apparut en vision, enveloppé dans le même manteau qu’il avait coupé en deux; ce qui accomplissait l’Écriture qui dit: «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites».(64) Ce fut son premier miracle, et le début de son ministère.»
Note: Selon la légende, Martin, soldat romain, est affecté en Gaule, à Amiens, et un soir de l'hiver 334 (il a 17 ou 18 ans), (il n'est même pas encore «chrétien», il partage son manteau avec un pauvre transi de froid et qui lui demandait l'aumône. Or, selon la légende, en faisant référence «au songe» que Martin eut la nuit suivante, il faudrait présumer que l'homme qui a reçu la moitié du manteau de Martin, était déjà «un des plus petits des frères de Jésus», ce qui ne semble pas être le cas, puisque la région était «païenne» et ne fut évangélisée qu'après cette période, et la «tradition chrétienne» parle de 346. |
«Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23). 
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 Quand vous aurez pris connaissance des textes que j'ai recopiés ci-dessous, vous comprendrez parfaitement quel était l'esprit qui animait le personnage de «Martin de Tours», et par la suite «Colomba d'Iona», le soi-disant «ange/messager» de l'Église de Thyatire. Ces 2 personnages que William Branham a choisis, Martin de Tours et Colomba d'Iona, étaient tous deux, des moines entièrement «possédés» par «l'esprit du monachisme ascétique» des plus rigoureux, et ces deux personnages n'avaient en tête, que d'étendre le monachisme partout ou ils le pouvaient, de construire des abbayes et des monastères, et de faire partout du prosélytisme catholique romain, pour les remplir.
Leur «évangile» n'avait absolument rien à voir avec l'évangélisation apostolique. Lorsque William Branham prêcha son sermon «L'Âge de l’Église de Pergame» le 7 décembre 1960, il eut l'audace de dire «qu'il était inspiré de Dieu!» Incroyable! Le lendemain, il déclara: Et «saint Martin» fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ»
Extraits des règles monastiques du monastère Saint-Antoine-le-Grand
« Le renoncement aux satisfactions et aux plaisirs sensibles est inséparablement un fruit du don de l’Esprit que nous avons reçu comme prémices du monde à venir, et un moyen pour nous de coopérer à ce don afin de nous l’approprier davantage et de le faire fructifier. Il nous permet ainsi de vivre et d’exprimer, dans tout notre être, corps et âme, le mystère de mort et de résurrection auquel nous avons été sacramentellement initiés par le baptême. Par ce renoncement, nous nous dépouillons déjà en
partie de notre nature « animale », (...) Le jeûne et l’abstinence auxquels le moine est appelé ne sont donc pas une simple modération dans le boire et le manger, qui nous ferait éviter tout excès, ni une simple observation de règles extérieures, encore que celles-ci soient nécessaires et doivent être gardées très fidèlement, dans l’esprit qui les a dictées»
Le monastère est le symbole du désert, lieu de retrait pour réaliser son salut
« (...) l’engagement monastique suppose une fuite au désert. (...) Le moine fuyait son « siècle » et trouvait dans le désert un lieu « hors du monde » propice pour se défaire d’une volonté « naturellement » sensible aux plaisirs mondains. Là, pas de distractions, de sollicitations extérieures, de tentations et voilà le moine livré à lui-même dans l’épreuve de soi. (...) Le désert se trouve alors identifié comme le lieu privilégié de ce deuil de soi, à tel point qu’il va, en théologie
monastique, se confondre avec un ensemble de pratiques ascétiques qui visent à « mourir au monde » (...) Le désert géographique des premiers moines cède la place au désert intérieur éprouvé dans l’enceinte monastique. Ainsi, le désert monastique se trouve davantage lié à certaines modalités d’action sur soi plutôt qu’à un lieu déterminé. Le retrait géographique du monde n’est en fait que la condition extérieure d’un retranchement intérieur qui seul compte. L’ « épreuve du désert » devient pour le moine le moyen de réaliser son
salut.»
«La logique de l’ascétisme s’énonce à partir de la situation du martyre. Les récits hagiographiques sont là pour rappeler aux moines la durée rédemptrice de la souffrance...
«Le moine s’emploie à vivre une secula christi et à faire l’expérience, « à la suite du Christ », de sa propre crucifixion. Dans les pratiques ascétiques, le moine participe, sur un mode mineur, aux souffrances du Christ sur la croix. Force est de constater que la logique de l’ascétisme s’énonce à partir de la situation du martyre. L’engagement monastique propose, en échos à la passion christique mais aussi aux premiers saints et à leurs
douloureux témoignages des béatitudes, la voie d’un « martyre non sanglant ». Comme dans la situation du martyre, la mort (qui est dans la voie monastique une « mort au monde ») devient paradoxalement la condition d’une renaissance. Mais ce n’est pas tant la mort qui compte, que la durée des souffrances au terme de laquelle elle intervient. En témoigne toute une sainte littérature qui ne manque pas de laisser la part belle aux croustillants détails d’interminables agonies de martyrs. Leurs supplices, longuement détaillés
dans les récits hagiographiques présentés sous forme d’inventaire de quelques délectables manières d’agresser le corps , sont là pour rappeler aux moines la durée rédemptrice de la souffrance. Ainsi, la mort se transforme en épreuve dans laquelle le moine, tout comme le martyr, se trouve sanctifié. Tout l’objectif étant de « mourir au monde », nous pouvons dire que la vie monastique se présente en premier lieu comme une « longue agonie »
Le «message» que véhiculaient Martin de Tours et Colomba d'Iona
«La douleur est comme une version de la mort dans le vif du sujet, elle impose un deuil de soi. (...) C’est dans cette brèche instaurée par les pratiques ascétiques que s’énoncent pour le moine les modalités d’une expérience de Dieu. (...) Les pratiques ascétiques permettent alors aux moines de se dévêtir de la « tunique de peau » léguée par les « premiers parents »
La «voie du salut» ... passe par le refus des satisfactions du corps... alimentaires et sexuelles
«(...) La souffrance physique est une conséquence du désordre instauré par le péché originel (...) Le corps éprouvé dans l’ascèse est appréhendé par les acteurs que nous rencontrons comme un corps « malade ». Tout l’effort monastique (et plus largement chrétien) est de recouvrer sa santé originelle. Le monastère se présente alors comme un « hôpital pour les âmes », dont le supérieur serait le « médecin ». Tout le rôle joué par les pratiques ascétiques serait à ce moment là d’«épuiser le corps
» selon les propos des acteurs, pour le détourner de ses penchants et contribuer à « ordonner » la vie du moine, c’est-à-dire l’amener à orienter sa vie selon l’ordre à venir (envisagé, rappelons-le, comme une restauration de l’ordre originel). (...) La voie du salut passe par le refus des satisfactions du corps, d’abord dans ses expressions alimentaires et sexuelles, mais aussi dans son repos et ses mouvements.»
Le sens associé à l'épreuve et la souffrance du corps ... est source de salut
«(...) La douleur n’est créatrice que dans la mesure où elle se voit attribuer un sens. Elle n’est pas seulement sensation mais avant tout signification. C’est l’univers de représentations chrétiennes associées à la souffrance du corps qui va déterminer son usage spirituel. Comme nous venons de le voir, la conscience chrétienne l’envisage comme l’expression de l’imperfection associée au monde. (...) Le sens de la douleur en fait une douleur acceptée, voire valorisée pour sa dimension expiatoire.
Entendons-nous bien, ce n’est pas la douleur en elle-même qui est source de salut, mais bien le sens associé à son épreuve. Et dans cette attribution de sens, l’épreuve devient source de joie spirituelle.»

Les hagiographies des saints (Vie de saint Antoine et Vie de saint Martin) fertilisent le monachisme
«Ces caractéristiques d’un corps en « odeur de sainteté » sont récurrentes dans les nombreux récits de vie de saints qui accompagnent le moine dans ses propres épreuves. En effet, ces récits constituent les principales lectures des moines : vies de saints moines récents (...) Ils sont encore rapportés oralement comme autant de petites histoires rappelant l’efficacité des pratiques ascétiques au gré des conversations.
Ces différents récits témoignent d’un état spiritualisé du corps comme terme des nombreuses privations d’une longue ascèse. Ils contribuent donc à construire du sens autour de la douleur. Ils rappellent aussi que d’autres y sont parvenus, en des temps et lieux précis, avant ceux qui s’engagent actuellement sur les éprouvants chemins de l’ascèse. (...) Le moine n’est finalement pas si « seul » sur les chemins éprouvants de l’ascèse, en témoignent ces récits de ceux qui l’ont précédé et qui ont réussi à parvenir à cet état spiritualisé du corps que lui-même recherche.»
Voilà pourquoi Sulpice Sévère a écrit «La Vie de saint Martin»
«Ces récits nous le montrent, la douleur est indissociable de l’espérance de son soulagement. L’épreuve du quotidien monastique n’est surmontable qu’en mobilisant les récits de ses prédécesseurs qui rappellent l’issue heureuse d’une telle souffrance,(...) Et puis plus rien, si l’on n’est un saint. Il faudra lire en biais dans la biographie des autres – les saints, les mystiques – le quotidien d’une existence en souffrance de Ciel.»
Le «martyr non-sanglant» monastique Source: http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2007.denizeau_l&part=130812




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En 303-304,
l’empereur
Dioclétien lance une
violente persécution contre le «christianisme» pour
assurer l’unité de l’empire…
Déjà, le parallèle est tissé
entre unité du peuple et
stabilité de l’empire. L’Empire
romain avait alors atteint une
dimension considérable, autour
de la méditerranée, la « Mare Nostrum » (notre mer). Dans un contexte de
crise profonde et complexe, la
gestion de la réalité
pluriculturelle de l’empire,
déjà très difficile, s’est
finalement soldée sur un échec.
La «politique d'ouverture et de tolérance» publiée par Constantin (le pseudo édit de
Milan), bien que signé à la suite
de la fameuse victoire de
Constantin au Pont Milvius sur
son adversaire Maxence, « vient
surtout confirmer un édit
précédent promulgué deux ans plus
tôt par Galère
et qui donnait la
liberté de culte aux chrétiens
après la grande persécution de
Dioclétien.»
Galère
avait
tiré les conséquences de l’échec
des persécutions : au lieu
d’éradiquer les chrétiens, les
persécutions les couronnaient du
martyre (par là ils témoignaient
de la force de leurs convictions
et de leur foi) leur faisant
gagner toujours plus de
sympathie parmi population. En l'an 313 les empereurs Licinius
et Constantin, réunis à Milan (Italie), s'accordent sur une politique de tolérance envers les tous les cultes, ce qui inclut les communautés «chrétiennes» dans l'empire. En optant pour l’apaisement et la tolérance, l’empereur Constantin signifiait que : « la paix religieuse
détermine la paix civile aussi
sûrement que la persécution
entraînait la guerre
intérieure ». Ainsi fut formulé,
pour la première fois, un des
grands principes sur lequel
s’appuient «les Droits de
l’Homme».

Il est
probable qu'un jour Constantin s'est interrogé
sur la résilience du
«christianisme» face aux multiples
persécutions. Constantin savait
que la persécution de l'empereur
Dioclétien (303-311), la dernière et la
plus sanglante persécution officielle du
«pseudo-christianisme», n'était pas venue à bout
des communautés «chrétiennes» de l'Empire.
Du point de vue des analystes en
politique, il semble que l'empereur
avait tiré les conséquences de l’échec
des persécutions : au lieu d’éradiquer
les «chrétiens», les persécutions les
couronnaient du martyre (par là ils
témoignaient de la force de leurs
convictions et de leur foi) leur faisant
gagner toujours plus de sympathie parmi
population. Constantin ne pouvait
tolérer qu'on crée des «héros et des
martyrs» à ses dépens, ce qui pouvait
faire baisser sa cote de popularité
parmi ses sujets. De plus les
persécutions avaient aussi comme effet
de galvaniser «l'unité dans le
christianisme» peu importe les
différences d'interprétation ou
d'opinion théologique parmi les
différentes communautés «prétendues chrétiennes».
En d'autres termes, même un «pseudo-christianisme»
persécuté est un «pseudo-christianisme» uni et
solidaire.

Est-ce que la
«pseudo-chrétienté» persécutée avait
vraiment besoin d'un «libérateur»? Il est logique de penser que la liberté de culte «protégée» par l'état est «une bénédiction» et que «la politique de tolérance religieuse» de Constantin fut une réelle «bénédiction» pour les communautés «chrétiennes». Bien
qu'on admette que des gens mourraient
pour leur «foi» lors des persécutions,
il y avait fort longtemps que la vraie
Église Apostolique était spirituellement
«morte et enterrée» et que la véritable
nouvelle naissance n'existait plus. Pensez un peu que même aujourd'hui, en Corée du nord, si l’on découvre que vous êtes de n'importe quelle religion chrétienne, vous êtes tués ou disparaissez dans des camps! Donc, les persécutions du 4e siècle visaient n'importe qui n'adhérait pas aux cultes païens officiels de l'empire romain, peut importe leur foi ou leur croyances. À
l'ère de Constantin, me serait-il permis
d'imaginer que quelque part
sur la terre, le Seigneur avait
gardé une porte ouverte, bien que si cette
porte ouverte existait encore, ce
n'était plus pour longtemps. Néanmoins,
bien que la destruction de l'authentique
Église était déjà accomplie, le diable
tenait quand même à marquer le front de
ses sujets de son sceau spirituel et ainsi verrouiller l'accès une fois pour toutes
à toute possible ouverture de doctrine
pouvant conduire à la vérité et à
l'authentique nouvelle naissance.
Je me
souviens d'une vieille citation qui se
dit en anglais comme suit: «if you can't
beat them, join them» (...) «si vous ne
pouvez les vaincre, rejoignez-les» ...
En fait, c'est exactement ce que fit
l'esprit humain non-régénéré que Jésus a
appelé «le diable et Satan» lorsque des légendes sur Constantin enflammèrent l'imagination d'une
prétendue «chrétienté» en mal de
sécurité et qui n'avait de
chrétien, que le nom. En optant pour
l’apaisement et la tolérance,
par ce changement d'attitude
avec le prétendu «édit de Milan» en 313, l’empereur Constantin
semblait dire que : « la paix religieuse
déterminerait la paix civile ». Cela
semblait logique pour bien du monde mais
c'était sans compter sur la nature
humaine. En fait, que Constantin fut
conscient ou pas du principe, la vieille
astuce pour dominer le «christianisme»
consistait simplement à réorienter le
«stress permanent» de la persécution,
qui rendait les «communautés
chrétiennes» si solidaires, afin de leur
permettre enfin de prendre conscience de
leurs «profondes divisions» internes.
Ensuite, il ne resterait plus qu'à
arbitrer et contrôler. Et dès que l'empire offrit «sa nouvelle politique d'ouverture et de tolérance» envers les religions, incluant le pseudo-christianisme, le «culte des martyrs et des saints» se répandit parmi les communautés. Ce seul sujet mérite qu'on s'y arrête un peu plus loin, et vous constaterez à quel point le culte des «martyrs» fit graduellement place «au culte des saints» tout court, lorsque l'Église se retrouva «en manque de «martyrs» faute de persécution. C'est à ce moment-là que les «hagiographies» de «saints personnages» commencèrent à circuler.

Les historiens comprennent que cet «édit de tolérance religieuse» de 313
n'est pas symbolique «d'une conversion au
christianisme» de Constantin, et puisque Constantin
n'est même pas chrétien, et que ce changement de politique n'est
pas une «victoire du Christianisme» ou
de l'Église, car celle-ci n'a aucune
pression sur l'Empire à cette
époque. Ce politique d'ouverture et de tolérance religieuse doit plutôt être
considéré comme une entente entre
Constantin et Licinius, deux
gouvernants païens. Cette nouvelle
ouverture d'esprit permet aux
chrétiens d'avoir une place dans
l'Empire, ce qui, par la suite,
profitera à Constantin et Licinius. Il
est vrai qu'au 3e siècle, la
Christianisme n'occupe pas une place
conséquence dans la société,
cependant, dans certaines régions,
il est présent, notamment dans la
partie orientale de l'Empire,
contrôlée à ce moment là par
l'Empereur Maximin Daïa. Cette
nouvelle autorisation de culte, a
permis à Licinius, et par la suite à
Constantin, de s'approprier cette
partie orientale de l'Empire. Cette
liberté de culte a permis à ces deux
«César Auguste» de nouer des liens, de
trouver de nouvelles armes au sein
de l'orient, dans lequel Maximin
orchestrait toujours des
persécutions envers les chrétiens.
Ainsi, grâce à cette politique de tolérance, ou plutôt
cet accord, les deux «Auguste» ont
réussi à affaiblir leur adversaire
en constituant, à l'intérieur de ses
frontières, une résistance armée. Ce
qui, en avril 313, a permis à Lucinius de vaincre Maximin Daïa à
la bataille d'Andrinople et ainsi de
régner sur l'Orient. Le prétendu «édit de Milan»
ou «édit de Constantin», (lequel, en fait,
n'a jamais été promulgué
par les empereurs Constantin Ier
et Licinius en avril 313), est
souvent présenté comme un édit
de tolérance par lequel chacun
peut « adorer à sa manière la
divinité qui se trouve dans le
ciel » ; il accorde la liberté
de culte à toutes les religions
(confondues) et permet aux chrétiens de ne
plus être obligé de vénérer l’empereur
comme un dieu.
Afficher ici le prétendu «édit de Milan
en
313»
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Tous les historiens sérieux s'accordent, il n'y a jamais eu de promulgation impériale
«officielle» comme telle, en ce qui concerne ce que l'Église catholique appelle «l'édit de Milan». En fait, aucun document
historique signé de la main de Constantin n'existe, comme ceux qui sont classés parmi les «édits» impériaux
qui sont même traduits et disponibles sur Internet.
Le texte utilisé pour «l'édit de Milan» est plutôt connu par le mandatum promulgué par Licinius à Nicomédie le 13 juin 313 sous la forme d’une lettre aux gouverneurs de province.
Il va plus loin que l’édit de Galère dans l’affirmation de la liberté religieuse : le choix religieux relève de « la raison et de la volonté de chacun de s’occuper des choses divines chacun selon sa préférence ».
Affirmant que le respect dû à la divinité est essentiel dans l’intérêt de l’État, la liberté religieuse est accordée à tous, incluant le christianisme ; elle vise, par la liberté de culte, à se concilier « ce qu’il y a de divin au céleste séjour », ce qui est une formule vague pour dire que chacun admet l’existence de la divinité, un seul Dieu pour les uns, et des divinités multiples pour les autres. Donc, ce qui est couramment appelé «édit de Milan»
est en fait «un mandatum» (un acte par lequel une personne donne à une autre personne
le pouvoir d'agir). Ce mandatum est une «lettre
circulaire» attribuée à Constantin, publiée par Licinius
à Nicomédie par un rescrit du 13 juin 313,
qui contient des instructions destinées aux hauts fonctionnaires des provinces, dont Lactance et
Eusèbe de Césarée ont conservé le texte avec quelques différences entre eux), puis
placardée dans tout l’Empire romain, reprenant l'essentiel du décret d’application de
l’édit de Sardique de Galère
en 311 (aussi appelé édit de tolérance), tout en insistant de manière formelle sur la liberté qu'ont désormais les chrétiens de libérer leur culte.
Par contre, ce que l'Église catholique préfère cacher, c'est que cette nouvelle politique de tolérance visait toutes les «religions et cultes» confondus, qu'ils soient païens ou chrétiens. Pour ainsi
dire, l'édit de tolérance de Sardique, de 311, leur reconnaissait la liberté de culte de facto,
et deux ans plus tard, la politique de tolérance décrite dans le «mandatum» qu'on
appelle «l'édit de Milan», la leur reconnaissait désormais de droit. Donc, aucun «édit» impérial à proprement parler ne fut signé à Milan en 313. Même qu'en 313, Constantin n'avait même pas encore «tenté de faire
croire» qu'il sympathisait personnellement avec le «christianisme».
Il ne faut donc reconsidérer ce qu'on a malgré tout coutume de nommer «l'Édit de Milan», que cela n'a absolument rien à voir avec un signe
tangible de la conversion de Constantin au christianisme, ni l'expression tangible d'un «Triomphe de la
Croix» sur le paganisme de l'empire ou preuve historique de la vérité de la Foi «chrétienne» victorieuse des ténèbres du paganisme. Il ne s'agissait
en fait que d'une tactique politique, destinée à «infiltrer l'ennemi», à
placer des «espions» parmi les communautés chrétiennes opérant dans les provinces contrôlées par le persécuteur Maximin II Daïa. Voir aussi: MAXIMIN DAIA (mort en 313) empereur romain (307-313) Afficher ici le prétendu «édit de Milan
en
313»

Entre 313 et 325, pour Constantin, la forme de christianisme qui
l'intéresse de plus en plus lui offre la
possibilité de favoriser non seulement
une certaine unification sociale, mais
un rôle plus large «de protecteur»
universel pour toutes les pratiques
religieuses.
Par contre, les religions païennes
traditionnelles sont faites de croyances
diverses et, quoique toujours tolérées,
ne sauraient pas apporter «l’unité
que procurerait un christianisme fondé
sur la soumission aux autorités
instituées par Dieu» – même
si, sur ce point, Constantin devra s'en
mêler puisque depuis que le
«christianisme» n'est plus persécuté, il
a complètement perdu sa résilience à la
solidarité et
est lui-même déchiré par des divisions
doctrinales (arianisme vs trinitarisme) et la montée «du culte des «saints et martyrs».
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En vertu de la «politique d'ouverture et de tolérance» publiée par Constantin
1er, toutes les religions de
l'empire sont légalisées,
incluant le christianisme.
Constantin espère ainsi
consolider la paix de l'empire.
C'est à cette époque que le culte des
martyrs (le culte des saints est sorti du culte des
martyrs) a été légitimé par le prétendu «édit de Milan» en 313.
Le Culte des martyrs par
Ernest Renan Extrait: «Les premiers chrétiens ont développé, jusqu'à l'excès, une sociabilité* étroite avec les saints martyrs dans le culte qu'ils leur dédiaient.
Le culte des martyrs* prenait déjà une place si considérable, que les païens et juifs en faisaient une objection, soutenant que les chrétiens révéraient plus les martyrs que le Christ lui-même. On les ensevelissait en vue de la résurrection, et on y mettait des raffinements de luxe qui contrastaient avec la simplicité des mœurs chrétiennes; on adorait presque leurs os. À l'anniversaire de leur mort, on se rendait à leur tombeau: on lisait le récit de leur martyre; on célébrait le mystère eucharistique en souvenir d'eux. C'était l'extension de la commémoration des défunts, pieuse coutume qui tenait une grande place dans la vie chrétienne. Peu s'en fallait qu'on ne dît jamais la messe pour les morts. Le jour de leur anniversaire, on faisait l'offrande pour eux, comme s'ils vivaient encore; on mêlait leur nom aux prières qui précédaient la consécration; on mangeait le pain en communion avec eux.
Le culte des saints, par lequel le paganisme se refit sa place dans l'Église, les prières pour les morts, source des plus grands abus du Moyen Âge, tenaient ainsi à ce qu'il y eut dans le christianisme primitif de plus élevé et de plus pur.»
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 Dès le 2e siècle, l'empereur romain Tertullien avait constaté l'usage d'aller demander «aux martyrs» dans la prison, «la paix que l'on ne trouve
pas dans l'église», et il reprochera plus tard aux «chrétiens» de reconnaître aux martyrs un pouvoir qui appartient à Dieu seul.
Sages
paroles et bonnes à entendre dans un empire où l'on était
obligé de dénoncer à la réprobation publique des aventuriers portant l'habit monastique, gens sans aveu, qui offraient en vente des ossements qu'ils taisaient passer pour des reliques de martyrs.
Aussi, on observe graduellement (au 3e et 4e siècle) que le catéchumène immolé pour la foi avant son baptême, n'est en rien inférieur à ceux qui ont reçu le «sacrement» (du baptême). Il a été baptisé dans son propre sang. Ceux qui ont souffert pour la loi sainte portent des couronnes; les joies du ciel leur sont assurées, et ils précèdent toutes les autres âmes dans les délices du Paradis. Au dernier jour ils ne seront point jugés mais siégeront
aux côtés du souverain juge.

La «prétendue» dignité de «martyr» devant laquelle tout le monde s'incline
donne droit à certains privilèges. On est persuadé que Dieu ne refuse rien aux martyrs. L'Église non plus ne peut rien leur refuser, et par «leur intervention» nombre de malheureux, qui dans un moment de faiblesse avaient renié la foi, obtiennent la faveur d'être, comme auparavant, reçus à la communion. Les martyrs de Lyon,
semble-t-il, exercèrent cette sorte de droit de grâce.
En Égypte, vers le milieu du 5e siècle, on cède à de semblables entraînements. Cette nouvelle évolution était inévitable, et fut préparée de longue date. Elle eut en quelque sorte pour origine l'excès même des honneurs réservés aux martyrs. On réfléchit que la perfection du martyr consiste moins dans
le lait de recevoir le coup de la mort que dans la disposition d'âme qui l'ait accepter le sacrifice. Ceux donc qui mouraient en prison avant d'avoir versé leur sang ne leur étaient pas inférieurs en mérite, et Cyprien donnait l'ordre de leur
rendre les mêmes honneurs. On comprit que l'héroïsme n'est pas l'apanage exclusif du martyr, et Denys d'Alexandrie nous montre les prêtres, les diacres, des fidèles aussi, en temps de peste se dévouer au service des malades avec la
même ardeur que s'il se fût agi d'aller affronter la mort au tribunal du persécuteur. Clément d'Alexandrie allait jusqu'à mettre au même rang ceux qui observent fidèlement les commandements. On n'était que logique en honorant à l'égal des
martyrs des évêques qui avaient souffert pour la foi sans mourir de mort violente.

Au début du 4e siècle, après l'entrée en vigueur de la «nouvelle politique de tolérance», les persécutions cessent, et désormais, les communautés «chrétiennes» considèrent que le martyr est «le chrétien parfait», l'imitateur
du Christ et des apôtres, l'âme pure par excellence. Le «pseudo-christianisme» enseigne que le baptême de l'eau lave «la tache du péché», mais ne prévient pas contre les retours de la faiblesse humaine. Par contre, «le baptême du sang» — cette comparaison devient classique de bonne heure - efface la
souillure définitivement, et rien désormais ne pourra ternir la beauté de l'âme du martyr. On a littéralement remplacé la valeur du sacrifice de Jésus pour celui du «martyr» et désormais cette «conception» de «l'auto-sainteté» par le martyr va déboucher sur un culte de substitution «du martyr non-sanglant», qui va
élever «une nouvelle race de martyrs» au-dessus du commun, tel que Sulpice Sévère a voulu montrer par «la vie de saint Martin», qui va implanter la vénération monastique comme un exemple «d'auto-sanctification par la pratique héroïque des vertus chrétiennes» tel que l'ascétisme, la privation et
l'altruisme, joignant à l'austérité de la vie, l'exercice de la charité et d'un zèle ardent.
Le troisième Concile de Carthage en 397 autorise la coutume de construire des autels sur les corps des martyrs, ou d'enclore la place où ils avaient souffert. Le troisième concile de Constantinople ordonne de démolir tous les
autels qui n'ont pas été édifiés sur ces tombes. Face à la multiplication sauvage d'autels, le quatrième Concile de Carthage en 401 prend une position inverse car on déterrait les restes des martyrs pour en faire des reliques sur lesquels étaient construits ces autels 22. On ne L'était pas moins en jugeant dignes d'une vénération pareille les illustres solitaires qui, après la persécution, peuplèrent les déserts et se soumirent à des pénitences qui faisaient songer aux tourments des martyrs
: de même ceux qui comme «saint Martin», joignaient à l'austérité de la vie l'exercice de la charité et d'un zèle ardent, et en général, tous ceux que la pratique héroïque des vertus chrétiennes élevait au-dessus du vulgaire. L'assimilation des grands évêques ou des ascètes aux martyrs est fréquente clans les
écrits des «Pères» avant la fin du 4e siècle. On voit «saint» Athanase en compagnie des patriarches, des prophètes, des apôtres et des martyrs qui ont combattu pour la vérité! Sulpice Sévère développe cette idée que «saint Martin», sans
avoir enduré les supplices, a souffert «un martyre non sanglant».

Les évêques contemporains de Nicée et de Martin de Tours, de dès le départ revendiquent un discernement qui l'emporte sur la piété populaire mal éclairée, et même sur les pouvoirs éventuellement thaumaturgiques des reliques vénérées par leurs ouailles. Ainsi «saint Martin de Tours», dès le 4e siècle fit jeter aux ordures les restes d'un personnage injustement vénéré * (* Réf. Sulpice Sévère, Vie de saint Martin, chapitre VIII.)

Lu sur Internet: Encore de nos jours, les théologiens catholiques précisent que le culte voué aux reliques est un «culte relatif», c'est-à-dire qu'il doit s'adresser non pas à la chose, mais à la personne qui lui est relative. Par exemple, le culte rendu aux «suaire» de Turin est un culte de latrie relatif
(parce qu'on adore l'homme-dieu qui a imprégné cet objet), tandis que le culte rendu aux ossements de «sainte Thérèse» est seulement un culte de dulie relatif (parce qu'il s'adresse non aux os eux-mêmes mais à la personne de la sainte, qu'il faut révérer sans l'adorer).
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La notion de «martyr non-sanglant» était particulièrement chère aux milieux monastiques ET SE TROUVE DÉJÀ EXPRIMÉE dans deux œuvres hagiographiques qui ont eu le plus d'influence sur le monachisme : La «Vie de saint Antoine» et la «Vie de saint Martin» 

En 313, l'Empire ne compte alors que très peu de chrétiens. Graduellement après «la légalisation du choix de culte» en 312, puis après Nicée en 325, les «hagiographies» des «prétendus saints» vont devenir très populaires. Ces «saints» sont perçus comme des «champions» de l'ascétisme rigoureux, l'équivalent de nos «athlètes olympiques». Le sacrifice de Jésus ne sauve plus, et son sang versé n'est plus assez efficace pour «être sanctifié». La pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus dans le cœur du croyant est maintenant révolue.
Mais il y a pire encore.
Non seulement, l'Église a déplacé le «focus spirituel» du croyant sur ses «saints» lesquels, comme Martin de Tours, sont devenus des «intercesseurs» à qui Dieu ne refuse rien, mais l'esprit humain, l'adversaire contre Dieu, va enlever toute possibilité que le croyant s'identifie complètement à Jésus, et à la même sainteté et perfection que celle de Jésus, que confère la véritable foi dans le «sang versé de la Nouvelle Alliance» par Jésus. Il suffisait d'y penser! En rendant la perfection et la sainteté de Jésus, hors d'atteinte, n'importe quel croyant voulant s'approcher de Dieu n'avait plus aucun autre «repère spirituel» que celui de fixer son esprit, mentalement, sur une «perfection et une sainteté»
appartenant à «des saints hagiographiques», manipulés par un monachisme ascétique. Voyez-vous? Comment pouvez-vous comprendre que Jésus est le «premier-né entre plusieurs frères» si l'homme Jésus est un Dieu? Comment pouvez-vous croire que par le sacrifice expiatoire de Jésus et son sang versé, Dieu vous accorde la même sainteté et perfection que celle de Jésus, dans sa présence, si du moins vous «avez cette pensée» dans votre cœur de façon constante et perpétuelle? La pensée du croyant, fixée sur les promesses de la Nouvelle Alliance, n'a absolument rien à voir avec des efforts d'ascétisme, de souffrances, de privations et
d'abstinence. Comment croyez qu'un moine ascète et masochiste comme Martin de Tours aurait pu se tenir dans la présence de Dieu? Personne ne peut se tenir «dans la présence de Dieu» à moins d'être parfait! Et qui rend parfait? Qui rend saint, de la même sainteté divine que Jésus avait sur terre?
C'est la raison pourquoi je réfute complètement l'affirmation de William Branham qui a essayé de vous faire croire qu'un «ange/messager» pouvait être un personnage comme Martin de Tours! Lorsqu'on les évêques et les théologiens du temps de Martin de Tours, ont commencé à condamner l'arianisme qui enseignait l'Unicité de Dieu, en donnant à Jésus une «divinité» au même niveau que notre Dieu (même essence que Dieu , notre Père) , ils ont carrément barré le chemin de la nouvelle naissance apostolique. Les défenseurs de l'Unicité de Dieu se sont battus, certes, mais l'apostasie l'a emporté.
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Ce n'est pas un hasard que l'histoire
nous enseigne que c'est seulement après
313, que les dissensions théologiques
apparaissent au sein des communautés prétendues «chrétiennes». L’intervention
directe de Constantin lors du concile de Nicée (325), se prévalant des privilèges impériaux de Grand Pontife, maître de toutes les cultes et religions, va se servir du prétexte de la tolérance religieuse institutionnalisée (depuis 312) par le souci de définir une «vérité», pour calmer les querelles entre les trinitaires et les ariens. Quiconque consulte les
archives historiques (telles que celles
disponibles sur le site Wikipédia)
concernant
le personnage d'Arius (son enseignement est l'arianisme) et le
patriarche Alexandre d'Alexandrie farouche défenseur du Trinitarisme, peut
voir que c'est à partir de 313-314, que le nouvel évêque d'Alexandrie, Alexandre d'Alexandrie et son secrétaire et fils spirituel Athanase
(qui lui succédera à sa mort), professent d'autres
doctrines en ce temps où le débat «christologique» est animé. La
«théologie d'Alexandre» professe que « Le
Fils est une incarnation du Dieu
d'Israël ». On aboutit vite à un rapport de force entre l'évêque Alexandre et Arius, simple prêtre. En effet Arius soutient que le «Fils» ayant été créé par le «Père», a pris naissance et n'est donc pas éternel et n'est pas «de la même substance» que Dieu (le Père de Jésus).
Alexandre d'Alexandrie lui opposait la «doctrine du Fils éternel», immuable et de même nature que le Père.
Alexandre convoque donc un premier concile régional qui réunit sa centaine
de membres du clergé en 318. Arius y est excommunié après avoir refusé de signer une profession de foi qui correspondait à une rétractation totale de sa théologie. Finalement on sait que le conflit théologique va s'intensifier au point tel que Constantin sera forcé de s'en mêler personnellement en 325. Constantin, semble-t-il, «adhérera» lui-même à la «pseudo religion chrétienne», mais seulement à la toute fin de son règne. Dès lors, la forme de «prétendu christianisme» contrôlée par l'Église de Rome ne cessera de se développer dans l'Empire jusqu'à en devenir l'unique religion officielle. Néanmoins, jusqu'à ce jour,
le trinitarisme de Nicée a non seulement survécu, mais on peut observer qu'il a toujours été un «cheval de Troie» spirituel qui s'est insidieusement fait «accepté» par la majorité des cultes «pseudo-chrétiens». Je vous invite à consulter la troisième partie, sur le volet consacré à Martin de Tours, qui porte essentiellement sur la «foi arienne» déclarée hérétique par l'Église catholique de Rome.
Par la suite on n’a cessé de s’éloigner de cette idée de tolérance jusqu’à effectuer un retournement de
situation lorsqu’en 392 l’empereur Théodose 1er va imposer un «christianisme trinitaire» comme religion officielle et lance des persécutions contre les hérétiques qui refusent le «dogme trinitaire nicéen».
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